L'avenir: journal quotidien d'Anvers

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02 januari 1915
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s.n. 1915, 02 Januari. L'avenir: journal quotidien d'Anvers. Geraadpleegd op 20 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/mw28912q40/
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Samedi 2 Janvier 1915. Prix 10 Centimes - Pour Anvers 5 Centimes. Première Année numéro 15 REDACTION et ADMINISTRATION: 44, RUE ROUGE, 44 ANVERS L'AVENIR Journal Quotidien d'Anvers BUREAUX OUVERTS de 10 à midi et de 15 à 17 heures ANNONCES A FORFAIT 103, place de Meir, 103 ANVERS CHRONIQUES ACTUELLES La Croix=Rouge 11 t'.S L u aCLUam-c x ia v,i*oiX-iwugc. ■ u est t<i-cs<iac sujxa'ili ut h u.it. ^..'4 uuuo 1. a ^ rviivcis suui la naUL-c v I ^..interne Uiiccuoil au I>r v au i-an-^ru^ison,. sans que ic puuinL connaisse ; Ta cOiUjJicXiùi uc ui organisme cl ban, [ qu il »C 1 unuc compte a qucnca iicccosne: ia ^roiX-rvouge uoit iaire iace. temps uc pa.x, et mnre genêratioi: en ce y*)* pnvne^ie n en connut pa= u autre, ic puunc suu, distraitement, ie= travaux uc îa oroix-ivouge : i organisa-non par ici sectie>ns uc euurs pour ani-i ouianciérs et mariniers, comercnccs, uc- monsLrations-promenaoes, <^tc. e,t ccic paraissait aïois principalement uesiuie i pcrmetire a quelques uames et mesSieur: d accourir, lors uc çatasLroplies ac enc-iiiui uc rer ou autres, pour voir uc plus pies, en aiuaiii panoo, des iiorreuii san^ nom. L. on disait a eux que tous le; uouls etaient dans la nature sans com^ prendre toutelois ce gout-ia ! ranc-is on voyait croître 1 intérêt fna-nucsLc par i opinion puonque pour l ac non de îa Croix-ivouge : c était lorsque nos médecins partaient avec une ampu-lance beige vers les guerres lointaines Ce lut le cas pour 1 amoulance envoyée aux i>oers et pius récemment pour n guerre des JbalKans, ou se distinguerai i si oruiamment nos meilleurs médecins çnirurgièns, parmi lesquels les docteuii uuriet et L/Ocus. iirei, on connaissait la Creux-Rouge de nom comme on connaît, du moins pai son appellation, la Convention de v_»e-neve qui l'installa, lui assura ses privi-legts et' lui donna cotnme insigne it drapeau suisse en intervertissant les ».'>d leurs, la Croix-Kouge sur tond blanc Mais la s arrêtaient pour la plupart de; Beiges les notions qu ils en avaient, cer tains dans leur quietude et leur loi tro] roouste dans les traités, que la Croix Kouge belge ne servirait jamais qu'à oc: belligérants étrangers 1 Doit-on le dire ici, la déclaration d( guerre adressée à la Belgique a brus quement changé tout cela, et depuis on c pu voir la Croix-Kouge à l'œuvre. Oi lui a apporté, avec l'estime à laquelle l'œuvre si éminemment nécessaire < droit, des ressources et des concours.. — mais sans la mieux connaître dans s< formation et sa constitution. L'« Avenir » examinera prochainemen dans un article les statuts et les arrêtés royaux constituant la « Croix-Rouge » de Belgique. Nous voulons d'abord indiquer ce que le Comité anversoâs de la Croix-Rouge de Belgique a pu réaliser depuis le début de la guerre. * * * Dès les premiers jours de la guerre h population anversoise a, sur les premiers appels de la « Croix-Rouge », offert e apporté concours et offrandes si géné reusement que les dirigeants furent sur pris et bientôt débordés. Tout le monde s'offrait, soit pour partir au front, soit pour recueillir des dons et souscriptions à domicile, soit pour travailler, coudre, ou se rendre utile d'autr< façon. On dut organiser des dépôts de réception, des offices d'inscription, des ou-vroirs, et partout on se trouvait débordé. Les offres de collaboration étaient s nombreuses que forcément on devait procéder à une sélection. Des centaines de jeunes filles assaillaient les sections de Dames ôp la Croix-Rouge et ambitionnaient de devenir infirmières alors qu'elles n'avaient pas idée de ce qu'il convenait de savoir. On organisa pour elles des cours d'infirmières qui donnèrenl à quelques-unes les premières notions indispensables. Le Comité anversois de la Croix-Rouge aurait voulu envoyer dès l'abord une colonne d'ambulance au front, mais l'offre fut déclinée. En même temps le gouverneur militaire de la position fortifiée d'Anvers déclarait qu'il ne permettrait pas l'envoi à Anvers de nombreux soldats blessés. Les premières victimes de la guerre furent, en effet, hospitalisées à Liège, à Louvain, à Bruxelles — puis dirigées sur Gand et Bruges et parfois sur l'Angleterre ou la France. Anvers ne reçut donc primitivement que la mission de se préparer à soignei les blessés pendant un siège éventuel el à cette occasion on s'attabla avec entrain l Un peu partout on installa des ouvroirs, avec des dizaines de machines à coudre, où travaillèrent des centaines de dames et jeunes filles : on confectionna des milliers de chemises pour blessés, des taies, des draps de lit, des bandages, Dans des ateliers spéciaux, organisés pai une initiative aussi compétente que modeste, on fabriqua des milliers de lits, des matelas, des tables. On installa économiquement des laboratoires, des pharmacies, des salles d'opération, des cabines de bain. On appropria des locaux mis ï la disposition du comité pour la dreons tance. « Pès la retraite de l'Armé# belge sui envers, ie guuveincux ninnane ue ia position avait été amené à autoriser l'hospitalisation des blessés, quitte à les évacuer vers l'Angleterre si Anvers était menacé d'un investissement. Quelques chiffres permettront mieux que de longues phrases d'apprécier l'activité du Comité d'Anvers de la Croix-Rouge depuis ce moment : 82 ambulances ont fonctionné pendant cette période. 11 y eut 10,000 lits avec matelas, traversins et oreillers. Si cela avait été nécessaire on aurait pu installer dans d'autres salles, indiquées déjà, encore plus de 4,000 lits supplémentaires. Plus de 15,000 soldats ont passé dans les ambulances anversoises. La mortalité n'a pas dépassé 1%, ce qui parait une proportion particulièrement minime. Il y a lieu touteiois de constater que les projectiles modernes rendent possibles de multiples guérisons, comme il est vrai que la proportion de soldats tués dans les combats actuels est, hélas ! considérablement plus élevée qu'auparavant! Parmi les 15,000 soldats hospitalisés à Anvers, un premier classement permet de le dire, la moitié étaient éloignés du front par des rhumatismes, les fatigues ou des affections cardiaques. Cela n'étonne guère. Coucher sous la voûte des cieux, dans notre pays humide, après des marches où la transpiration a trempé les effets des sojdats, se tenir des heures durant dans des tranchées inondées, avec de l'eau jusqu'à la ceinture parfois, ne peut convenir à tous. Nos troupiers ont fait, dès le début des opérations, des marches de 50 kilomètres d'une traite! On rapporte que le 5111e régiment de ligne, après la retraite j d'Aerschot, a dû marcher 20 heures ! _ Cela explique que des hommes doivent, , après cela, être envoyés à l'ambulance pour y retrouver quelques forces par le ; repos. . Les affections cardiaques s'expliquent . non seulement par les efforts et les fa-. tigues, mais aussi par la violence des moyens mis en œuvre dans la guerre ac-i tuelle ! Tous les tempéraments ne sont . pas capables d'y résister et l'effroi, pour ; certains, est grand, surtout pendant les premières actions auxquelles ils assistent.Pour l'autre moitié des blessés, les atteintes aux jambes ont été les plus nom-breuses. C'est là surtout que l'art du . chirurgien a fait merveille. Le pourcentage de ceux qui perdirent un membre . est particulièrement réduit. Mais aussi il . faudrait voir quels soins minutieux,quelle ténacité précautionneuse les chirurgiens anversois, surtout ceux qui avaient déjà suivi la campagne des Balkans, s'imposèrent afin de sauver quand même des 1 membres broyés ! Ils ont fait presque des ' miracles. (A suivre.) Echos AVIS «L'Avilir» est envoyé gratuitement, à titre d'essai, pendant quinze jours, à teute perseue qni en fera la demande. Calendrier 2 janvier. — Lever du soleil, 7 h. 56; coucher, 4 h. 12. — Saint Narcisse. La nouvelle Elle a donc commencé nous épargnant, sans doute par miséricorde, les rafales, la pluie et la gelée. Le temps a été hier en effet relativement doux et la lavasse de Saint-Sylvestre avait eu le temps de sécher la nuit, si bien que les trottoirs étaient secs et propres, ce qui est de bon augure. Beaucoup de monde en route dès 11 heures du matin. L'avenue De Keyser reprend petit à petit son aspect habituel dominical. Des petits groupes s'arrêtent et se congratulent discrètement. De jolies toilettes et de jolis minois féminins. On parle peu de la guerre, ce qui n'est pas plus mal, ma foi, car l'ennui naît toujoiurs de l'uniform...ité.Espérons pour tous qu'à bref délai, il ne naîtra pas de l'uniforme... Ôt4 — et pour bien longtemps.Les réveillons Il y en a eu, peu bruyants, dans une douce communauté sympathique.Ceux qui sont restés et. ceux qui sont revenus pour accomplir courageusement leur devoir de citoyens belges et gagner dignement leur vie pour n'être à charge à personne, se sont réunis en de calmes et fraternelles agapes. On a beaucoup causé de l'avenir, ce que j'aime à relater, tout naturellement puisque j'y suis. Les vœux ont été sincères car le malheur rapproche les hommes et on est heureux de se sen-■ tir les coudes pour les nouvelle* dates de demain. Espérons et prenons courage en nous inspirant du si noble exemple de notre bien-aimé Souverain qui comme premier citoyen de pays donne à tous un exemple d'héroïsme qui restera inscrit à jamais dans les fastes des peuples. A l'Hôpital militaire Toutes les ambulances de la Croix-Rouge sont évacuées depuis quelques jours. Les soldats réformés ont pu rejoindre leurs parents pour la ^plupart ou ont été recueillis par des établissements hospitaliers d'Anvers. Les blessés, non réformés, et non encore dirigés sur l'Allemagne sont réunis, au nombre de 224, à l'Hôpital militaire où restent attachés à leur service des in-nrmiérs civils et militaires belges. Il y en a encore 67 à Anvers avec 2 médecins belges, outre les religieuses belges qui sont restées à l'établissement. On a concentré, autant que possible, xcs blessés belges dans les diverses salies qui leur ont été aliectées. Les soldats se déclarent très satisfaits du régime et des soins qui leur sont prodigués. Le pu-olic peut les visiter les jeudi et dimanche aux heures réglementaires et en profite amplement. Ce ne sont pas seulement les parents qui courent consoler les leurs mais aussi les Dames de la Croix-Rouge qui ont connu les blessés dans leurs am-ouiances. On va porter à nos soldats du tabac, des cigares, et ceux qui n'ont pas le bonheur de revoir leurs familles, avant le départ pour l'Allemagne, ne sont donc pas privés de tout réconfort, de toute consolation. Les officiers belges A l'hôpital militaire se trouvent encore en traitement trois offiaers belges. Ils y occupent des chambrettes avenantes et y reçoivent avec dévouement et prévenance les soins réclamés par leur état. il y a quelques jours ils eurent la douleur de perdre un de leurs camarades, un capitaine résidant à Bruges. Mercred eurent lieu les funérailles, avec les honneurs rendus par l'armée allemande. 1. y eut une musique militaire, un piquel d'honneur, des délégations d'officiers allemands, de rares connaissances. La famille qui avait quitté Bruges probablement n'a pu être prévenue. Et ce fut ^particulièrement émotion-nant le service funèbre à l'hôpital militaire pour ce vaillant officier belge partant de là avec les honneurs rendus pai l'adversaire ! En ce moment tous les hospitalisés paraissent hors de danger et ils acceptenl leur situation avec cette belle résignatior qui paraît dévenir une vertu belge. Dettes et créances Les. pays belligérants ont pris des mesures. qui ne laissent pas d'étonner les honnêtes gens quelque peu naïfs. Ils oni défendu de payer les sommes dues à des créanciers fixés dans les pays avec lesquels le leur est en guerre. On défend, el cela se comprend plus facilement, d'engager de nouvelles relations d'affaires quelconques avec les habitants des pays ennemis. La prohibition ne se comprend pas seulement mais elle peut être contrôlée plus aisément. ^ Pour les Belges la situation est en ce moment plus curieuse encore. D'aborc ils ne pouvaient payer leurs dettes n. aux Allemands, ni aux Autrichiens, n; aux Turcs. Ceux-ci généralement étaienl nos débiteurs, il est vrai. Mais voilà, pai l'occupation, il nous est défendu de payei nos dettes.^ux Anglais, aux Français, aux Russes... et nous pouvons payer toutes nos autres dettes. L'ami de l'homme Il n'est pas étonnant d'apprendre que le chien est resté fidèle aux côtés de sor ami sur le chemin de la guerre. Décidément il ne peut être plus... raisonnable; que celui-ci et ce ne sont pas les traitésj ni les alliances, ni les descendances qu; le gênent. Le chien rend les meilleurs services ; i renseigne à son maître l'approche de l'ennemi et cela malgré la noirceur des obscures nuits sans lune : il a le nez, davantage et mieux que son ami ; il ignore le danger et ne connaît guère la frousse. Les chiens anglais n'aboient pas poui prévenir leurs compagnons : on leur z appris à donner l'alerte par l'émission d'un sourd grognement. Les Allemands ont plus de 6,000 veilleurs de ce genre sur le front. Combier dans cette guerre de braves soldats doivent déjà leur vie à la vigilance de ces bonnes bêtes ! Les moules Les autres années en cette saison e par ces jours de « nopees et festins » les huîtres étaient très recherchées. On n'ei voit guère. La plupart de ceux qui pour raient se permettre d'en gober ne son plus dans nos murs ! Il n'en est pas de même des... parentes pauvres des huîtres : les moules. Les petites barques hollandaises nou: en apportent régulièrement : Elles son savoureuses, grassep et dodues, de chai: bien blanche, bien fraîches. Bourgeois el ouvriers peuvent pour quelques centimes s'en procurer et faire fête ainsi à bor compte. Si on ne voit pas circuler par les rues les marchandes criardes — égosillanl icu r « kéepelée » si anversois dans sa note traînarde, c'est que la bourgeoise pour économiser quelques sous — va s'approvisionner là-bas au port où s'amarrent les petites barques brunes, ou que l'ouvrier, en flânant, va quérir le main dans son filet la pelletée des moules, qui réunira le soir la maisonnée autour le la casserole fumante et, ma foi, appétissante.La « Gazet van Antwerpen > La « Komamndantur » nous prie d'an noncer que la « Gazet van Antwerpen j est interdite du 30 décembre 1914 au 3: janvier 1915. Crépusculaires et noctuelles Malgré l'active diligence et surveil jance de notre excellente police de: mœurs (salue Léopold !) on peut encore ^oir, par-ci, par-la, à l'heure vespérale plus ou moins avancée, de ces petits pa pillons qui aiment l'ombre et le mystère et aussi... la compagnie, car c'est biei ennuyeux d'attendre tout seul au coâi ti une rue ou même en face d'une maisoi qui n'est sur aucun coin (style commer cial). Mais dès qu'elles aperçoivent le refle de l'oiseau à casque (pardon, je veux dire de l'autorité qui garde nos vertus... e nos portemonnaies), elles s'envolent, le petites bestioles folâtres, pour aller s< poser gracieusement un peu plus loin., là-bas, là-bas, près de la Riviéra... Een 00g in 't zeil, s. v. p., messieurs du guet ! Hobokei Depuis hier, date initiale indiquant ui bon mouvement dès le début, le tran électrique roule à nouveau jusqu'à Hobo ken, ce qui a réjoui nombre d'habitant de ces parages archi-boueux. On doit en •ore passer le pont à.pied, car les tra vaux de réfection des rails ne sont pa encore terminés complètement. On y tra vaille d'arrache-pied et dans quelque 'jours la voie sera de nouveau roulable Un bon point à... qui de droit! Préjugé Lorsqu'on parvient à lire les grand journaux étrangers on s'étonne de cons tater combien peu les « grandes » civili sations sont parvenues à détruire les pré jugés, même chez les intellectuels; le comparaisons que les Belges peuvent ris quôr sont à leur avantage, sans aucui cloute. Chacun des peuples en guerre contest les progrès scientifiques de ses antago nis'tës. Oh oppose Koch à Pasteur, o: trouve Newton supérieur à Kepler. Parèilles discussions ne démontren qu'une chose : c'est que les grand pays, les intellectuels comme les autre; restent sous l'influence des circonstan ces. Ce ne sont donc pas les penseurs, n les écrivains, ni les savants de ces civili sations qui conduiront les peuples vers 1; suppression des guerres, au pacifisme in tégral. La petite Belgique fait bonne figur dans ce débat. Elle paraît se résigne sans maudire la culture de tel ou tel peu pie et sans mépriser la science des au très. Ne serait ce pas sa philosophie s chrétienne, la seule vraie, la seule dénué de préjugés. Encore pluviôs Le français est une langue extraordi nairement riche et qui se prête très doci lement à toutes sortes de jeux de mot et d'amusantes drôleries. Ainsi, si je vous disais que le jour d Saint-Sylvestre qui je suppose fut bûche ron comme son nom l'indique, il pieu alors que Phœbus rigole de tous ses feu: pour faire une fin (il est temps), vou m'enverriez aux Gémonies ou à Charen ton. Et pourtant, «littéralement», c'es vrai. Ecoutez : De deux choses l'une: 1 pleut, ou il ne pleut pas. Or il ne pieu pas, donc il pleut. C'est crevant et pour tant c'est ainsi, il n'y a pas à en sortir Demandez-le à n'importe quel dialecti cien compétent et il vous dira que le syl logisme est exact. Essayez et... prene votre parapluie. Chambre de commerc M. Ch. Corty a reçu de M. E. Caste lein, président f.f. de la Commission ir tercommunale, une lettre au sujet des re ' quisitions irrégulières signalées par 1 : Section des Bois. 1 II paraît que, suivant cette lettre d 1 moins, l'intendance allemande accorde 1 - droit de réclamation jusqu'au 15 janvie : 1915 et que l'Administration allemand s'engage même à régulariser toutes le ; .affaires non régulières. Il serait utile, dans ces conditions d ; faire connaître cetje équitable détermine : tion à toutes les sections de la Chambr ' de commerce. NOUVELLES DE LA GUERRE En Flandre Berlin, 31 déc.— L'ennemi a dirigé se batteries sur Westende et a rasé une pa: tic des maisons sans occasionner des d< gats militaires. En France Les exploits d'un Zeppelin sur Nancy Un correspondant du « Journal » ci ( Nancy donne encore quelques détails c l'attaque laite par des avions allemanc sur i\ancy. Vendredi matin, jour c 1 N oël, un taube jeta deux bombes ; la pre mière n'éclata pas, la deuxième tomL sur le toit de l'Hôtel de la Poste, près c la cathédrale, au monient où beaucoup c 1 monde se trouvait à l'église. Personr n'a été touché. Malheureusement la visite d'un Zepp* ' lin, qui est arrivé sur la ville vers 5 liei ^ rcs du matin samedi 26 décembre, n pas été sans causer mort d'hommes. I oallon jeta des bombes dans la rue is; oey, sur la place Carnot, place du G01 1 vernement, le Parc de la Pépinière et sv 1 douze autres endroits de la ville. Deu 1 personnes furent tuéçs et plusieurs ble sées. Des soldats logeant dans un ca. lurent également blessés. La maison h; bitée par le général Livilléen a bea ' coup souffert ainsi que l'église St-Epu: ^ dont les vitraux ont été détruits. Pli 3 sieurs magasins et habitations ont pli ' ou moins souffert. Deux bombes soi tombées sur la statue du président Ca not, mais n'ont pas causé de dégâts. Exploits de Taube sur Dunkerque Londres, 1 janvier. — Avant-hier, se 1 Taube ont semé la terreur sur Dunkerqi 1 en jetant des bombes sur différents qua 1 tiers de la ville. La première tomba si - une position fortifiée, deux autres dai s les environs de la gare, la quatrième dai - la rue Caumartin, la cinquième sur 1 - lazaret militaire, la sixième près de l'H i tel de ville, la septième dans les enviroi - de l'arsenal. Deux bombes sont tombé 5 sur une fabrique dans le faubourg Rose . daal. Plusieurs personnes ont été série sement blessées. Un l'aube a fait la ga de sur les limites de la ville pour par toute attaque de la part des aviateu 5 Français. La Noël à Reims Peut-on concevoir quelque chose * , plus touchant que cette messe de Ne célébrée dans les souterrains de la cath ^ drale à Reims. C'est le cardinal Luco archevêque de Reims, qui a tenu à cél brer cette messe personnellement. 1 Les Allemands ne reconnaissent pas la prise de Bois-le=Prêtre par les Françt t Berlin, 31 déc. (Wolff.) — Un avis e s « Times » annonçant que les Français a 5 raient pris Bois-le-Prêtre, au Nord-Est < - Pont-à-Mousson, et auraient commen 1 le bombardement des forts extérieurs < - Metz, est de pure invention. Dépêches diverses 2 Le député Jules Destrée en Suisse r M. Jules Destrée, député de Charl roi, qui fait en ce moment un voyage < " propagande en Suisse, parle avec entho 1 siasme de la g'énéreuse hospitalité offçr ~ dans ce pays à nos compatriotes : — Malgré leurs scrupules et leur ne tralité, dit-il, les Suisses ont été adn 2 rables de dévouement vis-à-vis des B< ges qui se sont réfugiés chez eux. L œuvres d'humanité et d'assistance so " là-bas organisées avec une méthode une générosité remarquables, et j'y ai r trouvé des gens de mon pays, un peu e 3 farés devant ces montagnes et ces lac qui m'ont raconté avec attendrisseme 1 mille traits charmants d'une hôspitali c attentive et fraternelle. 5 Une mesure conciliante j Bruxelles, 1 janv. — Le gouverneme t allemand en Belgique, dans l'intérêt l'approvisionnement de Ta population 1 vile belge, a rendu libres tous grains farines importés par le Comité de secou et d'alimentation. EN BULGARIE Défense aux Bulgares de transiter par e Serbie On écrit de Sofia que le gouverneme serbe a rejeté la requête de la Bulgai tendant à faire passer des munitions p a la Serbie, notamment par le Donau. < refus de la part de la Serbie a causé 1 u assez vif mécontentement en Bulgarie. ^ L'attaque sur Cuxhaven e Le seul effet qu'a eu l'attaque des A s glais sur Cuxhaven, c'est que le peui anglais a cru voir que l'attaque par e flotte anglaise de la côte allemande t 1- aussi facile que celle faite par les Al e mands sur la côte anglaise. Varsovie serait évacuée par les Russes Le 29 décembre on a annoncé de Saint-s Pétersbourg (Corresp. Nordon) que le commandant en chef des armées russes aurait l'intention d'évacuer volontairement Varsovie. Dans les cercles militaires à St-Pétersbourg on est généralement d'avis que l'évacuation de cette forteresse améliorerait beaucoup la position de l'armée russe. Les autorités civiles et e les banques doivent déjà avoir quitté la e ville pour sè fixer provisoirement à s Wilna et à St-Pétersbourg. M. Pichon et l'intervention du Japon a Le « Giornale d'Italia » a donné le e compte rendu d'un entretien qu'un de e ses correspondants a eu à Paris avec M. e Pichon, ancien ministre, qui avait déclaré que tout était prêt pour l'offensive des alliés. 1_ M. Pichon doit avoir dit qu'il était par-'d tisan de l'envoi de troupes japonaises en ,c France, non parce qu'il doutait de la vic-l" toire des alliés, mais bien pour hâter 1- cette victoire. 11 Les nouvelles données au sujet de né-x gociations entre la France et le Japon par rapport à l'Indo-Chine et la Cochin-c chine, sont inexactes, dit M. Pichon. La 1_ France a simplement demandé au Japon 1_ à quelles conditions il serait prêt à en-c voyer des troupes en Europe. J" j Les alliés sont d'aeewd sur ce point ls]en principe. L'Angleterre a fait quelque lt: opposition au commencement, mais est r" convaincue à présent que l'intervention^' du Japon est nécessaire. • Le journal italien croit savoir cependant de bonne source que l'envoi en ?t Europe de troupes japonaises est peu îe probable. r- ir La révolte en Albanie ls Le « Corriere délia Sera » a reçu un ls télégramme de Bari annonçant que les in révolutionnaires à Firana ont brûlé tou-tes les maisons et valeurs appartenant à ls Essad Pacha ; Essad avait prévu le coup •s vu qu'il s'était déclaré contre la Turquie 11_ quand celle-ci a déclaré la guerre sainte. l1" Pour cette raison il avait ordonné l'état 1_ de siège qui, au lieu de' calmer la popu-er lation, l'a excitée davantage. Les révolu-rs tionnaires d'Elbassan se sont, joints à ceux de Firana, en criant : Vengeance pour (la mise en prison de) Kemal Bei. Les habitants de Berat-Fieri et autres ]e places se sent également joints au mou-ël vement. Ils font des cortèges avec le dra-peau du prophète pour chasser Essad. La a révolte est maintenant générale et Du-razzo est séparée du monde. DANS L'AFRIQUE DU SUD Fin de la révolte lis On télégraphie de Capetown que Mar-ju tin Slabbert (ex-lieutenant de la défense d_ nationale) a été fait prisonnier à Bloem-fontein le 26 décembre. Ses acolytes s'étaient déjà rendus deux heures plus tôt. Les autres révoltés du commando de Mon ton et Prinsloo se sont rendus aux troupes du gouvernement à Heilbron. C'est la fin d'une révolte qui n'a pas eu de succès pour les meneurs. La révolte en Afrique du Sud continue ^ Le « Nieuwe Rotterdamsche Courant » : innonce-, que les troupes de l'Union ont perdu dans une bataille, 92 prisonniers et du matériel de guerre. Ll- jj_ Les Allemands en Afrique occidentale :1- Londres, 31 déc. — La g-uerre en Afri-2S que Occidentale sera de longue durée. Il nt est probable que les Allemands défendront et de toutes leurs forces une des meilleures e- colonies qu'ils possèdent. Près de Dar-es-f- Selam, ils ont érigé une forteresse moder-s, ne. nt té Dans les Carpathes Vienne, 31 déc.— Les Russes ont montré hier une grande activité dans la Bu-kowina et dans les Carpathes. Dans' la nt région de Gorlice et au Sud-Est de Zak-liczyn, nous avons repoussé toutes les attaques russes. rs Berlin, 31 Dec. (Wolff). — Le grand quartier général annonce: Nos troupes ont fait 56,000 prisonniers dans les batailles près de Lodz et Lowicz et ont pris plusieurs canons et mitailleuses. De-a puis le 11 décembre c'est-à-dire du moment où nous avons pris l'offensive en nt Pologne nous avons pris en tout 136,600 ie prisonniers Russes, plus de 100 canons ar et plus de 300 mitrailleuses. De in Prisonniers Allemands en Russie D'après un avis officiel de Berlin les prisonniers de guerre Allemands se trouvant en Russie ne s'élèvent qu'à 20,205 n- prisonniers. Les Russes annoncent île 134,700 prisonniers, montant qui com-la prend les prisonniers civils allemands :st arrêtés et internés en Russie. e- Nouvelles absurdes Berlin, 31 déc. — Le « Journal de

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