La Métropole

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s.n. 1914, 07 April. La Métropole. Geraadpleegd op 01 juli 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/hd7np1xh00/
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LA MÉTROPOLE t21e Année No 96 caution B ABOlViN EJMEXVT9 Un u> £• l® - Sli mol» ■ «••••••*****£' ïu. Trot* mois- On « abonne i tons les biirritu d« poste et aux tacteui». ETRANGER. le port en sus: Pou» 1* HOLLANDE, s'abonner de préférence aux bureaux de poste, plutôt qu'au tournai même. LE NUMERO 5 CENTIMES Journal quotidien du matin fous les jours 59.ruedes Peignes, Anvers Le dimanche de 4 à 10 Administration: » 3519 10 ® '6 pages Rédaction : Téléphone 617 Pa9es LE NUMERO 5 CENTIMES Annonces : la petite Chronique sportive la ligne ligne . fr. 0 30 fr. 3 03 Annonces financ.lcL *> 6 00 Faits divers fin ld. » 2 00 Réclames la liyne, » I 50 La Ville ld. «* 5 00 Faits divers corps id. « 3 00 Emissions Prix à convenir Pour toute la publicité, sauf celle de la province d'An' vers, l'adresser à VAGENCE HAVAS . à BRUXELLES : 8. place des Martyrs, à PARIS 8, place de la Bourse. » r rNXT.nr.P _ V /«l :.1~ f Mardi 7 avril 1914 AU MEXIQUE ■ partisans de cette opinion vraie o «fausse que les peuples de race latine r ïpeuvent prospérer sans un gouvernemer Hoergique incarné dans un seul homme Bont assurément autorisés à présente | l'histoire entière du Mexique, comme un Hfcl&tanto démonstration de leur thèse Le gouvernement d3 Porfirio Diaz ne fu «"point sans reproche, mais il reste mcon ■testable que sou administration trente Eaire est la seule pendant laquelle le Me xiqno ait connu la paix. L'ère des dis ■oordes civiles, des brigandages, des désoi dres et des orimes, fermée au lendemai do «on avènement, s'est rouverte au 1er ■demain de sa chute. Dans les annales d ion pays, Porfirio Diaz aura été une pa renthèse heureuse. Lui seul a pu gouvei ner longtemps l'ingouvernable Mexique aussi réfractaire au régime républicai qu'à la domination monarchique, et qu a nverse et fusille leâ présidents et les en perours. t , Lee termes mêmes do président, de corn titution et de congrès, lorsqu'il s'agit d Mexique, ne peuvent illusionner persor ne. Ce pays a adopté les formes extérieu res du système représentatif, mais il n «'en est point assimilé l'esprit. Le prés dent n'y est qu'un soldat heureux, éle\ au pouvoir par une insurrection de case; De et qu'une autre insurrection de case; ne en fera descendre. De la proclamatio de l'Indépendance à la première électio ; d* Porfirio Diaz, le Mexique a compl cinquante-deux présidents en cinquante neuf ans 1 La constitution n'y est poinl ■comme dans tout Etat rationnellemen organisé, la pierre angulaire de l'édifie [politique, la charte fondamentale que l'oi no se hasarde pas à modifier sauf néces Bi-i extrême, et alors avec quelle pruden oe! Elle n'est ici qu'un jouet aux main: [des dictateurs qui à leur gré l'appli louent, la suspendent ou la remplacent • Le» Congrès n'y est point la libre émana ïfcion de la volonté populaire, il n'y pro mulgu > point, en dehors du contrôle pré Uidentiel, les lois qu'il estime nécessaires au bien de tous. Recruté arbitrairemenl par le chef de l'Etat, il n'est que l'instru ment servile de celui-ci, qui au moindre iugne de rébellion le fait décimer ou dis <Wser par la force armée. Faussées pai l'arbitraire gouvernemental, les élections Boit du président de la République, soit des membres du Congrès, n'ont aucune 6;ncérité. Deux présidents seulement sont arrivé» au pouvoir moyennant des élec-ï. ous. entourées de toutes garanties quant k la liforté des votants et au respect des chiffres du scrutin : le général Arista en 1851, et Don Francisco Madero en 1911, Beu lement Arista fut renversé dès 1852 et l'on sait quel a été le sort de Madero v La civilisation mexicaine n'est qu'une façade, ou plutôt ce que le Mexique-corn po-te de civilisation, il le doit principa fraient, à l'immigration européenne. La Mexicains proprement dits, sont en ma jorité des indigènes ou des « sang-mêlés.» Un dixième seulement appartiennent à la pure race blanche. Sauf exceptions, dont quelques-unes éclatantes, ainsi Jua-rez, et le général Huerta lui-même, ce sont les blancs de descendance espagnole qui ont occupé les grands postes de la République, la présidenoe, les ministères, le. ambassades, et les hauts comman dénient;. Ce sont ceux qui ont dicté et effacé les constitutions, réuni et dissous les congrès, fomenté 'es intrigues et déchaîné les révoltés. Quoique électeur, l'homme du Euple d'origine extra-européenne entend u de chose à ces jeux de la politique, ulement, cavalier incomparable, soldat brave et féroce, aventurier descendu des Peaux-Rouges et des nègres et dont tous k; piments du Tropique ambrasent le to-ug, il n'a que trop donné aux guerres Mexicaines le caractère d'inexpiable iruauté dont maintenant encore constitu-tionnalistes et fédéralistes nous offrent 1"> quotidiens exemples. Dans aucun pays peut-être le mépris du droit des gens et de ['existence humaine n'a été aussi complet. Le sublime pardon de Bravo, au temps de la kuerre de l'Indépendance, rendant la liberté à trois cents prisonniers espagnols pou s'ôter la tentation de les fusiller en ïeprésaille de la mort de son propre père, es- demeuré sans imitateurs. L'assassinat pol t.ique, l'exécution des vaincus dans les discordes politiques, n'ont cessé d'ensan-fJanter la terre mexicaine. Les haines privées et les tragiques exploits des bandits empiètent ce tableau sinistre. L'on con-oit que les grands capitalistes étrangers tablis au Mexique, aient prêté au gou-'e*nement do Diaz le plus énergique ap-»ui. Négociants ou constructeurs de che-nin de fer, propriétaires de mines ou l'haciendas, ils lui devaient, et lui seul, ec.ltne indispensable au progrès de leurs tttreprises. Des les premières années de i» dictature, il avait déclaré la guerre au ►riïandage. Il enrôla les brigands eux-nèn<x, dans §a pol.ee rurale montée, il eu* donna une solde, un (kjuipement jw-piet, un bon cheval, pour que de ban-o'iillers ils se convertissent en gardiens n a paix des champs. Et l'expédient lui «ussit à merveille. Mais à la faveur de actuelle anarchie le brigandage refleu-tt pePuio que Don Porfirio a disparu. L» on ne voit pas de solution aux discordes présentes, et le Mexique semble bien >ndp.aiûé à une intranquilité éternelle, oute intervention étrangère ne servira 1 u a empirer '.e mal. Les Mexicains veu-N»t bien se battre en famille, mais leur 1 *"Hotisrae fanatique le6 réunira en bloc »ntre toute intrusion d'un autre peuple. î leur mode de guerroyer est de ceux r wtre lesquels une armée régulière est f *ns force. «Les Yankees nous annexeront 1 eut-etre à coups de dollars, disait l'un a eux mais il leur faudra ensuite tuer ïu les Mexicains pour compléter l'an-eriOA..* &'-Europe ne peut avoir oublié ° ^terable leçOvi de 1367. L'idée, émise par d ►s Etats-Unis, ft'une intervention collec-^du Brésil, du G&ili et de l'Argentine, i< * Absurde, sans doute, çe serait une ap- h «Ration pratique de la doctrine de Mon-_?Ac,l°.nt il est pour le moment beaucoup * aché en Amérique. Mais l'Argentine a d ja-tait savoir qu'elle ne voulait se mê-uaI t *rien.et, *'on ne vo^t pas non plus à itre le Brésil et le Chili intervien- c< I jdraient. Il faut bien se résoudre à recon naître que toute ingérence de cette sort serait ou impossible ou inefficace, et laisser les Mexique se débattre seul contr I sju destin. Emile Chardome. j L'y!dualité Le mystère mexicaii k ^ Il faut croire que les rebelles inexi l$*f\ 031116 tout autant que le gouvern ment du président ilueria qu'ils cou " oac^nc, ont de 1 intejêt à tromper l'Europ - sur leur vontabie situation, nouveau - ies plus contradictoires ont été lancées au su i jet ue la prise do Torreon par les soi-disa.n . constitutionnels^ Tandis que par JNew-Yor! e i>n annonçait cette prise tout au moins troi jours plus tôt en adonettant qu'elle fût uj tait accomipli, on afhrme dans un télégramme officiel de Mexico que cette ville n'est nui '' lement tombée entre les mains des rebelles 1 v^.ue faut-il oroire maintenant de tout cela 1 Est-ce que par hasard la ville a été pris - depuis l'expédition du télégramme du gou vornement mexicain à ses agents diploma/ti _ ques en Europe, ou bien résiste-t-eile tou j jours aux assauts des rebelles, comme le pré tend le ministre du président HuertaP Mye i^ère absolu 1 Dans tous les cas, il faut coq stater que les nouvelles des grandes victoire e lancées par les rebelles se sont révélées tan ~ de fois comme du bluff qu'il convient de n é pas trop sérieusement en tenir compte. Ce n'est du reste pas seulement au suje •- de la situation douteuse de Terreon qui n subsiste oeote incertitude et ce mystère. Qu< n faut-il ■ oroire du fameux cas Ben ton et quel . les sont finalement les constatations auxquel les on est arrivé sur la mort de ce riche An glais? Peut-on admettre la version du Çéne • ral ou plutôt du chef de brigands Villa, disanl t que M. Ben ton a été condamné par un con ? seil de guerre et exécuté d'après toutes lej i règles de procédure usitée en pareille matiè - re ; ou bien M. Ben ton a-t-il été plutôt as-. bassiné, comme l'affirment les témoins qu. . n'ont aucune raison de cacher la vérité? Lei ' i-he»fs Villa et Carranza ont notilié tout simplement au sujet de oette affaire aux Etats-unis leur volonté de ne pas donner d'éclaircissements sur la mort do M. Ben ton et de uo consentir à aucune enquête uu consul anglais ou du consul britannique. Et alors M. vViLon a reculé. U s'ost incline devant la vo-tontj de Carranza et de Viiia^ au risque mé-uie de mecontenior l'A-ugieûvre qui avmaai-aait satisiaojion avec un i>eu pius d'insistan-co tous l-es jours. Ou aiunne que M. Wilson a eu, pour prendre cette attitude assez etrauge, ues raisons peremptoores. i>e gênerai V îh-a i'aui-ait menace, ait-on, de puimer les conventions secae-tes conclues entre le6 rebelles mexicains et ie gouveinement des Etais-oms si coux-c^ u euipechaient pas les Anglais ue démontre! que id. Benton a été en réalité assassiné et œpouiilé pair Villa, il est dans tous les csu> certain que des arguments d'une importance ores considérable ont été oppos*» par les con-ititutionnaListes au moment où la coanmissie.. d'enquête s'apprêtait à partir, pour que du jour au lenu-uuiam elle reçut 1 o».-ure ue ut j pas bouger et de rester en territoire améri-. oain. Cet ordre mettait, en effet, le président , Wilson devant l'alternative de permettre une ' i.ntei*vention de l'Angleterre au Mexique et consentir ainsi à une violation manifeste de la docCrine de Monroë, violation qu'on n'aurait jamais pardonnée au président, ou bien de dédommager d'une autre façon le gouvernement britannique pour le refus qu'il avait opposé à la demande anglaise au sujet des satisifactions à exiger des rebelles mexicains. Sans doute le moyen a été trouvé et M. Wilson est occupé en ce moment à donner satisfaction aux Anglais sur un autre terrain. Quand on écrira un jour l'histoire du Canal de Panama, on constatera que c'est la vie de M. Benton qui en réalité a payé aux Etats-Unis la suppression du privilège inscrit tout d'abord en faveur des Etats-Unis dans la charte du canal, et d'après lequel les caboteurs américains ne paieraient pas de droit de navigation pour la traversée du canal. Or sait qu'en matière d'interprétation des textes les hommes politiques américains rendraient des points aux procéduriers les plu? retors et on pouvait prévoir que le mot de « (saboteur • finirait par désigner à peu près tous les navires américains traversant le canal. _ L'Angleterre ayant protesté contre cf privilège des# Etats-Unis, le président Wilson saisit l'occasion d'offrir à Sir Edward Grey l'abolition des dispositions concernant la franchise des navires américains. Et naturellement Sir Edward Grey, qui est un homme positif, a accepté cette transaction qui lui valait plus que les satisfactions tardives au su iet de l'assassin a t^ de M. Benton. M. Wilsor s'est d'ailleurs mis en mesure de donner ^ir Edward Grey les gages demandés dans nn avenir aussi prochain que possible. Le Parle-ment^ des Etats•TTriis a déjà discuté la sur» oression de la franchise en question et la ^hambre des représentants a fait droit à In demande du président. Reste à savoir si 1p Sénat suivra cet exemple et approuvera le vote de la Chambre basse. Il faut croire mie les engagements pris par M. WiJpon à l'égard des rebelles mexicains -ont très compromette"ts pour nu'une simpt'-menace du cénéml Villa a't fait reculer d^ "ette fnco>n 1^ pj^és'de^f de la grande et puis-"an+.« République de l'Amérique dn Nord. — J. Joerg. ^Nouveaux tramways —)o(~ Nous nous sommes déjà occupé à divei*ses reprises de la ueuiande en conex^ssion, intio-duite par MM. Toen et Grange, de deux lignes ue tramways, l'une reiiant la gare du Jam au Groenenberghof, et 1 autre joignant ia rue des Tanneurs au Boekenbergliof. Ces deux lignes parcourant ensemble l'ave-iu Quinten Matsys ne formeraient qu'une 1 teule exploitation, et dans l'idée des deman-leurs, le service de transport de voyageuib erait complété par un sorvioe de transport le marchandises. Nous avons déjà raconté comment l'examen c le cette requête avait donné lieu à des dis- i ussions assez violentes au sein de la oom- 1 lission spéciale. Un journal du soir, mani- i Bstement inspiré par le Collège, avait la eille môme de la séance de la commission ; nalysé l'instruction préalable et pronosti- d ué le rejet do la demande. s Des conseillers communaux, membres de la e Mnmission, s'indignèrent et refusèrent de s occuper d'une affaire que le Collège avait le éjà cru pouvoir arranger sans eux. le Le Conseil oewnmunal qui se réunit peu de p >urs après décida de renvoyer la question à g l séance suivante. fa Hier soir le Collège a proposé d'émettre un a ns défavorable au sujet de l'établissement 5s deux lignes projetées, pour les motifs que foi aue avons indiqués lors de la séane>e pré- m ■dente du Conseil. V1 La proposition du Collège a renvoyée aux ti< •mmissiona compétente*. Échos LA VILLE Programme de la journee : FETES ET CONFERENCES Sooiété royale d'Harmonie. — A 8 llcurt cLeiuue. concert e>t solTée de décliamatlon par H. Bernard, pianiste. >1M ilodest Lauwerys % cLam.ateur et GeraM Dyckhofl, piiariisio Association des anciens éleves du Collège Dame. — A 8 hetureô et quart, à La gare du diépiirt jjoar l'exoucr-lon collective à Hemix* COURS i- Polyglot-Club. — A 8 heures trois quarte e Syndicat dru commerce et de l'indiustrie. oc j rue Neuve, réunion die lia section d'espagne Berlitz Schooi, 8. Meir — Langues vivant EXPOSITIONS Sallo Forst. — De 10 à 6 heures, exposUlo L Mme BLanciie Tricot (ouverte Jusqu'au 22 a' i Corole Artistique. — De 10 a 5 heures, ex » tlon Victor Thione* (ouverte Jusqu'au 16 avr Les veaux d'avril Presque chaque année, le oommencen i J'avril nous vaut quelques jours de mau . temps ; le vent est désagréable et froid ; . est aveuglé par des tourbillons de pou£ . re; ou bien U grêle, il tombe une pluie , . cée ; parfois il neige. Les bourgeons et . fleurs presqu'épanouies semblent grelot . Les gens de la campagne nous annoncent. 5 les récoltes sont compromises par les ge t, nocturnes. Tous les ans à peu près, c'esi , même chose. C'est ennuyeux, mais ne nous désespér - pas, car ce n'est qu'un mauvais momen , passer. Dans très peu do jours peut-être fera délicieux. En avril il y a souvent . brusques sautes de température, oe qui plique le proverbe: En Avril Ne te démets pas d'un fil. Par le temps qu'il fait, le ddoton s' pose! Les autobus En séance du 2 février dernier, le Con communal a renvoyé à l'examen do la ce uission du contentieux le transfert au n Je la « Société anonyme des Omnibus au .nobiles d'Anvers » de l'autorisation d'exp cer un service public et régulier de tra port en commun par voitures automobiles ie territoire d'Anvers entre la rue Albert C >ar et l'extrémité des nouveaux bassins r ritimes. La commission du exmtentieux a donc pris l'examen de cette affaire. Elle a p onnaissance des indications fournies par société précitée et elle a constaté que e»] "i assume les suites du retard qu'elle a j porté à fournir les renseignements qui avaient été demandés. Le Conseil communal a donc pris les < isions suivantes: 1) De rapporter la délibération du 6 « 'ombre 1913, par laquelle il a refusé un ne eau délai à la sooiété en formation et p •v>sé au gouvernement de retirer l'autoni Lion accordée par délibération du 13 n 1912, appremvée par arrêté royal du 7 ji •uivant ; 2) Pour autant que de besoin, de eonsù rer l'autorisation comme étant valableme transférée au nom de la t Sooiété anony; les Omnibus automobiles d'Anvers », cons tuée par acte avenu le 10 décembre 1913 < vant le notaire Gheude et publié aux i nexes d<u « Moniteur belge » dn 29/30 déce bre 1913, sous le no 8875; 3) De fixer au 1er juin prochain la d< a laquelle prendront cours les amendes *hef de mise en activité tardive prévues ''article 20 du cahier des charges, approi par le Conseil communal le 12 février 18] 4) Et, par voie de conséquence, de décie iu'aucune pénalité de retard ne sera exicri wur la périexle antérieure au 1er juin 19 Leur respect pour (a religion Les socialistes liegeois n'emt pas voulu r ter étrangers à l'odieuse coutume du banqi Ju Vendredi-Saint. Sans doute, c'est la " ore-Pensée qui est aux yeux du public l'< .janisatrice de eïe banquet sacrilège, mais parti dit ouvrier y joue un rôle incontes' oie. C'est ce qui ressort de ce exxmmuniq .jue 1' « Express • insère avec sa e>e»mpl< sance habituelle pour tout ce qui bîe6se 1 sentiments religieux : « Les inscriptions pour le banquet du ve Jredi élit saint seront reçues jusqu'au 6 cc .vant, eïhez le préskient, place Verte, 3. • La Libre-Pensée rappelle aux souscri teurs que la réunion (pour se rendre en cor au Café du Phare) aura lieu le 10 courant, i heures et demie, à la Peypulaire, pla Verte. > C'est le Vendredi-Saint que le Christ dit: « Pardonnez-leur, car ils»ne savent qu'ils font. » A la gare du Dam Apres l'achèvement des travaux do dépJ cernent et de rehaussement du bâtiment d recettes de la gare du Uam« exécutes en 100 l'administration des chemins de fer do l'Et a entamé les travaux d'appropriation d abords de la gare, comprenant: la oonstru oion des égouts, l'établissement des romblc et du pavage des rues donnant aoe^s à la pl oe de stationnement entre le Viaduc et la n Looybroek. L'administration des chemins de fer s'e engagée à mettre à la disposition de la Vil la partie centrale du terre-plein oompris e cre la place do station nem v, la enauss l'Anvers à Bréda, l'ancienne et la nouv<»i rues Looybroek, à condition que oe ter:-a îoit approprié on square, aux frais de l'a ministration communale d'Anvers et que ce te dernière reprenne, également à char; l'entretien et de polie>e, les rues établies p! l'Etat. L'acex>rd intervenu entre les deux admini ^rations a été approuvé par le Conseil cor nunal en séance du 30 janvier 1911. Lo Collège des bourgmestre et échevii nent d'être autorisé par le Conseil oomm ia] à signer une avention destinée à n ifier cet accord. La Semaine Sainte Durant les jours de ia Semaine-Sainte, ble [es indifférents passifs, désaccoutumés c oute pratique, mais restés secrètement fieli es au culte dans lequel ils sont nés, franoh ont le pe>rtail des églises sileneûeuses. Les anniversaires des événements religieu emlient, quoi qu'on puisse dire, les profor eurs de l'âme humaine. Tout ce qui s'agit ?mblo s'arrêter un instant dans sa cours tifiévrée, comme si l'âme voulait se ressa t et reprendre ses droits sur la vie. A voi >s désastres et les ténèbres accumulés dan s âmes, à voir tant d'intelligences ravagée îr le doute et l'incrédulité, tant de cœur wiflés d'orgueil ou exaspérés de haine, i lidrait bien se dire le mot de l'aréopagite Un Dieu se meurt I » En fait qui en voulait au Christ, qui l'j it condamner, qui le poursuivait d'une hai i" sourtle, implacable, qui a arraché des Iè es du peuple ces clameurs, ces impréca >ns, ces cris de mort? Ce sont les « me •or» » qui ont égaré et soulevé une partie — la lie — du peuple, qui en ont imposé pj leur audaee à Pilate le faible. Et aujourd'hui que voyons-nous? Le Chri. oublié, outragé dans certains milieux pop lai res. Les préjugés s'accumulent, les calew: nies pénètrent au foyer du pauvre; la haii soulève son cœur et y attise ses convoitise N'est-ce pas l'œuvre des meneurs de to tes nuances qui exploitent l'ouvrier, rient c ses mains calleuses et vivent grassement ies dépens? Inutile de dire leurs newns.^ Ma ils laissent derrière eux une longue suite c pauvres gens aveuglés, aigris, appauvris c convictions et d'espérances, et il faut lon< temps pour réparer l'œuvre néfaste. Die pourtant choisit son heure. On le croyait di n.- Tarn de Jérusalem. Soudain il reparaît dar Sud. toute la majesté de »a résurrection, raiffe m -nis^ant les faibles, ramenant les égaré' Teant avec quelques disciples une œuvre qi •uonie f,nre ^ePui« des siècles: l'église catholiqn j qui venge les exploitée en leur doi ant l'( eS. ternelle espérance. ^ L'outillage des nouvelles installi ?osi tions maritimes Le Conseil cexuimunal s'est occupé dans s séance d'hier soir de l'outillage des nouve les darses et du bassin-<uvnal et en particu lier des hangars et de l'éclairage. Le Conseil a d'abord approuvé l'adjudica ^ tion, au montant d«a total de 397,554 fr. 08 présentée par la firme Ateliers de Joseph Pâ y. ris, de Marchienne-au-Pont, pour la cons truction d un hangar au quai no 81 et d'un partie de hangar "au quai no 82 du bassin " canal ; ces hangars devront être terminé dans le délai de cent jours. Le Conseil j également approuvé la mise en adjudicatioi de la instruction de deux hangars métalli onf. que6 à ériger aux quais nos 99 et 100 de U , ^ deuxième darse. m Chaque hangar, d'une longueur «le lo2 m ' j 30, se composera do deux travées, parallèle au mur de quai. La profondeur des hangar: ost fixée à 51 mètres, mesurée d'axe en ax< des colonnes extérieures. L'éclairage eles quais 78, 79 et 80 sera réalisé au moyen de 154 lampes, chacune d< mi_ >0 bougies, et à filament métallique; l'adju lication de* cette entreprise a été approu vée. La soumission de la Sexûété A. E. G., Unior 3ej[j Electrique, au montant de 22,180 fr., poui im_ l'équipement électrique de deux cabines d< om transformation, établies aux quais 79 et 81 lu bassin-canal, a également été approuvée [0i. Le Conseil s'est encore occupé des travau> us- rPagrandissement et de modification au han-( u "ïar en bois au quai -52 du bassin America n- oour Lesquels un crédit extnaoïxî'inaire d< ia- fr. a été voté. re- Les pianos mécaniques j . Le oauier dts cliua^os |>our radjueUcatiew: ]e^ du permis de circulation des pianos mécani-que«, ponoant les tetes comanunales de 1914j [uj ►oenfc d'être adopté par le Conseil communal.Ge cahier des charges contient quelques dispositions très intôressantçs dont voici quel-^ queîs-unes:^ u~ Le permis de circulation ne sofa accordé " que £>our quinze instruments: deux «--ns 1^ ire, 2e, 3e, 0e et 8e sections, un dans les 4e, Ja"j 3e, 7e, 9e et 10e sections. •n Le permis ne sera valable que: I) L>o la veille de la Bentecote (petite ker-1^ messe) au luneli de 1a semaine suivante, soit dix jours; ^ 2) De la veille de la grande kermesse du ki mois d'août au dimanche qui termine la quin-jp /.aine, soit seize jours. in_ Au total donc penelant 26 jours. m_ Les instruments devront être de bçnne jualité et ex>nvenablement accordés. Ne pourront être employés à faire la quê-j,, te les enfants en âge d'école. j, Il est strictement défendu : T(î 1) De cé<ler la carte à un tiers; 2 2) D'importuner le public; |.pr 3) De stationner plus d'un quart d'heure iu même endroit; ^ 4) De sonner aux portes des maisons; 5) De circuler aux environs de la crandc foire, des foires de section et des kiosque* oublies pendant les cone>erts; 5G- 6) De circuler dans les endroits moanenta-iet néme^t encombrés : 7) De porter entrave à la circulation; >r. 8) D'exhiber des singes et d'autres ani- maux dre««>ôfl; a- 9) D'atteler des chiens aux charrettes por- tant le piano mécanique; xi- 10) De placer dos berceaux sur ces ohar-es mettes ; II) De jouer dans une section antre qu<> n_ pour laquelle le permis a é^é délivré. u- Esp"-Y>ria que ces dispositions porteront 1f,ur effet et que les jouent d'orgue ne s'avî 'eront pas d'éluder les dépenses en exhibait pç ^ir exemrvle, des animaux qui ne seraien+ à "wis dressés. ce Les colonies scolaires catholiques en n 1913 CC il n'est un mystère pour personne que let, résultats acquis par l'œuvre des colonies scolaires catliouques au cours de leurs quinze années d'existence tiennent vraiment du pro-a- dige. L,b î^e rapport annuel jxiur l'exercice 1913 qui it vient de paraître n'est pas moins édifiant à Xi ce point de vue que les rapports precedents. L'œuvre envoya, au cours de 19i3, 591 en-c_ l'ants à la_campagne ix>ur un total de 12.931 jb journées. 77 fillettes liront un séjour proion-a. gé à la colonie scolaire do Berlaer et d fut n distribué aux enfants indigents 1,570 vêtements.S1 Les recettes totales se chiffrent par 56,740 ], fnanc8 08 et les dépenses par 58,541 fr. 41. 3_ L'annee 1913 a vu s'effectuer d'importants >.3 travaux d'amélioration à la villa do Berlaer. lo a vu se créer, grâce à la générosité de in Mgr Cleynhens, la villa de Vlimmeren, amé-j_ nagée d'une façon tout à fait remarquable, t. U reste encore bien des choses à faire, ,0 oar le comité de l'œuvre, présidé par M. Loen-u tiers, ne se eîontente pas de la médiocrité; il rêve de faire grand pour lo bonheur des en-8- fants débiles ele nœ écoles catholiques. v Les oatholiques anversois continueront. nous en sommes certains, aux colonies scolai-,c res la sollicitude qu'ils n'ont cessé de leur , témoigner depuis bientôt seize ans. La taquinerie La taquinerie est un chose assez gentille a moins qu'elle ne soit e>diouse car o& harcèlement leger visant uniquement à impatien-n ter peut, à la longue, devenir insupportable. <- Be tout est de s'arrêter à temps, de ne pa: >- devenir nionotone, de ne pas blesser et faire de la peine. Celui qui taquine s'amuse; les , spectateurs s'amusent aussi parfois, mais e>e- I K {41 Q111 est taquiné s'amuse moins. S'il prend i bien la choses s'il sourit, on reex>mmence à ( k' enaque occasion et oela tourne vite à la scie, e S il se fâche, on dit qu'il a mauvais carac- < tore, oomme si avoir un bon caractère con- I r sistait a oonsentir bénévolement à sei*vir de " tete de turc à quelqu'un de plus ou moins ? spirituel, de très spirituel même. i 5 II faudrait s'eatenelre. Avoir bon carac- c I tore n est pas nécessairement être une « bon c : no ponre » enchantée de provoquer le sou- « *il»rn a d<Spen-8 Pourvu que l'on s'occupe s i d elle, H vaut mieux ne pas avoir oe genre-là t ■ de bon caractère et se contenter modeste- r ment du bon caractère consistant à vivre r gaiement, à supporter avec une inaltérable r bonne humeur les contrariétés, les soucis, le* ennuis inhérents À l'existence, ,t Un camouflet au citoyen Terwagr ~ Il lui est administré de maîtresse façon i par la commission médicale de Maesey l La exxmmiissdoin méducale de Maeseyck vi ;r J'adresser au citoyeîn Terwagne, nejprésent; f d'Anvers, la Lettre suivante : Monsieur Le représe.n.tant, r' Dans La séanoe (Le La Chambre diu ier ay r vous vous êtes ocoiupé de l'école des pupii ; à construire à Maeseyck. Vous eliâtes (nous copions le ex>mp>te-rer anaJytiiqaie). ((L'endroit nous pairaùssait mal choisi. '* ville n'a pas de distribution d'eau. L*hygi< puibliique y est dénlorable. En outre on ve>uJ - établir l'école à côté du cimetière. » La commission médicale locale s'est én de ces affirmait ions et elle tient à mettre f- choses au point. Vous diites: La vaille n'a pas de diistrLbint: d'eau. Ignorez-vous, Monsieur le représ» a tant, que c'est le cas pour une série ele vil ' des eieux Flandires et d'Anvers, beaucoup p. - importantes que Maeseyck et qui cepend£ sont en possession d'une garnison ? Nous avons aussi le plaisir de vous aptre > cire que l'on vient de faire en. notre villle ■ sondage et qu'à la profondeur de 8o mètn " oeluii-oî a fait découvrir une nappe d'eau ja - lissante et posséelant toutes les qualités recr " ses. Si celle-ci n'est pas suffisamment abc ; dante pour alimenter toute la ville, le débit e 1 cependant plus que suffisant pour une éc< 1 ou internat. Vous dites encore: ((L'hygiène publique ■ Maeseyck e»t déplora/ble». Nous vous rénc dons qu'il ne suffit pas d'affirmer, iil fa • prouver. Comme on voit bien que vous n 'avez jamc ; mis le pied à Mnesevck ! il y a peu de vi M ' dont Les rues, même oebles peu fréquen-tées situées aux extrémités, sont payés, entrel nues et pourvues de filet d'eau comr Maesevck. Nous rendons sous oe ra ' hommage aux administrations cxammunaJ qui! succe^si vemenit ont améL'oré les ex>n< tions hvgiéni'.qucs de notre ville. «LTivg'ène publioue est déplorable ». M; voici quatie ans qu'il n'y a pas eu un se décès dû à la fièvre tvoholde: et le seuil mala. ' n traiitemont en ce mopient à l'hôpital po ce-tte maladie nous est venu ele J<es9emich, < le cas a-vajit été Imnorté de Liège. Avant de lancer des accusations seinblaibl contre une petite ville qui va enfin par le fc d'une école de pupilles, recevoir une octi compensation pour tous les dommages ™ lui a causés le démembrement du Limboui en 183g, ve>us auriez dû, vous. Représenta d'urne grande ville, où les millions affluer prendre des renseignements et ne pas accent de confiance les potins de Journaux, Lnspir par des motifs inavouables oui déguisent rr une haine invétérée contre notre bonne viLl Le fait est que l'hv?iène à Maesevck 1 laisse pas plus à désirer que dans la pluna des autres villes. Que nos maisons d'instru tion et d'éducation regorgent d'élèves et pensioninaiires venus de tous les coins du pa et de l'étranger, que r'MJs n'avons pas eu « décès, pas un seul, à enregistrer eiepuds 1 temps Immémorial dans cette partiie de population, ieune et par conséquent préde posée à la fièvre tvohoïde. Quaint à la situation de la future école dar la campagne où se trouve le cimetière, c'e dans celte partie que l'on b&tik le plus, c'e là que Les terrains ont su<bi La plus forte plu value: c'est aussi cette partie qui est la pin sèche et la plus saine eles environs de not, viiMe. Votre attaque ayant été publique vous 1 trouverez pas mauvais que nous Livrions égi lement la présente à la publicité. VeuiliVz agréer. Monsieur 1e Représentam nos oiviliités em,pressées. La Commission médicale Locale: Docteur MOORS, Docteur NYSSEN; A. EVERS. L'histoire de 'a tapisssri A l'Académie royale d'archéologie ne BeBgiquo )o( De nombreuses _ commoinicabionis chan geaient l'ordre du jour de la dernière séctne ue cet le Compagnie. M. Destrée a d'abor développé les grandes lignes d'un tra va qu'il consacre a l'histoire de La tapisserie. L classement eles œuvres d'art ele oe gem est fort elélàcat. Certains hautilisseun uirLliisaâent des cartons formés d'élémen disparates empruntés par fragments aa ceuivres ele divers peintres. De ces éLémem Las constituaient eles compositions; touti .ois ills modifiaient les couleurs de leurs me dèles. Quant aux bordures, elles varièrer suivant les caprioes du temps et de la moel* Certains maîtres, restés généralement m connus, ont exclusivement travaillé pour Le tapissiers. D'autres, tels Van Orby, mieu connus, ont exécuté des cartons admiirablx ment interprétés. Jusqu'ici l'histoire de l tapisserie s'est faille grâce seulement au documemts d'archives. Il faut nécessairemer ia compléter aujourd'hui par l'étude ar cistique des mexlèles, par la comparaiso avec les tableaux et les gravures. On doii pour les anonymes, constituer eles groupe men ts, en prenant pour base les types et le attitudes des personoiages. l'agenceimiant de draperies et maints autres diétails. Pour étayer sa ciémonstration, M. Des orée fournit divers exemples. C'est d'abew une tenture élu Lanure, représentant St-Lu peignant la Vierge, dsjns laquelle exn retrouv des traces évidentes de l'infiuenoe de Vanele VVeydcn. Les cartons qui ont servi à l'exécu t.ion des tapisseries de l'histoire de St-Pierr de Pévêché ele Beîauvais, ont une parenté dii recte avec des toiles, peintes pour une égLis de Tournai par l^oger Campin. L'influenc de Van der Goes C9t indéniable dans un denture bruxelloise du musée de Buda-Pesth Enfin, certaines tapisseries de la fin dn XVe siècle, ont été sans doute composées pa un même artiste qu'on reconnaît grâce ; ia manière etagée de placer les personnage H à la surcharge des étoffes. Un orfèvre de grand talent, Jean Mocr nans, naquit à Anvers en 162 s et mourut ei 1703. M. Dilis fait connaître les particu/la 'iités Les plus iintéressain-tes de sa longue car "ière artistique et émumère les prinoipa.Leo ouvres qu viil prexluisdit. On retrouve son x>inçon sur diverses pièoes qui existent en one, telles Le oi-beMire* de Runipst, l'eastensoiu Le W ilmarsdonck, celui ele S t-Jacques, 01 l'autres encore. Dans cette dernière église, i. ontribua généreusement par ses ltirgesses i-'agrandûssement de La chapelle du St-Sacre-nent à La ex>nistruct.ion de celle des mariages. A propos de cette dernière chapelle, M. •ernand I>onnet fourni t eles renseigniements u sujet ele l'encadrement en marbre Qui «nne la partie d'entrée et de La statue du iauveur e^ui lia_couironne. C'est l'œuvre du oulpteur Quellin elont M. Donnet prexluiid is contrats et les quittances. Il fournit en lêmje temps des reni^ignements sur la faillie Berthî à laquelle appartenait lo do-ateur de ce mémorial. Dans une seconde étude. M. Donnet s'at-| iche à faire revivre la figure d't» chanoine de La cathédrale d'Anvers, l arempretre utif les Comperis, Cjui décéda en 1707. C constance ignorée, cet ecclésiastique étî © peintre. Lors de son décès, ses héritiers partagèrent près de deux cents toiles dues son pinceau. Malheureusement, si «penda un certain temps on peut su-ivre la trace • ck. ces œuvres d'art, elles semblent aujourd'h perdues, ou du moins ignorées. =mt Enfi n Le Dr Van Doorslaer s'occupe d't int panneau de triptyque cyui fut exposé l'é d)^*niiier à l'expo9ition d'art ancien de Gain On y voit un donateur agenouillé. Une i •1 scri.pbion fait connaître que ce persoinna<j ^ était Jean de Mol, décédé le dernier jour e mois de mai de l'année i je^ Or, identiqu j ment à la même date, décédait à M a Lines -personnage du même nom, portant les m t mes armoiries. Le portrait de Gand semb Jonc identifié. D'autre part, si au point < • . vue de l'exécution, on compare ce pannes avec le tableau du musée d'Anvers qui repr sente Les portraits eles membres <lc la confr w riie mailinoise de St-Georges, on est frapi * des similitudes d'exécution. On pourradlt pr ^ Ixtblemerut attribuer les deux œuvres au m >n_ me. artiste qui reste à identifier. le* us ^ ^ n* «Les finances du Cong< 's, il- )oC ii- . , , n- Installation du comité spécial -st rie . Le ministre des colonies a installe hic à après-midi le comité chargé de-préparer l n- réorganisation financière de notre colonie, u-î M. lienkin a prononcé à e)etto occasion u discoure où il a précisé le rôle du oomite jis rappelant notamment que « l'adaptation de rouages ele l'ancienne administration au rég o' mo de la charte a mis en pleine lumior e- les inconvénients d'une législation trop cor Te traiisatrice ». En voici le passage essentiel: ec « La loi coloniale a établi le régime de 1 li- séparation financière, qui est, peut-on dire 10 droit commun de toutes les colonies. Ma: >1- aujourd'hui, par la forcée des choses, se^ pos ul la question do savoir si le mode d'après le le quel ce principe a été appliqué au Congo n't Lr tait pas, eu égard à la réalité des faits et au: >û néoessités élu gouvernement colonial, beau ooup trop rigoureux. e> » L'annexion et l'interventie>n des pou l'i1 voirs Métropolitains dans l'administration d^ t4> Congo exnt eu pour effet d'entraîner une sé M" rieuse augmentation des dépenses ele la 00 *' lonie. i1' > Le plan de réformes adopté^ en 1909 im I posait par ailleurs de gros sacrifices sur le 'vr recettes. > Les exinq premiers exercices de notre ges a 1 tion accusent cependant un boni global el 0 r>lus do 6 millions de francs. v » Ce résultat est dû à une double cnw; rt rtance: d'une part, la suppression de la ré c gie domaniale ne s'est pa- accomplie d'ui 1*-' coup, niais par étapes, eu manière telle qu jusqu'en 1912 les produits du domaine on ^ figuré au budget; d'autre part, nous avon 1T1 dispe>sé de oertaines recettes exœptionnellot 'a provenant de la réalisation de stocks, s- > En 1913, le nouveau régime étant corn plètoment établi, la crise du caoutchouc es llS venu aggraver la situation. Dans le budge 91 de 1914, le déficit prévu dtépasso 21 millions 91 » [/e Congo subit en somme la eyise fi ^ naneière que toutes les colonies, même le IlS plus pre>spères, ont connue avant lui. v • Mais, quelles que soient les difficultés d l'heure, nous devons les résoudre virilement 10 de manière à donner à notre politique colo 5 nialo des bases financières saines et solide ment établies. » C'est dans oe but que l'arrêté royal di 12 mars dernier a institué le comité fin an ci e - colonial. L'arrêté et le rapport au lloi qu 5' l'accompagne déterminent avec précision 1; mission du comité. » Son premier objet comprend à la foi l'étude des bases légales de l'organisation fi naneière et de la comptabilité coloniale e B celle des résultats eles exercices écoulés. » La recherche des mesures utiles au ré tablissement de l'équilibre du budget so rap porte à la réforme interne du budget de h colonie et à l'intervention éventuelle do 1: métropole. » L'examen des rapports financiers de 1î Belgique et de la oolonie touche à des ques tions très importantes, telles que l'eorrplo _ de la dette congolaise antérieure à l'an c nexion, la ven tilation des charges de l'an ne d xion, ta ventilation eles dépenses de sou-ij -eraineté. l'emploi eles fonds provenant de la succession du Roi, etc. v • Enfin le développement des voies d< ■î, grande communieaation, condition essentiel^ .s à la mise en valeur de nos territoires d'Afri-v que, exige de gros capitaux, s » T^e comité devra déterminer l'importan--e de ces ressources, rechercher les moyen? >. l'y pourvoir, définir la répartition des char II Tes poTi'lairt la période de construction. î. b J'ai dit à la Chambre que toutes ces questions devaient être examinées sans dé- > 'ai, ele manière qu'un "programme financier x ->omolet puisse être présenté aux Chambre* ^n m^me tPim.r>s que le budget de 1915. a » Pour v parvenir, le fonvernement ooonp < '■e sur votre concours éclairé. » ut M. .RenMn a terminé en remerciant l^r - -rtfx-mhres du comité cTav>ir bien voulu ap-r. porter au «rnniverntxmenf leur ewnoour* et e^ , ,nur pron\et'Lant la col3al>oration de l'adrn" - T.» |y>inîq+,r#* colonie" > r d'éclairé 1a comité f'nanc'or inçta^é et a rvrî'' > Af. 1» mî"*sfre d'Etat Liebaert d'en p»-en i»w rv/t«ndenoe. AT. T ;"baert. a remercié le ministre et !n: j i promis tout le dévoilement de ceux 0": L" '1 ovnit. frt't appel, et le ce.mîté s'efi* oérvf, e ^rvrès avoir en une courte séance réglé l'or 1 're do ses travaux. e Mitfr-e CONGO j Le cc Jacqueline » à Banane. De notre correspondant d'Ostcnde : ^ Le chalutier à vapeur « Jacqueline », parti d'O.^tende le 3 mars, est arrivé à Banane samedi. Tout bien à bord. On sait ejuo le n Jacqueline » est affrété l par la Société d'études de pêche au Congo pour y faire une campagne. La Vie militaire — x — La fête du Roi au camp de Beverïoo. — La 20 division d'armée, tout entière, ave<5 > classes rappelées et ayant un effeotif d'environ 10,000 hommes, se trouve en œ moment au camp de Beverloo où eille effectue sa ^période de manœu vres. 11 n'y aura donc pas de revue à Anvers, c 8 courant, à locoasion de La fêle du Roi. \la:s ce jour-là une Brandie revue sera pa<s--loc ;ju camp de Bevea-kx> à n heures, par le liieujtonant-généa-ai Hoirn burger, exxmmandant La etmsion. La revue sera suivie d'un défilé et aura Lieu quel que soit le temps. Ce sera un spectacle militaire imposant. Un grand nombre d'Anversois se proposent de se rendre sut oxnc » iour-là. E EXTERIEUR se ™ France u M. Caillaux cherche un procureur Du « Figaro » : . in M. Cailiaux n'est plus ministre, mais il a té oonservé toute son influence dans les con-J. c>eils du gouvernement. n- C'est lui, nous pouvons l'affirmer, qui ob-*e tint de La faiblesse de M. Doumergue la pro-Lu messe que M. le procureur général Fabre so-e- rait frappé. C'est le coupable qui a désigné ,n la victime. Pure vengeance d'un coupable do-uoncé P Non : il y a autre chose, et plus gra--lc ve: M. le procureur général, une fois « ad-le mis à la retraite », il faudra le remplacer, ai M. Caillaux y songe. Et déjà — on en mur-mure au Palais — il a fait consulter eîer-6- tains avocats des plus autorisés afin de sar )é voir quel serait parmi les candidats possibles 3- le meilleur. i'- a Le candidat le meilleur », on entend ce que ces mots signifient. M. Caillaux, en s'in-quiétant si vivement de la désignation du successeur de M. Fabre, n'a pas en vue lea - Intérêts supérieurs de la justice. C'est au procès de sa femme qu'il songe et il tiont à désigner lui-même le ma-) i;istrat qui requerra contre elle. Et M. Bienvenu Martin, garde des sceaux, chef suprême de la justice, quel sera son rôle en cette affaire? C'est lui qui préparera et fera signer le léoret présidentiel qui enlèvera à M. Fabre *es fonctions au parquet de la cour de Pa-x ris. a Or, il est lui aussi l'un des coupables, au lire de la commission d'enquête, dont l'une ^ dos conclusions est que M. Bienvenu Martin, «i en n'insistant pas auprès du procureur gé-y néral Fabre pour avoir le document, n'a nos ■•ontribué, lui non plus, à faire la clarté ». Comment la plume ne lui tomhera-t-elle oas des mains quand il s'agira de rédiger le léeret frappant M. Fabre sur l'injonction de M. Caillaux ? » Angleterre s Encore un attentat des suffragettes p Londres, 6 avril. — A 6 h. 30 dimanche ■ soir une bombe a fait explosion dans l'église - Saint-Martin au coin de Trafalgar Square, s iJe beaux vitraux furent détruits. On croit - que c;e sont les suffragettes qui placèrent la bombe dans l'église. La grève dans les mines du Yorkshire Londres, G avril-. — La grève des charbon-. .iage« du Yorkshire continue. La commission mixte de conciliation se réunira mercredi prochain. Ce jour-là également les délégués . de la Fédération britannique des mineurs se .éunjront à Londres pour étudier les moyens de venir en aide aux grévistes. E paraît oer-tanHjue la Fédération rte préconisera pas un : grève générale des mineurs. Des centaines de travailleurs appartenant aux industries du fer et de l'acier sont, par - suite de 1a grève, réduits à l'inaction, C5e qui 1 porte le nombre des grévistes ou chômeurs l 'oroés à 220,000. 1 Autriche-Hongrie , Les compagnies i.j navigation et l'émigration Vienne, 6 avril. — Le ministre du conimer- - ce â acx:epté les propositions des trois com-t pagnies oe navigat.ou Austro-Amérika, Nord-t ueutscher Lloyd et Hauiburg-Ainerika Linie, . relatives au nouveau règlement sur l'émigra- - tion autrichienne. Bulgarie La situation parlementaire Sofia, (j avril. — A la suite dés dernière® élections, il y a eu une vingtaine de députés élus dans plusieurs circonscriptions et vjui, après leur option, devaient être reonpla-[ ces dans les sièges restés vacants par les can-. udats venant ai>rès eux sur leur liste. Ces députés appartenant pour la plupart à l'op-1 position, oeile-ci se trouve numériquement allai blie, ce qui donne au gouvernement une ' majorité plus forte. Aussi l'opposition récla-" me-t-elle qu'on règle sans retard la situation " des députés restés hors du Paiement. Le gouvernement s'y refuse, préférant ajourner cette question après la vérification des mandats, dans le but, dit-on, d'invalider quelques élections où, en effet, des irrégularités ont été commises. Les deux partis s'appuient sur des textes de lois électorales qu'ils pro-1 tendent très catégoriques. Une el légation des représentants de tous les partis de l'opposition s'est rendue ce matin eïhez M. Radoslavoff. En cas d'échec de» pourparlers, co qui est d'ailleurs probable, l'affaire sera portée devant la Sobranje où l'on prévoit une séancïo orageuse. Turquie Les révolte des Kurdes Constantinople, 5 avril. — I,a Porte ayant demandé l'extradition des chefs kurdes réfugiés au consulat de Russie, i'embassadeur en a référé à son gouvernement. On croit à un refus de la Russie parce que le délit est con-sid/ é comme politique. Le sénateur kurde, le cheikh Abdel Kader partira incessamment avec une délégation chargé par la Porte d'une mission spéciale. Italie A LA CHAMBRE Les déclarations ministérielles approuvées llome, le 5 avril. — La Chambre a terminé auje>urd hui la discusion de la déclaration ministérielle. Al. Salandra déclare accepter avec la signification d'un vote de confiance l'ordre du jour suivant, déposé par M. Bettolo: « La Chambre ayant écouté les déclarations du gouvernement passe à l'ordre du jour.» Cet ordre du jour est adopté à l'appel no* minai par 304-122 voL et 9 abstentions. La Chambre s'ajourna^ au 6 mai pour les vacances de Pâques. Au nombi^e des députés qui ont voté en faveur du cabinet se trouvent MM. Bertolini, Bettolo, Carcano, Facta, Fusinato, Luzatti, Orlancio, Sonnino et Tedesco. Les radicaux républicains et socialistes ont voté contre. Mexique Le général Villa et les espagnol New-York, 5 avril. — Une dépêche de-Torreon dit que le général Villa ;i expulsé 600 espagnols^ de lonoon. Les autres étrangers sont en sûreté. Les biens eies espagnols seront probablement confisqués. L'ASSASSINAT DE M. BENTON Après l'enquête de Carranza New-York, 5 avril. — Suivant une dépèche de Juarez au « New-York World », la commission organisée par le général Carranza iu sujet de l'affaire Benton a fourni son rapport. Elle déclare que le maire de Chihua-hua, M. Rudoss y Fiero, attaché à l'état-ma-:or du général Villa, a tue M. Benton dans an train dans lequel M. Benton allait au pé-nit'dïK.tier de Clnhu&hua. On arrêta le train 3t^ lo moribond fut éloigné. On a tiré ensuite sur le corps, qui a été enterré à Sa-mala y Can, dans une fosse peu profonde. Etats-Unis La tempérance dans la flotte Washington, 6 avril. — On annonce que le secrétaire^ ele la marino a prohibé les ligueurs spiritueuses sur les navires de guerr* >t dans les chantiers navals ainsi que dan« es stations navales. Le vin est môme lu k la table des officiel*.

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Dit item is een uitgave in de reeks La Métropole behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in - van 1914 tot 1918.

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