La métropole: journal quotidien du matin

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23 december 1918
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s.n. 1918, 23 December. La métropole: journal quotidien du matin. Geraadpleegd op 08 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/0v89g5h741/
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LA METROPOLE TIMES le aimér© JOURNAL QUOTIDIEN BU MÂTIN 54, RLE NATIONALE, 54, ANVERS Lundi 23 décembre 1918 [ Journal admis par la censure W^OETVECIjES X Journée do déportation Novembre 191( Déjà plus"ST defV_ années d'»PP"g™ B^wsJffee-*s gracieux h P • abominations d pas 6r tott co qu'its .avaient osé ontrepren dre jusque là. L Dans les régions industrielles, on aclie . vô de piller l'une tt*no «J?r.s 1 autre, 1 , petites comme les grandes, en onlevar fours machines, leurs appareils, leur métiers. Tout s'oxpedio en AUeinagn pour pourvoir le pays désormais class que dos voleurs et nous laisser nom mêmes impuissants et sans outillage jour où la vie industrielle pourrait r< naître ! Mais un crime beaucoup plus criai contre la civilisation ot l'humanité v s'accomplir brutalement au milieu o nous. CM va entreprendre la déportatio en grand, de nos villes et do nos villt gos, de soi-disant chômiours ot aussi, e beaucoup d'endroiis, do tous les homme valides capables d'aller fournir un tra vail manuel dans l'Allemagne privée d bras ou môme dans les tranclices. Le foyers sont dans l'épouvante ; les fen mes et les mères tremblent ; nos magif trats communaux, rofusant de livrer ces nouveaux traqueurs d'hommes des li< les de proscription de leurs concitoyens sont menacés eux-mêmes de déportatio par delà le Rhin, comme si la divir Allemagne était devenue l'enfer pour monde qu'elle vent châtier. On so bori finalomont à frapper les bourgmestres c bien de plusieurs milliers de francs d' roende, à titre personnel, commo c'est cas d'il bourgmestre d'Anvers, ou bien c plusieurs journées de prison, comme arrivo à de nombreux bourgmestres c la banlieue, le tout sans le moindre ji liVgement ot sur simule ukase d'un sou* von Bissing quelconque. *** K Est-ce que vraiment, durant les xnati filées du 8 au 15 novembre 1916, Augus teyns, Honderickx ot toute leur sonuell de <]ootours et d'apothicaires du HOCGE SCIIOOLBOND ne sont pas allés se glis ser un instant dans la foule immense e houleuse qui, do toutes parts, dévale vei la gare du Sud pour y saluer d'u adieu patriotique les malheureux chc meurs déportés par les Allemands, e :t| nouvelle violation par ceux-ci de lotir » engagements les plus formels et les plu •y; sacrés ? B Est-ce quo vraiment ils no sont pa wf venus là, eux, nos libérateurs ot les cré ateurs des temps nouveaux ? Cependant, ceux que lo farineux Mélii appelle éi cocass-emont de "Guerrmaanon' — dans sa péda'nto niaiserie de les croi re les Germains et do se croiro Ger •^.main avec eux — paradent là, devant 1 gfepcuplo, dans tout ce qu'ils ont de nobl et d'imposant. Mais! là aussi, des millier do femmes flamand©", des mères, de K'épouses, des sœurs, des fiancées, je*. 1er » bravement et copieusement leurs malécTi< Htl'ons à Ii face dos Boches. Pour mieu; W marquer leur haine et leur exécration l'égard des dits "Guerrmaanen", elle I alternent vigoureusement le (liant de lf m "Brabançonne", du "Leeinv yan Vlaandp m ren" ot do la "Marseillaise" et môlen E aveo frénésie les cris do Love Frank E rijlc, Leve Engeland, môme Leve Rus » land à ceux de Leve België, Leve di ff Koning I I Elles savent du reste très bien quo de: K- mitrailleuses sont braquées aux abords Ss d1» la garo du Sud contre les artère: B avoisinantes. Elbs ne s'effraient pas d: H voir devant elles les hideux uhlans, i Kcheval et piquo au poing mais pâles e ■ visiblement décontenancés, lesl menace' d une répression à l'allemande. Elles les J9 bravaient résolument du regard, ilu geste. do leurs apostrophes cinglantes. F Encore une fois, est-ce que vraimen Augusteyns et ITendrickx no sont pas venus là, n'ont rien vu, rien entendu ? N'auraient-ils pas contemplé, ne fût-ce que durant une minute, cotte multitude ^ exaspéré© couvrant toute la surface des grandes avenues et qui doit compter ce-^ pondant pour une parcelle importante de B f0 ?CUP ^a,nand que leur méprisable : bande de traîtres se vanlo d'avoir der-$ riùro elle ? f • Mais si réellement ils n'v sont pas vô-;. nus, à quoi songent-ils donc ? N est-ce pa3 une occasion incompara . oie, unique, do haranguer "leur peuple" au haut do l'escalier ' de St-Michel, du monument Dhan s ou d'une borno quel conque, pour lui crlor à la foco du cle! 2!!° 4* M -rai\°û, de la Flandte> au nom ™L« tris gracieux empe . est là réollimont on train de s'ac complir ? N ost-ce peut-être pas l'heure . providentielle — celle qui ne sonn< £ qu uno fois, môme pour les plus grand: 1 favoris du destin — d'entraîner définit! g veinent la Flaiulre, d'enthousiasme, i cette "guerrmaansch© Kultuur" qui énlô »ve ainsi leurs compatriotes commo or ■ traitait l'esclavo antique ? i .^u 'Jien enfin, s' ls no l'ont pas osé K et on ne les voit m Vue pas de loin, s'ils Kfiont re t s c© jour-là prudemment blottis ■ au fond de leurs tannières, n'est-ce pas ■ pour avoir su à merveille que, malgré I tous les uhlans et toutes les mitrailleu-B ies^ de 1 Allemagne, ils no seraient ja-I- uiais revenus vivants do cette aventure? a » * * * ■ A I intérieur do la gare du Sud se ■Pratique le triage des hommes que I on va emmener et do ceux qu'on f. nolls kissera. On feint de n'avoir rccher; I Ohô que des chômeurs. En fait, on re-; tient avec ceux-ci une foule d'oxcellents ouvriers littéralement arrachés à leur tra-( vail On garde les plus robustes, ceux aont on attend lo plus de services ; ou jr *envoie les autres. Avant d'ailleurs de franchir lo seuil do la gare d'où la plupart ^ d entre eux vont êlre brulaloment rfj103 ®n oxil, ces pauvres gens n'ont pas seulement recueilli les adieux déchi-lv n >3U1 aÇC0Inpagnent lour départ mais, u milieu des sanglots, les exhortations : les p'us ferventes à ne pas trahir leur dovoir patriotique. Ils sont prévenus, en ei.et, que les Allemands vont les presser de menaecs et de promesses, pour les décider h signée des engagements soi-disant volontaires do travailler pour l'ennemi. 'Ils savent à merveille, pour connaître déjà les raffinements de 1 assimilation boche que lo r'gime qui Ira a'bnd s'aggravera de toutes les duretés et do toutes les privations, s'ils refusent do contracter l'engagement infâme que l'on va chercher à leur extorquer. ?.fa:s dans la foule fr?-missanto qu'ils viennent de traverser, ilg ont entendu tomber do toi;te3 le3 lèvres I împloraîion toujours la même: Ne signez ; pas \iet teekonen !" Et ils .ne signe-ont pas. Et ils so laissent entasser dans \ mf wa^0IlS ^ bestiaux oui vont le3 trai-S vers le pays abominai,^ c-t maudit... fknM aij ^art l1arteut sur sa route,aux |ftTiêires. des matons avoisinant la voie, fr[.urcs ('03 passages à niveau, do-I Tr> d «'•?«.! retentissent encore, avec do iïfrscorsgîs clé mi]'di:tiol:s contre les Mduvc'iux traqueurs d'cscl. ves. 1 iLî> iourn-'e, après une lemp-io de fu- §jfUÇi .ct '^ ra"°: dans une atinosphère \ w irir-les?° 'n-'in p- Nous somires vrai-T Vr's ,aux bêtes. Quo ne vont elles i ÇIl or© oser contre nous ? P viV ^ (^veilt cependant, parce qu'elles : . t de voir et d'entendre, et malgré virtf0^^'^0"3 ,;nuo ^GUr ^re' feor" I vénalo des activLstea commencer à comprendre, quo ce peuple pourrait fini] par être écrasé et anéanti sous la fore; du nombre, mais que jamais ils ne par viendront à lo dompter ou à lesoumettic Un Occupé. —— vV L'AClJJAinE SOLVABILITE ALLEMANDE . Uno des clauses de 1 acte d TiMr prolongation de l'armistice, in J tordit à l'Allomagne l'exporta t/ion, sans contrôle, do ses \îi leurs négociables — dont un statisticie , français, écrivant avant la guerre, fixai la valeur à une somme supérieure 1 ' q'uatro-vingt-dix milliards de irancs. Cette clause a pour but évident d ompê cher le peuple vaincu d'amoindrie le sûretés do ees créanciers. Or ceux-i ' s'apprêtent à lui demander le payeinen ' d'une indemnité do plus do G25 milliards I iJu coup, la question do la solvabilité d 3 l'Allemagne est pose©. Or. la eolyabilit 0 comporte un double élément : un cl 111 en " uiat'riel et un élément moral. Et eelui-c l" est d'uno importan 0 incontestable: tou * les banquieia nous lo concéderont. y Nous laissons*de côté le point do savoi si les successeurs des gouvernants qv 't osaient traiter do "chiffon de papior ' ^ 1 a traits rolat'f à la neutral?iô belge, n ai 0 ront pas plus de respect pour ia foi 31 " réo : les Alliés, en occupant d'important - jorritoires allemands, ont pris leurs pr< II cautions contre semblable éventualité. 15 Comment so présente la situation pol " tique et économique en Allemagne ? u A la suite du Congrus des " Conseil s d'ouvriers et de soldats" — qui s'est tci '• niné assoz orageuseiiient — la convoç* tion prochaine d'une Constituante ne fa ^ plu9 l'ombre d'un doute. En attendant qu ■" l'assemblée do ce nom en décidé autn »> ment, le pouvoir législatif et lo pouvo: 11 exécutif seront exercés par les comroii (? 'aires du peuple. Le même congrès 0 rejeté une motion en faveur de la dissi 10 'utiou des Etala de l'Allemagne, » Oo son côté, lo chancelier^ Ebert afti mo qu'on reprenant les affaires d'un r !° gimo banquoi'oulier, la république ail 0 mando s© trouve pa<- là même à 1 ab " d uno opposition politique sjrieuse. S 0 adversaires, idéalistes fanatiques ou ana liistes sans responsabilités, se conlentcr 1 d'une opposition obstructionniste. Do plus, la conduite de l'empereur : s fu'to de Berlin au quartier général et d . Spa aux Pays-Bas, l'a rendu totalemor impossible aux yeux du parti militaire d D'un seul geste, le sentiment monarchist dont les racines semblaient si profondes - a été détruit. Mais il peut renaître, sou \ forme de tendances à l'oligarchie : Ebci s paraît oublier ceci. > , n Tx) gouvernement, d'aulre part, qui n 1- pas encore dft recourir à la violence, es n appuyé, oontinue M. Ebert, par les trou 9 pes revenant du front. Mais les socialiç 3 tes ne sont-ils pas tenus, en vertu d lour programme, de mettre fin au régim 3 actuel do production et de socialiser le industries ? Sans doute, mais Ebert es tirno les circonstances présentes trop d^ favorables à un essai de socialisation. 1 ! faut commencer par reconstruire, en évl tant do domestiquer l'industrie nationale Lo chancelier ooolaliste se hâte touiefoi do reconnaître quo toutes ses espérance 3 peuvent crouler par suite d'uno catastrc 3 pho économique. Nous devons, dit-il, doi 3 ner du pain au peuple, sinon, il se je . tera dans les bras du bolchevisme. * * * La situation économique de l'Allon;agi J traverse donc une phase tout au meir ' énigmatique. Les chefs des unions profe: 3 sionnelles ont perdu quasi-complètemei ■ leur influence sur les ouvriers Cçux-( posent à la reprise du travail des coud: tions exorbitantes. Dans telle grande h ' brique l'augmentation dos sala'res réels ' 111 :e so chiffre globalement par une son ' me ,do 123 millions de marks. Or, 1 refus d'accéder aux exigences du person i nel ouvrier amène de3 grôvos très ino^ s portunes et politiquement fort dangereuses J elles accroissent le nombre des désœuvrée 1 des mécontents, des révolutionnaires. L i mouvement gréviste est partLulièremer t dangereux dans les houillères, en ce qui • sapo la vio économique dans son ensen ble et par suite de l'attitude menaçante de grévistes. 'Enfin, lo manque de matières première, a amené la continuation de la fabrication de munitions — ici la matière promièT semVe manquer le moins. Aussi la fabri que do Krupp dépense des millions sou forme de salaires. Do leur cOté, les n ars.olreten " im! tant. leurs devanciers do l'ancien régime continuent à fabriquer do la monnaie d papier, sur une large échelle, sans s soucier de l'encaisse métallique. L'Aile magne a toujours manqué' d'un gram financier, a écrit quelque part l'historiei Karl Laupprecbt. Ce serait le momen pour eo pays, d'en po-séder un ot parm les socialistes qui dirigent actuellement L "vaisseau de l'Etat", aucun génio linan cier n'a percé jusqu'ici. Apr s la banqueroute impériale — e impérialiste — ne verrions-nous pas li banqueroute socialiste ? Sjjieo'afor ! ; -VV ' Un hommage 1 au Cardinal Mercier Le comité do l'œuvro Sainte-Elisabeth etablio à Londro3 sous le patronage d< S. H'. H. la duchesse de Vendôme et di A. J. la princesse Napoléon, et souj la présidence do LL. EE. les cardinaux Mercier et Bourne, en vue de réunir dci dons pour la restauration des églisef belges détruites, nous communique la noti suivante : " Uno souscription fut ouverte à Lon dres au commencement de septembre 19li en vuo d offrir à S. E. le Cardinal Mer cier, les vêtements destinés à célébrer 1; messe solennelle d'eelion do grâco à le libération du territoire. Elle a rencontré de toutes parts les encouragements lep plus précieux et les souscriptions déjà reçues font augurer d'un résultat digne du Grrand Cardinal. Parmi les offrandes les plus touchantes figurent d'humbles souscriptions venues do différents points do la Belgiquo ou fur et à mesuro di sa libération, cl cette manifestation spontanée des Belges qui ont pu apprécier '.je près l'œuvro du Cardinal,doit servir & tous leurs frères. Cet appel s'adresse à tous ceux qui veulent manifester de leur admiration el ue leur reconnaissance envers l'apôtre au droit, envers le grand citoyen, qui, uiêm© aux heures les plus sombres, n'a jamais faibli devant l'envahisseur. " Lo Comité compte sur tous sans dis cinc-tSon d opinion : que chacun donne suivant ses moyens; les souscriptions le? plus modestes, seront reçues avec ln même reconnaissance que les plus gépé-re"®cs P°"r parfaire l'œuvre commencée. Mme Pollet,femme du consul-général bel-go à Loncîrqi.encjourag'ée par les plus hauts personnages, a bien voulu se charger de centraliser les souscriptions, qu'on esl prié d'envoyer à son adresse, 37, Law-rie Parle Tload, Sydenhem, Londres, S. E., où l'atelier est' établi. " A tous ceux qui répondront à l'appel le Comité envoie d'avance le plus cordial merci." Des artistos et ouvrières belges ont déjà entrepris avec ardeur la travail délier t dont doit sortir une ceuvire digne do l'art national. _ . . Avec l'approbation do Mgr e.e Wachter, coadjuteur du Cardinal, qui a résielo ù Londres, le comité a décidé do faire broder sur les chapes, chasubles et el aimait [lies, les armes de la Belgique unies a celles du vénéré archevêque. AyaAt'd être envoyés en Belgique, 'les ornements seront cxpôsés à. Londres. Un livre d or, Contenant Ie9 noms de tbàsi <les aouscrii)-teurs, sera remis L S. Ei Madame OSTtRRIETH-MOLS C'est nveo uno douleur profonde que la Ville d'Anvers n appris hier matin la mort d i Madame Osterrielh-M'ols, emportée en quarante-huit heures, des suites d'une bronchito compliquée par une maladie remontant à plusieurs années ot qui no ' paixlonno pas. Miada 0 Osterrieth-Mols, née le 2 février " 1843, fi:1g de Florent Mois et d'Eiiso - Brialmont, peûte-fillo et niico des gène-1 raux Brialmont, était une femme d'élite 1 dans toute l'acception du torrce. Douée 1 d une loyautjé 'intransi'goan:e,d'vm esprit 'l.'ôs î n, d'une mémoire prodigieuse, d une in-■ telligenco remarquable, d'un cœur ^ mer-] ydileux, olb ^tait aimée et admirée do i tous. Jusqu'aux derniers jours do sa vie, t olîe a ignoré l'égoïsme ; elle songeait toujours aux autres. Elle a été l'âme, 3 non soulement do la bienfaisance anver* 3 soise, ce qui est bien, mais de la ohaaito | anver3oi e, ce qui est plus et mieux. Ja-x mais uno misère ne s'est adressée en vain 3 à elle; jamais elle n'est domouréo sourdo à une plainte de détresse. f Dans toutes les œuvres, sans qu'elle la 1 cherchât, on lui donnait tout naturelle- 0 ment la première place. Elle était : Administrateur du Bureau do Bienfaisance depuis 1807; membre de s ia Sociiti d'encouragement dos Beaux-• Arts ; n ombre do la Commission du Mu-sûo du Steen ; vice-présidente du Conseil d'adminftstration de la Société royale d'Horticulture ot d'Agriculture d'Anvers ; 9 présidente da l'Association congolaise do ' la Croix-Bouge, comité anversois, section ' des dames ; présidente de la Croix-Rougo 1 do Belgique, convention de Genève, comité e d'Anvers, section des dames ; présidente do la Bourse du Travail pour femmes, r lepuis sa création en 1886 ; membre de 5 la Commission direotrico du Musée dos û antiquités depuis 1809 ; membro adminis->• srateur do la Société royale de Géogra- phie ; préa'dente de l'Institut Oslerrieth "• pour enfants moralement abandonnés, etc. ^ El'io fut également l'âme de l'organisa-tion do l'expédition antarctique de de G or lâche. 6 Madame Ost?rrieth-Mole était honoTéede plusieurs distinctions ofnci'dQes; elle était I chevalier de l'Ordre do Léopold ot de la T/igion d'honneur, ofiieior de la Cou- II ronno du Congo ; offie-ier d'Académie e de France, et décorée do l'Ordre du Soleil ' do Perse. 1 A Brasschâot, dans son magnifique do-3 mai ne du \ oshol", vrai paradis do fleurs, ' a vénérable défunte était adorée; elle voil-3 lait à tout, s'occupait de tout et de tous. 1 Là aussi, commo à Anvers, sa mort est un deuil publia; tous les cœurs sont ] navrés. ' C'est le "Voshcl", qui, en août 1914, eût l'honneur d'abriter nos souverains " bien-aimés et leurs enfants pendant cinq 3 semaines. Le secret do cetto résidence 3 avait été demandé b> Madame Osterrieth-3 Mois et elle l'avait scrupuleusement gardé. Lors de la libération d'Anvers, c'esl ' encore chez elle, mais cette fols dans son 1 hôt 1 do la place de Meir, que descendi-' rent le général Drubbel et son état-major. Ces quelques souvenirs sur Madame 3 Osterrieth-Mols ne seraient pas complets 9 si nous no disions la protection efficace " ot éclairée donnée par cette femme admi-l" rablo à tout ce qui touchait aux sciences ot aux arts. Dans co domaine également comme en tous les autres, son influence était tr's grande. Tous ceux qu'Anvers 0 avait l'honneur de recevoir en fa-it d'hoau-3 mes ou de tommes qui s'étaient fait un nom remarquable par leur talent ou par leurs [: actes allaient lui porter leurs hommages. 1 Elle incairnait on ollo l'intelleolualité, ^ l'art, l'hospitalité et la oharité d'Anvers. Nous nous inclinons avec douleur et res;-pect devant cette grande et noble figure dont le souvenir demeurera à jamais 0 dans notre mémoire, et présentons à la faanille nos sentiments de sincères condo- ' Icances. Jane 1 ' - - ------ " - • - — 1 vV* Suite et tin J. Voici où en est la log^uodu "Matin" : La "Métropole" actuelle et la "Presse" j ne font qu'une ; ia "Mélronnie11 ne reçoit que des rectifications ; lo Matin" no 1*0-i.oit que des félicitations ; donc lo "Matin" est justifié de collaborer avec lo J comité Schepmans à la réhabilitation d'un 3 sénateur belge q,ui', pendant la guerre, dans les journaux vendus à l'Allemand, i s'associait publiquement à l'action des traîtres en faveur de la paix allemande, t do la paix Hindenburg. I Cela nous paraît péremptnire. Scule-, ment, puisque le "Matin" nous révèle ' qu'il nage dans les félicitations, nous serons au moins aussi logiques que lui . on concluant quo, parmi les témoignages dont on le comble, doivent ee trouver les 1 congratulations do Ray Nyst et de tous les éminents patriotes do la "Belgique", traîtresse, canaillo et s élérate. Nous gardons lo droit do no pas y* joindre les nôtres. *** A co propos, un lecteur nous adresse cette observation : " Il paraît que lo "Matin" continue à diro quo la "Métropole " n'est que la " Presse". Il ne serait peut être pas mal de lui , répliquer: Le "Matin" s'est instali) dans , les ateliers du "Nieuwsblad van Antwer-i pen", éclos sous l'occupation, et pourtant . nous no voudrions pas insinuer quo lo 1 "Matin" n'est quo la continuation française du "Nieuwsblad". vV La vie militaire M. Masson dans les camps Ainsi que nous l'avions annoncé, lo mi-îistre do la Défense nationale a été ces doux jours derniers visiter les camps dans lesquels sont cantonnés nos volontaires, afin de pouvoir remédier aux dé-auts qui lour sont reprochés. L'inspecteur-gônéral de l'armée Le lieutenant-général de Witto, ancien commandant en chef do la cavalerie, devient inspecteur-général do l'armée, en remplacement du général de Selliers do .Moranville. L'Ecole militaire Elle se rouvrira probablement en juillet prochain. Il paraît certain que ces conditions spéciales seront faites en faveur de ceux de nos jeunes gens qui ont fait la campagne et n'auront pu 11 bloquer " leurs examens comme ceux restés au pays. Ainsi à supposer, par exemple, qu'il y ait 80 places vacantes, GO seraient réservées à ceux ayant passé par les C. I. «S. L. (Centre-Instruction-Sous-Lieute-nauls), les 20 autres places revenant à c."ux qui auront "chauffé" leurs "math" Ici. L'Ecole de Guerre Elle se rouvrira également en juillet prochain. Mais elle ne sera tout d'abord qu'une école temporaire d'état-major,l'armée réclamant, et pour un temps encore nssez long sans doute, tous ses cadres d'officiers. Le 10mc de ligne à Luxembourg1 lies Luxembourgeois qui sont dans notre armée et tous les Belges apprendront avec une vive satisfaction que le maréchal Foch vient enfin de répondro aux vœux do nos frères luxembourgeois en consentant à l'arrivée, dans le capitale. du grand-duché, de plusieurs com-1 pagnies du lOme de ligne» le populaire régiment arlonaiflr NOTRE RAVITAILLEMENT M. Wauters, ministro do l'Induslrio, du Travail et du Havitaillomeut, a convoqué les représentants de la presse bruxelloise à une conférence où il leur a exposé l'organisation do son département et spécialement les questions relatives au ravitaillement du pays. Les indications données par le ministre offrent un intérêt général. Aussi croyons-nous utile d'en reproduire les grandes lignes. Lo départeniont est divisé en trois sections : la section des achats pour l'Intendance, la section des vivre3 indigènes et la section des licences. Lo bureau des achats est constitué pai l'ancien département des achats pour ci vils et militaires, tout ce qui concerne le cor.trôle et la répartition étant maintenan de la compétence du ministère de le défense nationale. Le bureau s'occupe uniquement d'achc ter à l'étranger tout ce que lui demande l'intenda.nco militaire, depuis les vête ments et la nourriture jusqu'au tabac.av savon et aux rasoirs; soit plus de 60( axtidies, l'équipement seul comptant 30C objets. La deuxième section qui s'occupe de* vivres indigènes est créer de toutes pièces. Elle a dans ses attributions let céréales, les pommes de terro, le lait, h beurre, le fromage, la viande, les four rages. On a repris telle qu'elle existai la eonjarissiion des céréales, le monopole des c5réales "panifiables" étant la seul( chose epie le Comité national eût obtenut do l'autorité allemande ; tout le restan était régi pov des centrales allomandeg qui son! parties après avoir détruit toui les documents qu'elles ne purent empor ter. On a rattaché l'orge et l'avoine à h commission des cé,rêales. En fait d'avoim il ne reste pas grand/chose,et déjà on s di\ réduire l'importance des ratioŒis pri milivement fixées. L'orge Ira d'abord aux levureries e aux brasseries, mais une partie devrs être cédée aux propriétaires de clievau? :ion producteurs d'avoine. Oin m réglementer le travail des levu reries : l'alcool sera transformé en vi nad<gre qu'on espère vend>re à, soixante centimes le litre. En co qui concerne le pain,on va es sayer de donner lo m&ne pain à tout 1< pays. Quant aux pommes de terre, les gou verneurs ont pris un arrêté, maintenan les anciennes organisations et fixant 1( prix de livraison à 25 centimes le kilo mais les pommes de torro sont lellemen abondantes qu'on est parvenu à, les ache ter à un prix moindre. A cet eft'ot.on 1 créé des zones d'achats réservées au? grands centres : G and et Anvers son servis par la production do leur provin ce; la Flandre Orientale est divine er deux zones, qui fournissent l'une Bru xelles, l'autre lo Ilainaut; L/iége et Ver viers 6ont alimentées par le Luxembourg Tous les stocks de suctre, sirop, mie et confiture ont été saisis et se trouven à la disposition du gouvernement. Des pourparlers sont engagés pour importe] du sucre de l'étranger. Les chocolatiers et confiseurs se son adressés au ministre pour obtenir du su cre. Tant qu'on ne peut garantir uno ra j tion suffisante à la population, on leui 'a conseillé d'essayer d'jmpoTter du sucri I de oanne. | En fait do beurre, disons-lo carrément | il y en a très peu, presque pas. Aussi | ne vaut-il pas la peine de créer une or ganàsoiion centrale pour répartir d' I temps en temps quelflués grammes. Oi , donnera donc aux bourgmestres le droi , de réquisitionner le beurre nécessaire i I leurs administrés, les producteurs pour ' rcr.t garder 200 gir. par semaine pouj Lur consommation, ils continueront t etr< privés des distributions de graisse faite: par le Comité National. On donnera 10C grammes de beurre aux non-producteurs habitant les régions agricoles et on ré duira les quantités de grajsso qui leur son altrilmées. On donnera également auî commissaires dj'arrondissement et) autx gou verneurs le droit do réquisitionner les quantités nécessaires aux besoins de leui région. Toutes lés quantités non réqui sitionneés pourront être mises dans h commerce libre, mais avec un prix ma ximuin. La situation du cheptel est très mau vaise; l'on en dresso en ce inomeut ur recensement qui fournira à cet égard des indications précises. En attendant, or vient do réglementer l'abatage. On va fixer un prix maximum du bé tail vivant et abattu. On interdira ia mi so en réserve dans les frigorifères et le mise en salaison. Les bourgmestres, les commissaires d'arronidisse/ment et les gouverneurs auront le droit de réqnisiti'011 pour assurer la consommation locale.Le restant pourra venir librement 6ur leE marchés. O'n étudie en ce moment la réquisitioi du tabac et de la chicorée. On va fermer toutes les pâtisseries el interdire la vente du lait, des crèmes el autres produits dans les débits. Dans les restaurants, on réglementera le nombre de plats qui pourront être servis.Les dernières conférences qu'on a euee avec M. Hoover ont réussi à obtenir de sérieuses améliorations do notre ravitail-lement.La question de la viande reste cependant épineuse ; on va importer surtoul du jambon, des salaisons et de la saucisse, environ un 1/2 kilo par habitant, La Hollande veut nous vendre du bétail, mais uniquement des vaches laitières el elle exige du charbon en échange. Or, nous n'en n'avons pas. Do nombreuses communes se trouvont sans éclairage,par suite du manque de charbon; 011 a voulu en acheter en Angleterre. Il n'y en a T s et même des comités entiers en soul absolument dépourvus. Heureusement leâ mineurs du Borinage vont reprendre le travail lundi, mais il manque aux charbonnages des pièces de machines,des câbles, des chevaux. lleste à importer de la viande congelée. La République Argentine nous en a offert do grandes-: quantités, mais il faut des bateaux avec des installations spéciales et ils font défaut. Ensuite, il n'y a que^ deux frigorifies en Belgique, l'un à Bruxelles, l'autre à Anvers. _En ce qui concerne les vêtements, la situation s'annonce meilleure : do gr^m-des quantités vont arriver d'Amérique.On distribuera tout d'abord des costumes aux ouvriers des chemins do fer, aux mineurs et aux travailleurs des usines ; puis on pourra assurer les demandas faites par la voie des cartes de vêtements. 0«n s'est assuré également de g.-andes quantités de bottines de guerre de l'armée américaine qui pourront se vendre de 10 à 20 francs et des stocks de vêtements kihaki. Déjà les premières expéditions sont en route. La troisiéane section est chargée de l'octroi des licences. Les demandes de licence d importation seront introduites par l'entremise des groupements constitués ou à constituer, pour les diverses catégories de matières. Ces groupements s.eront formés par eles Chambres Syndicales des Chambres de Commerce du pays agissant séparément ou pouvant so former on groupements centraux. vV A propos du passage des Boches par ia Hollande Jusqu'ici il 11'a été question dans les communiqués belges et hollandais que du passage des boelies par le Limbourg.Or, plusieurs milliers d'Allemands ont emprunté la voie de Turnhoilt-Baarle-Nas-sau-Tilbourg pour rentrer chez eux. La population do Turnhout a été témoin de cet exode qui s'est opéré do nuit comme do jour. Los Hollandais ont ou bien dos complaisances pour les boches ! —kVW——- 1 \{ Souscription Liste du journal la • Métropole » pour la Noël des enfants pauvres Dea dons pour la Noël dos pauvres nous arrivant tous les jours encore,nous avons décidé do laisser notre souscription ouverte jusqu'au 31 décembre. De cotto façon oeux qui n'ont pas encoro songé à nous envoyer leur obole, peuvent réparer leur oubli. La cadeau do Christmas sera converti en étrennes. Nous tenons i\ avertir nos lecteurs quo nous tiendrons la main à e>e que los sommes reeuoillies par la "Métropole" n'entrent pas dans le budget des œuvres, quel quo grevé qu'il soit actuellement.El-los doivent servir un sçcours spécial, doucour ou objet d-'hablllemont. LfOâ chor3 pefcits déshérités ont droit, ; eux aussi, à uno exceptionnelle heure do joie. Nous remercions do tout cœur ceux qui ont déjà souscrit et nous faisons un nouveau et chaleureux appel à la oharité do nos lecteurs. N'oublions pas que des yeux d'innooemeo et souvent, hélas ! do tristesse, nous implorent, et qu© des petits bras flo tendent vers nous. VV T U CHÂSSE AUX ACTIVISTES La dégradation Lo conseil des ministres, au cours do 1 sa dernièo-o réunion, a décidé de deman-1 der au Roi qu'il roliTe aux deux dépu-1 tés flamingants Henderickx et Augusteyns, , les décorations belges dont ils sont porteurs.Leurs " généraux „ On lit dans lo "Vlaamsche Nieuws" du 1 18 décembre 1!)17, à propos d'uno arméo fLamajnde (sic) préparée parmi los prisonniers on Allemagne : " Noua avons là uno arméo flamande à , nous sous la fiôre et ferme direction du LIEUTENANT VAN ROSSEM, notro grand, fidèle ami flamand ; sous la di- ■ rection du LIEUTENANT P. LEWIJL1E et du LIEUTENANT I. GARRAY, hommes sur lesquels vingt mille Flamands fixeront les regards et dont ils recevront l'es ordres-, le jour où lo d/roit de la 1 Flandre devra être défendu les armes à la main contre un retour offensif du gouvernement du Hclvre, aujourd'hui destitué ; par los Flamands " Les noms cités ont bien un petit fumot [ qui fait douter de leur authenticité. Il . n'en reste pas moins opportuit do les i signaler. A Wommelghem Il y avait dans cette commune un foyer d'activisme, ayant pour plus ardent pro-1 pagandiste un imprimeur du nom de Ijéon | Van Hoecfe. C est lui qui était le correspondant du Baad van Vlaandctren, et [ qui assista à la fameuse manifestation du I 3 février, où fujt proclamée, à la Bourse ; d'Anvers, sous les huées et les boules puantes, la séparation administrative.Van I-Ioeek figura aussi dans le piteux cortôgo de cette mémorable journée, mais il le quitta prudemment à hauteur de l'avenue de Keyser et rentra, blême de peur,dans son patelin par le train do 13 h. 20, en , compagnie du fameux Mommaers.de Broe-choin. Tenancier du " Volksopiheuring ", Van Kceok faisait à Woanmelgliem lo petit commerce do oharbon et d'allumettes pour • lo compte dos activistes ; C'est lui encore ) qui signait et engageait à signer los ma-1 njfestes activistes, qui invitait et inspi-t rait les orateurs du crû, vdaus deux fois 1 expressément à Wommelghcm pour exciter ■ la population contre le comité local. Et voilà qu'au moment de la débâcle 1 boche, on ne rencontra plus dans les ca-1 barets que co iuâmo Van Hoeck, protes-l tant qu'il n'avait jamais appuyé les acti-1 vistes ; et c'est lui encore — horresco referons ! — qu'on vit à la tête de la Société royale de fanfares " Eendtracht 10 jour où celle-ci fêta triomphalement lo retour des Alliés. Cette société royalo songe-t elle à la honte qu'il y a de garder dans son selii un individu de cette trempe ? Serait-il vrai, on outre, que le président do cetto société royale a donné ordre à son commis do prendre en location la salle destinée à la réunion activiste et ensuite d'en payer le prix ? Intervention à tout lo moiinii singulière de la part d'un président de société "royale" ! Il y a là quelque chose à inottre en ordre. Ne terminons pas sans rendre hommage à M. l'abbé Ppest, curc de Wonimelghom, qui a cherché, malheureusement saoa succès, à empêcher le meeting activiste, on proposant au tenancier du local de lui payer le prix do location offert par „les activistes. L'émule wallon de De Clereçt C'est Oscar Colson, directeur de "Wal-lonia". Il éfait avant la guerre, dit lo journal 1' "Indépendance", une des physionomies. les plus familières du mondo littéraire liégeois. Il jouissait coonlme folkloristo d'une renommée qui avait franchi la frontière- Pendant vingt ans, il travailla à co rôvo ; sauver de l'oubli les pages d'histoire locale. De sa revue, qui pendant un quart de sièicle se consacra exclusivement à l'étude de nos mcours dans le passé, il fit, un peu avan|t les hostilités, un© revue de combat contre les exagérations flamingantes. Dès 1914, si publication cessa de paraître et, quand on rencontrait M. Colson dans la rue, 11 ne cessait pa3 d© so répandre en malédictions contre les Allemands. O11 lo croyait sincère comme un apôtre. lùn 1913, d'ûilleuirB, il fut l'objet d'une manifestation imposante do là part des sociétés wallonnes, qui lui offrirent son buste. Or*, un beau jour, — ou plutôt un vilain jour de décembre 1917, — M. Colson fit ses bagages et, avec M. Herqui-nez, s'en alla à Namur, diriger le département do3 sciences ot des arts. Oû n'y comprit rien, mais devant la vérité, il fallut bien s'incliner. Depuis, qu'est do-venu M Oolson ? On le dit en Suisse, on le dit en Hollande, on le dit en Allemagne.Qu'importe, conclut 1' " Indépendance" Nous 1 avons aimé, nous ne l'aimons plus. Et, dans notre cœur d'ami, nous me trouvons même plus, pour lui, place pour un peu do pitié. Un curieux document Qui ne ^so rappello lo fameux Herr Professor Hoffmann, ci-devant recteur,par la grâco dos Boches, do la ci-devant université flamande de Gand ? On exhunio à son sujet un document qui ne manque pas elo piquant et quo nous mettons avec plaisir sous les yeux do nos lecteurs. C'est uno lettre que cet encombrant personnago adressa à l'intendance do la do arméo allcmando on vue d'obtenir du charbon pour la logo maçonnique "Licht on Liofde", dans l'antre do laquelle elle projetto uno lumière assez étrange. " La Logo gantoise et flamando'do bons templiers "Licht en Liofde" no 6, vous demande si par l'intendance, elle ne pour, rait pas obtenir mille kilo&r. do charbons pour lo chauffage do son lieu do réunion, situé à Ledeberg, ruo do l'Ecole, no 1. Cetto Logo C3t uno dépendance de la Grande Logo 11 ; ello est donc uno instîjtiition allemande. C'est aveo f'auIonisation de la kommandantur qu'elle | continuo nés réunions pendant la guerre, , ot ses séances, dirigées dans lo sons flama.rHÎ-aïlomrtfïd, sont fr*6qu,e.nlées par dos bons templiers allemands. Lo directeur spirituel do la Logo ost ITorr Professor P. Hoffmann," lo recteur do l'Université de Gand. Un grand nombro dos 93 membres do la Logo sont au sorvico ; allemand. > " La Logo espèro un accueil favorablo ï à sa domando. ( • Au nom d© la Loge : 1 " L© Président, 1 (SJ Maurita HOFFMANN» LETTRE DE BRUXELLES (<Correspondance partie. de la « Métropole ») Au ministère de Ti-griculture. — Chevaux et cheptel. — La fourniture des semences. — Belgique et Luxembourg'. — Notre organisation commerciale et consulaire.— Le nouvel évêque du Kasaï. Bruxelles, 1© 22 décembre 1918. i Le ministère de l'Agriculture se trouve en présence d'une lourde tâche, celle d© reconstituer notre outillage agricole, réduit à rien par les réquisitions do toute nature, de pourvoir no3 cultivateurs en semences, do mettre à la disposition do nos fermiers les chovaux et le bétail nécessaires au travail des champs. M le baron Kuzette s'est mis à l'œuvre résolument. En attendant qu'il puisse s'installer dans des conditions .décentes, car les Allemands ont rendu inutilisables la plupart dos départements ministériels,l'honorable ministre a accepté l'hospitalité do la Bsjnque Naego&uiaockers. où siégeatit,pendant la guerre, la section agricole du Brabant Et il a pris avec lui les services de son cabinet, que dirige M. Yander-vaeron.L'Anglolorro et le Canada vont noua fournir un grand nombro do chovaaix : cinquanto mille, provenant de la démobilisation anglaise et probablement 24.000 chevaux et mules, qui deviendront disponibles par la démobilisation canadienne. La difficulté sera do répartir dans tout lo pays oolto nombreuse cavalerie. On instituera dans ce but dans toutes les provinces des comités et des sous-comités, chargés d'organiser des foires régionales. En Flandre, il y aura uno foire dans chaque oanton. Seront seul3 autorisas à acheter oeux qui auront l'emploi de ces bêtes de ti*ait dans' un intérêt agricole L03 marquignons et les revendeurs seront exclus. Les amateurs devront, en outre, prendre l'engagement signé do garder los chevaux acquis pendant une année au moins. Les services de l'agriculture sont hostiles à l'idée de procéder aux ventes par voio d'enchères, parce que les ventes pourraient provoquer des compétitions ea-tro les fermiers aisés, au grand désavantage des petits cultivateurs, qui no pourraient se pourvoir en raison do la hausse des prix. On procédera donc vraisemblablement par voie do tirage au sort. Les chevaux seront classés par catégorie,suivant ldurs qualités, et l'on veillera à ce quo personne ne soit privilégié. Notre b tail lailier devra également ctro reconstitué. Le département de l'agriculture est en pourparlers pour l'achat do 20 à 25.090 vaches laitières des meilleures races. Il faudra également veiller à renouveler nos stocks do somences, car collos-ci n'ayant pu ôtro remplacées au cours do ce3 quatre années elo guerro, out dégénéré. Lo ministère va faire l'acquisition do froment pour l'automne prochain et aussi do semences elo trèfle et elo graminées destinées à la reconstitution dos prairies dont beaucoup ont. été retournées pour permettre des cultures alimentaires. On a également fait l'acquisition do 50.009 tonnes d'engrais, et des magasins sont aménagés à Anvers pour les recevoir et préparer leur réexpédition immédiata par bateaux vers le3 divers centres agricoles du pays. Lo Gouvernement à l'intention do pourvoir avant toutes autres les régions dévastées du pay3 où rinitiative privée 110 demande qu'à se donner libre cours et à réparer nu plus vit© les désastres causés par la guerre. * * ■ Depuis que 1© Gouvernement beigo a exprimé sa volonté do renoncer à uno neutralité dont l'agression allemande a démontré lo caa*<actèro illusoire, 011 suit avec un très vif intérêt dans notre pays la discussion dc3 problèmes de politiquo extérieure et spécialement de ceux qui sont liés à la revision, imposée par les événements eux-mûtoies, des traités do 1839. La visite que le Roi vient do faire à la villo d'Arlon a fourni aux représentants du Gouvernement et du Parlement du Graud-l>jché l'occasion de manifestations trô3 significatives qui ont eu ici un très sympaihiquo retentissement. Si la grande Duchesse so retire, — et cetto éventualité ne semble pas douteuse en raison du caractère blessant des rapports qu'elle n'a <3essê d'entretenir ouvertement durant toute la guerro avec les agresseurs de la Franc© et d© la Belgique, — la question du retour du Grand-Duché à la Belgique so posera tout naturellement. ïi résulte des conversations quo les sénateurs et députés du Luxembourg ont eues à Arlon aveo les membres du Parlement luxembourgeois, quo l'on désire dans lo Grand-Duché une annexion puro et simple à noire pays, un -fusion qui replacerait lo Grand-Duché dans lo cercle do nos provinces telles qu'elles existaient autrefois. On s'est étonné, il y a quelque temps, de ne pas voir les troupes belges, dont la présence était cependant réclamée,.no pas participer avec I03 troupes alliées à l'occupation du territoire luxembourgeois. Je fiais qu© les obstacles qui s'opposaient à leur présence là-bas ont été levés. Ils© pourrait dono que dans un avenir prochain nos soldats aillent dans le Grand-Duché prendre contact avec lea populations dont les sympathies pour leur ancienn© patrio se sont affirmées avec uno spontanéité dont on s'est montré ici extrêmement touché. * * * Ce n est pas le seul aspect de notre politiquo extérieure qui sollicite en ce moment nohro attention. La refonto de notre organisation commerciale et consulaire on ost un autre. On a appris avec plaisir que M. Brunei avait été promu à la direction génêralo d(o cet important service où il recueillo la succession du regretté baron Capelle. M. Brunet qui a passé au Havre près d© trois ans, eu contact permanent aveo no3 industriels, nous arrive aveo des idées ot des méthodes nouvelles dont nous pouvons espérer le meilleur profit. Il ne se passera pas longtemps sans doute avant que nous voyions s'affirmer dans uno sério do réformes l'esprit pratique et _ tout à fait modérais dont on le dit animé. Tous ceux qui connaissent l'intelligence et l'activité du nouveau directeur général du commerce et des consulats, escomptent los meilleurs résultats da l'expérience acquise par 1© distingué fonctionnaire au cours do e>es trois années do labeur ardu. A * *' Le R. P. Declercq, qui vient d'être promu à la dignité d'évfique du Kasaï 011 il succédera au R. P. Cambier, sera sacré incessamment, pou après la Noë'i sans ioute, en la chapelle do Scheut. On est unanime, dans los milieux coloniaux, à se féliciter do cetto nomination. Lo R. P. Declercq a actuellement quatorze années le Congo II fut un des premiers missionnaires qui se consacrèrent à l'œuvro révangélisahlon du Kasaï, On sait qu'il 5ta.it, a/vant la guerre, professeur de linguistique congolaise à l'écolo colonialo 3e^ Louvain. On lui doit des travaux lin-^uïslî.ques et ethnographiques remarqua-jles. Lo nouveau vicaire apostolique faisait partie aussi du conseil colonial où ses avis étaient toujours trè3 écoutés Le R. P. Declercq s'est vu assigner iomme résidence Lusnmbo. De L. vw : Un mseling au Burgerkr/ng Jeudi, 26 courant, A 11 heures, un jraixl meeting aura lieu au local " Ko-rinklijko Burgerlcring ". i-.es orateurs scout M. le docteur Van de Perro,député, [ui parlera de la navigation, du 00m- t tierce et ele l'industrie, et M. l'avocat .< fan Cauwelaert, député, qui traitera do < La çoliliQue et la Question flamande". < ECHOS Programme de la journée : CONCERTS MILITAIRES Place St Jean. — A 2 h. concert mil! tairo par la musique du T* ligne. SPECTACLES Scala. — A 7 h. 1/2 * Ze Zijn Schcuf ». MUSIQUE DE CHAMBRE. Salle Deboek. — A 4 1/2 heures concert par Mme De Hert, cantatrice, ot M. Durlei pianiste. ' AVIS A NOS ABONNES Nous prions nos anciens abonnés de nous faire connaître le plus tôt possible leur adresse actuelle exacte, nos registre® ayant été détruits lors du' bombardement d'Anvers. Au 1er janvier 1919 commencera le service régulier des abonnements, dont voici le tarif : UN AN : Fr. 24.— SIX MOIS ; » 12.50 . TROIS MOIS : • 6.50 Les abonnés qui habitent les villes efc communes de provinces sont priés de se faire inscrire au bureau de poste dp leur localité. Dominicale Invités à la promenade par lo beatk soleil qui inaugura la journée d'hier, lea Anvefrsois, suivant leur habitude, so laÎB* sèrerit aller à leur plaisir favori. Tout commo avant la guerre lo marché aux Oiseaux resto un des priacipaui contres d"attraction do nos concitoyens. C'est là qu'il faut aller prendre des ron-soignemonts au sujet ' du prix des denrées. Ainsi on peut constater qu© le stock dos cigarettos do ]*iv»vonano© incertaine u'ost pas encoro épuisé ; que 1© savon 3© toilette est en baisse, d© môm© quo la crème pour chaussures qui se vend encore un mark los deux boîtes (la eo-main© prochain© co sera un franc vingt cinq centimes) ; quo lo remède infaîllibls conlro la grippe espagnole est un produit fabriqué spécialement par un inventeur patenté il y a quelque dix ans; quo les lapins sont abondants, tandis qu© loe poules brillent par lour absonco. Dans les vitrines on aperçoit déjà dos oranges qui se vendent à des prix m dépassant pas celui des pommes de terra do l'an dernier et que los paysans — naturellement — qualifient do scandaleux.Dans c© capharnaum d© gens et de choses noue avons croisé un Sénégalais authentique dont la ïoule oxaminait aveo curiosité la figure d'ébène, les cheveu* crépus et la façon brillante avec laquelle ii portail, l'uniforme bleu horizon de l'armé© française. Co sont ces hommes que, dans ses communiqués, lo Prussien Lu-dendorlf. appelait avec mépris: les Français noirs. En tout oas les Anvc/so'is .préfèrent rencontrer ces braves Sénégalais riant de toutes leurs dents 'blanches quo les représentants do la blonde Bochio qui sous leurs dehors do "Kultur", cachaient unr âme perfide ot autrement noire Echoué près t'u Port Uno dôpôche Ilavas nous informo dimanche soir, que lo vapeur anglais "Ke-ret", venant de Hull, à destination d'Anvers, avec des réfugiés belges, s'est échoué près de Flessingue. Le télégramme annonce qii'on espérait pouvoir le remettre à Ilot à marée hau7 te. Nous pouvons donc attendre à brô délci cette nouvelle arrivée. Peur se rendis en Angleterre Le Consul-Général britannique Anvers porto à la connaissance dr blio quo les facilités pour so rendro en Angleterre sont toujours très restreintes par suite des difficultés actuelle3 de transport Les personnes désirant entreprendre ce voyage doivent so munir du visa d'un ofiieier consulaire britannique. Actuellement on peut obtenir CC3 visaa au Consulat général britannique,39, avenue du Commerce, ot au Vice-Consulat britannique à Bruxelles, 3, rue du Bastion. On s'attend à co quo des officiers con* sulaires britanniques entreront en fonc. tion à Gand ot Bruges avant la fin du mois. Les demandes do visa pourront loi.1T Offre adressées également. L'ouverture de ces bureaux fera l'objet d'ua avis dans la prosso en temps utile. Dans la pressa lia section Anvere-Lambourig de l'As-sociation de la presse belge,s'est réuni® hier, pour la première fois depuis 1915. M. F. GooriJs, vj3»->présidenfc,en ouvrant la séance, rendit hommage aux ronfrfr res décédés pendant la guerre : Paul Biliiet, Piet De Mey, Lode Marchant, Env Busson, C. D© Clerck, Jos. De Hond* et René Jans. Diverses questions furent discutées et l'ordre du jour fixé en vue do la prochaine réunion, qui aura lieu dans lo courant do janvier. A cet ordre du jour figureront notamment la présentation de nouveaux membres effectifs et la pro» position d'admission eles membres dfhewv neur, ainsi que la rééleciion du bureau». Notons la présence, au début de la réunion de M. l'échevin Strauss, qui est membre effectif de la section. Les accapareurs Depuis que la jusbico belge a reprU) ses fonctions on a assisté à pas mal d'arrestations d'individus qui so sont ewm-promis avec les Boches durant l'occupation. Ghaque jour amène de nouvelles découvertes et la liste de ceux qui attendent leur mandat d'écrou n'est certes pas close. Mais ce qu'il y a de pénible en font cola, c'est que plusieurs de ces commerçants véreux qui sont pourtant depui» un bon laps de temps sous les verroux, ne sont pas encore officiellement signalés.Il serait à souhaiter que ces "indésirables" ne soient pas ménagés et soient connus du public tout comme de vulgai-|res activistes I v^rN^Vj Le nouvézuconsul général des Pays-Ba* On annonce do La Haye que M. Spak-ler,. consul général des Pays-Bas à New» York est désigné pour -occuper lo poste de consul général hollandais à Anvers, On so rappellera quo M. Van don Berg, consul do3 Pays-Bas h Anvers est décédé dana notre ville il y a quelquofl mois. On remarquera aussi que lo gouvernement hollandais a décidé d'élever son repçêsontant en notre ville au titre dt consul général. Au cercle royal artistique La direction du Cercle royal artiste quo vient d'adresser à ses membres Rappel que voici, en partie : " Aujourd'hui quo l'on peut à nouveau penser et parler librement, nous avons hâte de roprendre lo cours de nos travaux et de voir nos membres suivre aveo leur assiduité ooutumière nos fêtes et nos conférences " Mais la vie, si douce déjà comparée à l'abominablo régime que nous avons subi, la vie n'e3t pas encore redovenue entièromant normale. La correspondance est malaisée, Los voyages aléatoires et il est prosqu'impossible de prendr© des en» gageanents avec les nombreuses perses»" nalités qu'on souhaiterait. Nous cœur do resserrer encoro davar.te^o I03 bons d'affoction et do sympathie qui noua unissent déj*\ A celto adinirablo Nul on ci nous avons i'ardpnt diSsix- d'oi.-lerulro cl io fOtor, au plus lOt, en sas maîtres îminente, lo elnir ot doux parler du beau mys do Franco. " Après coUo longue période d'inertio 'orcée, le rôle social do notro Cercla /avère comme plus utile et plus nécos. laire quo jamais. Vous tiendrez à se.con-1er nos efforts, à doineurer parmi noiu. >X à nous amener de nombreux adeptea

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Dit item is een uitgave in de reeks La métropole: journal quotidien du matin behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Anvers van 1894 tot 1974.

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