L'avenir: journal quotidien d'Anvers

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07 januari 1915
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s.n. 1915, 07 Januari. L'avenir: journal quotidien d'Anvers. Geraadpleegd op 28 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/g44hm53f10/
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p Jeudi 7 Janvier 1915. Prix 10 Centimes - Pour Anvers 5 Centimes Première Année, numéro 20 r REDACTION et ADMINISTRATION : 44, RUE ROUGE, 44 ANVERS Pour BRUXELLES S'adresser à nos Bureaux : I 28, RUE LEON FREDERIC, 2S L'AVENIR BUREAUX OUVERTS de 10 à midi et de 15 à 17 heures ANNONCES A FORFAIT 103, place de Meir, 103 ANVERS Journal Quotidien d'Anvers Le rôle de ia presse dans la perrs actuelle ^jXotre confrère la « Revue Internatio-■, émet quelques considérations sur B rôle de la presse dans la guerre ac-Kulle ou plutôt dans les prodromes de la luerre actuelle qu'il est intéressant de soumettre à nos lecteurs, tout en les condensant un peu : * I Depuis une vingtaine d annees, dit Boire confrère, depuis dix ans surtout, un, évolution profonde s'est produite dans la grande presse internationale. Ja-d! les journaux étaient surtout l'éma-nïiaon et les porte-paroles des partis politiques et des gouvernements. Ils rece-■kient des inspirations, mais n'en donnaient guère. De toutes façons, ils se défendaient d'avoir une politique personnelle déterminée par leur intérêt propre: k> « affaires » étaient honnies. Aujourd'hui, cette situation a radicalement Khangé, du moins si l'on tient compte des glanes les plus influents. Des hommes ■'affaires avisés se sont emparés de ■ immense puissance que représente la prisse quotidienne et ils en usent à leur gré. I „ Le grand homme de la presse anglaise est aujourd'hui sans conteste M. llarms-worth, dont le gouvernement libéral a su se faire un allié en l'envoyant à la Chambre des Pairs avec le titre de lord North-cliffe, non sans exciter des murmures. M. fcarmsworth régente une série de publications périodiques et de « magazines » %e la plus grande influence. C'est lui qui a mis le «Daily Mail» au premier rang Jtlcs journaux populaires. C'est lui, enfin, qui s'est emparé du «Times», et qui, Eprès avoir jeté par-dessus bord toutes vieilles traditions de 1 organe de la Hité de Londres, en a fait le protagoniste le plus influent de l'impérialisme anglais net l'adversaire irréductible de l'expansion Hlemande. I » On connaît la place conquise en France par le «Matin» et la politique de son véritable propriétaire, Al. Bunau Y a-^frilla, l'ingénieur dont le canal de Panama a d'abord fait connaître le nom. On sait que jamais ce journal n a recule devant les coups dé force pour affirmer son autorité et faire prévaloir ses intérêts. A un moment donné, il avait instaure en Fnince un véritable régime de terreur pour les hommes politiques qui se permettaient de ne pas être à sa dévotion, ites meilleurs ministres de la république se sont brisés eux-mêmes pour briser cette oppression. Ils ont réussi à tempé-R-er les procédés du « Matin » et... à le R-endre plus dangereux. » A côté du « Matin », il convient de citer le «Temps», mais en faisant observer de suite que son allure est infiniment plus parlementaire et plus correcte. Seulement, feu son directeur, M. He-brard, n'était pas moins homme d'affaires que M. Bunau-Varilla ; lui et ses îollaborateurs ont fait preuve toujours d'un sens très aigu pour les intérêts ma-:ériels du pays et du journal, tout en res-Dectant soigneusement l'estampille gou-/ernementale. Cette estampille est devenue depuis quelques années une politique ntérieure et le caractère officieux du « Temps » vis-à-vis de l'étranger en a passagèrement souffert. Mais c'est là un létail. De toutes façons, il faut ranger le «Temps», tout comme le «Matin», le « l imes» et le «Daily Mail», dans la catégorie des journaux qui sont avant tout es instruments de très puissants groupes l'intérêts. , » Cette même catégorie est représente en Russie, quoique avec une nuance rès spéciale, par la «Novoie Vremia» et a «Vetcherna Vremia»,créations du puissant journaliste Alexej Sergejevitch Su-kVorin.La «Novoie Vremia» doit louvoyer ^avantage que ses congénères anglais et français, vu les susceptibilités du gouvernement tsariste. Mais elle s'est créé une liberté d'allures très grande pour ses buts spéciaux en se jetant avec fougue dans le mouvement nationaliste. » C'est cette triple entente journalistique franco-anglo-russe qui a rendu possible la Triple-Entente politique et lui a donné •a véritable conésion. C'est la première qui a travaillé systématiquement, sans relâche et par tous les moyens, l'opinion publique qui, sans elle, se serait certainement effrayée devant l'immensité des désastres de la guerre actuelle, suite fatale de l'isolement et de l'encerclement de l'Allemagne. Il s'agissait de combattre par tous les moyens l'offensive commerciale et industrielle allemande si menaçante pour des pays arrivés au zénith de leur évolution tels que l'Angleterre et la France. Et ce combat avait l'excuse de préoccupations patriotiques supérieures. Devant cette coalition que faisait l'Allemagne? Sur ce terrain spécial son in-tomparable esprit d'organisation a fail faillite complètement. En résistant aux empiétements et aux ambitions des hommes d'affaires embusqués dans des bureaux de rédaction, l'Allemagne et l'Autriche-Hongrie ont négligé le grand facteur politique que constitue la presse e que les Allemands appellent le «Presse klungel». Or dans les guerres modernes la press* joue un rôle important, la deuxième guerre balkanique l'a démontré déjà ai grand dam de la Bulgarie. La presse est un département de l'ar senal des nations, qui demande à êtn organisé à temps tout comme les esca drilles d'aéroplanes ou les flottiles- de: sous-marins. Tribune libre Responsabilités Paternelles Que Nikolawitz ne s'en offusque pas son article « Responsabilités féminines n'emportera pas l'adhésion de tous lt pères de famille. Toute la tendance d Xikolawitz décèle la féministe plaidan sa cause chaudement et avec autant d distinction que de sentiment. Le pèr de famille qui la lit découvre immédiate ment la féministe — très bien élevé mais élevée par une femme et élevée pa ane femme qui est persuadée qu'on n n peut » la frapper pas même avec un fleur. C'est pourquoi je ne mani qu'avec la plus extrême réserve, le com plément littéraire destiné à faire l'élog de la forme donnée à l'expression de s pensée toute féminine, donc gracieus et débordante de dévouement et de com passion. Malgré son féminisme, elle rest femme. Je dis « malgré » car pour beau coup d'hommes la «féministe» est ui « homme manqué » ou une « femme mas culiuisée ». Nikolawitz ne doit, ne peu être ni l'une, ni l'autre et ce n'est pa pour elle que le dicton moscovite a ét trouvé « qu'il faut battre la femme avei un manche à balai puisqu'elle n'est pa en faïence ». Nikolawitz pose un principe faux, savoir: « que la femme est l'éducatric des enfants et que c'est elle qui form les caractères. Je sais que beaucoup d pères de famille se désintéressent tro de l'éducation de leurs enfants et se dé chargent de cette obligation sur la mèr ou sur les instituteurs ! J'ignore si e: Russie les mères ont profité de cette oc casion pour implanter dans le cœur d leurs enfants le goût de la guerre. Dan nos parages rien de pareil ne se produi et les enfants qui ont eu des soldats e: plomb — assez coûteux donc — et de uniformes de fantaisie lorsqu'ils étaieti gamins sont plutôt ceux qui dans le temps actuels sont devenus des garde civiques. Eh bien — constatons-le -plus leurs uniformes de gardes étaien beaux et chamarrés plus ils sont resté foncièrement... pacifiques. Si le raisonnement de Nikolawitz « te liait », les gardes civiques belges, élevé par leurs mères guerrières, affublés d tenues militaires, portant sabre et fusil devaient être les plus farouches des soi dats ! Les événements ont précisémen démontré le contraire. On ne soutiendr pas non plus que les gardes civiques do: vent ce pacifisme-là et ce calme extraoi dinaire à leur éducateur paternel? Alors Je connais par contre dy familles o les enfants reçoivent du ]Kre la form; tion morale à laquelle la mère ajoute c que ses qualités féminines de plus grai de douceur, de plus tendre charité h inspirent et où jamais n'entrèrent ni le petits soldats, ni les petits uniformes, i les excitations haineuses si étrangère au doux cœur maternel. Eh bien ! fil et filles sont partis pour la guerre, le premiers pour se battre, les seconde pour panser les plaies, et tous et toute n'ont chrétiennement aucune haine -cor tre personne. L'explication est toute simple. L'édi cation paternelle a inculqué à tous le enfants avec les enseignements du Chri: le sentiment du devoir, de la elignit personnelle et le mépris de la mort. Que ferait Nikolawitz si un butor 1 violentait? Que ferait Nikolawitz si so frère, pacifique à l'excès, laissait part l'effronté? Elle honorerait le courag physique qui ne cesserait pas devant 1 force brutale mais défendrait l'honnei de sa sœur. Certes, sa mère n'aurait apprendre complètement à son frèi comment on se comporte en pareille ci constance... — et la haine seule ne su fit pas, Elle est toujours vilaine- cl'ai leurs, la haine; elle ne doit jamais vivi dans un cœur chrétien. Que deviendrait un pays où tous 1< fils, élevés par leur mère, seraient sar forces et sans désir de sacrifier leur v: pour la dignité des leurs, pour la dignil nationale? Je préfère le pays où les fils ont caractère trempé et où à 19-20 ans i offrent leur jeunesse à un idéal et où i meurent sans haine et sans plainte. N kolawitz choisira pour son mari non pa mi les premiers mais parmi les dernier les seuls équilibrés, les seuls naturel les seuls en rapport avec la loi humain Les former ainsi est une responsabili ■ « paternelle ». UN PEKIN. Echos , AVIS « L'Avenir» est envoyé gratuitement, - à titré d'essai, pendant quinze jours, à ; toute personne qui en fera la demande. Calendrier 7 janvier. — Lever du soleil, 7 h. 55 ; coucher, 4 h. 17. — Saint-Lucien. 8 janvier. — Lever du soleil, 7 h. 55 ; coucher, 4 h. 19. — Sainte-Gudule. 9 janvier. — Lever du soleil, 7 h. 54; coucher, 4. h. 20. — Saint-Julien. Ni haine ni mépris! Lorsque pour la première fois dans notre prospère et paisible Belgique éclata la nouvelle de la guerre, que le tocsin [ lança à pleine volée ses notes vibrantes: * comme de grands cris d'appel, ce fut le j; signal galvanisant d'un enthousiasme sans nom, de la levée en masse comme ~ un seul homme pour la Patrie en danger. On s'accostait, on se serrait les mains, les ~ conversations étaient fébriles tandis que des coeurs de femmes battaient tumul-[ tueusement dans les poitrines serrées par ~ l'angoisse. C'était un mari, un fils, un ~ frère qui allaient devoir s'enrôler sous les drapeaux pour marcher à l'ennemi. L'ennemi ! A cette pensée, toute une cohorte de pensées haineuses débordait des cerveaux surexcités et si les invectives venaient aux lèvres, c'était avec l'accent du plus profond mépris et d'une haine inextinguible où se mêlait déjà l'angoisse des heures tragiques à vivre. Quantum muta-» tus ab illo! Après les si émotionnantes ^ péripéties par lesquelles tous nous avons dû passer, s'est établi une plus haute ' philosophie ; les angles aigus des ran-~ cœurs et les flèches si acérées d'une " haine qui semblait ne devoir jamais être assouvie, se sont émoiussés et l'accalmie bienfaisante, blanche colombe, annonce 1 la paix prochaine, attendue par tous ! Un capitaine de cavalerie allemande a 2 déclaré que l'Allemagne n'a «ni haine ni ~ mépris» pour la France dont elle admire 3 le courage extraordinaire. On se bat parce qu'en temps de guerre il faut se battre. " On est soldat, on attaque, on se défend, c'est la loi de la guerre, mais «l'homme» n'a pas de sentiments vils contre 2 «l'homme». s Cette parole est profonde. Que n'est-^ elle l'écho de tous les cœurs qui ne peu-1 vent parler, mais qui sentent et pleurent s en silence! t s s t. s s' e t a Aubade i C'est, le matin de bonne heure, quand e nous nous rendons au travail, la placette .- quiète au nom prosaïque, encore toute ii emplie d'ombre : le marché aux Bœufs, s On dirait une de ces très vieilles placet-ii tes de petite ville, ayant conservé le ca-s ractère archaïque des siècles révolus, s L'aube encore frémissante, ainsi qu'une s oiselle effarouchée, lutte contre les ténè-s bres qui, lentement, s'évaporent ; et, dans s les rues proches, se dessinent contre le .- ciel blêmissant des eaux-fortes, — les pignons dentelés des antiques demeures. _ Au milieu de la place, où des arbres pieu-s rent leur âpre nudité, surgit la statuette t de la Vierge, tenant dans ses bras l'en-é faut Jésus. Et, devant l'image sainte. une lanterne que secoue le vent, a Ci et là, toutefois, on peut apercevoii n des raies de lumière dans les interstices r des volets, aux maisons closes. L'imagi-e nation s'étonne de ne point voir glisser a le long des demeures endormies, l'ombre r de blanc coiffée d'une béguinette craintive a s'en allant aux offices. Mais, tout douce e ment, la dernière pâleur de la lune couh -- sur les toits bleuis par des lueurs nais' santés, et, brusquement, une porte s'ou [- vre et une chanson fuse. e C'est Anvers qui s'éveille et se prépan au travail. :s Patrons industriel e é On nous demande ce que devient cette société, qui pourrait, dans les moment: e actuels, rendre les plus grands services is D'après nos renseignements, le prési is dent villégiature toujours en Hollande e i- le secrétaire est en Angleterre, r- U doit pourtant y avoir des membre: », de ce comité à Anvers et il serait à espé 5, rer qu'ils prennent l'initiative d'une réu nion afin d'envisager la situation faite i ■é la petite industrie et la défense des inté rêts de cette intéressante catégorie di travailleurs. Vers la fin De Vigny a écrit un livre qui brillera toujours dans les- annales militaires • de maint pays. Ce livre est intitulé : « Gloire et Servitude! ». Certes c'est une glorieuse servitude que celle qui mène, le jeune soldat, le cœur haut, sans crainte aucune, vers l'ardent combat pour la défense de la Patrie ! Ser- . vir son pays est un devoir sacré qu'aucun patriote sincère ne voudra négliger, le En versant son sang pour la cause na- ri< tionale, on entre dans l'héroïque pléiade vi: de ceux qu'on n'oublie jamais et dont les noms flambaient sur les monuments com- cé mémoratifs comme des exemples de et grandes vertus. Pourtant si la guerre a ses gloires fumantes de poudre, la Paix elle aussi a ses gloires bien plus douces, mais aussi combien fertiles et bénies ! L'homme de science, le prêtre, l'écrivain, l'artiste, tous ces intellectuels qui se dévouent pour le bien de l'Humanité, m sont aussi des soldats du devoir et leurs ^ armées ont des lauriers immortels près ^ desquels vient s'agenouiller et prier l'Ange béni de la Paix! Après avoir salué les premiers, nous ^ tenons à rendre un hommage respectueux à ceux-ci,car la grande mangeuse d'hom-mes nous en a pris beaucoup, et nous ^ aurons bien besoin des autres, après la ^ mêlée sanglante, pour la renaissance du monde nouveau qui va renaître de ses ^ cendres. , cr T fo Nos conseillers absents qi On a parlé de la taxe sur les célibataires, celle sur les absences non motivées des contribuables de la ville, etc. Mais on a oublié la taxe sur une catégo- ^ rie de personnes qui, plus que toute autre, ~ devrait être au poste d'honneur qu'ils ont sollicité de leurs concitoyens. Nous vou- ie Ions parler des conseillers communaux v* qui par leur absence prolongée donnent en oe moment un triste spectacle à notre population. Tandis que tous les autres conseillers, à leur tête le Collège des bourgmes- à 1res et échevins, travaillent à alléger dans ne la mesure du possible les souffrances de L nos concitoyens, nos huit héros, ils sont huit encore, (attention typos, pas de s à huit, pour la liaison), se la coulent douce à l'étranger se souciant des intérêts d'An- le vers comme un poisson d'une pomme. d< Des employés communaux, des agents pi de ville, momentanément absents de la ville ont été punis, renvoyés même, C et pendant ce temps, les «huit» élus du es «pov' peuple» continuent leur villégiature. Quelle décision prendra-t-on à ei l'égard de ces froussards officiels? Ne serait-il pas plus logique de les mettre en demeure de rentrer à Anvers ou de démissionner? — Qu'en pensent les di-vers partis politiques qui ont fait élire ces courageux et patriotiques braillards fj. comme conseillers communaux. Petits souhaits ra Comme suite de l'articulet qui précède ^ < nous souhaitons aux conseillers absents : cll Dens : une ligne de navigation an- 111 glaise. Jonckheer; la présidence des patrons industriels hollandais. r Van de Walle, député-notaire: l'acte de paix. Wouters : des dommages et intérêts par Van den Berg et l'Ordre de la Jarretière.Van den Berg : un nouveau voyage en Egypte aux frais du boxeur communal. Taillez : un siège au parlement anglais. — Terwagne : de la conviction. Tyck : de nombreuses expertises. b Van Geel : Gotjentrie ! le seul qui a cl donné sa démission, comprenant sa fausse situation vis-à-vis de ses électeurs en p rie rentrant pas à Anvers... nos compliments.Eclaircie Vers io heures hier, le ciel a enfin dai- ^ gné dégager ses voiles et nous avons " joui de quelques heures de chauds rayons. C'est £bmme un intermède comique L dans un drame sombre. Cette promesse • météorologique ne peut que nous faire x espérer des jours plus doux sous d'autres ( : rapports aussi. Entre-temps profitons du : soleil, baignons-nous dans ses rayons ( • aimables et oublions... pour quelques : instants bien courts hélas, les tristes jour- ■ nées grises et maussades sous un ciel de • plomb navrant. A propos de la Cathédrale de Reims [' On mande de New-York que le géné- u . ral von Heèringen, qui conduit les Allemands devant Reims, a concédé lin in- t ■ terview à un journaliste américain et ê ; lui. a communiqué son impression per- u sonnelle sur le bombardement de Reims, c Le sang allemand, aurait dit le géné- u : ral, a plus- ele valeur que les édifices « français. Lorsque le moment sera venu > de prendre Reims, si les Français ne n - veulent pas la livrer de l'une ou de l'au- a - tre manière, je bombarderai la ville; la c i ruine de la ville leur sera ifnputable et > ■ restera pour leur compte. Nous respec- n î terons la cathédrale aussi longtemps que s lies Français la respecteront eux-mêmes. . NOUVELLES DE LA GUERRE En Flandre Progrès Paris, 5 janvier. (Reuter). — Malgré mauvais état du terrain, notre infante-^ fait eles progrès dans les dunes vis-à-5 de Nieuport. Dans la région de St. Joris elle a avan-sur certains points et pris des maisons eles parties de tranchées. En France Les tripotages dans le recrutement en France Paris, 5 jariv. (Wolff.) — Comme Clé--'nçeau l'a déjà fait il y a quelque temps. « Gaulois » s'en prend aussi aux jeunes ■ançais, des fils à papa, exemptés systé-atiquement du service par faveur spé-île du gouvernement. L'avocat Cheni L dans le « Gaulois » cju'on en pourraii rfaitement former un corps d'armée, émenceau trouve que Chenu est mo-ste et dit qu'on pourrait facilement er rmer deux corps d'armée. Avant de fai-venir des Japonais en Europe, on ferai: i*n de montrer aux jeunes Français le emin qui conduit au front. Combien d( is n'a-t-on pas parlé du service généra l'il serait temps d'appliquer. Les Français ne tirent pas bien Paris, 6 janv. (Wolff.) — « L'Echo de iris » dit que le général Cherfils a dé ■xrè que l'infanterie française n'est pa: en exercée au tir, que les Allemands ti nt admirablement bien et que, dans l'a -n i r, il faudra exercer les soldats fran is spécialement au tir de précision. Toujours l'artillerie française Paris, 5 janvier. (Reuter). — Grâce notre artillerie et à nos tranchées l'en-:mi a pu être arrêté à Notre Dame de >rette. Continuel échange de tranchées Dans les environs élu chemin vers Lil les Allemands avaient su prendre une : nos tranchées, mais nous l'avons re ise. Nous avons pris et occupons le bourg reux-Agent à 2 km. d'Orbey, au Suel t du pas Bonhomme. Nous avons pu maintenir le terrait ttre Thann et Cernay. Le général Pau Zurich, 5 janv. — Le correspondan ançais des «Neuess Zuricher Zeitung )prend de source russe privée que h înéral Pau s'est trouvé.dans la second' oitié de décembre à Varsovie pour après ce cju'on dit, parler de. la coopé tion des armées française et russe. C'es itat défavorable de santé du généra li l'empêche de remplir son commande ent dans les Vosges. — Le même correspondant prétene l'une partie des officiers de. la œvaleri< ançaise a passé au corps d'aéronaute i raison de la rareté des chevaux dan *rmée. En Pologne La bataille continue sur la Vistule St-Pétersbourg, 5 janvier. (P. T. A. -Du quartier général : Sur la rive gauche de la Vistule 1 itaille continue avec ele l'infanterie e ^ l'artillerie. Près de Borzimow et au Sud de cett [ace on a livré des batailles locales. En Turquie Sur le front russo=turc Une victoire russe t-Pétersbourg, 5 janv. (Pet. T. A.). -c quartier général de l'armée du Cat ise fait savoir: Hier soir, nos troupes ont obtenu ur ictoire sur les Turcs. Nous avons batt eux corps d'armée. De petites fractior arques qui réussirent à se détacher d ■ur armée, ont été poursuivies. Dépêches diverses Un drame dans les airs La «. Norddeutsche Allgem. Zeitg. ublie un extrait ele la lettre d'un aviî îur allemand, qui a livré un duel ave n aviateur ennemi. Le duel avait commencé à une h ai .-ur de deux cents mètres. Il avait peu tre duré deux secondes, lorsque le me oplan ennemi oscilla bruseiuemen ha vira et tomba. L'observateur aile îand avait tou,ché l'aviateur ennem Cinq minutes après nous survolions 11e ropres hommes. Lorsque nous arriv; les, je voulus, sauter gaiement de me vion et féliciter chaleureusement mo bservateur, car il m'avait sauvé la vit lais, ô surprise !... Mou meilleur am 1011 observateur était couché inaniu tir. son siège : — il était mort. » Le recrutement en Angleterre Londres, 5 janvier. (Reuter). — Depuis quelque temps il y a line grande animation dans le recrutement' des volontaires pour l'armée. En Australie la presse commence à mener une campagne pour l'augmentation élans l'envoi de troupes en Europe. Dans les Carpathes Londres, 5 Janvier. —^ Le N. R. Ct. écrit que d'après* un avis du Daily Telc-graph, reçu de Bucarest et daté du 4 courant, les Russes s'avancent rapidement dans la Bukowine. La situation reste toujours la même St-Pétersbourg, 5 janvier. (P. T. A.) — En Galicie la situation reste inchangée.Sur Uzsokpas, les Autrichiens en retraite ont été' surpris par notre cavalerie laquelle malgré la neige a trouvé un chemin élans les montagnes ce qui lui j 1 a permis de se jeter sur le flanc des Autrichiens. EN AFRIQUE DU SUD Des Taube en Afrique du Sud Capetown, 5 janv. (Reuter.) ~— Le « Nieuwe Rotterdamsche Courant » écrit que deux Taube ont survolé le camp anglais près de Luderitzbucht et y ont jeté : des bombes, qui n'ont produit aucun ef-• fet. Un meneur boer arrêté Le Pressbureau annonce, en date du 5 courant, que le meneur boer Pienaar a été arrêté avec 11 accolytes à Sakwaka, en Bechuanaland. Ils n'ont pas opposé de résistance. Pour Christiaen De Wet La direction supérieure de la Neder-landsche Zuid-Afrikaarwche Vereeniging et du Algemeen Nederlandsch Verbond . vient d'envoyer au général Botha, mi-; nistre président de l'Union Sud-Africaine, . un télégramme demaneKnt au nom de ces deux organismes et comme anciens et ; bons amis du Sud-Afrique «un traitement . magnanime pour De Wet et ses partisans». Le télégramme est signé: «Kiewit l de Jonge». Tous ceux qui se sont intéressés il y a treize ans au sort des deux républiques d'Orange et du Transvaal joindront leurs t vœux à cette supplique en faveur du grand patriote boter. ' Le Cardinal Mercier ' , Bruxelles, 7 janvier .— On déclare I" faux le bruit répandu dans la presse I étrangère comme quoi Son Eminence le Cardinal Archevêque de Malines avait été consigné dans son palais ou arrêté I 1 pour la publication de sa lettre pastorale. Sont démentis également les nouvelles ; d'arrestation de curés belges pour la lec-' ture et publication de cette lettre. D'ANVERS AU RHIN Levée des difficultés Dans une réunion de la Chambre de commerce de Duisburg on a communi-) qué que le gouvernement hollandais 11 'opposera pas ele difficultés pour le a passage des marchandises qui sont en-t voyées d'Anvers en Allemagne par voie d'eau, à condition ejue les formalités e douanière soient observées ct que les proviennent pas ele capture ou ele saisie navires, qui servent au transport, ne et cjue le chargement 11e se compose pas ele matériel ele guerre, d'approvisionnements ou de marchandises saisies. La visite se fera à Hansweert par la marine _ hollandaise d'accord avec la douane. Souhaits du Pape pour la paix c La « Frankfurter Zeitung » rapporte u de Rome: Sur la demande du «Daily s Chronicle » de Londres d'exprimer une e pensée à l'occasion de Nouvel-An, le cardinal-secrétairecl'Etat Gaspari a répondu que le Pape ne peut pas faire cesser la guerre, mais qu'il fait tout ce qui est dans son pourvoir pour en adoucir les effets pour les pauvres prisonniers et les » familles désolées. 1- Le Pape adjure les gouvernements des c états en guerre de mettre fin à cètte ' terrible guerre et fait un appel à la presse 1- de tous pays de le soutenir de tout leur > pouvoir dans cette mission pacifique. > Dans le Caucase Constantinople,' 6 janv. — Nos troupes, qui se sont avancées de Somai et Bajirque !S ont e>ccupé Urmia, un point d'appui n important ,des Russes. Dans la mer Noire Constantinople, 6 janv. — Après un é combat naval sans résultat, qui eut lieu entre la flotte russe et des croiseurs turcs, les Russes coulèrent un navire marchand

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Dit item is een uitgave in de reeks L'avenir: journal quotidien d'Anvers behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Anvers van 1914 tot 1915.

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