La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1916, 09 Mei. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Geraadpleegd op 12 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/4b2x34nh5c/
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LA MÉTROPOLE PRIX DDiHUMERO »onrr- CINQ CENTIMES MÏAUMME-DNI: ONE PENNY HOLLANDE: VIJF CENT COirriNENT: DIX CENTIMES D'ANVERS, PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux : 43, Chancery Lane, W.C.—Téléphoné : 212 Iiolborn ABONNEMENTS : 1 mois, 3 sb. ; 3 mois, 9 sh. Etranger : 1 mois, 4 sh. ; 3 mois, 12 sh. 23ME ANNEE MARDI 9 MAI 1916 No. 129 LA GRANDE GUERRE Nouvelle offensive allemande r Que feront les Russes ? Opérations maritimes ' Le communiqué officiel belge du 7 mai l dit: " Il y a eu une légère activité d'ar-[ tillerie dans le secteur de Dixmude, où [ nos canons bombardèrent quelques bar-I ges observées sur le canal de Hand-I zaeme La bataille de Verdun paraît décidé-[ ment avoir recommencé et devoir condui-[re à des opérations plus considérables I que de simples actions locales. On peut ' déjà en voir une indication dans le fait que non seulement le front d'attaque al-'■ lemand s'est étendu à tout le secteur cote 304-Mort-Homme mais aussi que I l'ennemi a repris également l'offensive sur la rive droite de la Meuse, dans le ! secteur Haudromont-Douaumont. Il serait vain de vouloir méconnaître que, dans ces deux zones d'opérations, il a obtenu un certain succès. Sur la rive gauche, le bombardement extrêmement violent de la cote 304 qui se poursuit sans interruption a été suivi dans la journée de dimanche par une forte attaque allemande dirigée cette fois sur le secteur 304-Mort-Homme. L'ennemi, après des efforts répétés, réussit, malgré le feu de barrage français, à occuper une tranchée de communication à l'ouest de la cote. Partout ailleurs il fut repoussé avec de fortes pertes. Sur la rive droite, après une intense préparation d'artillerie, les Allemands effectuèrent plusieurs attaques successives sur les tranchées françaises entre le bois d'Haudromont et le fort de i Douaumont. Dans la partie ouest du sec-I teur attaqué ils réussirent à prendre pied dans les tranchées de première ligne sur une longueur d'environ 550 mètres, an-f nulant ainsi probablement les récents [ gains français dans cette région. Au cen-I tre et sur l'aile droite leurs efforts furent I vains. En Woevre, où un calme relatif avait régné ces derniers jours, l'activité I d'artillerie a repris au pied des hauts I de Meuse. Il est dfficile de dire à quoi conduira I la nouvelle offensive allemande. D'après I le correspondant du Times à Paris, elle I prouve une fois de plus que le feu en i barrage français ne peut pas toujours arrêter un assaillant décidé à faire la part du feu. La cote 304 est une élévation en forme de C au sud-ouest du Mort-Homme. Le terrain s'y élève rapidement d'une frange de bois clairsemés vers un relief dénudé de 4 kilomètres de long suite) mètres de large. A l'ouest et au nord-ouest de petits bois bordent la position. Les Allemands paraissent avoir employé dans leurs récentes attaques des obus asphyxiants de plus gros calibre que ceux dont ils ont fait usage jusqu'ici. Le général Pétain a pris la succession d* général Langle de Cary au commandent des armées françaises du centre qui comprennent le front de Soissons à Verdun inclusivement. ,C'est le général Nivelle qui a succédé au général Pétain au commandement du secteur i!e Verdun. " est âgé de soixante ans et avait le grade de colonel au début de la guerre. Sur le front russe, les choses sont cal-mes. Pétrograde se contente de mention-ner le bombardement d'un train à l'est ^ Friedrichstadt et quelques progrès dans la région au nord d'Yazlovietz, sur a basse Strypa (Galicie). D'autre part, r™ annonce que dimanche matin des torpilleurs russes ont bombardé " sans r«ultat " (évidemment!) la côte nord-est de Courlande, entre Royen et Mark-s'tafen. Ce fait est intéressant parce 3U '1 montre que les Russes sont tou-'°urs très actifs dans la Baltique orien-a'e> où, à la suite des dégâts produits l)ar la débâcle au sein des champs de mines, la situation navale est délicate, i particulier au point de vue de Riga. | U ne faudrait pas croire cependant que calme actuel sur le front oriental se plongera indéfiniment. Il est peu proba-e que les Russes prennent l'offensive 'tç parce qu'ils trouveront sans dou-Préférable de continuer leurs préparait de ne marcher que concurremment jp 'es Franco-Anglais dans l'ouest. sj a's '' n'est nullement impossible que, a' , ^tt^clue allemande contre Verdun !1 utit à aucun résultat décisif d'ici un ou deux mois, Potsdam n'attende pas le coup russe et cherche à poursuivre ses succès de l'an dernier en essayant d'atteindre Riga, puis Pétrograde et de couper la capitale de Moscou et même d'Ar-kangel.Le plan d'opération des Russes se dessine avec une remarquable logique. En marchant de Bitlis sur Diarbékir, ilr, prennent la direction la plus courte pour isoler les forces turques de Mésopotamie. Ils sortent de la région élevée et difficile, en tant que positions de combat. Mais il ne faut pas s'imaginer que pour cette raison tous les embarras matériels soient surmontés; car leurs communications restent forcément établies à travers cette région; et si la prise de Trébizonde leur fournit une nouvelle facilité pour l'entretien de leurs troupes sur Erzendjan et entre cette place et la mer, elle est sans effet sur la situation de celles qui opèrent sur Diarbékir, pouvant avoir comme futur objectif la région de Morach. Entre Diarbékir et Trébizonde, il y a 350 kilomètres de pays coupé de grands obstacles; l'occupation des points importants doit être effectuée avec méthode et en y consacrant des effectifs non seulement supérieurs à ceux de l'ennemi, mais en proportion de l'étendue des pays à tenir, sans chemins de fer qui puissent simplifier ou activer les manœvres. Il est certain que l'aspect militaire de cet été repose pour une bonne part sur la possibilité pour les Russes de repousser sans perdre trop de terrain une de ces attaques massives, appuyées par une intense concentration d'artillerie et de, troupes de choc, dans lesquelles excelle Hindenburg. On peut croire qu'on sait à quoi s'attendre à ce sujet à Pétrograde et que toutes les mesures y sont prises pour parer une botte dangereuse. Le Temps annonce que l'Autriche et la Bulgarie se sont partagé le territoire serbe. Le frontière-limite est le cours de la Morava. La Bulgarie " reçoit " 40.000 kilomètres carrés, l'Autriche 54.000. Le secrétaire de l'Amirauté britannique a publié de nouveaux détails sur la destruction en mer du Nord, au large de la côte du Schleswig, du zeppelin " L7 ". Il appert que le dirigeable ennemi, quoique fortement endommagé par les croiseurs Galatea et Phaêton, a été achevé par un sous-marin britannique, qui sauva sept membres de l'équipage de l'aéro-nat. Ce sous-marin, au cours de son voyage de retour, fut attaqué et légèrement endommagé par un croiseur allemand. L'état-major de Berlin n'avoue pas encore la perte du " L7 ", pas plus que celle du " L20 ". Par contre, il annonce la destruction du dirigeable qui survola Salonique. Douze membres de son équipage dont quatre officiers ont été capturés sur le Vardar et faits prisonniers.L'Amirauté allemande annonce qu'un hydroplane allié a été descendu au large de la côte de Flandre et qu'un autre a été capturé dans la même région. L'Amirauté britannique admet ces pertes. Par contre, elle dément que, comme le prétend Wilhelmshafen, le sous-marin britannique " E3 " ait été coulé vendredi par un croiseur allemand. Ce sous-marin, qui est probablement celui qui a achevé le " Ly " est rentré sans encombre à son port d'attache. Le prince de Bûlow, revenu à Berlin de sa longue et laborieuse villégiature de Lucerne, fait preuve d'une activité fébrile. En même temps qu'il travaille à amener l'opinion publique en Allemagne à accepter de capituler devant les Etats-Unis, il a entrepris de persuader le Pape de prendre l'initiative d'une protestation contre la " barbarie " du blocus anglais destiné à affamer les femmes et leurs enfants. Dans l'esprit du prince de Bûlow, le Saint-Père, auquel Mgr Marchetti, son agent diplomatique en Suisse, aurait été chargé de soumettre l'idée de l'ex-chan-celier, inviterait tous les neutres à souscrire à la protestation. La fureur allemande contre Wilson Les Boches, lorsque le souci de leur responsabilité et les aflres de la iaim leur laissent quelques loisirs, éditent des médailles satiriques contre les Alliés et plus particulièrement contre la France. Mais les neutres ne sont pas eux-mêmes hors d'atteinte de leur kolossale verve et l'Amérique moins que les autres. C'est ainsi qu'avant même que les relations germano-américaines prissent l'allure d'un conflit, les Etats-Unis étaient eu butte aux sarcasmes teutons. Ils viennent de mettre en circulation une médaille dont le président Wilson et l'oncle Sam font tous les Irais. A l'avers, le président Wilson avec cette devise : " liberté, Neutralité, Humanité ", et... au revers, l'oncle Sam, assis sur une pile de boulets, tenant d'une main un bateau, de l'autre un sac d'écus, avec cette inscription ironique : " Le commerce neutre des Américains. " Les papiers de von Igel Le Providence Journal assure que les révélations fournies par les papiers trouvés chez l'ancien secrétaire de von Papen, nommé von Igel, soulèvent à Washington des questions aussi graves que celle de la guerre sous-marine ; ils compromettent de hauts fonctionnaires de Berlin et établissent aussi que von Papen et d'autres agents aleemands ont trempé clans ces affaires d'explosion des poudreries de la compagnie Dupont, causant la mort d'une centaine d'officiers. Ils fournissent des détails sur les projets de destruction des navires marchands, les incendies des docks, les destructions d'usines fabriquant des munitions, etc., enfin, ils prouvent que, depuis plus d'un an, le plan était en élaboration pour incendier les édifices appartenant au gouvernement, aussi bien aux Etats-Unis qu'au Canada. Le gouvernement américain connaissait l'existence des papiers longtemps avant l'arrestation de von Igel, mais ne voulait pas faire forcer le coffre-fort appartenant à l'ambassade d'Allemagne. Il attendit, pour les saisir, que von Igel les eût mis en caisses pour les envoyer à l'ambassade. Il y avait un grand nombre de caisses remplies de documents sur le bateau où von Igel fut arrêté et chaque caisse, se rapportait à un complot différent. Comment l'Allemagne alarma la Hollande Le Telegraaf dit tenir de source sûre l'explication suivante des mesures prises par le gouvernement hollandais, le 31 mars dernier : " L'état-major allemand, persuadé que la Conférence de Paris aurait pu décider une attaque sur l'Escaut, prit des mesures militaires préparatoires et avertit l'état-major néerlandais qu'en cas d'attaque une armée allemande pénétrerait en Hollande. L'état-major néerlandais crut qu'il y avait réellement un danger imminent et, sans consulter le gouvernement, il prit immédiatement les dispositions jugées nécessaires (suppression des permissions, déplacement de troupes, etc.)! Lorsque les gouvernements des pays belligérants eurent déclaré qu'ils n'avaient eu aucune intention de violer la neutralité de la Hollande et qu'il apparut que ce danger imaginaire n'était que la conséquence de manœuvres allemandes, on crut bon, à La Haye, de conserver un visage sérieux ; mais, peu à peu, on reviendra à l'application de l'ancien système de permissions." Moules-et-Frites C'était là-bas, en Flandre, lors d'une des premières attaques allemandes précédées d'un arrosage aussi copieux qu'imprévu d'obus lacrymogènes. L'attaque fut arrêtée net par notre artillerie, mais, — nos troupes ne possédant pas encore, à cette époque, le masque ad hoc, — les vapeurs avaient commencé à produire leur effet, et les hommes, la figure congestionnée, pleuraient — en pestant — toutes les larmes de leurs yeux. Heureusement, une brusque saute du vent chassa le nuage délétère et bientôt il ne resta que peu de traces de l'alerte. Cependant, un de nos " castars " n'avait presque pas souffert de l'effet des gaz lacrymogènes ; il riait aux larmes en regardant quelques camarades encore larmoyants et se tordait littéralement en les voyant tordre leurs mouchoirs mouillés. Intrigué, le lieutenant le questionne : — Je suis habitué à cela, mon lieutenant. — Habitué ? ! — Oui, mon lieutenant. A Bruxelles, je travaille dans une maison de " moules et frites ", où, du matin au soir, je pèle les oignons pour les moules. Alors vous comprenez, ces gaz... à l'oignon n'ont aucun effet sur mes yeux... Et ça me fait rigoler de voir pleurer les autres... Depuis ce jour notre " castar " s'appela "Moules-et-Frites Neutralité belge et sincérité allemande L'une des choses qui frappent le plus 'observateur dans la politique allemande, c'est T inconstance singulière du Gouvernement impérial dans ses affirmations au sujet du cas de la Belgique. Successivement, on l'a vu avancer des thèses inconciliables entre elles. Durant les dix dernières années avant la guerre, j amais le Gouvernement allemand n'a eu un reproche à faire à la Belgique au sujet de l'observation des devoirs de sa .neutralité. Eh 1913, le 26 avril, lors de la discussion du budget de la Guerre en commission du Reichstag, M. von Jagow rendit indirectement hommage à la correction d'attitude du Gouvernement belge, en affirmant, en réponse à une question sur les intentions de l'Allemagne concernant la neutralité belge : La neutralité de la Belgique repose sur des conventions internationales et l'Allemagne est résolue à se tenir fermement à ces conventions.Le 2 août 1914, à la minute des décisions suprêmes, dans l'ultimatum remis à M. Davignon, le Gouvernement impérial rendait encore hommage à la Belgique et attestait que, jusque là, rien n'avait troublé les relations amicales et confiantes unissant les deux Etats : Le Gouvernement allemand, y était-il dit, se laisfe aller à l'espoir déterminé que cette éventualité (la nécessité de recourir aux armes pour obtenir passage sur le territoire belge) ne se produira pas et que le Gouvernement belge saura prendre les mesures appropriées pour empêcher de se produire des événements comme ceux auxquels il est fait allusion ci-dessus. Dans ce cas, les relations amicales qui unissent les deux Etats voisins en recevront une nouvelle et durable consolidation. (1). Même affirmation, plus solennelle encore dans le fameux aveu du chancelier von Bethmann-Hollweg, au Reichstag, le 4 août 1914 : Messieurs, nous sommes à présent en défense légitime et nécessité n'a point de loi ! Nos troupes ont occupé le Luxembourg et ont peut-être déjà mis le pied sur le territoire belge. Messieurs, cela est contre les lois du droit international. Le Gouvernement français a déclaré à Bruxelles vouloir respecter la neutralité de la Belgique, tant que l'adversaire la respectera. Mais nous savions que la France était prête à l'invasion. La France pouvait attendre, mais non pas nous. Une invasion française dans notre flanc au bas Rhin aurait pu être désastreuse. Aussi étions-nous forcés de passer .outre devant les protestations justifiées des gouvernements luxembourgeois et belge. Le tort — JE PARLE OUVERTEMENT — le tort, que nous faisons par cela, nous chercherons à le réparer, aussitôt que notre but militaire sera atteint. Celui qui est menacé comme nous, et qui lutte pour son dernier bien, celui-là ne doit penser qu'au moyen de se frayer une route. (Texte extrait de la brochure de propagande allemande ; A propos de la guerre, version française de la brochure : Die Wahrheit uber den Krieg.) De nouveau, le 8 août 1914, le,Gouvernement allemand, dans une offre de paix séparée à la Belgique, s'excuse encore d'avoir été forcé, par la contrainte des événements, de pénétrer en territoire belge. Ce n'est qu'après le refus de ces offres que commença, contre la Belgique, la campagne de presse que l'on sait, l'accusant de s'être entendue et même alliée ecrètement avec la France et l'Angleterre pour faire la guerre à l'Allemagne. (Communiqué du général von Stein du 17 août 1914 ; — Interview du chancelier de l'Empire avec Y Associated Press, Nordd. Allg. Zeitung du 7 septembre 1914 ; — Publication falsifiée et tronquée des documents Barnardiston et Bridge trouvés à Bruxelles; Nordd. Allg. Zeitung des 13 octobre et 25 novembre 1914, etc.). (1) Noter, que, dans son Livre blanc Akten-stucxe zurn Kriegsausbruch, le Gouvernement allemand, fronquant l'ultimatum, en a subrepticement. éliminé ces deux phrases, alïn de soustraire à l'opinion des pays non-belligérants le témoignage qu'il avait rendu jusqu'au dernier moment à l'honnêteté du Gouvernement belge (A suivre). — L'humour ne perd pas ses ckoits en Allemagne. La M. G. K. (" Maschine geweh-ren Kompagnie ") est devenue " Mord Ge-sellen Klub ". (Club des compagnons du meurtre). La question du Luxembourg Un Luxembourgeois " envoie à la Gazelle de Lausanne, qui la publie dans son numéro du 4 mai, une lettre intéressante dont nous reproduisons la conclusion : Il me semble qu'il conviendrait de ne pas toucher à la question d'une annexion de notre pays à l'un ou l'autre de ses voisins, question qui ne paraît pas posée pour le moment, mais qu'il y aurait lieu d'examiner le point de savoir si notre indépendance et nos intérêts ne reposent pas sur les mêmes bases que celles de la Belgique et d'autres Etats neutres et s'il n'y a pas lieu d'examiner la question du même point de vue ? Si l'on devait arriver, malgré tout, à un changement de régime, il serait peut-être encore préférable d'étudier la possibilité de comprendre le Luxembourg dans un Etat-tampon séparant les Latins des Germains. Puis, il y a des questions de sentiment qu'il ne faut pas oublier : notre longue vie commune avec les Belges dont nous fûmes séparés malgré nous et malgré eux en 1839, qui sont restés pour nous des frères, dont nous avons les traditions et les idées et qui viennent de défendre leur neutralité de telle façon que personne ne se hasardera probablement plus à l'attaquer. La meilleure solution pour garder notre indépendance et nos institutions autonomes, parfaitement compatibles avec les traditions et l'organisation décentralisatrice de nos anciens compatriotes, ne serait-elle pas de chercher plutôt un rapprochement avec la Belgique, une union douanière et une alliance politique avec la Belgique neutre et loyale, plutôt que 1 absorption de notre petit pays dans la grande unité française, au risque de paraître faire la préface de celle de Belgique ? Et ce à quoi il faut tendre, avant tout, n'est-ce pas de rester nous-mêmes ? " Mir welle bleiven wat mer sin " Un. Luxembourgeois. La Vatican et la France Prenant texte de l'influence du Pape sur les catholiques irlandais dans la récente crise, le correspondant romain de la Gazette de Lausanne écrit : En rétablissant des relations diplomatiques avec le Vatican, le gouvernement anglais a fait preuve de sagesse et montré une parfaite entente de ses intérêts. Questions religieuses à part, le Vatican est resté un centre d'influences politiques et morales de premier ordre, et l'Angleterre a compris l'utilité et l'importance qu'il y avait pour elle à posséder à Rome un représentant officiel qui fût en mesure de lutter contre les menées et les intrigues de l'Allemagne. La mission extraordinaire confiée à sir Henry Howard, l'ambassadeur du roi George près le Pape, a déjà rendu à l'Angleterre de précieux services et c'est un grand avantage pour le gouvernement anglais, au moment où la crise irlandaise se réveille, de pouvoir faire connaître officiellement au pape ses vœux et ses desiderata. Si la République française avait pu elle aussi renouer ses relations avec le Saint-Siège, il n'y a pas le moindre doute que la présence officielle au Vatican d'un représentant du gouvernement républicain, en contrecarrant les influences allemandes, eût servi grandement les intérêts français. C'eût été le meilleur moyen de porter un coup définitif aux influences germanophiles qui subsistent encore dans l'entourage du pape. Prussiens et Bavarois en conflit On télégraphie de Zurich au Secolo : Un incident assez sérieux est survenu entre les gouvernements de Berlin et de Munich.Celui-ci, se basant sur une convention secrète signée en 1914, a donné congé aux hommes de la classe 1871, pendant que les autres troupes allemandes, qui, en temps de guerre, se trouvent sous l'autorité directe de l'empereur, sont gardées sous les drapeaux y compris les classes 1870 et 1871. La Prusse a protesté contre l'application de cette convention, qui avait été signée parce qu'on ne prévoyait pas une guerre d'une si longue durée. D'autre part, à la suite de la mesure adoptée par la Bavière, la Prusse se trouve dans le plus grand embarras, ne pouvant pas se décider, comme elle en avait l'intention, à rappeler les classes depuis 1865 jusqu'à 1869, quand les Bavarois de 1871 rentrent, au contraire, dans leurs foyers. Mais le gouvernement bavarois maintient énergiquement son point de vue, et ce curieux conflit paraît sans solution possible.

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Dit item is een uitgave in de reeks La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1919.

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