La métropole: journal quotidien du matin

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22 december 1918
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s.n. 1918, 22 December. La métropole: journal quotidien du matin. Geraadpleegd op 12 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/d50ft8fj0w/
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LA MÉTROPOLE J :wë ■ le numéro JOURNAL QUOTIDIEN DU MÂTIN 54, RLE I\AT/OJ\ALE, 54, A1WERS Dimanche 32 décembre 1918 ^ jji Journa/j^admis^arja^censure^ V" ' Le s- *iJîmmin One lettre ouverte de la Fédératio ïi: belge pour le suffrage des femme La {Jdcration bclgo pour le a^T ' |,« - Sicee social, rue do 1« » *■ o». 3tls, à Bruxelles, - nous commun, que la letfcco oi aprifl : A Messieurs les membres Ju Gouverne * ment, Monsieur Io président du Conseil, 1 • p; Messieurs les Minisires, A l'heure où le Droit s'affirme vain * - nutur de la Force et de TArbitra.re nou SvoS trop do toi dans la vaité de Bol I friouipho pour hésiter i vous adresse ft une requête en son nom. jt- " . |§ Nous connaissons depuis quelques jour I le programme gouvernemental. En ^ ce qi ■ concerne la question électorale,aprisavoi ï-mm proclamé que l'égalité dans la soulfranc ! et l'endurance a créé des droits égaux » l'expression dés aspirations publiques-, j S déclaration royale ajoute : "Le Gouvernement proposera aux Oh an bres d'abaisser, dans un accord patriot que, les anciennes barrières et de real <- ser'la consultation nationale sur la bas du suffrage égal pour tous les homme dès l'âge de la maturité requise pou H l'exercice des droits civils." Permettez nous de protester contre 1 e; , clusion qui se dégage de ces termes < qui vise rien moins que la moitié de Belges ! Les préjugés surannés de l'incapacité * de la minorité perpétuelle des femmes pj rabsent cependant avoir vécu, puisqu nous les voyons répudier successivemei par les nations démocratiques. Pour quels motifs continuerait-on à faii pâtir la femme beige d'une infériorisatic anachronique ? Il serait trop long de faire un pla doyor complet en faveur du suffrage f * minin. Nous voua suivrons simploraen I Messieurs, sur le terrain où, dan? les ci: K constances actuelles, il vous a p'u c ■ situer la question, c'est-à-dire sur le tel W rain de l'état de choses nouveau créé pa la guerre. [ Avons-nous moins souffert, moins endu i ré, moins lutii, moins servi notre patri v que la plupart «les hommes rest 's en Bel £ gique occupée et qui sont, vous le savez e l'immenso majorité ? Tous cependant bénéficieront de la conquête acnot'csurle I .champs de bataille par nos soldats valeu fi, reux. Les jeunes gens qui atteindront demai: l 21 anra et que leur inexpérience rend fa; f bîes juges des nécessités de la famjll I comme de celles de l'Etat, seront élc. [ tours. QUANT A LEUES MERES, QUAN1 AUX VEUVES DE NOS MORTS I1E ROIQUES. QUANT AUX AUTRES FEM f MES — ELLES SONT LEGIONS -1 QUI ONT A PORTER SEULES LEÊ [ RESPONSABILITES DE CHEFS DE FA : MILLE — ELLES NE SERONT PA£ f ADMISES A L'EXERCICE DU SUF FltAGE !... SONGEZ QU'EN LEURDE I NIANT LE PREMIER DES DROITS Dl CITOYEN DANS TOUT PAYS LIBRE i VOUS TENEZ HORS LA LOI DES Mil. I L1ERS DE FOYERS. VOUS REl'USE: P AUX FAMILLES DE NOS MORTS 1.1 ! DROIT QUE OEUX-Ol ONT ACQU1: • POUR ELLES ! !Nous soulignerons un autre asreet di ee problème si complexe. Nous n'examinerons pas ici la thCso gé-r' nérale du droit politique de l'individu dans une démocratie : nous nous plaçons suj le terrain des faits. Le régime du suffrage universel pui y et simplo renonce aux garanties .qu'essaye d'établir tout syetème de suffrage restreint : il met sur le pied d'égalité tous { les hommes majeurs, sans distinction de I mérites ni de capacités. I Peut-on prétendre que dans leur ensem-I, ble les femmes présentent moins de va-| leur morale et — exceptions réservées — | moins d'aptibudes intellectuelles que la p grande masse des électeurs masculins ? L'accapareur cynique qui nous a aiïa-Y més -, le louche brasseur d'affaires qui a, | durant quatre ans, mené aux abords de la Lour-o son odieux trafic ; les nom-I Dreux profiteurs et vendus que. la Jus-p tice n atteindra pas auront le droit d'ex-t. primer par leur vote leur idéal social. ! L'homme impulsif et brutal .dont on a f eu souvent à déplorer les pillages ; Io buveur qui ruine et maltraite les siens ; - I habitue des tripots clandestins; tous cjux qui cherchaient des plaisirs égoïstes pen-; dant que la bataille fauchait la fleur de notre peuple : tous ceux là viendront nous «liro comment il convient de gouverner notro pays ! Ils contribueront ù, régler nos destinées ; leur vote pèsera autant uans la balance électorale que celui des citoyens intègres. En môme temps que cette minorité do gens tares, seront électeurs, au6si, les insuffisants au point de vue intellectuel et la foulo des ignorants peu aptes à s'élever aux idées directrices. Mais les ménagères économes et pré voyantes, les travailleuses honnêtes, sou cieuses de la dignité de leur vie, les fera. me3 intelligentes et instruites; toutes celles qui ont moné la lutte sans trêve contre la misère et la maladie, qui donnent t sans compter leurs bions ou leur temps, I leurs peines, toute leur âme, au salut de J enfance, au soutien des pauvres, aux dé-F tresses silencieuses, ne seraient pas con-^ eultees, alors que de jour en jour elles sont désignées pour des responsabilités plus nombreuses et plus lourdes !... E'r„LES FEMMES QUI ONT SERVI 5ÀS5, L0MBRE • LA CAUSE C0M-MUNE, QUI PAR MILLIERS ONT AFFRONTE LES HORREURS DU BAGNE i El BRAVE MEME LA MORT POUR Ι P4TR'E OUTRAGEE : CES FEM. MES N AURAIENT PAS RANG DE Cl-i' DANS LA PATRIE VÎCTO. RIEUSE ! Refu3era-t-on d'entendre leur voix h I heure où le pays tout entier devait êtro consulté dans l'union do tous les elforts, rte toutes le3 capacités pour l'œuvre de la restauration nationale V L élite féminine est assez nombreuse dans tous les domaines, la valeur socialo qu elle représenté est assez haute pour que sa collaboration ne doive pas être d dai-È gnée. Quant aux éléments de moindre valeur morale et intellectuelle qui existent dans la population féminine, à quoi titre les B ^ oxcluTalt-on puisque l'on n'exclut pas les éléments similaires du corps électoral maspulin ? D'a'.Ilcurs la tâche des démocraties saines est d'élever la mentalité des masses ; l'élite féminine éparse dans toutes les catégories sociales, ne faillira pas « ce dovoir. Le régime du suffrago général exclusivement masculin dénie même aux femmes les plus dignes et les mieux douées la qualité et les prérogatives de citoyen qu'il accorde même aux hommes les moins capables et les moins méritants. Aurons-nous la honto de voir la Belgi-î}'6,,, champion du Droit aux yeux du Ieanco 4,, °S?a8^^rer une tj11© méconnaissance du Droit modorne. màhn. M P°UVOnS nouB ri3igncr à 10 Noua savons que notre cause compte au »om (lu Gouvernement, des sympathies i wncorcs c' do précieux appuis. Nous voulons avoir confiance dans les leçmrotions réitor'cs -venues de tous le? points de, l'horizon politique. Toutes ont ■ j' . i intention de placer lo souci do a - ' « ci l'intérêt uu pays au-d.ssus L Pr ' rences personnelles ou des con-fenances de parti. A'nua attendons de l'iiuité des memhra du Gouvernement Içux accord patriotiqu pour l'instauration du suffrage des ûeu ' soxes, seul Suffrage réellement Universel Voulllez agréer, Messiours, l'hommage d notro considération tri» distinguée. Poux la Fédération Bolge pour le 1 Suffrage des Femmes : S La Soorétaire, La Présidonte s (s.) L. Van den Plus. (s.) J. Brigode VW UACIJJALUE L'ESPAGNE ET L'ENTENTE Durant la guerre mondiale, l'Ee Tl fir^pagno a observé fidèlement le ' «il devoirs d® 'a neutralité. Gela n' i pas empêché parfois l'opinion pi; 1 bliquo do manifester hautoment ses syn r pathies pour la cause de l'Entente, oiicou rag'ôes, d'une part, par le souci de l'av< 3 nir de son industrie, ^ d'un autre côté pa \ les agissements de l'Allemagne. r En 1916, le gouvernement espagnol coi clut avec celui de Londres un acoorc ^ comportant la livraison mensuelle de 3 milio tonnes do charbon par l'Angleterre en échange de fournîtures par 1 iijspagn de certaines denrées alimentaires. Nous venons de parler de la conduit !" de3 Allemands : leur piratario sous-mî l" rine a fait perdre à l'Espagne un nombr e considérable de navires. Au mois d'avr 9 1917, le cabinet de Madrid envoya à Bei 1 lin une vive protestation à ce sujet U moment donné, une rupture était imm nente, qui ne fut conjurée que grâce 1 un accord permettant au gouvornemei 3 espagnol de saisir, pour chaque navii qui serait -encore coulé dans la suite, u >1 des navires allemands de môme tonna# .- so trouvant dans las eaux espagnoles. 0 La neutralité n'a pas empCché non plu it les diplomates espagnols de sortir de lei rôle professionnel pour rendre à noti •e pays durement éprouvé, d'éminents 6e u vices et Dieu sait les multiples oecasioi où lo roi Alphonse Xlll intervint à Bc ^ lin dans l'intérêt des victimes des proc (bis allemands. ^ La guerre finie, un double événeme! vient do so produiro de nature à piïut fa curiosité, davantage encore que 1 question catalane : une espèce do ruptui diplomatique entre l'Espagne et l'Alie magne, dont lo représentant diplomatique lo marquis de I?atibor# a cersi d'être "pei ' sona grata" h la Cour de Madrid, et 1 3 visita prochaine du chef du nouveau mi * nistèro espagnol à Paris, où M. Romane » nls doit avoir entretien avec M. Wilso] * et le premier ministre français. 3 Cette visite doit-elle être mise en rap * port avec la Conférence prochaine de 1; paix ? La réponse ne peut qu'être affir 1 mative. L'Espagne est certainement intéressée : 3 113 pas jouer un rôle offacé à cette con - fércnce. Déjà dans le courant de l'annt dernière, la " Correspondancia rniiîtar n 1 émettait le vœu de voir la diplomatie es . pa-gnolo participer activement à ces tra . vaux. Lo peuple espagnol a été lésé gra . veaient par la guerre des sous-marins g ; a droit à des compensations de ce chef . D'autre part, la question marocaine — c i brandon do discorde, qui fut, depuis 190E . le pivot de la politique européenne exté - rieure — et à propos de laquelle l'Ee J pagne et la Fran e furent un jour sur 1 I, point de so brouiller — no manquoira pa . d'ètro soulevée. 'j Nous sommes déjà loin de l'époque 0 les puissances^ centrales,su.-es, sinon d'un j victoire décisive, du moins d'une pai i" sans vainqueurs et sans vaincus" — se Ion Io mot de Ludendorff — cscomptaier un conflit entre l'Espagne et l'AngJeterr à p-ropos de la possession deux fois sé eulaire de Gibraltar par le Royaume Uni : la " dssannexion " devait en êtr. chère aux cceurs espagnols... Nous 'nous rappelons tous avoir lu ui jour en manchette dans le journal néer landais — ou plutôt néerlando-allomand -"Vaderland", ces mot6 : "l'Espagne exig« qu'on lui rende Gibraltar". A son tour L fameux von Tirpitz formulait un pro gramme selon lequel l'Angleterre devai renoncer A toutes : es bases navales. Jamais, la possession do Gibraltar n'i brouillé Madrid avec Londres, et moini que jamais, croyons-nous, l'Espagne n< cherchera à ce propos noise à l'Angle terre de la garder, dans l'intérêt de sj défense navale, intimement liée aux exi gences de son alimeniation. Si'ec'aîor — 'VW Pour la liberté du commerce Une protestation des agents-importeieu s La corporation d:s agents-importateurs et courtiers patentés d'Anvers, nous communique un long rapport d'énergique pro tesbation contre les entraves apportées à la liberté du coimnerco et spécialomenl contre le monopolo du Comptoir d'achat. L'établissement de cet organisme y esl combattu, spécialement comme une tentative déguisée d'arriver à la socialisation générale, au monopole du Commerce et de 1 Industrie, au profit de l'Etat Le manifeste &3 plaint que les agents intermédiaires soient éliminés de la combinaison et qu'on leur offre comme compensation, 1 aumône d'un pourcentage que prélèveraient les négociants sur leurs bénéfices réalisés sur les arrivages émanant du Comptoir ; cette aumône, la dignité des intéressés les empêche de l'accepter. JyO manifeste conclut en engageant les intéresses à ne pas adhérer à 1 organisme en constituant des groupements. TT * * <1 Un rapport supplémentaire, r eiigé postérieurement à celui résumé ci-dessus, dé. olaro constater avec plaisir qu'un arrêté royal vient d'annuler l'arrêté du 8 novembre, précisément celui qui donne pleins pouvoirs au Comptoir national d'achats. " Nous comprenons donc, y est il dit, que l'intention de créer le Comptoir national d achat a été abandonnée,ceci sar.a doute grâce aux nombreuses» protestations des quatre points du pays. " C'e?t un grand pas qui a été fait, mais ceci ne signifie nullement que tout danger a disparu. " N°us devons encore connaître les dispositions complémentaires, dont quejtion dans le paragraphe 5 du nouvel arrêté, relativement aux articles do-at l'importation eora libro. De plus, comme l'idée des liceneîûs d importation subsiste encore, et que r»" mesure, quoique compréhensible, occasionne un sérieux tort au commerce dans son application môme, à cause des lenteurs administratives bien connues, nous dov ons demander pour lo commerce d'Anvers, que le Ministre désigne une personne de confiance en notre ville, cette personne ayant pleins pouvoirs do délivrer des licences d'importation à la première réquisition. "A notre opinion, Monsieur le Président de la Chambre de Commerce est la pe<r. sonne directement désignée h cet effet. l'in conséquence, la corporation a voté i l'unanimité l'envoi du télégramme suivant à, M. le Ministre du Travail, de l'Industrie et du Ravitaillement : " Une assemblée nombreuse d'agents-importateurs et courtiers patentés avait 1914, réunis pour protostation unanime contre le monopole d importation du Comptoir national d'achat, avant pris note du nouvel arrêté royal du 16/17 décembre, demande communication urgente des (lis-positions complémentaires dont quûïtion dans le paragraphe N. 5, et pr.o Monsieur le Ministre de déléguer pleins pouvoirs par exemple au président de _ la Chambre de Commerce, pour l'octroi immédiat de licences, évitant ainsi au commerce d'Anvers les lenteurs administratives et conséqueminont la perte do nombreuses affaires sur les maxdiéa étrangers. 4 ? LA CHASSE AUX ACTIVISTES 0 Jusqu'où va l'esprit d'invention Un confriïro flamand nous joite la p.err — une ïri& grosse pierre — parce qu nous aurions, dans ma récent artioulet 1. qualifié do manifostJatiOn tléplae:» 1 ' port du drapeau au lion do Flandre dan lo cortège patriotique de dimanche ; 2 * critiqué l'exécution, à co te môme fête, di "Vlaamsche Leeu'w", chant qu'avaieat s j les lt^vros en mourant, nos soldats fia monds et qu'exécutèrent encore les musi que» militaires en entrant dans nos murs S. attribué à un poète aedvisto les pa - rôles des "Leeuwen Dansen", alors qu el 3 les 6oni l'ceu » re de l'abbé 'Guido Ge/el.c 1 A celte triple allégation, nous navoa - qu'une très simple réponse 5. opposer : 1. Nous n'avons pas qualifié de mani - festatlon déplacée le port du drapeau ai lion de Flandre ; 2. nous n'avons pa r critiqué le chant du "Vlaamsche Loeuw" 3. nous n'a/ons pas attribué les parole .- des "Leeuwen Dansén" ià ua écrivain ac , tiviste. . £ . j Oîiacun s'en rendra aisément compit 1, en revoyant notre numéro élu 18 courant 0 1,'ardent désir do démontier ^quç 1 "Métropolo" ompoisonno (sio) l'opinio: 0 publique, semble avoir complètement a 0 glé la "Nieuwe Gazet", qui semble bie: e n'avoir mêi'ae pas lu l'articulet qu ell 1 pourfend. . Nous consentons sans peine a être juge □ sur tout ce que nous a vous écrit, ou su i- ce que nous avons fait. Nous n avons pa h à nous justifior d'allégations qu'on nou it attribue gratuitement. I Exclu de partout !> Notro aebninistration communale n'a pa été la preniilire à exclure M. Denucj, de s fonctions que son activisme déshonorai! r Dès lo 6 d-éoembre, le Conseil d'adm: c nistaration de l'Université de Bruxell'e avait rêve>quô c.t activiste, qui occupa s autrefois une chaire de chargé de cour J- d'histoire de la géographie. Les exécutions à Louvain C'est M. le juge d'Instruction Simo: 1 qui o3t, à .Louvain, chargé de l'épur-Uio a activiste. 11 s'acquitte do sa tàclio ave 0 une belle vigueur. * Une de3 premières arrestations a ét celle du sieur .Goemans^ un jeune pre fesseur de l'Atiiénée qui, au début d 1 l'année scolaire 1917-1918, fit destituer 1 préfet des études, M. Geidere, pour si mettre à sa place. J..e principal titre d 1 Goemans à la bienveillance du mimst:4r activiste était le zèle avec lequel il pre sidait les réunions fiaminboclies, au théâ 1 tro Louvain-Palace. Après le départ d ses anris, Goemans se réfugia chez se beaux-parents à Lede. C'est chez eux qu la gendarmerie est allée le cueillir. " M. Gelders, en reprenant la directioi ; do l'Athénée, a procédé immédiatement ai ' renvoi de deux chefs activistes,les nom més Maes et Lagae, et des sept ou hui professeurs nommés par le3 Bfocl-.es. i Maos, que son incapacité notoire con damnait à végéter commo simple surveil ' lant, vit son fanatisme flamingant récom 3 pensé par une chaire de professeur. G ' sinistre pion fit condamner par les tri bunaux boches plusieurs de ses élèves * qui lui reprochaient sa conduite infâme l II s'est dérobé à l'arrestation par la fuite 3 L'inspecteur principal do l'enseignemen . primaire, le sieur Diuno^lier, pour reste J en fonction, bien qu'il eût atteint la li 0 mite d'âge, se rangea sous la bannièr ' activiste. II a subi le sorÇ de so3 corn ! parses. Arrêté également le traitro Vogelaers 3 un instituteur qui avait été révoqué pa l'administration communale et réintégr* dans ses fonctions par les Allemands * C'est lui qui provoqua, avec l'aide d< quelques collègues du menne acabit, l'ar 1 restation de M. Sclimit, éohevln de l'in slruction publique Un autre instituteur activiste, renvoy 3 de l'école Saint-Albert, est aussi écroué 5 Un ardent propagandiste flarainboc'ne ' Raymakers, le dénonciateur de l'honora ble professeur Do Neef, qui, à cause el lui, subit uno longue déportation, c6t a\ 1 nombre des traîtres arrêtés. ' Coffré de même un employé de 1: ) "Kohleaverteilung", lo jeune Van Berc' e ' laor, à cause de qui un autre ptrofesseu; ' de l'Athénco, M. Vandegaer, faillit êtr< déporté aussi. Deux des principaux protagoniste» di mouvement activiste ont pris la précau tion de s'en alier avant le départ eh leurs protecteurs. L'un^ est lo libraire Lekonno, dont 1; foulo iacendia lo magasin, au coin de h rue de Bruxelles, le jour de la signaturi de l'armistice L'autre est un nommé Ursi, qu fut le fondateur du torchon "Do Fakkel" organe de mouchardise et de dénor.cia tion. Ce sympathique personnage avai été nommé par lea. Boches directeur do 1? "Kohlenverfceilung", de Maîine3, aux ap pointements de 8,000 francs... s:ms " h gratte Auk camps de prisonniers M. Désiré Duterne, d'Anvers,nous écri qu il ne participa point à la campagne activiste dans le camp où il était en captivité. Il a fait, dit-il, uno demande don-quête, dont nous attendons les rémiltn.ts, M. Jan E» oraerts, télégrapliiste, à An vers, nous envoie une protestation identique.• vw—-— La vie militaire Citations à l'ordre du jour Le minist e de la guerre a cité h l'or-dre^ du jour Ue l'armée : L'escadron de mitrailleurs do la 2ebri. gado de cavalerie : "Pour le brillant lail d armes posé par cjtto unité le 3 novem. bre 1918, en enlevant i lusieurs nids de niitnillotises et en se portant audacieuse' meut on pointe, ù plusieurs kilomètreÉ jlans 13s ligneî ennemies, pour atteindre o pont de Langerbragge où il s'est ei-Iorc,i do d bouche.-, malgrô la destruction du passage et la plus vive rcsistaneo do 1 ennemi. " Inscriptions glorieuses Les lo et 3e battories du 1er groupe du 1er r giment d'artillerie lourdo sont auto-ris.oa i\ inscriro sur les boucliers die leurs pièces respectivement Dixmude et Forwse pour l'endurance et l'abnégation sans exemple dont elles ont fait preuve dans la défense des secteurs de Dixmude et de Pervyse, où elles tinrent tête avec la plus grande vaillance à une artillerie supérieure en nombre et en position. L'aumônerie militaire Nous apprenons que M. l'abbé de Meuri-chy, professeur à l'Institut Saint-Louis, aumônier ele l'armée, est nommé aumônier en chef de la garnison de Bruxelles. Cadeaux de Noël pour nos soldats Deux personnalités américaines, M. ot Mme Norton, ont fait remettre, pour Olre distribués dans notro armée de campagne, un total de 120,000 cadeaux de Noël, comprenant des colis composés d'une boî-lo de savon, deux bougies et 1,2 livre do chocolat. Les bataillons universitaires Un étudiant nous écrit : "M. lj ministre do la guerre, dans sa conféronce avec M. le minist:e des sciences ot des arts, et les délégués des différentes Universités du pu}s, a-t-il pris une décision quant au sort des étudiants appartenant aux classcs de milice de 1914 et de 1915 dont l'appel sons les armes aura lieu au moment de la réouverturo des cours ? " Apparemment allons-nous voir la reconstitution des bataillons universitaires tels qu'ils existaient avan* la guerre Souscription Liste du journal la « Métropole • pour 1* Noël des enfants pauvres 3 Report fr. 3297,0( 3 M Alph. Ullens de Schooten 50,0( Pour lo prompt retour de Robert et de Maurice 12,5( R N. 35 1,2; • v"V* ECHOS Programme de la journée : CONCERTS MILITAIRES Parc. — A 2 h. concrrt militaire par h musique élu 17* de ligne. SPECTACLES Variétés. — A 7 h. 1/2 « "Werther ». Théâtre Flamand. — A 7 h. « De Ilin derlaas », Opéra flamand. — A 7 h. « Faust». Scala. — A 7 h. 1/2 « Ze Zijn. .^chouf ». AVIS A NOS ABONNES Nous prions nos anciens abonnés de i nous faire connaître le plus tôt possible 0 leur adresse actuelle exacte, nos registre} ayant été détruits lors du bombarde- 3 ment d'Anvers. Au icr janvier 1919 commencera le service régulier des abonnements, doni 5 voici le tarif: UN AN : Fr. 24 — SIX MOIS î » 12.50 TROIS MOIS : » 6.50 Les abonnés qui habitent les villes e 3 ( communes de provinces sont priés d< 3 se faire inscrire au bureau de poste d* . leur localité. 3 L'échange dos marks t Les divers établissements où l'on échang< s des marks ont été assaillis hier par un< foule nombreuse, avide de so d barrasse des vilains peliis papiers qui dans quel ques jours seront aussi d monéti6és en Bel 1 que quo les Allemands oux-mêt">'et=. n Les employés, animés d'un zélé louabl? 0 firent dos efforts surhumains pour endi guer le flot sans cesse renouvelé d'um h clientèle qui embrassait la ville enti re - Il faut raconna tre, du reste, que le publii se distingua par son calme, sa patienci et celle résignation touto spéciale à la quelle il a pu s'exercer longue:.«nt dani les divers comités, au Marché au Pois^o. et ailleurs. Et puis, n'y avait-Il pas quelque plai sir à être témoin de cette liquidation di lin de guerro ? wvw Lo prix du lait et du heurr« Attendu que " la liberté illimitée di commerce a eïonné lieu à des abus qu ont provoqué un mécontentement général" le Gouverneur do la pro^uce vient de fixe des prix maxiina pour la vente du lai ot des produits qui en dérivent. Lait non écrémé, 2,8 % de matières gras ses, pris chez lo producteur, 0,60 le litre liait écrémé, 0,25 fr. lo li re. Beurre do première qualité : 10 fr. h kilo. Pour la revente, ces pr'.x peuvent être majorés au maximum <:o 0,15 fr. pour h lait non écrémé, 0,10 fr. pour le lai écrémé et 0,50 fr. pour lo beurre. Jusqu'à . nouvel. ordre il est défendu : de fabriquer industriellement du fromage soit avea du lait plein soit avec du lai terrémé ; de prtjiarcr -industriellement de; proeluits dérivés du lait pour dilTér r h consommation de colui oi, et d'utiliser le lait et le beurro à d'autre6 fins que lf consommation humaine ou l'élevage des animaux domestiques. Des peines d'amende et de prison se ront infligées aux contrevenants. Hommago à M. Strauss Le Comité permanent de la Féd'ratior générale des Sociétés Mutualistes de la Bel •pue décida do tenir sa première a^sem bléo à Anvers, après la délivrance d< notre pays, avec l'intention d'aller félici ter en groupe M. l'échevin L. Strauss président d'honneur de la Fédération gé nérale, ele son heureux retour à la suite do sa déportation en Allemagne. Co ts assemble, primitivement fixée au 8 dêoem bre,. a dû être remise, à ce dimanche, 2ï décembre. Les délégués de3 mutualités affiliées è Ja brancho d'Anvers se réuniront, avee drapeau ou cartel, à 11 heures du matin devant la gare centrale. Apr s l'arrivée du train de Bruxelles, le Comité perma nent et les délégués, précédés du corps d< musique du cercle "Antwerpen's Mozarts. kring", se rendront à la demeure de M. Strauss. Uno adresse au Roi Lo " Cerolc des commissaire3-adjoint3 de polico do la ville d'Anvers" ot le "Antwerpen's Policieverbroedering", ropréseiv tant tout lo corps de police anversois.donl 274 membres firent partie de l'armée,onl adressé au Roi un hommage chaleureux de reconnaissance et d'attachement. L'adresse exalte les qualités héroïques 1 du Roi soldat qui, à la tête de ses troupes admirables, repoussa l'envahisseur. Elle rend également hommage à la Reine bien-aimée, la m?re de nos soldats, et à la famille royale. L'Union diamantaire de Belgique, composée de 800 diamantaires, tous bel-ges, vient d'envoyer à S. M. le Roi une adresse lui exprimant sa reconnaissance profonde pour son ce/uvre héroïque, celle de S. M. la Reine, et la vaillance do nos soldats. Un écho do la manifestation patriotique Dimanche dernkr, par les soins du comité organisateur de la manifestation pa-triotiepio d'Anvers, des fleurs furent remises au Palais do Bruxelles, à S. M. la Reino_ au moment même où le cort'ge se mettait en marche. Vendredi, M. le bourg-mestro a re.?u ele M. Godefroid, secrétaire des commandements do la Reine, une letlffe où S. M. exprime ses remercîmenis poux cet hommage. La grève dos garçons de catà Selon ce e^ue nous communique un délégué de l'Union syndicale ouvrière dos garçons elo café, ceux-ci réclament avant tout de leurs patrons la suppression du "mastic", terme technique qui signifie lo travail de nettoyage du matin. Les ga/r-çons voudraient pour le surplus quo les restaurateurs sa,bouchent, par l'intermédiaire do quelques délégués, avec leur syndieïat professionnel,, afin do eîiacuter los points en litige en présence d'un tiors arbitre désigné de commun accord. Nous espérons qu'un arrangement satisfaisant ne se fera pas longtemps attendre, M. le bourgmestre ne ferait-il pas chose utile en s'interposant en médiateur ? Pour les employés Les ouvriers syndiqués ont fait valoir des revendications très vigoureuses concernant los salaires et les conditions du travail. Les patrons ont pour devoir de s'inspirer aussi des sentiments de justice dans le règlement du sort do leur por-sonnel employé. Il ne faudrait pas que oelui-ci éoopo encore une fois, et,en présence de l'augmentation formidable du coût de la vie, en reste toujours b. un barême de traitement suranné. Beaucoup de patrons conscients de leurs devoirs ont p .ûvenu le6 réclamations do lourts employée en accordant spontiané-mont à coux-ci des augmentations très sérieuses plus ou moii's proportionnelles à la hausse des prix. C'est là un gesto •lui doit se généraliser, dans une large ponsée d'entente des classes et en vue de la collaboration dévouée do tous à la restauration de l'industrie et, du com-JUlOlCâ». L'horaire des chemins do ter vioiit de reparaître sous la forme d'un grand afficho. On éprouve une certaine émotion ei parcourant dos yeux, après quatre ans 1 ces indications qui nous étaient autre 1 fois familières. Elles sont encore bien in complètes, évidemment. Mais il no tau ' pas oublier quo nous ne sommes déli 1 vrés que depuis un mois et quo les Al lomands nous ont laissés presque san matériel, avec un réseau très endomma gé.ponts et signalisations détruits. Déjà le nouvel horairo rensoigno 2 lignes rétablies sur eiilï'érents points d pays, à la date du 12 décembre.Depui lors ce nombre a augmenté, de sorte qu lo tableau n'est déjà plus complet. L'horaire on quos'.ion n'étant pas en 1 core en vente nous croyons rendre sei vice à nos lecteurs en en publiant en se conde page un tableau raccourci. Lo pendant des «Konzert a m Westtront Nos concitoyens so rappellent certaine ment les i'kolossales" affiches par les luelles les Boches annonçaient les repré sentations et concerts donnés dans no théâtres par leurs troupes de musiciens e de comédiens. Avons nous assez souffer do voir — ou plutôt de savoir, car non n'y allions voir \ — nos scènes envahioi : par lo pesant art dramatique et musica ! des teutons.! Oomrno los kommandantures, voici qu ces-"konzert" ont maintenant leur peiylan . à Aix-la-Chapelle. Mais c'est l'art elélica • do nos compatriotes liégeois qui l'y J transporté, ce qui met quelque dissemblan ce dans le parallèle. Sur l'initiative des autorités militaire 'jelgo-françaises installées à Àix, les "Dis ciplos de Grétry", la célèbre chorale lié geoiso, se sont rendus mardi dans la cit occupée où, en présence d'un grand cou cours de soldats, ils exécutèrent à 1 Cathédrale une messe solennelle. Après 1 cérémonie, les artistes furent reçus a ; "Ivurhaus" où eut l'eu un superbe con » r-ert. L'assistance était composée exclusi . ventent d'officiers et do soluats. A l'issue du concert, lo Champagne h: offert et l'on porta des toasts. Puis, e fortège, et précédés de leur drapeau, qu les Allemands saluaient avec bassesse,le ! "Disciples" s'en retournèrent vers la gar > en qhantant les vieux airs liégeois !... : -vw 1 Les relations commerciales > anglo-beiges Une dépêche i lavas, samedi soir, nou - informe que le Board of Trade a abrogé i en ce qui concerne la Belgique, les rea triotions qui furent édictées par l'arrêt relatif au commerce avec l'ennemi. ILni faudra plus do licence spéciale pour im porter des marchandises de Belgique ei ! Angleterre, mais ces marchandises de 1 vront êitro accompagnées de certificat; \ d'origine et do déclarations de valeu ; dans la forme habituelle', délivrés par l'o! ficier consulaire britannique. . vV Intérieur , La nouveau Nonce du Saint-Siège i Depuis le 13 juillet déjà, Mgr Loca . telli, qui a quitté Kruxelles ces dernier jours, avait été désigné pour passer ; Lisbonne. Lo Saint-Père a veillé à lui trouver , dans le personnel de son corps idiplonati ; que, un succesaour qui fût "porsona gratisi , ma" on Belgique. Son choix s'est port i sur Mgr Nicotra, à qui dix années pas , sées en Belgique, sous les nonciature i dos cardinaux actuels Nara di Bontifl et Rinaldini, avaient conquis parmi nou, des sympathies unanimes et de chaude amitiés. Le roi d'Italie en Belgique Le Roi Albert a quitté Bruxelles, samedi i matin, à 6 heures, en automobile, pour allea saluer le Roi d'Italie, qui arrive en Bel ■ gique pour passer en revue le 2e corpe i d'armée italien, actuellement cantonné dam la province de Namur et une partie d\ Luxembourg. Sa Majesté était accompagnée du princ-1 Léopold et du prince Charles de Belgi i que. La rencontre des deux souverain ■ devait se faire à Lubin. Au n.i.îistère des colonies M. Franck, minislro des colonies, vion d'attacher au cabinet ele son département M. Joseph Olyff et le major Paulis. Les œuvres de guerre , Lo "Moniteur" publie un arrêté insti tuant un haut commissariat du gouvor nemont pour assurer la gestion et li liquidation des œuvres do guerre, insti tutions charitables et formations sanltai ros créées on dehors du territoire natio nal par le ministre de l'Intérieur. Le haut commissaire du gouYernomen peut être délégué pour la liquidation de; «ouvres et établissements similaires qu relèvent des autres départements ministé riele. M. Berryor, ancien ministre de l'Inté rieur, est nommé haut commissaire di gouvernement. Une indemnité de vie chère aux députés La Questure de la Chambre a décid< d'accorder une indemnité de cent frana par somaine aux membres de la Cham bre. Cette indemnité sera considérée com me uno ineleinnité do séjour, ou si l'oj veut plus exactement, de vie chère. Dans la métallurgie Los industriels métallurgistes et con structeurs se sont réunis et ont discuté li question de la réglementation dans la ré partition des matières premières, colle dej transports et celle des salaires. Les in .dustrlels présents espèrent que le gou vornement et les ouvriers prendront t cœur de lés aidor dans leur tûclie.L* question des salaires a vivement préoo cupé l'assemblée. Les hauts salaires payés en Angleterre poussent les ou vriers belges à réclamer des augmenta tions importantes qui leurraient nuire ai développement de l'industrie nationale. Le matériel des chemins de fer recélé D'ona Io but do rétablir aussi vite qui possible les chemins de fer dans leuj état normal, il est porté à la connais ^ance de la population que quiconque a soit en octobre 1914, soit en novembre 1918, caché quelque matériel dos chemin* de fer doit immédiatement, et au pluj= iard dans les huit jours, aller livrer,contre reçu écrit, lo dit matériel au chef dj; la gare la plus rapprochée. Aucune plainte ne sera aelressée à la justice, on cas de remise volontaire el immédiato. Le fait do retenir u/ltérileurement ces objets sera considéré comme vol. Soyons tempérants La Fédération des Ligues do tempérance catholiques do Belgique vient d'adresser au ministre de la Justice une lettre de félicitations pour les mesures énergiques que le gouvernement, d'accord avec l'autorité militaire, vient de décréter au sujet de la vente de l'alcool. Chiffres éloquents Les subsides alloués par lo Comiti National aux familles privées do leur soutier par suite do la guerre s'élèvent,pour tout le pays, au 17 décembre 1918, à la somme de 389,2-42,630.50 fr.; Cjux aux œuvres diverses pour la protection do I enfance, à 2,233,069.36 au 23 du mémo mois ; aux colonies d'enfants débiles : [9,638,208.06 fr.; aux colonies d'enfants français : 319,679.30 fr. ; à la Goutto de ; lait ' ot aux cantines, au 16 décembre : 24,190,517.20 ; aux repas scolaires : 51 millions 495,194-62 ; et à l'Œuvre Nationale des Orphelins do la guerrç. au 12 £e ce mois ; 5.35UD5Q k. !" , Extérieur | Le roi d'Italie à Paris Le dîner à. l'Elysée t Paris, 21 déc. (Havas). — Dans 1: - soirée, le président de la République e - Mme Poincaré offrirent un dîner en l'hon 3 neur du Roi d'Italie et du princo de Pié - mont. H y avait 200 convives, parmi les quels on remarquait les pr ésidents et vice j présidents du Sénat et de la Chambre; h i corp3 diplomatique; les membres du gou s vernement, lo maréchal Joffre, le hau 3 personnel do l'ambassade d'Italie, la suiti du Roi et d'autres personnalités. Le toast de M. Poincaré Le président de la République porta ui toast dans lequel il dit ; H En c© jour où Paris est heureux d'ac » cueillir et de fêter le Roi d-' Italie, m* . pensée se reporte à la graciisuso visito . que V. M. fît aux armées françaises i . des heures où la victoire hésitait encore i 3 so fixer et où l'espérance inquiète cher I chait un refuge auprès des armes biei t trempées. Je remercie V. M. d'avoir don 3 né alors à la Franco, à ses chefs mili j taires et à ses soldats ce témoignage di 1 haute estime et de fidèle amitié. Je m< rappelle avec émotion le séjour quo j< 3 fis moi-même en Italie auprès de V.M i au miiiou des belles troupes dont la fré t quentation constante fut pondant de longi mois tout votre réconfort. "Les peuples enfermés malgré eux dan dos combinaisons politiques ejui n'étaien paa l?ur couvre propre, brisèrent les por tes de leurs demeures détestées pour don ner libre cours à leui'3 aspirations com primées ot s'organiser suivant lours afîi nités naturelles, leurs traditions, leurs vo lontés. L'Italie voit accourir à elle ceu: do ses fils qui n'avaient pas trouvé plac au foyer et avec qui elie va complète l'unité nationale, dont l'illustre maison di Savoie va couronner demain le glorieu: édifice. t " La grandeur de 1" Italie est due pou: 3 uno large part à l'intervention directe d o Votre Majesté dans les événements qui dé g truisirent les anciennes combinaisons di 0 ploinaliques ot qui rossorrèrent entre eu: les pays ayant les mômes sentiments e les mêmes intérêts. Lorsque l'Italie avai contracté auprès de6 empires centraux do assurances contre les retours oifensifs el l'ennemi hér&litaire autrichien, elle avai promis de no jamais s'associer une al taque directe contre la France; elle lin parole. Lorsque la guerre fut déclarée 1 Italie proclama publiquement c;ue nou avions tout fait pour évitor un conflit e refusa à nos ennemis le concours qu'oî lui demandait, nous permettant ainsi d port r sur lo front do batailles toutes lo troupes alpines qui s'illus'.rirent par tan dïexploits. Neuf mois après, sous votre générons impuis ton, l'Italie vint se ranger au pr.'» do la Franco et de l'Angleterre. _ C'eii< résolution fut priao librement à l'heuri où lo sort de l'armée citait indéc s et oi l'Autriche avait cherché par des propo sitions séduisantes à immobiliser V Italii dans une neutralité profitable.Depuis lori nos troupes combattirent héroïquemen côte à côte en Champagne, en Argonne sur la Piave et sur le plateau d'Asiago - Nros populations civiles support:rert leç s mêmes privations ; ncs pays connuren ^ 1 s mêmes soufirances, 1-s mêmes espoirs la mémo lierté. » L'Italie et la Franco alliées dans \i - guerre, resteront alliées dans la paix - Nous nous connaissons rssoz pour qui - les hasards de la vie journalière, au liei - de troubler notre affection réciproque, h s consacrent et la fortifient. La Franci ï n'aura qu'à suivre son propre penchan 3 pour entretenir sans efforts ces relations j cordiales qui, seules, donneront à notri alliance tout leur prix, toute leur force e toute leur efficacité. Je lève mon verre on l'-honneur do V | M. et S. M. la Rjeine, du prince de Pié mont et de toute la famille royale. Je bois à la grandeur ot à la prospérité de 1 l'Italie. " | Le. musique jou« l'hymne national italien Réponse du roi d'Italie 5 Le Roi répondit on ces termes : " Les paroles amicales quo vous ave2 5 prononcées, Monsieur le président, constituent le digne couronnement de l'aecuei inoubliable qu© j'ai trouvé tantôt aupret de la population ele Paris. Pendant les jours d'épreuves, nos deuj » pays puisèrent dans l'union intime de= armes la force nécessaire à la résistance Vous avez bïen voulu rappeler le séjoua fait par moi en France alors quo le sor do3 batailles était encore incertain, mais vous n'avez jamais douté du succès. Aujourd'hui le soleil de la victoire cou ronna, au prix de dures sacrifiées, loi aspirations nationales de la France et de l'Italie. Les terres sacrées que la vio ^ lence prussienne arracha à la France 3 compromettant ainsi pendant 50 ans li I paix du monde, sont enfin revenues ai sein de la patrie française. L'Italie con quit lo rempart naturel des Alpes et dam l'Adriatique elle pourra assurer les con | ditions indispensables à la sécurité et i l'existence de ses enfants retrouvés. Dans lf'élan spontané qui a poussé l'Italie à la guerre, ainsi qu'en toute autre manifestation politique de mon pays vous reconnaîtrez sans doute le sentimen uni de l'âme italienne qui découle des sources antiques du droit ot de la justice et par lequel nous fûmes et serons toujours opposés à tout projet de dominatioi et d'hégémonie violente, semblable à celui que nJos ennemis tentèrent de nous im poser. La France et l'Italie ont une grande mission commune de civilisation à ac complir ; aucun intérêt particulier ne doi' y porter obstacle. Nous trouverons dan£ l'harmonisation équitable de nos intérêts spéciaux le ciment indestructible de l'amt tié et l'œuvre de concorde de nos deus pays est consacrée par la fraternité et re nouvelée par les armes. Nos deux paye pourremt ainsi trouver un appui précieux et solide dans la voie de l'humanité,vers un avenir assuré de liberté et de jue'ioe Je lèive mon verre on votre honneur, Monsieur le président, et je bois à le grandeur et à la prospérité de la France.' La musique joue la "Marseillaise". A l'ambassade d'Italie Paris, 21 déc. — Le Roi d'Italie c offert un dîner à M. Poincaré, à l'ambassade d' Italie La presse française Paris 20 déc. — Toute la presse française salue, dans des articles chaleureux l'arrivé© à Paris du roi d'Italie. plusieurs journaux ont demandé à cette occasion dos articles à des hommes politiques éminents. C'est ainsi que dans le "Petit Parisien" M. Painlevé, ancien président du Conseil, écrit que l'accueil que Paris a fait au président Wilson est celui qu'attendaient tous les français : ardenl et grandiose avec un enthousiasme où se mêlaient la sympathie ©t le respect. Paris à salué à la fois le premier représentant d'un peuple d'un continent qui s'est toujours mis tout entier on mouvement à l'appel de la justice ot l'homme d'Etat dont l'intelligence généreuse, la volonté tenace et la vision sereine savent discerner au milieu des orages du présent, les voies de l'avenir. Aujourd'hui c'est un autre grand allié qui sera l'heV-te da notre ville. Los acclamations qui accompagnaient hier le président des Etats Unis as prolongeront en vivats innombrables pour ia noblo nation italienne ci son roi qui en est, eu môme temps, le promier citoyen, il n'est aucun Français qui ignoro la tlctlo de reconnaissance quo la France a contractée envers l'ltalio au cours de la plus grando épreuve de son histoire, mais c'est pour nous uno joie, en ce jour de fête com-I munc, d'évoluer le concours que nous a apporté, on plein oéril l'aQJiUé.de no-lira JM;ur latlnra. La Conférence de la Paix Elle serait retardée Paris, 21 déc. — L' "Echo de Paria* croit savoir que la conférence interallié* k sera quelque pou ajournée, par suite d* t voyage de M. Wilson en Angleterre. La proelainatton des résultats dee éleo» tions britanniques et los romaniementt prévus dans le cabinet auraient pour effet do remettre la conférence de Versailles à uue date ultérieure. ! Les Alliés en Allemagne Les troupes belges i La première brigade de cavalerie,poursuivant sa marche vers les province* • rhénanes, a attetnt vendredi la région frontière Hombourg, Moresnct. Auctuç changement pour les autres unités de l'as* mée d'occupation. L'Angleterre et les Pays-Bas (De notre correspondant de Bruxelles) Nous croyons savoir que le gouvernement anglais a notifié cos jours dernier* au gouvornement néerlandais son inieav tion d'envoyer le ravitaillement dos force! anglaises sur le Rhin par la voie la plu* directe qui est celle de l'Escaut et dtf Limbourg hollandais. Le trafic des voyageurs Le matériel roulant devant être livrô à l'Entente, il faudra probablement supprt» mer prochainement le transport dos voyar geurs, comme cela a été Je cas au déba! de la guerre. France La question de la démobilisation Paris, 20 do. —■ La Chambre discute l'interpellation Aubriot-Lauche-Voilin», pur les mesures que compte prendre le gou* vornement pour passer do l'état do guerrt à l'état de paix, ainsi quo l'interpellation Brunet, sur la démobilisation du personnel des usines de guerre. M. Aubriot regrette qu'on n'imite paa l'Angleterre, qui démobilise 40.000 liom-t mes par jour, ot proteste contre l'absence t dans les conditions d'armistice d'une clau-5 so ordonnant la démobilisation do l'armée 3 allemande. t M. Bart demande pourquoi nous n'ocou-- pous pas E?sen et Franofort. M. Voilin t souhaite le renvoi dans leur pays des , étrangers ot des indigènes occupés dans ; les usines de guerre. Il ajoute que l'on t mobilisa 6.900.000 hommes ; nous oûmoa \ 1.400.000 tués et 800.000' réformés. Noui 3 allons démobiliser 1.200.000 hommes d« ; réserve et l'armée territoriale, 3.500.000 t resteront sous les drapeaux. I-a question ost do savoir comment lo gouvern^metri ï entend démobiliser 2 millions d'hommes, ; n'appartenant pas à l'armée active. ; M. Benozet dit epio la victoire militaire : doit devenir une victoire économique el i sociale. M. Lauche insnte sur l'urgenc* . do la r'organisation économique. r s La suite du d'bat à vendredi. 5 Tous 1 >s membres soei ïlistes de la Com. t mi>3ion de l'armée ont démissionné, le , pr's'.dcnt Renoult ayar.t combattu bur de-, manda tendant à l'audition do Clemenceau ; devant U commiision sur la question d# t démob'lisation. Foch et Clemenceau statufiés Le Sénat français a pris en considéra tion lo projet d'érection d'une statue è | Foch et à Clemenceau. La livraison i des submersibles allemands | Cinq nouveaux sous-marins allemand* k dont lo "Deutscliland" et quatre autre* I I do la série, des U, sont arrivés en racU II do Cherbourg, pour faire leur entrée : dans l'arsenal. La Banque de France Paris, 21 déc. — Lo Sénat a adopté à , l'unanimité le renouvellement pour un dô» i lai de 25 ans, du privilège de la Bai* que de Franco. Le prince Nicolas de Roumanie Le princo Nicolas do lîoumanie, scconi fils du roi Ferdinand, est arrivé à Paris, venant de Ilome. Lo Prince doit passer deux jours A Paris pour se rendre ensuite on Angle» J terre où il poursuivra pendant une année se3 études. Il reviendra achever ses études militaires on France, à l'école de | Saink-Oyr. Angleterre La visite de M. Wilson Londres, 20 déc. — A propos de la visite prochaine de M. Wilson le "Mon. • chesbr Guardian" fait remarquer que MM* i Miljoukof ot Kerensfcy sont actuellement i à Londres. Il est possible que le présih dent Wilson veuille prendro une décisio*) au sujet du bolchevisme avant lo comi , moncemont do la conférence sur les pr6 . liminaires de paix. Londres, 21 déc. — Le Roi offrira 1« i 27 courant un dîner au palais de Buckio-gham, eu l'honneur de M. Wilson. Le tonnage et le fret Dans un mémoire sur la flotte ma* , chande mondiale Sir Jame3 Wilson arrfc ve à. conclure que dans quelques mois 1 offre do tonnage pour le commoreie dépassera la demande et que par suite la fret baissera à tel point qu'il ne sera guère supérieur au double do celui d'à-vaut la guerre. Lo risque de guerre elia-paraîtra aussi et la baisso rapide du fret a déjà commencé Le service aérien Londres-Paris Lo 1 Daily Express" annonce qu'il y jy-actuellemont un service officiel régulier d aéroplanes entre Londres et Paris pour ; le transport des fonctionnaires supérieurs ot des dépêches. Aile m sa.g Les bénéfices de l'industrie homicide Amsterdam, 21 d^'c. — On annonce d% Berlin que le bilan annuel des usines Krupp donne une recette brute de 56 millions 9D6.985 markô, contre 30.809.105 l'année passée. Lo bénéfice net atteint 4 927.912 m.^ Il ne sera pas distribué de dividende. L'an passé le dividende fut do Aux affaires étrangères .•5Ber,1LU' rr2o déc- (Havas) • — I>e comtj Drockdorif-ltantzan, ancien minisire d'Al. lemagne à Copenhague, est nommé secrétaire d Etat aux affaires étrangères. Le Congrès des arsolraten Nous avons annoncé les exigences in-troduites par les délégués des troupes au Uonseil central des ouvriers et des soldats. Les débats du lendomjain ont abouti à certains résultats. Il a été décidé quo le Conseil des ouvriers et soldats roprésen. lerait toute la puissance politjque. Les pouvoirs législatif et exécutif passeront aux commissaires du peuple en attendant qu'une autre réglementation scit ordonnée par la Consitituante. On établira un Conseil central exerçant un contrôle parlementaire sur les cabinets allemand et prussien. Co Conseil aura lo droit do nommer et de révoquer les commissaires pour l'Allemagne et pour la PrusselP^tS^^' exercer le contrôlo sur la directive dea ministères d'empire, lo Conseil dés com. J missaires pourra déléguer daux survcJ-I lants dans ohaquo département. Ces eur-I veillants seront choisi* dans les rnnp« I dos socialinios majoritaires et mïmor-itaires.[ I*' ifin, 1' projet de libérer rapidement Ie3 prisonnier.? militaires a été accepté. Les pertes allemandes On mande do Berlin au "Handclsblad4 quo les chiffres rectifiés des portos allô* mandes jusqu'au 10 novembre sont de I GOO.OOO très, 103 000 disparus, 613.00.D lorisonniers et 4.064.000 blessé»

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Dit item is een uitgave in de reeks La métropole: journal quotidien du matin behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Anvers van 1894 tot 1974.

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