La Métropole

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s.n. 1914, 06 Juni. La Métropole. Geraadpleegd op 26 juni 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/hm52f7ks57/
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LA MÉTROPOLE 21e Année No 156 ~ 3E3 1 ^ iROrijlVB^ME^'^'8 Un •» ..... fr 8 — Su 4 « 60 Trou mou. ...»•«»•••• On «'abonne i ton» les bureaui de poste et ata facteur». ETRANGER, le port en sus: Pour I» HOLLANDE, s'abonner de préférence aux LE NUMERO 5 CENTIMES Journal Quotidien du matin Tous les jours de 4 à 10 pages 59.ruedes Peignes, Anvers Administration : » 3519 DiHoofmn • T^l^nhnnp ftIT Le dimanche de 10 à 16 pages LE NUMERO 5 CENTIMES Annonces : la petite Chrouique sportive la ligne ligne . . . . fr. 0 SO £r. 8 00 Annonces financ.l<L » I 00 Faits divers fin ld. » 2 00 Réclames la ligne, » • 50 La Ville ld. » 5 00 Faits divers corps id. » 3 00 Emissions Prix a convenir Pour toute la publicité, saul celle de la province d'Anvers, l'adresser à l'AGENCE HAVAS : à BRUXELLES : 8, place des Martyrs, à PARIS 8. place de la Bourse. i LONDRES n3 rheauside K. C. Samedi 6 juin 1914 LA LOI sur les assurances sociale et sur les accidents du travail La loi sur les assurances social vient d'être votée par la Chambre des r présentants avec une célérité qui t Eloigne d'un rare bonne volonté et d besoin impérieux de faire quelque chos Que sera ce quelque chose? L'aven nous l'apprendra bientôt. Les pronosti je plus favorables nous permettent d'à firme- que le provisoire ne tiendra p • longtemps. La Commission spéciale avait fait ■ bonne besogne, elle s'était entourée i toutes les lumières, de tous .les renseign ments désirables. Les Chambres ont fa table rase de tout cela et M. le ministre fait passer en bloc tout son proj oubliant ar- promesse de tenir compte d desiderata exprimés par le corps méd cal. Il a même ignoré la Fédération m 'dioalc qui s'était très loyablement o fer te de oollaborer à l'œuvre législa/tiv Du fait de la loi nouvelle les mutual lés chargées de s'assurer le fonctionn ment des lois sociales comprendront millions et demi de Belges au lieu c 400,000 — chiffre actuel. Ces 2 millioi e/V demi de Belges sont considérés comn pauvres, les médecins chargés d'à 6Urer le service des malades vont se tro rer en lutte avec les mutualités, dures ia détente et dont les ressources sero plutôt modérées. Beaucoup de médeci dans les centres ouvriers se trouvero réduits à la portion congrue. Accepteront-ils la situation qui leur < faite ? Là où ils seron solidaires, et indépt dants ils imposeront leurs conditioi s'ils ne le sont pas, ce sera pour eux 'désastre; dans bien des endroits, ils i vront déserter et quitter la place. Da tous les cas la lutte sera vive parto et si la Fédération médicale intervie avec énergi" elle fera imposer ses co 'ditions aux sociétés mutuelles. La loi anglaise, comme la loi belge £ parait en fait tous les citoyens en dei catégories distinctes: les riches, ayant \ revenu de plus de 1,500 fr., et les pauvr ayan' moins de 1,500 fr.; de pl-us e! établissait un forfait familial ou indi-'duel pour le" soins médicaux. Ce forfî la puissante British Médical Associatic l'a trouvé insuffisant, l'a dit bien ha eu ministre en l'assurant quo s'il maintenait, le oorps médical ne l'adm* trait L" ministro a voulu pjisa ontofev mais l'expérience n'a pas réus au gré de ses désirs, et il lui a fallu rendre aux bonnes raisons de la Briti i/rAi-cal Association. En Belgique, le ministre instruit p la oruelle déconvenue de son collèg anglais, n'a pas attaqué la question front. Il a feint de laisser toute latitude ai sociétés mutuelles, tout en ne leur accc dant e des subsides insuffisants. L'< poir de celles-ci, basé, hélas, sur des exei pies trop nombreux, pris dans l'histoi actuelle, c'est de trouver des praticie assez complaisants et assez besognei pour se laisser inspirer des conditio Bans discussion. Cet espoir sera-t-il couronné de succi sera-t-il déçu 1 L'avenir dépendra de Fédération médicale que nous croyo fermement résolue à ne pas accepter forfait de misère, si tant est que les méc oins s'y résignent. Or, dè^ maintenant, des associatio médicales rurales surtout, et ce sont 1 plus puissantes, rejettent absolument forfait. D'autres questions d'organisation do lieront lieu à des difficultés sans nombi parmi elles Vinvalidité, suite de mal dies. [En théorie les médecins seront appel à se prononcer, mais en fait, les in\ lides décideront ! * * * N'est-ce pas ce que nous avons vu po l'invalidité partielle ou totale su d'accidents de travail. Les contestations se comptent par m liers et encombrent les prétoires des ji tices de paix. Le même phénomène Constate dans tous les pays qui ont il tauré une législation d'accidents du ti vail. Li preuve nous en est fournie par travail très documenté d'un médec particulièrement averti en cette rr tière: le docteur Daman. Il note parmi les conséquences inatte 'dues C.q la loi sur les accidents du ti Vail (conséquences qui se sont prodiiil lobez nous oomme partout ailleurs): Le désir maladif de la rente a-v< homme suite la so*î-disante névrose tra matique — rarement sincère — l'es gération — la simulation. La durée de l'évolution des traumat mes est plus longue, la guérison moi radicale. Ces effets sont dus à la réglementât^ (compliquée, à la procédure gratuite prolongée, à l'allocation de rentes i fîmes au mode de recrutement irrâtic nel, injuste même des médecins-expér L'expérience personnelle du Dr Dam basée sur 40,000 sinistres en 9 ans, vie corroborer les constations faites ail le u (en Allemagne surtout). Il écrit: « L'exagération se manifeste tous ] jours dans les cas les plus bénins. S quels arguments sérieux peut-on bas une incapacité permanente partielle 3, 5 ou 10 0/00 1 Si l'on doit mettre sur le compte de loi de 1903 l'exagération et la simul tion, elle a ou aussi comme résultat u augmenta tion de la durée du tra i terne et une guérison moins radicale, du moi apparemment. Le contraste entre 1 progrès des méthodes de traitement et 1 résultats obtenus à ce sujet en matiè d'accidents'du travail, est frappant po l'observateur impartial. Il n'est p moins évident que par les mêmes méth des de traitement on obtient des résulta de beaucoup meilleurs dans les cas n< flASuréô, que là où il y a chance d'obten une indemnité. Nous ne reviendrons p sur le délai de carence qui n'existe < fait plus pour les ouvriers que nous soignons. Chacun d'eux est sensé rester huit jours en traitement, mais ce délai passé, . combien de lésions de nulle importance S traînent pendant des semaines sans qu'il soit possible d'obtenir d'eux le moindre travail. Dès qu'il s'agit d'une lésion permettant l'espoir d'une rente, le temps de guérison ne se calcule plus. Et très souvent déjà dès les premiers jours la victime fait réserver ses droits par ministère d'huissier. Les observations oon-?s cernant les fractures sont pafrticulière-e- ment instructives à cet égard. é- Voici deux tableaux l'un de Gai lez, u l'autre de nous, que l'on n'a qu'à mettre g. à côté des résultats renseignés dans les ir auteurs pour se faire une idée exacte. 2S f- Journées d'hôpital en moyenne is chez les non-assurés chez les assurés Fractures du fémur 43.75 878 jambe : 42.80 800 i€ bras: 13.33 197 e. avant-bras: 19 204 a La durée dans ce cas étant plus longue, ît la guérison est-elle plus radicale? Que îs non ! Du moins à en juger d'après les dé-i- clarations des intéressés. é- Gallez rapporte que sur 140 cas de frac-f- tures du fémur il y a 47 incapacités per-3. manentes; sur 111 cas de fractures de la 1- jambe il y a 37 incapacités; sur 29 cas d€ 2- fractures des bras il y a 8 incapacités 2 sur 65 oas de fractures des avants-bras il le y a 8 incapacités. is Notre tableau démontre également qu< ie le", I. P. P. sont très nombreuses, mais s- elles ne donnent qu'une faible idée du i- nombre des réclamations. Jamais un ou-à vrier, atteint de fracture, ne reprend son it travail de bon gré, il exigera toujours as une indemnité pour incapacité perma- □t nente. ... 7,, 7 L'exagération, la simulation, i evoiu-sst tion lente de la guérison, la guérison moins radicale tels sont les désavantages n- occasionnés par la loi, que nous avons îs, observés dans le domaine de notre champ m d'opération. le- Les causes principales de pareilles^ si-ns tuations résident dans la nature de l ac-ut cidenté: il veut retirer un bénéfice pé^ nt cunier de son accident et pour arriver c n- ses fins, il emploie les moyens que nou; venons d'indiquer. é- Mais il y a aussi de causes adjuvantei îx dont la suppression paralyserait er m grande partie des efforts du chercheur de es rentes. le Parmi elles nous citerons la façon don n- se fait la procédure et celle dont se pra lit tique Vexpertise médicale, n, La procédure gratuite pour le blessé s ut fait par les étapes suivantes à partir di le moment de la consolidation, si elle n es ;t- déjà pas engagée antérieurement pa i>r l'accidenté: citation, comparition devan si le juge de paix, désignation d'experts se examen des experts,rapports des experts sh plaidoiries devant le juge de paix, tenue en délibéré, jugement, remise des minu ;ir tes du jugement, appel devant le tribu je naJ de Ire instance, cassation, je A tout moment des lenteurs, des arrêt se produisent, et l'affaire traîne à l'in îx fini ». r" *** ^ 'i !S- n- ... / re En matière criminelle l'expertise me ns dicale est spécialisée depuis longtemps e 1X i^ n'entrerait dans l'idée d'aucun magis ns trat de la confier à un praticien quelcon que quelles que soit sa science et son éru «s, clition. Un bon expert médical doit êtr la entraîné par des études appropriées i ns un^ pratique qui exige de la clairvoyan m ce, de la sagacité et beaucoup de métier le- il doit avoir de la carrière. La carrière n'est pas fermée chez nou ns par des barrières inaccessibles, l'accè es n'en est pas même défendu par des exa 1^ mens, mais l'expert pour maintenir soi crédit doit 9e documenter sans cesse. Il ; n. a donc auprès des tribunaux un corp e d'experts médicaux de carrière, a- Pourquoi n'en serait-il pas de mêm en matière d'accidents du travail? és Cette matière requiert aussi des apti a- tu des spéciales, des études aiguillées pou un but déterminé, un doigté, une; perspi cacité aptes à découvrir une mesure pou ur déjouer les ruses de simulateurs qui son ite légion. Où trouverons-nous le mieux ces qua il- lités réunies? is- Est-ce chez les praticiens qui n'on se guère à soigner ou à visiter des sinistré is- ,-u bi i chez eux qui s'en occupent cou a- ramment? La réponse est aisée et s résout, dans la pratique. Et néanmoin 'n dans la pratique ne voit-on pas des ex in pertises souvent confiées par certains ma a- gistrats à des médecins nullement versé-, dans la nature spéciale qui nous occupe n- à des novices. a- Or, de même qu'il y a aujourd'hu Une chirurgie spéciale des accidents, exi r^ant un entraînement et des connaissan ces spéciales, il y a des installations, de u- hôpitaux spéciaux, toute une littératur a- débordante et grandissante, de mêm on ne pourrait avec quelques apparence de logique confier le soin des sinistre °s au premier praticien venu. Il ne serai I :s plus logique de confier des expertise ™ d'accident du travail à des novices, et Si on veut faire sortir à la loi tous se n- effets, si l'on veut en empêcher l'explo: n" tation et par le fait même s'opposer a 1 te- diminution du sens moral du peupl ouvrier, il importe d'y introduire de nt modifications. rs Parmi elles doivent figurer certaine de celles que préconise l'auteur de l'étud que nous avons analysée et ^qui sont ap es plicables en Belgique: la simplificatio: lit do la procédure, la suppression des pe cr tites rentes et le changement de-l'exper tise. On a même prétendu exclure des ex la pertises des médecins attitrés des acci a- dents du travail sous le prétexte qu'il ic seraient pourtant trop sévères pour le nt sinistrés. Cette tendance regrettable ns conduit à des résultats déplorables; le es exemples fourmillent d'expertises super es ficielles et incomplètes ayant nécessaire re ment eu des jugements mal assis que de lr instances en appel ne parviennent qu is rarement à réformer. La constitutioi o- d'un collège d'experts s'impose d'autan ts plus que les accidents sont bien plus fré >n quents que les délits ou les crimes, leu ir importance est pourtant bien plus con is sidérable. >n Pour réduire la fréquenoe des procè qui, en matière d'accidents du travail sont légion, il serait utile d'adjoindre au juge de paix un médecin qui examinerait d'office tous les dossiers d'accidents pour lesquels une indemnité est proposée e', qui donnerait son avis chaque fois qu'il n'y aurait pas de oontestatoin. Si l'accord n'a pu intervenir le juge nommerait l'expert, tel que cela se pratique actuellement. Les Compagnies d'assurances intéressées à éviter les méprises dues à l'inhabileté de leurs médecins à juger les accidents au point de vue de la jurisprudence ont comme conseils des médeoins-experts versés dans les questions médico-légales; elles s'en trouvent si bien qu'elles ne pourraient plus s'eai passer. Que le législateur imite cet exemple, qu'il préconise la désignation des médecins-experts à côté des inspecteurs du travail et des juges de paix; la loi sur la réparation des accidents du travail n'en fonctionnera que mieux pour le plus grand bien des parties en cause: du patron et de l'ouvrier et pour le bon fonctionnement de la justice. La loi permet déjà actuellement de simplifier la procédure par la formation des commissions arbitrales. Elle devrait rendre ces commissions obligatoires. Les petites rentes, « Schnapsrenten », devraient être supprimées au bénéfice d'une rente supplémentaire pour les impotents ainsi qu'elle existe en Allemagne. Dans leur ouvrage « La lacune de la loi de 1903 », sur la réparation des accidents du travail, mm. Hulin et Daman indiquent éclairement et simplement les retouches à faire- à la loi. Que mm. les législateurs s'en inspirent.Dr Z. — — L'Actualité >—«s ©<»--< Médiation entravét Lee événements du Mexique pren jur nent une tournure que l'on cher oherait en vain de présenter comm-ta.vu.a-ble. La situation dajis le Nouveau Monde s'aggrave au contraire de jour ei jour et le moindre incident dans ces condi i-ions peut avoir une portée désastreuse Sans doute, les agences d? m formations, oa leur traduction erronée — ou intentionnelle ment faussée? — des informations du « lier Liner Tageblatt » ont donné à tort l'impres sion qu'on était à La veille d'un grave con flit entre l'Allemagne et les Etats-Unis. Ce i pendant- les matières d'autres conflits son l suffisamment nombreux pour que l'oi puisse s'attendre toujours à des surprise , désagréables. La responsabilité de cette si t,nation incombe toute entière au présiden ■ des Etats-Unis, dont la politique peu clain i et peu loyale ne peut satisfaire personne. ; Tout d'abord, il convient de retenir le - informations concernant le blocus de Tam - pico par les canonnières mexicaines. Cett« mesure a été prise sur l'ordre d<n généra , Huerta, parce que les rebelles s'apprêtaien 5 à débarquer à Tampico une cargaison U ai mes et de munitions considérable. Le navir* qui porte cette cargaison bat pavillon ou bain, mais il est certain que les Etats-Uni; ou plutôt le président Wilson et son secré taire d'Etat Bryan l'ont pris sous leur pro - tection officielle. Il ne sera oas permis ai t président Huerta d'empêcher les rebelles d . débarquer des armes destinées à continue la guerre civile et Les massacres dont les geni de Villa se rendent coupables tous les jour clans les villes occupées par eux. Les Etats - Unis ont décrété quei le président Huerti 1 qui représente l'autorité légale ne peut & - fournir d'armes et de munitions pour corn , battre la révolution, fomentée d'ailleurs pa. les Etats-Unis, mais les révolutionnaires on , le droit et le privilège de se fournir en tou 3 temps par l'intermédiaire et avec l'argen 3 les Etats-Unis des armes et des munition oour combattre le chef du Gouvernement 1 On avouera que c'est l<i une attitude pon f laquelle oai ne trouve plus facilement un s désignation plus ou moins parlementaire T"n chef d'Etat qui cti agit ainsi n'a pins 1 a droit de demander qu'on ait confiance, dan <a sincérité et sa bonne foi et les Gouvor nements européens auront à tirer les con séquences de oette attitude. ■ Ce n'est d'ailleurs pas seulement par h - fourniture d'armes et de munitions que 1 » président Wilson soutient ouvertement le t robelles mexicains. Les médiateurs réunis Niagara Falls constatent qu'il leur sera im •>ossil>le de s'acquitter de leur tâche si 1^ re-belles ne participent pas aux^ travaux d la médiation en envoyant des délégués suffi k ramment autorisés. Les rebelles devrai en 5 tout au moins consentir un armistice en at - tendant la nomination du nouveau Gouver r uement dans lequel quelques-nns de Ienrs re s- orésentants entreraient également. Mais i oÀ inutile de demander pareille conoes^ior inx révolutionnaires. Cela ne fait pas l'af faire des Etats-Unis et tout comme ils four s nissent les rebelles d'armes et de munition? ' ils les soutiennent dans leur résolution d ne pas faire droit à la demande des média i teurs. Si le président Wilson voulait inipo - ^ver aux rebelles l'obligation de prendre par - aux travaux de la médiation et de oonsenti s un armistice, le général Oarranza et son oc pain Villa s'y soumettraient incontestable nient. Sans l'appui des Etats-Unis ils n. e peuvent rien en effet et cette situation es s si bien reconnue par le monde diplomatiqu s que les ambassadeurs européens s'adressen t aux Etats-Unis lorsqu'ils ont quelque chos s à demander aux rebelles mexicains! Si donc les médiateurs doivent nuitW py s chainement Niagara Falls sans avoir abouti conclure une convention honorable, la ref ponsabilité en retombe dur MM. Wilson e 1 Brvan, qui n'ont pas voulu arriver à un ri P sultat. Ils n'ont pas opposé aux demande s les médiateurs des refus rendant leur mie sion inutile, mais ils ont pris le détour pa s Tampico où ils ont permis au général Oat , ranza de se proclamer président provisoir le la république mexicainel Dans ces conditions, on peut s'attendre 1 une reprise prochaine de la guerre oivil " sur tous les points du Mexique et à la mai ' che des rebelles sur Mexico. Si le génért liuerta succombe dans cette lutte, c'est tan mieux, pensent le® Américains, nuisqu'iJ l'auront plus aucune concession à lui fain s Ils le passeront plutôt par les armes s'iJ , parviennent à s'en emparer. Mais on peut se demander toujours si le 1 -épubliqucs snd-américain es, après avoi s proposé leur médiation, ne trouveront pa - 'e moment venn de prendre des mesures plu - énergiques. Ce seraient des mesures de oor s servation incontestablement. — J. Joerg. a > ; avis t A cette épociue de l'année le nombre de no - abonnés se reniant en villégiature, est consi . dérable. Pour faciliter la prompte exécutio des mutations, nous prions instamment ne abonnés de vouloir bien nous rappeler leu ancienne adresse en nous communiquant leu » nouvelle adresse. Échos LA VILLE Programme de la journée FETES ET CONFERENCES Défilû militaire. — A midi, à La place de Meli défilé de La deuxième division d'armée devan le lieutenanitrgénéral Helmburger. La Femme contemporaine. — A 3 heures, con cert supplémentaire avec le concours de Mlle Edith Buycns, Strymans et Van Dommelen. COURS Berlitz school, 8. Melr. — Langues vivantes. EXPOSITIONS La Femme contemporaine. — En la saUe dei fête.- 1e la Ville, place de Melr, de 9 à 6 heures exposition. Pour conclure Pair une regrettable inadvertance d'ui metteur en pages, il s'est produit dans l'ar ticle que notre collaborateur Magisber a pu bLié hier, sous le titre ci-dessus dans nos oo lonnes, une interversion de lignes, qui a ei pour résultai, de faire figurer sous les deuj additions du « Peuple » du 2 juin le menu total. Le contexte aura permis à nos lecteurs d< rectifier l'erreur: le total des voix que L a Peuple > donne le 2 juin aux adversaire du Gouvernement est bien 1,327,887. Quan aux voix catholiques, le chiffre du « Peu pie », sur lequel nous sommes d'ailleurs d'ac cord avec lui, est 1,321,848 voix. On remarquera en relisant l'article, qu l'a-Ldition du « Peuple » n'en est pas moin inexacte et que notre erreur matérielle n diminue en rien la valeur des arguments d Magister. Libéraux étrangers Le «Matin» (d'Anvers) n'aiuie pas k libéraux de l'étranger. Ces oorréligionna res, jugeant les choses de loin et avec moir de passion que ceux qui participent, direcu mont à nos luttes politiques^ ne partager pas toujours l'avi% de ces derniers et dès Ion ce qu'il y a de mieux à faire pour répondii i aux catholiques qui invoquent leur témo gnage, c'est de suspecter leur... orthodoxii Il faut voir par exemple avec quelle grâ< comique Le « Matin a exécute le « Jourm des Débats », qui s'est permis de ne pas pa: tager son sentiment quant aux derndèn élections. L'organe anversois 1e traite toi simplement de « réactionnaire » ; ce n'es pas pLus difficile que cela! Le « Matin » contesteira-t-il aussi le lib< ralisme de La « Gazette do Cologne » ? Ce considérable journal allemand, en u article intitulé o Arithmétique électorale i vient également de doucher l'enthousiasir des anticlérioaux belges. 11 critique vert< ment les conclusions exagérées que ceux-< , tirent des chiffres de l'élection en attribuai; , à l'opposition toutes les voix non-cathol . quefi, et il dit carrément,.qu'il n'y a préseï r tement qu'un seul gouvernement pœsibl . dans notre pays, celui qui est au pouvoii Lui seul est un, uni, discipliné, en face d ; groupes dâvisés; émiettés, hostiles. Si le pei . pie belge devait choisir entre un gouvern< ment de droite et un gouvernement carte ! liste, son choix serait vite fait... ^ Citons du reste notre confrère allemand « ON NE PEUT VRAIMENT CONSIDt . RER LES LIBERAUX ET LES SOCIALIS . TES OOMME UN TOUT, même au poir de vue de la tactique, car ils ont mené 1 . lutte séparément et souvent les uns contr . les autres, depuis que, il y a deux ans, beat i coup de libéraux, et non des plus mauvaL > ont fait connaître de la façon la plus foi nielle qu'ils n'admettaient d'aucuné manier une oommimauté d'intérêts, libéralo-socii : liste. » Le « Matin » se garde bien de souffk ; mot de cette intéressante appréciation. Pouvons nous lui demander s'il estime qu . la « Gazette de Cologne » est également u - organe « réactionnaire » ? t 1 La journée de la tuberculose On se rappelle le succès qu'a rencontré, Anvers particulièrement, la Journée de 1 Tuberculose, organisée le 17 mai dernier. La vente du trèfle à quatre feuilles et d( autres souvenirs, a rapporté, suivant le ci-compte de toutes les sections et commun* 5 de La province, la jolie somme de 66,644.2 . francs. En nous faisant cette communication, 1 Comité exécutif nous prie d'être son in te , prête auprès de tous ceux qui ont contribi i la bonne réussite de 1a Journée et de 1er - adresser ses plus vifs remerciements. i Certes, les daines qui se sont dévouées la vente des insignes, toift comme ceux qi - les ont acquises, ont bien mérité de Ftouûiis ^ nité souffrante. L'écllpse de soleil du 17 avril 1912 On sait que la Société d'Astronomie d'Aï vers a pris une part importante à l'observ; tion de la remarquable éclipse de soleil q 1 fut visible en Belgique il y a deux ans. 4 1 Grâce à l'initiative d'un de ses membr " les plus actifs, M. P. L. Dupont, et au coi " cours financier de La ville, qui permit d'à quérir Les instruments indispensables, el put envoyer à Silènrieux, petit village de province de Namur où, d après les calcul " on devait voir la lune recouvrir exacteanei le soleil, une mission composée de dix-hu r personnes et qui obtint Le succès le plus fia teuir. " Les premiers résultats de cette expéditk ont été publiés dans plusieurs revues scie: 1 tifiques belges çt étrangères. Mais la S 1 ciété d'Astronomie se devait évidemment < les exposer en détail dans une publioatic p spéciale, qui constitue le premier fascicu de ses « mémoires » et qui vient de nous pa , venir. Oette publication fait vraiment bonr.ei " à ses éditeurs. Elle forme un superbe pet volume de oent pages luxueusement imprin " sur papier couché sous une couverture a s tistique, oopieusement illustré de 28 grav res et de six planches hors-texte, et qui co r stitue le plus beau souvenir que nous co " naissions d'un phénomène qui a intéresj D tant de personnes. . Le oontenu de ce beau travail n'est p " moins intéressant. La Société a eu l'he 9 reuse idée d'y faire une large part au pitt j resque, de sorte que, si les savants y tro ' vent ieur compte, les non-initiés peuvei c également lire aveo profit la plus gran< partie du texte. Celui-ci est divisé en six chapitres. 1 ? premier, intitulé a Comment nous avons,o servé l'éclipsé donne une relation vivan F et animée de l'expédition. Le second oo r tient une description complète des quat ? stations installées aux environs de Silenriei s et an travail de M. Henri Dierckx indiqua " comment on a déduit des photographies o tenues la position de la ligne où l'éclip était centrale. Dans le troisième, on ver comment on a observé les contacts et s phase partielle et on trouvera, en trois a - mirables planches, une série unique de ! i photograpnies du phénomène ; le quatrièn s chapitre décrit les phénomènes oui se so: r produits pendant la oentralité, les ouriei r a graius de Baily » qui ont formé à oérta moment oomme un oollieT do perles auto de la lune, la a couronne » qui a été vue par deux personnes, et les observations spec-troscopiques fort intéressantes effectuees par M. P. Vincartj dans le cinquième chapitre on Lira de curieux détails sur les « ombres volantes », la variation lumineuse, 1 effet de l'éclipsé sur les hommes, les animaux et les plantes, et une note du Dr Van den Briel sur les troubles visuels provoques par l'observation du phénomène ; enfin un dernier chapitre montre comment on a pu déduire un profil lunaire de la meilleure photographie obtenue par les observateurs anversois.Ajoutons enfin que oe mémoire a été pre-: facé par M. Georges Lecointe, directeur de l'Observatoire royal, qui fait un vif éloge . de l'activité intelligente, du_ soin minutieux et du grand souci de précision qui animent nos astronomes locaux. Ceux-ci peuvent donc tirer une légitime fierté de leur effort, qui ajoutera certes au renom scientifique de notre ville, et même de notre pays. La protection du travail au port Au cours du mois passé, les membres de l'Union pour la protection du travail au port ont effectué 2320 visites à bord de 2276 na^ vires. Au cours de ces visites, 2608 observations ont été faites et dans 1317 cas satis-' faction a été obtenue. Il est assez curieux, sinon regrettable, de ^ constater que les membres de l'Union aient : dû faire lo plus grand nombre d'observations , pour manque de bouées de sauvetage ; heureusement sur les 342 observations, satàsfae-. tion a été obtenue en 231 cas. 5 Les observations les plus nombreuses ont 1 été faites ensuite au sujet des nœuds dans les élingues (206), le manque de crochets de sûreté aux élingues de grue (93), les échelles et passerelles défectueuses (85), aux estro-" pes défectueuses (67). etc. 5 Le bulletin mensuel do l'Union est accoan-r pagné d'observations générales au sujet d€ L l'enlèvement de marchandises des piles, qu laisse souvent à désirer, oar il se fait parfois dans des conditions provoquant des éboule ments.. C'est ainsi qu'il arrive que de* s ouvriers travaillant au pied des talus à pentx i_ excessive, sont ensevelis sous de6 éboule s ments. Un peu de vigilance de la part de .. chefs de corporation serait de mise.^ \ De même, lorsque les timons des véhicule i dételés en stationnement, sont relevés, le rè è glement exige de les attacher^ pour par^r ai Ranger d'un rabattement accidentel. Il ar » rive encore que des timons non fixés s'abat c' tent et sont cause d'accidents graves. L; L'Union a également appelé l'attention di •_ service compétent de la vile sur le dan ce 6 qu'offre l'autorisation de fumer aux mstal t lations du Nord; des poteaux ont étx ,t placés portant l'inscription nécessaire. L'épargne chez les employés n Afin de stimuler l'épargne, il a été foud< . — plutôt réorganisé —pour les membres di 0 Syndicat de l'Industrie et du Commerce uni '- caisse d'épargne ayant-pour titre « Syndica du Commerce et de l'Industrie. Section t Caisse d'épargne », sous la présidence d< - M. Louis Van Cutsem, fils. Les sommes versées sont placées dans un e ou plusieurs banques de premier ordre. Au • cun droit d'entrée n'est exigé des membres e mais ils sont tenus de prendre un livret d - cinquante centimes. Afin <ie permettre i y- tous les membres de s'affilier à la Caiss - d'épargne, le versement minimum est fixé ; un franc. De nouveaux membres seront ac : ceptés à toute époque. Les versements peu • vent se faire tous les dimanches de 11.30 ; 12.30 heures, au local du Syndicat, Courti t rue Neuve, 44. Les versements faits son a productifs d'intérêts dès l'expiration de h e quinzaine pendant laquelle ils ont été effec - tués. Les remboursements des sommes peu i, vent se faire à toute époque de l'année au: '- heures et jours mentionnés dans le règlemen e de la dite Caisse. r Les carillons en Belgique Un lecteur nous demande quelle est l'origin Q des carillons en Belgique. Après avoir com n puisé pas mal de vieux documents, voici « que nous croyons pouvoir avancer. v On estime "généralement que l'origine de oarillons date du milieu du XlVe siècle. Ce pendant, un auteur — Delpierre — cite ur à compte de la ville de Bruges pour l'an 1300 a dans lequel il est fait mention d'une soanm< de 5 livres parisis payé à P. De Ram pou s srvnner le carillon de la halle aux draps. L: •- ville-de Gand n'eut son carillon qu'enviroi s cinquante ans plus tard, c'est-à-dire ver ■1 l'époque où elle posséda sa rvemière Vi*>r loge. En 1542. Jacques Waeghemens refon e ,:t à M alinéa les cloches de ce carillon - Bientôt toutes les villes et même toutes le c églises eurent l'ambition d'avoir de ces m r struments qui ne ret#»nt"*ent d'abord qu'an: iours de fête, puis qui finirent par se'fair à entendre à chaque heure du jour et d© 1 îi nuit, lorsqu'on eut trouvé le moyen de su! l- stituer à l'action de l'exécutant, celle d'ur mécanisme. Suivant l'abbé Hevlen, qui s'appuie d l'autorité de Grammave, Alost aurait eu e ' son premier carillon. Anvers avait pof 1_ sédé le sien dès 1540. Le nombre de sep ^ «tait providentiel pour l'ancien Bruxelles l: Ervcius Puteanus assure qu'on trouvait ja dis dans cette ville sept carillons pliacés >s ^aint-Nicolas, Sainte-Ondiilp^ la Chapelle. 1 Gabion, Sa in te-Marie-M ndele:ri e. Saint-J ea ' et Notre-Dame de « Finis terras ». Un auteur anglais, le docteur Buraoj a signale, dans la relation d'un voyage arti? 5' tique, le développement qu'avait pris en Be '.t <rique le goût des sonnerie? réglées musicc " ! entent. Ce fut à Courtrai, écrit-il, que j t- m'aperçus pour la première fois de la « fv reur » qu'on a dans ce pays pour les cari J1 Ions ou jeux de cloches, qui sont un des per chants dominants du peuple de la Flandre v Après des détails techniques, il termine pa 'e la réflexion suivante: « Un des plus grand ' avantages de oette musique est d'amuser k habitante de toute une ville et de leur ôte r" l'envie d'aller s'établir ailleurs. » La musique du cairillon avait la même ii !r fluence sur l'imagination de l'habitant die i1 Flandres oui s'expatriait mèmentanémenl K qu'un air ae cornemuse pour les soldats éocx r- sais ou l'air populaire du « ranz des vf i- rhes b qui donnait aux Suisses le mal d ?- pays. 1 . :e La verdurt i-- Bravant la température presque glacial i- qui nous oblige à faire chauffer nos appa.rtt 0- ments au mois de juin, les hommes des plai 1- tarions communales continuent à donner il la ville son caractère estival, en couronnai le d'un peu de fleurs et de verdure les mâl d'éclairage et en renouvelant les square • qui décorent la cité. b- Hier, ils mettaient la dernière main te l'aménagement du square en gradins devai ii l'Hôtel de ville; sur un fond de gazon, de r< plantes de diverses essences et des fleui ix donnent une impression de mosaïaue bord^ it par des arbustes au feuillage sombre. b- C'était charmant au possible, mais les pa; se sants qui s'arrêtaient à contempler le trava •a des jardiniers communaux avaient le oollc la de leur veston relevé et enfouissaient leu: :1 mains au plus profond de leurs poches. 28 Le vent du Nord leur lançait à la figui k les fines aiguilles de la pluie et il y en ava ît qui grelottaient littéralement. ix Joyeux printemps que l'on passerait v< in Ion tiers calfeutré dans une chambre chauc ir aveo des livres aimés et un vieux Bourgogne UNIONïSMl; ou le Cartel sous condition Que d'eau I Que d'eau l s'écriait, dans une mémorable conjoncture, le maréchal de Mac Mahon. Quelle affaire! Quelle affaire! dirons-nous à notre tour. De ce que le parti catholique a perdu, aux dernières élections, les deux sièges limbour-geois qu'il n'avait conquis il y a deux ans qu'à la faveur de circonstances exceptionnelles ; de ce que sa majorité dans la Chambre basse s'est abaissée simplement de 16 à 12 voix, il semble quo le monde politique soit en révolution. La grosse moitié des journaux catholiques, que nous, osons croire mal suivis pai leurs lecteurs, envoient des ^ « avertissements », voire des ultimatums à M. de Bro-queville, font le procès de l'obligation scolaire qu'ils approuvaient, il y a tout juste ur mois, et démolissent ce même service généra qu'ils représentaient unanimement jusqu'ic: comme la sauvegarde de la patrie! Quant aux feuilles de l'opposition, celeî qui ne s'occupent pas à relever et non sans raison! — ce que l'attitude de certaim de leurs confrères de droite a d'illogique e1 d'imprévu, passent leur temps à conjecturei devant quel lit elles étaleront la peau d< l'ours clérical... lorsqu'il sera «abattu! C'est à se demander si les politiciens de oe pays n'ont pas tous perdu La tramontane ? Voyons, Messieurs! Nous avons toujoun douze voix de majorité, n'est-ce pas ? Nous ei avons eu beaucoup moins, et nous avons gou verné quand même. Mieux que cela: Nou! ne nous souvenons aucunement que voui ayez tenu, en oes heures difficiles, le langage ' que vous tenez aujourd'hui, et qui serait î ! peine de mise si notre majorité se trouvait ei péril et si nos ministres sentaient le terrau ; se dérober sous leurs pas. De grâce, revene: au plus tôt au sentiment des réalités, et re : prenez votre calme! Vous surtout, Messieurs les libéraux. ' QuellJe est, par exemple, cette folle histoir. d' « unionisme » dont vous nous rebatte ' aujourd'hui les oreilles? Oui, nous vous en , tendons bien, ô mystérieux correspondan • belge'et occasionnel des « Débats », et vous ■ énigmatique chroniqueur de 1' a Etoile » '' constitution d'un parti du centre, compos do tous les modérés, qui permettrait en fin — à quelques politiciens libéraux d'arrivé au maroquin inaccessible.... Mais qu'est-ce qui permet ces bons lib<! raux de nourrir de pareilles chimères? L 1 gouvernement est-il renversé? U règne ave 12 voix, chiffre considérable en régime d R. P. et que les oppositions réunies ne prt tendent jamais atteindre! Sera-t-il renvers dans deux ans ? Tous ceux qui ont raison n ? froidement les chiffres des derniers scrutin " déclarent la chose impossible. Alors ? 3 Alors, ces bruits d'unionisme ont tout sin 1 plemen+ pour but d'indiquer au pays, qui n [ vent à aucun prix du cartel, comment k - libéraux se tireraient d'affaire si la majc - rité catholique devait être renversée. ' M. Goblet d'AlvieUa, dans un article qu vient de publier la o Revue de Belgique ^ explique cela fort congrûment: Sans doute, tout hbniine de bon sens doi " se rendre compte que, si Les libéraux arriver ^ au pouvoir, ils ne pourront gouverner san le concours des socialistes. Aussi longtemp que ceux-ci se borneront à réclamer les m< sures démocratiques ou anticléricales sur lei quelles les deux partis sont d'accord, il n y 3 là rien de nature à alarmear ceux qui ont a< ' cepté le programme libéral, fût-ce à titie d . pis-aller. Mais il est très possible et mêm vraisemblable qu'à un moment donné, les se ; cialistes, soit sous la pression de leurs ele ' ments extrêmes ,soit en présence de que i que événement imprévu, exigeront davai tage de leurs alliés. Il faut qu'on oonnaiss ^ nettement les points où s'arrêteront les cor cessions de nos a ministrables ». Si les socif , listes refusent leur concours à un momen , donné, rien n'empêche le gouvernement 1 , béral d'en appeler au pays et si alors la cor séquence de la rupture est 1e retour du oU rioalisme au pouvoir, c'est le parti co!le< tiviste qui en subira la responsabilité; l'hor s neur libéral sortira sain et sauf de l'aver ture. Cependant, même alors, ce ne serait peui l être pas là l'unique alternative. Ce qui s , passe actuellement en Hollande prouve qu' y a encore d'autres combinaisons admi , sibles. Lorsque les partis politiques ne sor plus capables de fournir un gouvernemer , stable, il reste la possibilité d'administré , entre les partis en constituant des cabinei d'affaires, et nous sommes convaincus que 1 t sagesse du souverain trouverait 1e moyen d' pourvoir en Belgique comme chez nos vois.ir d Nord. Il doit rester entendu que le par i libéral ne pourrait à aucun prix et en aucu temps, soutenir un gouvernement dont la p< , litique serait confessionnelle; mais rien r lui interdirait d'acc<>rder un appui désinfc ressé ou tout au moins une neutralité biei i veillante à un? administration qui, par t composition comme par sa neutralité, s'o ; cuperait uniquement de gérer, dans un espr p patriotique, les grands intérêts du pays. Vous saisissez bien ? Les libéraux ne veulent plus du cartel, c • moins officiellement. Si les catholiques d' r vaient être renversés, ils concluraient avi f les socialistes une « entente conditionnelle s ils accepteraient leur collaboration jusqu'à r point où leurs prétentions démagogiques, cc . lectivistes, étatistes, républicaines et révol p tionnaires seraient compatibles avec lei .. « honneur ». Mais, ce moment une fois arrivé, ils se s ^ pareraient de ces oopins devenus gênant u et, ou bien feraient appel au pays, 6olutic dangereuse puisqu'elle pourrait ramener 1 catholiques au pouvoir, ou bien, et de préf rence, ils constitueraient un ministè e c unioniste. » Ce n'est pas plus difficile que cela! Heureusement, aucun « modéré » ne \ laissera prendre à une ficelle aussi grossièr On devine fort bien, en effet, que si jame *6 l'opposition devait arriver au pouvoir, s deux fractions s'arrangeraient avant to> à pour gouverner sur un programme d'unio t où la guerre au catholicisme occuperait in s place en vue. "s Et on peut être sûr qu'ayant goûté j c pouvoir, les libéraux ne l'abandoneraie: pas pour échapper à la tyrannie socialiste il pour satistaire à un « honneur » qu'ils n'o: it nullement défendu en 1912, et qu'ils ne d •s fendent dans aucun des collèges où ils cou bent la tête sous la férule socialiste, arbit v de leur participation au fromagisme publd ^ Le libéralisme est voué au cartel et n'est pa6 la chimère de 1' « unionisme » qui e dégagera de compromissions devenues inb ! rentes à son existence. il n y a eu 4 >-■ ^ — tional, o'est le parti catholique. Et les hommes d'ordre de notre pays, même s'ils sont libéraux, l'appuyeront toujours dès l'instant où ils se rendront compte que oe parti s© trouve mena- é par la néfaste conjonction car-telliste.Quercus. Mai climatologique Lo temps, sous tous les rapports, a été excessivement variable en mai 1914. Après deux jours de temps beau et froui dont la température a été trop basse de d"5, uoiLi avons eu une période pluvieuse s étendant du 4 au 13, puis une période de temps splendido du 14 au 22 et de nouveau une période do pluie du 24 au 3j . Eu môme temps, la température s «l6™t au-dessus de la normale en moyenno de 1°0 du 3 au 8, descendait au-dessus en moyenne d« 2° du 9 au 16, dépassait de nouveau la normale, do 5°4, du 17 au 23 pour redescendre au-d&ssous, de 4°1 du 24 au 31. En résumé nous avons eu eu mai lo a la jours de mauvais temps, 10 jours (lo très beau temps et 2 ou 3 jours passables, 19 jours froids et 12'jours chauds. La moyenne thermométrique mensuelle « été trop faible de 0°6 ,1e déficit, on le verra > par les nombres cités plus bas portant surtout sur les températures du jour. L'humidité relative de l'air a etc très forte du 4 au 13 et d u23 au 29, faibles les autre» jours du mois. A Ucole la moyenne hygromé-trique mensuelle a été de 68.5 p. c. au heu de 61.9 p. o . La même observation doit etre faite pour ta ' nébulosité du ciel; aussi le nombre d'heure* ; de soleil a éué assez faible, 183 au lieu de 225 ■ chiffre moyen sur un totai possible de 47» i heures. L'atmosphère, en mai ,a ete très peu agitée, la vitesse du vent a rarement dépassé 10 m. par seex>nde et n'a atteint de 12 m. en ' moyenne sur deux heures qu'une seule fois: ■ le 7 de 16 à 18 heures. Les coups de vent Ie« plus violents du mois n'ont été que de ÔV kilogs par m2 le 4 à 7 h. 52 et le 23 a 8 h. 4t î minutes. , , s Les phénomènes orageux ont ete très rarej - en mai dernier ; on en a observe le 4, le 13 t et le 23. , . Dans la région élevée on a note des,cnutes '. de grésil pendant la période de 12 au" 14. ^ I Comme toujours du reste, les oaractere« e/ olimatologiques des différentes parties du " mois ont correspondu à des types d isobare* r particuliers, cyoloniques pour les période* pluvieuses, anticycloniques pour les période* - de beau temps. . e La grande variabilité du temps a aussi ete c.. consécutive d'une égale variabilité dans le p régime des vents. Ceux-ci se sont répartis de la°manière suivante: sur 100 directions ob-T servées on en a compté, 40.3 entre le N. et e l'Ei -, 13.7 entre l'E. et le S. ; 14.3 entre le é s. et l'W. et 31.7 entre PW. et le N. ; se>it s 72 p c. de l'hémisphère nord et 28 p. c. de l'hémisphère sud Le résumé des observations faites pendant - le mois a donné les résultats suivants e Ostende: maximum moyen 15°1 ; min -mm moyen 8°3 ; movenne 11°7 ; maximum du mou S 21°5, le 20; minimum 2°8 le 3; eau recueillie, en 18 jours, 35 mm. au lieu de 52. Furnes : . maximum moyen 16°1 ; minimum e moyen 7°5 ; moyenne 11°8; maximum du moi» D 25°7, le 22; minimum Q°9/ le 3 ; eau recueillie, en 19 jours, 49 mm. au lieu de 58. Maeseyck • maximum moyen 17°1 ; minl-t mum moyen 6r3 ; moyenne 11°7 ; maximum t du mois 27°2 le 22; minimum -3°1 le 2; eau s recueillie, en 14 jours, 58 mm. au lieu de 59. s Liège: maximum moyen 15°8; minimum ;- moyen 7°6 ; moyenne 1107"; maximum du mois 27°9, le 22; minimum -3°1, le 2; 1 jour de a gelée ; eau recueillie, <m 13 jours, 60 mm. au - lieu de 62. . . e Spa maximum moyen 14°7 ; minimum e moyen 5°9 ; moyenne 10°3 ; maximum du mois >- 26°5, le 22; minimum -3°0, le 2 ; 1 jour de - gelée ; eau recueillie, en 19 jours, 83 mm. au - lieu de 76. Arlon : maximum moyen 15°2 ; minimum e moyen 5°5 ; movenne 10°3 : maximum du mois - 25°1, le 22; minimum -1°9 le 2; 2 jours de - ocelée ; eau recueillie, en 19 jours, 79 mm. au t lieu de 70. TTccle: maximum moyen 16°9 au lieu de - 18°0; minimum moyen 7°3 au lieu de 7°5; - moyenne 12°1 au lieu de 12°7 ; maximum du - mois 28°2, le 22: minimum -0°1 le 2; e^au - recueillie, en 18 jours, 70 mm. au lieu de 62. L'examen de ces chiffres sugprère quelques observations. An point de vue thermométri-r- que, on remarquera les faibles différents eu-e bre les températures movennes des diverse* il oarties du pays, et au point de vue pluviomé-5- trique, que malgré le nombre relativement t <<levé des jov<rs où l'on a rpcueilli de l'eau, t les totaux udométriques dans beaucoup de r oostes sont inférieurs aux valeurs normaJles, « °t dans les antres, ne lui sont supérieurs que a de quelques millimètres, y Météor. S ■ «M I W » « n La Vie militaire e >-••• i- Dans le corps des transports. — On nou» a écrit: Le ministre de la guerre dans sa cir- > culaire du 19 juillet 1913 édictait « qu'en it tout état de cause, l'entrée des eifficiers au nouveau corps se ferait à l'ancienneté au grade de sous-lieutenant ». Or, dans le classement qui vient d'être rendu officiel, ce» u officiers se trouvent rangés d'après leur an- cienneté dans Le grade qu'ils occupent. 3 [1 en résulte que aux issus d'armes où l'a->c vancement a été lent, de l'infanterie no-•> tamment, se voient distances par des cama-u rades moins anciens sous-lieutenants, mai» 1- qui bénificiant d'un avancement plus rtu-i- pide dans leur arme d'origine, sont plus an-u- ciens en gradé. M. le ministre n'aura-t-il pas à cœur d.e rendre justice à toute nne catégorie d'offi-3" ciers méritants en rétablissant le classement s' primitivement paru, c'estr-à-dire à l'ancienne- II té eie sous-lieutenants dans chaque grade P ÎS m — • vmm m -r' » BRUXELLES -lot- La fête nationale italienne >e A l'oexîasion de la fête nationale italienne, e- le ministre d'Italie recevra ses compatriote» is ^ l'hôtel de La légation, 32, boulevard Bi-?s sclioffsheim, dimanche, à 11 heures. it 3) Le couronnement du Chah de Perse. La régence de l'empire persan par Nasse* el Mark cessera le 21 juillet prochain. C à cette dato que le sultan Ahmed Shah KaC-LU jar atteindra sa dix-huitième année et, par conséquent, sa majorité. sfc Oe jour-là également sera célébré en it grande pompe le couronnement du jeune mo-é- narque. Des fêtes somptueuses auront lieu r. dans tout l'empire persan et dans toutes le» r(J légations étrangèi es. Tel sera notamment » , cas à la légation de Perse à Bruxelles où m " ministre, Son Exc. Malimoud Khan recevra 'e les membres de la oolonie. Celle-ci, pour le Bruxelles seul, comprend environ oent n«r tionaux et l'on compte en Belgique au-deiè-de cinquante étudiants peitaan»^

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Dit item is een uitgave in de reeks La Métropole behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in - van 1914 tot 1918.

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