L'ami de l'ordre: journal politique, commercial et littéraire

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s.n. 1915, 14 Juli. L'ami de l'ordre: journal politique, commercial et littéraire. Geraadpleegd op 30 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/2z12n50j31/
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"iwpiTlrTïïffl TPatiMsons le contrôle Ir-fiftôrltt^ifflliri- aîlekautf LE KüfEKO : 5 CENTIMES MercreSi et jeMï. 14 et 15 Juillet 1815 U-: .. - ...w-^^^^^_._ .. -. - -- ■...-,.. . , Collège iV.-D. d$ la Paiot, Namur \ Bulletin mêtéorolcgique du 14 juillet 77' Tarif des annonces Ann. 2" page, 1* "g- M° - notaires, avoués, buiwiers, directeur a de vente, la liff- \ innonces financ. » [Nécrologie» faits divers fin » Faits divers corps » Chronique locale » tépnrations judic.» Des remises sont accor- lées proportionnellement au nombre des insertion» demandées.> On traite a forfait pou. (es annonces périodiques.- S'adr. bur. du journal. ^ jj^.4 0.40 1.0G 1.25 1.50 2.00 2.00 BUREAUX rue de la Croix, 29, Namur m m La conférence des ministres des finances des Etats confédérés Berlin, 12. — La « Gazette générale de l'Allemagne du Nord » écrit : Dans la réunion des ministres des finances de la Confédération, le secrétaire d'Etat de l'Office du trésor impérial a donné un aperçu de la situation financière de l'empire et des mesures prises et projetées pour la continuation de la guerre. La conclusion qui s'ensuivit fut l'accord géaéral dans l'appréciation favorable sur la force financière de l'Allemagne et la déclaration unanime de la décision inébranlable d'une collaboration dévouée jusqu'à la paix, glorieuse. Les. mesures financières que le secrétaire du trésor impérial se propose ae prendre, et spécialement ses propositions sur un projet d'emprunt à présenter à la prochaine session du Reichstag, réunirent l'approbation unanime Il y eut également un échange de vuee sur la question de l'imposition des « profits ds la guerre », qui arriva à cet accord que la perception d'un impôt spécial sur l'accroissement de la fortune oar la guerre èipen'dant la guerre appartient à l'Empire. (Gaz. de Francf.»,i3.) ABONNEMENT ANNUEL _ - , , , fr. 1209 ; fr. 14.00 QUOTIDIEN r«ur Namur. • Pour la Belgique Ï6L1SE CATHEDRALE DS NAMUS Octave solennelle ie rimmaculée Concepticn Patronne do la Ville do Hamur dimanche 11 juiUet au dimanchô 18 j uillet 1915 La guerre à l'Ouest' Communiqué allemand 13 juillet, 7 h. soir. Officiel. — Un^ attaque française1 avec ies grenades à ia main près de la-sucrerie de Souchez a été repou3sée. En poursuite,de notre assaut contre le cimetière, notre position a été poussée en avant sur toiro itauen. Le terrain occupe appartenait oerre eustro-iiasienne Au IVÎcni Ciadini Vienne, 12. — Les troupes autrichiennes, eomoosées de Polonais,de Tchèques,de Croates, da Roumains et de Ôoagroi», pénétrèrent près de !a passe d'Origoni jusqu'à 5 km. en terri- L'A CONSOMMATION DES MUNITIONS DANS LA GUERRE ACTUELLE Le lieutenant-général Rohne, rédacteur en cheî- d'un journal technique allemand, s'occupe dans le Vossische . Zeitung, de la consommation des munitions dans la guerre actuelle. Il écrit : « Lorsque fut inauguré, il y a une quinzaine d'années, le canon moderne à tir rapide, les vieux artilleurs ont souvent prévu la « gourmandise » du tir rapide. Dans tous les pays, les installations pour la fabrication des munitions ont donc été considérablement agrandies. On estimait qu'il en faudrait le double. Mais comme les munitions devenaient plus lourdes, il fallut tripler le nombre des caissons. » Quoi qu'il en soit, on se plaint partout de la pénurie des munitions, surtout en France et en Angleterre, bien que la France ait précisément rassemblé les plus grands stocks et que les Américains aient avidement saisi l'occasion de gagner de l'argent chez les Alliés. Mais la gourmandise de l'arme moderne a dépassé toutes les prévisions. » Au cours de la guerre franco-allemande de 1870, aucune batterie allemande n'a tiré, au cours d'une bataille, plus de deux cents coups de chacun de ses canons. n Pendant la guerre Est-asiatique, ce chiffre a été doublé pour de nombreuses batteries, et mémo une batterie russe a'tiré 522 coups de chacune de ses pièces au cours du comoat de Touschitschao. » Tous ces chiffres sont considérablement dépassés dans la guerre actuelle. b L'artillerie allemande, pendant la guerre fran-coallemande, a tiré un peu moins de huit cent dix-sept mille projectiles, dont quatre cent sep-tanteneuf mille contre des forteresses françaij.'S et 338,000 en campagne, dont le dixième à la bataille de Saint-Privat. » Pendant la guerre en Extrême-Orient, laquelle, il est vrai, dura plus longtemps, mais où les forces en présence étaient beaucoup moins importantes, et où lés combats avaient lieu à de plus longs intervalles, 950,000 coups auraient été tirés par l'artillerie, dont la plus grande partie par l'artillerie de campagne. » On n'a encore publié que peu de chiffres sur la guerre actuelle. L'état-major allemand, le 10 mars, annonçait du théâtre de la guerre à l'Ouest, que, depuis le 16 février, l'ennemi avait lancé des quantités formidables de projectiles, souvent plu3 de cent mille en vingt-quatre heures, sur un T. ont de huit kilomètres, ce qui représente le triple de ce que l'artillerie allemande avait tiré sur un front deux lois aussi grand lors de la bataille de SaintPrivat. » D'après un communiqué" officiel français, en date du 17 juin, l'artillerie française a tiré en un jour, près ds trois cent mille obus sur les positions allemandes au Nord d'Arras. C'est presque la quantité totale tirée par l'artillerie de campagne allemande pendant toute la durée de la guerre francoallemande. » Le poid3 de trois cent mille projectiles français est d'au moins quatre millions et demi dekilogrammes. Pour les transporter il faut plus detrois' cents grands wagons à marchandises. Surles chaussées ce transport nécessite plus de quatre mille chariots à six chevaux. . • Le coût ae cette journée d'Arras, chaque projectile coûtant 32 fr. 50, serait de près de dix millions de francs, sans tenir compte de nombreux projectiles' de grog Côljfere flui coûtent &eêu- j coup plus cher, 1 mt ANTOINE luveîier, et 61. rue Patenier NAMUR6052 [ion de l'Eauet du Gaz. METS ANTIMIGRAINE Info & SMITH pue 1/2 heure migraines, mauxllgiee, influenza, etc. -Ne renfer»rrine ni aucun principe nuisible.las l'estomac. Prix : 1 f|». £D I IïIEUDG$&Ê, 133, rue de Ver. NAMUR.5k,26 fX GOURMETS* le table: olive et arachide, depuis [Vente par estagnons. Huiie épapes et fosses à terres plastiques. jtk Président.35. NAMUR 73 u3 T, pL St-Aubsin, ftamur les vélos sont-ils si recherchés?Isont construits avec des pièces 1de 1erchbi7140 & DÎNANT I jsi allée provisoirement |2, rue de Philippevil! du passage-à-nivcau) btion ;.r m( sures [>rhommes,!: Itelisr spécial pour le flou. 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Malgré la rache qui sévissait le soir, les fidèles étaient brasmont accourus de toutes parts et 1 église étaitîmplie comme aux plus grands jours de fête. assistance recueillie, écoutant dans.la plus proattention les paroles de l'éloquent, prédliteur qui nous parla de la pureté,*en des termes îergiques, parfois' mémo un peu sévères, msjs>mbien justes et appropriés au temps où nous Lvons I _ „. . Chaque jour : Exposition du St Sacrement de h. 30 du matin; Instruction a 6 b. 30 du Lin; Sermon au salut du soir, jeudi 15 juillet, jour de l'adoration perpétuelle, St Sacrement est exposé toute la journée. Dimanche 18, à 8 h., Messe de communion gèlerait, distribuée par Mgr Heylen, Révérendisjlme EvSque de Namur; 11 h., Messe pontificale, ibantce par Mgr Heylen; 4 h., Vêpres; 6 h., réulion à la Cathédrale; 6 h. 30, Procession de Vlmlaculée Conception. ,ES LOYERS ET LA GUEBRE ,Voiîà,certes, une question palpitante d'actualité: 'arrêté du gouverneur général allemand en Belgique, en date des 10 février-27 mars 101a, a-tril force de loi pour le pays occupé ? Certains tribunaux se sont prononcés pour 1 ai-. Urinative, d'autres pour la négative. L'article 43 de la Convention de La Haye, au LB octobre 1907, approuvée par le gouvernement >elge (voir .Moniteur Belge, du 6 novembre 1910, 310), autorise l'occupant à prendre toutes les mesures en vue de rétablir l'ordre et la vie pu[fclics[, en respectant, sauf empêchement absolu, Hes lois en vigueur dans le pays. | En règle générale, l'occupant doit donc main'tenir' la législation du pays que le succès des arômes a placé en son pouvoir, mais il a le droit de prendre des arrêtés indispensables eu égard au5c nécessités de la guerre. Y a-t-il eu, en matière de loyers, empêchement de respecter la législation existante î Il est de fait que les actions en paiement ou en réduction des loyers, les demandes en résiliation 'de baux, etc...,- doivent ôtre traitées, d&ns les circonstances pénibles que nous trave^scas, avec ! célérité, on peut même ajouter aygtrurgence. Or, dans les affaires quiso^Tt de' la compétence des tribunaux de lce.^stânce, il faut attendre f iarfois plusiem^unnées pour obteair une soluion dé&ï&cive. De là des esprits aigris, des ini'tnrtièspour' la vie, des p#rtes de temps et d'argent. Le propriétaire et le locataire devraient at-tendredes années, l'un pour recevoir un argentdont il a un besom pressant, l'autre pour voir seterminer un procès très onéreux qui l'empêcheirait de prendre une décision immédiate, de laj quelle dépendent peut-être son avenir et celui de famille. Il importe donc que les contestationscette espèce soient promptement terminées.Et ces contestations, étant nombreuses à l'éfpoque actuelle, amèneraient non seulement l'enLcombrement à n'en pas finir* dans les tribunauxle ""re instance, mais encore la perturbation dansaffaires, en paralysant les transactions locaÉfives.« . ... . Il faut donc conclure, avec la majorité des auteurs qui se sont occupés de l'étude du droit international, que c'est à bon droit que l'autorité .allemande a pris des arrêtés modifiant la loi antérieure. La disposition de la Convention de La Haye constate le pouvoir de fait que l'occupant puise âans la force de ses armes; elle prend acte de ion engagement de respecter, sauf empêchement >bso!u la législation en vigueur dans le paysoccupé; elle lui impose la charge de rétablir et fl'assurer, autant que possible, l'ordre et la vie publics. . _ , ... Pouvant, dans le caa d'absolue nécessité, suspendre la législation du pays occupé, l'occupant est seul appréciateur de l'opportunité de son intervention. Lui contester cette prérogative et admettre que l'autorité locale, représentée par le pouvoir judiciaire, puisse s'immiscer dans son exercice, c'est aboutir à cette conséquence que la mission dévolue à l'occupant pourrait être enlravée,.dans son principe et dans ses effets. Au surplus, le pouvoir judiciaire, souverain flans sa sphère d'attribution, ne peut s'écarter &'un ordre pris par un chef d'armée, qui puise dans la puissance de ses armes le moyen de tout Imposer par fa raison de guerre. Le juge n'a d'ailleurs aucune qualité pour vérifier la nécessité ou l'utilité d'une loi qu'il doit appliquer; il ne peut lui appartenir davantage le droit d'apprécier l'opportunité de l'acte qui en tient lieu. L'arrêté du 20 novembre 1913, Interprété par la circulaire du 1er janvier 1915, accorde au locataire le droit de demander ou la résiliation du bail, ou une diminution du prix, pendant qu'il aura été empêché de jouir de la Those louée, Gans que le bailleur puisse réclamer au preneur aucune indemnité. (C'est, du reste, le principe inscrit à l'article 1722 du code civil pour le cas fortuit.) Cet arrêté attribue aux juges de paix la compétence exclusive de toutes conte-stations de ce genr«#à quelque valeur que la demande puisse s'élever.. L'arrêté du 27 mars 1915, interprétant l'arrêté du 10 février 1915, relatif à la création des tribunaux d'arbitrage pour les contestations en matière de loyers, décide que les tribunaux d'arbitrage et les juges de paix sont exclusivement compétents pour juger les contestations en matière 4e loyer prévues par l'article 3, n°» 1-4 des lois des 25 mars 1876 et 12 août 1911, et ce, à quelque valeur que la demande puisse S'élever. Par conséquent, celte compétence exclusive s'étend également au cas où le prix annuel de la location excède 600 francs. Un jugement du tribunal de Bruxelles du 22 avril 1915 et un arrêt de la cour d'appel de Liège du 31 mal 1915, décident qu'il n'y a pas lieu d'appliquer les arrêtés des 10 février et 27 mars 1915. Ces décisions sont soumises à la Cour de caseation. L'article 1722 du code civil prévolt le cas on. par événement de force majeure, il y aurait destruction, suppression totale ou partielle de la chose louée, mais il ne parle.pas du cas où, la chose continuant d'exister matériellement, il y aurait, par la même cause, suppression totale ou partielle de la jouissance de cette chose. Nous ne nous occuperons pas du cas fortuit ayant amené la destruction partielle ou totale de la chose t la jurisprudence est fixée à cet égard. Mais il peut y avoir, par force majeure également, suppression de la jouissance, impossibilité absolue ou momentanée de se servir de la chose, sans que cette chose soit matériellement atteinte. Le locataire pourra demander encore, selon les cas, ou la résiliation du bail, ou une diminution Ou loyer, ou la cessation momentanée du paiement de ce loyer. C'öü ce qui arrive actuellement pendant la guerre que nous traversons. L'article 1719 du code civil oblige le propriétaire à procurer au locataire la jouissance paisible de l'immeuble loué; il y a donc lieu d'examiner à quel usage l'Immeuble loué était destiné au vu et au su du propriétaire. Si un acte du gouvernement légal empêche le locataire de donner à l'Immeuble loué la destination prévue par la commune intention des parties, le locataire est en droit de demander ou la résiliation du bail ou une diminution de loyer, 1 Bans indemnité pour le propriétaire. Mais l'on pourrait se demander : pourquoi rendre le propriétaire responsable d'un acte admiHistraUf auquel il est tôui a fait étranger, et gu'jl n'a ou empêcher î Dura lex, sed lex. — La loi oblige le propriétaire à garantir la jouissance de l'immeuble loué. L'arrêté du 1er janvier 1915 donne ö.es exemples d'application où il y a lieu d'accorder soit la résiliation du bail, soit une diminution des loyers IAppel du locataire sous les drapeaux ; 2. Expulsion du locataire de la commune ou du pays1 ; 3. Abandon de l'objet loué par le locataire, parsuite d'une peur 'légitime causée par les événements; 4. Réquisition de l'objet loué par des autorités militaires; 5. Empêchement d'aller à la chasse, par suite de la défense de porter les armes, ou parce que le terrain de chasse a été compris dans la zone des opérations militaires. En général, il faut bien le reconnaître, la guerre est un événement qui restreint les-affaires sans les interrompre complètement, il n'en, est pas moins vrai que le preneur peut avoir droit à une indemnité lorsque les hostilités l'ont mis dans l'impossibilité de jouir de la chose.suivant l'usage à laquelle elle est destinée. (Laurent t. 16, n» 259 et suivants; t. 25 n" 409 et .suivants.) Divers jugements mettent sur la mêfhe ligne le fait de la destruction d'une partie de la chose louée et la diminution du rapport de l'immeuble lui-même. (J. de P. Paris, 7e arrond. 27 janvier 1871, Pas.' Fr. 1871, p. 359; Trlb. Seine, 29 septembre 1871, Pas. 1871, p. 569;, Bas. Fr. 1871, p. 359; Bruxelles, 16 janvier 1823-. Pas. 1823, p. 332.) L'équité exige que la perle soit subie aussi bien par le bailleur que par le preneur; cependant le juge ne peut s'écarter des dispositions législatives polir s'en rapporter à ce qui lui paraît, a lui, l'équité et la justice. Ce 6era, en tout cas, au locataire a" faire la preuve de la perte de jouissance dont il se prétend privé et du montant de cette perte. Aclori incumbit probatio. (Art. 1315 du C. civil.) Le locataire, dans ces conclusions, ne peut demander cumulativement la réduction du loyer et la résiliation du bail. Il doit choisir l'une ou l'autre de ces deux alternatives.. IIva de sol que la -juge, en accordant des réductions, tiendra not» que les bâtiments louéspour tel usage, atteint par les fgits de guerre,auront aussi servi à loger le locataire et sa famille, et que, de ce chef, le bailleur aura droit àune indemnité. Il ne faut pas perdre de vue quela loi du 4 août 1914 prohibe les poursuites contreles citoyens présents sous les drapeaux, et ce pendant toute la durée de la guerre; qu'une loi dumôme jour permet aux juges d'appliquer pendant la durée de la guerre les délais de grâcefixés par l'article 1244, alinéa 2 du code civil;qu'enfin un arrêté royal du 18 août 1914, dévêtel'inopérance des clauses de déchéance et de résolution de plein droit, pour défaut de paiement,dans les obligations civiles et commerciales, pendant la durée du temps de guerre. Joseph de LF-UZE, candidat notaire, greffier dé la justice de paiXj à Rochefort. ËlârBULGÂRÏÊ-" A)ne grave accusation contre M. Ghenadieff An cours d'une audience du procès de» ao leurs do l'attentat qui se produisit au bal do Casino, à Sofia, le président de la Cour martiale a donné lecture d'un procès-verbal qui provoqua une sensation extraordinaire. Il y est dit notamment que .la Coùraarait constaté que l'ancien ministre M. Ghenadieff entretenait lea relations les plus intimes avoo l'accusé princi-. pal Anastasow. La Cour a ordonné qu'une enquête fût ouverte contre M. Ghenadieff. Le «Söcolo » apprend de Sofia que l'ancien" ministre serait déjà arrêté. D'autre part, la. « Vossische Zeituug * se fait télégraphier de Bucharest que le bruit do suicide de Ghenadieff se serait répandu à Sofia. Le «Dnevpik», de Sofia, ajoute que le ministre anglait Bax Ironside, dont on a annoncé le rappel, aérait également compromis dans l'affaire du bal du Casino. Le rappel de M. Bax-Ironside aurait été motivé précisément par la fait que le conseil des ministres bulgares avait été amené à a'ocouper do rôle da diplomate anglais dans cet attentat. —— e Au Maroc L70D, 10. — On mande do Madrid an «Progrès» : Le résident général dn Maroe espagnol, général Marina, a été rappelé pour des motifs de santé. Le commandant de Meliîla, général Joradana.a été nommé son successeur. Le commandant de Larrasch, général Sylvestre, a été versé dans ï'état-major. Le ministère espagnol s'occnpe de l'accord franco-espagnol concernant la poste du Maroc. une largeur de 600 mètres et placée près, du Cabaret rouge, sur la route d'Arras. Le nombre des prisonniers s'est élevé à 3 officiers, 215 hommes. Plusieurs tentatives d'attaques ennemies forent prises sous notre feu; leur develop l pensent fut empêché. Entre la Meuse et la Moselle, l'ennemi té*-* moigna une grande activité d'artillerie; il attaqua quatre foie dans le courant de la soirée et de la nuit nos positions du boisaîe.,Prêtre. Les attaqaes s'offcndrèrent avec de grandes pertes devant nos*lignes sous notre feu. Communiqués français Paris, 12 juillet, 3 h. après-midi. —Grande activité, au cours de la nuit du 11 au 12, sur divers points du front. - Dans le secteur d'Arras, l'ennemi a tenté vera minait, au Sud de Souchez, uue attaque qui a échoué. Une deuxième attaque, vers 2 h., lui a permis d'eccuper le cimetière et quelques éléments de tranchées immédiatement adjacentes. Une lutte très vive s'est poursuivie à la grenade dans les tranchées du contact au Sud Est de Nenv.iile-Saint-V&ast sans gain appréciable de part ni d'autre. Sur les plateaux au Nord de l'Oise, le bora- j bardement réciproque a été particulièrement^ violent dans la région de Quennevières et ds Nouvron. En Argonne, lutte de pétards et de mines avec intervention de notre artillerie. Dans la Woevre, l'ennemi a violemment canonné Fresnea en-Woevre avec des obus de tous les'calibres et tenté plusieurs attaques, 1,'une près de Saulz en Woevre, les autres en forêt d'Apremont, à la Vaux-Ferry et à la « Têt9 de Vache »; il a été partout repoussé. J Dans les Vosges, l'ennemi a fait exploser' une mine à proximité de nos positions au Sud-, Oaest d'Ammerzweiler, pais a lancé use attaque forte de plusieurs compagnies qui a été rejetée avec des pertes; nous a?on3 fait quelques prisonniers. Paris, 12, 11 h. da soir.— L'ennemi a bombardé, dans la vrégion du Nord, les tranchées devant Lombardzyde e&» Nieupert. Nous avons riposté ao f«uet fait taire 2 batteries adverses. Malgré l'activité de l'artillerie ennemie, qui a canonné les tranchées de Carooey et ïe£ aberds de Souchez, une contre-attaque bous a remis eu possession d'une partie àop éléments de tranchées abandonnés le 11. Dans la région de l'Aisne, la lotte de mines eontinue. Nous avons fait exploser un fourneau qui a bouleversé les galeries adverses. Journée.calme en Champagne. Eu Argonne,l'activité est très grande, spécialement dans lesseoteurs de Marie-Thérèse, Four-de-Paris, Bolante, HauteChevauchée. Ad bois Le Prêtre,deux attaques ennemies ont été tentées dansle voisinage de la Croix des Carmes. La première a été rejetée avec des pertes importantespar nos tirs d'artillerie et d'infanterie; laseconds a été enrayée avant que l'ennemi aitpu sortir de ses tranchées. Le bombardementcontinue sur les» positions que nous avonsconquises à la Fontanelle, ainsi que sur leetranchées avancées da col de Wettsheim, taNord de Munster.* Bombardement de Pont-à-Mousson Paris, 12. — Le «Temps» publie que Pontà Mousson a été violemment bombardé par les Allemands. Les obus à feu ont causé un violent incendie qui n'a pu être éteint qu'après l'arrivée dea pompiers de Nancy. La guerre à l'Est Communiqué allemand 13 juillet, 7 fc soir. Officiel. — A l'Est et au SudEst. — La situation n'a point ehangé. Communiqué autrichien Vienne, 13. — Aa Bug, sa Nord Ouest de Busk, nos troupes ont pris an point d'appui russe près de Derewlany; Sur tout le restant de la frontière au Nord-Est, il n'y a pas eu de combat hier. La situation est inchangée. Les combats près de Krasnîk Essen, 12. — Du Quartier de la Presse de .Guerre : L'avant-garde autrichienne, qui, par suite de l'arrivée des réserves russes, était menacée dans le flânons retira vers la position principale des Autrichiens près de Krasoik. Les Russes attaquèrent cette position do 5 aa 10 juillet avec an déploiement de forces considérables, mais sans remporter de succès. L'armée de l'archiduc Joseph Ferdinand se borna à repousser les attaques. C'est alors que les Ruases annoncèrent que l'offensive des alliés avait été complètement brisée. La réalité est que la force des attaqaes russes est brisés et qu'ils sont forcés ds se tenir sar la défensive dans la contrée de Krasnîk comme sar toates lei autres parties da front. Au front de Bessarabie Baeh^rest, 12. — Les troupes aastrohoa-groises et les troupes allemandes ont chasséles Russes de Bojan après de violents combatsElles ont franchi le Proth et ont pénétré tnBessarabie. Une aile rusas courut It dangerd'être encerclée. Les troupes alliées ont faithalte dans les positions prises, par suite de lasupériorité numérique des Russes, mais leurmarche en avant n'est plas qa'aoe question detemps. ) Le gouverneur de là Bessarabie banni en Sibérie Dee dépêches de Kischinew afficment çie !• gouverneur de la Bessarabie a été démis à* sou poste et a été banni en Sibérie. L'ancienattaché d'amb^f?a

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Dit item is een uitgave in de reeks L'ami de l'ordre: journal politique, commercial et littéraire behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Namur van 1839 tot 1918.

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