La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

1145 0
close

Waarom wilt u dit item rapporteren?

Opmerkingen

Verzenden
s.n. 1916, 11 Mei. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Geraadpleegd op 23 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/mc8rb6x236/
Toon tekst

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

LA METROPOLE PRIX DO HUMERO iftMKT ■ CINQ CENTIMES SOTAOMSE-UNÏ : ONE PENNY CONTINENT: DIX CENTIMES D'ANVERS, PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux: 43, Chancery Lane, W.C.—Téléphone: 212 Holborn. ABONNEMENTS : 1 mois, 3 sh. ; 3 mois, 9 sh. Etranger : 1 mois, 4 sh. ; 3 mois, 12 sn. 23ME ANNEE JEUDI 11 MAI 1916 No- 131 LA GRANDE GUERRE I SUCCES RUSSES VERDUN ET L'ALLEMAGNE LA REPONSE DU PRESIDENT WILSON Le communiqué belge du 9 mai dit : Divers prétendants au trône d'Alba- I " ]1 y a eu un duel d'artillerie de faible nie mènent une propagande active : ce I intensité sur divers points du front oc- sont le prince de Wied, soutenu par les ■ cupé par l'armée belge Autrichiens, dont le siège de propagande La journée de mardi a été plutôt plus se trouve à Durazzo; le prince Cyrille I calme que les précédentes devant Ver- de Bulgarie, soutenu par les Bulgares; | dun. Sur la rive gauche de la Meuse, la Assif pacha, soutenu par une partie des I violence du bombardement a diminué. Albanais; enfin le Jeune-Turc Basri I L'ennemi essaya encore d'attaquer une Bey, arrivé de Constantinople, travaille I tranchée à l'ouest de la cote 304, mais il en faveur d'un prétendant turc. I fut arrêté net par le feu de barrage des La situation germano-américaine est [ 75, ét ne put déboucher de ses abris de maintenant parfaitement claire. Le prési-sorte que la position des Français sur ce dent Wilson a dit à l'Allemagne: Si point critique du front n'a pas varié. vous n'abandonnez pas immédiatement Sur la rive droite de la Meuse et en vos procédés illégaux de guerre sous-i Woevre, il y a eu des duels d'artillerie marine dans leur forme actuelle, je romps intermittents. les relations diplomatiques. — L'Alle-La revue officieuse française des événe- magne, effrayée, répond: J'abandonne [ ments donne une idée des pertes que les ces procédés, mais je vous demande d'in-1 Allemands ont subies dans leurs récents sister auprès de l'Angleterre pour qu'el-' assauts en formation serrée contre la le mette fin à son blocus. — Le président i cote 304 et le Mort-Homme. Elle affirme réplique : Je prends note de ce que vous que du 4 au 9 mai trois divisions fraîches vous engagez formellement à mettre fin ont été décimées, ce qui représente une à vos procédés illégaux, mais je crois . perte d'au moins six mille hommes. comprendre que vous subordonnez cet " Après cinq jours de furieux assauts qui, engagement à mon action à l'égard d'un malgré ses démentis, lui coûtent d'énor- autre belligérant. Je vous avertis que cernes sacrifices, l'ennemi se trouve exac- la ne prend pas. Je ne puis admettre, et ; tement à son point de départ. Sans doute encore moins discuter, que le respect dû j redoublera-t-il ses efforts, mais la cons- par vous aux droits de mes concitoyens ! tante énergie de notre résistance et la soit subordonné en aucune façon à la con-i rigueur croissante de nos contre-atta- duite d'un autre gouvernement au sujet ques nous permettent de considérer l'a- ,des droits de neutres ou de non-combat-[ venir avec une parfaite assurance ". tants. La responsabilité en cette matière Une dépêche de Rome donne d'intéres- est unique et non conjointe, absolue et I sants détails sur le retentissement que non relative. I provoque en Allemagne " l'arrêt " de En d'autres termes, le président Wil- ' Verdun, l'échec presque assuré de l'of- son repousse catégoriquement du pied I fensive allemande et les pertes énormes le marché que le gouvernement de Ber- ■ et tout à fait inutiles qu'elle a entrai- lin voulait lui offrir. Et quant au repro-nées. Un Suisse arrivé de Berlin assure che de partialité que certains esprits su-que les récentes " émeutes " de Berlin perficiels pourraient lui faire, il faut no-et de Leipzig ne sont pas étrangères à ter que la forme de toute discussion en- | ces événements. Les Allemands commen- tre les Etats-Unis et la Grande-Bretagne 1 ceraient à se rendre compte que leur ar- est réglée par des traités librement ac- mée ne peut plus renouveler l'effort de ceptés de part et d'autres. L'Allemagne 1914-15 et que, par conséquent, il ne au contraire, a toujours décliné les offres saurait plus être question de victoire que lui fit l'Amérique de régler un diffé- [ "décisive ". D'autre part, l'esprit pu- rend éventuel de la même manière. ! blic n'est plus aussi bon que lorsqu'il II reste à savoir maintenant ce que fera était soutenu, comme l'an dernier, par Berlin, placé ainsi au pied du mur. S'il des succès presque journaliers. La guer- se rétracte, ou si ses promesses, consi-re de notes avec les Etats-Unis, éner- dérées par M. Wilson comme formelles vant l'action des sous-marins, les défai- sont une fois de plus foulées aux pieds, t tes turques en Arménie, la lente près- on peut s'attendre à de graves complication italienne en territoire autrichien, tions. l'immobilité des Bulgares, l'instabilité de La Chambre des Communes discute la Grèce et de la Roumanie, le blocus toujours la loi militaire. Un amendement britannique sont autant de facteurs de tendant à voir appliquer la conscription lassitude. Il n'est plus aussi difficile que à l'Irlande a été repoussé sans vote. Il Par le passé de trouver des Allemands est question, par contre, d'appeler les intelligents qui se rendent compte de ce hommes d'Angleterre et d'Ecosse jusque la période enivrante des succès mili- qu'à l'âge de 42 ans — contre 47 en Al-taires et des conquêtes territoriales est lemagne et 50 en Autriche. terminée pour toujours. La situation financière et économique excite aussi des Le COUITiGr du TS&r «quiétudes, de même que l'improbabili- Le barQn Sabanow Rostouski est arrivé e c une prochaine paix. Bref, dans ^e Petrograd à Stockholm. On dit qu'il eaucoup de milieux, on commence fpr- était très pressé de prendre le paquebot qui tement à en avoir assez. Tant mieux, part de Bergen pour Newcastle. Dans ce but tant mieux. Lorsque l'heure de la défaite il a pris un train spécial, ce qui lui a coûté sonnera, les Allemands seront mûrs pour 7.500 francs. la révolution nécessaire. C>n croit que le baron est porteur d'une Sur le front russe on ne signale que communication importante adressée par le des actions d'artillerie. Par contre, nos Tsar au gouvernement britannique. alliés continuent leurs succès en Caucasie- Dans la région d'Erzingan, les Le prince de Bulow à Berlin ( Urcs ont contre-attaqué sans résultat Suivant la Gazette de Francfort, le prince prouvant d'énormes pertes. Dans le sec- de Bulow a séjourné à Francfort à l'hôtel | teur de Diarbekr, les Russes ont capturé Frankfurterhof depuis le 28 avril sans avoir ®e crête montagneuse au sud de Mouch. été appelé au quartier général ni à Berlin Dans la direction de Bagdad (frontière pendant la durée des délibérations concer- Persane) ils ont chassé l'ennemi de ses nant la réponse allemande. Il est parti hier I Positions et l'ont refoulé vers l'ouest seulement pour Berlin. V une distance considérable", cap- c. On croit qu'il reviendra prochainement en tarant un canon de campagne dans la Suisse car il a laisse a Zunch ses deux secre- P°Ursuite taires von Bercken et Stockhammer. , '1 est intéressant de noter que le Cym- _ ,, , , , ,, , „ , 'jç lorsqu'il fut coulé par un sous-marin La général Joffrc décorc des Belles "•emand, se trouvait dans l'Atlantique, Au cours de la visite qu'il vient de faire f J '38 milles (220 kilomètres) de la terre sur le front belge, le général Jofïre a décoré ' a plus proche plusieurs sous-officiers et soldats ; au sur- signale de bonne source un mou- Plus- je généralissime français a accordé la Ornent révolutionnaire dans les dis- crolx de guerre au general Lotz. dela officier tricts alw>îi £ I dans les dis de ia Légion d'honneur ; la croix de guerre et d'Pu, ' nalS Podgradetz, de Tsouké et ja crojx de la Légion d'honneur au lieute- Jes at ^s^am contre les Bulgares dont nant-colonel Borremans ; la croix de guerre (ant ",0C s rendaient la vie des habi- et la croix de la Légion d'honneur au major '"supportable. A la suite de ce de Kempeneer. tement, les Bulgares se sont retirés Le général Joffre épingla lui-même les 'ns 'a région de Strounga. décorations sur la poitrine de ces braves. Allemands et Anglais Les journaux de Berlin publient les rapports annuels des compagnies de produits chimiques allemandes, ces gigantesques entreprises où l'esprit de recherche scientifique est si bien entretenu et si largement rétribué et qui avaient presque réussi, en ces dernières années, à monopoliser la fabrication mondiale des matières tinctoriales dérivées de l'aniline et des sous-produits de la distillation de la houille. Ces rapports, cependant, ne sont pas seulement intéressants par les brillants bénéfices qu'ils annoncent, qui permettent aux compagnies en question de distribuer de plantureux dividendes à leurs actionnaires et de porter d'importants capitaux à leur fonds de réserve ; ils renferment en outre des indications intéressantes sur des négociations effectuées récemment pour combiner en un vaste cartel toute l'industrie allemande de la teinture chimique, négociations qui ont pratiquement abouti. Les deux grands " groupes " en présence, étaient celui de la "Baden Anilin und Soda Gesellschaft la Compagnie Bayer et la Compagnie berlinoise d'une part ; les usines de Hôchst, les Compagnies Casella et Kalle u. Co de l'autre. Ces six grandes usines, auxquelles s'est jointe la " Weiler-ter Meer^ Gesellschaft ". avec un capital total de plus de 275 millions, ont syndiqué leurs intérêts. Il n'est pas question d'un trust proprement dit. Chaque compagnie conserve son autonomie, mais, au lieu de se faire mutuellement la concurrence, comme ci-devant, elles ont délimité leur " sphère d'influence " respective, se communiqueront leurs " résultats " et fabriqueront leurs produits deux à deux, de façon à pousser plus loin encore les heureux effets de la spécialisation systématique. Ce coup de maître est évidemment dirigé contre la concurrence anglaise, américaine, suisse et française, qui a déjà réussi à se dégager partiellement, grâce à la guerre, du monopole allemand. Il est évident qu'à la paix, l'industrie germanique de l'aniline et de ses dérivés se présentera sous les espèces d'un bloc formidable qui essayera par tous les moyens d'abattre l'un après l'autre les marchés étrangers indépendants. Il est regrettable de voir que, jusqu'à présent, dans les pays de l'Entente, aucun effort concerté ne se prépare sur ce terrain pour faire face à l'ennemi et opposer au dumping allemand la magnifique devise belge, d'après quoi l'union fait la force. Il est déconcertant de remarquer que, d'une façon générale, deux ans de guerre ont appris si peu de chose aux industriels anglais, qui continuent à s'entredéchirer à belles dents, alors que leur pays a donné au monde l'exemple d'un empire indes-tructiblement uni dans la liberté, et que les industriels allemands, fortement syndiqués, préparent de l'autre côté du Rhin la revanche commerciale la plus formidable qu'on ait vue jusqu'ici. Pour remplacer l'avoine Un grave problème s'est trouvé posé cette année par le déficit brutal de l'avoine sur le marché. La médiocrité de la récolte a obligé les éleveurs et propriétaires de chevaux de chercher pour leurs chevaux des aliments de substitution. On n'a pas tardé à s'apercevoir qu'on ne pouvait remplacer l'avoine par un seul de ces produits. Par exemple, il est impossible de la remplacer exclusivement par du seigle, de l'orge, du riz ou des caroubes, car si un poids déterminé de l'un de ces produits fournit la quantité d'unités nutritives suffisante, il ne contiendra pas les matières azotées nécessaires. Pour obtenir un mélange rationnel, il faut ajouter à l'aliment de substitution une denrée riche en matières azotées et combiner les deux de telle façon qu'ils contiennent, en même quantité, chacun des principes digestifs de l'avoine. C'est pour renseigner les intéressés à ce sujet que le Comité national des grains, farines et fourrages a décidé de faire connaître ses conclusions qui sont les suivantes : 1.000 grammes d'avoine peuvent être remplacés par : 1° maïs, 600 grammes, son, 400 ; 20 orge, 800, radicelles d'orge, 100 ; 3° seigle, 800, drèche sèche de brasserie, 200 ; 4° riz Paddy, 800, tourteau d'arachides de Rufisque, 100 ; 5° sorgho, 900 ; 6° caroubes d'Algérie, 800, tourteau d'arachides, I5° > 7° paille hachée, 500, mélasse, 400, drèche de distillerie, 400. Il y aura avantage à procéder de façon progressive pour le changement de la ration. Le rayonnement de Verdun L'épopée sanglante dure depuis dix semaines ! Elle n'est pas seulement une leçon de la guerre, elle est un enseignement des races. De l'un comme de l'autre côté, ce fut, dans l'effroyable ruée, l'utilisation suprême de toutes les facultés et de toutes les ressources, l'effort tendu jusqu'au paroxysme, et il apparaît une fois encore que l'esprit aura dominé et vaincu la matière. Là, toutes les conspirations d'un mécanisme gigantesque, d'une organisation méticuleuse, d'une chimie savante, toutes les ruses avilissantes du haut en bas de l'échelle, du maître au valet, le fétichisme buté de la force et de la masse, broyeur d'initiatives et de vies humaines. Ici, au contraire, unité d'âme, élan patriotique, foi, vaillance et intrépidité individuelles, mobilité intelligente dans l'action, ménagement respectueux des existences, abnégation sublime, sacrifice volontaire. Là, tous les perfectionnements destructeurs et homicides sous la poussée d'un déclic. Ici, l'âme et le cœur, l'intelligence et la volonté à la poignée des sabres, sous la hausse des fusils, derrière l'affût des canons. Tout le clair génie de la France au service de la Patrie ! Les soldats allemands font un métier, les soldats français accomplissent un devoir. Pour les premiers, la guerre est, comme on l'a dit, l'industrie nationale; elle est aussi, suivant le proverbe, " le garde-manger des vautours Pour les combattants de France, c'est la cause sacrée, la tâche de l'honneur au mépris de la vie et de la renommée et ils peuvent s'écrier avec Saint-Paul : Gloria nostra est testimonium conscicu-tice nostrœ. Notre gloire, c'est le témoignage de notre conscience ! Ah ! comme on les devine tels qu'ils sont, ces fiers jeunes hommes aux âmes toutes pareilles à celles qu'illustrèrent Fontenoy et Marengo ! Ils courent à l'assaut, baïonnette au canon, le képi sur l'oreille et la chanson aux lèvres. Ils ne passeront pas ! clament-ils cette fois et la triple mouvante muraille de leur endurance, de leur courage et de leur opiniâtreté demeure impénétrable. Sous la pluie de fer, les flammes liquides et les nuées asphyxiantes, ils passeront, eux, parce qu'ils le sentent, qu'ils le veulent, qu'ils le veulent bien. Et la muraille vivante demeure ! Les trouées sont parfois meurtrières, parfois aussi des pans s'écroulent, qu'importe ! Cependant les béliers infâmes s'usent, s'exténuent et se brisent à la fin; ils jonchent le sol. " Ils ne passeront pas !" Le mur reste mur. Ses fondements sont solides, ses contreforts puissants. Us ont la résistance des œuvres séculaires. Car ce n'est point cette belle jeunesse française seule qui combat. Elle a eu elle, avec elle, derrière elle toute la lignée des grands morts, de ceux dont on a dit " qu'ils parlent " et " qu'ils sont debout C'est la tradition vivante et agissante surgissant du tréfond des âmes, impérissable ! L'Allemand avec sa méconnaissance hermétique de l'état d'âme des non-kul-turés escomptait dans la France 'une proie facile. Il s'était persuadé, dans sa rapacité désordonnée, ayant cette vue courte qu'obcurcit encore l'épaisseur de son cerveau, qu'une imprévoyante quiétude, une frivolité impulsive, une politique intérieure dissolvante avaient amené lentement l'enfouissement de l'énergie morale de ce peuple élu. Ce peuple s'est réveillé soudain et les yeux grand ouverts, le poing ferme et l'âme vibrante, se ramassant sublime, il frappe l'ennemi de coups mortels et son infatigable épée reste sans peur et sans reproche. France magnifique ! ta plaie est large, source vivifiante, ton sang coule à flots, semence féconde ! Ta jeunesse est fauchée comme une moisson mûre, mais à l'heure du suprême sacrifice elle peut, dans son râle glorieux, clamer sans crainte, comme depuis des siècles: Non moriar ! Non, je ne mourrai pas ! J. Verspeyen. Carême forcé à Berlin Le Lokal Anzeiger annonce que la viande fait complètement défaut à Berlin depuis samedi dernier. La population est fortement irritée. La protection de la côte anglaise Peu de temps après le raid de la flotte allemande contre Lowestoft et Yarmouth les maires de ces villes adressèrent une lettre à M. Balfour, premier lord de l'Amirauté pour lui demander de les rassurer quant à la répétition de pareilles aventures. Dans sa réponse M. Balfour fait ressortir le caractère fiévreux de' ces raids de la ffotte allemande, dans lesquels il n'y a que peu à gagner et beaucoup à perdre. Le plus récent bombardement n'a été exécuté que pour faire impression sur les rebelles d'Irlande auxquels l'Allemagne avait promis une attaque sérieuse contre l'Angleterre. Même si la disposition de la flotte britannique sur la côte est ne devait subir aucune modification, ajoute M. Balfour, il ne serait pas prudent pour l'Allemagne de recommencer semblable aventure. Pour des raisons stratégiques l'escadre de bataille est restée dans des eaux plus septentrionales où elle pouvait se concentrer pour des opérations prolongées. Mais actuellement la situation s'est améliorée de beaucoup, et la flotte dispose de monitors et de sous-marins en nombre suffisant pour la protection des côtes; en outre l'augmentation constante dans le nombre des grandes unités permet de ramener vers le sud des forces importantes sans mettre en danger la prépondérance navale ailleurs. On peut donc être certain que si l'Allemagne risque un nouveau coup l'escadre ennemie sera bien reçue. La tactique des zeppelins Dans un discours prononcé mardi soir à une réunion de la Ligue navale britannique, Lord Montagu, qui s'est spécialisé dans les affaires aéronautiques, a fourni d'intéressants détails sur la tactique des zeppelins. Ceux-ci poussent de plus en plus loin vers le nord des Iles Britanniques. Chacun sait dans quel but. Une partie de la flotte britannique se trouve à proximité du Forth de Cromartry (Ecosse) et une antre partie plus au nord. Les récentes incursions des "zeps" doivent être considérées comme des expériences qui, comme d'habitude, ont provoqué des pertes mais qui ne sont pas sans utilité pour les Allemands-.. Ceux-ci peuvent du reste les supporter. Ils construisent un zeppelin par quinzaine, ou vingt-six par an, et chaque nouveau type est de plus en plus perfectionné.. L'aéronat abattu au large de la côte norvégienne possédait six moteurs, était plus long que les anciens types et avait un plus grand rayon d'action. Les zeppelins n'appartiennent pas au passé. Leur règne commence à peine. Sur toute leur côte, du Danemark à la Hollande, les Allemands ont organisé un service constant de garde par zeppelins. Chacun d'eux peut tenir l'air pendant deux jours et surveiller un rayon de 110 à 130 kilomètres, au lieu de 11 à 13 pour un contre-torpilleur. Il y a eu jusqu'à présent trente raids de zeppelins sur la Grande-Bretagne. Trois " Zeps " seulement ont pu être abattus. Ce résultat n'est pas satisfaisant. Les zeppelins chargés de bombes peuvent arriver sur l'Angleterre à une altitude comprise entre 1.800 et 2.100 mètres, qui peut atteindre au maximum 2.400 mètres dans certaines conditions atmosphériques. Aussitôt cependant qu'il a lancé ses bombes", le " Zep " peut s'élever beaucoup plus haut, probablement jusqu'à 3.000 mètres. Le bon endroit pour détruire les zeppelins n'est pas Londres, mais l'Allemagne. Mais pour atteindre ce résultat il faut un service aérien puissant et centralisé sous une direction unique. Commission d'arbitrage franco-américaine La commission d'enquête et d'arbitrage prévue par le traité franco-américain du 15 septembre 1914, pour trancher toutes les difficultés qui pourraient surgir entre les deux pays, vient d'être constituée comme suit : Pour la France, ont été désignés M. Louis Rena,ult et M. Carton de Wiart, ministre de la justice du gouvernement belge ; pour les Etats-Unis, M. Olney, ancien secrétaire d'Etat du président Cleveland, et M. Naon, ambassadeur de la République argentine à Washington. La présidence de la commission a été confiée à M. Loudon, ministre des affaires étrangères des Pays-Bas'

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dit item is een uitgave in de reeks La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1919.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Toevoegen aan collectie

Locatie

Onderwerpen

Periodes