La Métropole

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31 augustus 1914
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s.n. 1914, 31 Augustus. La Métropole. Geraadpleegd op 07 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/hq3rv0dz2v/
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LA METROPOLE 5 C6ÉE5 te utero i 21e Année *"~No 241 gautlon -A. s EDITION > DU < SOIR Lundi 31 août 1914 LA GUERRE f ■ .11—LMI..L «MM. Il II II I IHH La situation française est iiiaipa c L'insurrection en Autriche Mois êi lonots. - te Sta teortol Les vaoanoes des princes royaux Anvers, 31 aoû'b. (Officel). — Les princes et la princesse Marie-José se sont em-baurqués ce matin sur la malle «Jan Brey-del», pour l'Angleterre où ils passeront le mois de septembre. La Reine les accompagne, mais Sa Majesté rentrera à Anvers dans quelques jours. Les officiers anglais j Anvers, 31 août, 1 heure d9 relevée. — J (Officiel.) — Trois officiers anglais se trou- f veut actuellement à Anvers. L'un est attaché t militaire à la légation britannique, les deux autres sont attachés à l'état-major général de l'armé© belge. Ces Messieurs ont parfois le désagrément -ii'être pris pour des officiers allemands, lerur uniforme n'étant pas connu du public. Nous croyons bien faire en attirant l'atten-ikion sur ce fait. Notons que ces officiers, soit en uniforme kakhi, soit en uniforme gros-bleu, portent tous trois la casquette plate qui est caractéristique.-—>-<oao < les communiques officiels français L'aile droite française tient lion mais l'aile gauche est pius assaillie. Paris, 30 août. — Communiqué du ministère de la guère diu 30 août, à 23 heures : L'ensemble de La situation reste la mémo que dans la matinée. Après l'accalmie la bataille a repris dans les Vosges et en Lorraine. Sur la Meuse à Sassaye près Dun un régiment d'infanterie ennemiie qui tentait de passer la rivière fut presque complètement anéanti. A notre gauche le progrès de l'aik marchante allemande nous oblige à céder du terrain. La bataille de Lorraine 600,000 hommes se seraient trouvés en présence I.a « Gazette de Cologne » déclare que dans la bataille livrée contre les Français en Lorraine, il y avait 300,000 hommes engagés de chaque côté, ce quii est le nombre le plus élevé dans lliistoire. Le camp retranché de Paris Paris, 31 août. — Contrairement à ce qu'on a. annoncé on n'a pas s commencé » la mise en état du camp retranché de Paris. Lin arrivant rue Saint-Dominique, le premier acte de M. MÎLlerand, le nouveau ministre de la guerre, a été do reprendre les réunions du Conseil des directeurs. Ces réunions auront lieu tous les matins. Jeudi, parmi les questions examinées, 011 s'est occupé spécialement de la mise en état « complète » du camp retranché de Paris. Les travaux déjà très avancés sur la périphérie vont être poursuivis particulièrement en ce qui concerne les dégagements prévus. Bombardement d'Etain Troyes, 30 août. — Deux cents réfugiés venant d'5tain sont arrivés à Troyes. Ils racontent que la petite villo a subi un premier bombardement lundi, de 11 heures du matin à 11 heures du soir. Ce bombardement qui a fait de nombreuses victimes, a repris mardi à 11 heures. La population s'était réfugiée dans les caves. La villk a bientôt été en flammes. _ Ces réfugiés ont gagné Verdun à pied. Un télégramme du général J offre an général Frencli . Londres, 29 août. — Le généralissime Jof-Âre a télégraphié au général French son admiration pour la bravoure des troupes anglaises.L'armée française, dit le généralissime, n'oubliera jamais les services rendus gar elles. /nprrection en Autriche Exécutions en masses* Les Slaves désertent j Trieste, 30 août. — Le « Messager© » con- J Lrme que des mouvements insurrectionnels 0 sont produits dans toutes les provinces de Autriche. Les exécutions en masse continent. _ . T , Trieste, 30 août. — Le a Petit Journal » < pprend de Saint-Pétersbourg que de nom--reux déserteurs autrichiens franchissent la < rentière et se réfugient en Russie. Ils appar-iennent tous à des régiments slaves. ^ Les Autrichiens continuent b enregistrer leurs défaites habituelles.Paris, 31 juillet. — Le «Corriere d'Italia » lé San Giovanni dit que les Autrichiens-tentèrent le 28 août de s'emparer du mont Lov->eu. Ils furent repoussés. ]?iV~-nt 160 morts GC0 V • - ' ^Arevieoiiiiit tait sur " ( idftrair-Reuter ). >—33 3 Cîr-—<- La vietoire navale d'HéSiîjalant C'est cinq vaisseaux allemands qui furent coulés. -- 900 Allemands périssent. Londres, 31 août. — Le compte-rendu officiel du combat près de Héligoland dit, que les petits croiseurs et destroyers attaquèrent hardiment les Allemands. Quelques vaisseaux anglais furent malmenés, mais la force supérieure des canons et la puissance individuelle des vaisseaux anglais gagnèrent la journée. Les équipages des cinq vaisseaux allemands coulé.i formaient un total de 1300 hommes, dont 900 périrent. (Reuter's Tel. Co.) L'Allemagne parti ses colonies Les Samoa assiégées Londres, 31 août. —• Le Pressbureau communique que le secrétaire aux colonies a reçu un télégramme de M. le gouverneur de^ la Nouvelle Zélande, déclarant que Apia, ville allemande aux îles Samoa, assiégée par une expédition anglaise, capitula le 29 courant. <- Un neveu de Guillaume II fait prisonnier Des chasseurs à cheval français avaient dernièrement fait prisonnier près de Cour tr ai, un lieutenant allemand qui avait été amené à Wattrelos, puis à Lille. Ce lieutenant n'est autre que lie comte de Schweri.n, propre neveu de l'empereur Guillaume. Son épée damasquinée était u-n cadeau de l'Empereur. _ Il est Agé de 25 ans, et marié depuis sept mois. Il portait sur lui, une véritable fortune. L'empereur d'Ailetnape a sa peur En novembre 1912 on nous écrivait de Caen : « Je reçois ce matin de l'un de mes amis, le comte X..., un billet duquel nous tirons le passage qui suit: 0 L'Empereur d'Allemagne est excessivement impressionné de ce qu'on ait annoncé sa fin et la fin de sa race pour 1914. Je les sais do source sûre par quelqu'un de son entourage.<tOn ne saurait en vouloir à Guillaume II d'être très impressionné, mais il ne faut pas oublier que l'Allemagne a des crimes à expier et qu'il faut qu'elle expie : le luthéranisme, le kantisme, le modernisme, la falsification de la dépêche d'Ems et le vol de l'Alsace-Lorraine, le vol et l'oppression de la Pologne, etc... » L'offensive tm\ jaaire armées en marche; Rome, 30 août. — Le a Messager© » p-ubie ' 1 dépêche suivante datée de Bucarest : : « Les territoires de 1? Allemagne et de l'Au-riche sont actuellement envahis par quatre rmées russes. » La première de ces armées occupe déjà a presque totalité de la superficie de la 'lusse orientale. » La seconde est en marche dans la direc-■ion de Posen. » La troisième, opérant en Autriche, attaque la Galicie occidentale, refoulant avec >norgie l'ennemi qui avait passé la frontière. » La quatrième, enfin, envahit Bukovine, lans la Galicie orientale ayant déjà occupé lopiUtze et Tarnopol. » On ajoute que dans cette dernière ville, 'armée triomphante a fait un énorme burin.»Les Allemands dans le M français Lille, 30 août. — Le Nord a été traversé par l'année allemande. Celle-ci est arrivée déjà dans la Somme,aux environs de Péronne, Bapaume, où l'on se bat avec acharnement. Cette armée, évaluée à 50,000 hommes, est celle qui est arrivée par chemin de fer jusqu'à Tirlemont et qui, de là, a traversé toute la Belgique par Bruxelles, A ùd-euaVrle et Afii. Tournai, laissant de côté notre région de Roiibaix-Tourcoing, où seules des patrouilles d'avant-garde et de flanc-garde ont pénétré. De Tournai, où Les Allemands avaient rencontré une division française composée presque entièrement de Vendéens, qui a/lu sp replier devant le corps d'armée ennemi, l'armée allemande est partie par Wannehain, Orchies, Marchiennes, Denain, Cambrai, où des combats furent livrés pour arrêter le mieux possible la marche de l'envahisseur. On commence à avoir des renseignements oertains sur ce raid de l'aile droite allemande et sur ce mouvement tournant qui, jusqu'ici, lui a réussi, mais qui va se heurter aux forces françaises d'Amiens et de Saint-Quentin.Les communications télégraphiques et téléphoniques Roubaix, 30 août. — Notre ville n'est plus isolée du reste du pays, les communications télégraphiques et téléphoniques entre Lille, la région du Nord et Paris ayant été rétablies pour les seules transmissions officielles. Elles fonctionnent par des lignes détournées. Les relations téléphoniques urbaines ont été égalnusnt rendues au public. Les communications par chemin de fer sur le Kiord Lille, 30 août. — Les communications sonf complètement interrompues sur le réseau di: Nord. Seul, Dunkerque peut expédier sur Haze-brouck quelques trains par jour. Par contre, les communications entre Dunkerque et la Belgique (Furnes-Ostende) fonctionnent normalement. Patrouilles allemandes autour île béais Roubaix, 30 août. — Il semble bien que les uhlans ont disparu de notre région. On ne signale d'aucun côté leur présence. Quelques-uns ont cru reconnaître dans ces patrouilles des Allemands qui hier encore viraient au milieu de nous. Beaucoup de ces uhlans se sont égarés et ont été ramassés par nos troupes, tués ou faits prisonniers. Les chacals à la suite des armées allemandes Le ((Petit Journal » dit: A Versailles une trentaine de blessés, provenant des Ardennes racontent, qu'ils furent dévalisés par des massacreurs allemands sur le champ de bataille.MolîanÉ menacés auss C'est l'Allemagne qui l'a dit L'Allemagne a maladroitement laissé voi ses intentions futures à l'égard de ta Hol Lande, ainsi Qu'il ressort diii IJvne Blanc an glais. Le sort de la Hollande aux yeux d< l'Allemagne est lié à celuii de la Belgique. « Et U est évident, dit la note du 4 août que nous ne tirerions aucun profit de no: conquêtes en Belgique, si nous ne faisions ei même temps des acquisitions aux dépens d 'a Hollande. » Cette déclaration a été faite à un momen où l'Allemagne se défendait de vouloir faiir« des conquêtes en Belgique. Aujourd'hui, ell> a jeté le masque. Elfe prétend organiser se conquêtes déjà. La Holilande sait donc oe qu l'attend. Ce n'est pas la germanophilie d'un nairtie de sa presse qui la sauvera.. Au cor traire 1 A LIEGE % La prise des forts ] La situation en ville La «Nieuwe Gazet» a confirmé avant-hier lue c'était le fort de Barchori qui avait été >rls en premier lieu. Il est bon de'rappeler 3, lue la ((Métropole» qui n'en tire aucune ° atisfactcon, bien au contraire, a été la pre- * nière à annoncer cette triste nouvelle. Ce ' l'est du reste pas pour l'avoir annoncé que c a « Métropole » fut suspendue, mais aux ter-nés mêmes de l'ordre au gouverneur midi- j aire pour avoir dit que le commandant * 'était rendu ; ce qui était une erreur. Notre s onfrère nous dit que le commandant de Bar-:hon était devenu fou. Cela expliquerait? l'er-eur de notre correspondant de Liège auquel c ious estimons devoir cette petite réparation. } D'après leaTijd», journal hollandais, c'est : iu fort de Loncin que le général Léman 1 ,'était établi après qu'il fut impossible de ontinuer à diriger la totalité de la défense. Je fort comme tous les autres résista mèr-"eilleuis\ment, mais alors qu'il n'avait plus lu'ume centaine d'hommes valides avec lesquels i)l espérait encore faire une trouée vers « /Vanemme après avoir fait sauter l'ouvrage 8 t enclouer les pièces, un obus de 42 cm. /abattit sur le fort faisant sauter un dépôt de :oudire. Quand les AIvenimds entrèrent après lans l'ouvrage, le -général qu'on oroyait nort se trouvait par miracle covdessous de lébris formant abri au-dessus de sa tête. Son iikle-de-camp euit encore Je temps de dire : » Ne touchez pas au général. » Celu-ir-oi heu- : leusement n'cta.it qu'évanoui. Il mdt une < nsistance pariiiicul'ière à oe que dans 'le rap- i port du général ailllemafnd il fût dit qu 11 était s évanoui. . . 1 Celui-ci me put du reste que le féliciter de < ?;i beile vail'ance et ill le pria de garder son : âpée. « Ce fM«t pour mei un honneur ajouta : l'Allemand, d'avoir pai croiser l'épée avec vouis, vous êtes un homme ? » I>e généiTil Léman ne s'est rendu qu'à la toute dernière extrémité; il est pdirvenn à sauver par des prodiges de va.lèunr le Trésor que le gouven: ment Lui avait confié. Ce Trésor était d'aboixl à Liège, le ^énécai le fit apporter dans son fort quand Liège, fut envahie. Quand la résistance lui parut îniutile, il parvint à faire rapporter le Trésor à Anvers. Conduit d'abord à Cologne, Le général Léman a été ensuite transféré à Magdebourg. * * * La plupart -clés forts on' lû céder vers le 18, devant la très lourde ^tillerie que les Allemands avaient installée en v:li!e même. On a vu tirer quatre coups en tout, par un formidable obus'uer placé par les Allemands derrière la ciitadielle, rue Cot!liage. ^ On disait qii 'il tarait sur Loncin ou (EVegnée. Les forts ne pouvaient réponidre effieacenienit parce que les fantassins allemands empêchaient les signateurs belges de les renseigner. Les Allemands réparent oe qui des forts reste. Ils ont rouvert les usines Cockerill où travaillent en-v^iaon toois rerïts Cc-s pfres obuisi'ers allemands sont traînés pr»r des tràcteurs-auto-niobides. Ils onit quitté la ville à présent. % « * * Après le fort de Bare'ion, c'est celui de Pontisse qui a cédé. A Chaudfontaine le magasin à poudre «'1 fait explosion. Des 300 soldats qui l'occupaient la moitié a pu gagner Narnur. Fléron a été réduit au -' :lenoe par un gros obusner pte'cé au bas de la vue des Gui;ilemins. Les pe-rtrs allemandes devant ces forts on'i été terrible-'. On n'a pas or'is le temps d'inhumer les cadavres, on les ?• ensevelis dans le.--trancliée©, après les avoir dépouillés de leurs uniformes, et recouverts de pcix et de chaux. * * * En ville d'après les ro, geignements que nous apportent deux Liégeois^ qui viennent d'arriver à Anvers et qui çonfirmen^ les détails ci-dessus, la situation est aus^i bonne que possible. Des patroukUs de quatre hommes dont doux soldats aT,emands et deux, gardes civiques pancoui^ent la ville la nuat. Contrairement à ce que l'en a raconte .es maisons ne doivent pas être éclairées du haut en bas. Une lumière à l'une quelconque des fenêtres suffit. Les portes ;'es maisons doivent rester ouvertes, afin qu'on puasse a tout moment y logier des troupes. . Celles-ci sont traitées par leurs officiers exactement comme du bétail. I^es^ officiers ont toujours le revolver au poing. \ oici a ce propos une scène typique : Un officier entre dan® une maison, inspecte le rez-de-chaussée et dit : — Dix hommes ioi. Où voulez-vous les nottre. — Ici dans lie bureau. — Bien, et moi ? , . . Dans le cabinet à coté, ^1 vous voulez. Comme il y a là un lit dressé, l'officier n cmwesce. . Mais un malheureux soldat n v tenan. piiu-a eu l'audace de demardier un siateks. Aussitôt l'officier le ^ursuit comme une bete, revolver à bras tendu. Il obligé trois hommes à se coucher sur une grandi? t t1>le et le reste à terre, puis va se terrer lui-même dans son coin ! , • , Voilà les brutes aue les gern-^nisar,tsnou>, donnent comme modèles à- imife •• ! ■tr 1 1 "" le® ©i® à Sroxdks A Bruxelles, on a en ce mom iit l'impres-1 sion que l'occupation allemande est très rai-ble.Le ravitaillement se fait maii priant avec, fac-iuité. Les maraîchers appo-rten' leurs légumes au marché chaque matin. On a seulement souffert beauc ::> dc 1 absence do lait,. Les laitiers, so voyant devenu-lés die leur marchandise à leur en^ée en ville, s'abstenaient d'y venir. ^ _ . I/a situation à cet égard, comrhé a certains ! autres ,semble devoir s'améliorer, à la suite j de la convention qui interdit toiltes réquisi-titions ultérieures au profit des Prussiens, sauf payement comptant. _ 7 Il se confirme que des trains rouienfc de Bruxelles à La frontière. Le drapeau belge continue à' boiter aux maisons. Une rectification ' Le commandant de Watoux n'est pas mort ? C'est lui-même qui nous l'écrit r -v,- r, îan = de faire la rectification. i « Heureusement, ajoula-t-il, ■ ■ s :s ci ? bonne samté et je n'ai nullement é' <• blessé - C'est bien mon maréchal des logk; Deryck ^qui est morts Cris d'indignation Le crime de Louvain crie vengeance Londres, 31 août. — La presse anglaise ©t méricaine s'indigne du orime de Louvain et e la conduite des Allemands en Belgique, îile déclare que l'impôt, exigé de la vûle de liège, n'est qu'un pillage et que le bombaa-ement d'Anvers est un acte barbare^ L'Allemagne a péché contre la civilisation. <e Grand Dieu saura la châtier pour l'amii- ^ ilation de la belle ville de Louvain et le mas- ^ acre de femmes et enfants innocents. (Reuter's Tel. Co.) ^ (Note de la Rédaction. — Il faut espérer c ue par des prélèvements sur les bibliothèques ^ miversitaires allemandes on refera une biblio-hèque à Louvain. Mais, hélas, le crime est nréparable). A ALOST ! r ?aux cuirassiers allemands | s'offrent prisonnier s; Du a Bien publie » : * Alost, ce 30 août 1914. ^ Ce dimanche matin, les nombreux prome- I leurs par la ville, ne furent pas peu étonnée le voir, Grand'Place, deux cuirassiers aile-nands, coiffés d'une casquette "d'ouvrier qui leeostèrent des passants à chaque coin de ue. Des attroupertients se formèrent aussitôt -t on put entendre que c'étaient deux soldats illemands fugitifs du combat de Malines qui > avaient-vu leurs compagnons fauchés par cen- ( baincs à côté d'eux ; ils étaient pour ainsi dire ( es seuls survivants de leur compagnie. Ayant ! Derdu leur casque à pointe sur le champ de ; >ataille, des villageois leur avaient remis des casquettes... L'un était marié et père de 7enfants ; l'au- ' tre veuf"n'en avait pas moins de 9 ; tous deux ' exhortaient les Alostois à trouver un militaire * pour les saisir prisonniers de guerre et les ( faire échapper ainsi à une mort certaine; * mais pour comble tous nos soldats sont partis I ! Des bourgeois compatissants les ont réconfortés chez eux ; les malheureux mouraient de faim, de soif et de fatigue!!! Ils n'ont pas hésité à déclarer que des milliers de soldats allemands se trouvent dan» les mêmes conditions. — >-ce c o-v Le Kaiser et la Presse orientais Uns proclamation deGuiîlaume SI L'a Alg^meen Handelsblad », du 28 courant publie cette dépêcfe du Wolffsbureau : Grand quartier général, 27 août, a Je suis de cœur avec mes fidèles sujets des provinces de la Prusse orientale, si rudement éprouvées par l'inyasion des troupes ennemies. Je connais trop bien le courage inébranlable dont font preuve, surtout dans l'adversité, les populations de la Prusse orientale pour ignorer qu'elles sont toujours prêtes à sacrifier leur sang et leurs biens sur l'autel de la Patrie et à supporter virilement les horreurs de la guerre. » La confiance dans la puissance irrésistible de notre héroïque armée et la foi dans^ l'aide de Dieu, qui, jusqu'ici a^ toujours prêté un admirable appui au peuple aJlemana dans la oause juste qui est la sienne et dans la tempête qui le menace, ne permettront à personne d'être ébranlé dans la conviction qu'il faut avoir que la patrie sera bientôt purgée des ennemis qui l'assaillent de toutes parts. _ » Je souhaite, au reste, que tout ce qui peut arriver pour adoucir la détre?se actuelle de la Prusse orientale, de ceux qui ont été expulsés de leurs domaines aussi bien que de ceux qui ont été inquiétés dans l'exercice de leur profession, soit considéré sur le champ comme uno manifestation de la reconnaissance de la patrie. J'ai chargé le ministère de prendre d'urgence des mesures pour remédier à la situation d'accord avec les autorités, les associations provinciales et municipales et les sociétés de secours de toute espèce ; j'ai prié mes fonctionnaires de me faire rapport sur tout oe qui arrive de ce côté ». GUILLAUME II. Autour de !a guerre Désordres en Chine New-York, 31 août. — Un télégramme: ncn-iu de Péking donne a entendre que la Chine décline l'offre du Japon de supprimer tous les désordres en Chine durant le conflit européen, j (Reuter's Télégr. Co.) 1 EN ROUMANIE Explosifs autrichiens saisis | Galatz, 30 août. — Un Hongrois détenteur |de plusieurs kilogrammes d'explosifs a été arrêté en Roumanie. On suppose qu'il participait k un complot pour détruire des ouvrages militaires au cas où la Roumanie partâci-peraiit à l'action contre l'Autriche. L'iifitiide de la Turquie Ce qu'on dit Paris. 31 août. — On nous télôgnaphàe de Londres. : Certains mi-lieux ottomans de Londres, dont mous reproduisons les déclarations sous réserve, disent ne rien savoir des bruits, que de officiers allemands seraient en route pour Constantinople et ajoutent que le gouvernement turc saiit parfaitement qu 'il est du meilleur intérêt de 1a Turquie de'suivre une politique de prudence et de sagesse, et de ne pas se lancer dans des aventures. Ils disent aussi que les bri ' s de mouvements de troupes 01 convanes à travers la Bulgarie dans la direction de la Grèce sont totalement infondés, pareil lent le bruit de la nomination <k* L'a oci Pacha /comme commandant en chef . s'iro-L ottomanes. (Havas.) LyS.vcekior « apprend de Turin: La a Slampa » annonce qu© des musulmans in-i-gés menacent Vallon a et demandent qu'on ;hl a ïe drapeau turc sur la vilile. ) WtasMienfe à 1.50 frs Divant l'afflucnce dos demandes nous prions instamment les personnes do l'inté-] rieur du pays de s'abonner directoment au J oureau des pestes. 1 ous an travail s La guerre économique L'impression sur fer blanc La maison Henri Van H©ve, 72, rue M011-îds à Borgerhout est à même de faire les npres&ions sur fer blanc pour jouets. On sait 11e Los jouets en fer blanc, imprimés d'abord >nt étajnpés à l'aide de machines simples a onst-ruire et que les pièces peuvent être ajustes par de® femmes. Les lanternes de vélo On nous éorit: Je voulus acheter hier une lanterne électri-ue do vél© — marque « Ranson » — sera-•lable à ©elle d'un de mes amis. Je dus m( oroer à la refuser parce que allemande; j< ie trouvai aucune lanterne électrique de vék ;ui ne fut pas allemande : je dus me oonten-er de la lanterne à l'acétylène moins per ecti©nnée peut être mais au moins ne pr© ■enant pas du pays que n©us exécr©ns tous fabrication de cet article rentre dans cell< (ne vous conseillez: la batterie sèche j>ou a.mpe électrique. .'appu! du gouvernement est nécessaire Concernant le boycottage des articles aile nands et la création en Belgique, d'indus ri06 concurrentes, nous estimons que la plu >art de oelles-ci ne seraient viables qu'à con lition d'ôtre soutenues par le gouvernement hirant LES PREMIERES ANNEES, ains juo le fit l'Allemagne après la guerre d l870, a) en exemptant ©es industries de tou mpôt durant le® premières années, b) en leu looordant des primes d'exportation, p©u x>m penser les énormes frais de la oréatio: le succursales et la recherche de nouveau iébouchés à l'étranger, c) e établissant u lélxmchés à l'étranger, c) en établissant ni le permettre l'installation de ces industrie sur de«s ba«es sérieuse*, ete. L'INDEMNITE DE GUERRE devrai oumir les fonda nécessaires à ces différent jrganismes. Répondant à l'apçel que vous faites pe.T nettez-m©i de vous signaler une industrie qr îoit certes ©btenir du succès : c'est la fabr \ation d'instruments de physique et de clr nie: ces instruments nous viennent presqu exclusivement de l'Allemaene et les maison belges ne sont que des dépôts, qui se fourni* wmt che« les sujet» de Guillaume le Misère ble. Pour ma part j'ai entendu cent fois mo nrofesseur répéter : «Tout cela nous le pavor FORT CHER aux Allomands et pas un ir lustriel belge n'a l'initiative de leur fair une coneurrence, qui doit être néanmoir eonronnèe de succès. En vous félicitant pour le beau travail p? brîotique que vous entreprenez je vous pn ^ente Messieurs, etc. Un bourgeois. Nous ajouterons à cette liste les annarei ohetoCTaiVhicp'fs et les jumelles de théâtre € le campagne. ChsriiTî sait combien ces ©biets se vender -lier. Toute l^ur valeur orovient du prix d "objectif on des verres. Or nous avons e Relfrique les meilleurs ve~rier^ du monde < l'nrrrent fou oue nous pourrions gaejner d Pa**t de cotte fabrication, nous le payons I* Al'oma^ne. L'horlogerie " Forêt noire , On nous écrit: Je dois vous dire que les articles dont m'occupe, la grosse horlogerie en gros. fausse bijouterie, sont des articles presque exclusivement allemands et, pourtant quelles belles occupations ne sera ce pas pour nos populations des Ardennes, si l'industrie de la grosse horlogerie s'implantait dans leur paya qui est. tout désigné à cet. effet. Les salaires, les matières premières étant très faverables, d'ailieurs en Allemagne c'est aussi l'industrie de la Ferêt Noire ( Wûrttemberg), je peur-rais v©us citer des chiffres, que vous ne croiriez pas, et qui sont vrais pour l'importation de ces articles. Le ministre du travail a fait un petit essai à Paliseul, mais, malheureusement, il a suivi une mauvaise voie, le ministre a fait étudier ce problème par ses employés haut placés, qui sont peut-être très forts dans les questùvia techniques, mais au point de vue pratiqfc*, les seuls compétents en la matière son les gros importateurs, ce s©nt ceux là qui savent co qu'il leur faut peur faire la concurrence aux Allemands. Comme je disais pius haut, on a fait un. essai à Paliseul pour fabriquer des h©rloges sculptées à ooucon, et autres pendules sculptées, le délégué du gouvernement m'a un jour montré ces articles, o'était beau, bien sculp-: tés, j'ai fait remarquer alors que c'était trop beau et surtout... trop cher, c© Monsieur, - parlant très bien (ce qui était son métier) - me disait qu'il fallait faire du beau et fairo - la concurrence, par la qualité, je lui ai dit - qu'il avait tort. , L'Allemagne ne travaille jamais pour avoir i plus beau, mais bien pour avoir moins cher ? qu'un autre pays, c'est là le système allemand t et c'est le vrai; le beau, c'est très bien si f cela n'influe pas sur I© pnx. Voilà pour l'hor-r logerie. 1 Pour la fausse bijouterie (doublé, argent, ? nickelé) c'est plutôt la France qui s'est laissée 1 supplanter par l'Allemagne, je pourrais en ' dire très long, mais je laisserai oe soin aux s Français. Pour la bijouterie or 18 k., cela concerne t notre petite Belgique Nous nous sommes lais-s «és supplanter par Pforzheim ; jadis Anvers était le ©entre de la fabrication de la bijou- - terie. Nous avons encore quelques grandes i fabriques, mais sur dix bijoux portés par la - classe moyenne, sept viennent cle Pforzhcim - et trois d'Anvers. Encore une fois pour oon-e firmer ma manière de voir, l'Allemagne a p commencé par fabriquer des articles moins i- chers et, puis, par le perfectionnement, ils - sont arrivés aussi à faire du bon courant, à r> plu s bas prix. s Ne nous laissons donc plus supplanter tra- - variions et étudions ensemble ces problème! e qui sont excessivement intéressants, mais ne s les donnons pas dans loi mains de ces malheureuses c©mmissi©ns qui ne connaissent que la - théorie sur laquelle elles se tuent et qui ne •- produisent jamais ce qu'on attend d'elles. Hommes du métier, ingénieurs et surtout importateurs, voilà ceux qui savent ce qu'il .c faut. t J. VAN DEN BERGHE. t n La voiture pliante pour bébés h La fabrique allemande Brennaber fabrique une foule d'objets qui ont grande vente sur ' notre marché, netamment la v©iture d'enfant pliante ;il y a là une indication sérieuse. c Nous tenons des catalogues et prix-courant p à la disposition de qui voudrait s on occuper. A ANVÉBS I La famille royale p, La Reine,accompagnée des princes Léopold et Charles de Belgique, et de la princesse ai Marie-José, a assisté dimanche «l la grand' ^ messe en l'église paroissiale de Jacques ^ La Famille royale avait pris piacs dans le ^ chœur. % .ni A lotir sortie de l'église, la Reine, les prin- q ces et la princesse furent vivement acclamés et accueillis par des cris nourris de «Vive la Reine! Vivent les princes! Vive la FanrIle-royale!»Malgré les tristesses de l'heure, la santé de notre Souveraine ^>arait excellente. Les réfugiés s s< Mme Félix Van Aerschcxlt est priée d© se ^ rendre auprès de son mari, sain et sauf, 13, q rue du Souci, à Anvers. V — Le iayaiisma aux Indes ' Lord Kitchener a déclaré à la Chambre des Lords que les vides de l'armée anglaise en France seraient immédiatement comblés ; que déjà 12,000 hommes avaient été envoyés dans ce but. Outre oe contingent envoyé par l'Angleterre, l'armée sera encore renforcée par j des troupes des Indes. La première division L est déjà en route vers le théâtre de la guerre. Il y a trois semaines, ces troupes avaient déjà été mobilisées ; elles étaient destinées à remplacer les forces anglaises qui ont quitte l'Egypte et Malte. v Les manifestation de loyauté de la part des ^ troupes des Indes ont déterminé le Gouverne- a ment à prendre d'autres dispositions et à sa- ^ tisfaire le désir de l'Inde qui est de voir, comme le disait Lord Orewe, c les soldats de » cette contrée combattre côte à côte avec » les soldats de la mère-patrie et de repousser » l'ennemi du territoire de nos alliés ». On se rappellera qu'au moment où la guer- ^ re fut déclarée, le Maharaja de Rewa envoya aussitôt, au Gouvernement anglais un message dont l'énergique concision est sans exem- c pie : « J'attends ainsi que mes soldats leo or- ^ dros de Sa Majesté ». _ ' Lord Crewe ajoute que l'enthousiasme avait ^ gagné toutes les classes et toutes les races " dans l'Inde. t _ n Oeux qui connaissent la situation politique 0 des Indes pourront apprécier l'importance de cette déolamtion. Sans exagérer on peut dire que jamais le Gouvernement n'a reçu d'aussi 1 bonnes nouvelles des Indes, depuis qu'il y a ' établi son pouvoir. De grandes sommes d'argent ont été offertes par les Indes à la mère- „ patrie. Un princa- à lui seul, a offert au Vice-Roi 340.00Ô Livre®. Mais cette contribution en argent à la guerre, aussi p&iéreuse qu'est ' soit, n'est rien en comparaison de l'enthou-w siasrae qui a gagné toutes les classes et toutes L~ les races. _ _ r Princes, états autonomes, sujets, part;ci- . osnt à cette explosion de loyalisme et cette ' lutte qu'ils veulent entreprendre en Europe, vaut plus pour l'Empire que tout ce que nous » •aurons pu espérer. * tlila est content de peu On télégraphie au « Petit Journal » de Co-wiAague : Le Kaiser a envoyé un télégram-e à la femme du Kronprinz, se réjouissant ) la première victoire do Wilhelm, conférant 1 Kronprinz la croix de fer de première asse. Il termine en disant que Dieu pro-ge et continue à aider ses garçons et qu'il it avec vous et toutes les femmes. L'em->reur conféra aussi la croix de fer au prince scar et au prince héritier de Bavière. Sur Mer L'ASSURANCE MARITIME AUX ETATS-UNIS Washington, 31 août. —; Un décret éanblis-rnt un bureoiu d'assurances de cargaisons ■ trouvant dans les eaux américaines contre s risques de guerre a été passé par les hambres et sera signé par le présid-en» /ilson. La mert du Pape -)o{— Autour du Conclave .'élection serait terminée mercrédi Rome, 30 août. — Les journaux annoncent u'à 1a première réunion des cardinaux le .ce-doyen Agliardi proposa de demander aux alli^énamts, spécialement à l'Autriche, un rimistice diurant le conclave. L' « Osservat >; © omano» dit qu'avant de mourir le Pêne /erntz, général des Jésuites, désigna comme Lcaiire général, jusqu'à l'élection du sucoes-fur le Père Pinet, assistant de France. Le « Giornale d'Italiia» dit que la Congré-ation des oard'iaxnux, tenue dairns la matinée it très courte. Elle établit les dernières lodaJiltés du Conclave. Le serment des clavistes eut lieu à 4 h. p du soir. Le per-^nnel enfermé dams le Conclave comprendra^ 5S cardliinoiux non com.pris, deux cents n>r-Dinnes. La durée du Conclave sera très abré-ée à raison des deux votes chaque soir 13 'est pas impossible que le Pape soit élu nier-nedi.-Le cardinal Mercier recueille bs voix des cardinaux français Paris. 31 août. — L' « EcJi© de Par ' pprend de Rome qu'un certain nombre df a^dinaux parmi lesquels les eardinaux fraa-1(^9 pour donner au oardinal Mercier, arche 'rosT, de Malines. un témoignage de d v ' et de sympathie, ont décide de lui don-er lerur voix en premier tour de scrutin narli prochain. Il vagirait d'une simple ma-ifestation en faveur de la B clique catboîi. ue.

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Dit item is een uitgave in de reeks La Métropole behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in - van 1914 tot 1918.

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