La Métropole

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s.n. 1914, 05 Mei. La Métropole. Geraadpleegd op 27 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/j38kd1rj6s/
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LA MÉTROPOLE 21e Année ' No 124~ Edition B A_BO ivT?c~BiJvrE:i>ar*x'S Otu . S'1?" Sli moi» .••••••••••••£> B — TroU mois. «••••»»•••••&■ *60 On rabonne à tons les bureaux de poste et aux facteur». ETRANGER, le port en sus: Pouj la HOLLANDE, s'abonner de préférence aux bureaux de poste, plutôt qu'au lournal même. LE NUMERO 5 CENTIMES Journal quotidien du matin Tous les jour de 4 à 10 page* 59,ruedes Peignes, Anvers Administration: » 3519 Rédaction : Téléphone 617 Le dimanche de 10 à 16 pages LE NUMERO 5 CENTIMES Annonces : la petite Chronique sportive la ligue ligne . . fr. 0 30 fr. S 00 nnonc.es financ.id. » I 00 Faits divers fia Id. • 2 00 éclames la ligne, » I 50 La Ville id. » 5 00 aits divers corus id. » 3 00 Emissions Prix à convenir Pour toute la publicité, sauf celle de la province d'An' îts, l'adresser à V AGENCE H A VAS : à BRUXELLES : 8. place des Martyrs. à PARIS 8, place de la Bourse, à LONDRES : ii3. Cheatisidé E. C. WMMMWWM—BBMM——M——HBWH— Mardi S mai 1914 L'emprunt belge à Loire: et M. Buy! —)°c— Nous recevons d'un de nos_ correspondant •pécialiste en matière bancaire et financiè; K Va communication suivante : M. Buyl, député, a posé à M. le m nistre des finances la question suivan: relative à l'emprunt conclu sur la plat Londres par le gouvernement bel# Le gouvernement a récomment contracl „ Angleterre à des conditions extrômemer onéreuses, un emprunt do J00 millions d francs sur lesquels les banquiers anglais n on dû verser que 226 millions alors que 1 intere «t payable sur l'ontierete des 300 million! En consultant à la Cour des comptes le Causes du contrat, j'ai constaté qu opre avoir accepté les conditions draconiennes de banquiers de Londres, le ministre des fina: ©es leur a fait, en outre, un véritable cadeai do plus d'un million de francs. Voici comment: » L'intérêt de 3 p. c. l'an sur le chiffre 110 minai de 300 millions prend cours à parti du 5 février 1914 alors que les versements pa tes prêteurs n'ont été faits qu'aux dates su: îrantes : 51 millions de francs le 1G février; 60 millions de francs le 10 mars ; 9 millions de francs le 4 avril, et 105 millions de francs le 9 avril 1914. Il en résuite que le ministère de® finance pour les deux mois qui se sont écoulés ent: îe 5 février et le 8 avril, a consenti à pay 8 p. c. d'intérêt sur une sommé de 300 m liout, soit 1,500,000 fr. bien que, en tou équité, il n'aurait dû payer que 493,000 i J'en conclus que le gouvernement a fa ainsi à ses prêteurs anglais un cadeau < plus d'un million. Je me permets de demander à M. le n: nistre des finances comment, au moment c le Trésor belge se débat dans une sitmitic financière des plusdifficiles il a pu faire des banquiers étrangers, une largesse aus considérable. La question ainsi posée par M. Bu< ne s'explique que par l'ignorance de (Usages qui régnent en matière financière Il n'y a eu de la part du gouvernemen belge, ni cadeau, ni largesse. En outr les conditions, qu'il qualifie à tort d draconiennes constituent les condition toujours imposées sur le marché anglai et elles y sont de tradition constante. Elles sont aussi adoptées souvent ei Belgique pour des opérations analogues En d'autres termes, les intérêts sont cal imlés,' n°n sur le capital versé, -au fui et à mesure des libérations, mais sur h txominal ou le montant de la som me qui sera successivement avancée pa lies banquiers. Lorsqu'on recherche l'origine et la rai d'être de cette clause d'usage cou rant en Angleterre, on les trouve dan le fait que cette condition est de natur à attirer les souscripteurs et à contribue «ai suocès de l'emprunt. C'est le prêteui en pareil cas, qui dicte les conditions L'emprunteur ne peut que se soumettr & ce qui est de pratique habituelle en cett ïûatière. La circonstance que les intérêts ont ét calculés sur le capital nominal, sans avoi: égard aux libérations n'est donc nulle ment anormale. Elle est régulière; et l'é quité n'a rien à y voir. Ajoutons que la stipulation, que l'or critique à tort, a été admise par les mi nistres des finances, sans distinction d'o pin ion, qui se sont succédé au pouvoii en Belgique. Pour ne citer qu'un exemple, M. Charles Graux, alors qu'il était ministre des finances, a accepté la même exigence et nul n'a songé à critiquer sa façon d'agir. II est d'ailleurs une différence à relever qui mérite d'être signalée. Elle suffit, à elle seule, à mettre à néant la critique formulée par M. Buyl. La libération de l'emprunt Graux l'échelonnait sur une période de 17 mois. L'emprunt récemment conclu par le gouvernement belge à Londres, ne compor te ainsi qu'on peut le voir par les in dications relevées plus haut, qu'une du rée do deux mois, deux mois et demi ai plus. Ces considérations suffisent à mettra (complètement à néant la critique élevéi par le député de l'opposition. Il suffirj à M. Vandcvyvere, ministre des finance; d'établir la situation sous son vrai joui telle qu'elle résulte des habitudes finan cières et de la ligne de conduite-dont le* j ichefs des finances belges ne se sont ja i mais écartés. Des erreurs ont eu également cours au sujet, et du choix do la place de Londres et de là commission, ainsi que des avantages attachés à l'opération. On a perdu de vue que, si la commis-non de banque, conforme d'ailleurs à I usage, a été de 4 p. c. les établissements anglais ont assumé la charge de l'impôt ■de un pour cent: ce qui réduit leur com-i mission à 3 p. c. : taux raisonnable et mo-aér■: en présence de l'élévation actuelle | du loyer de l'argent. II faut rappeler aussi que, clans la | Convention conclue entre le gouverne-I. ment belge et les banques de Londres, il a été entendu que, la première branche placce, le partage des bénéfices se fera 3nr .o pied clcs deux tiers attribués au .trésor public belge et l'autre tiers aux j banques. 1 our pouvoir dire d'ailleurs que le bénéfice consiste dans la différence entre î le tau:: d émissior et le pair des titres, U faudrait que les établissements intéressé retiennent les titres dans leur caisses et ics mettent sur le marché seulement à * approche de l'époque où l'amortissement s effectue. On oublie que les banques, qui doivent faire fructifier leurs opérations, sont entraînées par la force a* choses, à écouler leurs titres, à encaisser les bénéfices et à appliquer leurs uis->onibil ités à d'autres opérations. Il «t vraisemblable que. lors du rembour-«tf»ent, la plus grande partie des titres wra classée dans les portefeuilles ou pla-chez les particuliers. Les banques ne « • Useront donc pas le bénéfice qu'on a Sécidé* aU momenb où Emprunt a été lnd?n,a0i* de,Ia p.Iace do kon d res était ! fcvail k par i raiSon Q110 la Belgique ■ mi a y rembourser 160 millions de i bons du Trésor. Si ce remboursemei auquel une partie de l'emprunt a i appliqué, avait dû être effectué, e 5 doute que cette opération n'eut réagi, c favorablement sur la situation de chan de Bruxelles sur Londres. Il ne faut pas oublier, davantage, q l'emprunt, conclu en Angleterre, a po effet l'import d'espèces métalliques i de versements par chèque qui convertis monnaie belge, entreront dans la circu! tion de notre pays. Peu importe que < .q fonds soient appliqués à des trava publics, qu'ils paient des fournitures aient une autre destination. On n'igne i- pas que toute, importation de oapita :e et par conséquent, toute vente de valei e à l'étranger a pour effet d'améliorer î: balance des comptes. Si l'amortisseme des capitaux empruntés et le paieme é des intérêts agissent en sens contrai: t il serait prématuré, téméraire même, £ vouloir préjuger dès à présent, de la r tuation des comptes de la Belgique a\ l'Angleterre aux époques prévues po s les remboursements de l'emprunt conc i à Londres. s Si en résumé, l'opération dont il s'a^ ne donne nullement aux prêteurs 1 avantages exorbitants que l'on a al gués, elle a été d'autre part opportu pour le gouvernement belge. Les i r taques dont elle a fait l'objet à la Chai v bre des représentants, au Sénat et da - la presse, viennent à tomber devant l'é^ dence des faits et le rappel des règl adoptées en cette matière spéciale, règ! souvent trop ignorées. Cari. L'Actualitè it ip La Colombie jjr et les Etats-Un II ^ à jjÂrû' Un télégramme de Bogota aun< 4îOf JL ce que le parlement colombien a co ia discussion du traite conclu, j d environ une quinzaine de jours avec J iwis-Unis relativement à l'état et au cai s de panama. On se souvient que ie fanaone : lait partie de ia Colombie jusqu'au moine ^ ou je président liooseveut s'est avise c'en i e re un i'Jtat inuépenuant et de le mettre se ^ ia tutelle ties JUtats-Unis, puis de iui arraei u une convention garantissant aux Etats-lu - ia propriété mdiscutabie du canal de Panai s et cio ia zone fortifiée qui longe ie canal. . président xtoosovait a ce moment se souci, i aussi peu des droits de "la Colombie que j . vvilson se soucie en ce moment de ceux < - ^lexique. On passa outre à toutes les protc . Dations et à toutes les réclamations. La C , ioinbie naturellement dut s'incliner, le d-ro ' du plus fort étant également en cette ooe ■ sion ie meilleur. Cependant, il semble qu'à Washington c se soit finalement inquiété de la fâcheuse iii pression que cette violation du droit et de - justice au détriment d'un Etat sud-américa: s pouvait produire et on se .mit à négocier. e Au mois d'avril dernier, on réussit à co: r cdure la convention soumise à l'assemblée 1 gisiative colombienne. Les premières info ' mations sur l'accueil fait à cette conventic disent que bon nombre de députés ont vi ^ iemment protesté lorsque la lecture a été do e née du préambule de la convention et on , conçoit aisement en lisant le texte. Les Etal 3 Unis pai- l'organe du président Wilson et • : son représentant à Bogota expriment le - plus grand regret pour tout ce qui a pu ait . rer ou interrompre les relations d'amitié cc diale existant depuis longtemps entre les dei nations. Cela se lit comme une ironie sangla te et ies événements du Mexique ont < prouver aux Colombiens combien grande de être la sincérité de ces prétendus regrets tr< facile» d'ailleurs après la spoliation de la C lombie. Celle-ci doit comprendre dans tous 1 cas que toutes les expressions de regret .toutes les assurances d'amitié que lui proc guent en ce moment les Etats-Unis ne 1 donnent aucune garantie pour l'avenir. I président qui donne 1a signature définitive un traité comme celui qui doit dédommag. la Colombie et qui, la minute suivante, donx l'ordre à ses navires d'occuper le port de Y ra Cruz en violation de toutes les règles ci droit ne peut offrir aucune garantie au poir de vue de la moralité politique. Et comune agit en réabté conformément aux mceui adoptees par le gouvernement des Etats-Un les députés colombiens ont eu raison de pr< tester^ contre l'injure qui leur est faite e réalité par l'expression de regrets content dans 1€ premier article du traité soumis leur approbation. : Les articles suivants ont la prétention c ) dédommager la Colombie do l'injustice doi L elle a ete victime de la part des Etats-Uni 5 ..ans doute il y a dans ces articles quèdqui . concessions importantes dont le gouvernâmes colombien a bien fait de s'assurer la garant , par un traité^ en bonne et due forme. Gara: ' tie, nous le répétons, peu sérieuse lorsqu'on affaire au- Etats-Unis,mais puisque en co nt ment on n'a d'autre moyen que celui-là de doi ner une forme solennelle et publique aux e gagements, ii fallait bien s'y arrêter. 11 e à remarquer, en outre, que sans la spoliatic de la Colombie ces dédommagements eusseï été entièrement superflus et la Colombie a ra'it incontestablement retiré des avantag beaucoup plus sérieux de la possession do P nama et du contrôle du canal que ceux acco dés par les Etats-Unis. L'opposition qui ; manifeste contre le traité se base donc certa nemént aussi x>our une bonne part sur le d. sir d'assurer au pays des compensations pli I sérieuses encore. H sera incontestabiemei très ditficde après coup de satisfaire encoi ces exigences, mais on reconnaîtra qu'elli n'ont rien d'injustifié. Quant â ceux qui i sont mis à vanter la générosité des Etat Unis dans cette affaire, ils n'ont certa pas fait la comparaison entre le gain d< Etats-Unis et les pertes de la Colombie. Ces pertes doivent être compensées par ce) taines facilités aocordées à la Colombie, pou le passage du canal do Panama et en outr les Etats-Unis paieraient à la Colombie un somme de 25 millions de dollars. Cette somm doit être versée six mois après la ratifies tion du traité par les deux Etats. L'indemnité payée à la Colombie est asse conséquente, il est vrai, mais elle figurer sans doute dans les comptas de premier éta blissement du canal de Panama et ce ne scr; pas ls trésor des Etats-Unis qui la payera. Oi la retrouvera dans l'exploitation du canal mê me et l'oncle Sam fait une bonne opération en oe sens qu'il peut être tranquille du côt-cle la Colombie qui ne s'avisera plus mainte nant do faire la moindre difficulté à cette ex >loitation. La Colombie, en effet, reconnaîi entièrement et loyalement le fait accompli d< ''indépendance du Panama et de la perte d< •ette province. * a donc encore une fois joué soi "oie dans oette affaire comme dans toutes cet es que la diplomatie américaine entreprend. est le grand 'ervier diplomatique dont on se ;ert pour l'accomplissement des pires forai ts comme la conclusion des traités en appa 'ence lee plus équitables. — i, Joerg. Échos ue " LA VILLE an a" Programme de la journée : FETES ET CONFERENCES Cercle de# Etudiants pacifistes. — A 8 kei 011 ot ckîim», à l'Institut supérieur cLe coammic 're comfèreruce de M. Alibeau MtaTdiûftie : « l*a vie ix"ninaitâ'ou»ade coniteniipoaTaiaDe »». , rc COURS . Polyglot-Club. — A 8 heures tiwls qaairt». 'a Symlioait cLu coarnuea-ce et de l'iacliustiie, co nt rue Neuve, réumion cie La se^-tuoa d'esi.'agruol. nf Berlitz School, 8, Meàr. — I^aneues vivautee EXPOSITIONS "f» Salle Forst. — De lû à 6 heures, exposition de œuvres cte M. Henri Hotiben (ouverte jusqu'ai si- mal îiicius) ^ Salle Buyle. — De 10 à 6 h. exposition des > vres Ue MM. Jan Van Beers et Léon Brunin ar verte jusqu'au 5 mai). lu Concours de R_ome Hier, sont entrés en loge les concurre qui prennent part à l'épreuve préparatoire concours de Rome d'architecture. Huit d' □e tre eux appartiennent à l'académie d'Anv< i,t- cinq à ceÛe de Gand, quatre à celle de B n- xelles et un à celle de Liège. Lors du pr< qs dent concours, il y a trois ans, le prix ne ,j_ disiputé que par quinze concurrents. On es rappelle qu'il y a quelque temps nous avi relevé les plaintes d'une revue bruxelloise gémissait sur la décadence de l'enseignem académique, et prétendait que les élèves nos établissements d'instruction n'étai - plus capahles de prendre part à im ooncoi Le nombre d'inscriptions pour l'éprouve cette année répond déjà en partie à ces crim mations. Nous sommes persuadé qu< résultat du concours leur donnera un c'émt onoore plus complet. Le jugement des diverses éprau7es actue iment en oours, aura lieu mercredi 13 cours Lee concurrents auxquels le jUry r7evra • cerner lee six premières places auront seuli k privilège de prendre part à l'épr^u^e déf tivo. Celle-ci s'ouvrira dans un mois ce >n_ permettra de proclamer le lauréat avant la m- du mois de juin prochain. il ioc /Vos fonctionnaires LiU On nous annonce le prochain départ p ■ a ila Perse de plusieurs fonctionnaires du partement des finances, MM. Hollevc Al~ Graux,Cîarlier et Oixjueveaux qui seront eh us gés des fonctions d'inspecteur des douanes 11 l'Ebat pei-san respectivement à Téhéran, . 116 tara, Tauris et Enzelis. ua Lie Ul Contre la paperasserie douanière d. L'emploi do déolai-ations-acquits d'ent lu foiumies par les déclarants en douane et v t*- dees par les agents do l'administration, ay; 0- amené une grande simplification des éoritu it dans les bureaux de Bruxelles et d'Anvers :V- ce système avait été expérimenté, le dépar ment des finances vient de décider que rî nouveau mode de dédouanement sera ap] 1- qué dans les autres bureaux importants a royaume. ii II a été arrêtée en outre, de nouvelles r sures en vue de simplifier les formalités et i- écritures requises en ce qui concerne les « é- imandes de rectification de documents et r- restitution des droits. n Voilà d'excellentes dispositions qui fc 0- honneur à l'esprit pratique de M. Vande "V a- vere. 111 est certain que si l'administration lo lieu de pousser à la multiplication des éc s- tures, oomme elle est trop souvent tentée ie lo faire, s'ingéniai^ à diminuer la paperas ir rie ,olle défendrait non seulement les intéri é- du public, mais encore les siens propres. ir- lx Une fontaine imprévue "r Qne notre bonne ville d'Anvers no coit i •t fort riche en fontaines publiques, c'est là >D fait que pei"Sonne ne contestera; mais q' pour compenser cette regrettable lacune, doive admettre ce qui c'est passé, climanc soir, avenue de Keyser, c'est- une autre aff "i- ro- ^ Donc, cette après-midi là, vers cinq heur n l'une dos oonduites d'eau qui desservent 1 venue s'offrit la fantaisie de -rover à hî 'Y teur de la rue van Ertborn. Cela fit une f< taine impro%Tsée, san nul doute rafraîchissî te par cette fin de journée un peu chau< u- mais qui eut le grave inconvénient d'inonc ^ aussitôt une partie de l'avenue, où l'on n U vait préparé aucun bassin pour la recevo ^ Natiu-cllement, la police prévint incontine le service des eaux, convaincue que celui . ne tarderait pas à prendro sans retard ' n mesures propres à arrêter ce déluge. A la i g ponse qui lui parvint, la police s'aperçut v( son erreur : les W. W., ne prévoyant p d'accidents le dimanche, se trouvaient da e l'impossibilité de procéder aux réparatio Lt av®nt lundi matin ; quant à fermer la co s duite en défaut, il n'y fallait pas songer, c on ne fouvait priver d'eau jusqu'au matin ] lt nombreux cafés et restaurants de ce côté I l'avenue. La fontaine donc, jaillit toute soirée et toute la nuit. ~ Cela est tout simplement admirable ! Grû ^ à ce système, si^ un incendie s'était dédia j_ P33' là, il eut pris tout de suite d'inquiéta tes proportions, car les pompiers se fusse jt trouvés sans eau, sans pression suffisante n service des W. W. ne devrait-il donc p it k^11* ven tous temps, une équipe d'ouvrie j_ Pi'ête à partir là où un accident, toujours pc jg S1ble, se produit? U en est ainsi dans tous I j. services publics ; et on peut se demander r_ vertu de quel privilège celui de la distribué ,e d eau se soustrait à oette règle. 1- S- Les nominations judiciaires is M. Edmond Picard, ancien sénateur soci it liste, dans son article hebdomadaire du a 1; e tit Bleu », dit son fait aux libéraux qui o » l'audace de parler de nominations judiciaire e « Quand je regardé, écrit-il, l'état prése 5- de ce monde près duquel je vis aveo ent s toment ma vie d'avocat et de jurisconsuli s je constate quelques faits dont je pourri prolonger l'énuimération. » S'il s'agit des juridictions supérieures, r première présidence et la vice-présidence e La Cour de cassation sont occupées par d e magistrats d'opinion libérale. 11 en est ■ e même pour la présidence de deux cours d'à - pels sur trois. » Dans ces trois cours, les procureurs gén z raux sont notoirement libéraux: MM. ( i Preslle do la Nieppe, Callier, Hénoul. Or, 1 - nominations du parquet sont au libre eno i absolu du gouvernement. De même ayant i pourvoir, il y a quelques mois, à une nouvel - place d'avocat général à la Cour de eassatio: i il y a appelé M. Paul Leclercq, libéral. E ? môme temps, il nommait un autre magistn - d'opinion libérale, M. WeUlens, à la préside: - ce de la Cour militaire. » Parmi les nominations de ces dernier ■ années, on peut relever les noms de MM. B: ra, Guiliery, Dupont. Il y a quelques moi M.Meoheflynok.fils du député hbéral de Gan< a été nommé d emblée, juge au tribimal d'Aï vers, le lendemain du jour où il avait pas; l'épreuve flamande. Un avocat liégeois, \ Horion, conseiller communal progressiste Liège, a été nommé en 1913 juge à Verviei ét, quelques mois plus tard, il était appelé e 3* même qualité au tribunal de Liège, Pli récemment, M. Thomas, avocat d'opinion 1 béraie, était nommé d'emblée juge au tribt nal de Bruxelles. » Il y a quelques semaines, une placo d juge de paix s'ouvrit à Beauraing.Bien qu'elil eut été occupé j antérieurement par des juge d'opinion catholique et quo le canton soit 1 fief c cctora! de la famille d'Huart, le m in if tre de la justice y a appelé M. Servais, fils d savant conseiller à la Cour de Cassation, don les opinions libérales ne sont un mystère pou personne ». Et M. Picard, qui est un des Belges cor naissant le mieux notre monde judiciaire e ires notre magistrature, conclut : rœ. 4 Oe qui importe, en tout cas, c'est qu ^ jamais un homme de mérite et de réputatio: intacte, désirant faire carrière de magistrat aiI ne soit écarté à cause de ses opinions reli jorte gieuses ou politiques Eh bien, attendons pour taxer le gouverne onent d'exclusivisme, que se lève un liomm de mérite et do réputation intacte, désiran faire carrière de magistrat, et qui ait été sys 1 tématiquemeint écarté par le gouvernemen EU. catholique à cause de ses opinions, ou- Voilà trente ans que nous attendons. Le tram n. 14 Nos lecteurs se rappellent que la Compa uts gnie des tramways auversois avait éprouv du certaines difficultés pour l'établissement do 1 en- nouvelle ligne do la gare du Sud jusqu'à 1 >rs rue Kareil Oonis, lo propriétaire d'une rangé ru- d'arbres ne voulant rénondre au desirat-um d< <5é_ la compagnie ; de cette façon la ligne n fut pouvait aller que jusque l'avenue Ma regrave se La Compagnie a réussi à tombre d'aocor >n8 avec lo propriétaire des arbres, ot depuis sa qui medi dernier le tram n. 14, continue jusqu ent la rue Karols Ooms. # Cette ligne sera doté de de cinq voitures motrices au lieu de deux qu ont ont circulé jusqu'ici. ira< Ainsi tout est pour le mieux clans les meii àe leur des mondes. ré- • le La folie de la \ itesse ntl Jadis,cela nous rapporte en arrière de quoi .. ques années et ne nous rajeunit pas, on aLlai tout doucement son petit bonhomme de die j, min et l'on ne s'en trouvait pas plus mal, a , | contraire. Entreprendre un voyage, si court fut-il' Jî'j était une affaire d'Etat et demandait rc i- flexion. Et quand dh se décidait à l'entre 4 n prendre, si l'on savait quand on partait, o: ignorait le plus souvent, quand on arriverait On no se plaignait pas. on était même trè satisfait dos progrès réalisés. >ur Aujourd'hui? Ah. oui, p^-lons-en. Aussi dé- tôt dit, aussitôt parti. Vous êtes transport et, pour les petites comme pour les grandes dis ar- tances à des allures folles, mais si vous éprou de vez un leger retard, do trente ou soixant is- secondes, ce sont des récriminations qui n'a finissent plus. Vous attendez le tram, place Verte ou ail leurs. E arrive bondé à faire craquer les es , sieux.Vous faites unç tête ! qui réjouit le wat ^ iman et le receveur, r^ans qu'il y paraisse. C ~ n'est pas vous qui ôtes pressé, lirais vous ête 111 pris de oette fièvre intense et universelle re® la folie de la vitesse. Lo « bloc » s'arrête-t-i !pu devant un disque, vous voilà pris de déman geaisons dans les jnr-.'jcv, le sang vous mont à la tête ot la moutarde au nez : fièvre, foli' de la vitesse. Et il en est ainsi on tout et pou ûu tout, jusqu'au jour où vous êtes écrasés j écra bouiîilés. Alors, on s'étonne et l'on recherch *e~ les re-ponsabilibés. Ie6 C'est drôle. C'est pourtant vous, X., Y oi ?" Z ,les coupables et los seuls puisque, soit ei cle taxi, en tram, on chemin de fer ou en aéro plane, M. Tout-le-Mondo ne tolère qu'un< - ohose : allez toujours plus vite. JrU t CONGO >ts Le retour de 1' « Anversville ». La malle congolaise est rentrée au port hier matin, à 7 heures, après une bonne tra versée, ramenant 120 passagers dont 66 d< première et 54 de seconde classe. >as Parmi les passagers signalons encore la pré-un sence du R. P. Georges et du R. F. Jérôme; ie> des missions des Trappistes, des missionnaire: °n anglais et les membres d'une miss■ on de ci "e nématogi^aphie qui revient d'une tournee av ai" Congo Belge. Un passager rentre malade ; un décès s'est produit en cours de •route: c'est celui d'ux a" chauffeur qui a succombé à une méningite lU~ le 29 avril. n" Les passagers confirment pleinement ls 'n~ nouvelle rapportée par la « Tribune Congelai '©j se », au sujet d'une révolte au Congo poi lu-^ gais. Sans avoir des détails bien déterminés. les passagoi-s rapportent qu'au passage de ia ir; maMe congolaiso (levant Eetish Rock, ils on-nt vu que le poste était complètement brûlé et "0i que de_ noirubreux villages ont été incendiés. ®s Jusqu'ici on sait que cinq Européens ont été Y~ massacrés, mais on a tout lieu de croire qu'i y en a plus. Tous les fonctionnaires et leî ^ missionnaires sont en fuite. ns II paraît qu'à l'heure actuelle Borna res-ns semble à une ville morte : un -_rranl nombre n~ d'agents sont rentrés dans la mèr<î-patr.e ei ar d'autres sont partis à Stanleyvilfle pour le 0- nouveau vice-gouvernement. Cette désertion ^e momentanée a eu son contre-coup sur les fac-la toreries dont les affaires se sont considérablement ralenties. On signale du reste des ce faillites à divers endroits de la Colonie par r<? suite do la crise générale. n- Au sujet de la mort de M. Van der Cruys-at sen que nous avons signalée^ on rapporte en-• coro que le défunt était parti pour compte du c Comptoir d'Exportateurs belges vers le Cours go ». E avait été agent principal de la S. A. «- B.et comptait fonder une succursale du Comp-es toir à Stanleyville. 5n Une fête très réussie, donnée à bord de la >r malle, a produit une somme de 15 00 francs qui a été partagée entre l'Œuvre de la mala^ die du sommeil, patronée par la Reine, la Caisse d'assistance aux gens do mer et la villa coloniale do Waterunael. Comme nous l'avons annoncé, 1' < Anvers-at vile »-a ramené la dépouille mortelle de fou ^ le oommandant Florent Cassart. Lo corps a at éi>é débarqué dans la matinée et sera trans-ê- portée à Bruxelles aujourd'hui pour les funé-e railles solennelles. lls Commande de matériel roulant ja pour le Congo. je ^ Compagnie du Chemin de fer du Bas-es Congo au Katanga vient cle passer à notre in-ie du'-tri°; P°UT le chemin do fe.r du Kntanga, une importante commande de matériel roulant, notamment 24 locomotives et 230 wa-é_ gons.qui, ajouté à une commande de 10.000 le tonnes de rails et traverses métalliques, com-es porto un montant d'environ 5 millions de fr. !x Jusqu'à présent, les fournitures faites par ; l'industrie belge, pour le chemin de fer du je Katanga, s'élèvent à 25 millions de francs. Au Conseil supérieur. ' Le Conseil supérieur du Congo siégera, mardi en huit, dans le local de la Cour de Cassation^ et s'occupera du cas d'un blanc condamne, en Afrique, à 12 ans de prison, du chef d'assassinats d'indigènes. î, : 1, AVIS 1- A cette époque de l'année le nombre de nos é abonnés se rendant en villégiature, est consi-[. dérable. Pour faciliter la prompte exécution h des mutations, nous prions instamment nos ■s abonnés de vouloir bien nous rappeler leur d ancienne adresse en nous communiquant leur sjnouvollo adresse. I)m% attitudes e s e Le Matin finira bien par comprend ~ ce qu;il y a d'inconvenant et d'odie J dans le fait d'un journal anversois ui 1 quément appliqué à discréditer tout qu se prépare ou se fait pour le pc _ d'Anvers. t Nous laissons à notre excellent collai rateur Tac le soin de le réduire au sile s ce en matière technique. Mais il no 1 appartient de relever ce qu'il dit i j notre attitude vis-à-vis de M. Helleput " avec qui nous étions en complet désacco autrefois, à propos des projets anyers< ~ et que nous soutenons aujourd'hui po l l'exécution des travaux décidés. Nous répéterons donc pour la vingtièi t fois au Matin que, sans avoir abandc né aucune de nos préférences ancienn< le temps des discussions étant passé celui des œuvres étant venu, nous ne no cantonnons pas dans des intransigeant 7 systématiques et stériles. Nous donons 3 contraire tout notre appui aux proj< 1 que l'on veut définitivement exécutx 1 auxquels se sont finalement ralliées l principales autorités techniques du pa 0 et dont nous avons surtout hâte de vc . la réalisation dans l'intérêt d'Anvers. 1 Nous agissons non pour M. Helleput - pas plus que pour ou contre le Soa-ldis i 3 Matin, mais uniquement pour le pc ? d'Anvers, en vertu de notre patriotisi 1 d'Anversois. Il nous réjouit d'ailleurs de signa " une fois de plus que, pour le Matin, n'est décidément question dans ^ tout débat que de préventions, de préfèrent et de fantaisies personnelles. Les gran I triomphes, dans une question de cette i portance, consistent à avoir l'air, deva 1 un public mal initié, de prendre en < faut un ingénieur qui n'est pas de , maison, un ministre, un journal adv< - saire ! Quel métier, vraiment! 1 Quant à nous, nous ne ressento ' aucun échec pour notre fierté de ne 3 rallier à des conceptions qui n'avaie pas nos préférences, s'il apparaît q £ dans leur réalisation seule se trouve 1 désormais le salut et l'avenir. Mais la fierté du Matin a d'auti a caprices. Elle lui impose, paraît-il, J démolir et discréditer devant le par ment, devant le pays, devant les Anv " sois ahuris les conceptions qu'il a te jours défendues et préconisées dans lei: ~ lignes essentielles et qui perdent toute \ 5 leur à ses yeux du moment qu'un min ; tre veut les réaliser ! 1 Cette façon de comprendre les intéri - d'Anvers constitue un défi à l'opini ? publique. J Ce qui est intéressant dans l'affai: oe n'est pas le plus ou moins de compli " sance de la Métropole pour M. Hel putte, notre adversaire d'autrefois, nu j le parti-pris du Matin de décrier to , les travaux de notre extension ir . ritime, des les dénoncer l'un ap; ; l'autre avec une violence et une obstin tion féroces au pays qui leur consac des millions, tout oela après les ave exaltés, glorifiés, revendiqués en quelq sorte comme l'œuvre de ses propres < forts ! ^C'est un défi à l'opinion publiqi » C'est aussi une mauvaise aotion cont les intérêts de notre port. Cit. BRUXELLES X Au Palais de Bruxelles. Le ltoi a reçu hier, en audience solennel! au palais de Bruxelles, le nouveau minist de Turquie accrédite près la Cour de B> gique, Son Exc. M. Musret bey. Le dij>lomate a été conduit au palais cla les voitures de gala par le lieutenant-color comto de Jonghe d'Ardoye, aido cle camp. . M. D avi gnon, ministre des affaires étrang res,a présenté au Roi le représentant de l'Ei pire ottoman, qui, à l'issue de cette audien a été i;eçu par la Reine. A 11 heures et demie, le major cle Kluche attaché militaire à la légation d'Allemagne été reçu en audience de congé par le Roi. Le major de K/lucher est nommé attad militaire à la légation d'Allemagne à Paris. Les Souverains danois à Bruxelles Il a été définitivement décidé que le Roi < la Reine de Danemark, accompagnés cle n Souverains ,se rendront au concours hippiqu le 20 mai après-midi. D'autre part, la représentation au théât: privé de Laeken sera précédée d'un dîner q sera servi dans la grande rotonde des serr du château. Céllles-ci seront toutes féeriqu ment illuminées pour la circonstance. Une mission chinoise. Une mission chinoise extraordinaire, à tête de laquelle se trouve un ancien ministi ayant rang d'ambassadeur pour la circonsta: ce, est attendue à Bruxelles. Cette mission est chargée de remettre c Roi, au nom du président de la Républiqu la plus haute distinction chinoise réserva exclusivement aux souverains et chefs d'Eta Un dîner de grand gala aura lieu au Pala de Bruxelles en l'honneur des membres de ! mission. Les petits paquets. La remise à domicile des marchandises e: pédiées par express, ainsi que les colis po taux, se fera, dit-on, à partir du 11 mai pr< dhain par auto. C'est aux gares du Midi, d Nord et de l'Entrepôt que les essais seroi faits. Une protestation. La Fédération nationale du Bâtiment < des travaux publics vient d'adresser aux m nistres, aux sénateurs eft aux députés ain qu aux 3.000 membres de la Fédération un protestation contre l'intention qui est prêté au gouvernement de confier en une fois à u ou a des groupements financiers, les travau de dédoublement de certaines voies ferrées. La Fédération estime que l'industrie natic nale serait lésée par l'adjudication en ble de ces travaux évaluées à fr. 150 millions. Elle s'élève également contre le vœu cle 1 Commission spéciale tendant à donner à la ft ture administration des chemins d© fer autc nomes une plus grande liberté on ce qui cor cerne les marchés et les adjudications. A la Société d'Economie Sociale. La 328e séance aura lieu le lundi 11 mi 1914, à 14 heures, à l'Hôtel Ravenstein, Bruxelles. A l'ordre du jour : « Le Congo, nécessit économique pour la Belgique », par M. Nés Slotte de Bert, député «unpléant de Mou M. Hyrnans conspw re * A ~ Haro sur les industriels ! l0_ On aura lu hier les quelques brèves not n_ que nous avons publiées sur la « journ us libérale » de Seraing au cours de laquel dimanche, les socialistes sérésiens ont fait e M. Paul Hymans une véritable conduite rcj Grenoble. II nous faut insister sur ces faits syn: ur iûmatiques. Us montrent en effet d'une faç pittoresque quelle antinomie profonde exis Qe entre les conceptions politiques des deux p; n_ tis si imprudemment accouplés avant les él< îs tions de 1912; ils montrent combien ce1 union qui est toujours 1 idéal d un certs us nombre de libéraux, fut artificielle et qi £S Svenir, enfin, réserverait au pays une c j,u faite électorale des catholiques, dont la cc ;ts séquence inévitable serait de réaliser sur |r terrain parlementaire une coagulation au néfaste pour le pays qu'elle se montre dép ys rable dans les administrations communales iir elle existe encore. Pour dégager nettement la philosophie de yc journée de Seraing, il faut savoir que les î Ju cialistes sont les maîtres dans cctto^ commu ,rt et qu'ils opposent aux intérêts dos industri n<? libéraux cette politique de jacobinisme si taire et agressif qu'ils pratiquent partout er ils ont la majorité. il Les libéraux sont donc leur bête noire,^ 00 on prévoyait dès l'annonce du meeting qu organisaient que les socialistes chercheraie ds ^ troubler la réunion. aj. Aussi avait-on décidé de « chambrer nt étroitement M. Hymans qui devait jouer lé- premier rôle clans cette assemblée électora sa Le meeting devait être strictement privé >r_ on ne devait avoir accès à la salle Trianon où il allait avoir lieu que sur p sentation d'une carte personnelle. Mais ces précautions furent vaines. D'u us part un € compagnon » s'étant improv « commissaire », remit à un certain nom! ^ do socialistes les cartes qu'il avait recueil! nt à l'entrée des mains d'invités libéraux, d's tre part une bande socialiste réunie da l<iS la salle de café attenante au Trianon se n j à faire un tel tapage que, sous peine de v< 1 enfoncer très révolutionnairement les port on dut se résigner à les ouvrir à deux b: tants. rg Voici donc les bons socios sérésiens dans a place. Que va-t-il se passer? ls" M. Hymans, dit le t Peuple », paraît t: ému. Les acclamations qui l'accueillent se ^ aussitôt couvertes par les coups de sifflet m lee hurlements des socialistes qui réclame la contradiction, et le tapage ne cesse q lorsqu'on leur a promis qu'un des leurs po I'1" ra prendre la parole. Ici lisons le a Peuple . M. Van Hoegaerden suit le leader libérî us il est accompagné des gardes-chiourm us d ' O ugrée-Ma rihaye. a- Il est copieusement hué! ès Mais tout à coup, une vaste rumeur s a_ lève du vaste vaisseau qu'est le Grar r_ Trianon. La rumeur grossit, elle éclate : c'< • 1' « Internationale » qui retentit. Le refra ir révolutionnaire trouve son écho au deho: ae Les accents de 1' « Internationale » plane f- sur une foule de trois à quatre mille pi sonnes. e. re Le refrain « révolutionnaire » aura sa doute fait tinter les oreilles élu leader lil rai au milieu de ses « gardes-cliiourmes ». Mais les socialistes n'ont pas encore épu — leur ire. C'est le « Journal de Liège », not vieux confrère libéral antioartelliste qui constate : M. Léonce Neef, président de la Fédérati» cantonale de Seraing, prend la parole po rendre hommage à M. Hymans, qui n'e e, pas seùloment une des gloires du parti lit re ral, mais une de nos gloires nationales, si- MM. Neef est violemment interrompu. { voix est couverte par des cris et des hué as venant de tous les points de la salle. el Us ne veulent pas décidément, de M. H, è- mans. Enfin, le père du cartel peut prendre 2e parole Le « Peuple » accorde très exact ment à sa harangue les quinze lignes qi r> voici : ^ Pendant une heure, il défend le progran me libéral et en fait l'historique. U s'oi cupe des différentes questions politiques l'ordre du Jour et insiste longuement si . la loi scolaire. Il réclame des déclaratioi ' nettes du parti catholique. Il parle aus des pensions ouvrières, proclame que 1 ' dette publique va s'augmentant de jour e jour et exalte, en une brillante péroraisoi . son parti qui est celui du libre examen e de la liberté de conscience, qui doit ouvr ^ les voies de l'avenir au pays tout entier. Par contre — très évidemment — l'orgai socialiste consacre plus d'une colonne à ! Ia réplique du champion socialiste, le citoye ,e Delvigne, échevin socialiste de Seraing, qu défendant le prorgamme collectiviste, en profité pour lancer quelques lourds pav< ,u aux industriels libéraux embarqués dans ceti î, galère et spécialement à MM. Van Hoegae :e den, Digneffe et Greiner. Ecoutons encoi t- lo a Peuple ». Cela est dit avec saveur: is a Delvigne exécute alors, de façon magi traie, M. Van Hoegaerden et le compare Pic de la Mirandolo. Peut-on administre à la fois quinze sociétés? (A ce moment IV: Van Hoegaerden a quitté la salle). Il s'o< s" cupe d'acierr de fer, de chapeaux, d'électr >- cité, de tramways, c'est Un véritable Pluto » et il trouve encore le temps de faire de 1 lt politique. J'espérais que le parti libéral aurait 1 pudeur cle répudier ce candidat, qui fait 1 honte du parti libéral liégeois. Sa part d 'L bénéfices dans toutes ces exploitations es " scandaleusement impudente. (Applaudisse jl ments). e S'adressant^ à M. Greiner, qui est dan 0 la salle, il lui prouve que l'engorgement d Q marché industriel est dû à la productio; s fantasfciqiie de nos usines, et eau se de 1 crise actuelle, de la misère des ouvriers c H pendant que la haute bourgeoisie ne souffr pas de cet état de choses. a Du reste, M. Hymans a le plus gran ■' tort de ne pas se débarrasser le plus vit " possible, pour faire plaisir à ses anciens ami ~ socialistes, de tous ces « exploiteurs » qu fournissent du travail, donc du pain, au: ouvriers : 1 h. M. Hymans a dit que 1e parti libéral étai celui de la tolérance et du libre examen a II est resté trop dans les nuages. U aurai -dû voir ce qui se passe à terre et constate .jflue les libéraux ont un boulet aux pieds qui finira par les écraser; ce boulet est Lt parti industriel. (Longs applaudissements). „ Le leader libéral se devait à lui même e* à son parti de répondre. Mais il était évident quj cela ne pouvait marcher tout seul. Om n'attaque pas sans répugnance les amis d« la veille qui seront peut-être les complices d« demai:. Le leader libéral, constate le « Peuple ». ^ est visiblement surexcité et s'essuye le fron* . d'un mouvement nerveux. Il déclare se pré-ee senter en homme politique, se solidarisant d* iev> tou* cœur avec tous les candidats de la list« a libérale ot particulièrement avec M. Vaa de Hoegaerden, dont il fait un éloge dithyran* bique. p- A ce moment la salle se lève, ce sont de* an coups de sifflet, des huées, des cris d'il* te dignation . ijv Et l'orateur lance^ pour finir, d'une voix éraillée oette suprême insulte à nos mi-litants et à la classe ouvrière: « Vos décla*- • mations démagogiques, messieurs, vous sor-1. tent de La bouche, pour vous faire applau-l, dir par une bande de fanatiques et d'igno--e" rante ». n- Des coups de sifflet et des huées accueille lent ces paroles aussi injustes que méprisaa-ssi tes. ^ Alors le père du cartel fuit devant l'orage . M. Hymans parvient péniblement à se fai-re entendre, dit le libéral « Journal d« Liège ». Les cris et les injures l'interrompent ne à tout moment. ^ls M. Hymans lutte vaillamment contre de» îc- interrupteurs qu'il traite de démagogues. [)ù M. Hymans n'en dira pas plus. Des galeries partent des clameurs de toute espèeew Des colloques se nouent dans la salle. E»-ils t^sesP°'r de cause, M. Hymans se retire ei la séance est levée, au milieu d'un tumulte indescriptible. Et voilà comment lee socialistes, après avoir B violé une réunion privée, ont respecté les le lois cle l'hospitalité. Ce n'est pas à l'houle. neur de leur parti que d'avoir empêché de pt, parler un homme tel qu'un Paul Hymans. ^ * * * . Après cela, vous voudrez peut-être connaître l'avis du leader libéral lui-même sur cette belle journée? C'est le correspondant liégeois de 1' « Etoile belge » qui l'a r» cueilli par notre édification: re es M. Hymans, à qui nous demandions sa u- impressions après cette réunion orageuse» ns se déclarait enchanté d'avoir pu développer lit ses idées devant un auditoire aussi nom >ir breux. Il est vrai quo le député de Bruxelles allait jouir d'une revanche. Ses amis lui of-fraient un banquet solennel. Et comme, IA do moins, les socialistes étaient absents, ils ont pu s© payer lo luxe d'applaudissements ao ■ès tives par la générosité des vins et qui n'é-nj. taient pas, cette fois, assaisonnés dp sifflets. et M. Van Hoegaerden, qui s'était fait aussî nt petit que possible au meeting du Trianon.soT' ue tit .hardiment ses plus belles périodes. 1 -, ur II cita, dit la « Meuse » des faits c trou-D . blants » relativement à l'administration com-j i munalo de Seraing ; et quo nous serions bien es' curieux de connaître et il dit « l'admirable crânerie » dont M. Hymans avait fait preuve en répondant aux socialistes. é- — Ceux-ci ajouta-t-il, avaient été «cloués», d- On a vu du reste comment, ■st * * * 111 Tels sont, d'après les rares journaux de l'opposition qui en parlent — jusqu'à pré->r_ sent, ni le c Matin », ni la « Chronique », ni la a Gazette », ni I' « Indépendance », nr la a Dernière Heure », ne soufflent mot à ns ee sujet — un fidèle tableau des événement® ,é- qui se sont déroulés dimanche à Seraing. Ils sont instructifs à plus d'un titre, sé Du train dont vont les choses à Anvers re nous voyons très bien, quant à nous, d'ici le une vingtaine d'années, M. Franck prononcer à huis-clos à Anvers un grand discour» orthodoxememt libéral, que nos socialiste» m iront accueillir en hurlant V < Internationa-ur le » et que le citoyen Coola viendra trè» st ooUectivistement réfuter en insultant no» e grands négociants et nos gros armateurs Ii-béraux....2s ^ 00 jour-la, ceux-ci, en vérité, n'auront que ce qu'ils méritent. Quercus. 7- ; Les assurances sociales — )0( J" Une lettre de M. de Broqueville à la Fédération démocratiqu» r ïja quinze joui-Si le rote de l'obligation S de I assurance des risques — invalidité et ma. >• ladie — ne paraissait pas certain à tout U a .monde. D'après certains bruits, seul le nsqu. n vieiilloase serait assuré par l'obligation. !j' ,, ^,a Fédération démocratique olircticnno d. !t Bruxelles, émue do ces rumeurs, avait envoyé 1 à M. de Broqueville, chef du Cabinet, et aux ministres des Finances et du Travail, une let-e tre dans laquelle elle demandait au nom dee a 10.000 travailleurs qui se sont groupés autour de son,drapeau, que toute proposition de dis-. jonction fût repoussée et que le vote intégral tj du projet fut assuré avant que la Chambre a ne se séparât. ts M. do Broqueville vient de répondre à la e demande dc_ la Fédération démocratique par 'a lettre suivante, adressée au président d# e cette fédération, M. Fieuïien, député sup-p/léant : cher présudemit, a Je suis a'baoluimenit d'accorvl ajvec vous qu» r Chambre se doit, selon iiijciL. d'axl^ptec La trl'pl^ I. 'suirance sociale. Des peaisonœs qui, sans doute, mesurent l'ai [. luire d'aùitoui à La leur, ont teinté d'accréKlibtwr k. légeaiide que je voulais faire sombrer J'assurera* invalidiité et mialadie, voire le tout ; m un mot a que je Joutais diaublo Jeu. On diiirait vraiment qu'il y a des gens lmcap» a bla i de cemiprèadre que, pouir un hoamne de ca a ractôre, lil n'y a qu'uaie parole et que Le lang-agr e pubMc cicvlenit ume houte s'il ne traduit ta pea» t sée- Le jour où (c'étiatt en novembre 1012) j'ai dèiioac moi-même Le projet snir Les assurances sociale» j'avais, comme aujourd'hui, la volonté d'abouiai s sur le triple terrain choisi. A plmiieuirs repriser .1 j'aâ affirmé pirbli^uemenl cette volonté et c'est i en grande r<a.rtie pour cela que, depuis le débu< i de la sesslom, mous avons demandé à siéger citaq B quarts d'heure cle plus par Jour. Je le reconnais • j'ai éprouvé uune vive comtro> riété quamd. en août ckrnler, la Chambre n»u« a TVjîusé ume douzaine d» milMons de recette* , nouvelles. Nous allons, micun ami I^evie et mol* 1 soigneusement calculé l'accroissemenit des ebaj-e ges exigées par La téourité nationale et pair le* 5 lois soclaLcs. En tenant compte de la pnogrespae® • r-onniale des recettes an-nu oliles, mous pourtoni 1 n'ous Uufli.re sur tous Les terroins cK» cetta no f née. Le parlement se figurait que ejou» oxagérixia Les nécessil^s. C'était faux : mous disions les cfro •-3? tout sirn-pLcment, comme nous les s:ivloua, La crise qui pèse aujourd'hui sraor toutes les na-; tions s'affirmait dès cette époque. En liaco d*' la décision prise par la législature quant aux re»-r sources, nous avons e^t-imé qu'il faitolt mar* née , \ qutamt iménue. Noua Le laisoaia au jourd'hui eocooa

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Dit item is een uitgave in de reeks La Métropole behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in - van 1914 tot 1918.

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