tï OTIÜ8 : 5 ESMfêS ifiHrcnH 29 it m M m f FsMîe söss ft cBiî!rS!f fe ftrterllf'tiflSlatre Collège If.-D. d* la Pmi*, Namur» Bulletin météerolegiqu* du 29 jnu (8 heures du matin) Hunt, varométrique U ., Variât, bar. dep. la veille .. Température de Vafr .. Temper, max. de la veille «• Temper, min. de la nuit •. Direction du vent ,. Vitesse du vent [m.p* seo.) .► Vair max. = 19$ .. Eau tombée en millim. .. f47» — 07 18 7 22 I 12 9 SW 3W 2# / T7 0t BUREAUX rue de la Croix, 29, Namar JOURNAL QUOTIDIEN 77e"laTO Kt Î51 Tarif des ajanoncea Ann. 2» page, la \\%. 0.3« >- notaires, avoués, huissiers, directeur de vents, la \lg. 0.38 'Annonces financ » 0.46 t Nécrologie» 1.80 f. Faits divers fin » 1.25 3 Faits divers corps » 1.58 Chronique locafe » 2.80 Réparations judic.» 2.00 Des remises sont accor- '■• 'dées proportionnellement :&au nombre des Insertions ABONNEMENT ANNUKL Pour Namur. -, . « ■ ■ * g fr. IZM Pour la Belgkfue s » « « * ■ * fir. 14.89 J demandées., On traite à forfait pour les annonces périodiquesv S'adr. bur. du jeun»!. TrisîB anniversaire i Il y a en on an hier, jour pour jour.que TarChiduc héritier d'Àutriche.François-Ferdioand, Tel 8a femme, duchesse de Hohenberg, tombaient sous les battes don assassin, dam le» rues de Sarajevo, en Bosnie. UjLi dimancbe 28 joii, François Ferdinand, Raccompagné de sa femme, m rendait en autofiûobtle à l'Hôtel de Ville de Sarajevo,où devait lavoir liea one réception officielle. Un ouvrier 4 typographe, Cabrinovic, gaillard d'une vingtaine d'années, jeta one bombe dana leur f direction. La bombe, en faisant explosion, Jriessa one douzaine de personnes,dont plusieurs gravement. Ni l'archiduc, ni sa femme, ne ï furent atteinta. Le cortège eontinaa sa ronte, iet la cérémonie de l'Hôtel de Ville se déroula 'conformément aa programme, non toutefois £g«ns que le prince eût fait une allusion directe H la réprobation publique dont l'attentat était U'objet. A* retour, l'archiduc voulait, avee sa remanie, se faire conduire à l'hôpital militaire pour ij rendre visite aux blessée.L'étudiant Prinzîp, çposté «or le pasaage de la voiture princiers, 'tira deux coupa de revolver, dont le premier i'biesaa mortellemeat la duchesse au côté droit; U'autre atteignit François-Ferdinand à la gor|ge|, perçant l'artère carotide.Un instant après, i'automobile s'arrêtait devant le Konak. On descendit lea deux victimea, qui expirèrent ^presque aussitôt. Ua religieux franciscain, qui .4» trouvait dans le voisinage, n'eut que le temps de prononcer sur lea agonisants les paroles de l'absolution seprême. La tragédie de Sarajevo fut le point de dé.part. de poorparlera diplomatiques et d'événements qui,cinq semaines plus tard,aboutissaient à la guerre européenne. Presqu'ao lendemain de l'attentat, ou avait aoqais la conviction que Prinzip et Gabrinovitch «étaient les instruments d'un complot dont le siège se trouvait à Belgrade. Le secrétaire de la société .pan-serbe, commandant dans /l'armée serbe, fut immédiatement mis en cause,ainsi que plusieurs officiers et fonctionnaires de Serbie. Uns instruction fut'ouverte par le gouvernement austrohongrois, et,du mémoire qui en résume les résultats, il ressort que les bombes remises aux conjurés étaient des grenades à main provenant des troupes serbes; qu'eli avaient été livrées aux assassins, à Btflffjpaae, #ar Milan Ciganovio et par le ç^tttfmandant Voija Tan Kosic; enfin, que^èsâs^mciers serbes avaient favorisé i'intr^bVüction en Bosnie des «ienx criminels eJ^ïSleur8 armes. L'Ajitrn^^adressa à la Serbie on ultimatum ~eîïgeant que le gouvernement s'engageât à réprimer la propagande antiautrichienne, à accepter la collaboration du gouvernement austrohongrois dans cette tâehe, à ouvrir contre les partisans du complot du 28 juin, séjournant ea Serbie, une instruction à laquelle participeraient le3 délégués du gouvernement austroîfcoûgroiSj â procéder à l'arrestation des principaux complices, à exclure de l'armée et des services publics serbes les fonctionnaire» dont la participation au complot serait établie. i La réponse de la Serbie fut dilatoire quant à la participation des organes austro-hongrois 'à l'instruction. D'autre part, elle n'envisageait pas la revendication austro-hongroise tendant à ce que des mesures fussent prises pour em! pêcher les associations antiautrichiennee, dis.■soutes.■, de continuer leur action sous on autre nom et sou3 une autre forme. La guerre fut 'déclarée et lea troupes- autrichiennes franchirent la frontière. L C'était le prologue de la guerre européenne. DENOUEMENT DE L'ATTENTAT DE SERAJEVO Comme dénouement au proces de haute trahison intenté à.Prinzip et consorts, 39 étudiants ' ont passé devant le conseil de guerre de Travnik. • Ils étaient accusés de faire partie d'organisations i estudiantines qui servaient la propagande serbe, > d'avoir troublé l'ordre et la tranquillité publiques; 31 accusés ont été condamnés a des peines variant entre un mois et trois ans de prison. Huit \L accuses ont été acquittés. LA GUE1BB AE1IEXNB Le bombardement de Dunkerque Duj.kerque, 2ô. — Le « Phare du Nord » : annonce que 45 grenades sont tombées mardi i sur Dunkerque et les environs. Après les premières grenades, des aéros allemands se sont approchés de la ville pour établir l'effet do bombardement. La plupart dea projectiles s'abattirent sur Dunkerque. Les faubourgs ne sont pas endommagés. L'émotion en ville fut indescriptible. Attaque aérienne à Cassel Genève, 27. — Cassel et les environs ont été survolés par des aéros allemands, qui lancèrenta) plusieurs bombes. Un gazomètre et une usine à gaz forent détroits. Un aéro qui lançait des fusées fut bombardé par l'artillerie allemande. Hazebrouck r^ut également la visiie d'aéros allemands. Mais ils durent faire demi-tour devant la violente canonnade de l'artillerie. Ils lancèrent plusieurs bombes sur Bobbe. . 'ATTAQUES AERIENNES EN ANGLETERRE Le sous-secrétaire Brace vient de faire connaître à la Chambre des communes qu'il y a eu, en -tout, 14 attaques aériennes sur l'Angleterre et que 56 personnes ont .péri à cette occasion : c'est-àdire 24 hommes civils, 21 femmes et 11 enfants. Il y a eu environ 138 personnes blessées, dont. 86 nommes, 35 femmes et 17 enfants. EN ESPAGNE Madrid, 26. — Le Roi a renouvelé sa conîiance [à M. Dato et a son cabinet; mais M. Dato, prétendant que l'échec complet de l'emprunt constituait j un échec pour le cabinet, a maintenu la démls; sion collective du cabinet, ajoutant que les perJ sonnalités politiques n'avaient pas été consultées ( depuis vingt mois. j Le Roi viendra demain a Madrid; Il consultera j les chpfs des partis. i M. DaLo a rendu compte a ses collègues de son .voyage a la Granja. L'opinion générale est que M. Dato restera au pouvoir. EN SUISSE Berne, 26. — Le lieutenant-colonel suisse Fonjallaz, qui devait se rendre au quartier général, ne partira pas, étant donné que le gouvernement Malien a averti le Conseil que l'armée n'accepte pas d'attaché militaire étranger. ■ Non loin'de la Grande-Ceinture, à Gonesse, un monoplan s'est abattu, hier matin, vers 6 heures. Il venait du Bourgct. Des soldats, cantonnés dans le voisinage accoururent. Des débris de l'appareil, on dégagea .■'aviateur Pouli Kausse. (,t blessé il dut \tre transporté a l'hôpital Laaboisière* La ouerre à POoest Communiqué allemand 28 juin, 7 h. soir. Officiel. — Au Nord d'Arras,des attaques de nuit ennemies aux deux côté de la route Souchez-Àix-Noulette et au Labyrinthe, au Nord d'Eourie, furent refoulées. Dans la partie Ouest des Argonnes, les Français ont essayé hier soir de reprendre leurs positions perdues. Malgré l'utilisation en masse de l'artillerie, leurs attaques échouèrent complètement. Le mémo résultat avait une attaque d'infanterie tur nue largeur de 2 km. s«r lés hauteurs de la Meuse. L'ennemi s'enfuit avec des pertes extraerdinairement grandes, vers de nouvelles positions. Daus les Vosges, nos troupes ont attaqué à l'impreviste des troupes françaises occupant ou sommet immédiatement à l'Est deMetzeral. 50 prisonniers et une mitrailleuse restèrent en see man». Bans'la partie Sod de notre front de eomèai, nous avions d'excellents résultats contre des aviateurs enaerois. Au Nord do la • SchJuobt » et près de Geradmer, nous avons descendu par notre feu deux avions ennemis. Erratum. Daas le communiqué d'hier il faut lire : L'artillerie ennemie près de la m c'ftadotte » d'Arras fut bombardée et nou la cathédrale d'Arras. Communiqués français Paris, 28 juin. Communiqué de dimanche après-midi. ~ ïi b'j a rien a ajouter an dernier communiqué, relatif à la région de Nord, sauf que les AËemands ont réussi de prendre pied sur un front de 200 mètres au Nord de Souehez, sur la route d'Ablaie à Angres.Entre Neuvills et Angres,fen d'artillerie dans la nuit. Entre l'Oise et l'Aisne, la nuit a été- assez mouvementée, surtout à Qoennevières, où, après un combat avee des grenades à mains,no faible détacheront allemand a essayé de quitter ses toaetéea; il fut rejeté. 9 Argonnes, près de Bagatelle, les Allemands ont âtr^yi^ja J>pmmene»ment de la nuit. Ils furent refoulés après un chaud combat. Sur la hauteur de la Meuse et sur la route de Galonné, le combat perdura toute la nuit. En Lorraine, l'ennemi essaya avec un© compagnie un coup de main sur Arracourt sans résultat, après avoir envoyé des grenades incendiaires sur le village. Du reste du front, rien à signaler. Nos aviateurs jetèrent une vingtaine de bombes, le 25 juin, sur la gare de Douai, dont 10 grenades de 115. La gare sembla sérieusement atteinte. Dimanche soir.—Sur le front au Nord et au centre, pa9 de combats d'infanterie. Combat d'artillerie assez violent, surtout en Belgique et aa Nord d'Arras. Dana les Argonnes, quelques rencontres sans A l'Est de la grande tranchée,sui- le versant Sud da défilé de SonveaaXj une tranchée d'une longueur de 120 mètres environ, qoe l'ennemi avait prise hier, fut reprise par nous dans la nuit, sauf une partie d'environ 30 mètres. Le combat d'artillerie a duré aujourd'hui toute la matinée. Au Nord de Flirey et près de la Haye, de même, combat d'artillerie violent, un avion allemand jeta 2 bombes sur St-Dié. L'empereur au front Ouest Berlin, 27. — Lorsque l'empereur, lors de son dernier voyage au front Ouest, arriva à un endroit où, après un combat acharné,beaucoup de braves enfants de la patrie étaient tombés en héros, il s^agenonilla sous le coup d'une violente émotion et pria. Lorsqu'il se releva, il dit à son entourage : « Je ne l'ai pas voulu». (« Dus?. Gen. Anz. », 28). — ■ '"■> '■' "

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