La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1916, 06 April. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Geraadpleegd op 17 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/8c9r20sq9g/
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LA MÉTROPOLE BOYAUME-UNI : ONE PENNY HOLLANDE : VIJF CENT I CONTINENT : DIX CENTIMES D'ANVERS, PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux : 43, Chancery Lane, W.C. ABONNEMENTS : 1 mois, 3 sh. ; 3 mois, 9 sh. Etranger : 1 mois, 4 sh. ; 3 mois, 12 sh. 23ME ANNEE JEUDI 6 AVRIL 1916 No. 96 LA GRANDE GUERRE Assaut sur Douaumont STRATEGIE INCOHERENTE Escarmouche Navale ^ L'incohérence de la stratégie du Kron-jpjï—si l'on peut donner ce nom à ses efforts plitaires—éclate dans la façon dont il contait l'attaque contre Verdun. Lundi, il lan-pit ses cohortes contre l'aile gauche fran-aise, à l'ouest de la Meuse, mardi ce furent je nouveau les positions de l'aile droite qui urent l'objet de tentatives en force, toutes ['ailleurs aussi infructueuses les unes j que les autres. Mardi après-midi, vers 2 heures, une démonstration contre le village d'Hau-courï échoua piteusement. Une heure plus lard, après un bombardement d'une grande Violence commencé dès l'aube, te front étroit :ompris entre Vaux et Douaumont fut l'ob jet d'une tentative plus active encore. Les tolonnes d'assaut successives, suivies de petites colonnes d'attaque, furent fauchées parle feu de barrage des 75 français/par celui, non moins], nourri, des rnilrailieues linsi que par la fusillade de l'artillerie, et es assaillants, apparemment pris de pani-jue, (lurent se retirer " en désordre " sur le bois du Chauffeur, sur lequel l'artillerie lourde concentra aussitôt son feu. Le résul-iit de cette attaque si piteusement manquée araît indiquer une nouvelle détérioration dans la qualité des troupes allemandes. Nous iommes loin des énergiques Brandebourgeois qu'il y a cinq semaines, montèrent à l'assaut de Douaumont et nécessitèrent l'intervention des troupes d'élite françaises ! Cette détérioration est sans doute le résultat de la façon dont les Allemands organisent leurs réserves. Comme ils manquent d'hommes, ils ne disposent pas à cette fin de troupes Mièrement fraîches, mais renvoient à l'arrière les compagnies épuisées et tes renfor-fflit par des éléments qui n'ont pas encore vu 'e feu ; et c'est souvent à ce mélange peu harmonieux, qui ne tient ensemble que par Implacable rigidité de la discipline allemande, auquel les commandants en mal de troupes doivent puiser des éléments de sucra. On comprend que devant la résistance française, uniquement organisée en vue de P destruction systématique du plus grand nombre possible d'ennemis, de tels efforts Sc réussissent qu'à accentuer l'échec allemand.Vers le nord du bois de la Caillette, d'au-116 part, les Français ont continué à pro-gresser pendant la journée de mercredi. En oevre, il n'y a eu, comme d'habitude, qu'un duel d'artillerie dans les secteurs des pieds ('h hauts de Meuse. Dans les Vosges, après 1111 vif bombardement, les Allemands essayant sans succès d'approcher les tranchées rançaises au sud-ouest de Seppois-le-Haut ; h ne purent franchir les barrages d'artille-jle Au nord de l'Aisne et en Argonne, l'artil- de nos Alliés a continué à canonner acement les organisations ennemies. est intéressant de noter que dans la larr('6 'Unrï' ^ mardi, un dirigeable français >a 34 bombes sur là gare d'Audun-le-vr^n, Cette localité n'est pas située, il est mais ] '°'n Arrière les lignes allemandes, ra le raid indique que, dans un certain wnné 1 sem'""§^es peuvent faire de la \lfme Pers*s'':e sur front britannique, de S avouent la perte du cratère Suai,nt;El°i <îue nous avons signalée hier. de" D, e russe, les opérations deviennent crue d Cn ^us difficiles Par suite de la Les -\i']5 ^euves qui ne fait qu'augmenter, ment ont continué le bombarde- d'artill a Pont d'Ikskul, à l'aide de Dv er'ie 'our(^e et de campagne ; au sud ils ontd<',<^evan^ 'e village de Malogolska, i ce qii U evacuer leurs tranchées inondées, i'oûta '1aV^ 'e d'infanterie russe, leur fefoio e j^neuses pertes. L'ennemi, à l'aide 1 ainsi S' ,In'-)arda les cantonnements russes [le reste d S ■^ovno et^Sarny. Sur (P'ositm j *ront niéridional il y a eu des ex- ( Sur le m'neS' [ ^ron^ Caucase la poursuite des |t^ment°tlt'nUe ' deux j compagnies d'un |s,t iiirtni-UfC'C'U:' venai't d'arriver en Armé-1 faites prisonnières. Au delà de Mush et de Bitlis les Russes continuent leur avance vers le sud-ouest, dans la direction de la Mésopotamie. Le général Chouvaieff, le nouveau ministre de la guerre de Russie, au cours d'une conversation avec des journalistes de Pétro-grade et de Moscou, parlant de la production des munitions, déclara: " Ne vous imaginez pas que la guerre finira de sitôt. Non. Continuez à forger vos sabres. Nous aurons à lutter pour longtemps encore, mais les hommes et les moyens sont suffisants. Celui vaincra qui aura le plus de nerfs L'impression générale, c'est que le nouveau ministre continuera les traditions de son prédécesseur basées sur la coopération la plus intime possible avec les organisations publiques. Au cours de la journée de mardi les Allemands ont perdu quatre hydroplanes ; l'un d'eux fut découvert dans la mer du Nord par un contre-torpilleur français et conduit à Dunkerque ; les trois autres furent abattus au cours d'un raid au-dessus d'Ancône (Italie). A ce sujet on télégraphie de Rome que l'on a essayé avec succès pour la première fois les canons anti-avions montés sur trains et l'on voit ainsi que la défensive italienne aérienne est énergiquement organisée, de même que l'offensive, comme le prouve le raid des " Caproni " sur Adelsberg, malgré les attaques ennemies. Aux Etats-Unis, il y a eu quelques grincements de dents au sujet de l'examen des courriers postaux sur les navires neutres par les Alliés, mais les crimes récents des Allemands couvrent tout ; l'Administration attend à ce sujet les documents expédiés par les ambassadeurs américains à Paris et à Berlin. M. Asquith, parti de Rome, est allé rendre visite au roi d'Italie, à son quartier général. La seconde Chambre hollandaise s'est réunie mardi en session ordinaire. A l'ouverture de la séance, le président proposa à l'assemblée de se réunir sur l'heure en séance secrète " en vue des circonstances ". Cette proposition fut adoptée, le public et 1 a presse furent exclus, et la séance secrète commença peu avant midi. Tous les ministres y assistaient. Des dépêches de Norvège signalent la présence d'une escadre allemande, mardi, sur la côte occidentale de la péninsule. D'après 1' Ekstrabladet, de Copenhague, un engagement naval a eu lieu au large du Cattegat. On entendit une terrible canonnade et deux heures plus tard un torpilleur allemand endommagé fut remorqué devant Helsingborg (Suède) vers un port allemand de la Baltique. Le secrétaire du War Office annonce qu'un zeppelin a été signalé traversant la côte de l'East Anglia mardi matin entre deux et trois heures. Le dirigeable ne semble pas avoir plané pendant longtemps sur terre et quoique l'on ait signalé plusieurs explosions on n'a découvert jusqu'ici aucun fragment de bombe. Aucun dommage n'a été causé et on n'a pas signalé non plus de pertes en vies humaines. Le raid de ce zeppelin est donc assez mystérieux. Il indique cependant que le nombre de dirigeables navals que les Allemands peuvent diriger contre le Royaume-Uni est te qu' il ne leur permet pas d'effectuer de raids en force plus de trois jours de suite. Il est à peu près certain que, lorsque des raids sont effectués dans ces conditions, ils sont confiés à autant de zeppelins différents, car de tels voyages réclament une préparation de plusieurs jours. On peut donc croire que les hangars de l'Elbe et de Sylt ne contiennent pas plus d'une douzaine de dirigeables navals affectés au " service anglais L'effort financier de la Grande-Bretagne. M. McKenna, chancelier de l'Echiquier du Royaume-Uni, a présenté mardi à la Chambre des Communes son projet de budget pour l'année budgétaire se terminant le 31 mars 1917. Ce budget est le plus considérable qui ait jamais été présenté à un parlement britannique, et, croyons-nous, à aucun parlement, dans aucun pays du monde, à aucun moment de l'histoire universelle. En un temps où la participation de la Grande-Bretagne à la guerre fait quelquefois l'objet de discussions, il est du plus haut intérêt de donner un aperçu pe l'effort financier que fait notre grande alliée pour soutenir l'Entente. Cet effort, ou le verra, est colossal et n'a d'égal que la calme confiance avec laquelle le Parlement britannique a accueilli des propositions budgétaires qui, en d'autres temps, l'auraient profondément secoué et devant lesquelles un Gladstone, s'il pouvait revenir parmi nous, ne pourrait manquer de retenir un mouvement d'admiration mêlée de stupeur. Les sommes que comprend ce budget sont en effe£ réellement fantastiques ; elles sont du reste tellement énormes qu'elles dépassent la pensée. Il suffit, pour s'en faire une idée, de songer qu'à raison de cent par minute, on ne peut compter que 52 millions 560,000 objets par an et qu'à cette vitesse il faudrait près de 19 ans pour compter un milliard ! Quoi qu'il en soit, voici quelques chiffrés extraits de l'exposé budgétaire de M. McKenna (les livres anglaises étant comptées à 28 francs) : Les dépenses de la dernière année budgétaire se sont élevées à 43 milliards 652 millions de francs ou 868 millions de moins que l'estimation prévue. L'assistance financière totale accordée aux Alliés de la Grande Brétagne s'est élevée à 8 milliards 764 millions. Les recettes se sont élevées à 9 milliards 436 millions, en excédent sur les prévisions budgétaires de 896 millions. Le déficit de 34 milliards 216 millions a été comblé comme suit : 16 milliards 800 millions par l'emprunt de guerre ; 4 milliards 312 millions par la vente d'obligations, 1 milliard 400 millions par l'emprunt anglo-français aux Etats-Unis et le restant par la vente de bons du Trésor. La dette de la Grande-Brétagne au 31 mars 1916 était de 59 milliards 920 millions. La dépense des services de l'armée et de la flotte et des autres services de guerre pour l'année prochaine est estimée à 32 milliards 200 millions et les avances aux Alliés et dominions à 12 milliards 600 millions (4 milliards de plus qu'en 1915-1916), soit avec d'autres services, une dépense de guerre totale de 51 milliards 114 millions ou 140 millions par jour. Les recettes pour 1916-17 sont estimées à 14 milliards 252 millions et le déficit au 31 mars 1917, en supposant que la guerre continue jusque-là, éventualité prévue et à prévoir, est estimé à 37 milliards 044 millions, qui sera couvert par l'impôt et la taxation. Ces chiffres sont plus éloquents que toutes les considérations qu'on pourrait échafauder sur la puissance britannique. Ils sont clairs, nets, complets, sans dissimulation ou sans ambage. Le Chancelier de l'Echiquier les soumet au monde avec la plus entière confiance et la plus complète sincérité, procédé qui contraste avantageusement avec les jongleries et les tours de passe-passe financiers du Dr. Helfferich. Et cependant, malgré le caractère colossal du fardeau économique supporté par l'empire britannique, le résultat est clair : le crédit anglais se maintient sur tous les marchés avec une facilité parfaite, tandis que le cours du mark dégringole de jour en jour. C'est que les neutres savent. Ils n'ignorent pas que la capacité financière de la Grande-Bretagne est illimitée, tandis que l'Allemagne n'échappe à la banqueroute que grâce à des trucs indignes d'une grande nation et que, si le marché y était libre, elle serait, dès demain, déclarée en faillite. Dans la lutte entreprise par les Alliés contre le germanisme, le plus endurant vaincra. Dès aujourd'hui, potentiellement, l'Allemagne est battue. La fête du Roi La fête de notre souverain qui sera célébrée pour la seconde fois par nos compatriotes sur le sol anglais donnera lieu samedi et dimanche à de nombreuses solennités qui seront organisées dans tous les centres du pays. A Lçndres la " Ligue des Patriotes de Belgique " réunira les Belges en une manifestation qui aura lieu samedi à 2J heures dans la salle Victoria de l'hôtel Cécil et qui promet d'attirer un très nombreux public. Après une partie officielle qui comprendra la lecture d'une adresse au Roi et plusieurs discours, quelques-uns de nos artistes les plus réputés se feront entendre au cours d'une partie artistique appelée à faire sensation. Notre grand pianiste national, Arthur De Greef, interprétera les chefs-d'œuvre de la musique belge et notre confrère Armand Variez récitera son remar-. quable poème consacré à la bataille de l'Yser et qui lui valut déjà à plusieurs reprises un véritable triomphe. Les membres de la " Ligue des Patriotes " auront accès à la fête sur présentation de leur carte de 1916. Les militaires en uniforme et ceux réformés, porteurs de leur insigne sont admis sans carte d'invitation. Les personnes qui désirent se faire inscrire comme membre, obtenir des invitations, ou retenir des places sont priées de s'adresser au Secrétariat, Hôtel de Kevser, Victoria Enbank-ment, Londres E.C. Le lendemain, dimanche, la colonie belge de Richmond fêtera le roi Albert en une manifestation qui aura lieu à 6 heures au Castle Theatre. Après une conférence de Mme Emile Vandervelde, femme de notre éminent ministre d'Etat, une partie de concert réunira les noms suivants : Mme Boin-Kufferath, la réputée violoncelliste; Mme Forgeur, du grand théâtre de Gand ; M. A. Coryn, directeur du théâtre royal d'Anvers; l'excellent ténor Delaroche et M. Armand Variez qui dira quelques-uns de ses poèmes consacrés à la guerre. Les artistes seront accompagnés au piano par M. Paul Kochs, chef d'orchestre du théâtre royal de Liège. Ajoutons encore au programme la section chorale et symphoni-que des usines Pélabon, sous la direction de M. Gérardy. Des places sont mises en vente au prix de 5 et de 2 s. Une collecte sera faite en faveur des " British Gifts for Belgian Soldiers" et des " Vacances du Soldat Belge." A Glasgow. La Fédération Fdês Sociétés Belges de Glasgow et Paisley prie tous les Belges d'assister : (1) Au Te Deum qui sera célébré dans la cathédrale catholique de Glasgow, Gréât Clyde Street, par Mgr Maguire, archevêque de Glasgow, le samedi 8 avril, à 3 heures de l'après-midi. Le révérend père prendra la parole. (2) A la cérémonie solennelle qui aura lieu immédiatement après le Te Deum, au Queen's Park (allée principale, Victoria Gâte). La Guerre Economique. Il nous paraît utile de reproduire le texte de la motion votée à l'unanimité le 28 mars par la Conférence des Alliés, tenue à Paris et à laquelle la Belgique était représentée par le baron de Broqueville et le général Wielemans : Les délégués des Alliés, réunis les 27 et 28 mars à Paris, constatent la concordance et la solidarité absolues des intentions des Alliés. Ils approuvent toutes les mesures prises en vue d'étendre l'unité de leurs actes aussi bien au point de vue des opérations militaires et il faut entendre par là : l'unité de l'action militaire qui est assurée par suite de l'accord conclu entre les états-majors; l'unité économique dont la réalisation est réglée par la conférence et l'unité de l'action diplomatique qui trouve sa garantie dans la résolution inébranlable de continuer la lutte jusqu'à la victoire intégrale.Les gouvernements des Alliés ont décidé d'appliquer dans la pratique la solidarité de leurs intentions et intérêts au point de vue économique et ont chargé la conférence économique qui se tiendra prochainement à Paris de leur proposer les mesures en vue de réaliser cette solidarité, de renforcer et d'unifier l'action économique qui devra être mise en pratique pour empêcher le ravitaillement de l'ennemi. La Conférence a décidé d'instituer à Paris une commission permanente dans laquelle tous les Alliés seront représentés. Elle décide en outre : 1. de poursuivre la ligne de conduite inaugurée par le bureau de transport central de Londres ; 2. de rechercher ensemble et dans le plus bref délai, les moyens pratiques d'obtenir une répartition équitable entre les Alliés des charges qu'entraînent les frais de transports par mer et d'éviter désormais une augmentation des frêts. L'actualité politique Encore la Hollande. M Comme il fallait s'y attendre, une déclaration " autorisée " nous annonce de La Haye que les récentes mesures militaires et l'annulation des congés dans l'armée hollandaise (d'abord niées) ne sont en relation avec aucune difficulté diplomatique survenue entre les Pays-Bas et aucun pays belligérant. Cette déclaration est trop conforme à l'attitude de stricte neutralité adoptée par la Hollande pour qu'elle pût tarder longtemps, mais tout en confirmant officiellement l'existence des mesures militaires prises, elle ne nous apprend évidemment rien sur leur motif réel. Chez les Belges en Angleterre, personne cependant ne s'illusionne sur ce point. Nul de nous ne doute que la Hollande ne soit énergiquement disposée à défendre jusqu'au bout la neutralité qu'elle s'est imposée au début de la guerre et aucun de nous ne peut croire que malgré les tendances germanophiles plus ou moins accentuées de la Cour, de la noblesse, de l'aristocratie mercantile, du clergé et peut-être de l'armée, le sage gouvernement de La Haye ne considère avant tout, en cette matière, les intérêts essentiels de la nat'on. Très certainement, ce gouvernement a des yeux pour voir et des oreilles pour entendre. Il sait, par les déclarations de M. von Jagow, par les indiscrétions de nombreux publicistes comme Haeckel et Lasson, que si l'Allemagne n'a pas fait subir aux Pays-Bas le sort de la Belgique et du Luxembourg, ce ne sont pas les scrupules de conscience qui l'ont retenue ; il n'ignore pas non plus que si le sort des armes devait décider contre l'Entente, l'indépendance des Pays-Bas ne vaudrait guère plus lourd que tel " chiffon de papier " que nous connaissons bien. Ce n'est pas pour rien que, dans les Stemmen des Tijds; l'ex-ministre Colijn parle de la possibilité d'" exigences germaniques " auxquelles la Hollande ne pourrait se soumettre. Il y a déjà, à Flessingue, certain fort qui en dit long sur ce point. Quant aux excitations contre l'Angleterre que les agents allemands essaient de provoquer en ce moment en Hollande, elles sont, en fait et en droit, ridicules, pour ne pas dire plus. Certains Hollandais peuvent s'être froissés du contrôle parfaitement courtois et discret du reste, que la Grande-Bretagne exerce sur leur activité économique en vertu de cette suprématie maritime qu'elle possède et dont nos voisins du Nord connaissent d'autant mieux les privilèges qu'ils ont eu l'occasion, autrefois, de les exercer—et pas toujours à notre avantage Mais à qui la faute, je vous prie ? Au début de cette guerre, la Grande-Bretagne a annoncé son intention de bloquer l'Allemagne. Celle-ci, par son précédent lors du siège de Paris, par les écrits de ses stratèges avant le conflit, a admis la légitimité de ce procédé de bonne guerre dont elle avait du reste prévu et étudié les conséquences inévitables. Si, à ce moment, la Hollande avait fermé sa frontière orientale à la contrebande, elle aurait accompli un acte de stricte neutralité dont l'Allemagne n'eût pu s'offusquer, comme elle ne s'en est pas offusqué du reste lorsque, plus tard, les Pays-Bas ont pris de semblables mesures. En attendant, ceux-ci, ont pendant un certain temps, ravitaillé nos ennemis à leurs et à nos dépens. Ils ont permis ainsi à certains de leurs mercantis de bâtir de colossales fortunes et d'accroître la richesse nationale. C'est alors, et alors seulement, que la Grande Bretagne a agi ,et imposé un contrôle" devenu nécessaire. Si les Pays-Bas avaient fait usage des prérogatives que leur conférait le Droit international et le sentiment de leur propre conservation (ne parlons plus, n'est-ce pas, d'honneur et d'autres fariboles du même genre') ils n'auraient pas à se plaindre aujourd'hui de mesures qu'ils ont eux-mêmes appelées. Du reste, l'idée d'une hostilité quelconque de la Hollande à l'égard de la Grande-Bretagne est inconcevable. Ce pays tire sa principale richesse de ses prospères colonies et il n'a pas manqué d'observer, sans doute, ce que sont devenues celles _ de l'Allemagne.

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Dit item is een uitgave in de reeks La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1919.

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