Le Belge indépendant

1916 0
28 november 1918
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s.n. 1918, 28 November. Le Belge indépendant. Geraadpleegd op 09 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/g44hm55v8z/
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LE NUMERO 1 PfcNNY Mo •» LE BELGE INDÉPENDANT ADMINISTRATION ET REDACTION: TUDOE HOUSE. TUDOR ST.. B.C. 4. TELEPHONE: CITY 3368 JEUDI 28 NOVEMBRE 1918 (S MOIS. 9 SHILLINGS ABONNEMENTS < 6 MOIS. 17 SHILLING8 11 AN. 32 SHILLINGS * '' i ' ' I I I I I I " ! Nous venons d'apprendre que 1' "Indépendance Belge" a repris sa publication à Bruxelles. Comme il ne peut y avoir deux "Indépendance Belges" paraissant simultanément, nous changeons, à partir de ce jour, le titre du journal que noiui imprimons à Londres depuis le 21 octobre 1914, et nous l'intitulons : LE BELGE INDEFENDAITF. Dès que les communications postales seront normalement rétablies nous prendrons les mesures nécessaires pour que nos lecteurs qui ont pris un abonnement puissent le recevoir selon les indications qu'ils voudront bien nous donner. AVIS AUX LECTEURS L' "Indépendance Belge," en réappa raissant à Bruxelles, a publié une not que nous reproduisons ci-dessous. NouS la compléterons en ajoutant qu M. A. Lemonnier, qui avait poursuiv personnellement à Gand, Ostende e Londres, la publication du journal qu'i dirigeait depuis vingt ans, a donc cess-d'y collaborer. • • • Note parue dans 1' " Indépendant Belge " de Bruxelles du 21 nov. 1918 * * * L' " Indépendance Belge," éditée ; Bruxelles dès 1829, a cessé, en mêi» emps que ses confrères, sa publicatioi dans cette ville le 20 août 1914, jour d-''entrée des Allemands. La nouvelle direction fait reparai tri le journal à Bruxelles en ce jour du dé part de l'envahisseur. Depuis quatre ans une partie de l'an cienne rédaction de 1* " Indépendance Belge " publie un journal à Londre sous ce même titre. Ce journal a cer tainement mené le bon combat pour 1; cause de la liberté de la Patrie, et nou rendons hommage à ses efforts cour^ geux. Mais nous ignorons presque tou des thèses qu'il a pu soutenir. Et nou déclarons simplement aujourd'hui ceci en même temps que commence une nou velle page de l'histoire glorieuse di notre pays, commence upe nouvelle pag de l'histoire de ce journal. Il est n avec la Belgique ; avec la Belgique qu va connaître, après un long martyre, d nouvelles destinées, il se transforme, i s'adapte aux nécessités nouvelles d'ui monde nouveau qui va devoir aborder e résoudre les plus ' graves problème dans un esprit libéré de l'empirisme d'hier, et inspiré par les principes déga gés de l'idée féconde du Productivisme Ces principes, il les défendra avec me sure, en s'efforçant de les justifier pa des étildes documentées et réfléchies ainsi qu'il convient dans un pays où 1; souffrance immense aura purifié les que relies de partis. Ces études toucheront à tous les do maines de l'activité nationale autan qu'internationale, et ne négligeront pa *\ 'observation quotidienne de la vie ar dente et enthousiaste que nous allon vivre maintenant. Nous nous femmes assuré, en r>elgi que et à l'étranger, la collaboration u spécialistes et d'écrivains, capables, ei enregistrant les événements, de les ex pliquer et de les commenter, de teni . nos lecteurs au courant de tout ce qui v; se passer dans le monde transfiguré pa le drame qui s'achève, dans le mond. qui, nous l'espérons fermement, va, dé barrassé de l'angoisse de la guerre, con fiant en le Droit sauvegardé par l'insti tution de l'arbitrage international, tra vailler paisiblement et hardiment in nover. De ce travail formidable, la' Belgique prendra sa part avec enthousiasme Avec enthousiasme nous tâcherons d'; collaborer. La LIBRE BELGIQUE Nous apprenons que la "Libre Bel gique," l'organe qui, avec un courage inouï et une audace sans pareille, a pt échapper de toutes les façons aux multi pies /recherches, aux perquisitions, au: arrestations, aux menaces, aux prime des Allemands à Bruxelles, vient de faire cxranaître son origine au grand jour. L. "libre Belgique" était l'œuvre du jour nal "Le Patriote." On peut le dire maintenant: le créa teur et l'âme de la "Libre Belgique" i été M. Victor Jourdain. Il a été assiste par un de ses gendres, M. Van de Voorde. caractère à la fois calme et auda cieux. Ces artisans du maintien de l'es prit patriotique en pays occupé, qui om causé tant de dépit et de colère aux Aile - mands, attribuent le mérite de leur suc 2 ces éclatant aux nombreux collaborateur! inconnus qui ont collaboré à cette œuvr< soit pour la rédaction, soit pour l'impres 7 sion et) la distribution du journal. Toute: 1 ces opérations ont été assurées par de: ' moyens mystérieux qui, exposés au granc , jour, seront d'un intérêt palpitant. - M. Victor Jourdain, décédé en octobre dernier, n'aura pas eu la suprême joi< d'assister au triomphe de la "Libre Bel 3 <rirrnft O JE k Les Socialistes beiges ton! ■ échouer la dernière ; mantesvre allemande * La "Patrie Belge" donne cet intéres-sant récit de ce qui s'est passé à Bru-1 xelles avant l'entrée des troupes belge: "■ dans la capitale : Avant de quitter la Belgique, les Aile-1 mands voulaient lui infliger une nouvelle ' épreuve : déchaîner la révolution; Pk: * quels moyens? C'est ce que M. Watt ters, député socialiste au Parlemen ' belge, directeur du journal le "Peuple,' a bien voulu m'exposer aujourd'hui. , — A la veille de l'armistice, di ~ manche dernier, les Allemands cruren l le terrain bien préparé, nous dit M • Wauters. Leur mouvement révolution , naire, ils voulurent le propager che; j nous. Ils se servirent pour cela de leur: conseils d'hommes de troupe, f Dimanche matin, 200 soldats enviror 5 débarquaient d'un train arrivant d< , Cologne. Ils allèrent tout droit chez 1< . prince Rupprecht de Bavière qu'ils som ; mèrent de leur remettre ses pouvoirs Le prince se réfugia chez le ministrf r d'Espagne. Les 200 délégués priren possession des ministères et de tous le: j services du gouvernement militaire . Après avoir hissé partout le drapeai rouge, ils haranguèrent les soldats e les curieux accourus. Le parc, ferme t depuis quatre ans, fut ouvert à la foul< 5 pour y tenir une sorte de meeting. Les délégués essayèrent d'entrer et î rapports officiels avec le bourgmestre de Bruxelles, M. Lemonnier, rempla . çant l'héroïque M. Max, en captivité, e-avec la " Maison du Peuple." Ils S: i rendirent en cet endroit pou® y trouvei . des personnalités socialistes belges, r A dix heures du soir, se présenta une i délégation de trois membres du consei r des soldats conduite par un certair : Heinstein, monocle â l'œil, ayant h - tête bandée. Heinstein, s'exprimant er - français, commença par demander au> - personnes présentes, parmi lesquelles - se trouvaient M. Pladet, échevin, e' - moi-même, de leur donner une commission régulière pour maintenir l'ordre pu- ; blic. A ce moment, l'émeute grondai' . parmi l'armée d'occupation. Les délé / gués assuraient les socialistes de leui solidarité et de leur collaboration effective. Ils demandèrent enfin que plu-> sieurs d'entre nous se rendissent à l'as semblée qu'ils allaient tenir une heur< plus tard, au Sénat. Dans une intention de conciliation » afin d'éviter un conflit sanglant, j'alla , au Sénat, à sept heures, avec mes cama-. rades Pladet, Mertens, secrétaire de h i commission syndicale de Belgique, e' 5 jacquemotte, secrétaire des syndicats ; d'employés. \ i En entrant dans la salle, j'aperçois . général Schceble, ancien gouverneur de la Flandre, au milieu de marins et de - simples soldats. La veille encore, i i était en grande tenue, en brillant uni-3 fofme chamarré de décorations. A pré-3 sent, il était en civil, avec un faux-co - mou. Siene des temps : le général Schce ble se tenait debout. Personne ne 1 avait offert un siège. La séance fut ouverte. Le doctei Freund, de Munich, en uniforme c sous-officier, était au premier ranj ainsi que Hénig, de Berlin, militant syi dicaliste notoire. Autour d'eux étaiei de,s militaires non gradés et quelques o ficiers ayant des prétentions à l'él gance II j avait de l'animation, ma pas de désordre. Le coup d'œil, à pa les uniformes, faisait songer à un bi reau de scrutin, un jour d'élection. On fit les présentations. La séanc commença. Après un appel des membre des comités, les assistants furent prie de se retirer. Invités à nous asseoir autour de 1 table avec les soldats, mes camarades e moi nous refusâmes. Alors le docteur Freund se leva et pr ' la parolé'. Il dit en substance que toi tes les libertés étaient rendues à la Be ' i gique et que le conseil des soldats dés j raient collaborer au maintien de l'ordri Il proposa qu'on fit parcourir la ville p£ des patrouilles composées de soldats a , lemands et d'ouvriers belges, à la m; nière bolshéviste. Enfin, il exprima , voeu qu'un manifeste fût lancé par noi pour annoncer que nous avions adhéré leur mouvement. Mes camarades et moi fûmes unan ' mes dans notre réponse. Pour le maii tien de l'ordre il fallait s'adresser au magistrats communaux, qualifiés mieu que personne. Ils comprennent, en effe des délégués du parti ouvrier. Leur ai torité est donc incontestable. Quant l'organisation d'un meeting commun, . ne pouvait en être question. Je dis même, ajoute M. Wauters, qi ; si on pouvait saluer l'ère de liberté qi semblait devoir s'ouvrir pour l'humanii en raison de la révolution en Allemagne . la Belgique n'avait qu'un seul dési • c'est de voir partir ses envahisseurs qtl'xl y avait contre eux une haine lég time; que jamais les Belges-n'adme traient un gëste de solidarité avec le Allemands. Le docteur Freund n'insista pas. se borna à demander, de nouveau, ave instance, que nous fissions tout pour év ter un conflit entre la population et i \ troupe. Il nous apparut que les Aile ' mands avaient peur que les civils ne t rassent sur eux. Plusieurs délégués nous demandèrei 1 si Collaux, sénateur socialiste de Liégi : était libéré, l'ancien gouvernemet : ayanf ordonner de le relaxer. Comrr nous l'ignorions, ils nous demandèrei d'aller à Vilvorde chercher notre am ! Là-dessus, le colloque prit fin. t Dans la nuit, nous allâmes à Vilvordi ' Collaux refusa de sortir de prison aval que ses cinq cents compagnons de capt 1 vité ne fussent mis en liberté. Il pa~l ; le dernier, lundi, à onze heures d ; matin. En dehors de l'entretien que je \if-r de vous rapporter, poursuit * M. Wai 1 ters, nous n'avons plus eu de rapporl avec le conseil des soldats. Il nous • simplement avisé qu'il mettait le télé ; graphe à notre disposition. Noué e ; avons profité'immédiatement pour coi voquer le conseil général du par ouvrier. : Le lundi, les projets allemands faill 1 rent se réaliser. I! y avait une ferment; i tion sourde dans la population. On set i tait l'imminence d'un soulèvement pe i pulaire. La veille au soir, des rassen blements s'étaient formés, les drapeau rouges étaient sortis. Les j\ilemanc cherchaient à fraterniser et y réussirer en quelques rares endroits. Leur barbarie coutumière défit leur oi vrage. En présence des morts et de blessés, devant les actes de brigandage les égarés- reprirent conscience de i situation.' Dans la journée, grâce à l'influenc des échevins, les manifestations cesse rent'. • De notre côté, nous avions lancé u ( manifeste, par voie d'affiches. Not i avions rappelé à la population que c ■ n'était pas sous les yeux de l'envahie i seur qy'il fallait donner le spectacle c : divisions intestines. Nous avons ajouté ; " Notre programme de revendicatior reste entier. Nous demandons le su frage universel, la liberté d'associatio : pour les employés des services publiées e • l'abrogation de la loi sur les grève: ' Nous voulons, enfin, que la classe oi • vrière soit représentée dans tous les cor ■ seiis, dans toutes les commissions d'éti des de réformes. Mais, pour rien a ■ monde, nous ne voudrions nous associe îi aux barbares qui ont tué, violé, pillé ei Belgique." Le calme fut rétabli, ir L'émeute est finie, mais, aujourd'hu Iç encore, le drapeau rouge flotte dan: J, nombre de régiments. L'autorité régu i- lière n'est plus obéie. Je n'en Veux pou it preuve que ce fait : les soldats be>che^ f- ont installé aux abords de la gare di i- Nord, où ils sont cantonnés en atten is dant le départ beaucoup trop lent de-rt trains qui doivent les ramener en .vile i- magne, de véritables marchés où ils es sayent de revendre les objets qu'ils on :e volés pendant l'ex:cupation et au cour: :s des pillages de ces derniers jours. •s II y a là un peu de tout : on m'y , successivement offert un sac de farine a des couvertures et des cigares. Ce spec ;t tacle, véritablement dégoûtant, est tou à fait symbolique. Ces gens ont fait 1; it guerre uniquement pour voler. Ils es i- péraient que 'a victoire leur permettrai 1- de piller le monde entier et voici main i- tenant qu'ils se réclament de la liberté ;. et tentent une révolution pour trafique: ir encore, mais de pauvres choses ridi 1- cules, sales,, bonnes au triste commerce i- de vaincus. De temps à autre, surtou e vers le soir ces marchés sont traversé: is de coups de mitrailleuse. Il ne convien à pas de s'en émouvoir. Celle, par exem pie, qui crépite dans notre voisinage i- défend seulement un train de ravitaille i- ment adressé à un régiment saxon e x dont un régiment prussien voudrai x s'emparer. C'est la lutte pour la sau t, cisse aux pois et non pour la liberté, i- Le hasard nous a fait dîner, dans ui a restaurant, à côté d'un officier allemand il II s'est levé, a fait résonner ses éperon: et s'est incliné simplement. Impuissan :e à empêcher ses hommes de piller le tran îi de ravitaillement, il est venu dîner tran :é quillement et continue à se donner 4c: î, airs de guerrier correct. C'est tout ce r, qui' reste de l'ancienne discipline aile : ; mande. i* Au cours eîés désordres dont les Aile t- mands se sont rendus coupables à Bru :s xelles depuis le 10 novembre, des fait: de la plus haute gravité s'étant produits II M. Lemonnier, faisant fonctions de :c bourgmestre, a écrit à ce sujet une let i- tre de protestation indignée au délégui a du gouvernement nouveau. Le bourgmestre se plaint notammen i- de vols à main armée chez MM. Clé ment, 161, boulevard du Nord; Kumme it 26, avenue des Arts, où l'on a pri: Fr. 15,000 d'argent; Josse Allard, ban it quier, dévalisé de 63,550 marks de dé e pôts et de 51,800 marks qu'un encais it seur lui apportait ; Tambourini, rue i Royale, à qui l'on a arraché de vive force 12,000 marks; Van Assche, 38 ;. rue du Beurre; Pède, 3, boulevard d'An it vers ; Mme veuve Geldhof de Ruyter, 18 i- rue de Finistère ; dans un immeuble, 7 ;t même rue, où les soldats allemands se u sont emparés de Fr. 20,000 d'argent e de bijoux. En outre, M. Lemonnier si ,s gnale que des Allemands ont empêcîie j. les agents de la police régulière de faire :s leur service et les ont maintenus en éta a d'arrestation assez longtemps, ains qu'une patrouillefde gardés communaux n ' Le bourgmestre flétrit enfin les misé )- rables qui, à coups de fusil, ont tiré su: ti plusieurs immeubles, ce qui est déjà cri minel, mais, détail plus abominable,' su i_ de paisibles passants. Le bourgmestre réclame des sanc !. tions. LES BUREAUCRATES A t ont pensé à tout i- Nous extrayons de la "Chronique' :s l'amusante, et juste, note que voici: >, Intéressantes les dernières instruction a en vue du déménagement du ministère des Affaires économiques figé au Havre e L'auteur (?) M. le major Thys, l'ex : cellent directeur général du secrétariat e de l'administration. On ne peut pas dire a de lui de minimis non curât prœtor. I s prévoit tout jusqu'aux moindres détails :e Lisez plutôt ce qu'il fait écrire à la ma chine et copier à cent exemplaires, e "No. 7 : les chaises seront fiœlées pa] : six, le« fauteuils et porte-manteaux or s dinaires du bureau par deux." Voilî r- bien ce qu'il fallait qu'on sût! Mais voy n ons la suite. ■t "No 8: les corbeilles à papier serom ;. emballées par les soins ( !) de la directior i- générale du secrétariat et de l'adminis i- tration." Et les rouleaux de papier? i- "No 9: chaque agent fera un paquei u de tous les articles de bureau mis à sa dis :r position; ces paquets porteront une éti i quette indiquant le nom du propriétaire et seront renfermés dans les armoires, i Les clés des armoires et tiroirs seront re- > mis (sic) aux agents administratifs." Voilà qui est clairement exprimé. Si, ■ avec cela, les archives du gouvernement i belge n'arrivent pas rue de la Loi, ce ne i sera pas de la faute de l'administration. Ne la blaguons pas. s Si M. Van der Elst, dont la capiara-• derie politique fit le successeur de Ban- - ïiing et de Lambermont au ministère des L Affairés 'étrangères, avait eu soin, non de ; faire ficeler les chaises, mais de mettre en sûreté au début d'août 1914 les dossiers t de son département qu'il fit ranger méti-, culeusement dans les tiroirs des divers . bureaux, les Boches n'y auraient pas t trouvé les rapports de' nos agents diplo-i matiques ni les notes secrètes dont l'en-. nemi a fait si grand état pour tenter de t démontrer que la Belgique songeait . avant la guerre à rompre sa neutralité et î pour établir que la majorité de nos chefs - de mission prémunissaient le gouverne-. ment belge contre le danger de la guerre, > non de la part de l'Allemagne mais de la t part de la France. ; Conclusion : t c Le major Thys,qui a de l'ordre et de la . méthode, n'eSt pas encore pommé lieute-nant-coloneL Quelques-uns des avisés . diplomates d'avant-guerre ont été rendus t aux douceurs de la vie privée et M. Van t der Elst, en récompense de son flair d'ar-. tilleur, a été nommé ministre à Madrid. ' La dernière proclamation \ du Roi à ses troupes "Grand quartier général, le 18 novembre 1918. Officiers, seras-officiers, soldats, Vous avez bien mérité de la patrie 1 , yotre,j-ésktance héroïqueJj, Liég.e, à Anvers, à Namur a imposé à la marche des hordes ennemies un retard qui devait leur 5 êtr© fatal. > Pendant plusc de quatre années vous ; avez âprement défendu dails les boues de ; l'Yser le dernier lambeau de notre terri-: toire. Enfin, achevant de forcer l'admiration universelle, vous venez d'infliger t à l'ennemi une sanglante défaite. L'oppresseur qui terrorisait nos popu- > lations, profanait nos institutions, jetait 5 aux-fers les meilleurs de nos concitoyens, " exerçait partout l'arbitraire et le despo-" tisme, est définitivement vaincu. L'aube " de la justice s'est levée; vous allez revoir : vos villes et vos campagnes, vos parents : et tous ceux qui vous sont chers. i ' La Belgiquë, reconquise par votre vaif-■ tance, vous attend pour vous acclamer. > * Honneur à nos blessés ! i Honneur à nos morts ! : Gloire à vous, officiers, sous-officiers t et soldats ! Je suis fier de vous. Je vous ai de-' mandé beaucoup; toujours vous m'avez ; donné votre concours sans compter, t La gratitude et l'admiration de la na-' tion vous sont acquises. ALBERT. La Belgique à i'Aisacê et à la Lorraine —; -O- M. Hymans, ministre des affaires étrangères de Belgique, a fait parvenir à M. Pichon, ministre des affaires étran-| gères de France, un télégramme ainsi conçu : "En ce jour, où les couleurs françaises S3 déploient à nouveau dans le ciel de Metz et de Strasbourg, la Belgique entière partage l'allégresse de tous les Français et des populations libérées après un 3 demi-siècle de servitude et enfin réunies 5 à la patrie commune. Notre pensée suit ■ votre noble armée daûs sa marche triom-" phale à travers les vieilles et fidèles pro-s vinces françaises. Au nom du gouyerne-5 ment belge et de tous mes compatriotes, 1 jô prie Votre Excellence de vouloir bien • transmettre au gouvernement de la Ré- • -publique mes félicitations les plus chaleureuses."M. Stéphen Piclion a répondu à M. - Hymans dans les termes suivants: i "Dans le même mouvement où les cou- - leurs françaises flottent de nouveau sur Metz et Strasbourg, la vaillante ârméa- i belge, commandée par son roi, rentre t dans sa caoitale au milieu de la joie po- - pulaire. Je suis heureux d'associer ces deux grands événements en vous remer- ; ciant de votre si amical-télégramme et en - m'associant de tout cœur à votre bonheur ■ et à celui de la noble Belgique."

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Dit item is een uitgave in de reeks Le Belge indépendant behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Londres van 1918 tot 1919.

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