La Métropole

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s.n. 1914, 05 Juni. La Métropole. Geraadpleegd op 18 juni 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/s46h12wb20/
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LA MÉTROPOLE 21e Année No~Ï55 édition B ABO xvxsr EuvtEcivars 'I ~ Six mailI .•••••••••••*, A50 Trolf mais. .•••••••••••«■ On raboune A tons lei boréaux do poste et aux facteurs. ETRANGER, le port en sus; pour 1a HOLLANDE, s'abonner de préférence aux bureaux de poste, plutôt qu'au lournal même. LE NUMERO 5 CENTIMES Journal quotidien du matin Tous les jours de 4 à 10 pages 59.ruedes Peignes,Anvers Administration: » 3519 Rédaction : Téléphone 617 Le dimanche de 10 à 16 pages LE NUMERO 5 CENTIMES Annonces z la petite Chronique sportive la ligne ligne fr. 0 30 fr. 3 00 Annonces financ.lcL » I 00 Faits divers fin id. » 2 00 Réclames la liînie, » I 50 La Ville ld. » 5 00 Faits divers corps td. » 3 00 Emissions Prix à convenir Pour toute la publicité, sauf celle de la province d'Anvers. «'adresser à V AGENCE HA VAS : à BRUXELLES : 8. place des Martyrs, à PARIS 8, place de la Bourse. à LONDRES : Vendredi 5 juin 1914 FÉ C01LH )o( Jjo Peuple n'est pas content de noir li mise au point » de lundi. i Après avoir fait une erreur de vinf mille voix en notre défaveur — errei; qu'il a été forcé de reconnaître — l'o: gano socialiste ne prétend plus que ! gouvernement est en minorité dans ] pays de vingt six mille voix, mais de si mille seulement, exactement 6,039. Voil déjà une différence notable, on en cor tiendra. Voyons maintenant les chiffres d peuple et les nôtres. L'organe socialiste donne, dans so numéro du mardi 2 juin: four la revision et contre le gouvernement De 1912, cinq provinces: 571,253 De 1914, quatre provinces: 751,634 Tota 1,827,887 (sic) Pour les catholiques: De 1912 cinq provinces: 751,253 De 1914 quatre provinoes : 570,806 Total 1,327,887 (sic) Soit G,039 voix de majorité antigouverne mentale. Faisons d'abord remarquer au Peu-pli que 571,253+751,634 font 1,322,887 et non oomme il le dit, 1,327,887. Donc il donne de ce chef cinq mille voix en trop aux ad yersaires du gouvernement. Le malheureux calculateur du Peujph n'a pas eu plus de chance dans sa secon de addition, car 751,253 +570,806 fon 1,322,059. Tantôt l'addition donnait trop aux an ticléricaux et voilà qu'ici elle donne ? présent Drop peu aux cléricaux. Ce n'é fcait, cependant, que deux additions d^ deux nombres, et les deux résultats son faux f Le premier donne exactement cinq mill voix de trop à nos adversaires; le secon* donne deux oent onze voix de trop pei & nos amis. Nous sommes donc frustré de 5,000+211 =5,211 voix. Retranchons ce 5.211 'oix des 6,039 voix de majorité an tigouverneraentale que donne le Peuple il n'en restera plus que 6,039—5,211 = 82 voix. 828 voix pour les neuf provinces c'est à-dire pour: 1,327,080 voix (cinq provinoes en 1912 plus ^,334.581 voix (quatre provinces ei 1914) ou 2,661,661 voix! Huit oent voi: sur plus de deux raillions et demi 1 Et qu'on veuille bien le remarquer. Ic [ encore nous avons tenu à faire la preuve de notre calcul et nous l'avons trouvé cktoeto. "St. voici cette preuve:. Nous prenons les chiffres du Peuple (mardi S juin): Chiffre anticlérical 671,253 + 751,634= 1,322,887 Chiffre catholique 751,253 + 570,806= 1,322,059 Différence 1,322,887—1,322,059=828 voix. Toujours ce qu'il fallait démontrer. Demain, en nous lisant, le Peuple dira qu'il y a eu chez lui erreur typographique. C'est possible, et encore une foie nous ne lui en ferons pas plus de griei que la première fois. Mais nous voulons. I côté de ses chiffres, donner les nôtres En 1012: toinq provinces, voix cath. 751,04S En 1914: quatre provinoes, voix cath. 570,80£ au total: 1,321,85C 1912: linq provinoes, voix anticath. 567,291 En 1914: quatre provinoes, voix anticath. 733,575 au total: 1,300,866 Bilan: voix catholiques: 1,321,850 voix anticatholiques: 1,300,866 Majorité des voix catholiques: 20,984 Et maintenant, raisonnons froidement, sans parti pris. Le Peuple donne aux catholiques pour tout le pays 1 million 821,848 voix; nous en donnons 1 million 821,85°, soit une différence de 2 voix. On a donné officiellement pour Gajid oomme voix catholiques 82,640 et 82,642. Nous aooordo'M volontiers au Peuple le retrait de ces deux voix. Nous sommes donc d'accord avec lui sur le chiffre de voix catholiques dans tout le pays. Où nous différons, c'est dans le total des voix an-ticatholiques. Le Peuple pour arriver à «on chiffre a additionné avec celles de la gauche les voix daensistes. Nous, nous n'avons pas voulu les additionner avec celles de la droite, nous les avons mis hors de compte. N'était-ce pas plus juste? L'abbé Daens n'a jamais été gaucher. Son frère u-» préteud pas l'être. Il n'est pas anticlérioal. Ï1 n'a pas voulu voter avec la gauche oontre la loi scolaire. Il s'est abste- u à cause de certains articles, mais il en a voté beaucoup avec la droite. Il eet donc juste de mettre hors de compte les voix de ses partisans. En 1900, la plupart des statistiques additionnaient arec la droite les voix recueillies par l'abbé Daens. Plus tard, on Ie3 a neutralisées. Aujourd'hui, la gauche voudrait les compter à son profit. N'est-ce pas bien suffisant qu'elle compte des dissidents, ou des sans-couleur politique ? Le Peuple objecte que M. Daens est partisan du S. U. et de la revision. Nous ne le dénions pas. Le Peuple ajoute que M. Béthune à Alost est partisan du suffrage universel. Mais qu'est-ce que cela prouve? Il ne manquerait plus que de retirer encore des voix à la liste Woeste-Béthune pour les compter à gauche ! Et puis tous les gauchers sont-ils partisans de la revision et du S. U. ? Que dirait le Peuplsi nous comptions à droite quelques milliers de voix doctrinaires, sous prétexte que M. Van Hoegarden, à Liège, « a bien aussi ramassé quelques suffrages » d'antirevisionnistes. Il nous reste dans cinq provinoes élues légalement en 1912 pour quatre ans, le grand ? boni du 2 juin. En 1916, ces cinq pro- c vicces seront renouvelées. Si le Peuple [ le veut q"'il fasse les prochaines élections l sur la question de la revision. Le pays r décidera. Mais notre avis à nous, c | que la gauche libérale réfléchira lo. temps encore avant de recommencer 1 second 2 juin. J L'Etoile de mercredi, emboîtant le au Peuple trouve que nous escamot vingt à trente mille suffrages parce < nous nous refusons à faire entrer les v daensistes dans le total des voix and' e ricales: nous avons fait justice plus h de cette accusation. ;t Quant à la Chronique du même jo r elle ne conteste pas l'exactitude de •- chiffres. Elle admet que les cinq pro\ e ces, qui n'ont pas voté en 1914, ont don e il y a deux ans, une forte majorité s gouvernement. Seulement elle estime « à oes cinq provinces, si elles avaient v.< - auraient accusé un mouvement à g che... Cela, c'est l'avis de la Chroniq u Ce n'est pas le nôtre. Et, en touit < c'est une hypothèse. Or, nous ne n< i basons pas, dans des calculs positifs, i des hypothèses. Nous nous sommes i exclusivement sur le terrain des chiffr : il est plus solide, celui-là, et nous teno pour le triomphe de la vérité, à y rest Magister 3«900-e- L'yldualik Le ministère Vivia Le président de la Républiqu donc, conformément aux indicati -iiwJL die M. Doumorgue, chargé M. . viaui de former le nouveau ministère. C< nie l'ancien ministre de l'Instruction blique était officieusement tout au nio ' désigné pour la présidence du Conseil, ' faut supposer que ses consultations ne ■ ront pas très longues et que simuitanônn : avec ces lignes paraîtra la liste des nouves t ministres. M. Viviani en effet a eu le ten de se préparer à sa mission et comme .> avait pu pressentir la plupart de ses a j pour le cas où il serait chargé officielleni de la formation du cabinet, la seule eh 1 qui fera quelque^ difficulté peut-être sera s répartition des portefeuilles. Certains liui s ristee à l'occasion de la formation diu « - net Doumergue ont émis l'idée que les fut , présidents des Conseils s'épargnent oes < 3 ficultés en faisant tirer au sort les poi feuilles ou bien en les jouant à pile ou fo L'idée n'est pas mauvaise,puisque en Fra tout le monde s'estime compétent en toi choses et que trop souvent on a vu le d ' seur à la place du mathématicien. La déi 1 ration ministérielle du nouveau Cabi i qui sera lue sans doute à la première séa: de la semaine prochaine comportera t< [ aussi peu de surprise. On sait trop bien d; , tous les milieux et au ministère lui-mê que l'an ne peut s'affranchir' impirném* de certaines obligations internationales les journaux de toutes les nuances, elep ceux de l'extrême droite jusqu'aux feu il radicales modérées, comme le a Temps n'ont cessé de dire que M. Viviani ne po ra en aucun cas abandonner la loi de tr ans aux attaques des unifiés de Pau. E ] raît même que M. Doumergue a quitté pouvoir précisément parce qu'il ne se su fait pas de taille à résister aux unifiés Pau qui lui demandaient avec insistance retour au service de dieux ans. Le minisrti Viviani devra dans tous les cas mainte la loi que le ministère Barthou a fait vot Evidemment, c'est à ce propos de la de trois ans que la situation va se corser c'est là le véritable intérêt de la format: rlu nouveau Cabinet.' On ne peut douter l'intention de M. Viviani de tenir les eni «rements militaires sur lesquels reposent 1' M an ce franco-russe et l'entente cordia Sans une promesse formelle dans ce sens la part du nouveau chef de Cabinet, ' ^oinoaré n'aurait pu lui confier la dont il l'a chargé. C'est là un fait abso ment certain sur lequel il est inutile vouloir ergoter; mais on se demarxlr^ pr da.nt longtemps encore comment- M. Viviî espère gouverner en présence dp l'h^4 nettement marquée au nouveau Cabir oar les radicaux-socialistes unifiés. Ce qu'un député spirituel a qualifiés un jo 'ans une interruption adressée à un gén^i de « Sans-culottes ed Pau », se sont réui mercredi soir et ont de nouveau affirmé le rolonté de poursuivre le fameux pro<grami qu'ils avaient mis en poche pendant les él< tions et d'exiger le retour immédiat au se vice de deux ans. On ne dit pas si M. On '•aux s'est trouvé présent à cette réunio mais on constate que 183 députés de In no •elle Chambre ont adhéré à cette d celai Mon et au parti radical-socialiste. Si l'on ajoute la bonne centaine de socialistes, < arrive tout près d'une maiort*» d'°\<t-ê(m gauche. M. Viviani parviendra-t-il à O; mer les appréhensions de oes partisans < service de trois ans et pense-t-il que sa pr messe de ne maintenir que pendant le tem strictement nécessaire la loi de trois an Peut-être bien ; car il n'est pas impossit que cette déclaration du Gouvernement r vra servir avant tout aux gens de Pau coo me justification vis-à-vis do leurs électeui Dans ce cas, M. Viviani aurait partie ga née d'avance. Tout dépendra dans cette f faire de la diplomatie de Jaurès qui essa déjà de caLmer les appréhensions de ses an - de leur oonseiller la patienoe. La situation du nouveau ministère ne s a d'ailleurs pas plus facile en ce qui oo cerne l'attitude de la droite. Le oointe < Alun a assez souvent rappelé cette véri que la droite a été dupée par les ministèr préoédents et que surtout M. Briand s'e livré avec quelque succès à cette spécul tion sur le patriotisme des députés de droit est inadmissible en effet que les déput qualifiés volontiers par les amis de M. V viani de « réactionnaires » puissent aoco 1er leur concours au ministère dans la que tion militaire sans exiger de lui de sérieus» compensations. Oseront-ils enfin recourir cette politique un peu plus sage que oel suivie jusqu'à présent? Il est clair que Cabinet ne peut se passer des voix de droil s'il veut maintenir la loi de trois ans et < maintient est une nécessité absolue pour ministère. Et la droite ne saurait pas tin quelque avantage de C&tte situation? II fai Irait désespérer du sens politique de S( îhefs s'il en était ainsi. Il faudra dans tous les cas tenir présent v la mémoire cette ' situation assez étrang l'un ministère d'extrême-gauche eombatt >ar ses propres amis et soutenu lo es ichéant par la droite, pour juger les acte lu parlement et du Cabinet lui-même. -I. Joerg. - AVIS A cette époque de l'année le nombre de no ibonnés se reniant en villégiature, est consi lérable. Pour faciliter la prompte exécutioi es mutations, nous prions instamment no bonnés de vouloir bien nous rappeler leui ncienne adresse en nous communiQciant leui ouvelis adressa ï Notes Politiques un ,ns L' "avertissement „ ^ Alors donc, l'élection du 24 mai serait un avertissement. On pourrait d'ailleurs dire a priori que d'une élection sort toujours un avertissement. Ainsi, le samedi 23 mai, tout ur homm de sagesse ordinaire pouvait affirmer a0g que l'élection du lendemain allait être un jn_ avertissement. Seulement à qui s'adres6e-t-n($ il? C'est ce qu'il y a de plus important; et aiJ c'est à quoi je m'arrête. .ue Les élections du 24 mai ont couronné une >té période de deux années durant lesquelles au! s'est accomplie en Belgique la plus impor-ue tante série de mesures capitales qui aient ag jamais marqué deux années dé législature de jus ce Pa^s* «J0 n'en veux viser que trois: la sur réorganisation militaire, la création de nouais veaux impôts, la réforme scolaire. Est-ce que le pays a désapprouvé ces mens sures? Jamais, à aucun moment. Au oon-er trairo, il a si bien compris l'opportunité et la nécessité de ces graves initiatives qu'elles n'ont pas rencontré d'autre opposition que celle toujours escomptée et inévitable de la — presse et des politiciens de gauche. Quand une nation se révolte oentre une politique marquée d'actes aussi considé-4 rables et chez nous de portée aussi énorme, 3 elle ne les accueille pas avec le calme pro-' fond et réfléchi que nos adversaires agacés ont traité de veulerie. Elle ne les châtie pas d'un « avertissement » exprimé uniquement par des pauvres éléments flottants qui q j d'une élection à l'autre papillonnent de droite à gauche ou de gauche à droite, le 3 a diable sait sous l'action de quelles impres-ons sions incohérentes ou fugaces. Vi- Quand une nation se révolte oontre pareille l<m" politique, parce qu'elle la croit contraire à Pu7 ses traditions, à se6 intérêts et à son repos, elle s'agite, se démène, organise ses résis-se^ tances, crie ses protestations aux quatre >,nt vents. Puis surtout, quand l'heure du soru-ux tin vient, elle fournit le spectacle d'une de ip-> ces exécutions foudroyantes, comme celle il dont ne s'est pas encore relevé, depuis 11:6 trente ans, le parti des commissaires spé-ÎJlt ciaux, de la loi de malheur et des impôts nécessités uniquement par les gaspillages et no_ les folies scolaires. ,bi- Comparez les résultats électoraux de 1884, ' urs après la loi scolaire et les impôts, avec ' lif- ceux de 1914, après la loi scolaire, les im-"te- pôts et, en plus, l'introduction du service , ce- personnel. < "j06 II y a eu révolte de la oonscience na- , tion aie en 1884, contre le dernier ministère j ,1a, libéral. D n'y a eu ni révolte ni rien de < net semblable en 1914 contre la politique de ice M. de Broqueville. Mais il y a eu, en 1914, >ut l'éternel flottement des grincheux, des ma-1-,ns oontents par caractère, des gens que toute nouveauté aigrit, des rêveurs qui placent les théories et même les utopies au-dessus des c ni s faits. . J . . J k* Ces gens-la, que je ne voudrais pas mutile- », ment énerver mais que je me permets de ne L Jr- pas considérer comme une élite, s'en pren-ois nent toujours au gouvernement. A sa place. ( ils auraient fait beaucoup mieux, en tout cas autre chose, peut-être le contraire.Mais c ^ voilà, ils ne sont malheureusement pas le d ]c gouvernement. Et dès lors, ils se contentent ire d' t avertir ». C'est tout oe qu'ils peuvent. F fiir Et si « avertissement » il y a, c'est d'eux et ^ ^r. d'eux seuls que l'avertissement peut venir. ^ loi Mais encore une fois, cet avertissement, à a c"* qui s'adresse-t-il? Ou pHiitôt qui peut-il frap- e on o , dr . J rn Est-ce le gouvernement, qui d après nos al- propres témoignages à nous, journalistes de ' Îp. droite aurait cependant fait son devoir, tout y de son devoir, rien que son devoir? Est-ce que l'avertissement doit dès lors nous faire con-f*" dure que nous nous sommes grossièrement l1" et unanimement trompés? Est-ce que le de- i ' ' voir gouvernemental n'était pas où depuis ^ deux ans nous l'avons unanimement vu? Ou t/ bien n'est-il plus aujourd'hui oe qu'il était et hier? • é iiv En vérité, si l'on veut persister à dire ^ ur qU»y y a avertissement, j'arriverai à con- | dure que cet avertissement ne peut s'adres-MK ser qu'à nous tous qui tenons une plume, qui -, "J. manions la parole, qui participons à la pro- > pagande politique, qui nous dévouons à éclai- I. «r rer l'opinion I ^ 9 -I Nous ne nous serions donc pas assez dé- ^ i : menés pour édifier les esprits, pour défendre ( n la vérité, pour établir les situations sous p. n leur vrai jour, pour démontrer que rien n'a b é'"' fait qui ne traduisît les exigences le« (> plus légitime*, de l'opinion publique ou qui q ,1 ne fût imposé par la prévoyance la plus élé- et 1 n m en taire et les lois les plus impérieuses du o- patriotisme l n- P; Oui, oui, si l'avertissement existe, frap- ^ Y pons-nous la poitrine, c'est à nous qu'il s'adresserait avant tout. C'est nous qui se-n rions coupables ou bien, de n'avoir pas vu '>| s clair ou bien de n'avoir pu faire voir clair * g. aux autres! I Je me garderai bien de détourner personne J" ie de prendre des résolutions meilleures pour p ^ l'avenir. Mais je me garderai tout autant de tr m'exagérer l'« avertissement ». f0 e" Je veux bien que notre labeur quotidien n'ait pas encore eu raison des derniers aveu- pi l(_ glements, des derniers calculs personnels, des •*> ec dernières intrigues de coteries et de groupes, p* st des derniers pièges dont tout parti au pou- ^ si- voir se trouve toujours entouré. Nous mour- p e- rons sans en être arrivés là. Et je me console rs de penser que le bon Dieu ne nous en de- ni mande pas tant. lu m Un passant. le " Pour les commis d'ordre si t iHIlUrVT CT-! ^.Ui l»LJT T n le e . vo ,r M. Paul Segers, ministre de La Marine, Cïl< des Postes et des Chemins de fea% a nommé (r0 lS commis tous les commis d'ordre de l'admi- nistration des postes qui, avant 1905, date ]K) <. extrême à laquelle les concours de promo- frr e tion de commis d'ordre à commis étaient en-,, oore en vigueur, avaient passé leur exaonen ;A s avec succès, mais qui à ce moment n'avaient s pu obtenir une nomination. ^ Cette mesure prouve combien le ministre qU est soucieux de l'avenir des fonctionnaires l0 qui se sont appliqués et se sont montrés tei . dignes de bienveillance. be. Ne pourrait-il étendire le bénéfice de cette ^t mesure à une autre catégorie d'agents éga- ; lement très digne d'intérêt, à savoir les po commis d'ordre des chemins de fer. qui se cai > trouvent dans des conditions analogues à un • celles de leurs collègues des postes? bei » Si la ohose est possible, les1 commis d'ordre coi ; des chemins de fer, qui s'adressent à nous 1 ■ pour leur servir d'interprète, obtiendront, cor nous en sommes sûrs, rapidement satisfac- pli; tion, qm Échos LA VILLE Programme de la journée FETE8 ET CONFERENCES La Femme contomporaine. — A 3 heures, e: salle des fûtes de la Ville, place de Meir, ce rence par Mlle Lya Berger : « L'Influence féraii dans les cercles littéraires. » COURS Jardin Botanique. — A 8 heures, cours publi gratuit de botanique. Berlitz Schooi. 8. Meir. — Langues vivante EXP08ITI0NS La Femme contomporaine. — En la salle fôtec 1e la Ville, place de Meir, de 9 à 6 heu exposition. Au cimetière de Berchem M. Segers, ministre des Chemins de Postes, Télégraphes et Marine, désireux rendre hommage à la mémoire du coc Frédério de Merode, s'est rendu hier a des membres du Comité de Merode, au metière de Berchem et s'est arrêté long ment devant le mausolée. On réclame l'égalité Si tous les Belges sont égaux devant loi, les employée et ouvriers communaux Le sont pas du tout devant leurs chefs, édiles. A preuve oe petit poulet qui fut adr dernièrement au Collège des bourgmestre échevins par une des multiples fédérât: d'employés et d'ouvriers de la ville: De nombreux employés nous ont fait server que certains hauts fonctionnaires les ouvriers reçoivent à l'occasion du vii cinquième anniversaire de leur entrée fonotions, un souvenir de la part de l'ad nistration communale, qui retient ce soi nir à d'autres employés. Nous ne voyons pas la raison pour laqu tout lo monde ne serait pas traité sur pied d'égalité. Aussi nous avons la con tion qu'il nous suffira d'attirer votre b: veillante attention sur ce fait pour voir j ter remède à cet état de-choses. Evidemment! Tout comme la fédérât nous ne comprenons pas pourquoi l'on d nerait un merveilleux diplôme doré sur tr che à tel vénérable sous-chef de bureau, a fait avec une ponctualité exemplaire sieste et ciselé des sonnets dans le même reau communal, alors que tel autre fc tionnaire, mettons un homme de la P. qui a exercé pendant un quart de siècle profession avec fermeté et oonscience, n'i porte de ses noces d'argent avec le b: d'autre souvenir que le mal de tête don souffre généralement le lendemain. Egalité, fraternité et le souvenir l La révolution 11 y a quelques jours, 1' a Etoile Belg< constatant le manque de concordance existe entre le chaire des voix obtenu uliaque parti et la majorité que la Dre uooiservt» a la Chambre, déclarait que c'ét .a une situation « révolutionnaire ». Le « Peuple » l'a învitee à s expliquer co grand mot. Mais l'organe libéral se boi iid repéter en l'agrémentant d'un clia/:ia dans lequel le « Peuple » se plaint de ne j découvrir de réponse. C'est une vieille habitude libérale que parler de révolution ,et la déclaration a Etoile » nous rappelle les discoure ■ flammés tenus au Lendemain du 2 juin i quelques jeunes progressistes, qui prêchai* avec ardeur le chambardement général, m eurent soin de laisser faire l'émeute j l'autres. Nous sommes persuadés que 1' a Etoil non plus ne songe pas à faire la révolutû ilais alors pourquoi donc en parle-t-elleî Sur la révision Quelques objections du « Bien public » l'adresse de oeux qui veulent engager pays dans l'aventure révisionniste : a Ce qu'il faudrait prouver avant de 1; jr le pays dans la revision, c'est qu'il exi: .in système électoral susceptible de çpcuel éventuellement dans les deux Chambres majorité oonstitutionnellement requise < leux tiers. Sans doute, l'élaboration du futur s tème électoral n'appartient pas aux Cha >res qui ont décidé qu'il y a lieu de revis l^a déolaration de revision a pour con. juenoe la dissolution et des élections n< i-elles. Seulement chacun 6ait bien qu' ait, les élections nouvelles renverraient a 'Jhambres le même personnel, à de très rai »xoeptions près. La R. P. s'oppose à brusques et profonds bouleversements. Ne x>uvons donc supputer, dès à présent, juelques voix, les chances des divers s; ornes en présence. » Nous pouvons dire qu'il n'y a et qv l'y aura pas de majorité pour aucun s; ,ome de suffrage égal i taire. Mais alors, d >n, l'on en serait quitte pour rester en : [ime plural. Non, l'on n'en serait pas quil si bon marché! Par le fait que les Cha ires auraient déclaré qu'il y a lieu de re er, elles auraient en quelque sorte frap é caducité, devant l'opinion, le svstèi ictuel. Elles auraient éveillé des espérance a déroute de ces espérances créerait un ét 'esprit inquiétant, dont les fauteurs roubles profiteraient sans nul doute po omenter une agitation révolutionnaire. » Déclarer qu'il y a lieu de reviser, c'€ «roolamer que le suffrage plural, tel qu st organisé par la Constitution, doit d araître. Proclamer que le suffrage plur oit disparaître, alors qu'on ne sait pas >s Chambres futures pourront se mett 'accord sur une formule meilleure, c'est f e. C'est folie, du moins de la part de cet ni ne veulent pas du S. U. à la mode soei s te, car c'est se résigner à subir inévitabl îent le joug de ce S. U. » Au Royal Sport Hippique Il y a quelques jours à peine, neyus rel ions le grand su'g es obtenu par le « Roy port Hippique d'Anvers » au gymkhar e Schootenhof qui, malgré un temps déf arable, avait réuni l'élite de la haute s été anversoise. Il est à supposer que n-entlemen riders ne se reposent pas sur leu mriers. car voici qu'on nous annonce dé, sur les samedi 20 et dimanche 21 juin u rand concours hippique international, q ira comme cadre le nouveau vélodrome c urenborg. Le «programme de la première journe >m.prendra un concoure pour le plus rema îable poney de polo, le prix du présider > l'Union dej cavaliers, pour ohevaux sai >ure, un concours international pour le pli ■au cheval d'armes monté par un officie: un concoure de tandems montés. La journée du dimanche verra le ooncoui >ur le plus beau cheval d'armes,réservé au .valiers de la garde civique du Royaume i exmooure de gros obstacles, pour le pli: tau cheval de selle monté et enfin un coi urs de sauts ejouplés et par quatre. Voilà bien un programme bien fait pou ntenter les amateurs de sport et qui, d us, réunira l'élite de nos cavaliers ains i/e do nombreux concurrents étranger®. Les inscriptions qui doivent être envoy lo 14 juin, au plus tard, à l'actif sécrétai M. Georges Fiévé, Longue rue d'Argile, 2 sont jusqu'ici des plus nombreuses et p mettent une manirestatiem sportive oxt ordinaire. L'art et l'argent La production d'art? qu'on rêve libre spontanée, devrait toujours être à l'abri t questions matérielles. Elle le devrait, certes, et dans un st restreint, elle l'est. Rien n'a pu empêcl Schubert, ni Beethoven, pauvres te>us dei i la de donner leurs chefs d'œuvre. Mais, on nfé- bien vu pour Schubert, à qui manquait dne protection de puissants de e>e monde, la p: vreté de l'artiste peut rendre son œu1 c et longtemps stérile et muette. On se rappe l'effarement du public, lorsque, bien loi ?. temps après la mort de l'auteur, les é teure se mirent à publier année après ani des des volumes des œuvres de Schubert. 1 res- alla jusqu'à soupçonner une supercherie, accuser les éditeurs cLe faire fabriquer Schubert, pour satisfaire la clientèle, pourtant les oeuvres étaient authmtôqui toutes faisaient partie du « fort lot de viei for, musique » inventioré au décès du maître de vendu en bloc pour une dizaine de florb nte veo L'annuaire de la S. R. N. A• A son tour »la Société Royale Nautic ue" Anversoise vient de publier son annua pour l'année 1914, et celui-ci ne le cède rien à ses prédéœsseurs. D'une facture solide et imprimé sur la papier de choix, l'annuaire de la S. R. N. ne se recommande par le contenant autant ç ne>s par le contenu ; un simple œup d'œil sur table des matières suffit, du reste, pe jssé s'en convaincre. Il n'est aucun renseigi i et ment, intéressant, de près ou de loin, l'an ons teur-navigateur voire même le profa: qu'on n'y trouve, comme les plus grane ob- marées de l'année, des remarques sur et prévisiexn du temps, la vitesse des navir igt- a rotation de la terre, la force du vent, en distances mesurées sur le thalweg de l'I mi- caut, la direction eles feux d'alignemeait s .ve- 1'Bsoaut, les renseignements sur le lirtfco belge, etc., etc. elle A côté de cela, l'annuaire est illustré un maîtresse façon, e>e qui fait de ce petit In rie- "Q guide précieux qu'on dexit trouver en1 en- les mains de tout sportsman aquatique. K>r- >—«s < ion -L'abordage fatal £ sur le Saint-Laurei p., sa îrn- iLo.i LA RECHERCHE DES CADAVRES i il DE L' « EMPRESS 0F IRELAND Montréal, 3 juin. — Des patrouilles p; courent la côte et les deux rives du San Laurent ; des vigies ont été placées pour : cueillir les cadavres et les objets que la m pourrait rejeter. ' », Les curés des paroisses de toutes les loe lui lités situées sur le rivage ou côtiere prie >ar les fidèles de rechercher les cadavres q 'itt pourraient émerger. ait On continue à recueillir les dépositions e: survivants qui protestent contre les accus >ur tions dont le capitaine de 1' c Empress •ne Ireland » a été l'objet. ^ Le doerteur de 1' « Empress of Ireland déoUire qu'il n'y a pas eu de cruautés coi mises par l'équipage et qu'il n'y a pas eu n< de plus de panique. Il n'a assisté à aucune c de scènes déplorables dont on a parlé. ?<n- LE NAVIRE AB0RDEUR RECLAME >ar DES DOMMAGES-INTERE' Ult Montréal, 3 juin. — Les propriétaires ( aïs a Storstad » répondent par une demande r ■ai" conventionnelle de 250,000 francs pour d gâts subis à la réclamation de 10 millions < - 1 francs faite par la Canadian Pacific pour perte de T « Empress of Ireland ». L' « EMPRESS 0F IRELAND » ABANDONNE AUX ASSUREUF Londres, 4 juin. — Le « Times » annon que les armateurs de 1' « Empress of Ir a land » ont prévenu les assureurs qu'ils lei te abandonnaient le navire. L'ETRAVE DU « STORSTAD » PL0YEE DANS LA C0LLISI0 ^e Londres, 3 juin. — On sait que le oapitaii Yr dut Storstad » ainsi que son navire ne s'e ki pas retiré, après la collision, laissant ui les ouverture béante à l'entrée de l'eau, ma que 1' « Empress • avait encore une er Ps" appréciable et suffisante pour tordre l'étr m" ve du « Storstad ». Lorsque la cargaison ■r/ été débarquée, un examen sérieux des av îe" ries du charbonnier norvégien a démont ,u~ que l'étrave avait été ployée vers triboi en Je manière à former un arc de cercle tr ux prononcé, et ce fait rend plausible l'explic tion du capitaine Andersen. Tous les chargements postaux que tran 1,8 portait I' « Empress > sont totalement pe a dus et les intéressés ont tous été prévenu s" Les représentants de la Canaelian Pacif Railway Co et du Lloyd se sont réunis ai " jourd'hui à New-York pour décider s'il e: :s" préférable de tenter le renflouement ou c faire sauter l'épave, qui constitue un vér table danger pour la navigation. u ENCORE UNE LISTE DE RESCAPES Tî" La direction de la Canadian Pacific Rai way Co nous communique une nouvelle lis! P*' de 61 passagers de 3me classe qui ont échaj 11 e pé à la catastrophe du paquebot t Empre: s: of Ireland »: Dislci, PhiLipp, Zex»lna: Kir ley, Mr. E., West Hartlepool ; Pollal Stephen, Fiume; Gregovitch, John. Agram lir Constantine, Delman, Segedan: Romanul Jacob, Warsaw ; Laickitz, Jonn, Agram Kizak, Wasak; Krakau; Molychuk, Lekitî Warsaw: Nobiski, Peoti, Alexandrowo ; Ij sj binsky, Valire, TarnoF>ol ; Malachuk, Fomc n Alexandrowo ; Kareney, Michael, Warsam S1 Pasohkowitz, Ewan, Prostken, Derenchei re Moranchovitz Hambourg; Santonia, Morrif Budapest; Iria, Liug, Budapest; Shandro? IX Dinna, Budapest; Pop, George, Budapest Zander, Bercha, Budapest; Karga, Jar e' Krakau; Muchane, Pavil, Temisvar; Ha tichk.v, Renasky, Czernowitz; Zeliario. Mai tin, Krakau; Trieff, Kuglan, Hambourg Kostantin, Dalikia, Szekeden ; Gustaa a. Adam, Kovna; Tankis, Demetre, Budapest fil Heller, Abram, Anvers ; Badaorok, Peder m Hambourg ; Sha<;lok, Steve, Kashau ; Van i castre, Victor, Anversç Pierpolo, Dominicc ->. Turin; Rupine. Larino. Turin ; Morelli, Pai > nu, Turin; Draga, Angelo, Milan; Draga > Karalino, Milan ; Zelisavai, Sermo, Agram à Kapusta, Savelle, Warsaw; Bract, Victor n Anversç Slopan John Temesvar ; Furnes r! S. G., Liverpool ; Bevan W. G.. Liverpool e Dransfield, Geo, Liverpool ; Anderson, Jno Helsingborg; GUI, Martin, Belfast; Bristow e C., Leeds. Bristow, C. H., Leeds ; Erickson •- J. Eric, Gothembourg; Nilsson, Signard t Helsingborg; Clausen, David, Gothembourg i- Anderson, Olaf, Trondjhem ; Evanson, Ar s thur, Christiansand.; Samuolson, Christian •, Stavanger ; Gard, Johannes,_ Stavanger Erikson L.. Gothembourg; Bjordal, Peder s Bergen; .Johnson, Andrew, Mabno; Swan x son Martin, Malmoç Romanuk, Jaaka, War-saw.s Ceux-ci ont été embarqués le 31 mai sur le - vapeur t Corsican » en destination de Glas-gow.r A leur arrivée à Glasgow, la Canadian Pa-e cific Ry Cy fournira à ces passagers les vête ;i mente et l'argent nécessaire pour retournei chez euxr | EXTERIEUR ro- Franc LA CRISE MINISTERIELLE 6t Les démarches de M. Viviani les Paris, 4 juin. — M. Viviani s'est entretei ce matin de la situation politique avec Mi aïs Bourgeois et Olemeneïeau. ter M Viviani ayant assisté ce matin aux o ix, sèques de M.Henri Roujon dont il a pronon-l'a l'éloge, n'a pu faire jusqu'à présent de nor la breuses visites. Cependant, dès maintenan iu- le succès de ses démarches semble assuré, re On confirme que l'aeexirel est absolumej lie fait entre M. Viviani et les hommes podil ig- ques dont il s'est assuré le concours, sur L cli- points principaux et notamment sur l'appf ée cation de la loi militaire. Dn La liste donnée hier reste exacte sauf en i à qui concerne MM. Savary et Clementel doi du l'entiée dans la exmibinaison est moins ce Et taime. « : M. Guist'hau dont le nom a été pronon-Ue ne ferait pas non plus partie du cjabinet. et A3 heures, M. Viviani est arrivé à l'El is ! sée LE PROGRAMME DE PAU On en demande l'application ue Paris, 3 juin. — Le comité exécutif c ire parti radical et radical-socialiste a voté i en soir un ordre du jour invitant ses élus n'accorder leur confiance qu'à un gouvern un ment disposé à poursuivre la réalisation c A. programme de Pau dans son esprit comn ue dans sa lettret qu'à un gouvernement disp la sé à en pousuivre la réalisation avec le co: ■ur cours eles groupes de gauche à l'exclusic ie- des parlementaires de la Fédération des ga ia^ ches et de l'Alliance démocratique. ie. Le comité demande également à ses éli les de prendre immédiatement les mesures n la cessaires pour mettre en couvre la conce es tion de la nation armée qui, impliquant ui les réduction du service actif, accroîtra en m 5s- me temps la puissance défensive du pay ur et d'assurer la couverture financière <1 "al nouvelles dépenses militaires par des impô sur la richesse acquise. de 182 députés de la nouvelle Chambre oi re adhéré au parti radical-socialiste. Allemagn Guillaume II en Autriche Prague, 4 juin. — Lo ajournai Union», o gane de l'aristocratie tchèque annonce qi l'Empereur GuilUaume vienelra le 12 juin a château ele Konopsicht et que son séjour con me hôte de l'archiduc héritier François-Fe dinand durerait trois jours au lieu de deux, Angieterr Roosevelt à Londres Londres, 4 juin. — Les journaux annoi cent que M. Roosevelt fera, le 26 juin, ur >} conférence sur son voyage au Brésil devai -r" la Société royale de Géographie de lx>ndre y Toujours les suffragettes %e~ Londres, 4 juin. — Les journaux déclarer er que Mme Pankhurst aurait loué une maisc qui donne sur les jardins du palais de Bu ^ kingham, ce qui a causé de graves inqui Q1: feudes à la police. U1 Des officiers spéciaux surveillent la ma son nuit et jour et on a aussi augmenté h ^ forces du palais. Le Roi a cessé ses promenî ^ des à cheval, qu'il a l'habitude de faire toi °* matins dans Hyde Park. Londres, 4 juin. — Le a Daily Mail » ai * nonce dans sa 2e édition qu'on a fait savo Q" hier à la police que les suffragettes prép; ,u raient un complot contre le prince Henr es troisième fils du roi, qui est actuellemer écolier au collège d'Eton. Aprè3 une oonf< -ç. rence au quartier général de la police à Loi dres il a été décidé d'envoyer à Eton deu 11 officiers spéciaux pour la sauvegarde d e.~ prince. [e Russii A LA DOUMA Le bureau réélu !S Saint-Pétersbourg, 8 juin. — Les'Octobrif :e tes, MM. Rodjianko et Varounsekret ont ét e réélus, le premier par 217/119 voix, prés ir dent et le second par 205/21 voix, vioe-pr^ sident de la Douma. Les socialistes, les Octobristes et les pre N gressistes ont salué ces élections par de vif ie applaudisemsents. st M. Rodjianko a remercié La Doiuna de li ie avoir consei*vé sa confiance. Il y voit un ,is preuve de l'intention de la Douma de soute •e nir son président pendant la session. ir- Ces paroles ont été saluées par une salv a d'applaudissements par le Centre et l: i- droite. é M. Protopopoff élu hier vice-président •d s'était désisté en faveur de M. Varounse is kret. Ce dernier a été proclamé premier vice i- président. LA SITUATION ECONOMIQUE 5_ Un communiqué officieux r~ Saint-Pétersbourg, 4 juin. — L'organe e>f ficieux du ministère des finances fait ressor j tir dans son article à propos de la situatiox en bourse et des causes économiques pouvan' e expliquer la crise qui s'est manifestée ei bourse eïes temps derniers qu'il n'y avait plus en Russie la moindre trace de crise économique. Les entreprises industrielles sont assu [_ rées pour plusieurs années de commaneles tani e de particuliers que de l'Etat. Le dividende K des entreprises industrielles en Russie esi s normal, à savoir 6 %. Si malgré cela U ■r coure eles actions se maintient en baisse ei ne correspond pas au bénéfice oapitalisé de .' ces entreprises c'est par suite de spéculation,1 ' de baissiere que e>ela s'explique. Au cours ! actuel les actions industrielles sont plus ,' fructueuses puisque les dividendes sont beau-l coup plus élevés qu'on ne pourrait s'y attendre d après l'état des cours. Le journal con- • edut en disant que la situation est absolument ' contradictoire en comparaison avec lee causer psychologiques qui engendrent les panique? ( de bourse. L'article demande au public de ; bien apprécier la situation, les limites de f recul matériellement explicables étant depuis - longtemps dépassées. LA DOUMA CONTRE LE CABINET ' Demande de crédits rejetée par le Parlement. ! Un vote de blâme , Sauit-Pétersbourg, 4 juin. — Au cours de - la séance d'hier, la huitième qu'elle a cewi-, sacrée à l'examen du budget du ministre de - J'instruction publique, la Douma a deScidé de , ne lever la seance que lorsque l'examen de oe ; budget serait terminé. En ex>nséquence la , séance n'a pris fin qu'à 2 heures du matin. > Les gauches et les octobristes ont voté par ; 143 malgré la coalitiewi des droites et eles na-, tionaiistes qui n'ont réuni que 99 voix une , motion émanant des octobristes et supprimant , à titre de protestation contre la politique gé- , nérale du ministère im crédit de 735,000 rou-; biles inscrit au budget pour frais de voyage - des fonctionnaires du ministère. L'assemblée , a également voté avec la même majorité de I 143 voix contre 8-4 1111 ordre du jour déclarant . que le ministère de l'instruction pub'ique ne répond pas aux principes proclamés par le souverain en faveur du développement de? forces matérielles et intellectuelles du pays et lue depuis longtemps il fait obstacle au pre>-çrès de la culture intellectuelle de la Russie. Ce reproche est# justifié par les entraves apportées à l'activité du «self government» lex-al par le refus du ministère de tenir compte de l'opinion publique et l'interdiction pour^ les entants des nationalistes russes de l'emploi de la langue maternelle dans les ecoles ailogene» Le vote de l'ordre du jour a été aocuoiilli par des applaudissements enthousiastes des octo-bristes et des gauches et par les protestation* des droites. .«mi M. Pou r ich kevi tch a traité d'imbéciles^ le» membres des gauches. Ce qui lui a valu d'etre exclu de l'assemblée pour six séance. Autriche-Hongrie j" LES CHEMINS DE FER ORIENTAUX Une solution [)_ Vienne, 4 juin. — On mande de Belgrad* à la «Nouvelle Presse Libre» que les négo î- ciations relatives aux chemins de fer orien-t taux sont à peu près terminées. Le prix d'a^ ' chat des lignes par l'Etat serbe est fixé à it 40 millions de dinars. i_ Le journal croit savoir cependant que de îs petites difficultés de détail subsistent ene>ore. i- Lorsqu'elles seront résolues les négociation! définitives entre les deux gouvernements et >e la se>ciété des chemins de for orientaux ce>m-it menceront. Si la Serbie se déclare prête com-me on l'espère à remplir certaines ex>nditie>na pe>sées par l'Autriche-Hongrie la question ^ pourra être considérée oomme réglée. Dana ce cas les lignes seront rendues à la société çr- qui elle-même transmettra ses droits au gouvernement serbe. Bulgarie Incidents antigrecs Sofia, 3 juin. — De nouveaux incident* x ont eu lieu cet après-midi autour de l'église grecque. La foule exeàtée a escaladé un mur ?^j et enlevé un drape>am hellénique qui a été emporté. Le Président du Conseil, apprenant le ^ fait, a chargé le secrétaire général du tninis-l~ tère des affaires étrangères d'exprimer ses regrets au chargé d'affaires grec et de l'assurer que les agents responsables seront sé-1C. vèrement punis. Sofia, 4 juin. — Hier a eu lieu à Varna un 3. meeting au coure duquel les orateurs ont pre>-testé contre l'attitude des autorités dans les nouveaux territoires grecs. A l'issue du mee-s ting les assistants se sont livrés à des mani-' fes ta tions anti-helléniqaes. La foule, que la police n'est pas parvenue à maintenir, s'est emparée de deux églises it grecques qui avaient été construites par souscription aux frais de la population ele Varna au temps où cette ville relevait du patriarcat ~ ° Les manifestants déclarent qu'ils ont voulu, par ce geste, exprimer leur désir de voir leurs églises faire retour à leur patrie. e Aucun aerte de violenoe n'a été commis u grâce aux mesures prises par les autorités. Serbie La crise ministérielle =* Belgrade, 3 juin. — Dans les cercles poli " tiques on est unanime à déclarer que le Roi était, disposé à confier an cabinet PaeJiitch 1- le exmtrôle des nouvelles élections.^ Ceci tou-e tefois était subordonné à la condition que le it décret relatif à la suprématie des autorités 5. civiles (décret qui restreint les attributions des officiers dans les nouveaux territoires y t fut rapporté ou ne reçut son application que n dans l'ancienne Serbie. Cependant le cabi-?- net décielait que le décret resterait en vi-g'ueur sans aucune modification et qu'il n'y avait pas lieu pour le ministère de revenir i- sur sa décision de donner sa démission. Le ss Roi finit par accepter à .regret cette déeii-i- sion. , is On est d'avis que le souverain, après avoir oonsulté les chefs de l'opposition, offrira la t- formation du nouveau cabinet aux partis du r blex;, c'est-à-dire aux jeunes radicaux, au* 1- nationalistes et aux progressistes. i, Les jeunes radicaux, qui forment la frac-t tion la plus importante de l'oppe>sition, ne 5- sont toutefois pas elispe>sés à partager avec 1- leurs collègues du bloc le soin de former le x esabinet. Dans ces conditions il est enc<>re u possible, estime-t-on, qu'un compromis intervienne entre la Couronne et le parti vieux-radical au sujet du décret et que fina-î lement le ciabinet Pachitch reste chargé de faire les électionr. Albanie L'INSURRECTION MUSULMANE ® Les insurgés demandent un prince turc ~ Durazzo, 4 juin. — A 2 h. 20 la commissioni internationale de contrôle était partie dan* la voiture royale pour Siak afin de conférer s directement avec les insurgés. Ceux-eâ ont oonfirmé les desiderata qu'il* j avaient précédemment expe>sés et aux terme* a desquels ils veulent être gouvernés par un I prince musulman ou par la Turquie. La commission a constaté que le» insurgés tombaient » d'accord sur les points seexwidaires mais ne { s'étendaient absolument pas pour transiger sur le point principal : leur demande relativement au prince. ' La discussion a duré plus de trois heures. La commission a rapporté au prineïe le résultat de ses démarches et a déclaré qu'elle avait accompli le manelat qu'elle avait assumé.Le prince a réservé sa etéension. Envoi d'un navire allemand Berlin, 4 juin. — Le gouvernement aile-1 m and a fait connaître aux puissances qu'id • était dispe>sé si les autres puissances y con-1 sentaient à envoyer à Durazzo un navire de 1 guerre. On a ici confiance que r effet moral de cette mesure en Albanie le mène que celui produit par l'envoi de détachements. Le prince visite l'escadre autrichienne Durazzo, 4 juin. — Cet après-midi à 2 h. 40 le prince de Wied avec la princesse et sa cour est allé «nsiter l'escadre autre>-honsrroise. Le torpilleur qui l'a transporté à bord du navire amiral Tesrelhof a été salué à la foi» par tous les navires ancrés dans le port et qui avaient hissé leur grand pi vois. Mexique Le gouvernement bloque Tampico Mexico, 4 juin. — Lo général Blanquet annonce que le3 canonnières ont reçu l'ordre ele mettre devant Tampico le blocus effectif pour empêcher les rebelles de ree^evoir dee munitions. Il s'agirait d'arrêter le vapeur iAntr.Ua» qui serait parti de New-York le 2 iuin avec 500 tonnes de munitions et un aéroplane pour les rebelles. Canada Krupp et le Canada L'agent d'une puissante compagnie allemande — la rumeur veut que ce soit Krupp — est dans l'Ontario faisant les recherches les plus minutieuses au sujet des dépôt» d'or, d'argent et de oobalt dans les districts Kirk-!and Lake & Cobalt. BRUXELLES — )o(— Anniversaire. C'était hier, 4 juin, l'anniversaire d* l'élection, en 1831, par le On grès national, de Léopold I comme roi de« Belges. Le congrès se prononça en faveur du princ* de Saxe-Cobourg-Gotha, par 152 voix sur 196 votants. Quatorze membres votèrent pour le régent, M. Suri et de Chokier. Dix-neuf s'abstinrent et dix veytèrent contre le prince sans désigner d'autres candidat*. Un bulletin fut annulé. La collection des bulletins — où beaucoup de votants inscrivirent leurs raisons — est oonservée à la bibliothèque de la Chambre*

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Dit item is een uitgave in de reeks La Métropole behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in - van 1914 tot 1918.

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