La Métropole

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s.n. 1914, 06 Mei. La Métropole. Geraadpleegd op 07 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/4t6f18t801/
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MEU0&4 ERNEST tW TÎNCHANT 21e Année No 125 —rs -a -s 4-5 J & LA MÉTROPOLE _^zr~-— ■■ :—= ■ 1 ■ ~ :— ' A.ra tt»onces ; le numéro Journal quotidien du matin le numéro h^fc0« Chronlque sporUre£svs Uo as — Annonces financ.id. » 8 OÛ Faits divers fin id» » 2 00 Sis mois ,.• •••••••••• ê* ? «i mat W** Réclames la lij^ne, » 6 50 La Ville icL «* 3 00 Trol» mois. . • • #•••••••• a * cO ^ Tniic Ipq ïnurQ 59tPlied©S Peignes, Anvers U dimanche Faits divers corps td.»8 00 Emissions Prix . A 4 . . 1 OUS les jours a » i^c uiumiiwit Pour toute la publicité, saul celle de la province dAn- On fabonne & tous les bureaux de poste et aux facteurs. ir» a i« vers, s'adresser à VAGENCE HAVAS : étranger, le pon en sue- de4a10 Administration: .3519 de 10 a.6 , Bruxelles : s. p.ace a Pour 1» HOLLANDE, s'abonner de préférence aux IPlIljlM psaes P^Hartinn • Télf^nhnnp S17 pages UUIUIJBIM 4 LONDRES : n3. Cheauside E. C. bureau* de coste. plutôt qu'au journal même. 3 ixcudLiiun . i tii-yuuiic vj I , ^ ■.. Mercredi 6 mai 1914 LES TRAVAUX D'ANVERS Figure I Situation actuelle i'iguie il Situation avant les travaux du Krankeîoon Dans un p-rececient ar&icie uous wm- -menoions une causerie sur les futurs travaux; nous continuons cette étude aujourd'hui. .• Pour mieux fixer les idées, il nous a paru' utile de publier les croquis ci-dessus qui représentent tous deux les cours du fleuve depuis Austruweel jusque Sainte Marie: le premier, à gauche, montre la situation actuelb qui existe depuis l'achèvement de la passe du Krankeloon, donc depuis une dizaine d années; le second, celui de droite, montre la situation antérieure. Sur les deux croquis nous : avons marqué d'une teinte foncée les pas-Bes profondes, c'est-à-dire le chenal ayant i une profondeur de plus de 8 mètres sous ! lo niveau de la marée basse. ' En regardant le croquis 1, relatif à la <■ situation actuelle, on remarque immé- ] diatement que le chenal de 8 mètres s'é- c tend sans interruption dans toute l'éten- c du-, considérée; de plus le chenal ne com- i porte pas de changement brusque de di- < rection, sauf dans la région que nous i avons marquée d'une teinte complètement i noire, et à côté de laquelle se trouve t la lettre D. On se rend compte qu'en cet 1 endroit les navires à grand tirant d'eau 1 sont assujettis à des changements de di 1 rection, ce qui est une sujétion toujours 1 peu favorable. Il n'entre pas dans notre programme de décrire les moyens employés pour faire connaître aux navires la route à suivre: disons seulement en passant que, le iour, la route est déterminée par des bouécu dans le fleuve et des balises à terre; la nuit certaines bouées sont lumineuses; ensuite des couples de feux déterminent les alignements successifs que doivent parcourir les navires; enfin des écran colorés (rouge, blanc ou vert) font connaître les instante ou ie navire doit changer sa direction. Ainsi, un navire tenant un feu en observation, le verra devenir rouge à un certain moment; c'est qu il se trouve dans la zone correspondant ! au faisceau lumineux traversant le verre ' rouge du feu; le navire es£ averti par là qu'il est temps de modifier sa course. On < se rend compte immédiatement de Tinté- ( rêf qu'il y a à ue pas exagérer les si- / nuosités et les coudes en vue de la ma- ) nœuvre des grands navires.Certaines pas- t *es sont peu stables, et le service hydrographique doit les surveiller constam- c ûent afin de *je rendre compte si l'empla- r >emen des bouées et des feux correspond t toujours bien à la direction des chenaux. ' Jetors maintenant un coup d'oeil sur le iroquis de droite donnant la situation * tvant les travaux du Krankeloon. Nous •emarquons immédiatement qu'il n'exista. „ pas de chenal continu de 8 mètres de >rofondeur sous marée basse. Les navires tprès-avoir quitté Anvers et fait le coude " l'Austruweel, trouvaient une passe profonde jusqu'à l'endroit désigné par la c ettre A, puis devaient suivre une route F oupée de hauts-fonds tels que A, B et C F passe de Philippe); après quoi ils péné- 3 raient en C dans la mouille profonde de ' Mainte Marie, le long de la rive gauche et 0 levaient ensuite tourner à angle droit ►our se diriger vers le coude suivant p Kruisschans). t Inversement, les navires venant de la n a- ' ftt se dirigeant vers Anvers devaient, ^ ■ moment d'arriver à Sainte Marie, t: hanger brusquement leur orientation P >our embouquer la passe du Philippe. On c; io se figure évidemment pas 1e Lapland, ^ ,ar exemple, exécutant cette manœuvre, ?i] urU>ut si on réfléchit aux conditions (1). Voir 1» t Métropole » du 2 mai. n îans lesquelles eue uoib se xciiic. grands navires arrivent à Anvers par 1 flot, c'est-à-dire lorsque le courant le dirige vers notre ville, et à marée mon bante; de cette façon ils rencontrent au: endroits peu profonds une nappe d'ea suffisante pour permettre le passag* L'arrivée à marée montante préscnl 3'aiWeurs cet avantage extrêmement in portant que, si un navire vient à toucîn [e fond, la marée qui monte le soulève a fu" et à mesure de la montée, et dégai e navire de façon qu'il puisse continu* ;a route. Or, si nous considérons un navire a ant vers Anvers, au moment où il s'e: gageait dans l'ancienne passe du Ph ippe, nous voyons que tout son arriè: itait poussé vers l'amont, (vers Anvers >ar le courant de flot qui longe Ja rii le Ste-Marie, et le navire était dérivé pr e courant vers le banc du Krankelooi m grand navire eût été exposé pre lu'inévitablement à s'y échouer. Si la m; iceuv avait pu se faire, Le navire e( •encontré d'ailleurs immédiatement 1< ndr'oits C, B, A, où la profondeur a eignàit à peine 6 mètres sous maré tasse. Pour des navires comme le Laj and, c'eût été évidemment iïisuffisan tirant d'eau de ce transatlàntiqu ^eut atteindre en été 10 mètres, d'après ] •èglement sur le franc bord. Maintenant la passe du Philippe e: remplacée par celle du Krankeloon; 1 résultat a été obtenu en perçant le ban lu Krankeloon à l'endroit marqué D su ie premier croquis, et en faisant des drj ?ages suffisants. _ Avant ces travaux, la critique audj îieuse de M. Van Mierlo pouvait amène se désintéresser du fleuve actuel, coi sidéré comme trop mauvais au Philipp-:t à prévoir un changement complet d it de l'Escaut. „ * M. Van Mierlo, on se rappelle, pr> voyait qu'en faisant des dragages intei iif*^ on pourrait arriver à la profondes le six métrés. Disons que quatre ans après la fin à< ravaux du Krankeloon, sans qu'on ci l ' faire aucun dragatje pendant cet; icriode, on constatait que la passe c ilus de S mètres s'était maintenue pa out sur plus de 150 mètres de largeu Ce fait était d'autant, plus significat [u- clans l'entre temps on avait eu di aarées extraordinaires, (comme la man empête de 1906), qui auraient pu boi everser les fonds instables. Maintenant donc que les résultats ol enus par la création de la nouvelle pass ►lit démenti les critiques, et donnent sj isfaction, on pourrait se demander pou: uoi on va quand même changer le coui !u fleuve, et s'il n'y aurait pas moyen d r contenter de la situation actuelle? Si le gouvernement s'intéressait au poi 'Anvers aussi peu que les amis de c ort, il n'eût pas manqué d'utiliser c rétexte pour s'épargner des travau snsidérables et coûteux. Quels motii ont déterminé à agir autrement, c'e* 3 que nous allons examiner. Remarquons tout d'abord que s'il n'es as nécessaire de draguer vivement a .rankeloon, on y fait pourtant en ce me lent des dragages à intervalles régu ers. On est loin évidemment des « en •aves apportées à la navigation par L résence de dragueurs et de chalands :c. » que certains prévoyaient pour l'ob ntio'i d'un chenal qui n'aurait eu qu mètres! Et la navigation se fait pa: steamers plus grands que ceux prévu; a.i* la Red Star Line elle-même à l'origi : des travaux sans que W draga^geô oc B———B————BMW——H—i casionnent la moindre gêne. Mais il est bien clair que l'idéal serait de ne pas devoir draguer du tout. C'est déjà un premier point mais d'importance relativement minime. Il se présente ensuite une autre raison, déjà oeaucoup plus importante, pour laquelle des changements doivent être apportés au fleuve: la profondeur de 8 mètres sous marée basse commence elle-même : à être considér' 4 comme insuffisante.Les grands steamers modernes, avec leur tirant d'eau important, sont assujettis, dans le parcours de l'Escaut, à profiter des heures où la marée est suffisamment haute, pour pouvoir franchir les hauts-fonds ou seuils. L'idéal serait de ménager des profondeurs suffisantes pour que les sujétions de marée fussent réduites^ au minimum. D'où la nécessité d'une amélioration du fleuve aussi complète et aussi générale que possible. Dans cet ordre d'idées, le tronçon depuis la Pipe de Taba jusque la Perle doit être remanié en premier lieu, parce que le tracé même du fleuve actuel, comme nous aurons l'occasion de nous en rendre compte, ne per-me& pas d'y prévoir des améliorations sérieuses.Nous en venons enfin au motif le plus important qui entraîne nécessairement la correction du fleuve dans le tronçon envisagé: nous voulons parler de la construction et de l'exploitation des nouveaux murs de quai qui vont être exécutés à Austruweel. Dans un prochain article, nous étudierons les principes qui ont guidé les techniciens dans le choix du tracé de ces murs. Nous verrons apparaître j ainsi immédiatement la nécessité, en vue de l'obtention de^ profondeurs le long d* ces murs, d'une modification au tracé du fleuve lui-même. * * Et maintenant, si vous voulez bien cher lecteur, parlons deux instants d-choses moins sérieuses. Dans le Matin Scaldis demande à la Métropole de ré pondre un mot au sujet de l'envasemen futur du chenal projeté pour l'écluse di Kruisschans et des conséquences qu'i aurait pour la navigation. Il ne demanda qu'un mot, voici qui le satisfera: De la même manière qu'on s'est copieu sement trompé (voir le présent article) pour l'ensablement de la passe du Kran keloon, M. Scaldis admettra qu'il s trompe pour le chenal en question. Nou ajouterons les remarques suivantes qu'i aura perdues de vue: 1° Il est absurde de calculer l'envase ment d'un chenal en multipliant sa sur face par un envasement unitaire; c'es admettre en effet que les envasements s font uniformément dans toute son éten due; et ceci est un contre bon sens, (con tredit d'ailleurs par l'expérience). L'en vasement unitaire moyen esit d'autan plus faible que le chenal est plus long 3 car si on admettait le contraire, on ai î riverait à ce résultat que pour un chena s suffisamment long, tout l'Escaut n'ai - rait pas un débit de sable suffisant pou £ l'ensabler, même si toute l'eau de l'Eî î caut était devenue du sable.... >. 2° Ce serait une ignorance technique d e tabler sur des envasements constatés e des endroits très différents, par exen ;r pie, là où les courants sont reçus dire< U ^meri^,Pa'r le chenal, comme dans le ca je d une écluse située à l'angle d'un coud >r violent. En réalité, la quantité d'enyase ment ne peut etre déterminée a prior\ 1- Mais ce qui peut être déterminé a prior\ î- ce sont les dimensions exigées pour 1 i- chenal au point de vue des facilités de 1 •e navigation et du stationnement des b; ), teaux. M. Scaldis fera bien d'aller voir 'e certaines heures le chenal d'entrée de l'i ,r cluse Royers; il sera édifié sur 1' « inutil i; té » des chenaux vastes. s- Nous aurons d'ailleurs l'occasion c i- traiter systématiquement oes points apr< 11 l'examen des projets proposés pour i5 fleuve. Comme M. Scaldis paraît décic t- à continuer ses polémiques politiques, e a le temps de mûrir un peu ses argi >. ments. 3® En appliquant au chenal projeté h e metodes familières à M. Scaldis, not e pourrions dire: au Krankeloon les ensu bVments ont été en-dessous des prévisior ,t M. Van Mierlo d'une quantité poi e vant se chiffrer* par plus d'un décimèti c par jour; donc, défalquant ce chiffre c r celui mis en avant par M. Scaldis, nou __ trouverions que le futur chenal de l'écli se du Kruisschans au lieu de s'envase] L_ se.... creusera! r Ç^t-te conclusion vaudrait les calembn i- daines de M. Scaldis. î, u Tac. Billet bruxellois ÎS —x — ^ Correspondance particulière do la «Métropole LE MINISTRE DU TRAVAIL MancJL 1 A\r;iis-je k»- benkio lorsque, rencontrai! b 1 mutre jour l'honorable miniLsrtre de l'indrai « trie et diu travail, j'avais onu comprends i- qu'il m'amnonçaot sa. décision do proohair retraite ? ). Unie note, panue ce ma-tûn même dans ^ ajournai de Bruxelles » me !© fit oroke u b_ instant. Bt je m'en fins, d'une Lnai/te jiuisquraiu m niisitère diu travail. s L'hoiioi"abie M. HiuberL me rassura auiss e tôt. -- Vous avez été un ix.-<u viitie en besogm t voilà tout, me dit-il. Je ! 'auaais \rouiki, ma e pournaiis-je m'en ailler demain si je dois alik c défendire le projet sur les assurances sooiaik K '«u Sénat, en_ novembre prochain ? Pendiaa g les vacances, iil y a encore moyen de prendii q»u<ok|(ue iiepos, n'est-ce pas? Mais après, -quel que soiit mon désir d'obliger notre ch< M. di? Brocjiuevillle, quelles que eoien/t îe t imsistanoes de mes amis, — je devinai piiendr i cki repos. • ■ < ■ - i ■ ■ v AVIS A cette époque de l'année le nombre de no abonnés se renà'ani on villégiature, est consi dérable. Pour faciliter la prompte exécutioi des mutations, nous prions instamment no abonnés de vouloir bien nous rappeler leu ancienne adresse en nous communiant !ei> nouvelle adressa. L'Actualité dualité La crise parlementaire en Autriche VV La mesure prise par le présidcnl lAl du Conseil des ministres autrichien le oomte Suei'glikj de gouverner San; paiiloment et de promulguer les _lois les plui urgentes par simple décret^ paj'aît avoir por bé ses fruits. Léo parlementaires autrichien ont demandé grâce et ils ont sollicité de lî part du gouvernement la nouvelle convocation du lloilsratJi. Le président du Conseil a fait depeuJre sa décision de celle des parlementaires eux-mêmes1 et il leur a promis de convoquer le Keichsnitli si l'on voulait bien dm donner les garanties nécessaires au bon fonctionnement de l'assemblée législative. Il convient évidemment d'attendre la réponss à cette invitation du premier ministre do reprendre les négociations entre Tchèques et Allemands, en vue d'une entente en Boliômo, C'est en effet, de cette ontente que dépenc la solution do la crise parlementaire. C'est assez insensé mais c'est bien ainsi. Les deui nationalités ne pouvant s'entendre sur lî question des langues et sur la délimitation dei sphères linguistiques dont chacune d'elles de vrait disposer en Bohême, ont fait de l'ob struction au Reichsrath, qui n'en pouvait net cependant, et on a fini ainsi par arrêter 1; maoh ne parlementaire. La réponse à donne par le gouvernement était très simple dan oes circonstances Un paragraphe de la restitution lui permettant de se passer du parle mont il a ajourné celui-ci indéfiniment en at tendant que les partis en cause eussent fin par comprendre que la voie suivie jusqu présent ne peut conduire à aucun résultat si ce n'est celui d'amener le pays devant 1 néoessité do réclamer du souverain lo retpu à l'absolutisme; Des voix dans oe sens se son fait entendre déjà à j$us d'une occasion c l'on peut être convaincu que les peuples ai trichiens seraient tout disposés à rendre l'empereur tous les pouvoirs dont la couronn > s'est départie en faveur du parlement, si 1 : situation actuelle devait durer encore Ions , tempx , , - Et certes, on a beau opiloguer sur les incoi i- vénients d une situation de oe genre, les pei ptles de la monarchie savent ce qu'il leur e i coûte d'être soumis à un régime aussi stcri. 1 que le régime parlementaire actuel. Avec . ' svstèane poui*suivi jusqu'à présent il est ce tain que l'on arrive à aucun résultat. L ob' _ truotion rend tout travail parlementaire m , possible et naturellement aucune des^ lois qt - bout le monde est unanime à reconnaître con e me urgente et comme absolument nécessau s ne peut être votée. Ne vaut-il pas mieux,frai j ohement, dans ces conditions, de renvoyer leurs chères études des parlementaires q font d'autant plus de bruit que leur trava est plus stérile ? La population de la mona " ahie autrichienne ne laissera plus, longtem] t le parlement dans l'incertitude sur ces sent q inents. La preuve de l'indifférence et peu - être même du dégoût qu'inspire le parlemei se manifeste bien par > calme absolu avec 1 quel le pays a aecueiAn i^ournement du pa lernent. Là où l'on n'ést- pas allé plus loin t où l'on n'a pas approuvé ouvertement la d > cision du Cabinet, on s'est montré absolumei ~ eailme et rassuré sur les conséquences de < ■1 retour temporaire à l'absolutisme. H semble que les parlementaires devra ie! r avoir conscience de cette situation et en tir i_ les conclusions pratiques. Mais on ne pe guère l'attendre Ce qui est arrivé précis mant en Bohême à ce sujet donne l'explie e tion de cette attitude en apparence incompr 1 hensible des députés. "Lorsque les vieux toh " ques se montrèrent un jour moins combati et qu'ils prirent la résolution de vivre en pa s avec les Allemands, ils furent éliminés par 1 e jeunes tchèques, plus radicaux et plus agre _ sifs. Ils avaient fini par faire croire aux ma ; ses électorales que seules les tendances radie les en matière de nationalisine pouvaient êt * admises parce que seuls los intransigeants e les «ultra» parviendraient à obtenir quelq' a chose pour lours électeurs dans la bataille n i- tionale. Le s jeunes tchèques sont arrivés à leur tour à un moment où leurs parti ne mo ï- tre plus l'essor suffisant pour soutenir la lu te avec la même ardeur. Ils se sentent men cés par les tchèques radicaux qui, effectiv ment, mènent la danse on ce moment et font preuve chacun de son côté do la pl ® grande intransigeance.Du côté allemand,cet e période semble surmontée ; car les pangerm é uistee de la nuance^ des Ivolf, Iro et Schoexi il rer, qui furent aussi les protagonistes du «L [- von Rom », semblent avoir disparu de la se ne politique pour toujours et avoir soznb dans le discrédit général. Ceci, il est vrai, : donne pas encore des garanties suffisant IS d'une entente prochaine.On va naturelleme l~ reprendre les négociations et l'on tâche s d'arriver à une solution dans laquelle cliaci i- des partis voudra trouver le plus d'avantag e Dossibles. L'essentiel serait évidemment q e l'entente oondluo nécessairement fut durai s et cela dans l'intérêt même du parlement L_ du parlementarisme qui se discrédite tous.l , jouii"s un peu davantage dans les pa ' les plus divers. — J. Joerg. >- >—u® s ©>—< ; Les millions au couvent i II y avait quelque temps quo le « Matin ne nous avait ptius servi un Jean Mathi< ( Lansberg ). Le bonhomme reparaît aujou d'hui et sans doute pour dédommager J a ieoteurs de notre conlrere de son long silen il leur propose l'ingurgitation de deux lo gues eoionnes de sa prose alambiquée, des-nees'à refuter le dernier discours de M. Poi let sur la loi scolaire.., sujet éminemme: neuf. Nous n'allons pas perdre notre encre à r >- lever les innombrables erreurs de fait do: o fourmille èetto « réfutation ». Il nous suffir e pour on faire justice, d'en épingiler une seu qui donnera la mesure des autres, e A deiLa. reprises Jean Mathieu ( Lansberg n affirme encore que la loi scolaire vaud. . VINOT-TROIS millions aux couvents. '- Cent fois nous avons prouvé par des chi . fres que c'était là un grossier mensonge. I i- veut-on une preuve nouvelle ? Discourant la Bourse de Charlcroi, le 1er mai demie •» M. Vandervelde a déalaré, d'après le sociali s te <t Journal de -Charleroi », à propos des r 3' formes réalisées par les catholiques : ® Malheui-eusement, les cléricaux, en votai ^ les réformes, les ont déformées. En vota! e l'instruction obligatoire, ils ont voté DEU ~ MILLIONS aux couvents. ' M. Vandervelde a négligé du reste de di s que ces deux millions, octroyés aux couvent c vont se répandre en pluie d'éducation sur culasse ,aussi intéressante que oele des sooi listes, des prolétaires catholiques. Mais là n'est pas la question. Jean Mathieu prétend dans lo « Matin du 5 mai, que la loi scolaire va enrichir 1 couvents de VINGT-TROIS millions. M. Va: s dervelde a déclaré le 1er mai à Charleroi qi cette somme n'atteignait que deux million L'un ou l'autre a donc publié une oontr vérité. Et entre M. Vandervelde et le Jean M; thieu du « Matin », personne n'hésitera à d-signer la menteur. Échos c® LA VILLE Programme de la journée : \ FETES ET CONFERENCES Cercle dramatique « Le Masque d. — au lieuircs, ' à l'hôtel Wagnjer, comfércace de M. Coinibct : « Ra-1 cime, Boik-au, La FomtaLae ». COURS Polyglot-Club. — A 8 heures trois quarts, au Symlwîat du commerce e-t de l'indrastaie, courte rue Neuve, réunion de la section d'ant;la.:t. Borlitz School, 8, Meiir. — Langues vivante®. EXPOSITIONS Salle Foret. — De 10 2i 6 heures, exposition des œuvres de M. Hentri Houiben (ouverte jusqu'au 11 mai inclus). Serait-et vrai ! C'est en France, dans les revues, dans les | journaux artistiques, que nous trouvons au-jourd'hui des nouvelles assez inattendues au . sujet de la maison llubens. Une première fois nous n'avions pas cru L devoir relever une mention qui nous semblait • passablement fantaisiste. Mais elle se preci-; se, s'amplifie et trouve un écho dans des publications ordinairement bien informées. On - peut au moins se demander ce qui a pu don- - ner naissance à l'étranger à des racontars d€ i ce genre. . . . i II tarait donc que les Américains qui ont mis l'ancien continent en coupe reglee et a drainent à leur profit toutes les couvres d ai t, r toutes les reliques archéologiques, ont jeté k t dévolu sur notre maison Rubens, ou p.utoi t sur oe qui subsiste encore de la demeure d( ^ l'illustre pemtre : le portique et le paviUoi h avec leurs statues et leur décoration sculptu e raie. Ils rêveraient d'acquérir ces reliques, dt a les transporter dans le nouveau monde et d< •_ reconstituer, dans quelque coin des Etats ' Unis, l'habitation de notre concitoyen. Miui l- de ces sollicitations réitérées, l'adminstratioi - communale d'Anvors serait intervenue et au n rait conclu avec les propriétaires de l'an m eu e Me, une convention en vertu de laquelle ce e derniers s'interdiraient de vendre à qui qu •- ce soit leur propriété pendant une duree d ^ vingt-cinq ans. i- Nous avouons ne pas croire grand enoso ^ e cette histoire. Nous la supposons même entiè i- rement fantaisiste. Mais en présence d'affn ■e mations si précises, que répandent aujoui i- d'hui les organes artistiques français les plu à aut-orisés, nous nous demandons presque que: îi le pourrait être l'origine de cette informatio: il et si en réalité elle était entièrement fantai r- siste. ïs " i- Une grosse nouvelle maritime k- «La Aegaea », ligne du Levant et de 1 't Méditerranée, dont on disait qu'elle n'étai 3" qu'un grand bluff, annonce sa création, e r" ainsi qu'on pourra juger des armements il ^ téressés à la ligne et de l'importance de leu flotte, ils sont à même d'organiser un not lt veau service absolument régulier, avec de -e vapeurs do toute première classe, vers tout* les destinations du Levant. La. ligno mettra en charge un vapeur, toi; ^ les quinze jours pour Alexandrie et ^ rie, et un vapeur tous les dix jours oour le porte de la mer Egée et de la mer Noire. ^ La nouvelle ligne a pu s'assurer des fonc très importants en marchandises lourdes pou les deux routes et son premier départ a-ir , lieu d'Anvers, le 15 mai, par « Jafia », pou lx Alexandrie et la Syrie. 3S Cette ligne répond à un véritable besoi s" et elle s'est assuré le concours de firmes qi s" avaient, depuis longtemps, l'intention d créer elles-mêmes une nouvelle ligne sur 1 Levant. En vue du développement inévitabJ des capacités d'absorption des pays balkan ie ques, il est indiscutable quo la ligne est aj pelée à un succès certain, d'autant plus qu a l'armement est placé sous la direction cela n~ réo de M. Johs. Kotho, de Hambourg, 1 créateur et l'initiateur do la « Deutsche Le a_ vante Linie », et de M. Artli. Brys, dont 1 succès en armement, est très apprécié en Be •^s gique et à l'Etranger, et unanimement r* ■ls connu, et auquel tout le monde applaudit si ke la place d'Anvers. ^ La ligne s'est assure le concours d'agen e" qui connaissent le trafic à fond, tant à Ai vers qu'à Paris. e~ Les agents généraux pour le frét sont rc MM. Standaerb et Cio, 39-41, rue du Musé le Anvers. Adr. tél. Treadnats. Tél. 6683-69's' es Les agents à Pai-is sont : MM. Lé.-po' Qt "VValford et Cie, 6, rue de Soze. Adr. tél. Sh ra kari. Tél. Central 17-88. 111 La ligne a également créé son propj e? « Transportkontor » i>our travailler l'Allem; ae gne du Sud. 'le Nous estimons que la nouvelle ligne mér et te l'appui de tous les exi>éditeurs et cha es geurs ,vu les conditions de solidité dans le F8 quelles elle se présente, et les garanties qu'o frent sa gestion et son organisation. Nous a] plaudissons des deux mains à cette nouvel! *" initiative de l'armement belge et lui s.>uha tons bon succès. On aura d'ailleurs l'occasion de voir ! composition de la flotto dans nos annoncn maritimes, deanain. A la Gare centrale * Répondant à une question, M. Segers, m r_ nistre des Chemins de fer, a déclaré, hie ^ qu'il oompte prendre à bicr délai une déc ,e sion relative à l'établissement de marquisi sur les extrémités non couvertes des voies. à- il- Noces d'or religieuses it L'Institut St-Camille ,rue Lockaert, éta en fête hier. Les sœurs hospitalières y eomnn e- moraient lo cinquantième anniversaire c it l'entrée en religion de leur supérieure génerj a, le, Dame Anne BromverSj en religion Sœi le Anastasie. La vénérable jubilaire, née à Reyn, Bred; ) entra à l'hôpital Ste-Elisabeth, à l'âge do 1 :a ans. Durant son noviciat, en 1866, éclata J terrible épidémie de choléra, pendant la quel! f- aile put donner d'éclatantes preuves de se In abnégation on soignant les victimes du filéai à Le jour de la fête des S. S. Pierre et Pau r, elle inhuma personnellement quarante viet s- mes, qui, à défaut de cercueils, durent ooei ê- per les bières deux à deux 1 Dix ans après; Sœur Anastasie fut appelé it à diriger le noviciat de son ordre. Elle n'o< it cupa pas longtemps cet emploi, l'administra X tion commun aie _ de Borgerhout l'ayant prie do venir organiser le service hospitalier •e l'hôpital St-Erasme nouvellement fondé. EU s, ne laissa que des regrets dans le grand fax la bourg, lorsque, voici douze ans, elle fut oho !<- sio comme supérieure générale des Sœurs hof pitalières, dont les 143 religieuses desserven six hôpitaux. » Titulaire déjà de quatre distinctions hon< » riHques, elle se vit décerner, l'an dernier, l i- croix do chevaMer de l'Ordre de la Couronne Le en récompense des soins dévoués qu'elle n s. cesse de prodiguer à nos compatriotes rer y trant malades du Congo. H:er, après une messe solennelle au cour i- de laquelle Mgr Roucourt, doyen d'Anvers î- deuxième district, rendit éloquemment hom mage aux vertus d<& Soeur Anastasie et à b quelle une excellente chorale, sous la direction de M. E. Verhaeren ,prêta son concours, une assemblée solennelle eut lieu dans une des salles de l'institut luxueusement décorée de flleurs, de verdure, de guirlandes, de drapeaux et de chronogrammes. Deux ouvriers, momentanément hospitalisés à St-Camille, y proclamèrent on des allocutions touchantes en leui simplicité, leur gratitude pour la sollicitude dont Sœur Anastasie entoure tous les malades sans distinction. De superbes cadeaux furent remis à la jubilaire ,notamment un magnifique Calvaire et une reproduction très originalement encadre© des tableaux de M. Jozef Janssens, » Les Vil Doulours », avec le portrait de Sœur Anastasie. De nombreuses notabilités se sont associées à la joie des Sœurs hospitalières qui commémoraient en même temps le vingt-cinquième anniversaire de la fondation do l'Institut St-Camille par MM: Fr. Belpairo et Jean De Bruvn. Rendons à César... Dans notre article du 11 avril dernier au sujet de l'organisation d'un cours pour méca^ nicions de marine à l'université du travail à Charleroi, nous avons mis en cause 1' « Union des Armateurs » d'Anvers. Une stricte impartialité nous impose le devoir de reproduire la première partie d'uno lettre que 1' a Union des Armateurs » vient d'adresser, sous la signature de son président, M. Ch. Soheidt, au président du Cercle des Mécaniciens de Marine Belge : Monsieur, « Nous avons bien reçu votre lettre du 9 avril et malgré les réserves que nous faisons au sujet de vos idées sur les mécaniciens de Marine, nous ne croyons pas nécessaire de répondre plus longuement attendu que 1' « U-nion des Armateurs » est ETRANGERE A TOUTE DEMARCHE FAITE A CHAEIE-110T ». . Cette mise au point nous semblait îndispen-' sable pour dissiper une confusion qui s est] 1 pn-e vite d'autant plus fj cil "ient que ia Ujt ; tre de x>rotestation do M. Gcetbloet s'adres- ' sait à 1' « Union des Armateurs » en particulier et non à certains armateurs dont est ! partie l'initiative de la démarche à Chaiie-[ roi. ' Dessin et musique Anciennement il suffisait pour être admis 5 en qualité de maître ou maîtresse de dessin 2 ou musique dans un établissement d'instruc-2 tion de la Ville d'ûtre porteur d'un diplôme délivré par un jury central siégeant à Lou-i vain chaque année. Point n'était besoin Lx>uv _ prendre part à l'examen pour l'obtention de ce diplôme d'être instituteur ou institutrice. Les divers groupements d'instituteurs ont B insisté auprès du ministre compétent pour que cet examen soit réservé aux seuls diplô-5 niés de l'enseignement primaire ou moyen. Le ministre a accordé cette satisfaction au corps enseignant. Il faut croire que la Ville d'Anvers n'a qu'une médiocre confiance dans les aptitudes techniques de ses instituteurs et institutrices a aspirant à enseigner le dessin ou la musique, t Elle vient, en effet, de décider de oonférer t -allo-même un diplôme « ad hoc » après exa-•" men auquel tout le monde ^instituteur ou r uod . pourra prendre part- s — s Borgerhout fleurira ses maisons s La Société d'horticulture et d'agriculture _ c Linnaeus », de Borgerohut, organise un s concours permanent d'ornementation florale extérieure et intérieure des maisons, qui com-s menceia au mois de juin, pour se terminer j. en septembre. C'est principalement aux mai-a sons ouvrières que s'adresse l'appel adressé j. par le Comité organisateur. Son but est des plus louable et produira Q certainement une vive émulation parmi les t- habitants du grand faubourg anversois, qui e voudront décorer leurs façades, fenêtres -et , balcons ,afin de rendre le plus beau possible e lo salon du passant, la rue. Deux cents francs do prix seront attribués aux plus belles garnitures florales. On peut e s'adresser, dès ce jour pour les adhésions et les renseignements à M. Aug. Van Santvliot, e rue du Navet, 2, à Borgerhout. e l- A la Ligue sociale d'acheteurs L'assemblée générale do la L. S. A., a ré-r solu do demander dorénavant à tout nouveau membre adhérent une cotisation annuelle s d'un franc. 1_ Son champ d'action de plus en plus vaste, créant des dépenses de plus en plus grandes, : elle espère que tous les membres adhérents ^ auront à cœur de contribuer efficacement à '• l'œuvre^ en s'inscrivant spontanément pour d cotte minime rétribution. Il demeure entendu l~ que pour les anciens membres cette contribution est absolument facultative. e t CONGO —£ C>—^ >- e Les funérailles du commandant Cassart. i- Les funérailles du oommandant de réservf a Florent Cassart, ont eu lieu, hier après-midi! is à Bruxelles, au milieu d'une afffluence considérable.Sur le quai de la gare du Nord attendaient MM. Renkin, ministre des Colonies ; lo géné-■ _ ral Wahis, gouverneur général honoraire dr Congo ; les généraux baron de Bonhome. Gillis, Deruetto et Wouters ; MM. Arnold; se-" crétaire_ général, Baerts et De Kevzer, direct-ours généraux ; G-lyff, Detry et Weber,directeurs au ministère des colonies ; le major Du-breucq ; M. Didderich, membre du Consei oclonial ; des membres du Club africain d'An-it vers, du Cercile Africain do Bruxelles, de l'U-nion Coloniale, des survivants de la Campa-e gne arabe, des délégations militaires, des an-i- ciens congolais, etc. r Le cortège funèbre, précédé de la musique du 2e carabiniers et d'un détachement en i, armes du 1er carabiniers s'est rendu au cime-9 tière de St-Josse-ten-Noode ou a eu lieu l'in-a humation. n lt A l'Union coloniale. Aujourd'hui, à 8 heures du soir, seront of-[_ ficiedlement inaugurées les nouvelles installations de l'Union coloniale belge, fédération e des cercles coloniaux, rue de Stassart, 34. La séance inaugurale se donnera dans le ^ superbe auditoire de l'union coloniale belge ; e elle sera honorée de la présence de M. le ini-à uistre des Colonies. e Lo corps de musique du régiment des gre- .- nadiers prêtera son concoure à cette cérémo-- nl°- M. Cooreman, ministre d'Etat, président, t et le général Thys, l'un des vice-présidents de l'Union coloniale belge exposeront le but que - poursuit cette association. a D'autro part, l'Union coloniale belge a créé , un musée commercial qui sera ouvert au pu-e hlic à partir du lâ mai : plus de cent expo- - fiante belges y montrent dans une ordonnance aussi méthodique qu'esthétique leurs produits s destines à l'exportation. Ce musée constitue-, ra évidemment dans le quartier si colonial de - la Porto de Namur, une attraction de tout -Xpr emier ordç#. EXTÉRIEUR France Encore des espions! Lille 4 mai. — Lo «Reveil du Nord» de •je matin parle d'un vol qui aurait été commis à Dunkerque au fort des Dunes. Un débouchoir de nouveau modèle du ca- 00 <5 aurait été enlevé. De mystérieux voyageurs, venus pendant la nuit en automobue \ proximité du fort, ont pris la fuite en apercevant les officiers qui avaient organise uns souricière. Le débouchoir a été retrouvé caché dans le sable de la plage. L'AFFAIRE GALMETTE Déposition du Dr Calmette Paris, 4 mai. — Le juge d'instruction chargé de l'affaire Calmette, a entendu aujourd'hui lo Dr Calmette, frère au défunt. Le Dr Calmette a raconté qu'on lui a remis à la maison do Neuilly 1e jour du drame le portefeuille du défunt, contenant avec des cartes de visite, les deux dépêches auxquelles l1 a été fait allusion. Le Dr Calmette et son frè.e décidèrent qu'en raison de leur importance, ils no devaient pas les conserver et que ie mieux était de les remettre au Président de la République. Le lendemain des obsèques les deux frères se rendirent à l'Elysée et reposèrent les doux documents entre les mains de M. Poincaré. Celui-ci les remercia vivement e^ leur exprima toute sa sympathie. Le Dr Calmette, qui reçut toutes les cor fi-dences du défunt, assure que celui-ci n'av lit pas d'autres documents. Il n'avait note ruinent aucune des lettres intimes que Mme Caillaux prétend avoir su en sa possesMon. Quelques joun avant sa mort M. Calmette di même à son frère; «Mon devoir est de lutter jusqu'à ce que le pays eomp enno l'étendue du danger auquel cet homme .ous expose pour satisfaire ses ambitions. Malheureusement je ne poux pas publier les dépêche ni le document Fabre. Je n'ai plus rien.» _ Le Dr Calmette ajouta quo son frère n a-vait aucune haine personnelle contre M.Caillaux, mais il considérait sa politique comme désastreuse pour la France. Avant les ballottages Extrait d'un article du comte de M un dans 1' a Echo de Paris ». Le résultat de l'opération est écrit d'à van-ce. 'i y aura, dans la Chambre prochaine, cer Socialistes, et autant de radicaux, d'a-vA fj subjugués. (j - 'est une force de deux cents dépu tés, une moitié soudée par la force d un prs?- *•» gramme, l'autre désagrégée par la honte de3 ^ palinodies, celle-ci destinée fatalement à subir la volonté de celle-là, l'une et l'autre ainsi aux ordres et dans la mam de M. Jaurès. Voilà la situation politique, l'aboutissement de la politique radicale. Elle livre la France au désarmement, à l'entente avec l'Allemagne, et à l'inquisition fiscale. 11 faut que chacun se place en face de cette réalité. Je dis chacun, et c'est-à-uic avant tous les autres, les hommes à qui leur ,t autorité et leur situation dans la Républio t.. An-donnent la responsabilité des événement: 01 vont suivre. ^ 6 d M. Léon Bourgeois oracle de la Répum^^ai^ radicale, a compris qu'il fallait parler. Dan» unj lettre au « Temps », il essaye de conjurer la débâcle de son parti, en sonnant, comme aux beaux jours du Bloc, la fanfare anticléricale. M. Bourgeois est de la vieille école. D a peur des collectivistes. Co n'est plus la mode radicale. Mais il a plus peur encore de ces a hommes de droite », ralliés ou progressistes, qui préfèrent l'Eglise catholique à La contre-Eglise maçonnique. Est-ce qu'on ne va plus, comme au bon temps, s'entendre là" dessus? M. Léon. Bourgeo^ ne peut pas y croire, et il adjure ses amis, t si dangereusement divisés », de se grouper sur le vieui. terrain, propice à leur union. Seulement-, comme il sent bien que l'étiquette radicale est défraîchie, il en offre un„ nouvelle: a Je voudrais que notre parti prît ce seul nom: le parti social ». Ahl doucement, monsieur le président! Sur ce terrain-là, vous seriez exposé à rencontrer quelques hommes qui, depuis trente ans, y ont marqué' leur place, et justement parmi ces a ralliés » dont vous parlez avec un si beau dédain. Lo parti social, que Lamartine, il y a soixante-dix ans, découvrait aveo son regard de voyant-, nous sommes quelques-uns, en Fnancq, qui l'avons fondé, sans le secoure des socialistes, et quand" les francs-maçons n'y pensaient guère, en nous inspirant des doctrines et des leçons de cette^ ~ Eglise qui vous fait si peur. Vous ne pouvez rien à cela. La place est prise. Elle ne vous appartient pas. Allemagne AU REICHSTAG Le budget de la guerre L'application de nouvelle loi militaire Berlin, 5 mai. — Le Reichstag a discuté en seconde lecture le budget do la guerre. Le général ven Falkenheym déclare qu'a y a eu en octobre dernier 60.000 hommes et 18.000 chevaux de plus qu'auparavant aux besoins desquels il a fallu pourvoir. L'incorporation des recrues s'est faite sans aucune difficulté 7 E y a eu l'an passé 38.000 conscrits qui ne furent pas incorporés bien quo remplissant les conditions nécessaires. Le ■ choix ne fut cependant pas sévère. Il n'y eut parmi les jeunes soldats que 4 % de libéré» pour faiblesse physique. Un nombro assez important d'autres recrues ont également dû être classées dans la réserve pour faiblesse physique moins prononcée. Le ministre déclare préférer se taire sur leur chiffre exact. Sur 30.000 places d'officiers il y en a 3.000 qui n'ont pas de titulaires. Dans deux ans oes vides seront sans doute comblés. Parmi les . sous-officiers il n'y a que 4.000 emplois vacants^ Ces vides seront comblés dès cette année si en octobro il n'y a pas de nouveaux besoins. Les crédite votés pour les places fortes sont employés. On travaille également en ce sens aux améliorations convenues. Autriche-Hongrie Pour la réouverture du Reichsrath Vienne, 4 mai. — Une réunion des chefs de partis, tenue cet après-midi au Parlement, a exprimé à l'unanimité le désir que le régime établi par le paragraphe 14 soit aboli, et que le Reichsrath soit convoqué. Le ministre-président comte Stuergkh a déclaré qu'il éprouvait le même désir que les chefs de partis que la situation normale du Parlement soit rétablie, mais il faut tout d'aborc. quo les difficultés parlementaires causées par les différends entre tchèques et * allemands au sujet de la Diète do Bohème soient aplanies. La réunion s'est prononcée pour que de nouvelles conférences aient lieu entre les représentants tchèques et allemands sur la question de la convocation de la Diète de Bohème dont, suivant l'opinion des tchèques, dépend le rétablissement de la situation normale du Reichsrath. Les chemins de fer orientaux 1 Vienne, 4 mai. —■ Les négociations relati-Ives aux chemins de fer orientaux semblent |devoir traîner considérablement en longueur. Contrairement au bruit répandu à l'étranger dans les cercles bien informés de Vienne on affirme qu'aucun fait intéressant ne s'est produit ces jours derniers qui permette d'espérer un changement prochain dana Pattituda des négociateurs.

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Dit item is een uitgave in de reeks La Métropole behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in - van 1914 tot 1918.

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