La Métropole

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01 september 1914
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s.n. 1914, 01 September. La Métropole. Geraadpleegd op 19 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/4f1mg7gn5n/
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LA METROPOLE EDITION DU SOIR 5 MBS le lift I2Je Année ^No 242 p-cUtion. A B Mardi 1 septembre 1914 LA GUERRE SITUATION INCHANGES On 19 H sur tout le M a^arotiinam^ii" ■■mmuMacat-BBa V , Attendons encore... U SITUATIOH le Iriangle stratégique je La Fèra-Laon-Soissons |iel rôle poirrra-î-il jouer ? Il nous souvient que jadis nos jours de géographie militaire renseignaient les places de La Fère bon-Soissons comme constituant m triangle stratégique d'une certaine importance. Or, voici que les événements ront peut-être faire jouer à ces Irais places, assez rapprochées pour former un massif défensif,un île qui pourrait être important si lien entendu leurs ouvrages ont itérais à la hauteur des progrès récents de la poliorcétique. Mais nous ne possédons à ce wjetaucun renseignement récent. Tout ce que nous savons c'est (lie La Fère au confluent de la Serre etl'Oise possède six forts que Laon à peu près à la même latitude mais plus à l'est en possède euxausudqui commandent la trouée de l'Oise et que Soissons lur l'Aisne, et au sud de ces deux places, possède le fort de Vailly à (est. De ces trois places il semble cependant que Laon soit la principe et Soissons la plus médiocre. Ce qui a pu faire établir des ou-'rages en ces endroits c'est la irésence d'une grande falaise aisant face au nord suivant plus «moins la ligne La Fère-Laon et laute de plus de deuxcents mètres ntre l'Aisne et l'Oise. Cette falaise renferme à Laon iotamment,des habitations souter-aines ou Creuttes. La Fère pos-èdeen outre un arsenal et est le iège d'une école d'artillerie. Los communiqués officiels française ne jus permettent pas de savoir le rôle que le inéralissime français entend faire joner à >tte grande place stratégique. Si le recul de l'aile gauclio française avait )ur objet de découvrir le triangle .;tratégi-ae, nous pourions conclure que ce triangle luorait le rôle de ce qu'on appelle en tacti-uo une position «'accueil. Avco les Anglais sur la Somme, l'aile gau-ie française rabattue, toutes deux formant îtonnoir et le triangle stratégique au fond icet entonnoir l'armée allemande du géné-! von Kluck pourrait se trouver dans une îsition critique. Mais, répétons-le, ce n'est qu'un© hypo-que nous donnons en ce moment, parce ie si elle se vérifiait, elle expliquerait l'am-guîté des communiqués français de ces der-ers jours. :s eowMipés officies français l'aile gauche fléchit encore, l'aile droite remporte de nouveaux avantages. Paris, 31 août. — Communiqué de lô h. 45 : La situation générale ne s'est modifiée que ^ les ailes. A gauche les Allemands ont pé quelque terrain. Au centre il n'y a pa^ 1 modification sensible. En Lorraine nou? [ons remporté de nouveaux avantages. fos deux éditions sont )Kiplètement ditféren- iS. La baîai Jeseraiisnpoée ; sur tas! le front Attendons les résultats Londres, i sept. — Voici lin communiqué < de Paris arrivé à Londres à 12 h. 01 ' : I Les Français reprirent l'offensive il y a . deux jours dans les Vosges et ki Lorraine, oette offensive continue lemcmenit pour permettre de renforcer immédiatement chaque position occupée. Mais elle est caractérisée journeitamont par (le nouveaux succès locaux. - Les troupes opérant diains la région de Spen-court et de Longuyon arrêtèrent l'armée du prince-héritier dans le voisuxige de Neuf-château.Ces idem tans jours les Allemands essayèrent de franchir la Meuse en nombre considérable, mais de vigoureuses contre-attaques les re-poussèrent avec de très fortes pertes. L'engagement général se poursuit dans cebre région [ sans cyu ? l'on puisse prévoir les résultats. Le communiiqué reconnaît que les alliés . retraitèrent die la ligne de Dînant, Chanleroi ■ et Mous mais cela parce que Les Allemands ' forcèrent le passage de la Meuse près de Grivet. En résumé, sur la droite, après des ' échecs partiels nous prîmes l'offensive et l'en- ' acmri s 'est replié devant nous. Au centre, les succès alitement avec des ' échecs, mais la bataille générale se poursuit. Le moral des alités reste excellent malgré les pertes. Le Zeppelin Preiex.ô allemand Le aLokal Anzeiger» dit, que le but visé par le «boinbardement» d'Anvers qu'entreprit le Zeppelin, a été atteint, autant au point de vue des dégâts occasionnés, qu'à celui de l'impression qu'un «fait de guerre* a produite principalement en Angleterre. I/e vaisseau aérien a paru le 25 au-dessus de • Liège, retournant en Allemagne. ] «Lokal Anzeiger» dixit : Nous ne savons 1 s'il faut ajouter foi à son affirmation que le 1 Zeppelin est retourné en Allemagne, ces gens-ià sont assez lâches tous, pour publies- une ' nouvelle rassurante, de façon à surprendre ; uue fois de pLus dans son sommeil une popu- 1 .ation paisible et désarmée. D'autres peuples et d'autres armées, auraient honte d'un pareil «fait de guerre» ! Il paraît que pour les Allemands, c'est un exploit digne de l'histoire, et d'autant plus mémorable qu'il a fait lâchement d'innocentes viotimes. Les immondes bandits qui se vantent d'avoir commis cet abominable attentat sont satisfaits do l'impression produite, surtout en Angleterre. Nous aussi. Et nous y ajouterons même l'impression produite dans le monde entier. Elle ne grandira l'Allemagne aux yeux de personne, mais a contribué puissamment à simplifier, à aviver, à multiplier les haines fondées que ce pays maudit a semées autour de lui. Et nous verrons, au jour prochain de la reddition des comptes, _ si l'impression pro-dnito fut bien l'impression souhaitéeI NoavsHes opinions américaines "ûosaps et eoltiire" New-York, 27 août. — L'uEvcning Post» > en exprimant l'indignation américains à ■ nouvelle de la destruction inutile de la propriété publique et de vies de non combattants ; p-ar le Zeppelin allemand à Anvers, observe . que les lois généralement acceptées de la réglementation internationale exigent que le 1 bombardement d'une ville fortifiée exige un ' avis préalable de vingt-quatre heures. L'«Evening Post» ajoute : « Aucun avertissement de ce genre no fut donné aux femmes eit aux enifants d'Anvers. Il y a une grande différence entre remploi de bombes aériennes contre des navires de guerre, des i casernes, d-es forts ou des corps de troupes et le fait de les laisser tomber sans aurire avis au milieu de non combattaruts. Il est très pos- ■ sible que les Allemands pensent semer ainsi ki terreur parmi louirs ennemis, mais ils ne cbvraient pas oublier qu'en -violant les lois de ia guerre ils choquent le sens moral du monde. » L'«Eveniimg Sun» dans un article intitulé (t Cosaques et culture », écrit : « Lorsque 1 s armées allemandes renversèrent la barrière morale de Ja neutralité élevée par les traités autour de fa. Belgique et du Luxembourg, le chancelier impérial du peuple allemand raconta que c'était ;1à un mal qui trouvait sa justifient ion uniquement dans ce fait que la culture allemande était en péril. » Maintenant que dos Zeppelins portent le meurtre noc&urne dans Anvers, assassônan: les femmes ot les enfants d'une race malheureuse dont le seul crime est de se trouver sur I chemin des opérations du grand état-major la chemin des opérations du grand état-major tre du Kaiser pour satisfaire le peuple allemand ? » L'Allemagne, en effet, on a appelé par ie monde entier à la sympatfhfe et à l'appui moral des nations neutres dans sa « noble ddrfense » do sa culture en péril. » Le>3 Allemands ne peuvent-!'-s donc percevoir que quelques nouveaux raids de Zenœ-:ins, quelques nouvelles boucheries d*? femmes et d'enfants, amèneront le monde à se d'partir de sa neutralité, à regarder par dessus la Visrtule vers les millions de Russes s'écoulant irrésist i blemont vers l'ouest «t <1 les saluer comme les hérauts de la civilisation, comme les sauveurs de ce que tout le monde considère comme son apanage de pensée et de culture ? ». l'UtRipe appelle ioiiics ses réserves; Athènes, 31 août. — On assure que des ré-lervistes et territoriaux allemands résidant :n Turquie ont reçu ordre de se concentrer à ^onstantinoplo pour être transportés en Ulomagne. (Havas.) La destruction de Louvain Rotterdam, 30 août. — On télégraphie de Îaerle-Nassau au « Nieuwe Rottcrdamsche )ourant » une relation de la destruction de _-cuvain dont nous extrayons ce qui suit Les Allemands firent leur apparition dès le .9 vers quatre heures, venant de la direction 10 Liège et traversèrent la ville pendant prieurs jours, se dirigeant vers la Franco. On évalua leur nombre à trois cent mille environ, locompagnés de corps de musique jouant des narches guerrières. Les troupes n'exigèrent >ondant ce passage que la subsistance. Mais le 25, les troupes refoulées des environs de Malines, se replièrent sur Louvain, )ii une garnison de cinq à six cents hommes jtait rentrée. IL EST IMPOSSIBLE QUE DES CIVILS VIENT REÇU CES FUYARDS A COUPS )E FUSIL, toute la population été désarmée. Test la garnison môme, trompée par l'ob-icurité, qui accueillit ses propi-es troupes; >ar une fusillade. Les premières décharges -errifièrent les habitants, qui so réunirent; shez le professeur, a-uteur do cette déclara-, ;ion. attendant les pires événements. Des lueurs sinistres ne tardèrent pas à dé-! îoncer l'incendie éclatant de toutes parts.) "ves premières apparurent du côté de la rue; Hinckelers. U est à noter qu'aucun avertis-1 ement n'avait été donné à la population, qui: ■it, avec une consternation, facile à com-: >rc-ndre, le feu gagner de proche en proche,: >t finalement, vers quatre neures du matin,] 'mbraser l'église Saint-Pierre. Lo refuge de nos escapés fut épargné. Le natin du 2G, veis dix heurs, des cavaliers illemands se présentèrent, réclamant quel-jues seaux d'eau pour eux et leur chevaux, nais obligeant les habitants à y boire d'abord, >ar peur d'être empoisonnés. Puis les soldats imenèrent les réfugiés vers la gare, leur assurant qu'ils y seraient mieux en sûreté. On es avait cependant, dans le courant de la' T.uit, empêchés de quitter leur habitation îous menace de mort ! Arrivés à la gare, les réfugiés furent sépa-i-és en doux groupes, les hommes d'un part, es femmes et enfants de l'autre, sans qu'il [eiir fût permis d'échanger un mot d'adieux! Do toute la ville, 74 hommes seulement iraient pu gagner la gare. On ignore ce que jont devenus les autres, comme on ignore le •ait réservé aux femmes et aux enfants. Ces '4 hommes furent contraints de s'acheminer ,rers Herent, à quatre kilomètres de Louvain, >ar groupes de quatre à six, encadrés de trouves. Les soldats les traitèrent de façon relativement humaine, mais les officiers n'en fi-•ent pas autant, eb les sous-officiers mieux ©n-■ore. Louvain, au moment du départ, brûlait le tous côtés. ; On trouva Herent en feu également, et ksi vaptifs furent oonduits dans la direction Sud-)uest, vers Thildonck, où la colonne s'arrêta. ;ves bourreaux y firent sortie des rangs un lexagénaire maladif, auquel ils lièrent les was derrière le dos et qu'ils jetèrent ensuite i genoux, en agissant de même avec tous les >risonniers qu'ils rangèrent sur une ligne en-;ourée de soldats. Puis on continua la route rers Campenhout, sous un soleil ardent. Les >risonniers y furent enfermés avec les otages le Oampenhout. dans l'église où ils passèrent, a nuit sur des chaises, ayant soupé d'un mnr->eau de lard, dé pain et d'un verre d'eau. On. enr réservait de nouvelles angoisses pour "la! natinée du 27. Réveillés à quatre heures et hernie, on les in\4te à se confesser !Mais aussi-ôt après, ils furent informés qu'ils étaient ibres, furent déliés de leurs entraves, et mu-iis de passe-ports leur permettant de rentrer 1 Louvain. Revenus à Thildonck, ils furent cependant wertis que Louvain leur était interdit et qu'ils devaient se rendre à Anvers. Quelque ^eux cents villageois se joignirent à eux, et' a colonne, ainsi grossie de femmes et d'enfants snrtout.prit la direction du Nord-Ouest, ions une pluie battante, avançant lentement, constamment en butte aux brutalités des Allemands qui jalonnaient la route. Enfin, a Hoert-meerbeeck, ils se trouvèrent débarrassés ie leur bourreaux. Les trouas belges étaient ians lo voisinage. Deux messagers partirent ^n avant, et la colonne atteignit ainsi Mali-aesj où elle fut recueillie par nos soldats. La presse anglaise exprime une formidable indignation Londres, 29 août. — Le « Times », dans un article de fond flétrit avec indignation la bru-baô«e attitude des Allemands en Belgique, dont [a dévastation de Louvain est le comble. La «Westminster Gazette,» feuille très modérée, écrit: «La dévastation de Louvain est une action scandaleuse, qui no peut se justifier par aucune nécessité stratégique. Ce ne sont pas des soldats courageux qui accomplissent de pareilles choses, mais celui de gens affolés de peur pour leur sécurité propre. C'est une nécessité pour les Allemands de garder leurs lignes de communications avec [q moins de troupes possibles, c'est pourquoi 11 faut terroriser les populations. Cependant, nette façon d'agir produira tout le contraire de ce qu'on en attendait. Cela ne pourra lu'enhardir les persévérances des alliée Les corps de Sibérie avancent L'alliance du Japon et sa participation à la guerre ont un résultat important : c'est de Hbérar les bons corps d'armée de Sibérie qui feront leur service dans l'Ouest de la Russie. La Russie a un quart de million d'hommes en Asdo et presque toutes ces troupes sont mobilisées et s'avancent vers le théâtre de la guerre, dans la direction de la Pologne, avec les vingt-sept corps d'armée qui sont déjà levés et huit autres qui vont suivre. $ iTAfivsrs à Bruxelles et retour Un de nos compatriotes a réussi à se rendre à Bruxelles dimanche dernier. Il y a passé la nuit et il est rentré lundi soir à Anvers, sans incident et sans avoir été ar-i rôté en route. i ,.v ; i ; i e- . ■ ■ ► V f t .. Voici les renseignements que notre compatriote nous donne : Les réquisitions allemandes furent si exagérées au début qu'aujourd'hui lo pavé bruxellois est souiiLlé do vivres abandonnés. Les officiers allemands out cessé leurs orgies et ont une attitude plus convenable. Quand on leur demande où ils vont, ils se contentent de répondre : « Anvers ou Paris, savons pas 1 » Pendant la nuit de dimanche à lundi, de nombreux trains allemands conduits par des locomotives blindées ont amené do forts contingents de troupes. Les soldats étaient harassés et se couchaient sur la chaussée, abattus et éreintés. D'où venaient ces troupes, nous n'en savons rien, nous dit notre interlocuteur. Les gradés allemands réveillèrent les endormis à coups de bottes et les troupes se dirigèrent par la chaussée de Louvain dans la direction de Teranonde, les soldats occupant un côté de la chaussée, tandis que le charroi occupait l'autre côté, marchant de concert. Les vitres de la gare ont été tapissées de papior, afin d'empêcher les regards indiscrets ! Las blessés allemands sont aussi arrivés en grand nombre pendant cette nuit. On peut évaluer leur nombre à 800 qui ont été hospitalisés aux hôpitaux St-Pierre et St-Jean. Us étaient dans un état tel que le sang ruisselait le long des civières et tachait le sel sur leur passage. _ i Les brancardiers belges avaient été réquisi- j tionnés. Des civils apitoyés demandèrent aux gradés allemands l'autorisation d'offrir quelques douceurs aux blessés et on leur répondit brutalement: — Rien donner aux soldats. Les Allemands ont réquisitionné aux Galeries nationales de quoi fabriquer huit oents uniformes de soldats. Le téléphone a été rétabli dans Bruxeilles pour la population. Un fil, ayant été saboté, le gouverneur militaire de Bruxelles (!) a prévenu la population qui si pareil fait se reproduisait, le quartier où aurait lieu le sabotage s'exposait à de terribles représailles. Un autre placard disant en substance que les troupes françaises devant elles-mêmes se tenir sur la défensive, il leur serait impossible de venir on aide aux Belges, M. Max, bourgmestre de Bruxelles, a fait afficher immédiatement en-dessous, ce très simple avis: « Ceci je le démens formellement. » MAX, » Bourgmestre de Bruxelles ». Les soldats allemands se promènent dans la ville sans arme et à 9 houresJ ils doivent être t en très. Les trams circulent, mais ne peuvent plus s'airêter place Rogier. Sur cette place, deux mi traiH eus es sont disposées, l'une dirigée vers le boulevard du Nord, l'autre vers l'entrée de la rue Neuve. Les officiers allemands ont l'esprit lourd et_ quand ils réquisitionnent, ils croient très spiritued de demander : — Voulez-vous être payé par Poincaré ou Albert 1er ? Dans certaines rues de Bruxeilles, on lit sur la porte de différentes maisons l'in.scrip-; tion suivante orayonnée par les Allemands :: « Ici ce sont de braves gens. » Sjf j: . Et voilà, nous dit-il, comment on va à Bruxelles et comment l'on en revient. Avis aux amateurs avides d'émotions.  Bruxelles La contribution de guerre Londres, i sopt. — Le «Daily Express» publie une dépêche de Lit Haye disant que les quaitne hommes les plus riches de la Bol-^ique?soit MM. Solva3r, le baron Lambert, M. Waroqué et le baron Empain ont garanti le _ paiement de la levée de Guerre de huit millions de livres sterling à l'Allemagne. (Routeurs Tel. Co.) Les réquisitions allemandes Londres, 1 sept. — Le «Daily lYlegraph» publie une dépêclie de Bruxelles disant que les autorités militaires allemandes demandent joume-ltemont : Au faubourg de Saint-Gilles 400 bouteilles de vin, au faubourg de Cune-ghem 40,000 livrés de viande, à la ville de Bruxelles 70,000 livres de pain. K. Msx et les Prussiens Un major prussien vint, l'un des jours derniers, présenter un bon de réquisition à l'hôtel de ville de Bruxeilles. Il s'adressa brutalement k un fonctionna ire qui refusa d'accepter k bon, la pièce n'étant pas en règle. Le Prussien insistanit, le fonctionnaire le pria de s'adresser au bourgmestre. L'insoliant ixrsonnage pénétra dans le cabinet de M. Max, sans se faire annoncer, couvert et le cigare aux lèvros. I>e bourgmestre se leva et très froidement di.t à 1 "officier : « Monsieur, vous êtes la première personne qui ose pénétrer chez moô sans se faire annoncer » et pressant s;ur un bouton d'appel, M. Max djvt à. l'huissier qu.: avait paru : n Veucilfiez prkr M. le général von Annim, de m'aceorder cinq minutes d'entretien. » Le résultat de l'entrevue ne se fit pas attendre. I>e général infligea au grossier person nage onze jours d'arrêt et puis, se tournant vers M. Max, il dit : « Maintenant la conversation peut continuer. » — Pardon, mon général, répliqua M, Max. elle peut commencer. ». 'La bataille de Péronne Une victoire pour les troupes alliées Le « Journal de Roubaix » a recueilli quelques renseignements sur la bataille livrée depuis trois jours dans la région comprise entre Péronne et Bapaume. Cette victoire, chèrement acquise est confirmée par le témoignage des soldats qui y prirent part. _ ; Samedi matin, la physionomie géuérale de la bataille, d'après un infirmier d'un des régiments d'artillerie, qui donna dans cette affaire samedi matin, nos troupes, appuyées par de l'artillerie anglaise, reprirent l'offensive à Péronne. Elles refoulèrent vigoureusement plusieurs attaques de la garde prussienne et de la cavalerie, qui, mises en déroute, reculèrent plus au nord, dans la direction de Bapaume. Oette ville aurait été à nouveau occupee, dimanche, vers 5 h. de l'après-midi. Un capitaine d'artillerie, blessé d'une balle à l'épaule, et un sous-lieutenant d'infanterie, qui eut l'avant-bras traversé par une balle, évacués dimanche sur Lille et qui se trouvèrent à l'affaire de Mesnil, affirment que l'armée allemande qu'ils combattirent, précisé-mont celle que l'on vit traverser Tournai, St-Amand, Va<lenciennes et Cambrai, serait en pleine déroute et se replierait pour se reformer au nord. Les meiiseoses alrmands Les troubles à Odessa St-Pétersbourg, 31 août. — (Officiel.) — Les dépêches de l'agence Wolff, annonçant des troubles à Odessa sont absolument fausses. Le calme parfait règne en Ruspie. (Havas.) lis ne trompent plus les Allemands eux-mêmes Paris, 81 août. — On télégraphie de La Haye : L'agence Wolff publie l'information suivante qu'elle donne comme communiqué du. grand état-major : Le 29 août après une bataille de trois jours les Allemands rejetèrent de la Prusse orientale en Pologne cinq corps d'armée russes et divisions de cavalerie. Oette fausse nouvelle fut répandue à La Haye, Copenhague et Stockholm, afin d'atténuer l'impression, causée pa.r les informations conformes à la réalité des faits, qui relatent l'offensive victorieuse des troupes russes. St-Pétorsbourg, 31 août. — Des soldats de Galicie prisonniers racontent, que les Autrichiens ont publié un manifeste, annonçant la débâcle de la Serbie( !") et son annexion à l'Autriche (I!!). Les Allemands torturent et fusillent les paysans polonais, qui refusent tout renseignement topographique. «»-îxa»-»ecc-o»—— — Auteur ie la perre Allemands conspués en Angleterre Londres, 31 aoûb. — On mando de Cork qu'un contingent de matelots allemands de la marine marchande prisonniers, en traversant la ville fut conspué par les femmes irlandaises catholiques, indignées par les attentats aiHemands, notamment celui de Louvain où des ecclésiastiques ont été fusillés. Les Russes et l'alcool St-Pétersbourg, 31 août. — Les ouvriers russes de St-Pétersbourg ont demandé au gouvernement qu'il interdise la vente de l'alcool. La Croix-Roi ge américaine Washington, 31 août. — La Croix Rouge américaine a affrété le paquebot aHamburg», de la ligne allemande Hamburg-Amerika; qu'il rebaptisa «Red Cross». Il part samedi pour l'Angleterre sous pavillon américain, avec un service d'ambulanciers dirigé par un Américain. Le aRed Cross» traitera les blessés européens sans distinction de nationalité. (Reuter's Têlégr. Co.) Pola affamé Londres, 28 août. — Le «Messagero» mande de Trieste que Pola se trouve dans une situation désespérée. Les vivres font défaut pour l'alimentation des troupes. Ils sont partout les mêmes D'après une dépêche < Reuter » communiquée aux journaux anglais de Nairobi, on apprend que les Allemands ont tenté de détruire le chemin de fer de Mombasa à Nairobi (Est-Africain anglais). Les destructeurs furent heureusetment arrêtés par une patrouille avant qu'ils n'aient pu mettre leur projet à exécution. > «o 0 <>—< Le biplan allemand sur Paris Londres, 1 sept. — Une dépêche de Pari; annonce, avec un peu plus de détails la dépêche que nous avons déjà publiée de Pari; directement, qu'un biplan allemand a survolé la ville de Paris à environ 4 1/2 heure' du soir. On assure que des bomljes ont ét< oncées par le biplan mais quelles me finen.1 aucune victime. (Reuter's Tel. Co.) la perre durerait eeeore ieux mess Notre confrère le «Temps» de Paris se fail l'écho d'un bruit commuii\C)ue d'Aménciue ai aDaily Telegraph» d'après lequel l'empen-ui Guillaume ferait des propositions de pai? dans deux mois. Co serait lleffet d'une campagne que l'Allemagne va entreprendre er Amérique avec le concours dés éléments puis sauts et nombreux de la oqlonie américaine L'arrivée aux Etats-Unis kde l'ambassadeu! allemand Bernstoff et du Secrétaire d'Eta Deinburg servira encore à appuyer cette cam pagne dont le but est de forcer la France l'Angleterre et la Russie de traiter séparé ment les conditions de'paix sans tenir compta des intérêts communs de ces nations en tan qu'alliées. On est. certain de la non-réussite de ce démarches, car nul, en Amérique ne se ser: laissé tromper par les manœuvres des Aile mands d'autant plus qu'une délégation, com posée d'hommes d'Etat éminents, vient< d< quitter la Belgique, pour instruire «t éclaire Tooinion publique aux Etats-Uni*. Toits au trawail La pm éccMip Appel aux brasseurs On nous écrit : Maintenant que nombre de nos hôteliers et . cafetiers me savent plus débiter les bières allemandes, je viens vous faire remarquer que tout ce qui se vend actuellement sous U-nom de « Bock Lion », « Munchener Lager-beer», «Munich» et «Bock Bn varo- Belge « etc., est fabriqué « exclusivement » de. malt, provenant de l'Autriche (Moldavie) et de houblon provenant de l'Allemagne (Niirn-berg-Bohême etc.). Et cependant nous trouvons ce qu'il fa-ut pour fabriquer oes produits en France, pour le malt, du pays de Champagne et dans notre Belgique même pour les houblons. Én plus toutes ces brasseries que ie viens de cker ont comme maître-brasseur des Allemands ou des soi-disant naturalisés, oe qui revient au même. En plus pour la plus petite pièce de machinerie, ils s'adressent en Allemagne, de même pour la coull'.w (eisenfarbe) et la poix pour goudronner leurs fûts. Toutes leurs machines soutirer les bières en bouteilles sont de fabrication allemande. ■Et cependant les altieliens de constructions ne manquent pas en Belgique et ne demande raient pas mieux que de pouvoir fournir. Les bouteilles à bière, les bouchons mécaniques, ainsi que les rondelles en caoutchouc son* encore des produits allemands. Mais que voulez-vous? A la tête de ces brasseries se trouvent encore de ces soi-disant naturalisés Belges ! ! Ouvrages des dames Une dame que nous félicitons de tout notre cœur nous éorilt : Nombreux sonft les ouvrages des dames d'importation allemande, surtout aux dits «échantillonnés», facilement réconmaissabW leur manque total de goût et à leur exécution ".rossière. lys dames belges feraient donc acte dr patriotisme et de bon goût, en ne perdant plus leur temps à la confection de ces ouvrages allemands, si peu recommandables aai double point de vue du goût et de l'exécution. Que ll?s dames, celles qui se sentent capables, composent elles-mêmes leurs ouvrages les autres pourront s'adresser à un spécialiste, artiste, professeur d'art appliqué, dessinateur, etc. qui leur feront des dessins et des compositions d'ouvrages^ vraiment personnelles et artistiques. Et si toutefois elles veulent copier, qu'elles prennent plutôt _ ieu.t modèles dans le goût raffiné des latins e! ! 'exécution achevée des orientaux. Plus d'ouvrages allemands, le goût y gagnera ! Les appareils électriques On nous écrit: Les coupe-circuits Siemens avec leurs cartouches sont d'un usage général dans notre rille, il est très facile de les faire ; la preuve f L1 y a un tas d'imitations malheureusement >rès mal réussies quant à la justesse et La obustesse; avec un peu do bonne volonté on irriverait facilement à les perfectionner. Les sockets: pour avoir un socket robuste, >n est obligé de faire usage de sockets importés, généralement des produits allemands. L'installateur moderne fait usage, pour sos placement visibles, de fil en tubes: la grande juantité de ce matériel est fabriquée en paya Minemi. Vu qu'il existe dans le pays d'excellentes fabriques do fil et de tubes n'y aurait-1 pas moyen que ces fabriques s'entendent à abriquer les fils système Hacketbal de Hanovre.L'énumération do la liste de matériel allemand employé dans notre branche étant trop ongue, j'ajouterai un fait devant lequel je me suis trouvé ^1 y a quelques mois: Voulant m'occuper d'une façon spécialo de 'installation des sonneries de cloches par 'électricité, je me suis informé à différents endroits de la provenanoe des installations de 3e genre., établies ici en ville et dans les faubourgs, j'ai constaté, qu'à quelques exeep-tions^près, tous les systèmes adoptés étaient le provenance allemande. Je me suis donc permis d'étudier à fond un des systèmes existants et ie puis vous garantir qu'avec quel-pies modifications très faciles, on est en état le fabriquer ces systèmes dans le pavs et même de les écouler à bien meilleur c<*r> pte pie nos concurrents. Si ce n'étaient- les fonds pii me manquaient je me serais depuis longtemps lamé dans cette fabrication. Au début de ma lettre, je vous promettais quelques renseignements sur des succursale» le maisons allemandes, établies ici. Nous avons ici en ville des dépôts, en tri m très des maisons suivantes : Berg-rnarn, département spécial pour la Bel""que, «ociété vraiment alVmande. Siemens et Schubert, Siemens et Halske. etc., dépôts de ffv-briques allemandes. A. E. G. Union é'eotri-qne: c'est trois lettres préfixes^ n'ont d'autre ?ens que : Allgemeine Electricitats Geseîl-^chaft.Les maisons précitées dépendant d'iecte-ment des grosses fabriques, il ne nous est pas nermis de nous mesurer avec elles quand il s'agit d'entrer en concurrence pour l'exécution le travaux, mis en adjudication. Ces sociétés i-e se contentent donc point d'écouler ici .dans le pays, leurs marchandises, elles doivent en outre s'emparer du travail des Belges et leur couper la voie. Les chaises d'enfants Nos maisons d'ébénisterie, nos ébénistes isolés mêmes ne fabriquent pas la chaise pour petits enfants. Demain il n'en entrera plus uno seule en Belgique, car le boyoottago de cet article se fera aussi bien que celui des autres. On peut donc se mettre à l'œuvre dès aujourd'hui, commander les pièces de fer qu'il faut pour l'assemblage et donner ainsi de l'occupation à une catégorie de gens sacf ouvrage. A ANVERS Pour les servantes Il est un grand nombre de servantes n'ayant pas été inscrites avant le 1er août, dont la situation n'est pas absolument en règle au point de vue des inscriptions. Disons que celles-ci peuvent rester en service. Les mesures qui ont été prises ne le sont que contre les réfugiés n'ayant rien à faire ici et venant inutilement augmenter la population.Pour se rendre on Angieterre Le consul général de Sa Majesté Britannique porto à la connaissance du public que la route d'Anvers-Harwich ot vice-versa, qui est rétablie en partie, n'est autorisée qu'à des ; sujets britanniques jusqu'à nouvel ordre, . l'accès au port naval de Hanvich étant défen du aux étrangers. , Toute personne do nationalité belge desi- | rant so rond're en Angleterre par la voie de 1 Harwich, doit s© présenter au consulat général d'Angleterre, 39, avenu 0 ^ d u Commerce, pour faire viser ses papiers d'identité. Les départs so feront les lundi, mercred' et samedi do chaque semaine. Ties_ passager.^ doivent se trouver à bord des navires amarrés au quai du Rhin, avant 7 heures du soir, 1a veille du départ. Conssil provincial d'Anvers Lo conseil provincial se réunira mercredi à midi à l'Athénée. Cette séance sera consacrée au vote du subside de 1 million accordé aux viotimes de la guerre. Arrestation d'un espion allemand Hier on a arrêté un certain Adolphe M..., un sujet allemand, demeurant à ÏÏoboken, sous l'inculpation d'espionnage. Il a ete écroué à la disposition de l'autorité militaire. Personnes égarées Robert KALCKF-R est prié de donner de ses nouvelles à Ch. Delacre, 26, Avenue Van Ryswyck, Anvers. * * # MM. Joseph W01T, sergent-armurier, de Chôràtte, Léon SOLEIL, de Liège, et Jean NYSSENDUMONCEAU, volontaire de h il le division de Hcrstal Liège, sont priés_ de nrendre dos nouvelles de leur mère à l'Hôtel Carnot, 34, place de la Gare, à Anvers. Jules Dccortis. * * * Les sujets chiliens M. Ignacio IRARRA-ZVAL, et les enfants BERMUDES, ces derniers élèves du Collèçia St-Ade!in à Visé, ainsi que l'étudiant bolivien M. José CALVE de Louvain, sont priés de faire connaître leur adresse nu Consulat Général du Chili, 5, bou- - îsvard Léopold, à Anvers. * * * Les sieurs DE R1DDER et RAE, respectivement directeur et comptable de l'Usine de Salpêtre de Louvain, sont priés de se rendre ; avec lour fartiillo chez M. Simeon Deleeuw à i Arnhem. * * * > Les enfants de M. Francis DE COSTER de - Qucken, ont été recueillis par les Sœurs du souvent d'Eecioo. Appel aux membres lu bé Boerenbond „ de Louvain De nombreux membres du « Boerenbond » le Louvain, sont venus se réfugier à Anvers. Ou sait que par ordre de l'autorité nilifcaire ces personnes sont obligées de quit->er la ville avant le 3 septembre. Dans ces circonstances pénibles, les membres du a Comité des gildes agricolies » se rappelleront la devise « Un pour tous et tous pour un » et feront leur possible pour procurer un refuge à oes membres ; A cette fin. nous prions les personnes qui ;ont disposées à procurer à ces membres un •efugo si primitif soit-il, de vouloir en donner connaissance à M. Helleputte, ministre ds 'agriculture et des travaux publics, à Angers.Un doooment photographique Au lieu de faire disparaître si vite les traies de l'attentat infâme dont le « Zeppelin » i'est rendu coupable, ne pourrait-on photographier le3 immeubles abîmés et faire attester par signatures l'authenticité de ces photographies?A 1 heure des règlements de compte ces do-niments seraient certainement utiles. La sort du Pape ->»(- La première réunion du Conclave Rome, 31 août. — A neuf heures du matia [es cardinaux présents bo sont rendus au Vatican. Le cardinal Ferrata célébra dans la chapelle Sixtine la messe diu Saint-Esprit. 53 cardinaux y assistaient. Rome, 31 août. — Pendant la messe dn Saint-Esprit, célébrée dan3 la matinée, Mgr G-alli prononça un sermon en latin, recommandant aux cardinaux de procéder à l'éleo-tion pontificale promptement et de choisir lo plus digne. Après la messe les cardinaux ont conféré, puis sont rentrés chez eux. Ils entreront en Conclave à oinq heures. (Havas.) Rome, 1 sept. — A cinq heures du soir tous les cardinaux étant arrivés se réunirent à la chapelle Pauline où le Yeni Créator a été chanté solennellement. ï/es cardinaux précédés de la croix traversèrent la Sal* Regia et entrèrent à la chapelle Sixtine transformée en salle de vote où ils prirent jx'.ace selon ordre d'ancienneté. Les cardinaux prêtèrent successivement serment, puis curent lieu les formalités de la clôture du Conclave. Tous les fiils téléphoniques reliant l'cnceinte du Conclave avec l'extérieur furent ooupés. Lo cardinal Mercier est arrivé i 3 h. 40. Après la première session Rome, 1 sept. — Les cardinaux sortiront à 6 h. 20 de la ohapelle Sixtine escortés chacun par un garde-noble jusqu'aux apporte* ments respectifs. A sept heures précises les cloches du Conclave donnent le sumal et le orince Cliigi procède à la fermeture des portes escorté par 14 gardes suisses. A 7 h. 30 le cardinal camerlingue ferme la porte intérieure laissant le prince Chi<îi dohors. D >nin'U à 11 h. 30 si le premier vote n'est pas décisif on apercevra la première sfumata. (Havas.)

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Dit item is een uitgave in de reeks La Métropole behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in - van 1914 tot 1918.

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