Le Belge indépendant

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07 december 1918
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s.n. 1918, 07 December. Le Belge indépendant. Geraadpleegd op 09 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/d79571c01w/
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LE NUMERO 1 PEMNY No 11 INDÉPENDANT ADMINISTRATION ET REDACTION: TUDOR HOUSE, TUDOR ST.. E.C. 4. TELEPHONE: CITY 3960 SAMEDI 7 DECEMBRE 1918 (3 MOIS. 9 SHILLINGS ABONNEMENTS < 6 MOIS. 17 SHILLINGS (.1 AN. 32 SHILLINGS LA GRIPPE RUSSE Dans les colonnes du " Bulletin des Gens de Lettres Belges " et de 1' " Indépendance Belge " j'ai écrit des articles dont la plupart m'ont valu des lirions de la part de quelques confrères. Le fait n'a qu'une importance secondaire, soit. Si j'y reviens en ce moment, cc n'est nullement pour reprendre une discussion inutile. Les dangers que je signalais alors, de façon\'claire ou voilée, sont aujourd'hui devenus inoffensifs ou ont viré de couleur. La guerre étant près de finir, il ne s'agit plus de badiner, ni de plastronner. Nous avons, à nos portes, un danger foudroyant qui pourrait nous ruiner et nous nuire dès le lendemain de la paix. Si un jour j'ai établi comme grande figure belge, l'armée du roi' Albert, ce n'était pas dans l'intention de eélébrer les vertus militaires de quelque général, à preuve, l'article, qui prêta à tant de critiques, où j'écrivis en substance que, . si 1 armée belge était aujourd'hui instruite, elle avait encore plusieurs choses à apprendre. C'est assez prouver mon impartialité. La façon dont le pays a été gouverné, tant en territoire libre qu'occupé, à mon sens, peut-elle encourir de sévères reproches? Les circonstances étaient tellement pénibles et difficiles, les échanges si peu coordonnés, la presse si mal renseignée qu'il eût été impossible de faire un plus grand miracle. J'ai été un des fous premiers à reconnaître la valeur de M. de Broqueville et je m'incline encore -devant son œuvre des années de pou-\oir et des premières armées de guerre. Le passé est le passé, a écrit M. Maeterlinck.Dès à présent, nous devons, tous autant que nous sommes, obvier aux inconvénients de l'ayenir. - . Que va-t-on faire... pour empêcher le bolshévisme de .se déchainer sur notre pays ? Si l'on étudie ses ravages en Russie-et les causes qui l'ont déterminé, on est bien étonné de constater certaines analogies qui se transforment pour nous en menaces. Devant le danger il serait oisçux de faire l'autruche et de se mettre la tête sous l'aile pour n'en rien voir. Il faut, au contraire, connaissant le mal et son pçp-cessus, parer de prime abord à son développement.Si la Russie avait eu son armée, sa force militaire pour combattre l'épidémie, il n'en serait résulté que des localisations atrophiées par le vide même. Il est donc plus que nécessaire qu'un pays dispose librement de sa force, restée souple et docile. Encore faut-il qu'il sache s'en servir. On a promis beaucoup de choses au soldat. Pendant qu'il s'est battu quatre années durant, qu'il a, de ces années, perdu le bénéfice du travail sans porter en compte les souffrances physiques et morales de toutes sortes, d'autres Belges ont vécu placidement, et la plupart, avantagés par des circonstances et des dispositions propices, se sont enrichis superbement. Le soldat sait cela. Ce n'est pas d'aujourd'hui qu'il le sait. La propagande défaitiste a pris soin de le renseigner sûrement. Il sait aussi que les civils belges de France et d'Angleterre ont touché des allocations, des indemnités de vie chère, et il déplore amèrement que la même indemnité n'ait oas été allouée aux femmes de soldats restées en terre violée.. Il compte bien, en songeant que c'était pour livrer moins du trésor national à l'Allemagne, toucher la somme et ses intérêts dès maintenant. Tous les Belges sont égaux devant la loi. S'il y a de nouveaux riches, il y "a aussi, par contre, de nouveaux pauvres. Parmi ceux-ci les soldats, qui ont tout abandonné pour " servir " le pays et chasser l'étranger. , La plus belle œuvre qu'un gouvernement puisse faire est d'abord de leur donner les récompenses honorifiques qu'ils méritent, puis de les indemniser honnêtement pour ce qu'ils ont perdu. A bon entendeur... L'Allemagne a forcé la Belgique, le soldat belge, à faire la guerre. Elle est la cause de notre ruine. Qu'on le saigne à blanc s'il le faut, comme ie ferait Lloyd George, mais qu'elle indemnise les soldats belges, le peuple belge. A défaut d'argent, elle a des colonies. Si le Belge ne peut les utiliser, il pourra toujours les revendre à l'Amérique. * * * Une des sources vitales du pays qu'il faut réorganiser d'urgence,- c'est l'agriculture. Il faut réduire autant que possible le coût de la vie en Belgique. Il faut, en attendant, et j'insiste particulièrement sur ce pbint, que le ravitaillement alimentaire double le pas et assure la subsistance aux pays délivrés. L'Allemagne a de beaux chevaux. Qu'on puise en elle tout ce qui nous manque par sa propre faute. Mais que le peupiè belge qui a souffert quatre années et demie de l'occupation allemande n'ait pas à devoir prolonger ' ses souffrances plus longtemps. Il tomberait d'une désillusion dans une autre, et, finalement, son orientation changerait de mobile. Bientôt, nous aurons des élections. Le peuple belge a trop enduré que pour se gaver encore de discours sonores et de promesses amples. Que ceux d'entre les tribuns qui veulent travailler et non acquérir s'imposent un pr.ogramme politique où la philanthropie s'harmonisera aux intérêts de la société belge et soutiendra les droits de l'ancien combattant, qu'ils s'y dévouent dans la suite et ils auront fait l'œuvre d'une seconde salvation nationale. V.-VINICIUS MARTIAL. ' - LES BELGES DU DEHORS Le 'correspondant occasionnel du "Belge Indépendant" qui a inspiré l'article "Les Belges du Dehors," a exprimé une vérité profond© en écrivant cette phrasé : "Les Belges du -dehors sont 3et-venus quantité négligeable." Il aurait pu ajouter que pour bon nombre de ministres et fonctionnaires," les Belges du dehors — et particulièrement ceux qui furent en Angleterre — ont toujours été oonsidérés comme quantité négligeable, beaucoup plus négligeable, par exemple, que les beaux messieurs réfugiés et grassement payés au Havre. Dans les discours qui ont marqué la rentrée, il n'a été fait aucune allusion aux sacrifices et aux souffrances de ceux qui sont partis; l'œuvre énorme accomplie-par îes Belges en exil ne compte pour rien, et rien n'est fait pour soulager leurs peines et leurs difficultés actuelles; les familles de soldats qui vivent à l'étranger sont sans nouvelles des leurs ! Tout ceci est une situation intolérable contre laquelle il convient d'élever la plus violente protestation, au nom de ceux qui, en exil, ont bien servi les intérêts de leur patrie. \* Dans la première ville de Belgique que j'ai visitée récemment, j'ai compris immédiatement la nécessité qu'il y avait de dire à nos compatriotes l'importance du rôle joué par les Belges en exil. Et l'on voit, par la façon dont ou traite ceux . qui sont partis, que l'on veut ignorer ceux qui se sont rendus des plus utiles à la. cause nationale. Ignorerait-on totalement que, sans les Belges du dehors, nos soldats auraient été privés de tous les conforte qu ils ont re-çus — et cela pour des sommes qui atteignent des millions de francs ? Ne reconnaîtra-t-on pas que les Belges du dehors ont secouru de toutes façons les Belges du dedans, et oeux qui souffraient dans les prisons allemandes ! Qu'ils ont abandonné pour eux la plus grande part du produit de leur travail. Ne pourrait-on réfléchir à quel désastre économique nous aurions couru si tous nos exportateurs, si nos directeurs de compagnies de navigation, de compagnies coloniales, étaient restés emprisonnés au pays ? Que devenaient nos rela? tions internationales ? Le travail de la reconstruction, déjà ralenti par des initiatives malheureuses, serait devenu d'une difficulté dont il ni®> pas permis d'entrevoir l'étendue. 'mais le sujet est beaucoup trop vaste pôfir être développé dans ces colonnes. Il doit l'-être, au pays délivré, parla parole et par la plume, et j'espère qu'il se trouvera des gens de bonne foi et de bonne volonté pour renouveler l'expérience que j'ai faite à Ostende dernièrement et faire acclamer (comme oe fut le éas) l'œuvre utile des Belges en exil. * • ■» Les Belges du dehors sont considérés comme quantité négligeable, c'est un fait I que nous déplorons. Les Belges du dehors 1 ont tous fait leur devoir, tous se sont, ' rendus utiles, de quelque façon que ce i soit. On ne compte .parmi les exilés au- ; cunfe femme à qui il faudra couper les < cheveux, aucun homme à qui il faudrait : couper la tête (trafiquants éhontés, journalistes traîtres à leur patrie, financiers vendus à l'ennemi, àfîameurs du peuple). Et il y a beaucoup moins de nouveaux riches parmi oeux qui sont partis que parmi ceux qui sont restés. Ceci doit être dit et répété. Tant pis . pour oeux que cela fâche. Belges exilés, ( nous avons fait notre devoir, tout notre devoir. Nous en sommes fiers et nous ren- ■ trerons la tête haute. , ARMAND VARLEZ. Le Rapatriement AYIS OFFICIEL Londres, le 6 déoembre-. Monsieur le Directeur, Dans votre numéro de oe jour, vous vous plaignez de ce que, dans les instructions rédigées par le Local Government Board, à l'intention des réfugiés, figure la défense d'emporter des. animaux vivants et des colis de vivres. Sans doute, le régime idéal est celui de la plus complète liberté et la Commission de Rapatriement aussi bien que le Repa-triation Department du Local Government Board s'efforcent de rendre le voyage de retour aussi agréable que.possible aux réfugiés belges. Mais malgré le désir de tenir compte des vœux de tous les réfugiés, les circonstances actuelles imposent <3es restrictions indispensables, et le Repatriation Department anglais, pas plus que la Commission Belge de Rapatriement, ne jouit à cet égard d'une liberté absolue. - Ep y réfléchissait,un instant, les réfu-' giés'comprendront^qu'il n'est pas possible d'autoriser le transport d'animaux vivants, car si l'on permet aux uns d'emporter soit un chat, soit un canari, auquel ils se sont attachés, il n'y aurait aucune raison de refuser Ja même faveur à oeux qui désireraient emporter un chien berger, des poules, des lapins. Les réfugiés eux-mêmes seraient les premiers à se plaindre de devoir voyager dans de pareilles conditions. Il n'y a, pas d'autre solution dans ces conditions que la prohibition absolue. Les réfugiés comprendront que, dans les circonstances actuelles, chacun doit s'imposer certains petits sacrifices dans l'intérêt commun. Quant aux vivres, les instructions ne font que rappeler la législation britannique en vigueur et qui ne peut être modifiée au profit de cas individuels. Témoin des efforts réels que fait le Local Government Board pour que le transport des réfugiés se fasse dans les meilleures conditions possibles. Je suis persuadé'que les Belges auront à cœur de i rendre hommage à la générosité de nos amis anglais et s'abstiendront, .pour le bon renom de la Belgique, de critiquer dans des questions de détails, le Gouvernement britannique, qui les a si généreusement hospitalisés et qui prend sur lui la charge d'organiser leur rapatriement.Veuillez agréer,' Monsieur le Directeur, ^ l'assurance de ma considération distinguée.C. SMEESTERS. * * * En attendant qu'un service regulier puisse être rétabli entre Folkestone ou Harwich d'une part, et Anvers ou Ostende d'autre part, la South Eastern and Chatham Railway Co. a rétabli à partir d'aujourd'hui son service régulier de Folkestone à Boulogne. Les Belges qui désirent se rendre à leu-rs frais en Belgique par cette voie doivent se procurer un passeport au Consulat de Belgique et faire viser leur passeport par la Sûreté Militaire, 132, Charing Cross Road. La Sûreté Militaire Belge visera sans objections les passeports de tous les industriels et négociants et de tous ceux dont la présence en Belgique est nécessaire pour la reprise de l'activité économique.La South Eastern and Chatham Co. délivrera des coupons et enregistrera des bagages depuis Londres (Charing Cross) jusqu'à Boulogne. La Commission de Rapatriement signale toutefois aux intéressés qu'à partir de Boulogne les communications par chemin de fer avec la Belgique sont ex- ;rêmement difficiles et engage vivement .es personnes dont la présence en Belgique n'est pas de la plus grande urgence i patienter quelques jours jusqu'à oe qu'un service de navigation puisse être rétabli vers Ostende et Anvers. • Les ouvriers qui croiront avoir intérêt i un départ urgent peuvent, s'adresser à .'Office National du Travail, 15, Gros-.'enor Crescent, S.W. 1. Il est rappelé aux réfugiés qu'ils peuvent confier leurs économies à la Caisse J'Epargne de l'Office National du Travail, 15, Grosvenor Crescent, S.W. 1. Rentrés en Belgique ils pourront retirer ses dépôts à la Caisse d'Epargne et seront remboursés en argent belge au taux de îhans-e officiel. Ils éviteront ainsi les O risques de pertes en cours de route. Ils peuvent également changer leur irgent anglais aux bureaux de la Banque Nationale de Belgique établis à la Banque Nationale d'Angleterre,Thread-tieedle Street. Ils peuvent s'y adresser en personne ou adresser à la banque des billets de banque anglais ou des postal orders sous pli re-jommandé. La Banque Nationale leur remettra selon leur demande soit des billets de banque belges, soit des accréditifs payables aux guichets des succursales de [a Banque Nationale de Belgique. Il est fortement recommandé aux réfugiés de se procurer des accréditifs de préférence aux billets de banque afin de réduire les risques résultants de la perte du du vol des valeurs. La Commission de Rapatriement a envoyé à Anvers un délégué aux fins de s'entendre avec M. le bourgmestre d'Anvers en vue de l'organisation de vastes hôtelleries où les réfugiés de l'intérieur du pays débarquant à Anvers pourront Itre hospitalisés pendant quelques jours. Leurs Majestés le Roi et la Reine des Belges qui prennent un vif intérêt au pf'oÎ3leme M rapafâ'îéménfc ont fait "'parvenir à la Commission de Londres, un don de Fr. 100,000 pour lui permettre de taire l'acquisition des literies nécessaires à l'organisation de cette hôtellerie. La Commission a adressé au Roi et à la Reine, au nom des réfugiés belges un télégramme de remerciement pour cet icte de royale générosité. « LES TROUPES BELGES A VERVIERS Rien ne peut donner l'idée exacte de la réception enthousiaste qui fut faite à nos troupes entrant à Verviers. Pourtant, il importe que nous en parlions, afin d'en donner au moins une idée approximative.Aux soldats s'étaient joints, pour leur entrée dans la ville, des vétérans de 1870 et des blessés de la guerre actuelle ; leur place était marquée dans leurs rangs. A la Grand'Place, on dansa. Les Ver-viétois, on le sait, adorent la danse. Pour danser, ils profitent de toutes les occasions. sCelle-ci était sans pareille ! On se demande si l'idée de chanter la " Marseillaise " juché sur un balcon, idée qui passa par l'esprit d'un ténor d'opéra italien, qui avait été prisonnier civil en Allemagne, »e les ennuya pas plutôt, puisque ce chant détourna leur attention de tel ébat. Au fait, nous ne le croyons. Le peuple verviétois aime je chant autant que la danse. On connaît les succès qu'eurent toujours ses sociétés de chant. Excité par l'audition 3e ta " Marseillaise," il se mit à chanter des refrains populaires, laissant la latitude de danser à ceux qui le voulaient. Bientôt, les danseurs l'emportèrent sur les chanteurs. On vit alors des tableaux pittoresques. v Volontiers, les, soldats alliés furent entraînés dans la danse. Ceux' qui étaient là,- étaient pour la plupart d'anciens prisonniers de guerre français, britanniques, italiens et russes. Et-ce qui ajouta aii pittoresque de ce Tout-Verviers dansant, c'est que, pour ex^uter les danses, l'on faisait de la musi||ie parfois en frappant sur les ustensiles de ménageJes plus disparates. N'empêche qu'il y avait des musiciens sérieux aussi, de vrais musiciens, qui parcoururent la ville, suivie d'une foule considérable, dansant de temps en temps des cramignons, les fameux cramignons liégeois, au plus grand- ahurissement des soldats alliés et des correspondants de guerre étrangers, qui en étaient, témoins. Et les moins ahuris n'étaient pa-r les Anglais, qui, finalement, trouvèrent cela " very nice !" En résumé, les manifestations de ia joie à Verviers prouvèrent que la gaité wallonne n'est pas morte: au contraire. Mais il n'y eut pas que ces manifestations là. Le peuple manifesta sa colère contre un grand industriel de la ville, qui, durant l'occupation boclie, avait acheté toutes les étoffes disponibles, e± les avait revendues à l'ennemi, en faisant un bénéfice de plusieurs millions : on pilla son hôtel et l'on brûla ses meubles î LIGUE DES PATRIOTES DE BELGIQUE La ligue prépare son retour en Belgique et dès le mois de décembre, plusieurs membres du comité directeur seront à Bruxelles, où ils installeront les services. Il est utile, au moment où la Ligue des Patriotes termine ici sa tâche patriotique, de rappeler son histoire et ses origines. Dès novembre 1914 le docteur Clément Philippe,* qui avait dû quitter Bruxelles à la suite de la campagne très violente menée contre les Allemands deux ans déjà avant la guerre, et notamment à la suite de son article, paru dans la " Défense Médicale " le 26 juillet 1914, intitulé " Guillaume II, le Criminel," songea à grouper les patriotes en une association de combat, qui réunit en exil les énergies patriotiques. Une première réunion eut lieu fin novembre, 3, Hyde Park Street, où des patriotes décidèrent à l'unanimité la création de la " Ligue des Patriotes," qui prit plus tard le nom " de Belgique, association nationale." Le premier comité comptait comme président le docteur Clément Philippe, fondateur, Dr Delbaste Koei-man, -Abbé Priems, Bossut, Day, Ernst -et Charrie» j(ueoks - et 4'arrivée d'Achilles Chainaye, le patriote, ardent, vint entretenir la flamme du patriotisme brûlant qui, au début de l'invasion, ré-, chauffait les cœurs. Des Belges très nombreux s'inscrivirent d'enthousiasme,. Le 11 mars 1915, devant une foule compacte, au théâtre du Critérion, sous la présidence du docteur Clément Philippe, eut lieu la séançe inaugurale, où Chainaye, de sa voix tribunitienne, caractérisa le but social de la ligue dans les termes suivants, acclamés par un auditoire enthousiaste. La Ligue de's Patriotes, née des circonstances tragiques et des malheurs immérités qui ont frappé la Patrie, ne peut édifier des statuts analogues à ceux d'autres sociétés patriotiques. Fondée en territoire étranger, elle ne peut être qu'un organisme ayant pour objet de préparer le terrain patriotique à cultiver lors de la rentrée en Belgique. " La Ligue des Patriotes, conçue en novembre 1914, offre aux Belges en exil l'occasion réconfortante de s'assembler pour évoquer la Patrie, pour porter à celle-ci l'aide qu'elle réclame de tous les patriotes, et aussi pour glorifier les citoyens qui défendent efficacement la Belgique, au prix de leur sang, de leur liberté, ou d'autres sacrifices parfois considérables.La Ligue des Patriotes créée en Angleterre, cette terre de la liberté, sera 1-e foyer patriotique auquel les Belges exilés rechaufferont "leurs cœurs. Elle .constituera la raison de passion patriotique qui consume, hélas, dans -e silence, les Belges en proie aux douleurs de l'occupation. Les temps de la grande pitié de la Belgique étant enfin révolus, la Ligue des Patriotes, rassemblé dans le pays délivré, élaborera le programme de sauvegarde patriotique, politique et économique, que lui dicteront les nécessités, et les questions se rattachant à ce programme sont dès ce jour mises à l'étude. La Ligue des Patriotes se fera un honneur et un devoir de contribuer à l'affermissement de l'indépendancé reconquise par notre armée héroïque et les valeureuses armées alliées. La grandeur et l'importance de la mission que les circonstances imposent à la Ligue des Patriotes engagent tous les Belges à adhérer à celle-ci." Les Belges s'inscrivirent très nombreux à la Ligue, qui fit preuve dès lors de son activité. Le 8 avril 1915, joun de la fête du roi Albert, réunion à The London Pavi-lion. La présence du ministre de Belgique, du consul-général de Belgique,

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Dit item is een uitgave in de reeks Le Belge indépendant behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Londres van 1918 tot 1919.

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