La Métropole

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s.n. 1914, 08 April. La Métropole. Geraadpleegd op 03 juli 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/7w6736mz4p/
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MEUO^ âwIERNEST TINCHANT LA MÉTROPOLE 21e Annee " No 97_ Edition B abo rv rv Eiivi.E;i\nrs u» *® : : g. • • • • & 460 On I »honti« 4 tous les bureaux de poste e! aux iacteui». ETRANGER le port en sus: Poui u HOLLANDE, s'abonner de préférence aux i„r..„. rf. uostc. olutût qu'au lournal même. le numéro ! Journal quotidien du matin 5 ppMTiisr Tous les jour: de 4 à 10 59,ruedes Peignes, Anvers Administration: » 3519 Rédaction : Téléphone 617 Le dimanchi de 10 à 16 nanâct LE NUMERO 5 CENTIMES Annonces z H la petite Chronique sportive I» l'gn« lhme . Ér. 0 30 fr. 3 00 Annonces financ.ld. « I 00 Faits divers fin ld. • 2 00 Réclames la 11 «ne, » i 50 La Ville ld- o 5 00 Faits divers corps td. » 3 00 Emissions Prix couvenir Poux toute la publicité, sauf relie de la province dAn-vers, s'adresser à «AGENCE ÏIAVAS : à BRUaELLES : 8. plane des Martyrs, à PARIS 8. place de la Bourse, à LONDRES : Ii3. Cheauside b. C. Mercredi 8 avril 1914 LES EGLISE On a débattu maintes fois oes demie mois la question de savoir si les apologi tes du dehors ae présentent pas quelqu dangers. Mais ils présentent aussi que nues avantages, dont celui d'attcindi ua public lointain et celui de rendre \ des croyances et à des sentiments éterne ! une jeunesse, une vie et des charmes noi ft Ve!vLXMaurioe Barrés est aujourd'hui a I premier rang des apologistes du dehor f Sorti des Cénacles où l'avait conduit so ? goût d'une littérature difficile, il as sume les fonctions d'un guide spirituc Ii donne un démenti à ocux qui troi vaient son nationalisme mal accueillai Au catholicisme. Il s'institue le défenseï des églises de son pays. Il vient de publier, pour relater s< l premiers efforts, un livre, La grand I pitié dess églises en France, au sujet di | quel a été rappelé le souvenir du Gén I du christianisme. Il l'a fait de pag< I d'histoire et de méditations. ' Pages d'histoires de premier ordr dans ce ton distant et hautain qui rendci ei caractéristiques les notes prises a procès de Dreyfus à. Rennes, dans Scèn et doctrines du nationalisme, Leurs } gurcs et dans ces croquis sur les membr de la commission Roohetto qu'a publi la. Métropole. Ains ce portrait de M. Briand dans «chapitre troisième. « Se demander s aime le catholicisme, ce n'est pas u question qui le rejoigne. C'est une qu tion sans objet. Il n'est pas catholique anticathclique» Au seul énoncé de < deux mots, je vois son œil vaguer comi l'œil d'un mauvais élève sur les de1 mappemondes pendues au mur.... »> Et ] accroupis de Vendôme! Et tous ces mair de Cinqueux, d'Arthonnay, de Sair Maurioe-Thizouailles, do Noé, de Taini et autres lieux qui mirent de la dynami bous les clochers et qui traînèrent le dr* des morts dans les ruisseaux ! Et les pa lementaires anticléricaux! « Seigneu pourquoi les faites-vous si bêtes? La st pidité m'attire, murmure le Saint A toine de Flaubert qui voit, dans son ca ohernar, un monstreu:: animal se dévor< i les pattes sans le savoir. C'est la phra que je me surprends, moi aussi, à mu i murer. Il y a une sorte d'ivresse à 1 trouver en présence de tels adversaires Méditations qui sont soutenues par I sensibilité la plus noble et qui sont coi I sacrées à la valeur des églises. Les église k pour M. Barrés, valent non point pz v esthétique, non point par histor-icism î mais par fécondité morale. « Le jour c r les églises deviendraient des objets re [ pectés à cause de ieur passé, des mon ment» curieux, quelque chose comme d dolmens, des pulvans, ou des croralel [ bref de gros bibelots sur la colline, ell I seraient perdues, et le reproche d'ingr I titude ne suffirait pas à convaincre les g I négations de k3 maintenir. La solkl: K physique des sanctuaires c'est d'être m ■ raie ment féconds ». R. Ce point ae vue donne à cette cai I pagne une raison profonde et pressant u C'est pour moi-même que je me bats S déclare son auteur, et chacun de ses le ■teurs peut se L déclarer pour soi. « Ui église dans le paysage améliore la qu lité de l'air que je respire. Parfaitemen S Ce qu'il y a de plus noble chez les gens < Franoe et chez moi s'accroît dans l'atm 8- «phère catholique ». Rien ne sert en eff d'objecter que des antichrétiens sont ve tueux. « Ces antichrétiens vivent dai une société toute formée par le catholici me; ils classent leurs idées selon le cath< licisme; ils sont eux-mêmes compris et i] i ter prêtes par une société catholique; i [ bénéficient de l'atmosphère, et leur n \ blesse morale, lue des observateurs supe ! ficiels seraient tentés de prendre poi une qualité naturelle, ils la reçoivent < l'église même >». I C'est dans oelle-ci que « l'homme r ; çoit, se compose une conception de s< être qui le force à s'élever au-dessus lui-même. Ici les générations héritent 1 I leçons et les exemples d'une grande < vilisation. Elles y trouvent des vertus l'énoncé de ce qui ne doit pas être mis £ discussion. Ici l'individu sent s'éveill | en soi des parties profondes auxquel i ailleurs rien ne parle si fort. Qu'un ca ■ tique °'élève à l'autel. Un autre cha leurgit dans nos cœurs •>. L'église est u « maison qui, par 6a porte ouverte toute heure au milieu du village, crée u communication avec le divin et le mêle la réalité quotidienne ». Si elle s'écrou c'est la civilisation même qui se va c grader. A sa place s'établira, non le i l bionalisme, mais le paganisme sous £ 5 formes les pluj basses, la magie, la soro U lerte, le spiritisme, «i Sons une épaisse | plus ou moins forte de christianisme, c ■ meurent d'obscures survivances du p ■ganisme, toute une barbarie prête à i ■ monter à la surface, des débris du pasi ■ des détritus de religion, auxquels la < ■ vilisation n'a aucun intérêt à laisser ■ place libre. L'église du village assainit BboI au milieu duquel elle est plantée. ■ ti vous la jetez ba3, :J semble aussitôt qi ■ Wa exhalaisons malsaines qu'elle ava ■ étouffées s'élèvent de nouveau ». Bref ■ problème do la défense des églises est t ■ problème de l'éducation de l'âme, le pr B blême du maintien des conditions qui soi ■ nécessaires pour que persistent et se mu K tipUent les plus beaux types d'humanil I P.rt*luits par .e pays, un problème de 1 I civilisation même, la haute civilisatio I de W civilisation de l'esprit. '.elles sont les raisons qui inspirer] M. Maince Barrés dans sa campagne 1.lifts peuvent n'être pas victorieuse dans les milieux parlementaires. Mai ; "*s feront du chemin, elles préoccupa font es fermes intelligences, elles menace iron„ le règne de la Bête, de l'anticlérica Iwi <,au front bœuf' aux yeux , -s de sang ». Elles ne sont rien cepen ; «ant, de l'aveu mémo de l'illustre éeri Ijain, auprès du service que rend le prêtr rerpplit l'église de fidèles. A Devan églises, çà et là désertées, demi-écrou je me surprends à murmurer 1, «r&jde vérité, le nut décisif: les église ranee ont besoin de saints ». lionT"110 30 sou^ai'te Que préoccupa ^ que ce sentiment, que ce langag. k descendu d'une région supérieure se re-B pandent sur un vaste public ! Divers jour-^ naux du pays de Charleroi s'en préoc-g cupaient encore, il y a quelques ^ sur certains points de notre patrie, les dévastations morales se multiplient, une barbarie religieuse s'établit, des doctrines de régression s'organisent. Le père Dor qui est antoiniste, annonçait récem-»s ment encore le Rappel — cette unique ci-j_ tation est assez suggestive — prétend user d'un fluide mystérieux poUr guérir tous à, les maux, même le cancer, la tuber-[s culose, les maladies des os. 400 à 500 per-i- sonnes se présentent en moyenne chaque jour pour le consulter. Le dimanche, le u nombre des clients s'élève à 8001 3. Les mécréants qui ont le souci de sauver n les positions de l'intelligence laisseront-- ils les croyants lutter seuls contre les 1. « demi-bêtes émergentes » ou,s'ils ne vont pas jusqu'à s'incliner devant l'autel, se it, masseront-ils du moins sur la grand'placc r et défendront-ils le portail? N. W. L'Actualité ,u !s Le dernier échelon X- es Suivant le point de vue auquel on es se place, les hommes qui gouvernent, ailJL actuellement la France aussi bien que ceux qui les soutiennent sont descendus >-i jusqu'au dernier échelon de l'abjection et ùe l'immoralité, ou bien ils ont atteint l'é-ne chelon suprême de l'impunité et de la puis--s; sance. Sans doute nGs de^x mouvements, la ni descente vers la honte et la montée vers la !es puissance, peuvont se combiner et le premier ne peut paraître indispensable, avant que l'on lx puisse commencer le second ; mais on nous es dispensera d'avoir du respect pour des gens qui se livrent à ce>tte espèce d'aorobatie qui ® oonduit par la fange aux honneurs et au pouvoir. On nous dispensera également de >y prendre au sérieux encore une nation qui to-te 1ère pareilles choses. Aussi tout au plus on >p s'amusera demain dans les music-halls des r- plats couplets que les événements récents r vont inspirer à des poètes et chansonniers ,j' tout aussi décadents. Ce qui impressionne effectivement dans ces 1 scandales, o'est le calme désespérant avec le-J~ quel le peuple français accei>te tout cela, îr II lui a été démontré clairement que deux anse ciens ministres ont retenu la justice au îno-r- ment où elle allait faire son devoir contre je un esoroc, écumeur de l'épargne publique. On lui a montré la magistrature livrée aux ca-' prices des puissants du jour et avilie au point qu'eUe ne trouve plus la moindre résistance 1_ à opposer aux ordres les plus immoi-aux et 3» les plus subversifs de toute garantie de jus-.r tice. On lui dit encore que ces magistrats qui 3, ont eu le seid courage de faire connaître leur ù honte vont être frappés, non pas pour avoir s. manqué à leur devoir, mais pour avoir nôte les interventions abusives des ministres clans 1a marche do la justice. On lui dit encore 23 que l'un des ministres dont La forfaiture est |S» surabondamment prouvée s'évertue à trouve: es on procureur général dont il pourra de nou-a- veau faire son instrument docile lorsqu'il s'a-lé- gira d'arracher à la justice sa femme qui a té froidement tué un journaliste qui lui du 0_ moins faisait son devoir et criait l'indignation des honnêtes gens contre les manigances des politiciens financiers. Et tout cela Q~ laisse indifférent ce peuple qui se vante d'a-c. voir créé la liberté en Europe, d'avoir don-», né aux citoyens les garanties les plus essen-c- tielles contre le bon plaisir des gouvernants ie et d'avoir fait une révolution pour faire re-a_ connaître les droits de l'homme et du ci-„ ( toyenl | • Franchement, c'est à désespérer d'un peu-; *e pie qui ne montre pas plus de ressort ni plus de force de résistance contre des tentatives ît criminelles do ce genre. r- Mais il n'y a pas que l'indifférence; il y is a l'approbation des criminels. Nous avons vu s_ les électeurs de M. Caillaux, au nombre de 9,000, adresser à l'ancien ministre une demande émue pour le solliciter -de se repré-}' senter devant eux aux élections du 26 avril 's prochain. Naturellement, M. Gaillaux s'est 3~ empressé d'accepter de nouveau une eandi-r- dature et il faudrait se tromper étrangement ir si l'on croyait qu'au lendemain de la proie chaino consultation électorale l'ancien ministre des finances ne rentrerait pas au Palais Bourbon. 11 y roviendra sans aucun doute ; là-dessus on peut être très tranquille. Tout ce 'n que ses amis lui auront demandé, c'est de se i*-' tenir tranquille pendant que l'on était en es train de le sauver, lui et son copain Monis, ïi- du Sénat. Il a eu, en effet, la pudeur ou la et précaution do ne pas parler de sa candida-2n ture pendant la fin de la session parîemen-' r taire et do faire connaître sa décision seulement au lendemain des paroles mémorables 68 par lesquelles M. Paul Doschanel a clôturé la n~ session législative. Il est clair que M. Gail-nt laux a pris pour lui- une bonne part des ne éloges que M. Deschanel a adressés à la à Chambre et quo dans son for intérieur il se ne sera dit qu'il a tout au moins bien mérité de x la République et de la démocratie s'il n'a pas à mottre à son actif de grands actes pa~ I®» trio tiques. Il conviendrait d'ailleure dans ce même or-a- dre d'idées de faire un peu l'examen de oons-es cience de ooux qui ont inspiré et dirigé la îl- lutte contre Caillaux et contre Monis. Il con-lir viendrait de voir si ces vengeurs de l'honnê-|e_ teté publique valent mieux que ceux qu'ils ont accusés de forfaiture. Il faudrait surtout a~ démêler les mobiles de leur action contre le6 doux ministres et indirectement contre le ca-ié, binet auquel ils appartenaient. Malheureuse-ïi- ment, nous devons avouer que sous oe rap-la port nous n'avons pas à faire à une couple de le Qâton. Les vengeurs de l'honnêteté et acou-ateuns de Caillaux et de Monis n'ont rien lu vertueux Romiin. Us sont plutôt de la même trempe et de la môme mental:j.é que eurs adversaires jouisseurs et arrivistes. Ils 'e )nt surtout voidu se venger de leur chute n du ministère. )- C'est peut-être oette circonstance qui ex-it plique l'indifférence et l'apathie de la masse ]. levant le spectacle vraiment peu ragoûtant / offert par la broisième République française. e Pourquoi s'émouvoir en présence d'une lut-■a yjQ qui n'a rien de bien relové et dont l'en-n jeu est autre choso, que les principes de jus-bioe et de patriotisme^ — J. Joerg. t s Le table des pèlerins La table dite des Pèlerins sera visible pour, e public demain Jeudi-Saint, de 10 heure# du matin à 6 heures et demie du soir, à l'hospice St-Julien. ? Cet hospice a hébergé durant l'année 1913 t environ 3,000 malheureux de toutes nationa-- lités et leur a procuré secours et nourriture, i La Table des Pèlerins sera cette année par- ( 3 ticulièrement intéressante ; la pièce du mi- < lieu, en benrre4 sera exécutée par le statuaire 1 I Pierre. Le bourgmestre et d'autres autorités ho- t noreront d'une visita l'établissement, c Echos OC«2>~o LA VILLE Programme de la journée : FETES ET CONFERENCES Ccrole d'Etudes photographiques. — A 8 lieuir et (Le-mie, au Café Suisse, co>aféronce avec d rivonstirattons par M. L. Kennls : « 1/6 procétLô i charbon ». Ecolo industrielle. — A 9 heures, c-onfé»ren. par M. le i>r F. Doonroy : « L'EIectrlciité » (I). Cerole Artistique. — A 8 heures et demie, s< rée d<c musique ancienne. COURS Polyglot-Club. — A 8 heures trois quarts, < Syndloat dai commerce et de l'Industrie, réuni* de la scctio® d'anglais Gerlitz Schooi, 8. Meir. — Langues vlfantca. EXPOSITIONS Salle For8t. — De 10 à 6 heures, exposition « Mme Bktncho Tricot (ouverte Jusqu'au 22 avri Cerole Artistique. — De 10 à 5 heures, expo< tlon Victor Thonet (ouverte Jusqu'au 10 avriil). Dons nos hospices La « Métropole » a parlé, dans son n méro du 23 m a m, de la disparition de st tues religieuses dans trois endroits déipe dant de l'administration des hospices d'A vers. La vivacité même que nous avons mise caractériser ces faits et à en endosser la re ponsabilité aux administrateurs actuels notamment à leur président nous imposo devoir, d'après des informations autorisé et précises, de les ramener à leur portée v ri table. A l'hospice Sainte-Barbo il y a une poti chapelle désaffectée depuis do très longu années. Les statues qui l'ornaient en ont é enlevées pour les mettre à l'abri des tentai ves des antiquaires et ornent la salle des d libérations du Conseil. A l'hospice Sainte-Elisabeth, la statue < la patronne devant Laquelle brûlait une la terne a été momentanément enlevée poi permettre le placement d'une lanterne à g; et pourvoir à l'éclairage indispensable de grande cour de l'hospice. Le travail fait, statue reprendra sa place. Enfin, à l'hospice do la rue des Chev liers, dont la chapelle désaffectée est lou< depuis longtemps à un artiste, l'enquête o donnée à la suite de notre dénonciation donné liou au rapport suivant : « Il cons que le chemin de la croix y a été enlevé a trefois — il y a de cela cinq ou six ans -par le personnel ouvrier de l'adrninistratio a ce qu'il paraît dans un but de préserva-tû contre l'humidité. Oes stations étaient fait d'images ou de gravures absolument sans a cune valeur, encadrées dans des cadres gTc ciers, sans goût. Elles mesuraient peut-êt vingt centimètres en largeur. ® Ces précautions contre l'humidité en f veur d'images tout à fait banales, dans un 1 cal désaffecté, représentent sans doute i excès de zèle. Mais en tout cas cet acte c vandalisme a été perpétré sous le c-ouve d'administrateurs décédés depuis plusieu années. Nous avons donc eu tort d'incriminer c ce chef les administrateurs d'aujourd'hui « nous leur en exprimons très loyalement n-regrets.Nous nous félicitons du reste d'avoar pii r tablir sur les deux premiers faits la véri exacte qui ne justifie pas non plus la viv cité de nos critiques. Enfin, nous savons qu'un inventaire e drossé en ce moment de tous les objets po vant encore se trouver dans les hospices. C ne pourra plus même désormais les déplac sans une autorisation du Conseil. Hommago d'adversaire Le « Carillon » journal libéral d'Ostend consacre les lignes suivantes au chef du c binet: « La qualité dominante du baron de Br queville est de VOULOIR et de vouloir fc mement, dût-il pour ce'a bousculer certai amis apeurés et secouer une bureaucrat aussi médiocre que routinière, chez laque! la moindre réforme compromet l'équilibre dérange les dossiers si correctement rang dans des armoires vitrées. » Quand on vient me dire: t L'armée e mécontente •. je me borne à hausser 1 épaules parce que, comme le disait M. Ma son, M. de Broqueville n'est pas de cet qui s'entêtent dans leurs erreurs, comn certains politiciens se barricadent dans leu sottises. » S'est-il parfois trompé? Evidemment. I juste même tombe sept fois par jour, d l'Evangile. Mais jamais la rancune, la j lousje, la rancœur n'eurent de prise sur ministre de la guerre. Il sait reconnaître l bons dans la masse des médiocres, et c n'est pas de lui qu'on dira jamais que mérite des autres lui pesa sur l'estomac cor me une chape de plomb ». En d'autres termes les critiques dont M.c Broqueville est l'objet de la part do certaii officiers inspirateurs de certaine presse e le fait de petits hommes, aux petites idée servant de petits intérêts. Chez nos architectes En annonçant il y a quelque temps la pr chaîne reconstruction du local d'été de La S ciété royale d'Harmonie, nous nous somm demandés s'il entrait bien dans les vues d dirigeants de cette société d'éliminer les a chitectes belges de cette entreprise. La r construction avait, en effet, d'après ce qui disait, été confiée à un architecte étrange Depuis oe temps les administrateurs de Société d'Harmonie ont confirmé ce fait < les principaux architectes anversois, membr de la Société royale dos architectes, réunis i assemblée générale, ont voté la motion si vante : « La Société royale des architectes d'A vers, réunie en assemblée générale le 23 ma 1914, après avoir pris connaissance do la co firmation. donnée par MM. les administr teurs de la Société royale d'Harmonie d'À vros, de la nouvelle répandue par la près quo la reconstruction du local d'été, chauss< de Malines avait été confiée à un architec étranger ; » Proteste énergiquenient contre oette d eision, qui fait supposer que les capacités n oessairos font défaut dans notre ville et da: notre pays, et qu'elle considère comme ui humiliation imméritée infligée à notro a national architectural. t Elle exprime le vœu de voir la Socié royale d'Harmonie revenir sur oette déc sion. » Comme l'assemblée générale do l'Harm nie a précisément lieu ce soir, ce serait ut ooeasion unique pour un actionnaire, ami c l'art national, d'interpeller le conseil d'a« ministration au sujet du boycottage dont i plaignent les architectes anversois. Le cinquantenaire des 41 Vlaamsch Vrienden „ L'excellente Société « De Vlaamsch Vrienden » de Berchem, sous la président l'honneur do M. Van Nyen, conseiller pi> 'incial, se propose de clôturer brillammer es fêtes du cinquantenaire de sa fomdatioi Nos lecteurs savent quel succès a rencci ré le concours international d'art dramat me des t Vlaamsche Vrienden ». Tout l'h lande que de la Flandre, prendre part à ces joutes artistiques. . Les « Vlaamsche Vriendeu » organisent pour le lundi 13 avril prochain, une dernière journée de fête, au cours de laquelle il sera procédé à la distribution des prix. M. l'abbé Hugo Verriest, le fin lettré, disciple de Ge-zelle, donnera à 11 heures et demie du ma tin, à l'Institut St-Stanislas. ,io de ces conférences qui ont fait le renom de leur auteur dans tout le pavs flamand. Enfin un banquet par souscription sera ser-cs vi à 5 heures dans les salles du « Volkslust d, Grande Chaussée, .u ■e SPECIALITE Installation de Bureaux Modernes, pians ot devis s. frais, sans enga™. a. Maison « INDIANA », longue rue Neuve, 74. "le Port eî' î i'Hoîel-ile-ïiilo )o( ^ La majorité de l'hôtel do ville consent l' à, s'émouvoir enfin publiquement des 1_ plaintes dont l'exploitation du port d'Au-1_ vers est continuellement ?t universelîo-à me.it l'objet. s- Nos lecteurs auront vu par le comptent rendu de la séance de lundi que MM. Ie Royers et Franck ont proposé de façon ?s assez inattendue la réorganisation de la Commission du mouvement maritime, ^ corps consultatif dont nous ù'auroris 36 garde de méconnaître l'opportunité, la té compétence, voire les longs et seriëux ser--i- vices, avant que M. Albrecht n'eût jugé é- opportun de s'en passer. Cette manifestation de la part de MM. ^ Royers et Franck, dont l'écho n'ira pas ir trembler, nous l'espérons bien, le voyage 17, de vacances de M. Albrecht en Espagne, la confirme avec éclat l'impatience et le la mécontentement de notre monde commercial et maritime. ?" Le seul fait que l'on n'attend pas même j.c le retour <£e l'échevin du commerce et de ra la navigafion pour proposer et décider le te principe du nouveau sort qu'on va lui j- fai"e, suffit à prouver combien nos maî-- très cartellistes estiment urgent de donner 11 > un commencement de satisfaction à l'opi-'n al n publique. ^ Nous ne vanterons certes pas la délica-s" tes9e du procédé. Il est de ceux que l'on re ne pratique qu'au Conseil communal d'Anvers, où rien ne doit paraître ex-a- traordinaire, ou tout ce qui paraîtra t ^ extraordinaire dans d'autres grandes vil-!" les passe comme une lettre à la poste. Je ,fc doute que le prestige du Collège éjîhevinal puisse rien gagner à la façon dont on traite ainsi l'un de ses nombres. Mais le trop de gens opinent tout haut qu'en tout ît cas il serait difficile au Collège d'y en-^ core rien perdre Cependant, ni M. Royers ni M. Franck ^ no peuvent s'imaginer un instant que cette résurrection n Ln extremis » de la Commission du mouvement maritime, si st ut: 3 et opportune soit-elle, résoud ou u- enterre la question de l'autonomie du port >n expressément posée devant le commerce Br d'Anvers. Elle y a rencontré des adhésions aussi chaleureuses qu'unanimes. On s'est aisément persuadé que la solur tion de l'avenir se trouve là, et qu'il n'en rxte pas d'autre. ^ M. Royers a trouvé très commode de farre état du discours de M. Franck à la a. Chambre. r- Il lui est loisible de considérer les af-:is firmations de son collègue député comme ie des axiomes et ses sophismes les plus fri-le pés comme des arguments irréfutables. ^ Ceux qui ont lu son discours dans le M te. t-e que nous avons nous-mêmes soumis à st "f>s lecteurs doivent être fixés à cet égard. ^ J.ls seront certainement d'accord avec s_ nous pour reconnaître que les arguties ix accommodées par le grand chef du cartel ie visent beaucoup moins le meilleur ré-rs -jime qu'Anvers revendique comme le salut de son port que le maintien d'un état de choses laissant notre établissement mari-^ time aux mains de nos politiciens comrau-le naux comme le fromage permanent de ;s leurs milliers d'électeurs prétoriens, e Pour notre part, nous le déclarons avec le une entière franchise, nous avons deux 1- raisons d'applaudir à la manifestation de MM. Royer* <*t Franck au Conseil ommunal de lundi. La première, c est que la restauration de la Commission du mouvement ma-g ritime doit certainement avoir les meil: leures conséquences pour le régime du port. La seconde, c'es'u qu'elle trahit avant ^ tout, visiblement et. sans aucun doute pos-0 sible, l'inquiétude produite sur les quel-es ques gens sérieux do l'hôtel de ville par les méoontements orageux qui se ma-r- nifestent de plus en plus dans la popula- 2- tion anversoise. On y est horripilé, jus-îe qu'à vouloir le crier sur les toits, des al- lures insolentes et des convoitises insa-)t tiables des troupes électorales démago-cs piques et socialistes, de plus en plus n hr.Mtuées à traiter le port d'Anvers com-ii- me leur butin et leur proie. La proposition Royers-Franck au Con-1_ seil communal est la première expression d'un malaise significatif, qu'il dépendra de nous tous de rendre salutaire, n * * * 5e M. De Vos a annoncé qu'il ne peut en->r oore rien dire de la marche des négocia-;e tio-is avec M. Helleputte. Mais, rassu-rons-nous, il vient encore... d'écrire au f- ministre pour lui demandor une entrevue. ig Et tout cela se passe, pendant que le 1Ç chef effectif du port, l'échevin du com-rt mcrce et de la navigation se ballade en un voyage de vacances, au pays du Manié çan arès ! i- Est-ee que peut-être M. Albrecht ne peut- rien savoir, lui non plus, des négo-dations entre la Ville et le Gouverne-' £ ment? ]. Etrange l Etrange II Etrange! II ie Bridoie. e AVIâ e e A cette époque de l'année le nombre de nos >- abonnés se reniant en villégiature, est consi-t dérable. Pour faciliter la prompte exécution i. des mutations, «otis prions instamment nos i- abonnés de vouloir bien nous rappeler ieur i- ancienne adresse en nous communiuuant leur i- nouvelle* La statistique internationale )o( L M. Davigwom, miniicstre des affaires éLrain-f'ères, viejit die déjx>s>cr suit lie buateau die la Chambre un projei de Loi approuvant la l* octfivcnitiion conooniariit l'étahMs^emiont d'une 1 dtaiiôtkfue commerciale imiticrnaitiiioin'aile oon- f clue lie 31 d/écemibre 1913-. , . . - Dams l^xposé des motifs, M. le marnastre explique que cette cxin-venition fuit signée a 1 Brùxel'.ios à l'issue <ies déiibérations die Ui ^ oonfénonce réuirnie à l'imiiitiaiiive diu ^oiwernc-nuamt belge, entre l'Afema^nc, la Bel^xjuc, ' ;a Boliiviie, le Chili, la Colombie, la Képub^-c»ue de (iuba, le Danemark, la Républnque " Dominicaine, 1 ' Espagne, la Franoe, la Grande- ' l>retagine, le Guatemala, la ivépublique de Haïti, le Honduras, l'Italie, Le Japon, te Mexique, le Nicaragua, la Norvège, Le 1 ara-^tay, les Pays-Bas ix>ur les Indes Néeritui- . daiises, le Pérou, la Perse, le Portugal, la > dussàe, le S'iam, la Suède, la Stuise ©t l Ui u- rîua-y* . 1 t La conférence s'étoiiit reume ix>ur La pre- a mière fois en 1910; son programme ctïuii v d'«établir, en dehors de la statistique ccm- j mierciaile spéciale à chaque pays, unie nomen- ^ cLaioure ccannmDne où se grouperont, on un nomibre restreint de catégories aux vocables ^ •umlifonnes, les marchandises importées et exportées (oommeroe sipéciail), sous ;La double j, jndlicaition du p>oids et de la valeur » . Quellle peut être l'ufci;]lité d'urne unificaition., ^ voiire d'une Siimiplriilioaition die la statâsliiquc s ^jni.iernaiinoinale ? . ,. L Une brochure préparatoire à La cooifurcavcc a de 1910 précisailt ainsi la réforme poursuivie: ^ « Les clasàiiiicatiions adoptées dams les ta- r bleaiux du commerce 'extérieur des différents y, pays répondent généralement à celfles des v tarifs des douanes; or, ceux-ci différant con- (] sldéraibbmem d'un pays à l'auiu-x;, il s'cnsuui que les rubriques, parfais môme lorsqu'elle» sont iden-tiquies, ne comprennent pas Les mêmes marchaindiiscs. » A côté de oette cause de discordance^ û en ^ existe d'autres tourL aussi sérieuses; mars su est exagéré de croire que l'on résoudrait en entier par l'adoption d'une classification uinu- ' forme, le problème de la compara,bibté des : diverses stat'isitnques commerciales, iil est iinconbesta'ble que La création d'uin gabar;i; oonumain réaVuseraiiit uin réel progrès dans La voie indliqwée, en permetitain.t aux difforents pays de publier, on dehors die leur statistique ordinaire, des tableaux qui se prêtera-ienit ^ mieux aux rapi>rocliemenits. I>e 23 septejriore iqio, la conférence termina ses travaux et vota à l'unanrjmiité des oroposiitions tendaint à établir en denors de la staitistique spéciaile à cliaque pays _ une nomenclature commune ou se grouperaient, en un nombre restreint de caitégories aux ' vocables uniformes, les marchandises imper- ^ tées et exportées sous la double indiicaitaon diu poids et de la va.le<ur. lues délégués propose- 1 raferat cri même temps à leurs gouvernements « respectifs, la cliassiificaition .suiiyamte: . ^ I. Animaux vivarots. I II. Objets d'alliimentation boissons. < 1 III. Matières brutes ou simplement fabri- ! quées. ' IV. Produits fabriqués. V. Or ot argent non ouvrés et monnaies 1 d'or et d'argent. ' Le gouvennement belge, conformément au l désir exprimé par la conférence, 9e chargea de faire les démarches nécessaires pour ame- t ruer l'adhésion dies pays qui n'avaient point s pris pan aux travaux de la conférence; il t prépara les avant-projets sur lesquels les c délégations s'étaient mises d'accord et les i aralnsmit, pour examein aux pays intéressés. Los réponses Jurent, en, général, favorables, \ ot en 1912, le gouvernement ' belge provoqua l la réunion d'une nouvcl'be conférence. Celle-ci 1 ne se réunit qu'en novembre 1913, et ses r travaux aboutirent à un accord définitif, sauf s ratification par la Législait.ure des divers pays t contractants. _ _ c Une courte analyse des diivcts articles adoptés permet de se rendre compte diu but et de r l'économie de la convention. L'article 1er décide d'étabTir, en dehors de ç La statisï.iQuie commerciale publiiée par chaque r pfuys, une sitatiistique spéciale basée sur une c nomenclature commune des marchandises, c L'article II adopte la nomenclature com- t miuine dont le texte est annexé à la convention. ^ à L'arliicle III marque Pacoord <les Etats r contractants pour créer un Bureau interna- , tiomal de statistique commerciale, on vue l d'assurer la publication de lad'iite statistique sipéoia'le. I^a IîeLgiqiue a eu l'honneur de voir s choisir sa capitale pour siège diu Bureau v international à Instituer. L'article IV concerne les renseignements à fournir au Bureau internait-ional par les Etats \ contractants et.orée un organe initr.tul>é:<< But- j tol-in du Bureau international de statistique j commerciale». _ c L'artiicle V dispose que le Buream interna- c I.ional, dont les frais sont supportés par les c Etats contractants, est placé sous la haute <' cliiipeotiion du gouvernement belige et fonc- r liioninie sous sa suirveiiilance. * L'article VI 9tipule qu'un règlement, an- e nexé à la con-vontion et avant la même force s obligatoire que celle-ci, détermiinera l'orgami- C sation <lu Buht^u international et fixera la f part d'intervention de chaque Etait contu-ac- e tant dans les frais occasionnés par le fonc- c tiionnement diudin Bureau. _ 1 L'article VII règle I'acoession à Ta conven- r tiion des Etats et Colonies non signataires. s L'article VIII contient les dispositions re- r hblves à la ratification, à la mise en exéou- s Lion et £ la durée de la convention. r Enfin l'article IX prévoit les condi:tàon<- p dans lesfjiuclles chacun des Etaits oonitractanits 1 aura la facuillté de provoquer la réunion d'une nouvelle oonf énonce. L'article X fixe la part contributive des r Etots contractants dans fes dép?,nses du r buroaiu; ces Etats sont répartis en six classes 1 suivant l'imiportance de leur commerce spé- r oial respectif: ces classes sont les suivantes: » c 10 classe: plus do 4 milliards de francs; _ l 2c classe: plus de 3 milliards jusqu'à 4 mil- tiards de francs; _ I 3e classe: plus de 2 miHiiiiords jusefu'à 3 mil- liards de francs; a 4e classe:- plus de 1 milliard jusqu'à 2 mil- 0 liards de francs; s 5e classe: plus de 500 millions jusqu'à 1 mil- * Éiard de francs; c' 60 classe: «;oo millions de francs et moins. j: L'article XI fixe les parts comme suit: iro classe: 1200 francs; 2e classe: 1,100 francs; d 3e classe: 1,000 francs; 4e classe: 900 francs; b 3e classe : 800 francs; 6e classe: 700 francs. li En raison de l'importance die son commerce c exjtérieur, la Belgique se trouve rangée dans v la première classe; elle se verra ainsi taxée aai maximum. Ives Etats contractants se réservent d'examiner, le moment venu et de commun accord, l'opportunité d'instatiuer à côté du Bureau n iinil ennationaJ créé par la convention, un con- j scail international permanent appelé à donner d son avis sur les questions concernant l'appli- s; caitiion de la convention. La nomenclature communie des macchan- 01 dises embrasse 186 articles, t HAÏ tLKlHUM France L'AFFAIRE CAILLAUX a déposition de M. Poincaré Co qu'on en dit Paris, 7 avril. — Il ressort clairement de t déposition du président de la République 11e M. Caillaux. au moment de faire sa clé-uirelie, était dans un état de surexcitation Ldicible, provoqué probablement par les in-::vnces do sa femme qui voulait absolument n'il fît la démarche. Suivant le « Gaulois », aillaux s'adressa à Poincaré paroo qu'il le ivait lié d'amitié avec M.Calmette; malheu-jusement le président ne lui donna pas La •anquilisation espérée. M. Poincaré n'y vit, usent certains journaux hostiles à M. Cail-iux, qu'une sorte do pression et de menace idirecte. C'est pour 00 motif que M. Poin-iré n'invita pas tout de suite l'avocat Bor-ard de se rendre chez M. Calmette. Il ne oulait pas avoir l'air de céder à des in-metions de l'ancien ministre des finances, l'est par suite de ce fatal enchaînement des ronements que M. Maurice Bernard arriva rop tard au bureau du c Figaro ». A noter ussi que les déx>osition8 de M. Caillaux et de I. Poincaré dirfèrent un peu. M. Caillaux it qu'il alla demander conseil à M. Poinca-î, tandis que celui-ci prétend que l'ox-mlnis-:e des finances lui rendit seulement comp-3 do l'état des choses. Le « Figaro » prend fortement M. Cail-iux à partie pour ses déclarations et dit que lus quo jamais sa situation devient intenà-le. S'il avait mis sa femme au courant de x démarche, peut-être celle-ci eut-elle rccu-î au dernier moment. D'autres journaux ussi attaquent M. Caillaux à ce suejt, et i plupart y voient des circonstances atlé-uantês pour sa femme, à laquelle M. Cail-niv laissa ignorer que M. Poincaré était d'a-is que jamais M. Calmette n'aurait publié es lettres privées. Allemagne De la Mer du Nord à la iialtique Berlin, 6 avril. — Le aiterliner Tageblatt» nnonce que le gouvernement du tscliioswig-iolstein a publié des ordonnances relatives ux travaux préparatoires pour la construc-ion de deux canaux reliant la ba.e de Eckén-arde avec le canal EmxJereur Guillaume et i Sclilei, ainsi que d'un port dans le baie de ickenlorde. Il en oonclut que les min.stèros atéressés ont enfin pris eu considération le >rojet plusieurs fois présenté d'un débouché u canal Mer du Nord-Baltique dans cette ernière et en préparent les pians. Angleterre A LA CHAMBRE DES COmMUN£6 .e aHome=Rule» voté en seconde lecture Londres, 6 avril. — La Ghamoro des Gom-aunes à voté lo bill du a Home-liuie » en econde lecture. Les discours des chefs de 'opposition ont été très modérés et l'on di-ait qu'il y a une fatigue ou un décourage-nent qui se manifeste chez eux. ivl. Uonar Law dit; . lixclurè l'Ulster d« 'application du Homé-Rule ou en appeler ai >a\s, il n'y a pas d'autre alternative poui ■mpccher un malheur, mais le pacte oouck >ar le gouvernement avec les nationaliste st un obstacle aux deux solutions. Nous som-ae» disposés à accepter la proposition de epirendre la conversation si elle se fait cor-ectement, mais à quoi bon une conversatior i le veto de M. John Redmond frappe toutef es propositions que nous pourrions faire. Que le gouvernement déclare quelle solu-ion équitable il est disposé à prendre sous a responsabilité et les difficultés disparaî-ront. L'opposition pourra alors faire tout ce ui est en son pouvoir pour qu'une tolution ntervienne. M. Bona. Law ajoute: Si lo gouvernement eut envisager franchement la question de 'exclusion de l'Ulster pour tout le temps que 'Ulster répugnera à accepter le Homo-Rule, ious ferons notre possiblo pour faciliter une olution sur cette base. L'emploi de la force ['aboutirait qu'à un échec et à uno effusior !e sang. M.Borrel termine le débat. Il estime qu'un ;rand pas a été fait. La guerre civile est une ventualité que l'orateur ne saurait envisa-;er. Il estime qu'une guerre civile n'est pas léoessairo pour régler la question. L'Ulster oit être gagné au Home-Rule. Il faut vain-re ses répugnances à participer au gouver-lement do l'Irlande, mais ne pas les forcer. L'orateur exprime l'espoir qu'on arrivera un consentement mutuel, mais l'opposition ie .doit pas 'insister pour que le gouvorne-lent admette l'exclusion permanente de TTlster. La Chambre vote le bill du Home-Rule en econde lecture par 356/276 voix. Séance le-oe.Après le vote du a home rule » Londres, 7 avril. — Le vote en s^econde lec-ure sur le « home rule bill » est considéré -ar les journaux tories comme une défaite >our le gouvernement parce que la majorité ui l'année dernière était de 98 voix n'a été ette fois que de 80 voix. Que'oueè libéraux nt voté cette fois contre le bill, tandis que 'autres se sont fait excuser pour cause de fialadie. Les conservateurs espèrent quo cet-e majorité sera moindre encore lors du vote n troisième lecture. Quant aux libéraux, ils ont heureux du résultat, car vu les dernier? vénennents ils n'avaient pas escompté 'une si orte majorité. Les avancés du parti Tory, noouragés par le vote, veulent absolument pposer un candidat au premier ministre, /annonce d'une lutte à Est-Fife ne laisse as d'ennuyer les libéraux, parce qu'ils ne avent pas si une campagne électorale ne se-a pas nécessaire. Il est certain que les con-ervateurs réservent une surprise aux libé-aux, et même sans espoir de ravir son siè-:e à M. Asquith, ils s'efforceront de faire ondre sa majorité. Dans les mines. — Nouvelle grève Londres, 7 avril. — Un millier do mi-eurs ont oessé le travail aujourd'hui au uiLs de Newborough, dans le Nocthumber-md. La grève provient de ce que la di-ection veut payer, dorénavant les travail-■urs aux pièces, tandis que les ouvriers rétament le paiement à la journée, .a déportation des travaillistes sud-africains Londres, 7 avril. — Une conférence du labour Party a eu lieu aujourd'hui à Lon-res. Une résolution a été votée conseillant ux membres du Parlement de repousser la 'ause concernant la déportation dans lo bil. nd-africain d'indemnité, qui a dû être dépo 5 hier et qui prévoit la déportation en oas e haute trahison, de sédition, de violences ubliques, complot ou incitation à comonert>tr< ?s dits crimes. Attentats et incendies Bombay, 6 avril. — Deux incendies se sont éolarés dans des magasins renfermant des ailes de coton. Les pertes s'élèvent à 80.000 vres. Les journaux discutent longuement les auses de tous ces incendies. Quelques uns y oient des cas de combustion spontanée. Autriche-Hongrie La santé do François-Joseph Vienne, 7 avril. — D'après des renseigne-iont6 de source sûre, l'empereur François-osepli, qui avait souffert passagèrement 'un leger rhume, est à nouveau en parfaite mté. L'empereur a reçu aujourd'hui en audien-> particulière le prince François de Baviè- ainsi <iue le ministre des finances aus- gnitaires. , L'émission des Bons du Trésor Berlin, 7 avril. — La souscription de« nouveaux bons du Trésor autrichien à 4 1/2 pour cent jjour la somme nominale de J»8 millions 60U.000 couronnes, a été close c» matin, cette somme ayant été fortement de-passée par les souscripteurs. Bulgarie Une entente avec l'opposition Sofia, 6 avril. — Le différend qui avait surgi entre lo gouvernement et l'opposition au sujet des sièges déclarés vacants est apla-. i. La séance du Sobranié a été ajournée à mercredi. Ce jour là les titulaires^ des siège® vaoants seront admis au Sobranié. Sofia, 6 avril. — L'entente réalisée au Sobranié sur la question des députés élus .dan* plusieurs circonscriptions, qui menaçait de déchaîner un grave conflit entre le gouvernement et l'opposition, est commentée comme un indice favorable pour les travaux du Sobranié. Russie L'AGITATION OUVRIERE Les étudiants se mettent en conseil St-Pctersbourg, 7 avril. — Une certain® effervescence s'est manifestée hier parmi les étudiants de quelques établissements scolaires provoquée par la situation de la cla^we ouvrière à la suite de l'épidémie, d'un caractère encore mal défini, qui s'est déclara dans plusieurs usines. Les mesures prises par la police ont empêché l'extension de ce mouvement.Les journaux annoncent que, de leur cote, les ouvriers atteint» par le lock-out ont tenu une réunion au cours de laquelle la question do la grève générale a été agitée et rejetée ensuite pour raison d'inopportunité. La « Gazette de la Bourse » enregistre le bruit d'une conférence entre les reprçsen-tants de la Douma, du Conseil de l'empire et do quelques groupements ouvriers dans le but d'étudier de concert la solution qu il est possible d'apporter aux problèmes ouvrière. Il est à remarquer que jusqu'à présent les groupements ouvriers avaient été ignorea dans les sphères gouvernementales et que ce serait la première fois par conséquent qu on les admettrait à émettre leur opinion. La crise balkanique LA SITUATION EN EPIRE Nouvelles contradictoires et démenti Vienne, 0 avr.l. — Suivant les journaux, on dément dans les cercles informés de Vienne que les représentants de l'Autriche et de l'Italie à Athènes aien . été chargés de demander l'évacuation rapide de l'Albanie par les troupes grecques. On ne sait rien non plus à Vienne de i t 1-voi <'e navires de guerre italiens dans les eaux albanaises. Athènes, 6 avril. — Selon Sdes informations do source sûre la ville de (^oritza n a uul-lement été occupée par les troupes de l'Kptre autonome. Les habitants de Coritza se sont i seulement révoltés en raison des vexations qu'ils subissent de la part des autorités albanaises. Les Epi rotes des bataillons sacrés ; ont toujours campés près de Viglista. BRUXELLES Visite royale. Le Roi a visité hier matin l'exposition de» travaux des élèves de l'école de dessin de St-J'i sse-ten-Noode, installée dans les locaux de . ecole communale pour filles, rue de la Limite. Le souverain a été reçu j. l'entrée de l'école par M. le bourgmestre Frick, entouré des échevins et des conseillers communaux. Les sénateurs libéraux et la loi scolaire. La gauche libérale du Sénat, réunie lundi après-midi, a décidé « de ne faire aucune obstruction pendant la discussion du projet de loi scolaire, mais de s'opposer à toute tentative d'étranglement du débat ». Voici, pour le surplus, la liste des orateurs encore inscrits : MM. Iveesen, Goblet, De Bast, Speyer, Lekeu, Wiener, Vinck, Hallet, Magis, Brunard, Libioulle, Hanrez, H.cguet, Lafontaine, Colleaux, Braun, Halot, Mevius, Ligy, Ryckmans, De Volder, Orban, Vanden-peereboorn, délia Faille, Deblieck, Coppie-tors, Peltzer, Bergmans, Van der Borcut, Van den Venne. Un Salon international d'alimentation. Au cours d'une réunion tenue à Bruxelles entre quelques firmes important** du pays, cîu domaine de l'alimentation, a été constitué le comité exécutif dû premier Salon international de l'alimentation, qui s'ouvrira en septembre prochain, du 5 au 20, au Palais du Cinquantenaire. Ce Salon est destiné à encourager toutes les initiatives professionnelles, à montrer le fonctionnement de l'outillage moderne^ dans l'industrie de la boulangerie, de la pâtisserie ot de l'art culinaire. U y aura aussi une section spéciale de la brasserie belge et allemande, une section de l'industrie hollandaise du fromage, une section de la laiterie, de la chocolaterie et de la confiserie, etc. Rarement le public pourra voir fabriquer tant d'articles de consommation qu'au Salon de l'alimentation. La plupart des stands seront en activité. Le succès de cette manifestation professionnelle est donc assuré. CONGO Les rentrants de I' « Elisabethville » Se trouvent également à bord de 1' « Elisa^ bethville attendu ici lunoi prochain: Du ministère des colonies:MM. Saroléa, commissairo de district; Laplume, directeur de station de recherches; Jespersenjfcchef de zone ; Vergeynst, chef de secteur ; Van den Kerchovo A., médecin de 2e classe; Duvivier, chef de secteur; Schreurs, scus-lieutenant; Boccaccini, chef-comptable militaire ; Majot, service de> postes; Civalli, inspecteur vétérinaire; Coti, commis-chef; Buysse, agent i'administration; Poncin, agent administratif (justice); Impens, frère de charité; Ver-' meersch, idem. ; Mahv, service administratif ; Heyvaert, sous-chef de culturo; Arbulot, éleveur de bétail; Strom, agent militaire; Stations, 1er sous-officier ; Dassonville, commis de 2e classe; Verschaffel, agent territorial; Hennesbert, agent d'ad m in istiration ; Michaux, agent territorial ; Bouchât, tailleur ile pierres ; Monet, chaudronnier-monteur, et Celderbosch. Djs Grands Lacs: MM.Caravaglia, artisan; Smits, ch.iudronnier-monteur;Van Poucquee, terrassier ; Wettre, capitaine de steamer, et Larsen, idom. L'horticulture coloniale La *XXVIe session du cours spécial d'en seignement colonial s'ouvrira le jeudi 23 avril à 14 heures au local de l'école d'horticulture et d'agriculture de l'Eiat à Vil-vorde.L'enseignement est gratuit. Pour renseignements et programme s'adresser au directeur do l'établissement. Le retou/ de I' « Elisabethville ». Le vapeur « Elisabethville » a passé ati large de Ij\s Palnias, le 6 avril, à 6 heures du soir, en route pour Anvers.

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Dit item is een uitgave in de reeks La Métropole behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in - van 1914 tot 1918.

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