La Métropole

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s.n. 1914, 11 Juni. La Métropole. Geraadpleegd op 05 juli 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/bv79s1mh57/
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LA MÉTROPOLE „ . fx. 16 — g® StJ ®o» .•©©•••••••♦ , 4 QO np Année TroU 01 il Ou rabonn. t tons le» bureaux do pente et «tu facteur». ' No 161 ETRANGER- le pori en nu: . ,on 33 pou» I» HOLLANDE, s'abonner de préférence ara JïciiS1 bureau* de poste, plutôt qu'au tournai même. le numéro Journal quotidien du matin le nimero ^ Tous les jours 59.ruedes Peignes, Anvers Le dimanche ^ de 4 à 10 Administration: » 3519 de10à!6 CENTIMES pages Rédaction : Téléphone 617 j pages Annonces s la petite Chronique sportive la ligne IIeue . . fc.0 30 £r..3 00 Annonces financ.ld. » I 00 Faits divers fin ld. • 2 00 Réclames la ligne, » I 50 La Ville id. • 5 00 «iCtlCli Faits divers corps id. »» 3 00 Emissions Prix i convenir Pour toute la publicité, saul celle de la province d'An' f f îisfn |Qf A vers, s'adresser àVAGENCE HAVAS : 11 J1"" à BRUXELLES : 8, place des Martyrs. & PARIS ; 8, place de la Bourse. à LONDRES r ii3. Cheauside E. C. Chez nos amis ardennais A propos du succès catholique de Florenville C'est un joli succès, celui que les oatho-licues du canton de Florenville ont rem-dimanche. Il s'agissait de remplacer M. Salpetier, marchand de bestiaux ai conseiller provincial libéral, qui était pj0rt tragiquement à Bruxelles, voici quelques mois. (S'étant senti indisposé, à l'hôtel où il logeait, il avait voulu faire je la lumière mais avait été pris d'une faiblesse au moment où il tournait le bec de gaz; le matin, on le trouvait mort asphyxié). Et la lutte avait été rude entre Je candidat oatholique, M. le notaire Mernier, et le candidat libéral, M. Pon-oelet, politicien en vue et frère du notaire de Florenville. Finalement , c'est le candidat catholique qui l'emporte à près de 250 voix sur son concurrent. ^ Du coup, la majorité ca/tholique s'est renforcée au Conseil provincial du Luxembourg et la voici portée à trente quatre voix sur quarante-quatre conseillers. Les dix mandats libéraux se répartissent oommo suit: un pour Vielsalm, un pour Houffalize, un pour Messancy, un pour Arlon un pour Saint-Hubert, un pour Virton, deux pour Etalle et deux pour Florenville; car jusqu'à présent, et depuis un certain nombre d'annees déjà, dépuration provinciale du canton de Florenville était libérale homogène. II n'en avait pas toujours été ainsi. Jadis, le6 oatholiques seuls triomphaient aux élections dans oe canton. Ils étaient dirigés par un homme d'œuvres et un leader oatholique dont le souvenir est ©ncore en bénédiction dans les régions luxembourgeoises: le docteur Jacques. Il avait réussi à déloger les libéraux et à entraîner ses amis à sa suite. Malheureusement frappé dans 'a force de l'âge par un mal qui ne pardonne pas. il n'a-vt:t pu, en 1904, mener la bataille avec aon ardeur coutumière: ses deux oo-can-didats restèrent sur le carreau et lui-même ne fut élu qu'à une faible majorité. Deux ans à peine après il succombait,et s'est un libéral encore qui lui succédait. * * * La mort du docteur Jacques avait porté un coup terrible aux catholiques.D une activité inlassable, prodigieuse môme, il monopolisait en quelque sorte tout le parti. Si bien que, lui disparu, tout disparaissait: à défaut d'organisation politique, on ne trouvait aucun homme apte à lui succéder et la génération nouvelle, qui n'avait pas été accoutumée à être mis» à- contribution, ne se sentait aucun tXVrWu, pour entreprendre la lutte à sa pYare Aussi en 1912, lors du renouvellement des mandats provinciaux, le scrutin du 0 juin confirma celui de 1904. Pourtant les oatholiques s'étaient ressaisis depuis, une association catholique avait été constituée, . ne jeune garde réalisait merveille. •Déjà en 1911, à Florenville même et sur 'e terrain communal, nos amis avaient îait belle besogne. Mais outre que la meilleure des communes du canton, celle de Chassepierre, était en déroute par suite de l'application d'un arrêté royal qui faisait participer tous les Luxembourgeois aux bénéfices d'une très importante fondation de bourses d'études dont jusqu'alors Chassepierre avait bénéficié à. titre exclusif, la présence sur la liste libérale de feu Salpetier lui valait un appoint important de voix catholiques.Type étrange que ce marchand de va-fches, ne comprenant goutte à la politique mais très madré quant à I exercice ae sa profession qui le mettait en rapports quasi quotidiens avec les cultivateurs du canton. Pas sectaire pour un aou d'ailleurs et. quasi dépaysé dans la gauche libérale, puisqu'il avait mis ses en/an te dans des pensionnats religieux et qti v, jusqu'à sa mort, il ©tait resté abon-né à un quotidien catholique de Bruxelles, le seul journal qu'il^ reçut. Aussi, au Conseil provincial, où jamais il n'avait participé à un vote seotaire, s'était^il plus d'une fois séparé de ses amis pour roter avec la Droite. C'est dire qu'il eut été difficile de lui faire perdre des spm. paithies dans les milieux ou, de prime abord, il avait su s'imposer. Lui disparu, la lutte devenait plus ■ette. ses deux collègues du canton étanl bien connus pour leur sectarisme étroit »t mesquin. TClle fut, nous 1 avons dit., menée avec ardeur, mais de façon un peu •péciale, d'un côté comme de 1 autre: pas rie réunions bruyantes, 111 de polémiques vives, ni de proclamations en-thousiasbes; rien que la visite à domicile, par les antagonistes, des quelque trois mille électeurs du canton et la discussion individuelle — le véritable appel au bon ®ens de chacun. La victoire catholique n'tMi est que plus éclatante, plus décisi- to — H plus méritée. * * * Cette élection démontre une fois de plus la nécessité impérieuse, pour tous nos amis, d'organiser sérieusement leurs troupes, de créer des associations politiques partout, d'entretenir la vitalité catholi-qi. i sans répit.sans se laisser rebuter par quelques échecs. Or jusqu'en ces derniers temps, les fcatholiques du Luxembourg marchaient On peu à la débandade. Certes ils ne manq aient pas d'hommes politiques de valeur, mais ils n'avaient pas d'œuvres politiques. Eux disparus, tout s'éorou-fait — et, tout était à refaire ; oe n'était que demi mal encore quand des compétitions surgissaient, inévitables: au premier plan, parmi les personnes aptes à reprendre la direction du parti, personne; au setîond plan, quarante candidats peu disposés à céder le pas au voisin. C'est ainsi qu'au lendemain de la mort du Dr Jacques à Florenville, tout allait à la dérive: qu'au lendemain du départ de M. Braffort à Etalle, deux des sièges catholiques tombaient aux mains des libéraux et qu'on ne parvenait qu'à grand'r-eine à sauver le troisième ; qu'à Houffalize, le docteur Maréchal mort, san siège, enlevé quelques semaines ava.nt à une écra-sante majorité, tombait aux mains des libéraux; qu'à Saint-Hubert, le docteur Dubois était remplacé par un libéral; qu'à Vielsalm, M. Denis faisait place à un libéral. Par contre, partout où l'idée de l'Association avait pu être admise et sérieusement appliquée, les catholiques réalisaient des victoires magnifiques. A Bouillon, '-.n libéral culbuté; à Virton, trois libéraux battus; à Marche, deux libéraux enfoncés ; à Arlon enfin, où de temps immémorial les oatholiques ne connaissaient plus que les revers, trois libéraux mis au renoart, au premier choc, six mois à peine après la constitution d'une Association vigoureuse. Ce sont là des leçons que nos amis du Luxembourg ne sauraient trop méditer, oar dans trop de cantons encore, tout le fardeau de la lutte est laissé à quelques hommes de bonne volonté qu'on ne pourra remplacer au pied levé; et, au point de vue législatif même, leur organisation, de fraîche date pourtant, est déjà bien rouillée pour ne pas mériter toute l'attention des dirigeants si l'on veut que le scrutin de 1910 soit aussi consolant que celui de 1912. * * * Quoi qu'il en soit, voici la Droite du Conseil provincial nantie d'une majori-1 té respectable de vingt-quatre voix et h même de pouvoir faire de la bonne et utile besogne. A La vérité, elle n'avait pas besoin de renfort, quoique fort agréable, pour pouvoir continuer à mériter toute la sympathie de ceux qu: aiment la saine administration. Car la province de Luxembourg mérite d'être ci-ée en exemple pour sa gestion sage el prudente. Sait-on, en effet, que malgré les cha-ges importantes que lui imposent la transformation radicale de cette région naguère encore si déshéritée, l'entretien d'une voirie fort étendue, la création incessante de multiples lignes vicinales peu rémunératrices qui doivent tirer de leur isolement de nombreuses régions fort éloignées de toutes voies ferrées, l'aide ficnancière accordée à tant d'œuvres indispensables qui ne peuvent subsister pai les seu'es ressources des intéressés, cette provinoe n'a pas un seul-centime de dette, n'a pas un seul emprunt en cours? Les 'ibéraux, il y a trente ans, en pas. sant la main à nos amis, leur laissaien aussi le soin de solder une dette d'ut million. Et non contents de veiller à satisfaire chacun et de faire chaque annéf honneur à leurs affaires, nos amis on tout payé de ces emprunts de leurs pré décesseurs, sans frapper un seul impô nouveau. Pourtant, leurs ressources n'é fcaient pas bien fameuses: en y compre nant l'alimentation du fonds spécia. pour la création de nouvelles lignes, (oi plus de 300,000 fr. sont déjà économisés) la province ne dispose que de trente cen times additionnels et du produit d'une série de taxes bénignes. N'est-ce pas que nos Ardennais valen mieux que la réputation de « fins-fau: filous » qu'ils doivent à la malignité d-leurs détracteurs et qu'en matière admi nistrative, ils font preuve des mêmes bril lantes qualités qu'on admire chez eux partout où ils se trouvent dispersés dan le pays et quelle que soit la fonction -de confiance, toujours — qu'ils exer cent?.... F. de M. ——>-o® a»—< ■» L' Actualité Anarchistes et républicains italien Le royaume d'Italie est depuis 1 fW* début de la semaine en proie à un 'JlïJL agitation des plus vives. Des inc dente sanglants, des collisions entre les troi pes et les manifestante au cours desquelle il y eut des morte et des blessés ont jeté 1 consternation et !e dewil _ dans la populatio des principales villes italiennes et en ce m< ment encore une grève nationale immobilif sut diverses parties de la presqu'île le se: vice des chemins de fer, des postes et de télégraphes. A Montecitorio, Le président d' Conseil, M. Salamira, a dû répondre amx ab jurgaitîons des membres de l'extrême gai: ch.e quàj ^ans des interpellations violentes attaquaient la police et l'armée et l'agitatio menace de s'étendre^ encore et s'aggraver. Toute cette agitation et tous ces incident comme on le sait, sont nés de l'interdictio opposée par la police d'Ancône à une rét nion d'anarchistes et de républicains qui er tendaient profiter de la fête nationale et d la revue pour manifester contre le maintie les compagnies disciplinaires dans^ l'armée La police, ayant interdit la manifestatior dut naturellement prendre les mesures m oessaires pour faire respecter cette défense Anarchistes et républicains en effet prêter riaient passer outre et une bagarre se pre duisit, au cours de laquelle les agents attî qués de tous côtés durent faire usage de leur armes. Deux manifestants furent tués o mortellement blessés et quelques autres h rent atteinte moins grièvement. Ces fait* qui se produisirent pendant la journée de d ma.nche, furent la cause et le signal d'autre manifestations et de grèves de protestation." nu oours desquelles naturellement les rm mes scènes se reproduisirent et notammen à Florence des incidente sanglante se produ sirent, au cours desquels il y eut de nor veaux morte. t . D'après les dépêches des agences officier ses.le mouvement s'éttendaiit pendant les joun nées de mardi et mercredi à pre«que tout 1 pavs et tout au moins toutes les grande villes du Nord au Sud de l'Italie s'en trot vaient affectées. On s'étonnera de la rapi ddté avec laquelle les incidents d'Ancône pu rent provoquer des manifestations ausf nombreuses et aussn étendues. Quand on veu :e rappeler cependant que l'Italie est le pay de prédilection des sociétés secrètes qui pullulent et qui y forment une fédératio: parfaitement organisée, on comprendra, faci lement comment le mot d'ordre parti ma nifestement d'ailleurs que d'Ancône, put êtr écouté aussi rapidement et que les instruc tions pour la grève aient pu être appliquée (aussi facilement. Quant au motif initial des manifestations [la demande de suppression des compagnie de discipline dans 1 armée, il fa-ut reconnaîtr< que les anarchistes et les révolutionnaires d toute espèce ont quelque raison de malnteni cette demande. Ces compagnies sont, en ef fet, un excellent moyen de repressnon d-toute propagande révolutionnaire dans l'ar mée en même temps que d'éloignement de acritateuirs révolutionnaires des régiments lorsqu'ils se laissent aller à des actes d'in subordination et d'indiscipline. Cette institu tion est donc nécessaire en Italie bien pîui encore que dans n'importe quel autre pays Aussi le fait de voir les anarchistes mobilise toutes leurs troupes pour obtenir la suppres sion de oes compagnies ne peut-elle être oon sidérée qûe comme une preuve de l'efficacité de cbtte institution. On aura remara^é en outre que les anarchistes en cette circonstance ont trouvé aussitôt l'appui le pluis complet des cheminots qui ont proclamé la grève de protestation sur divers points de l'Italie. .Cet appui s'explique encore asses aisément. Les cheminots ont été à la veille de faire une grève générale pour obtenir une amélioration de leur sort lorsque le nouveau président du Conseil, M. Salandra, succédait à M. Giolitti. Le ministère actuel parvinl cependant à convaincre les chefs du syndicat des cheminots que les concessions qu'on leuii proposait valaient mieux que les chances d'une grève dont l'issue resterait toujours incertaine. Et les cheminots sont restés au tra vail en attendant leur augmentation de salaire. Cependant les compagnies de discipline ne leur plaisent guère non plus, oar ils sont appelés aussi à en faire la connaissance peu agréable s'ils se laissent aller à faire la grève. Il ne faut pas oublier en effet que le gouvernement italien, à plus d'une repris* déjà, a militarisé les cheminots à la veille d'une grève et qu'il le3 a placés ainsi sous h loi et la juridiction militaires. Naturellement les Conseils de guerre appliquent la loi militaire et les compagnies de discipline ont sans doute re<?u plus d'une fois des cheminots récalcitrante. Dans ces conditions, on comprend fort bien que les anarchistes ont voulu tirea tout l'avantage que cette situation leur pro curait auprès des employés et ouvriers de; chemins de. fer. Pour le moment cependant ils n'ont obtenu qu'une seule chose : faire tuer des manifestante moins coupables incon. testableanent que les meneurs oui se son1 mis en sûreté. On peut plaindre les victimet de oes excitations, tout en regrettant que le# agitateurs échappent généralement à la sé vérité des lois. — J. Joerg. Echos LA VILLE Programme de la Journée COURS Polyglot-Club. — A 8 heures tnods (juairte, a > Syndicat du Commerce et de l 'Indu trie, réunio , de la section d'allemand. Berlfti Schooi. 8. Meir. — Langues vivante». > EXPOSITIONS La Femme contemporaine. — En la salle de ^ fête? ïe la Ville, place de Medr, de ï à d heurea - exposition t Le Passage d'eau Nous avons annoncé que M. Segers, mi ' nostre des Chemins de fer et de Marine i avait décidé l'amélioration du service de pa# , sage d'eau d'Anvers à la Tête de Flandre - par la aréation d'un triple service de bateau: , mouches pour passagers partant d£§ oonton du Pilotage, du Canal au Suore eft au Pay , de WaeR. w Ce service auxiliaire entrera on activit ' au mois de juillet, et le prix de 1a traversé î simple a été .fixé à dix centimes uniforme - ment, sains distinction entre les podnte d . départ. Voilà une nouvelle que tous les Anven-soi j apprendront avec une profonde satisfiactio® Un curieux accident Près du Pilotage se trouve — on i'ignor peut-être? — le petit bassin Marguerie, qi sert d'abri à nombre de canote à moteur, d chaloupes, etc. Le bassin possède un pet ponton flottant, dans le genre de celui d Canal au Sucre, et relié au quai par un pon Mardi soir, un douanier do garde au Pile tage remarqua tout à coup que le ponton e question se mettait à osciller d'une faço inquiétante: il s'empressa de prévenir 1< autorités communales à dix heures et demi< Presque dieux heures plus tard, à minuit < quart, le ponton sombra sans que les ing. nieurs de la Ville eussent trouvé le moyei S d'ailleurs facile, de prévenir l'accident. Il n'y a.vait, en effet, qu'à appeler un r e morqueur sur les lieux qui eût pu pomp< ■e l'eau du ponton et arrêter ainsi son engloi tissement progressif. Mais ces fonctionnaires songent bien ® cela: s'ils avaient visité régulièrement a ponton, ainsi qu'ils en ont le devoir, i n auraient remarqué, tout comme les _ pilota '"de bassin qui amarrent en cet endroit l&m f embaroations; que le ponton prenait tre ~ d'eau et qu'il s'enfonçait graduellement. 8 D'ailleurs l'on se demande bien pourqu< J il n'a plus été procédé depuis tout un temr au pompage régulier,du ponton? Cette ny nœuvre, qu'un seul ouv-^r peut aocomplib ' eut permis de conserver cet engin à flot. 1 II n'y a heureusement pas eu d'accident de personnes à déplorer dans cette affaire R qui montre une fois encore la négligence qi 1 règne dans certains services comniunau pourtant fort importants. Ijq pont reliant le ponton flottant an quf e s'est abattu le premier, lorsque l'enfonc* I ment continu du ponton lui a fait perdre so point d'appui. Le pont est resté attaché a quai. Une yole allemande, amarrée au por ton, et que le douanier n'a pas eu le tennp !* de détacher, a été entraînée par le ponto en-dessous ae l'eau. Les embarcations des pilotes de bassin cor tinuent à pouvoir circuler comme si rie B n'était arrivé. II Le souci de l'exactitude nous oblige à dir que d'après un confrère l'accident serait d l' à une négligence d'une autre sorte: on aurai ~ oublié de fermer un «trou d'homme» pa lequel l'eau aurait pénétré dans le ponton ' Quoi qu'il en soit, oe n'est pas l'excès d '' zèle des fonctionnaires qui a entraîné l'en glofutissement du ponton. Le concert de carillon M. Jef I>enyn, le carililonneur de Malinef - qui devait donner oe soir un conoert au cari: e Ion de la tour de Notre-Dame se voit, à 1 s suite d'un accident, dans l'impossibilité d - jouer ; son oomoart aura lieu à une date ulte - rieure. J Pas fiers s On oommence à se rendre compte, par 1 v détail, à l'aide de quels procédés les libérau i ont remporté leur récent triomphe dans 1 - Limbourg. C'est véritablement le triomph du mensonge et de ba tnauvai.s>e foi. ? Le « XXe Siècle » publie, par exemple, un - circulaire adressée à ses électeurs, par M 5 Neven, le nouvel élu de Tongres. On peut lire oe qui suit: « Prenez garde, électeurs ! Nous avon i maintenant notre colonie sur le dos. Non ? devons y maintenir l'ordre 1 > » Qu'arriverait^il alorsP » Alors nos jeunes gens, nos braves soldat - devraient aller au Congo, ils devraient quil î ter leur patrie, et là, au loin, sous le sole: - meurtrier du continent noir, allor verser leu s sang pour Des noirs, s'il y surgissait quelqu , révolte. » Et surgit-il parfois des révoltes là? » Oui ! \ » Les journaux nous ont appris qu'an Con . go portugais, il y a un mois, une révolte sur • git parmi les sauvages, et que tout fut mi ■ en feu ! » Cela peut-il arriver aussi au Congo belge » Oui I » Braves mères de famille l braves père» d famille l nous vous le disons en conscience | — parce que nous n'avons jamais cherché à vous tromper. — Faites attention à vos ao-tesl Ne disposes jamais à la légère de l'a/ve-nnr de vos enfante l » Votez pour M. Neven, qua vota contre la reprise du Congo, qui aurait voté contre cette scandaleuse loi militaire (elie schanda-lige njili/taire wet) et qui aurait demandé justice pour le Limbourg! » Vos enfante sont en ieu, retenez-lel » Vive M. Paul Neven l Vive le n. 2. i Si l'on songe qu'en vertu de l'article 1er de j-la Constitution, les troupes belges destinées ; à 1a défense des colonies ne peuvent être re-,1 crutées que par engagements volontaires, ce jc que M. Neven ne peut ignorer, comment(6 raut-il apprécier les procédés' qu'il a employé* ^ pour fanatiser les paysans? , Les libéraux doivent être vraiment fiers ' de la noblesse, de la beauté et du patriotisme qui ont insipiré une telle campagne. 1 Ils le sont tellement que jusqu'à oe joair, T aucun de leurs journaux n'a osé prendre sa i défense! C'est tout dire. < L'élection de Huy J La « Gazette de Huy » se met en devoir i le répondre à l'affirmation que l'échec des s libéraux hutois est dû au système des votes -j , le préférence préconisé par l'Association <■. libérale. Elle constate que le nombre des bulletins f nuls est . moins considérable cotte année qu'il 1 • a deux ans et cjue d'autre part le système ? . préconisé a rallié à la liste libérale de nom- < breux suffrages. « Cela s'explique, dit-elle, non seulement ( par l'influence et le travail particulier de , chaque candidat, mais encore par ce fait qu'ils représentaient les diverses aspirations, 'es tendances dont l'ensemble oonstitue le parti libéral uni qui ne se oantonne pas dans } une formule ou un credo exclusif. Il est d'évidence, que bien des voix ont été acquises nsi au parti libéral. » Et — les chiffres le montrent — le suc- | -ès couronnait nexs efforts sans la défection ' qui a malencontreusement fait s'égarer er foule les voix libérales sur la liste socialiste.» Curieux, curieux! La personnalité des candidate a attiré à la liste bleue beaucoup d'électeurs, mais un nombre plus considéra-Sle encore de ceux à qui l'on avait recommandé de suivre leurs préférences ont voté... j oour les socialistes! 1 Quel indice de popularité pour les candidate de l'Association libérale!_ Et quelle lc-"on pour ces libéraux qui s'imaginent qu*» l'on pent impunément apprendre aux bour-5 geois à voter pour les socialistes. Les additionnels communaux et le . gouvernement La « Gazette » vient de faire une révéla tion qui est appelée à produire une profonde sensation : M. Beivyer, en informant le* communes de certaines conditions auxquelles le Gouvernement entend subordonner l'ap [>robation des additionnels communaux au principal du nouvel impôt de l'Etat sur le revenus et profits réels, a ;vic<£' l'autonomie communale et la Constitution. Rien que ce'" Et l'article 76, 5°. de la loi communale, qui n'est qu'une application de l'article ,0, de la Constitution, qu'en fait-il s l'éminent juriste de lia « Gazette », répond . « Journal de Bruxelles ». N'impose^il p;v au Gouvernement l'OBLIGATTON d'un contrôle en matière de taxes communales? Et la loi communale n'a-t-elle pas apporté, en ver-e tu même de l'article précité de la Constitn 1,1 tion, au principe de l'autonomie communale. G de multiples dérogations que justifie le souci d'assurer par le moyen d'un contrôle gou-' vemementai effectif une gestion normale de* ' intérêts commun au x_ les plus importante? K L'auteur de l'articulet de la « Gazette v r s'est vraiment, en écrivant oelui-ci, donné un n brevet d'ignorance. ^ La bruyère de Calmpthout t- La question de la conservation intégrale d la bruyère de Calmpthout est loin d'être ré-solue, semble-t-il, bien qu'elle gagne de jour «" en jour plus de chauds partisans. i- Les brochures apportant des argumente contre 1a destruction de ce paysage unique se à succèdent sans interruption. < En voici deux qui paraissent en menu p temps. L'une contient le rapport déposé à *= la section provinciale de la Commissioi ■s royale des sites par M. Charles Bernard er f séance du 6 février. M. Bernard y résume v l'intention des autres membres de la Corn >i mission les impressions reçues par eux lor? ■s d'une visite à la bruyère de Calmpthout, o; M. Bareel, bourgmestre, leur fut un guide sarviable et courtois. Tous les membres de la Commission se sont ' ratifiés aux conclusions du rapporteur, qui ■; demande, non la constitution d'une réserve. ■ mais la conservation intégrale de la bruyère. k Dans la seconde brochure/ publiée comme la première, par la « Vereemging tôt Behou.' •' van Natuur- en Stedenschoon », M. Herinan Van Puvmbrouck fait l'historique de la c-am-n pagne menée en faveur de la conservation 1 le la bruyère. Les conclusions de oes deux brochures F éditées en flamand et ornées de quelques cli-n rhés représentant des parcs nationaux à l'étranger, sont sensiblement les mêmes. i r La philosophie du maréchal von der Qoltz , Sous le titre « A l'époque de Guillaume le Victorieux », le feld-maréchal von der Goltz va publier à Berlin un livre appelé à un certain retentissement et dont voici un caractéristique extrait: « M. von Klausewitz a dit, en 1912: « Ma > patrie a besoin de la guerre. » Et il entendait par là que dans la conscience de la nécessité de la guerre gît un élément de sant,V a pour notre vie nationale. t » C'est également oe que pensait de Moltke - lorsqu'il déclara: « La paix éternelle est un » rêve et même pas un beau rêve. » » Toute médaille a son revers, nous sommes trop riches et nous avons commencé à craindre pour notre propriété. 9 » La doctrine infâme du droit à la per-1 sonnalité individuelle que chacun peut inter-e prêter comme il lui oon vient, n'a fait qu'ae-e célérar le désir de jouissance. Ni les privations, ni les efforts ne font autant soufrrir le ? corps et l'esprit qu'une manière de vivre • trop commode et dénuée de soucis, telle 7 ou'elle n'est devenue que trop fréquemment 1 habitude en Allemagne. s » Il a été dit: s » Il faut élever les générations futures de » façon à oe qu'elles soient plus aptes à la » guerre, et de cette façon nous conserverons s » la paix, la tranquillité^ la jouissance. » » Agir autrement serait un suicide et tout 1 oe que nos pères et la_génération actuelle ont : r acquis serait à jamais perdu. L'Allemagne e retomberait dans la misère et dans la servi-j tude. Perseynne n'aurait pitié de nous, mais ' tous les peuples qui aujourd'hui nous envient'1 nous crieraient avec ironie : c Vous l'avez • - » voulu. » h • Jamais nous n'en arriverons là. La géné-!' ? ration actuelle se fortifiera dan3 la conscience ! que c'est un devoir de placer l'avenir de l'Al-3 lemagne sur de fortes épaules et de tenir • tête victorieusement aux guerres qui ne peu-1* îjvent manquer d'éclater. » -e^souveau câble Belgique-Congo -lof-Un navire câblier à Ostende — ;o(— Correspondance particulière de 1a «Métropoles Os tende, mercredi. Mardi est venu s'ancrer au Large d'Os-ande, à une quinzaine de milles de la côte, ) vapeur câblier a John Pender », faisant artie de la flotte de la « Eastern and_ Asso-iated Telegraph Co », de Londres, qui, à la uàte d'un oontrat avec la Compagnie belge es câbles sous-marins, s'est cliargée de poser 3 câble qui reliera bientôt directement la Belgique au Congo. Ce nouveau câble partira de Middelkerke ■ers Dumpton Gab, près de Broadstairs, empruntera là le câble de la « Eastern Co » usqu'à hauteur de .San Thomé, où un nou-eau tronçon sera relié à Banane. I^e « John Pender », qui se trouve sous les •rdres du capitaine Robert Grey, jauge 2500 onnes. Son équipage se compose de 86 hom-ues et de 15 officiers. A l'invitation de la Compagnie belçe et ous la conduite de M. Meeus, admimstra-eur-délégué, plusieurs haute fonctionnaires •t ingénieurs des télégraphes, ainsi queM. Ornant, délégué du ministre de la Marine, so sont embarqués mercred'" matin à bord du >a/teau excursionniste « Marguerite » pour e rendre à bord du « John Pender », dont ils oit visité les installations très curieuses. Les aménagements du navire permettent le contrôler électriquement toutes les phases jjî lo rl if râhln. Un déjeuner a été servi dans le mess-room ?t plusieurs toasts ont été prononcés. Les invités sont rentrés au port vers cinq leures trente. L'homme si© Ba Tous* )o( Un singulier régime. — Ce qu'on dit. — Comment on croit éviter des drames, —)o( — Le triste drame de mardi appelle à nouveau l'attention sur le singulier régime d'exploitation appliqué à la tour de Notre-Dame. Il en fut question déjà — et même au Con-y©U communal, — il y a peu d'années, à la suite, croyons-nous, d'un drame semblable dont fut victime un cordonnier de la ville. On s'empressa d'ailleurs d'étouffer la discussion sans autre explication, et les choses restèrent en l'état. Mais aujourd'hui, an en reparle beaucoup dans le public et les commentaires sont plutôt sévères. C'est que voilà la troisième fois sn cinq ou six ans que des illuminés effectuent ainsi le saut définitif dans l'espace, et 3,e-5t miracle, vraiment, qu'aucun d'entre aux n'ait amorti sa chute au détriment de quelque inoffensif passant. Oar oes désespérés ont tous une prédilection marquée pour le Marché aux Gante, et aucun d'entre eux n'a jamais tenté sa descente vertigineuse d'un autre côté, là où i n'aurait risqué que d'endommager la toiture du temple. En tous cas, ces suicides ne devraient pas être possibles, et ils ne le seraient pas si le régime de la tour rentrait clans le droit commun. Tout monument public ouvert aux visiteurs est soumis à une étroite surveillance il y a des gardiens et des surveillante par tout. C'est le cas pour les musées, poui l'Hôtel de ville, et même pour les paix», témoin celui des Rossignols qui, ]x>ur avoii des gardes en costume d'opérette n en est pa* moins sévèrement surveillé. A la tour, rien de tout cela: une fois qu'ilf ont dépassé l'étroite porte d'entrée et grav les premières marches de l'interminable es oalier, les visiteurs sont abandonnés à eux-niome« : advienne que pourra ! Et Dieu seul sait — en dehors des suicidés — ce qui arrive! Qu'un corps vienne s'abattre sur le6 dalle; de la place, on parle de suicide, mais il pourrait y avoir aussi bien crime ou accident sam qu'on le sache jamais. Qu'une pierre se détache du haut ae la tour, on ne peut savoii si c'est un accident ou un acte de malveil-lanoe. Tous les attentats sont possibles \l haut, faute de la surveillance nécessaire, el tout visiteur, un moment isolé sur l'une de< plates-fonnes, ce qui arrive assez souvent, peut y être victime d'un criminel ou d'ur fou. Êt nous ne parlerons même pas des détériorations subies par la tour, du fait d'étrangers qui la détaillent pierre à pierre pour en emporter un souvenir. Et la question se pose. Pourquoi la tour est-elle si mal gardée ? Pourquoi n'y a-t-il donc pas un surveillant à chaque plate-forme? Mais cela, o'est une autre histoire. Il est évident qu'il n'y a pas ici une question d'argent, car les tickets d'entrée rapportent une grosse somme! Seulement, voilà: res recettes ne sont pas perçu as pour compte de la Ville, elles ne font même pas l'objet d'une ooncession, elles sont « abandonnées » purement et simplement dans leur totalité i un eoneieme. véritable prébondier qui ne donne rien et ne paraît astreint à aucune obligation en échange de cette exceptionnelle faveur, puisqu'il se borne à placer à l'entrée de la tour une jeune fille pour encaisser les entrées. C'est tout. Or, les recettes annuelles ont été évaluées à huit or dix mille francs au moins! On commence à demander assez haut, eœ ville, pourquoi cette situation au moins anormale existe là, alors qu'on ne la rencontre nulle part ailleurs? Si, au contraire, la Ville mettait la concession des "entrées de la tour en adjudication, ou si elle exploitait elle-même, il lui resterait encore, après avoir payé tout le personnel nécessaire, concierge et surveillants à un taux suffisant, un bénéfice dont aile n'a certes pas à faire fi. En outre, la tour serait bien gardée, et les événements qu'on connaît prouvent qu'elle en a besoin à_ touf les pointe de vue. On nous a affirmé, iil est rrai, que certaine mesure avait été prise en vue d éviter les plongeons dans le vide : î-près un des derniers suicides, une affichette »n deux langues avait été placée à l'entrée de la tour. On y lisait oe ohef-d'o9uvre d'ironie:PRIERE INSTANTE d)e redescendre par l'escalier s. r. p. Mais on a vu mardi que cet avis était manifestement insuffisant, s'il a existé réelle-nent comme on le dit. Alors, il faudra bien que l'on songe à autre îhose. Et bon nombre d'Anversois se deinan-lent s'il se trouvera enfin un conseiller com-nunal pour en toucher un mot au Collège, i la prochaine séance, ne serait-ce que pour •onnaître l'avis de l'eoh^vin des Finances et es raisons pour lesquelles la tour de Notre->ame, monument public, fait exception aux •ègles appliquées à tous les monuments pu-)kcs?A. Frelco. LETTRES III LOMiltR Correspondance particulière de la «Métropole Toujours le a Home rule ». — Encore le Suffragettes. — Sous-marins contre Dread noughts. — L'étendue du Canada. — Mor de sir W. Anson. — Sir Douglas Straight Le 8 juin 1914. Il y avait un brave homme à qui l'on don nait trop souvent de la perdrix à manger, e qui s'en plaignait. « Toujours perdrix 1 s'ecriait-il amerement, en levant les bras a ciel. Ce régime ne paraît pourtant pas tro exécrable comparativement à celui auqut sont condamnes les ministres de iSa Majest 13rîtannique. « Toujours du « Home, rule » 1 voilà qui est encore moins agréable que de 1 perdrix, — d'autant plus qu'Orangietes c nationalistes deviennent de jour en jour pili menaçants et plus truculente. Les premiei viennent encore de recevoir une nouvernie ca. gaison de fusils et leur chef, sir Edward Ca son les exhorte à s'en servir ; tandis que 1< autres ont obtenu de leurs parents et ain si nombreux aux Etats-Unis l'ouverture d'ur liste de souscriptions pour leur fournil- des a me6 et des munitions. Dans ces oirconstanct les ministres sont gourmandés à la fois p; leurs amis et par leurs adversaires: «Malhei à vous! » s'écrient ceux-ci, si vous tentez c mettre la loi sur le « Home rule » à exéei tion. » — aSi vous ne l'exécutez pas, clamei ceux-là, nous vous casserons les reins. » c ne m'étonnerais pas que M. Asquith tirai! dans tous les sens, bousculé, ahuri, enviât vert de Guatimozin sur ses charbons ardent • • • Comme si ce n'était pas assez du sexe fo auquel appartiennent les Irlandais, Orangi tes ou Nationalistes, pour assaillir le gouve nement, voici que le sexe faible se met de parue. Plus il est faible, plus il est violen Les suffragettes redoublent d'audace: elil mettent le feu partout, une des plus bel)! églises d'Angleterre a été réduite en cendr par elles la semaine dernière; elles s'att quent aux oeuvres d'art dans les musées, quand tes gardiens s'avisent de les en ei pêcher, comme à la Galerie-Doré, elles tou tient oontre eux leur fureur et leur hachett Deux d'entre elles ont fouaililé le niédec de la prison de Hodlloway qui, du reste, de commencer à s'y habituer, car ce n'est p la première fois que ces dames lui caresseï les épaules. Mais voici qu'elles s'en prenne] à la personne sacro-sainte de la Royauté elll môme. Une suffragette a surgi au milit d'une fête de la oour, comme un diablot d'une boîte à surprise, eit se jetant à genoi devant le Roi s'est écriée d'une voix perça, te : i Sire, on maltraite vos sujettes ! » Mi lilomfield était munie d'une carte d'invit tion en règle, oar c'est une personne du me leur monde. Toutefois les suffragettes, malgré leu violences, ne sont peut-etre pas les fèmm qui créent le plus d'embarras au gouvern ment. Les suffragistes l'embêtent bien dava tage.Ces dernières repoussent toute solidari avec les « militantes » et se targuent de procéder qu'à l'aide des moyens stricteme constitutionnels. Elles ont déclaré la guer au ministère libéral, et dans toutes les ék tions partielles elles suscitent au candid ministériel un concurrent dans la person d'un membre du parti ouvrier, — car ce de nier ert censé être unanimement favoral au suffrage féminin. Elles font une arden campagne en faveur du candidat de le choix ; dans plusieurs circonstances elle l'o fait triompher, mais le plus souvent ell divisent les voix des électeurs et font écliou le libéral. C'est une demi-victoire qu'elï comptent comme un succès. * * * M. Liloyd George nous accable d'impé pour construire des Dreadnouehts qui coûte , chacun une soixantaine de millions. On se e mande si c'est de l'argent bien placé qua un de ces monstres marins peut en un insta ■ être envoyé au fond de J'océan par la torpi1 qu'a lancée un sous-marin. Cette question e soulevée par une lettre remarquable que ! mirai sir Percy Scott vient d'adreser ; « Times », laquelle a causé une profonde se sa tion dans le public. C'est que son aute , n'est pas le premier venu. Sir Percy Sec est un des officiers-généraux les plus disti o;ués de la marine anglaise. H fut le réform teur et l'organisateur de l'artillerie de flotte. La thèse de l'amiral est que les sous-mari ; et les aéroplanes ont opéré une révoluti -complète clans la guerre sur mer. Aucune fk te ne peut se dérober aux yeux d'un aéropl ne, et rien n'empêche un sous-marin d'es enter une attaque meurtrière même en pie jour. Le « Times », qui reproduit la lettre < sir P. Scott et ne cherche pas à atténuer vaileur que doit avoir l'opinion d'un teil of oier, oppose néanmoins deux objections à théorie: tout d'abord il dit qu'il n'est p orouvé que les torpilles soient des armes _ -mande précision dont l'attaque réussira i faililiblement ; en second lieu il met en que tion que les sous-marins soient aussi invuln rables que le prétend l'amiral. C'est écr; comme contribuable, je fais des vœux arden pour que la thèse de sir Percy Scott triomp] sur toute la ligne. # * * Lorsque le oomte de Choiseul, ce digne n nistre d'un roi sans tête et sans cœur, anno ça à son maître le résultat du désastrei traité de 1763, il lui dit avec une désinvoltu parfaite: « Votre Majesté a perdu quelqu arpente de neige au Oanada. » D négLig-d'indiquer le nombre de ces arpente. Ce cl tail avait pourtant son importance, comr on va le voir. Tout dernièrement M. Borue premier ministre du Dominion, parlant C »ant une nombreuse assemblée demanda à s auditeurs: «Vous êtes-vous jamais renc compte de la vaste étendue du Canada? j'on pouvait faire pivoter le Canada sur si rivage oriental, il couvrirait toute la part nord de l'Océan Atlantique, les Iles britani ques, la Suède, la iNorvège, le Danemark, Hollande, la Belgique, le nord de la Franc tout i'empire d'Allemagne et une partie co sidérabie de la Russie. Un homme habita à Halifax dans la Nouvelle-Ecosse (une d provinces du Dominion) est de 1000 milli ( 1600 kilomètres) moins éloigné de Londr qu'il ne l'est de Victoria clans la Colomb anglaise, qui fait partie intégrante du Oan da. » Voilà les « quelques arpents » dont pa lait si dédaigneusement 1e comte de Choiseï * * * La mort de sir William Anson prive Chambre des Communes d'un de ses moi bres les plus distingués. Il était depuis 18 t Gardien » (principal) du Collège de « / Soûls », et depuis 1899 l'un des deux déput de l'Université d'Oxford au Parlement a glais. Peu de temps après son entrée dans Chambre des Communes il devint minist de l'instruction publique, et fut le bras dre de M. Balfour lorsqu'il s'agit de préparer de faire adopter l'excellente loi ae 1902 q mettait les écoles libres sur le même pied qi les écoles officielles. La vérité m'oblige à d olarer que si les catholiques bénéficièrent < cette loi, ce fut parce qu'il était impossib d'établir une distinction entre les écoles co fessionnelles. Mais sir W. Anson n'aimait p les oatholiques et, comme ministre, il ne lei aeeorda jamais oe qu'il pnrivrut leur rpfncr C'était un écrivain remarquable en matiè de jurisprudence. Ses deux ouvrages, l'un si i ia « Loi des contrats », l'autre sur « la loi e* . ila coutume de la Constitution » sont cLassi-^ ques. Sir William était un tory de la vieiALs ^ roche. Son attitude à l'époque du fameux • budget de 1909, et du conflit constitutionnel • qui s'ensuivit oausa une surprise générale. Personnellement iil appuya l'action de 1-a Chambre des Lords qui avait rejeté le budget, mais son livre sur la Constitution fournit d® 5 solides argumente à ceux qui formaient un " jugement bien différent de la conduite de# !pa!ra- Sir Douglas Straight, qui vient aussi de mourir, avait commencé sa carrière comrao " journaliste et la termina de même. Il avait k fondé un journal du soir qui avait pour titre • « The Glowworm » (Le Ver Luisant), et pre- I uait à la vente de cette feuille un intérêt tJ qu'on pourrait qualifier d'excessif. Un jour II un de ses amis le vit traverser en oourant le e pont de Waterloo pour aller gifler vigoureu-u sement deux petits vendeurs de journaux. Le a crime de ces pauvres gosses était de n'avoir 't pas crié assez fort en annonçant le « Gtlow-s vvoi-m ». Comme beaucoup de journalistes, il s se fit recevoir au barreau, mais contraire* ment à la plupart d'entre eux il ^exerça la profession d'avocat. Il l'exerça même aveo b ta de succès que le gouvernement qui choi» ls sit les membres de la haute magistrature dans e l'élite du barreau, le nomma juge de la Hauts Cour à AJlahabast, dans l'Inde. En 1892 sir :s Douglas Straight prit sa retraite ; mais l'in-s stinct du journaliste était trop vif chez lui r pour qu'il se résignât à vivre en repos de s» fc' large pension. M. A6tor, le milliardaire amé« 1_ ricain, dont le rêve est de devenir pair d'An-lt gletorre, ayant acheté la «Pall Mail Gazette» fc choisit sir D. Straight pour être le rédacteur 'é an chef de ce journal dont il fit un des orca-[e nés les plus brillante du parti tory. Straight, '• lorsqu'il était encore au barreau, était inti» moment lié avec Montagne Williams, qui fut -t, aussi célèbre comme avocat et comme magis-s_ trat. Un jour, qu'ils avaient plaidé l'un con' r. tre l'autre au Guildhalil, non sans animation, [a on les vit après l'audience sortir bras dessus bras dessous pour aller déjeuner. « Hein, Bill, dit à un camarade un ouvrier qui les vit pae-^ ser, nous sommes joliment refaite. Noua ^ croyions tout à l'heure qu'ils se disputaient. Tout ça c'était pour la frime, Bill. Regarde 'es maintenant, se tenant par le bras et riant Q_ aux éclats comme deux vieux compères. r_ Pouah l i B. *» X- it E EXTÉRIEUR ?- © œ>—* ÎÎI France Les nouveaux ministres à l'Elysée ^ LE MINISTERE RIB0T ^ Paris, 10 juin. — M. Ribot s'est rendu os llj_ matin à 11 heures à i'Elysée avec les membres du nouveau cabinet qu'il a présenté# re au Président de la République. Les ministres se réuniront en conseil de cabinet demain à 5 1/2 heures au ministère de la justice. C'esfc n au Cours de cette réunion que seront arrêté» ké les termes de la déclaration ministérieATe. Un 1(? conseil des ministres aura lieu vendredi me»-[11 tin à l'Elysée. Dans l'après-midi du mêms re jour le gouvernement présentera devant les c chambres. Italie " LES INCIDENTS D'ANCONE Nouveaux désordres ^ Ancône, 9 juin.— Les funerailles faites aux ar victimes.aes incidents de dimanche, ont été nt très imposantes. Plusieurs milliers de person-^ nés, appartenant aux diverses associations de er la ville et des environs, y ont pris part aveo des drapeaux et des couronnes. La fouùe étaii particulièrement nombreuse sur le Cours Vit. torio Emmanuel, où l'on siffla un curieux qui regardait le cortège de sa fenêtre en fu-nt mant une cigarette. Cet incident provoqua un arrêt du cortège, pui6 une panique et un* 1(j fuite générale-au cours de laquelle plusieurt nt persounes furent contusionnées. Quand 1« j]e cortège se fut reformé on entendit soudain des coups de revolver, tirés de la foule contre les fenêtres d'un médecin, d'où était parti, îu oroit>-ont le premier coup de feu. Une bagarre n_ s'ensuivit. Le cortège s'arrêta de nouveau. nr Des couronnes furent jetées à terre. De nom-^ breuses personnes, plus ou moins contusion-nées, furent transportées à l'hôpital. La po-a_ Lice n'est pas intervenue pour régler la mai», che du cortège qui a poursuivi sa route Dans la soirée le préfet est arrivé à An-nf: cône en mission extraordinaire. Il a pris it direction de tous les services. ,t_ LA SITUATION DE LA GREVE a_ Rome, 10 juin. — Les nouvelles parvenues dôs divers pointe de l'Italie annonoent que [tl malgré la proclamation de la grève des cne-mins de fer le service des trains s'efrectuo normalement sauf entre Ancône et Bologne où 1a voie a été endommagée près de Fabria-no, Imola et Faenza. ^ Les renseignements provenant des pi*inc4-5jr pales villes annoncent que la soirée d'hier n s'est passée sans incidente notables. La grève R continue oe matin à Turin mais de nombreux ^ magasins sont ouverte. Les automobiles et les ] voitures circulent. Les grévistes ont tenté d* k- débaucher des ouvriers travaillant à la con-10 struction d'un tunnel ,mais ils ont été disper-sés par la police qui a opéré quelques arrestations. A N a pies la grève continue ce matin, mais les tramways circulent. La plus grands partie des magasins sont ouverte. lx Une circulaire aux préfets re Rome, 10 juin. — Le président du conseil, ^ M. Salandra, a envoyé aux préfets la cirou-^ laire suivante : Les tristes événements qui se sont produit» 3e dans quelques villes du royaume et qui orvt u causé une impression pénible doivent être évités à l'avenir. Si ces faite se renouvellent vous devrez mettre tout en oeuvre et em» lu pl°.ver tout votre zèle pour atteindre ce but ^ Le gouvernement n'est pas un ennemi. Il doit m accomplir ses devoirs dont le premier est la •€ sauvegarde de l'ordre public, mais il veut que r>our le maintenir il soit fait un emploi de ls ja force avec une prudence clairvoyante. L* e gouvernement a confiance que le calme sers Q' rétabli avec l'aide de tous les citoyens qui ont lt l'amour de la patrie et qui attendent de bons es effets du respect commun de la loi et def ^ libertés publiques. » Russie Z A LA DOUMA r- Ls projet d'immunité parlementaire d. Saint-Pétersbourg, 10 juin. — La séanos du soir de la Douma qui a eu lieu devant uns la assistance considérable s été consacrée à la n- discussion du projet de loi relatif à l'immu-$0 nité parlementaire. L'extrême droite a pr4-.11 senté de» amendements tendant à restreindre és l'immunité. n- La Douma a refusé d© discuter oes amen-la dements et a voté d'urgence le projet de loi re par 166 voix (octobristes et opposition) con-it tre 69 (droite et nationalistes). Le résultai et du vote a été accueilli par de vifs applaudirai sements sur les bancs des octobristes et de le l'opposition tandis que la droite se retirait, é- La Douma a ensuite repoussé à une forts le majorité composée des voix des octobrist^» e* le de l'opposition une motion de la commission i- proposant d'agîrraver au point, de vus disoi-ïs plinaire la responsabilité aes députés devant îr la Douma et d'an^rW su pr^'d^t l'a®. r rvsvnbMè Je droit de prendre l'initiative d* re certaines mesures disciplinaires. ir Le rejet de la proposition d© la commission

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Dit item is een uitgave in de reeks La Métropole behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in - van 1914 tot 1918.

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