La Métropole

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s.n. 1914, 04 Juni. La Métropole. Geraadpleegd op 18 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/599z03011s/
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LA MÉTROPOLE 21e Année No 154 I ^dit'on, ajbo isn>j"E;JVEE:2sr*rs p«» £• ljl " Si* malt •••••••••••♦•£' XrolJ en ois. 460 On t'abonne à tous les bureaux de poste et aux tacteurt. ETRANGER. le port en sus: Poui la HOLLANDE, s'abonner de préférence aux bureaux de poste, plutôt qu'au tournai même. le numéro Journal quotidien du matin le numéro ^ Tous les jours 59.ruedes Peignas,Anvers Le dimanche ^ de 4 à 10 Administration: » 3519 de10àl6 centimes pages Rédaction : Téléphone 617 i pages centimes Annonces z II) la petite Chronique sportive la Iign< ligne . . £r. 0 30 fr. 3 Oi Annonces financ.id. » I 00 Faits divers fin ld. • 2 0( Réclames la ligne, » I 50 La Ville ld» » 5 0( Faits divers corps td. r> 3 00 Emissions Prix à coaveni Pour toute la publicité, saui celle de la province d'An vers, s'adresser à l'AGENCE H A VAS : à BRUXELLES : 8, place des Martyrs, à PARIS . 8, place de la Bourse, à LONDRES : ii3. Ch'eabside E. C. Jeudi 4 juin 1914 Les relations douanier! de la Belgique avec la France Le oomte do Ramaix, sénateur d'^ yers, a demandé récemment au Minis des 'Affaires Etrangères, s'il est péri d'espérer que la situation douanière de Belgique avec la France pourrait ê réglée par la conclusion d'un traité pommeroe entre les deux pays. Il lui a été répondu que les négoc tions poursuivies jusqu'à présent, \ai33ftûfc pas espérer une solution p f ph&ina Un traité de commeroe franco-belge cependant désiré, depuis longtemps, i lee industriels et les commerçants de tre pays, à oause d'un état de cho qu'on peut qualifier de préjudiciable plus haut point pour la Belgique. Non seulement nous ne luttons pas armes égales, mais, forte de la situati privilégiée que lui a créé la loi votée 1910, la France a élaboré un tarif doi nier,dans lequel elle a mutiplié les tax par des spécifications habiles et nombr, ses, et par des classifications nouvel] introduites au profit du fisc français On protesta vivement à cette époq ïnais vainement. M. Liebaert, lorsqi était Ministre des finances, proposa, ûiars 1910, d'établir des droits d'ent •ur lee légumes, les huiles, les machi électriques, en fonte, en fer et en aci< jur les tissus de soie, les parfumeries de modifier le taux des droits d'acoi sur les vins. Le quotité de ces droits ; teignait 20, 26 p. c. et quelquefois dava iage. Il ne fut pas donné suite à ce pi jet. Il n'est pas inutile de rappeler que, oette époque la Chambre de Commer Belge, à Paris, insista, par l'organe son président, M. Allard, sur la néc< sité de conclure un traité de commer réglant, définitivement, la situation ré< proque des deux nations. Le danger résulte, en effet, de certain 'dispositions élastiques de la loi françj se, dont l'une d'elles donne, entre autr< au gouvernement, le droit de prend d'urgence, dans le cas où des mesures i rêtées par les pays étrangers, seraient nature à entraver ie commerce frança toutes dispositions appropriées aux c constances. Le6 décrets sont, il est vrai, soumis ■ l'approbation des Chambres. J La Chambre de Commerce Belge, à P t oowcU.a,vt en ces termes son mémoire La Belgique a pour devoir de recherch I les mesures propres à contrecarrer lee f P chenx effets de la rupture d'équilibre da I ses échangea avec la « France » et de lui r ! prendre un peu de l'avance « énorme » q I oette grande nation a su gagner dans ses e I portations en ■ Belgique » qui, elle aus! I doit trouver pour sa puissance productive eon bien-être un nouvel essor dans l'expo tetion de ses produits. I 0r.> C2> dernier vœu est bien loin de I réaliser. Il résulte, en effet, de la stati i tiq ie publiée par les soins du Minist: , des finances sur le commerce spécial ( ( 1& Belgiqui- avec les pays étrangers qi les importations de la France en Belp que ont passé, de 1912 à 1913, de frs. 91 millions 47.604 à frs.1.000 millions 41.01 comprenant, il est vrai, pour la premiè sanée frs. 276 millions 689.984 de mo naies d'or et d'argent et de métaux ne ouvrés, et, pour la seconde année frs. 3' millions 401,579 des mêmes objets. 7accroissement a été d'une année [ l'autre de près de 100 millions de franc D'un autre côté, nos exportations e I ïtance ne sont passées d'une année I Vautre, que de frs. 752 millions 313.974 J frs. 764 millions 883.281. Nous n'avor gignt que frs. 13 millions 500.000, qiian 003 voisina réalisaient une plus-value c près du décuple,' La vérité est, et nous touchons ici à oause réelle de la situation qu'il impor de révéler au pays, que les droits d'ei fcrée, établis par la Belgique forment u tarif de douane absolument vétusté < qu'i1 importe de réviser et de remanier c fond en comble. On n'a travaillé jusqu'à présent qu la transformation des droits ad val or en cW-à dire basés sur la valeur en droi spécifii/ues, basés sur l'objet lui-mêm< On écrivait, déjà en 1909, que tandis qi France, l'Allemagne, Y Autriche, Vltt lie, VEn-pagne, la Suisse, la Roumanie, l Serbie, et la Bulgarie ont modifié pli sieurs fois leurs tarifs douaniers,nous e sommes encore à une tarification qui dat de plus de cinquante ans. Pour qu'un tarif soit rationnel, méthe dique, il faut qu'il contienne de nombres j ses spécifications, c'est-à-dire que les pre duits soient distingués et individualisé? de manière à ne pas pouvoir échapper ■ l'application des droits par la confusio avec d'autres produits du même genre o de la m âme espèce. Or, oe travail, absolument néoessai r pour maintenir l'équilibre douanier, n' pas été réalisé jusqu'à présent en Belg: que. Alors que le tarif allemand a pass de 500 spécialisations à 950 et que le tari français, très bien fait sous ce rapport contient 700 spécialisations, le tarif doua tuer belge n'en renferme pas plus que 70 ^'on il suit une inégalité frappante en tre les produits des deux pays. Il serait également juste que les arti des, venant de France et entrant en Bel gique, libres de tous droits fussent sou mis k des taxes, alors que les mêmes pro duits de provenance belge sont tarifiés 2 feu-- entrée en France. Mais, pour qu'un travail sérieux, corn pie, de révision de notre tarif douanier Puisse être poursuivi, en pleine connais 8*nee de cause, il importe que la question er>it examinée dans les Chambres de Commerce Belges et dans les associations in distrielles que ce remaniement intéresse. Examinons brièvement les articles français dont l'importation en Belgique s%t sensiblement accrue au cours de l'an-Dée 1913. C'est un jalon préliminaire qui a est pas sans utilité. Août d'abord, ce qui ne surprendra les importations de vins français ont passé, de 1912 à 1913, de frs. 28 millk 601.248 à frs. 32 millions 537.181 ; les lé* nies de frs. 2 millions 189. 594 à frs. 3 n lions 81.334 et le-cacao de frs. 3 millic 982.489 à frs. 4 millions 569.181. L'une des augmentations les plus s< sibles a été celle des minerais et de ce q le tarif désigne de la dénomination t vague, de « matières minérales non < nommés». Nous trouvons en 1912 pour premiers : le chiffre de frs. 37 millic 633.107 et pour les seconds frs. 327 m ^n" lions 134,584. En 1913 ces chiffres devie re nent frs. 40 millions 695.616 et frs. î a}s milions 41,191. . La progression est également très fo; \ en bois de construction et d'ébénisteri e les expéditions se sont élevées de frs. millions 432.850 à frs. 119 millions 197.91 la" Les produits fabriqués méritent d'at ne rer particulièrement l'attention. Les f r0 de coton ont passé, à l'importation, 1912 à 1913, de frs. 2 millions 625.989 est fr\ 5 millions 907.428 et les tissus de se ,ar de frs. 7 millions 590.034 à frs. 8 millio 10' 140.157. 3€S De leur côté, les produits typograpl au ques se sont élevés de frs. -9 millio , 361.279 à frs. 10 millions 451.124. a Ce qui est plus inquiétant ecb touc on directement notre industrie métallurj en que est que, le fer et l'acier importés, o ia" passé de 1912 à 1913, de frs. 4 millio fs' 55.950 à frs. 5 millions 882.615 et les ir 'u~ chines et mécaniques de frs. 11 millio es' 553.696 à 12 millions 82.674. On se rappelle que en 1910 l'industi des armes de Liège s'inquiétait du no 1 1 veau tarif douanier français. L import tion des armes venant de France, s'e élevée de frs. 950.349 à frs. 1 milli< aes 294.148 de 1912 à 1913. Les objets d'art -r > c}6 collection, qui constituent, il est vr£ et une spécialité française, ont passé de fi '€S 4 milions 122.371 à frs. 5 milions 572.36 ^ et les fabricats, classés dans la catégor des produits divers pour l'industrie, < frs. 2 millions 88.452 à frs. 2 millio; ^ 124.796. Le chanvre, le jute, le liai et l ,e étoupes ont augmenté, en importation je do près de cinq millions et demi < ^ francs. ce Nous avons indiqué les principaux fa v- fleurs de l'accroissement des importatio: françaises en Belgique. cs La détermination des spécialisatior Li_ Q1 ■ permettrait d'atteindre, plus direct >s ment et plus efficacement, les produi français relève de l'étude comparati r d? notre tarif avec celui des autres n cje tions : de Y Allemagne et de la France -•s particulier. •f' Ce travail, de haute nécessité et d'u importance majeure, pour le commerce ^ pour l'industrie belges, devrait être m à l'ordre du jour de toutes les Chambr a Coœm^roe d& Belgique et faire l'obje , . au ministère des affaires étrangère d'une étude, entreprise par les fonctio: er naires compétents. a- Pourquoi le Ministre, M. Davignon as le baron Capelle, directeur général c e- commerce, ne nommeraient-ils pas ui 10 Commission composée des grands indu triels, des principaux commerçants, ^ des présidents et secrétaires des Char r_ bres de Commerce, pour étudier ce pr blême qui est intimement lié à not prospérité.nationale ét notre avenir? 5e Cari. 3- •e L'Actualité re "n Graves incidents 7i à Fera-Cri) à - I*es informations d'une grav peu ordinaire uous parviennent ' 40l Vera-Gruz par La voie de Berlin. 1 annonce en effet que des navires de guer a aLLemànds ont délivré les^-deux transpor à allemands a ipyranga » eT « Bavaria », i is tenus par les autorités américaines dans id port de Vera-Cruz jusqu'au paiement l'amende qui leur avait été infligée po irrégularité dans le débarquement de le . cargaison. Le « Berliner ïagebLatt », q la domie cette information, ajoute que l'ac te des navires de guerre allemands eonstit n- un a easus belli ». in Sans doute, cela ne veut pas dire que I et Etats-Unis vout immédiatement déclarer guerre à l'Allemagne; il est même très pi ba-ble qu'ils s'eu abstiendront, mais il n' ,, est paf» moins vrai que les relations entre 1 deux pays, qui n'étaient déjà pas des me leures, en souffriront considérablement, l ts n'est cependant pas ce qui nous intéresse < e. ce moment dans cette affaire. Il nous p ie raît plus instructif de rechercher les caus rj et l'origine de cet incident fâcheux et de vc |a de quel côté peut se trouver le bon droit < cette occurrence. La première question qui se pose est éi n dominent colle do savoir si les Etats-Ut te avaient le droit de frapper d'amende dei navires étrangers arrivés à Vera-Cruz pi 3- de temps après l'occupation du port et < j. la ville par les Américains. Le prétexte i v voqué par les autorités américaines est era ment d'une futilité qui parvient à perne cacher la mauvaise foi et la mauvaise h a ineur qui sont en réalité la oausc de la m w sure prise contre les navires allemands, u faut se souvenir que les deux transports b lemands étaient partis avec des munitioi •e destinées au président Huerta. Leur carga a son était donc absolument régulière et d • vait être déchargée dans les conditions 1 plus normales à Vera-Cruz, d'où elle deva partir pour Mexico. Les Etats-Unis, comn ' an le sait, avertis du départ des deux m t, vires à destination de Vera-Cruz, s'empre i sèrent d'occuper la ville et lorsque les tni ) nitions pour Huerta arrivèrent, on signif: aux capitaines des deux navires qu'ils d* vaient repartir pour l'Allemagne avec lei matériel de guerre. Cette décision fut pri< sur l'intervention du consul allemand qi parvint à empêcher tout au moins la saisi - les deux cargaisons. L' « Ipyranga » et I i- « Bavaria » quittèrent donc Vera-Cruz. O ^ ne dit pas pour quelle destination, mais o ^e souvient qu'il y a quelques jours., une d( pêche de Mçxico annonçait tout triomphait inent que le président Huerta avait reçu de ' munitions en quantité suffisante pour poi voir continuer la guerre pendant longtemp i encore. Apparemment les navires allemand - avaient déchargé leurs cargaisons 'dans u: . autre port mexicain et les munitions sont ar rivées dans la capitale sans encombre. C'es du moins ce qu'il faut conclure des informa 5 tions concordantes de Mexico et de Was ; liington. Les oapiitaines des deux navires avaient i ils le droit d'en agir ainsi? Evidemmen oui, puisque le président WiLson se défenc d'être en guerre avec le Mexique eb que dans ces conditions, les munitions ne peu vent pas être considérée* comma contre >ns clairement de l'attitude même des autorit rU. bande de guerre. Cela ressort d'aiUeu 'jj_ américaines. Si ces autorités voulaient oo sidérei- les cargaisons des navires alleman oomme contrebande de guerro, il fallait si vre la procédure en usage en pareille circo în" stance et saisir lee navires eux-mêmes. C ue no le fait pas ; on cherche par un détour -ès frustrer les deux compagnies de navigatû lé- du bénéfice que le voyage pour Vera-Cn pouvait leur valoir et on les frappe d'amen< sous des prétextes dont les tribunaux mai times auraient certainement à examiner valeur et qui paraissent absolument fantî n" sistes. A Washington on est mécontent c i89 fait que le président Huerta ait réussi ma gré tout à se fournir de munitions et qi •te le président Wilson se trouve en • réalité pr r. . au piège de sa propre duplicité. ' Il est manifeste dans tous les cas que i autorités allemandes considèrent de lei côté les mesures prises par les Amérioaii ti- contre les deux navires comme nulles et ne ils avenues. L'ordre donné aux deux croiseu de de délivrer les navires retenus peut-être à, la chaîne e nest la meilleure preuve et tr< ,je probablement l'Office de la marine comit celui des Affaires étrangères n'auront ai cune peine à démontrer que le Gouvern . ment allemand était en droit d'agir oomn n" il l'a fait. Les antécédents de toute oetf ns affaire l'y autorisaient incontestablement. La prétention des Etats-Unis de voulo he régenter la navigation dams les eaux^ mex -j. caines par 1e fait même de l'occupation ( Vera-Cruz ne soutient du reste pas un m; ment l'examen, aussi peu d'ailleurs que oel ns d'appliquer à Vera-Cruz le droit mexicai a" à des naidres étrangers pour des dispositioi ns prises en dehors de ce port et qui sont sai aucune relation avec l'occupation de Ver ie Oruz. Le président Wilson a violé le dnro u. international en occupant Vera-Cruz et oe a_ tainement les Américains sont les demie qui devaient en ces circonstances se prév; loir d'un droit qu'ils ont foulé aux pieds 1->n premiers. Ce droit ne peut couvrir en aucu et cas leur acte de brigandage. — J. Joerg. Échos LA VILLE c" Programme de la journée îs FETES ET CONFERENCES Œuvre des Catéchismes. — A 3 heures, en 1 s> salle (les fûtes du Collège St-Jea* Berchmans, dl e- tributlon solennelle des prix. kg La Femme contemporaine. — A 3 heures, dar la salle des fêtes de la Ville, place de Meir, coi e cert avec le concours de Mlles Plronnay, de Pari a- et Samuel, de Bruxelles. in Concerts de carillon. — A 8 heures, concert p£ M. G. Brees. COURS ie Polyglot-Club. — A 8 heures trois quarts, £ et Syndicat du commerce et de l'industrie, cour rue Neuve, rértnlon de la section allemande. Berlitz School, 8, Meir. — Langues vivantes, es Le défilé de samedi S, «• Ainsi que nous l'avons annoncé hier soi notre rubrique « Vie Militaire », la dei xième division- d'armée au grand compk exécutera samedi prochain^ 6 juin, une m; u nœuvre d'armes combinées aux enviror ie d'Anvers, sous La direction de son chef, i s- lieuitenant-général Heimburger. jt Après la manœuvre, les troupes se form< 1. ront en colonne et entreront à Anvers e 3 suivant, à partir de la Porte de Wilrycl la Vieille Chaussée, la Pépinière, la Ghau; re sée de Malines, l'Avenue des Arts et 1 Place de Meir. Là, elles défileront vers mid devant le lieutenant-général commandant I division, qui se placera avec son état-majoi ~ à hauteur de l'Hôtel du «Crand Laboureur) La dislocation se fera immédiatement apri le défilé. Les troupes seront en tenue de mobilisa tion et les effectifs comporteront les 5e, 6 et 7e brigades mixtes, sous le command» ment des généraux-majors de Brauweri Daufresne de La Chevalerie et Drubbelt génie, l'artillerie et la cavalerie divisioi . naires (oette dernière venant de Louvain „ plus le groupe d'artillerie à cheval de M; " lin es et La cavalerie en garnison dans oet1 ^ dernière ville, 6oit 3 régiments d'infanteri< bataillon du génie, 18 batteries d'artill» >n rie de campagne, 5 esoaclrons de lanciers t ■e 3 escadrons de chasseurs à cheval I 6 Un emplacement sera réservé à gauohe d l'état-major pour les autorités civiles, k [e offioiers de la garde oivique et les officier e sans troupes de l'armée qui désireraient a< ,r sister au défilé. r Tout Anvers se trouvera à la place d jj Meir samedi, à midi, pour voir défiler « sa _g division d'armée I A l'Hôtel de ville ^ La lutte est ouverte pour l'obtention d« } l'emnlloi de secrétaire communal; on »ait n en effet, que M. Possemiers aura quitté dé lfc. finitivemen.t son cabinet pour le mois d'août ]_ Il y a plusieurs candidatures en présence ^ Celles qui paraissent devoir retenir Patten n tion sont celles de MM. De Brauwere, ohe ^ du premier bureau, Gyselynck, directeur di ^ service des propriétés communales, Hube^ r Melis, secrétaire du bourgmestre, et Rit n schie, chef du troisième bureau. Il serait très difficile dès à présent d( l_ donner au... rond de cuir un pronostic quel ^ conque: les voix sont assez partagées ai x Conseil communal entre les dnvers camdidat< et des surprises sont toujours possibles er e dernière heure. _ Quoi qu'il en soit, certains estiment qu< ~ M. De Brauwere, doyen des chefs de bureau •T qui a déjà fait à plusieurs reprises l'intérindu secrétariat, a beaucoup de ohanoes d'être nommé. K 1 Congrès socialistes s Les socialistes ont mis à profit les fêtes de " la Pentecôte pour tenir leurs assises, dont ~ le « Peuple » donne de copieux compte-ren-® dus ^ Il y a d'abord eu la réunion de la Centrale B des Instituteurs socialistes de Belgique, où ■ l'on a voté un ordre du jour, qui montre la " tolérance des pédagogues rouges. Nous v " trouvons entre autres le vœu que les admî-1 nistrations communales n'adopteront sous " aucun prétexte d'école privée; que les man-r dataires ne nommeront pour faire partie du : personnel enseignant, même à titre intéri-1 maire, que des personnes qui possèdent un ; diplôme eléb'vré par un établissement ofTieriel ! (communal, provincial ou de l'Etat). 1 Et pour confirmer une foi9 de plus que les 1 socialistes n'en veulent pas à la religion, ils ' demandent ensuite que la faveur de visites etufi'étudier notre enseignement ne soit ja-1 mais accordée à eles relieuses ou à des personnes fonctionnant dans l'enseignement li-1 bre. Au Congrès des travailleurs du bois, on a adopté lo principe du <t Sou du soldat ». la trop célèbre organisation française de désorganisation de l'armée. Il faut combattre' a-t-on élit, l'influence déprimante de la caserne sur les jaunes syndiqués et maintenir un contact permanent avec eux.On sait ce que cola veut dire, en langage socialiste, et l'ex-j)érience faite on France, montre ce que petit donner œtte propagande. Après cela, les socialistes se vanteront sans doute d'être les meilleurs patriotes et les hommes les plus tolérants.., « Les Jeux olympiques de 1920 re Nous avons tenu nos lecteurs au coura J" de l'activité débordante mise en œuvre p ,:S les membres du Comité provisoire, compi ' liant les plus hautes personnalités du pa-3 ; " afin d'obtenir pour notre métropole I x olympiades de 1920. Les nouvelles encour m geantes affluent chaque jour auprès de cei I7 qui ont pris l'initiative d^une manifestati* le sjxyrtive qui fera durant des années de not ^ ville un centre d'attraction unique. A la veille de se rendre au Congrès in te i_ national des jeux olympiques qui se réuni: .J à Paris, M. le comte de Baillet-Latour vie ]_ de recevoir du ministre Poullet un tél ie gramme dans Lequel il dit applaudir de to js cœur au projet et l'assure de son appui po la réunion olympique. L'actif président ( ;s comité provisoire sera reçu, ce matin mêm !r par l'honorable ministre des Sciences et d is Arts. ,n Alore que le Gouvernement semble se mo -s trer nettement favorable à l'idée de6 jei à olympiques à Anvers, il serait intéressa: ^ de savoir quel sera le délégué de l'admini l0 tration communale au pi^ochain Congrès i Paris ? Amsterdam et Biielapestli qui, en mer le temps que nous, briguent l'avantage d'abi ^ ter les olympiades de 1920, seront repr sentés à ce Congrès par eles personnalit \% éminentes. i_ Nos édiles ne pemrront faire moins, d'à |e tant plus que pareille organisation consl tuerait pour Anvers une aubaine extraorc e naire. n is Les concerts de carillon lfi C'est ce soir eiue la tour de notre oath ^ drale se mettra a chanter, dans la nuit, si la ville attentive et extasiée. Sa. vodx, me r" veiMeux alliage de bronze, de cristal et d'à s gent, nous dira doi x>assé mille choses insou çonnées, nous communiquant l'âme artisl 'que de ses pierres sava-mment travaillée n nous apportant un écho de tous les chan liturgiques et de toutes les prières qui, d puis des siècles s'envolent de la oatJiédra vers les cieux. Le concert de ce soir 6era exécuté p M. Brees. En voici le programme: 1. Marsch, L. Van Beethoven ; 2. a Trâumerei, R. Schumann ; b) Andante, Van Beethoven ; c) Tannbàuser : Lied _ i den Abendstern, R. Wagner; 3. Méditatio Alph. Mailly : 4. Twe.ede Fantasia, Pet Benoit; 5. a) Je n'ose, D. Tagliafico; Si tu m'aimes, L. Denza ; c) La charité, B. Faure; 6. Les Huguenots, fantaisie, < Meyerbeer. 1x3 concert de eïarillon du 11 <xwra.nt se a joué par M. J. Denyn. s Centre-Attractions l" XJn Comité s'est formé entre les habitar J' de la Grand'Place et des rues environnant r en vue d'organiser pour le dimanche, 7 ju prochain, des fêtes diverses. De dix heures à midi, la fanfare « Pet u Benoits Kring » et la fanfare « Vereenig te Weezen» feront des promenades-concerts. L'après-midi, de trois à six heures, ' corso-fleuri composé de groupes d'enfan costumés parcourra 1e quai*tier de la Gran Place. [S De six à huit heures, uiïe demonst>rati< [_ de gymnastique et d'exercices en armes au X lieu sur notre vieux forum. De huit à d u heures un grand concert sera donné par s fanfare « Do Ware Vrienden f et de dix e onze heures, M. Brees jouera du carill* tandis que tout 1e quartier sera illuminé. s_ Si le temps se met de la partie, il ne ma n quera pas de monde à la Grand'Place c manche. des grands porîs du mond —)o(- ^ Nous, avons déjà ou l'occasion d'appréci L. dans nos oolonnts la we compétence avi e laquelle M Frédéric Peeters dirige l'Offu de statistique universelle d'Anvers. > Un nouveau travail de M. Peeters vient c è voir 1e jour. Cette fois-ci l'auteur s'est occ pé de rédiger la statistique du mouvemei , des ports, et e>et ouvrage qui, comme M. Pe ters l'indique dans une petite uitroduotio: ,e est le premier résultat des recherches i compulsations auxquelles il s'est livré d puis nombre d'années renseigne les statist ,t ques de 181 ports olassés en tableaux d'apri ies cinq parties du monde et leurs pays re e pectifs. « Les renseignements fournis portent sur s nombre des navires entrés, le tonnage c jauge, ainsi que sur la valeur des import! t-ions et des exportations depuis 1850 jusqu e et y compris iyl2, couvrant donc une act d vité mondiale de plus d'un demi-siècle. L'effort qu'a fourni là M. F. Peeters n'es donc pas banal. Jetons un coup d'œil sur ce fouillis de chi: fres et voyons, en nous basant sur les chi: 1 fres de M. Peeters, quel peut bien être J • port le plus important du monde 1 Et nous faisons la constatation assez pJa • santé, qu'au point de vue du tonnage, c'es • Anvers qui vient en tête, si, au risque de de " plaire à notre concurrent Rotterdam, nou ' n'opérons pas la réduction de 15 % pour nou 1 mettre à son niveau. Voici du reste comment s'opère ce classe ment, avec le nombre des navires et leu tonnage : 1. Anvers .... 6,973 13,761,59 1 2. New-York . . . 4,014 13,673,76 3. Hambourg ... 15,774 13,567,91 4. Rotterdam . . . 10,208 12,094,03 5. Londres .... 9,152 11,043.31 6. Newc^stle . • . 13,075 10,997,31 7. Liverpool ... 3,5-13 9.353,49 8. Colombo .... 3,044 9,333.32: 9. Alger 6,491 9,204,95 10. Buenos-Ayres . . 9,177 7,962,03' Suivent alors de près et dans l'ordre :,Mar seiiMe, Naples, Gênes, Cardiff, Gibraltar, HuU Valetta (Malte), Kobe (Japon), Southamp ton, Brome, Trieste, Copenhague, etc. Empressons nous de dire que ce olasseniear n'est rien moins qu'absolu, car nous n'avon; tenu ex>mpte que des chiffres pour l'anné* 1912, et que M. Peeters n'ayant pu, pour cer tains ports, obtenir les chiffres pour 1912 i dû se borner à renseigner, soit ceux de 1911 soit, même des chiffres pour 1912-13. C'est ainsi que le port de Hong-Kong (Chine) doit certes occuper une place des plus honorables, si pas la première, car en 1911 le nombre des navires entrés se chiffrait pai 22,675 navires avec un tonnage de 11,533,42£ tonnes, et quand on constate la progressior formielable de ce port on .ve devrait nullement s'étonner de le voir se ranger dans les pre miers. De même Lisbonne qui en 1911 recevait 3,191 navires^ jaugeant 8,122,531 tonnes: Shanghaï qui en vit entrer 10,472 avec 19,126.392 tonnes; Montevideo, 4,765 navire* -t 8,167,027 tonnes ; Sydney, Melbourne, Rio-de-Janeiro et tant d'autres, dont les chiffres comprennent encore les navires au cabotage. Signalons encore que les Dardanelles ont vu passer, en 1910-1911 35,444 navires d'un tonnage de 19,708,314 tonnes. Cette trop rapide esquisse ne donne on le oonçoit, qu'une faible idée du travail que vient de terminer M. Frédéric Peeters. Mais tous ceux que la statistique intéresse rendront un hommage mérité à la patience et à l'impartialité que M. Frédéric Peeters met au service de la eoienoe économique. LETTRES DE LONDRES çg uorresponaance particulière ae ia civietropoie a- )o( . >n Le naufrage de l'« Empress of Ireland ». -re Résumé de la situation politique. — L'E> position anglo-espagnole à Eart's Court. -r_ Une curieuse et ancienne coutume. — Le ra, avantages d'une mauvaise écriture. at é- Le 1er juin 1914. ît ir Inutile de dire qu'en ce moment tous le [u esprits en Angleterre ont reçu un toi cou e, de la nouvelle de la catastrophe de 11'«En: es press of JLreland», qu'ils sont comme frappé de stupeur et incapables de s'occuper d'autr a- chose. C'est qu'en effet oe sinistre est peut ix être le plus épouvantable dont les annale ît maritimes fassent mention. Il égale mêm s- en horreur le naufrage du «Titanic» ; car s le le nombre des victimes est un peu moins con sidérabde ; la rapidité foudroyante du _ cata ie olysme a été plus grande. En dix minute i- tout était fini. Oomme dans le cas du «Tita é- nie», on vit des traits de dévouement e îs d'abnégation qui font honneur à la natur humaine. Quoi de plus touchant, en effet a- que da mort du jeune Laurent Irwing, l'u: 'i- des fils du célèbre acteur Sir Henry Irwing i- et lui-même comédien distingué, qui périt e: s'efforçant de sauver sa femme. Celle-ci para Jysée par la terreur ne pouvait se mouvoir son mari ne voulut point la quitter, et l'u: ' des survivants raconta qu'il avait vu les deu époux descendre ensemble dans l'abîme e r s'étreignant étroitement. Les journaux rap T'_ portent dans leurs moindres détails les épi ry sodés déchirants de cette épouvantabl [_ tragédie, et leurs lecteurs les dévorent ave s une curiosité fiévreuse. Pour moi je me born à prier pour les victimes de ce terrible nau g_ frage, et surtout pour ceux qu'ils laissen \0 après eux. c * * * y Dans une quinzaine de jours l'émotio oausée par la catastrophe de 1'«Empress c ) Ireland» sera un peu calmée, mais alors nou [,. serons peut-être faoe à face avec la menac tn d'un autre malheur, — la guerre civile n, Avant de se séparer pour les vacances ele L jr Pentecôte, la Chambre a adopté en troisièm j) lecture et pour la troisième fous les deux pre J. jets de loi sur la «Home rude», et sur 1 5. séparation de l'Eglise et de l'État dans 1 Pays de Galles. Lorsque le Paiement repren ra dra ses travaux dans une dizaine de jours, 1 Chambre des Lords rejettera ces deux billf ils n'en passeront pas moins à l'état de loi en vertu du «Parliament Act». Mais la Chan: bre des Lords les rejetterait-elle? Un fai ^ nouveau s'est produit qui pourrait bien me ?s difier la situation. m En présence de l'opposition irréductible de Orangistes irlandais au «Home rule», et d t1 l'appui énergique qu'ils reçoivent de la par des Unionistes anglais, le premier ministre promis que lorsque le «Home rule» serait paj sé à l'état de loi, il présenterait un nouvea j6 bil'l pour modifier les opérations de la noi velle législation. Ce bill sera introduit d'abor dans la Chambre des Lords, et si les nobih ,a pairs en approuvent les dispositions, il sera jx possible qu'ils consentissent à l'incorpore ^ dans le «Home rule bill» et à modifier ce dei ^ nier de façon à l'adopter. Or, aux termes d >n «Parliament Act», la Chambre des commune ne peut plus introduire d'amendements^ dar tl_ un bill qu'elle a une fois adopté, et qui doi passer en termes identiques dans trois se< sions d'une même législature avant de rec< voir l'assentiment royal qui promet de Pins - crire au bulletin des lois. Toutefois la Chan bre basse peut prendre en considération le Q amendements de la Chambre haute, si oelle-r ^ juge à propos d'en présenter, et si les deu asemblées sont d'accord pour accepter 1 projet, de loi ainsi modifié, alors il est adopt ir dans des conditions ordinaires sans qu'il soi ;c nécessaire de recourir au «Parliament Act» :e Quelles sont les propositions que M. Asquit a l'intention de soumettre à la Chambre de le Lords? Malgré toutes les sollicitations, iil n' i- pas voulu j isqu'ici les faire connaître; mai ît on présume généralement qu'elles sont ei î- substance les mêmes que celles qu'il avai i, offertes naguère aux chefs de l'opposition, — it c'est-à-dire un plébiscite dans chacun de î- comtés de la province d'Ulster, avec la pro i- messe que epux dans lesquels la majorité de » électeurs se prononceraient contre le «Homi 5- rule» demeureraient en dehors des opération: de la nouvelle loi pendant six ans à parti e de sa mise à exécution. e Les Orangistes ont tout d'abord déclan l- ces conditions inacceptables. Us ne veulen e pas entendre parler d'une limite de temps i- ils exigent d'être à jamais en dehors de h juridiction du parlement irlandais. D'im au t tre côté le plébiscite par comtés ne leur souri' que médiocrement. C'est qu'en effet, bier . que les protestants affeertent de parler ai nom de l'Ulster tout entier, ils ne sont er e majorité que dans quatre comtés sur neuf qu forment la province, les cinq autres se pronon . ceraient pour le aHome rule». t II est bon aussi de remarquer que les Unio . nistes anglais, qui se soucient des Orangistes s comme un poisson d'une pomme, ne se ser s vent du «Home rule bill» que comme d'un bélier pour enfoncer et détruire le «Parfia-. ment Act». r Un autre changement est survenu dans la situation depuis quelques semaines, qui rend la guerre civile plus à craindre. Les Nationa-1 listes ont imité l'exemple des Orangistes; ils 5 se sont organisés militairement. Us ont pour 3 eux la supériorité du nombre ; mais leurs ad-3 versaires ont sur eux l'avantage d'être exer-3 cés depuis longtemps déjà et d'avoir de nom-5 breux chefs expérimentés représentés par des ) officiers protestants en retraite. I * * * l La semaine dernière a été inaugurée à I Earl's Court l'Exposition anglo-espagnole. Ces exhibitions varient tous les ans. A vrai - dire, elles ne sont qu'un prétexte pour pro-, curer aux Anglais ces plaisirs de la vie en - plein air qu'ils apprécient beaucoup lorsqu'ils sont sur le Continent, et qu'ils ignoraient , chez eux jusqu'à ce que les fêtes annuelles ; d'Earl's Court vinssent les mettre à leur por-; tée. Tout l'intérêt de l'Exposition en général se trouve, non dans les galeries, mais dans i les magnifiques jardins avec leurs nombreuses attractions, leurs restaurants, leurs cafés, leurs concerts, leurs jeux variés. Le plus souvent les objets exposés ne valent pas la peine ; d'être regardés. Cette année fait exception à la règle. En effet, le roi Alphonse a prêté pour la eûreonstance un lot considérable de tapisseries appartenant au palais royal de Madrid qui attireront l'attention des connaisseurs. Ces tapisseries sont considérées comme étant au nombre des plus fameuses qui soient au monde, et la collection que l'on conserve au palais de Madrid est la plus considérable de l'Europe puisqu'elle ne compte pas moins de mille pièces. Quelques-unes d'entre elles appartenaient h Charles Quint; d'autres étaient la propriété de Ferdinand et d'Isabelle. Les personnes qui ont vu. ces tapisseries déclarent-qu'elles sont vraiment magnifiques tant par leur texture que par leur dessin. Eliles sont l'ouvrage d'ouvriers flamands. * * * Beaucoup de localités en Angleterre sont restées fidèles à la vieillie et curieuse coutume do «battre les limites», le jour de l'Ascension. Le mot «battre» n'est plus pris aujourd'hui Su'au figuré, mais il s'employait autrefois ans le sens véritable du mot, ainsi que l'attestent les vieux registres de plusieurs parois- . ses. Là, en effet, on voit marquées des som 1 mes payées à des enfants pour se laisse i fouetter, ce procédé étant jugé indispensabd-/ pour graver la position de certaines limite dans la mémoire de ces jouvenceaux.Le régis » tre d'une paroisse d'un certain comté d> d'Ouest contient un compte-rendu des opéra tions du jour de l'Ascension en l'an de grâc< - 1763, dans lequel on lit la note suivante : «Or - fouetta les garçons dans tous les endroits^ oi - nous nous arrêtâmes, afin qu'ils se souvien s nent, et on leur donna des sous pour fairi cesser leurs cris.» Pas plus tard qu'en 1830 les paroissiens de Walthaanatow marquèren les limites de leur localité en cognant dessu: avec la tête d'un gentleman qu'ils^ avaieir s trouvé prêchant dans la Lea ; mais celui-c assigna ses agresseurs devant les tribunau? - et les fit condamner à 50 livres de dommages-s intérêts. I * * * 3 M. F. C. Philips vient de publier un livr< j très piquant sous ce titre : «Les accidents d< ma vie» ( «My varied life»). Comme tous le: ouvrages de ce genre, celui-ci contient un< s foule d'anecdotes amusantes. En voici une . nrise au hasard. Un certain juge. Sir George t Honevman, avait une exécrable écriture. Ur e iour qu'il présidait les assises, il aperçut dan? la saille d'audience un avocat de ses amis et J lui envoya de son siège un billet griffonné à la hâte. Le destinataire ne put malgré ton? j «es efforts déchiffrer un traître mot de la mis-. sive. Sur quoi il traça à son tour quelquef mots complètement illlisibles sur une feuille J de papier et les fit passer au juge, celui-ci, { quand l'audience fut levée, s'approcha de 1 l'avocat et lui dit-: «que siçmifie ceci ? Je vou? . ii invité à venir dîner chez moi ce soir.» — . «Oui, répliqua l'autre, et moi je vous ai ré-e non du que j'étais heureux d'acoepter votre .. invitation.» I de X... t - - L'Hiurope sous : les armes e - Le collaborateur militaire du « Times » de a mande que l'Angleterre çvgments ses ef e fectifs comme la Russie et la France. a Londres, 2 juin. — Le colonel Repington l'éminent collaborateur militaire du « Ti ^ mes », dont l'autorité est universellement reconnue, examine dans un article intitule t « l'Europe sous les armes », la situation mi. litaire de l'Europe. Dans cet article, il constate que toutes le< s puissances sans exemption font les efforts le; c plus grands pour augmenter la force d< t leurs armées, et o'est l'Allemagne qui est a d'après lui, l'initiatrice de ce mouvement. " « Cette puissance, écrit-il, est toujours ei u avant dans la voie des armements. C'est elh lT en somme qui marque le pas auquel les au (l très puissances doivent se mettre si elle« * le peuvent. » r L'auteur de l'article montre ensuite le résultats cemsidérables auxquels l'Allemagne 11 est arrivée au double point de vue de ss 6 marine et de son armée. Il rappelle que se s effectifs de paix atteindront au printempi t prochain 870,000 hommes, et que ses énor - mes réserves, augmentant chaque année ^ finiront par s'élever à 5 millions 400,00( - hommes. Passant à La situation de la France, 1< s colonel Repington écrit: i < « La situation politique en France est en-p core trop incertaine pour qu'il me soit pos r1 sible do dire si la loi de trois ans subsistera, t Elle a été, en tout cas, loyalement appliquée. » A l'heure actuelle, les troupes de cou-i verture sur la frontière allemande sont suf-s lisantes pour faire face à toute attaque i brusque, et 1e pied de paix de l'armée fran-? çaise n'a plus, sur les effectifs allemands, i cette infériorité qui causait auparavant tant t d'anxiété. Mais ce pied de paix est encore . bien moindre que celui de l'Allemagne et les ; réserves sont inférieures à 1 million 200,00( . hommes aux réserves allemandes. » La France cependant a fait tout ce qu'il > était humainement possible de faire pour garder sa position militaire dans le monde. . L^lle compte pleinement sur ses alliés et ses amis pour l'aider à maintenir l'équilibre ; des forces non seulement sur terre, mais encore sur mer. » Le colonel Repington constate ensuite'les efforts considérables faits par La Russie, dont l'effectif de paix atteindra un jour prochain 1 million 700,000 hommes. Puis il nous montre que toutes les autres puissances: l'Autriche, l'Italie, le6 Etats balkaniques. l'Espagne, la Suède, les Pays-Bas et, finalement, la Belgique, sont préoev oupées d'augmenter leurs forces. L'Autriche accroît ses effectifs de terre et aborde un vaste programme naval. L'Italie fait plus encore pour augmenter sa puissance sur mer. La Serbie crée 12 divisions. L'Espagne ambitionne d'avoir une armée de 450,000 hommes. La Suède augmente ses forces défensives. Les Pays-Bas renforcent les défenses de leurs côtes et projettent une augmentation de leur armée. La Belgique veut mettre sur pied 178,000 hommes. De quelque côté que les regards se tournent, on ne voit qu'accroissement d'armements et nulle part aucun signe de ralentissement.Après ce tableau de l'Europe, la conclusion du colonel Repington est que les puissances de la Triple-Entente ont le devoir de continuer leurs efforts en vue de maintenir la balance des forces, afin d'assurer en même temps La paix. H adresse un appel à l'Angleterre; dont il a toujours déploré l'infériorité militaire. «Les grands sacrifices qui ont été faits par la France et la Russie,dit-il, en vue de maintenir cet équilibre des foroes, ne peuvent pas nous laisser inertes.» Et il conclut: « Nous ne pouvons raisonnablement nous attendre à jouir longtemps des avantages d'une association avec quelque grande puissance militaire — et le maintien de la paix n'est pas le moindre de ces avantages — si nous ne faisons pas nous-mêmes des efforts constants. » CONGO" -)o(-L'impôt indigène. Le ministre des Colonies va saisir sous peu le Conseil colonial d'un important projet de décret sur l'impôt indigène. On sait que les mesures actuelles n'assurent pas dan? des conditions suffisantes la oerception de l'impôt indigène. Les noirs écliappent trop facilement à l'action des autorités. < Le décret nouveau simplifiera la procédure de perception et comminera des sanc- ! tions sérieuses dont on peut attendre une 1 pleine efficacité. < CHIFFRES > La « Chronique » est très ennuyée. Elle avai* essayé de prouver, par les chiffres, exclusivement, que les catholiques étaient en minorité devant le pays. et qu'au surplus la R. P. était injuste. Quant à ce dernier reproche, M. Christian <1 • Smet de Nay.er en a lavé le système D'Hondt. Quant aux chiffres , nous en avons publié lundi une série que la plupart de nos confrères catholiques ont bien voulu reproduire, et qui PROUVENT, d'une façon irréfutable, que le gouvernement possède en ce moment dans tout le pays, une majorité do 21,000 voix. La « Chronique », nous lui rendons volontiers cette justice, ne cherche pas à contester nos calculs. Mai; elle les... interprète à sa façon avec une mauvaise humeur qui reflète tout son dépit. Notre raisonnement est absurde, dit-elle. Tt pourquoi ' Voici: Nous ne contestons pas que les cinq provinces, qui n'ont pas voté en 1914, ont donné, il y a deux ans, une forte majorité au gouvernement, écrit notre confrère. Mais NOUS ESTIMONS que les cléricaux sont aussi peu fondés à faire aujourd'hui état de oette majorité de 1912, — qu'ils le seraient à vouloir argumenter de la majorité clérical* donnée également en 1912 par les quatre provinces qui viennent de mettre les cléricaux en minorité de 189^397 voix. Les quatre provinces qui ont condamné, en 1914. la politique du gouvernement, lui ont donné la majorité, il y a deux ans. Mais, depuis lors, elles ont changé d'avis et leur verdict est écrasant. Le mouvement à gauche étant généra! dans tous les arrondissements qui viennent de voter, NOUS POUVONS PRESUMER que SI les oinq provinoes, dont les représentants n'étaient pas sor-tants? avaient dû également prendre part au scrutin, elles AURAIENT accusé un revirement aussi sensible et que le cabinet de Bro-quevidle AURAIT vu se dresser contre lui. non pas seulement une majorité de 189,00u voix, mais un raz de marée électoral probable de 300,000 voix au moins. La « Métropole » raisonne comme si le revirement formidable accusé depuis deux ans par les quatre provinces qui viennent de voter — et que nous avons chiffré exactement à 83,195 voix — ne devait pas fatalement se constater dans les cinq autres provinoes, où les urnes n'ont pas été ouvertes cette année. Mais parfaitement, nous raisonnons de cette façon l Et nous avons cent fois raison de le faire. • Qu'est-ce qui permet à la « Chronique » d' « estimer "» de « présumer », de « supposer » que les cinq provinces qui n'ont pas voté cette année et où les catholiques sont grande majorité, auraient mis'le gouvernement en minorité? Qu'est-ce qui l'autorise à faire ime semblable supposition? Rien. En tout cas, pas un chiffre, et c'est la < Chronique » elle-même qui avait placé la discussion sur le terrain du calcul, de la pré-c:sion mathématique. Nous avons écrit que les résultats des élections donnaient, chiffres en mains, une majorité de 21,000 voix au gouvernement. Nous maintenons cette affirmation. Et nous défions le plus habile oalcuLateuf d faire dire aux chiffres, sans offenser la vérité, oe qu'ils ne disent pasl Quercus. La guerre mexicaine Graves incidents à Vera-Cruz La mise à l'amende de deux navires allemands Dçs croiseurs allemands les délivrent Berlin, 3 juin. — On mande de la Vera Cruz au « Berliner Tageblatt » : Les croiseurs aLlemands « Bremen » et « Dresden » délivrèrent de vive force et accoihpagnèrent en pleine mer les bateaux « Ipiranga » et « Bavaria », retenus à la Vera-Cruz jusqu'au paiement de l'amende infligée par les Etats-Unis pour avoir débarqué au Mexique des armes et des munitions. Le « Dresden » était en état de combat. Il avait les canons chargés. Cet acte de violence constitue un cas us belli. Un démenti? Berlin, 8 juin. -— Aux département* compétents, c'est-à-dire à celui des Affaires étrangères et à celui de la Marine, on ignore tout de l'intervention des croiseurs allemands « Dresden » et « Bremen » lors du départ de la Vera-Cruz des paquebots de la Hamburg-Amerika Linie « Ypiranga » et a Bavaria ». Les munitions débarquées à Puerto Mexico La Vera-Cruz, 2 juin. — Depuis le débarquement d'armes par les paquebots « Bavaria » et « Ipiranga », les fédéraux auraient donné un fusil et 1000 cartouches à tous ceux qui les demandaient. La popula tion de Puerto Mexico est maintenant bien armée. Des munitions américaines pour les rebellei New-York, 2 juin. — On a donné des let-très de libre pratique au vapeur « Antilla » qui a apporte aux constitutionnalistes 500 tonnes ae munitions et un aéroplane, qui ont été débarqués à Tampico. Les travaux des médiateurs Niagara Falds, 2 juin. — Les délégués mo= xicains ont annoncé que le général Huerta est prêt à démissionner À la condition qu'au moment de sa démission la paix politique soit rétablie au Mexique et que le gouvernement qui lui succédera ait l'appui de l'opinion publique. Niagara Falls, 2 juin. — Les délégués mexicain ; ont publié une déclaration dans laquelle ils annoncent qu'ils ont fait connaître, lors de la première conférence plénière, que le général Huerta était dispose à se sacrifier personnellement si cela éu-it nécessaire pour la pacification du Mexique. Ils rendent iiommage an tact parfait des médiateurs et i la correction des Américains. Cette déclaration, sans rien changer à la situa tion,constitua ia première nouvelle officielle du consentement du général Huerta à se retirer Sventuellement. Niagara Falls, 3 juin. — A la suite des îonversations des médiateurs avec les délégués mexicains les médiateurs écrivirent à ^u bar an, agent du général Carranza à Was-îington. demandant si les rebelles acceptaient 4# discutez: à la conférence les ques-

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Dit item is een uitgave in de reeks La Métropole behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in - van 1914 tot 1918.

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