L'avenir: journal quotidien d'Anvers

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14 januari 1915
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s.n. 1915, 14 Januari. L'avenir: journal quotidien d'Anvers. Geraadpleegd op 11 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/sf2m61cp7z/
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J udi i4 Janvier 1915. Prix 10 Centimes - Pour Anvers 5 Centimes. Première Année, numéro 27 REDACTION et ADMINISTRATION : II, RUE ROUGE, 14 ANVERS Pour BRUXELLES S'adresser à nos Bureaux : 28, RUE LEON FREDERIC, 28 L'AVENIR BUREAUX OUVERTS de 10 à midi et de 15 à 17 heures ANNONCES A FORFAIT 103, place de Meir, 103 ANVERS Journal Quotidien d'Anvers Les coupables de la guerre L'œuvre qui doit dégager l'humani des basses préoccupations de l'égoïsm l'œuvre de pénétration intellectuelle d< nations, l'œuvre de l'émancipation d finitive, — subit aujourd'hui un assai suprême. Les représentants des instincts anciei curent la patience cl '"attendre, d^assoup la vigilance; des peuples, d'accumulé lentement les matières explosives : lei travail souterrain dura de longues ai nées. Quand vint le moment de déclai cher la machine infernale, leur habile devint du génie. L'œuvre de hain l'œuvre des instincts irréductiblemei hostiles a l'idée radieuse de la solidari humaine fut mise sous l'égide du patri* tisme, de la civilisation même... et torrent s'est élancé, submergeant tout< les barrières et brisant ou terrorisai tente résistance. Dans l'obscurcissement soudain i , complet de tous les horizons, ceux au: quels il appartenait de faire la lumièi ont fait tout ce qui était en eux pot épaissir les ténèbres. Jamais ia presse n fut plus néfaste. Instrument solide au mains dis metteurs en scène du çatacly: nie actuel, elle n'a voulu connaître (pi ce seul rôle, exacerber encore les pa; sions surexcitées, exagérer tontes 1e horreurs inséparables de la guerre, pou: ser de toute la force de son iuconscienc à un engrenage sinistre de représailles et élever entre les nations belligérante: . de peur sans doute qu'elles se ressaisi; sent, mi mur formidable de prévention et de colères. Les religions, elles — quelles qu'elle soient d'ailleurs, — n'ont rien su empt cher, n'ont rien su atténuer. Certes, y a parmi les ministres des cultes de hommes dont le cœur a saigné et qui oi fait entendre des paroles de pitié et d paix. Mais, par contre, dans toutes le confessions il s'est trouvé des prêtres d la haine qui ont relégué délibérément a rancart les leçons sublimes de charité d Nouveau Testament, et qui ont osé il voguer les sombres préceptes donnés j; dis au Peuple Elu. Nulle part l'on n vit nu pontife se dresser contre l'impié! dit débordement de haine dans son pr< pre troupeau, ni élever la voix en favei du droit de l'adversaire. Les lormidables organisations sociali: tes, elles, n'ont pas fait davantage qi; les communautés religieuses. Avec il ensemble parfait, les socialistes alli mands se sont rangés sous la bannièi impériale. Avec un ensemble non moir parfait, les socialistes de France ont ri joint les drapeaux des Joffre et des Ca; telnau. La Belgique nous a même doi né le spectacle curieux d'un socialiste-i ternationaliste devenant ministre d'Eta Quant aux littérateurs, on reste cor fondu devant les manifestations de 1er névrose spéciale et douloureusement sa si de voir quelques-uns, parmi les pli purs chercheurs d'idéal, retomber lou dément, du haut de leurs envolées vei l'infini, dans les bas-fonds des instincl de brutes. Mais malgré tout, l'idée vaincra ! Aujourd'hui déjà, l'horizon n'est pli noir d'encre, les ténèbres tendent à s'e claircir. Par-ci par-là on dirait qu'u pâle rayon d'hiver cherche à les travei ser, et, chose particulièrement digne d remarque, ces rayons parviennent sui tout du front même des combats, où le ennemis, en se combattant de près, oi: appris à se haïr moins. Au feu des be tailles, devant l'auguste beauté de 1 Mort, au spectacle des merveilleux lie roïsmes accomplis de part et d'autre, 1 rapprochement s'ébauche : on comment, à se connaître. Or, tout est là : le jou où les peuples se. connaîtront, le rôl des semeurs de haine est fini. Nous devons faire remarquer à notr confrère « La Revue Internationale >: dont nous reproduisons ces quelques li gnes, que, pour les pontifes des religion il y a lieu de faire exception pour Rome Pie X est mort quelques jours aprè le commencement des hostilités et san doute son état physique ne lui a pas per mis de prendre attitude dans le déchai neinent des haines dont l'apaisemen est à peine perceptible. Mais à peine installé, Benoit XV lanc son Encyclique pour la paix (1). Nou avons à noter ensuite sa demande d'ar mistice général pour Noël, et enfin s; demande, acceptée cette fois, de l'échan ge des prisonniers inaptes au service qui constituent des actes de vrai courag opposés au cornant général d'intransi geance et de lutte à outrance. Ils son autant d'étapes d'une grande œuvre d< pacification, qui sont sans doute égale ment les étapes d'un grand règne. RED. (1) L'Encyclique pour la paix, de Be noit XV, a paru dans nos cinq premier: numéros. Nos lecteurs peuvent se 1; procurer clails nos bureaux. Prix 2;ï cen tttriés, port en sus. , Violent tremble-; ment de terre en ^ Italie. - Plus de l dix mille morts.-? Vingt villes gra-< veinent atteintes, e ^ Rome, 13 janvier. — Les dépêches de Rome annoncent qu'un tremblement de 1 terre très violent a dévasté un grand > nombre de villes en Italie. er La ville d'Avezzano détruite s Reine, 13 janv. — Les dépêches arrivées cette nuit disent que le tremblement de terre a pris les dimensions d'une véri-s table catastrophe nationale. Le « Giornale d'Italia n mande que, e dans la ville Avezzano, plus de 10.000 • personnes ont péri .11 n'v a que 800 per-' sonnes qui ont échappé au désastre. La j ville: est complètement détruite. Les communications avec les villes voisines s sont interrompues. Les villes-de Monterotondo et de PAer-1 1110, de Veroli et Civita Veechia, An-j. chona, Monte-Cassino ont été gravement e atteintes. Ce que fut le tremblement de terre li (1 Rome, 14 janv. — Le Bureau central de météorologie et de géodvnauiique dit que le tremblement de terre a eu lieu hier matin, à 7 h. 58. Sa durée a élé de e J5 à 20 secondes. La direction était ele r 1 Est a l'Ouest La violence élu tremblement crut ele seconele .en seconde. Il a été violent surtout entre Rome et la e ville el'Aquila. il • Echos AVIS n « L'Avenir » est envoyé gratuitement, à titre d'essai, pendant quinze jours, à - toute personne qui en fera la demande, r s Calendrier . 14 janvièr. — Lever du soleil 7 h. 56; S coucher 4 h. 26. — St-Hilaire. s 15 janvier. — Lever du soleil 7 h. 57; coucher 4 h. 28. — St-Maur. 16 janvier. — Soleil : lever, 7 h. 50 ; coucher, 4 h. 29. — St-Honoré. s Les blessés belges Les soldats belges blessés qui sont re-tenus à l'hôpital militaire à Anvers sont parmi les privilégiés comparés à leurs camarades envoyés en Allemagne. t II est bien vrai que toutes les cartes qui parviennent ici, expédiées par .les ~ prisonniers de guerre de là-bas, affirment qu'ils sont bien traités et nous r présumons que les Belges ont dans les " campements allemands un traitement plus doux que les Anglais. Mais pour ceux qui sont restés à Anvers, il y a plusieurs avantages. Ils peuvent recevoir des visites deux fois par semaine. Et c'est toute une procession » les dimanches et les jeudis, ele 11 à 13 ! heures. Des philanthropes, des dames , de la Croix-Rouge, des parents venus s de loin apportent aux soldats consolas , tions et douceurs et parmi celles-ci-quan-5 tités de cigarettes et de tabac. i Tous sont bien soignés et se portent . aussi bien que le permettent leurs bles-. sures — graves pour la plupart. Un nouveau sport i C'est 1111 sport de stratège en cham- . bre qui n'offre aucun danger et qui cou- ! siste à transporter les armées en cam- . pagnes, sous leurs drapeaux avec armes, bagages, camions ele ravitaillements, etc. , le tout sur line carte géographique qui , se prête le plus complaisamment du ■ monde à ces petites combinaisons. • C'est ainsi que dans quelques grands , cafés 011 peut voir d'immenses cartes où des lignes sinueuses de petits drapeaux multicolores indiquent les positions des troupes respectives en présence. Devant ce théâtre de la guerre en ■ miniature, o oui ! se groupent des spec-; tateurs qui discutent avec brio la inar-1 che des armées, s'aventurant parfois ■ dans des hypothèses fort ôsées et ultra- fotit oîcîcfna m-ii f nn 1 crmrîi-» r»Aiiv nui sont 1111 tout petit peu au courant de ci qui pourrait bien être la vérité. Nous 11e pouvons, en saine connais sance de cause, lancer des pronostics e faire des prédictions que les événement; pourraient renverser comme l'ouragai renverse les châteaux de caites. Nous eu sommes réduits encore te>u jours aux conjectures. Nous atteudon patiemment une série d'événements e'.é cisifs, et peut être bien he sommes non-pas loin d'une grande action combinée qui ferait changer la face des choses. Mais n'anticipons pas et n'écrivons ja niais rien avec trop de témérité et de jactance. Disons toujours : sous toute: réserves et « sauf imprévu » comme poui les départs des... bateaux que nous. 11e désirons pas lancer sur les mers de l'incertitude.Vieux murs Là où sont tombées les tragiques dragées et pistaches à éclatements mortel; et incendiaires, 011 peut voir se dressa encore au-dessus des masses ele déconi bres quelques vieux murs aux pierre; blessées, balafrées, brûlées, qui semblent, lugubres vestiges de ces jours de terreur et d'affolement, vouloir brave: les intempéries de ce triste hiver si la mentableineut pluvieux. Et il y a là de leçons à prendre et des enseignements : donner. O11 bâtit aujourd'hui, nou plus de: maisons, mais eles châteaux de cartes. I y a des murs de séparation qui n'on qu'une brique d'épaisseur, et sans vou loir jeter... la pierre à nos architectes e entrepreneurs, nous nous permettons el< trouver que la parcimonie du matéric de construction est vraiment par troi grande. O11 pourrait vraiment croire que la lo sur la stabilité eles monuments public; est nue loi fictive. Il s'agit pourtant et l'occurrence de la sécurité de nos conci toyens. Nous croyons, Dieu nous pardonne, qu'une vie humaine vaut bier une brique à bâtir ! Un comité français pour la défense de la civilisation latine 11 vient de se constitues: en France ni comité de eléfense de la civilisation la tiue, eu vue, dit la circulaire, de s'op poser au travail ele propagande germa nique dans les pays neutres. D'aprè: « Le Journal » du 7 janvier, le comité s'est constitué le 4 courant au Palais ill Luxembourg. Le comité exécutif es composé de MM. Herriot, sénateur e bourgmestre ele Lyon, président d'hon neur ; Henri Michel, sénateur, pour ît département des Basses-Pyrénées, pré sident ; Ajam, député et ancien secré taire d'Etat pour les colonies, vice-pré sident ; Nissim Samauo, avocat à 1; Cour d'appel, vice-président ; R. Raque ni, - premier secrétaire général; Elle Mantant, second secrétaire général. Dé légués : pour l'Italie est Guill. Ferrero pour le Portugal, Magalhaes Lima t' Xavier de Carvalho ; pour l'Espagne e' l'Amérique latine, I. Correelor la Torre pour la Roumanie, l'ex-ministre NicoU Fleva. On fait remarquer que le présideui d'honneur Herriot a été à la tête de U campagne de haine et de chauvinisme qui a marqué le début ele la guerre e: que le nouvel organisme pourrait avoii ainsi 1111 caractère plutôt chauvin. lioniliarderie Nous avons donné hier 1111e succincte explication du « bombardier », l'insecte artilleur ou cànonuier qui, comme de juste, doit attirer en ces temps de guerre l'attention par ses propriétés... trè: actuelles. La cicindèle champêtre dite aussi bupreste a environ 11/2 centimètre de longueur.La tête, le corselet, l'abdomen et les pattes sont d'un rouge mordoré. Mais l'extrémité des pattes de derrière est d'un bleu foncé. Bizarre ! Cet insecte, si original, a-t-il par hasard ele; tendances politiques? A-t-il eu, jadis, une colère bleue qui lui est resté aux bouts de pattes de derrière? Bien possible, ma foi, car la .nature a parfois des humeurs de rigolade 011 11e peut plus amusantes !Les élytres.qui forment deux boucliers oblongs juxtaposés et protecteurs des ailes, sont d'un beau bleu ver-dâtre à reflets opalins. Les yeux sont saillants et d'un bleu noirâtre. Quaut à ses cornes, elles sont courtes... tant mieux pour, lui ! U appartient à la famille du vert-luisant, mais ne brille pas la nuit comme lui. Du reste, il n'y a que les femelles des vers luisants qui brillent si gaîment dans nos haies pendant les chaudes soirées d'été. Les mâles ne sont que de sombres et insignifiants personnages qui brillent plutôt par leur... absence. Dites encore, après cela, que je 11e sijis pas féministe à outrance ! La fémelle du ver-luisant s'appelle « lampyre », nom prédestiné qui fera plaisir à nos... lampistes et au spectre de... Napoléon. Sapristi, nous voilà loin de notre pau vre petite cicindèle ! Chose bizarre, le bombardier —. conservons-lui ce nom -bien qu'armé admirablement par Dame Nature, ne se sert guère de «011 appareil ailé pour fuir ses ennemis. On dirait même qu'il met une sorte d'orgueil à faire usage le plus souvent possible de sa pétarade foudroyante mais sans projectile. 11 a un ennemi mortel qui appartient naturellement à sa famille. C'est le grand carabe eloré qui lui fait nue chasse acharnée. Question de rivalité, fort probablement. Quand le bombardier voit arriver le grand carabe, il se couche devant son ennemi, mais au moment où celui-ci s'approche à bonne portée de son feu, il lui lâche en plein nez une formidable décharge de son produit infecte ! Peste soit ele cet artilleur au feu grégeois, s'écrie alors le grand carabe suffoqué, et il détalle de toute la vitesse de ses longues pattes sans demander son reste ! U a bien raison, parbleu, et, à sa place, nous ferions de même. Et vous autres, aimables lectrices et chers lecteurs? Mécontentement espagnol Les difficultés injustifiées que l'Angleterre réserve au commerce des états neutres, suscitent également en Espagne 1111 sérieux mécontentement. L'ancien chef du parti libéral à Bilbao, G. ele Balparda, expose dans 1111 article du 1 u Pueblo Yasco » que la liste anglaise ele ■ matières considérées comme contrebande prouve que pour l'Angleterre il 11e s'a-1 git pas de poursuivre telles et telles matières comme contrebande eu vue de sa : propre défense mais bien de . détruire l'habituel et pacifique trafic eles neutres, en particulier celui d'Espagne, avec les ports allemands. Les intentions anglaises, ainsi l'article de Balparda, sont si claires qu'elles frappent les marchandises que l'Espagne exporte vers les ports d'Espagne et vers Rotterdam et notamment : les minérais, les peaux brutes, les fruits, les conserves et qu'elles lais-eut de côté, le fer et l'acier, les peaux préparées. D'après Balparda l'Angleterre a eu en vue de tirer un profit direct en faveur de l'industrie du fer de son pays de l'interruption du commerce de l'Espagne et de l'Allemagne. La publication technique «The iron and coal trades review» émettait dans 1111 article, paru à la fin d'août 1914 l'espoir que le minérai Rubis espagnol diminuerait encore en valeur parce" que les grosses quantités exportées auparavant vers l'Allemagne 11e trouveraient pas preneur. Les mesures prises par l'Angleterre pour arrêter le commerce des neutres avec l'Allemagne sont appelées par Balparda n 1111 blocus de cabinet » par lequel l'Angleterre s'évite les dangers d'un blocus réel. Et pour atteindre ce but, écrit le politicien espagnol, l'Angleterre 11e se contente pas de fouler aux pieds, les droits des neutres et de détruire le commerce avec les ports allemands. Elle trouble également le commerce de la neutre Hollande avec la neutre Espagne. Les Anglais ont capturé deux navires hollandais chargés de minérais espagnols, l'un à Dicido, l'autre à Bilbao et affrété pour Rotterdam. L'Angleterre, qui pose pour la protectrice de la neutralité belge violée par l'Allemagne, comme elle le prétend, se permet de violer ainsi la neutralité de la Hollande dans un simple but de profit commercial. Le mécontentement eles propriétaires de mines du nord de l'Espagne contre l'attitude anglaise est grand. Us se sont adressés au président des ministres espagnols après une réunion préliminaire à Bilbao en demandant de faire des démarches près du gouvernement anglais afin d'obtenir que les minérais ne figurent plus sur les listes de contrebande. Les listes des tués D'après des informations de source italienne la Ligue pour les Droits ele l'Homme, à Paris, aurait exprimé lui vœu pour la publication officielle ele la liste des tués, comnie cela se fait dans d'autres pays. Le gouvernement français a répondu par un refus. La Croix-Rouge Ainsi que nous l'avons dit hier, la Section anversoise de la Croix-Rouge a décidé d'ouvrir des cours pour ambulanciers et pour infirmières et des cours de répétition pour diplômés. U se peut qu'au cours de cette guerre on ait besoin d'aide compétente et intelligente. Beaucoup de ceux et de celles qui portaient le brassard de la Croix-Rouge ont transporté en Hollande et en Angleterre leurs aptitudes et leur patriotisme. Et si à l'avenir des soldats blessés doivent être soignés qui le fera? L'initiative de la n Croix-Rouge » est elonc louable et elle appelle de nombreuses adhésions. Les cours seront donnés en flamand et en français et seront gratuits. Les inscriptions seront reçues aux bureaux de la Croix-Rouge, place de Meir, 30. Les connaissances que l'on peut y recueillir sont utiles autant qu'humanitaires et on ne pourrait mieux utiliser son temps qu'en les acquérant. NOUVELLES DE LA GUERRE En Flandre Bombardement Le 10 janvier, l'artillerie française i vivement bombardé les. batteries allemandes dans le voisinage d'Ypres, ains: que des tranchées. Tranchées reprises Berlin, 18 janv. (Wolff.) — Officiel — Du grand quartier général : Dans la région de Nieuport eut liei un violent combat d'artillerie, qui eu pour résultat l'évacuation des tranchée: ennemies à Palingsbrugge(près de Nieu port). Les attaques ennemies au canal d< La Bassée sont définitivement repous sées. Les assauts français sur La Boisselh et les hauteurs de Nouvres furent re poussés. Aux attaques françaises d'hier sur le hauteurs de Crouy, attaques sans résul tat, a été opposée une contre-attaque al lemaude qui s'est terminée par la cléfai te complète des Français et l'évacua tion des hauteurs au Nord-Ouest de Cof fies et au Nord de Crouy. Nos Mârchois se sont emparés de de a: positions françaises, firent 1700 prison niers et prirent deux pièces de canon et plusieurs mitrailleuses. Une attaque de sape française, dan la région Sud de St-Mihiel, est repoussé" sans résultat. Nos troupes se sont emparées des ha", teurs Nord et Nord-Est de Nomény. Dans les Vosges, la situation est in changée. En France Engagements divers (De source française) Dans le voisinage de 4a Boisselle, ai Nord d'Arras, nous avons pris une tran cliée ennemie. Au Nord de Soissons (monticule 132 i l'ennemi a essayé de reprendre les tran chées qu'il avait perdues le 8 janvier Nous avons fait une attaque contre le: tranchées allemandes à l'Est du mouti cule 13*2, ce qui nous a permis de non: avancer jusqu'aux limites des tranchée: de la deuxième ligne. Au Nord de Perthes, nous avons réus si à prendre *200 mètres de tranchées. Au Nord de Beau-Séjour, l'ennemi ; essayé de reprendre un petit fort qu'i avait perdu le 9 janvier.' Ses attaque: ont été repoussées Dans les Vosges, beaucoup de neig< est tombée. L'ennemi a attaqué un d< nos postes au Sud-Est de Wissenibach mais sans succès. Bombardement de Reims Paris, 14 janvier. — Le bombardemen de Reims continue avec violence. Hie: il est tombé 108 bombes dans la ville elles causèrent des dégâts sérieux. A la Chambre française Paris, 13 janvier. — A la séance d< la Chambre d'hier les députés étaien présents en grand nombre. Le Président doyen d'âge baron de Mackau, ouvrit h séance par une allocution écoutée au mi lieu de l'attention générale. La Cliam bre a élu comme président par 474 vob Paul Deschanel; tous les anciens mem bres du bureau sont réélus. La Chambre s'est ajournée jusqu'i jeudi pour choisir les commissions qui de commun accord avec le Gouverne' ment, élaboreront le programme du Tra vail pour toute la session. Déjà maintenant, il appert de façcr certaine que les décisions prises fortifie' ront à nouveau l'unité de tous les partis On n'accordera pas de droit d'interpellation et il n'y aura pas de débats purement politiques. Gustave Hervé (De source allemande) Paris, 18 janv. — Gustave Hervé attaque nicisi vement le gouvernement dans u la Guerre Sociale ». Il déclare que la détermination par laquelle le généra! Joffre et le ministre de la guerre Mille-rand ont refusé, à l'interpellation de te Chambre, toute enquête sur l'état sanitaire de l'armée et le fonctionnement du service sanitaire, est un soufflet pour le Parlement. La décision de n'accorder l'inspection et l'examen qu'au président et à un membre de la commission, démontrerait que la direction de l'administration sanitaire craint.tout contrôle, cai deux personnes ne peuvent se faire î\ elles seules une idée exacte de la situation. La Commission en aurait vu de? « propres » si elle avait inspecté certaines ambulances où des malades, atteintî-d'affeetions contagieuses,éraieutt soigné.-de telle façon que les infirmières étaien1. obligées, d'aller mendier partout un peu indispensable pour que les typhiques ne meurent pas comme des chiens.La France admettra que les hommes de la clas-a se de 1917 tombent loyalement sons les _ balles ennemies, mais elle ne permettra ;j pas que 1800 jeunes garçons périsseut dans les casernes par la tuberculose pulmonaire.La Chambre ne peut mettre en poche le camouflet. Si les députés ne forçent les ministres par tous les moyens, à rem-n plir leur devoir, qui précisément consiste t dans le contrôle des services publics, la s Nation saura bien trouver les ministres [. après la guerre. e Clemenceau critique l'administration de l'armée Clemenceau a envoyé à tous les parlées mentaires un article que la censure avait coupé aans son journal, «l'Homme enchaîné», et qui constitue une vive critique s de l'administration de l'armée. Dépêches diverses i- Les restes de l'armée belge I- Berlin, 12 janv. — Le nombre des troupes belges combattant encore en Flandre x n'est plus évalué qu'à 15,000 hommes, i- Au début de décembre ce nombre était de [S 35,000 hommes. On ne sait pas si le chiffre a diminué par suite de pertes ou si is c'est par l'épuisement des combattants. 'C Przemysl n'a pas envoyé de parlementaire Vienne, 13 janvier. — Officiel : Une nouvelle propagée d'après des journaux russes, suivant laquelle la place forte Przemysl aurait envoyé un parlementaire à l'ennemi le 10 décembre, est naturellement complètement contredite et n'avait pour but que de cacher la complète impuissance des Russes contre la place u forte. Théâtre de la guerre Est ' La situation à TEst n'a pas changé ^ hier. Toujours ia note américaine Londres, 13 janv, — Reuter .mande de >s Washingtong, en date du 11 janv. : L'ambassadeur anglais a informé Bryan qu'il faudrait plusieurs jours avant que la réponse anglaise complète, ,( dont la note d'hier était la préface, puis-j'j se être livrée. Il paraîtrait que l'Angle-s terre a décidé d'envoyer à Washington un expert-négociant qui, pour les ques-tions commerciales, appuyera la mis-e sion de ses conseils. 1, Retraite du comte Berthold Le « Fremdenblatt » donne, dans son édition du soir, le communiqué suivant : Le ministre des affaires extérieures, •t comte Berthold, qui avait demandé à Sa r Majesté depuis longtemps de le relever ; de ses fonctions, a renouvelé sa demande à nouveau. L'Empereur a admis les raisons .personnelles supérieures de cette retraite et a nommé comme son successeur le ministre hongrois à la Haute-e Cour baron Stephan Burian. DANS LES BALKANS a j. La guerre pourrait s'étendre aux 1- Balcans x Cologne, 12 janv. (Part.) — On télé-graphie de Sofia à la «Kolnische Zei-tung» qu'on y est d'avis que la guerre a s'étendra bientôt aux Etats balcaniques. Le gouvernement bulgare n'est pas avi-sé. Les décisions à prendre dépendront " pourtant des résultats qui seront obtenus sur les grands fronts. La Roumanie a 11 l'intention de fortifier son -armée pour la fin de janvier. En Bulgarie on n'a pas '• encore pris de décision sur l'appel des ré-■" serves. Sur le front de l'Est Rome, 11 janv. (Reuter.) — Le «Mes-sagero» apprend de Bucarest que toute la Bukowine est au pouvoir des Russes. Des milliers de fuyards passent par la frontière roumaine. D'autres s'enfuyent ' vers Budapest et Vienne par Bistritsa, le j seul chemin qui est encore entre les mains des Autrichiens. a Les Turcs tirent sur un avion v anglais 0 Constantinople, 12 janv. (Wolff.) — r Suivant des renseignements dignes de t confiance un poste turc a tiré sur un - avion à Schischen, près d'Akaba, et força . l'aviateur de descendre. On trouva sur lui r une carte sur laquelle la route par le à Wadi-el-Araba était indiquée, puis d'au- - très instructions. L'observateur Gérald s fut fait prisonnier, le pilote put prendre . la fuite. s Le croiseur anglais «Doris» qui se tient s depuis quelqu - temps dans les eaux de Syrie et qui détruit les fils télégraphiques, 1 a voulu débarquer des troupes près de i Sariseki. Ces troupes ont dû retourner à

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Dit item is een uitgave in de reeks L'avenir: journal quotidien d'Anvers behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Anvers van 1914 tot 1915.

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