La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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12 september 1917
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s.n. 1917, 12 September. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Geraadpleegd op 07 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/dr2p55ff1t/
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LA MÉTROPOLE ONE PENNY CINQ CENTIMES ï ilDE: ™f cest gifflT: DIX CENTIME» PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux : 43, Chancery La ne, W.C.2 — Téléphoné : Holborn 212. ABONKXBOBR l;moi«33 «h. s'3 iinok,^»"^. 24«B ANNEE MERCREDI 12 SEPTEMBRE 1917 No. 255 iA GRAU3PE GUERRE La contre-révolution en Russie korniloff marche sur Petrograde Le eabinet démissionne en bloc i situation créée à Pétrograde par la che qui vient d'éclater entre Korniloff Kerensky devient plus grave de jour jour et tout semble indiquer que la dé-sion de ses fonctions de généralissime M. Kerensky a été pour Korniloff et partisans le signal de la contre-révo-on. Cette lutte entre les deux élé-its les plus énergiques et les plus capa-; de la Russie révolutionnaire n'a pas, îmejon pourrait penser, son origine s des ambitions rivales, tous deux as-int du fond du cœur, quoique par des hodes très divergentes, à sauver leur s de la ruine et de la honte. Mais tous x représentent deux courants diamé-ement opposés : l'un, celui du sociale et toutes les factions qui s'y sont liées, et l'autre, celui de la bourgeoisie re et modérée. Pendant un temps con-rable, les socialistes, et en particulier soviet (Comité des délégués des ours, soldats et paysans), ont usurpé le lit et les fruits de la révolution. Ils représentent toutefois qu'une petite tie de la nation et leur influence a été tée à la classe ouvrière employée dans ismes. Mais cette classe ne représente io pour cent de la population ; juvriers de la ville ont, cependant, été stamment sous l'influence des factions :lks s'appellent maximalistes, minima-s, nihilistes ou anarchistes. La classe rière, en particulier à Pétrograde et à icou, peu éclairée, ne parvenait pas lire la distinction entre ces fractions parti et était prête à suivre n'importe 1 orateur socialiste, pourvu que son ;age fût persuasif. es circonstances' ont toutefois changé, arée de ses alliés par des distances rmes et des communications difficiles, Russie doit compter en grande partie elle-même pour se procurer les vivres es munitions ; il en résulte que l'in-nce de la classe ouvrière est plus grande jamais. La révolution n'a pas été e par la classe ouvrière mais par toute lation, y compris l'armée, la Douma et istocratie. M. Kerensky, en butte à ? d'influences et obligé de dépenser t son temps à mettre d'accord les divers fis et les membres du Cabinet, n'a pas rière lui assez de partisans pour mener orieusement à bien la tâche de réor-isation qu'il s'esl tracée. C'est ce t le général Korniloff, chef de cosa-s. ancien gouverneur de Pétrograde, a démissionné pour échapper à la ty-nie du Soviet et qui se voit en ce mort traité d'ennemi et de traître à la rie par ce même Soviet,est l'homme qui rrêté le Tsar et la famille impériale fet a fait preuve dans toute sa carrière plus pur patriotisme. Ce n'est donc lui qu'on peut soupçonner de vouloir iblir l'ancien régime, car il a été un premiers à embarsser l'idée révolution-re pour tout ce qu'elle contenait de cesses, de suppression de corrup-J5' de compromissions ou même de usons ouvertes. S'il veut assumer la teture et forcer Kerensky par les ar-' a lui céder la place, c'est dans la action qu'il se croit capable, par une rgie sans pareille, de ramener la Russie 1 raison. feis bornons-nous à citer les faits : wrniloff a refusé de se soumettre à re du gouvernement d'abandonner 1 conimandement et de quitter l'armée a 'ait arrêter M. Philonenko, commis-e général des armées. En même temps, Hrt'off a dirigé sur Pétrograde ses trou-1 cavalerie qui sont déjà arrivées à a 200 verstes de Pétrograde. La sec-mil!taire du Soviet de Pétrograde a '°Jà la rencontre des soldats des dé-'-s pour leur expliquer la nature du ^«rient et l'ordre du jour de M. Ke-; - ,a^x troupes. D'autre part, un j sPec'al ayant à bord des fonctionnai-chemins de fer, des ouvriers et des iid '' a quitté Pétrograde r 111 la nuit pour aller détruire la voie id! "emrino, à 40 verstes de Pétro-par où les troupes de Korniloff Suivant un télégramme ultérieur, le gouvernement a demandé au général Alexeieff, ancien généralissime, de reprendre son poste, mais on croit qu'il n'acceptera pas. Le général Alexeieff, qui fait une tournée d'inspection sur le front du nord, retourne en toute hâte vers la capitale. Il se confirme que la voie ferrée a été détruite entre Luga et Pétrograde. Les troupes de Korniloff, sans doute composées en majorité de cosaques fidèles, sont arrivées à Luga où elles se rencontreront avec les troupes du gouvernement. La division, connue sous le nom de " division sauvage ", dont Korniloff était général avant d'occuper le poste de gouverneur de Pétrograde, a quitté Pskoff et marche vers la capitale ; elle est arrivée à 5*4 verstes de Pétrograde, sur la ligne de Pétrograde à Rybensk, où tout trafic est suspendu. Dans la capitale même, la situation est calme. M. Lvoff, membre de la Douma et ancien procurateur du Saint Synode, qui a transmis à Kerensky les demandes du général Korniloff, a été arrêté avec quatre-vingts autres personnes. Le Cabinet, au sein duquel certaines divergences s'étaient fait jour, a démissionné en bloc dans le but de laisser à M. Kerensky toute sa liberté d'action. Les ministres gardent provisoirement leur portefeuille. Le général Vasilkovsky, gouverneur de Pétrograde, a donné sa démission et a été remplacé par M. Savinkoff, sous-ministre de la Guerre et an i de Korniloff. M. Savinkoff a adressé à la population un appel plein de dignité, l'assurant que toutes les mesures avaient été prises pour la défense du pays et de la liberté. Le Comité central du Soviet, au cours d'une réunion, a décidé d'appuyer M. Kerensky sans conditions. La situation créée pour les Alliés par la coupable trahison du gouvernement suédois est toujours en suspens. Le baron Lôwen, ministre de Suède à Buenos-Ayres, bien inspiré sans doute par l'attaché militaire allemand, a opposé un démenti catégorique aux accusations qui pèsent sur lui. Dans les milieux officiels britanniques, on déclare qu'il n'y a pas de besoin de prendre une action immédiate, ni pour l'Angleterre ni pour les Alliés conjointement. Les faits parlent pour eux-mêmes. La querelle n'est pas avec le peuple suédois, mais avec les dirigeants qui seront probablement désavoués par le peuple. On s'attend sous peu à des explications officielles qui provoqueront une plus grande compréhension de la situation. Des télégrammes de Buenos-Ayres indiquent que, par suite de l'absence de l'attaché allemand, disparu " sans laisser de traces ", aucune manifestation n'a eu lieu. On croit que le gouvernement agira avec la dernière énergie. En France, la crise ministérielle est près de se résoudre. M. Ribot n'ayant pas réussi à former un nouveau ministère, par suite du refus des socialistes de l'appuyer, a décliné son mandat. M. Poin-caré a chargé M. Painlevé, ministre de la Guerre, de la tâche de former une nouvelle combinaison et il a accepté. Le nouveau ministère, a déclaré M. Painlevé, ne sera pas une expression de partis, mais un gouvernement d'union nationale dirigeant toutes les forces de la nation vers la poursuite de plus en plus rigoureuse de la guerre. Sur les fronts, la situation est pratiquement inchangée. o—o La garde de la famille impériale russe M. Pankratov, ancien prisonnier politique, qui fut longtemps détenu à la forteresse de Schlusselbourg, vient d'être nommé commissaire du gouvernement à Tobolsk. La garde qui est chargée de la surveillance de la famille impériale est composée de 300 tirailleurs appartenant au régiment de Tsars-koié-Sélo, commandés par le colonel Kobi-linski. Belgique et Allemagne Nouvelles concessions Amsterdam, 9 septembre.— Les partis politiques allemands paraissent forcés de plus en plus de se convaincre qu'il est nécessaire de prendre une attitude modifiée et nette au regard de la question belge. Pendant longtemps, lë socialiste (gouvernemental) Vorwœrts et d'autres journaux qui pensent comme lui ont insisté pour que le gouvernement allemand déclare que sa politique est d'accord avec les vœux de la grande majorité du peuple allemand, à savoir : que l'indépendance de la Belgique soit pleinement restaurée. La Gazette de Francfort, radicale, a demandé fréquemment au gouvernement une réponse à la question que M. Asquith a posée au sujet de ce pays. Avec le Berliner Tageblatt, il déclare qu'il est incroyable que l'Allemagne fasse autrement que de rendre à la Belgique ses pleines libertés.A ces déclarations v-ient s'ajouter maintenant celle, importante, du parti bavarois du Centre, dont les membres exercent une grande influence au Reichstag. Elle est publiée dans la Augsburg Postzeitung, organe du parti bavarois du Centre. La partie essentielle de ce document est la suivante : Il est actuellement plus nécessaire que jamais que, pour ce qui concerne la Belgique, on reconnaisse honnêtement et ouvertement que le peuple allemand n'a aucune intention d'opprimer la Belgique, politiquement, économiquement ou militairement. C'est là la base sur laquelle doivent reposer toutes négociations au sujet de toute compensation de notre part ou de garanties du coté belge (Nous soulignons.— Réd.). Le journal ajoute que la politique de puissance (Machtpolitik) doit faire place à une politique réelle de réconciliation et d'entente et dit : La note de paix du Pape nous donne, à nous catholiques allemands, une nouvelle et puissante impulsion dans nos efforts pour en finir avec l'esprit non-chrétien de représailles et de garanties de force. La décision entre la guerre et la paix dépend de la question belge. Si le peuple allemand est vraiment sérieux au sujet de la paix, il doit faire sa part. Les pangermanistes sont évidemment sans repentir. Toute la question viendra certainement sur le tapis lorsque le Reichstag se réunira d'ici trois semaines.— Daily Chronicle. Le Pape et la paix allemande Deux mots de Jean Gaul Deux mots pour préciser mon article sur l'intervention pontificale. Il avait deux buts très simples. Le premier : dire le regret de beaucoup qu'en une matière de civilisation chrétienne, de progrès chrétien du monde entier, le " souverain temporel " du Vatican ne soit pas demeuré an moins aussi silencieux que le Vicaire du Christ (dans l'hypothèse ou il faudrait admettre que ce dernier ne pût parler). Le second motif était de mettre en relief le bon côté qu'avait eu néanmoins l'action pontificale, nous foicant à démêler dans l'esprit de gens qui, pour être chrétiens, ne sont pas toujours des intellectuels, la confusion parfois facile entre le " prince temporel " et le " souverain spirituel ", entraîné souvent par le premier dans des aventures sans gloire. Ce simple avis n'est pas solitaire, à en lire l'article d'un " catholique belge " dans la Métropole du 5 septembre, et s'il constitue une pierre pour quelque mare aux grenouilles, ces dernières seraient sages peut-être en mélangeant dès aujourd'hui leur eau de quelque liquide plus fort. Les vingt ans qui vont venir justifieront vraisemblablement cette addition de tonique. Jean Gaul. Super-pangermanisme Berne, 9 septembre.— On annonce de Berlin la fondation.à Konigsberg du " Parti de la- Patrie ", qui sera supe: -panger-maniste. Son président d'honneu. est le duc Johann Albrecht de Mecklembourg, son président, von Tr pitz. et son vice-président, le matamore pangermaniste notor e, Dr. Kapp.— Wirdess Press. LA QUESTION DES INDEMNITES L'ALLEMAGNE DOIT "TOUT" PAYER L'interview accordée à la Weekly Dispatch par M. Emile Vandervelde, l'honorable ministre de l'Intendance, nous révèle une fois de plus la légèreté avec laquelle certains politiciens traitent les questions les plus graves.On les voit assimiler délibérément la Belgique à un belligérant ordinaire, alors que son cas est tout à fait différent. Il ne s'agit pas ici de vouloir imiter ce que feront, ou la France, ou la Grande-Bretagne, pour dresser la note à payer par l'Allemagne. Il faut nous souvenir toujours et avant tout et ne cesser de nous rappeler et de le rappeler à ceux qui paraissent l'oublier, que 'a Belgique était garantie contre toute agression par un accord solennel des. grandes Puissances, qu'on lui a fait violence malgré ces garanties solennelles, et que par conséquent nos garants sont tenus à ce que la Belgique soit rétablie non seulement dans tous ses moyens • de vivre et de prospérer, mais cme tous les Belges soient placés à la fin des hostilités dans la situation matérielle où ils se seraient trouvés s'ils n'avaient pas été entraînés dans la guerre — qu'ils reçoivent, selon la parole de M. Asquith, TOUT, ET PLUS, que ce qu'ils avaient. Nous avons, pour revendiquer ce droit, non seulement le droit fondé sur notre neutralité garantie et imposée qui devait nous mettre à' l'abri de n'importe quelle perte, mais encore la promesse de l'Allemagne et des Alliés. Nous dirons 'mieux. Nous savons que, dès à présent, la France et la Grande-Bretagne demandent à leurs nationaux établis en Belgique de dresser leur note sur cette base. Sir Cecil Hertslet, consul général de Sa Majesté britannique en Belgique, conseille à ses compatriotes de porter en compte le loyer payé pour des immeubles dont il n'ont pas joui, et le salaire payé à des gardiens et à des domestiques chargés de l'entretien de leurs propriétés. Il serait asez singulier — pour ne pas dire plus — que M. Vandervelde refusât â ses concitoyens un droit reconnu à des étrangers en Belgique. Qu'en penseraient nos soldats qui, après avoir souffert pendant trois ans dans les tranchées et touché une solde dérisoire, rentreraient dans ce qu'il restera de leurs foyers sans une pleine et entière compensation pour ces trois années perdues?En accusant l'honorable ministre de l'Intendance de manque de réflexion nous sommes moins rigoureux — il peut nous en croire — que certains de nos lecteurs frappés de certaines coïncidences témoignant de sa part d'une sollicitude singulière pour des intérêts allemands. L'honorable ministre n'est pas, nous l'espérons, de la catégorie de financiers internationaux qui veulent une Allemagne forte... afin qu'ils ne perdent rien, eux. Nous croyons au contraire que l'intérêt qu'il porte à la classe ouvrière épuisée lui fera réclamer pour elle comme pour tous le salaire perdu. Voici du reste sur cette question une lettre intéressante que nous venons de recevoir : Mon cher Directeur, Au début de l'an dernier, M. le député Mélot, de Namur, a présenté au Comité France-Belgique, de Paris, une étude minutieuse et appuyée sur des documents de source officielle, sur la " carte à payer " par l'Allemagne. Le montant s'en élevait, d'après ses calculs, à 9 milliards Au cours de la discussion qui suivit, M. Louis Marin, dépufé de Nancy, décrivit les méthodes françaises d'évaluation des dommages causés en Champagne avant la retraite sur Reims, donc sur des exemples pris à vif. L'estimation ainsi corrigée fut relevée à iii| milliards. Au début de 1916, il s'en fallait donc déjà de 2 milliards que l'estimation de M. Vandervelde fût exacte. Depuis, la note à payer a monté encore, formidablement, et on peut hardiment l'évaluer aujourd'hui à près de treize milliards. Et il ne s'agit là que de dommages matériels et de sommes à rembourser aux Belges et aux Alliés. En ce qui concerne la réparation du lucrum cessons, ou plutôt la réparation individuelle intégrale dont M. Mélot ne s'était pas occupé et qui est heureusement aujourd'hui à l'ordre du jour, on n'a pas encore, à ma connaissance, fait ressortir que les Belges envahis l'ont toujours regardée comme allant de soi, après ia promesse faite par M. Asquith et ^renouvelée par M. Lloyd George. Au surplus, la Convention du Havre sur le relèvement économique de la Belgique n'aurait pas de sens pour qui connaît les sources réelles de la richesse nationale belge, si le gouvernement venait à l'omettre du règlement de comptes. Votre bien dévoué, P. Tilmant. Londres, 6 septembre 1917. * * * Une (Jes conditions premières de la remise en activité de la Belgique économique sera le rétablissement de l'outillage :ollectif ou privé volé par l'Allemagne dans le but unique de tuer un concurrent. L'abbé Wetterlé disait l'autre jour au Comité international des ligues anti-germaniques qu'il fallait opérer en Allemagne des rq^rises en nature pour réparer les ruines des pays envahis. Nous croyons devoir attirer l'attention sur le danger qu'il y aurait à prendre aux Allemands du matériel allemand. Celui-ci, en effet, nous obligerait, soit pour des réparations, soit pour des extensions, à nous adresser aux usines fabriquant ce matériel. o—o Un désaveu du Saint-Siège aux manoeuvres pacifistes L'Osservatore romano a public dans son numéro du 4 septembre et sous la forme accoutumée des communications officielles de la Secrétairerie d'Etat la note suivante : Le Saint-Siège a constaté avec douleur que certains journaux, aussi bien à l'étranger qu'en Italie, ont donné des interprétations injustifiées et excessives à l'appel lancé le 10 août aux chefs des peuples belligérants ; 11 a trouvé particulièrement déplorable un article paru dans, le Corriere del Friuli sous le titre : La réponse aux tranchées. Pour infliger publiquement un blâme à de semblables interprétations et en tenant compte aussi des sentiments de regret qui lui ont été exprimés en toute sollicitude par l'autorité ecclésiastique locale, Sa Sainteté a ordonné qu'indépendamment de quelques autres mesures analogues, le journal précité soit suspendu jusqu'à nouvel ordre. Le Corriere del Friuli, qui avait d'ailleurs été frappé par l'autorité militaire italienne d'une suspension de quinze jours, se publiait à Udine. A Bologne, deux autres journaux catholiques italiens se sont distingués de la même façon : l'hebdomadaire Mulo et la bimensuelle A lira Campana. Ces deux journaux ont fait une campagne odieuse contre les Alliés et pour une paix immédiate, et les pro-Bo-ches d'Italie les ont répandus à des milliers d'exemplaires. o—o Une déclaration de M. Lansing On mande de New-York à la Daily Chronicle que M. Lansing a déclaré : Le peuple allemand peut faire tout ce qui lui plaît, le gouvernement des Etats-Unis sera en situation de lui dicter les mesures qu'il doit prendre. Toutefois, l'Amérique sera juge des changements effectués dans la forme de son gouvernement et s'ils sont tels que les Etats-Unis puissent accorder leur confiance au gouvernement allemand. ——o—o Un odieux attentat Les journaux suédois annoncent qu'on a découvert à Kiruna, dans le°nord de la Suède, une caisse de sucre contenant des bacilles d'anthrax. §|Les autorités pensent que ce sucre appartenait à trois Finlandais expulsés de la Suède en avril dernier. Les journaux font remarquer que les trois Finlandais en question arrivèrent à Kiruna en mars et, peu de temps avant leur expulsion, qu'ils déclarèrent faire partie d'un bataillon finlandais et arriver directement d'Allemagne. Ils avaient l'intention de continuer leur voyage vers la Russie, mais ils furent arrêtés à la frontière. A Kiruna, leur attitude ayant éveillé des soupçons, ils avaient été arrêtés, puis expulsés.Plus tard, on découvrit dans les chantiers où ils avaient été arrêtés une caisse de sucre. Après examen, on découvrit que celle-ci contenait de minuscules tubes de verre partiellement remplis de bacilles d'anthrax. Le Tidning, de Stockholm, journal qui observe une attitude strictement neutre, dit que le fait que les Finlandais venaient d'Allemagne indique clairement l'origine de ce sucre, s'il a réellement été laissé par là les Finlandais.

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Dit item is een uitgave in de reeks La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1919.

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