Le Belge indépendant

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13 december 1918
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s.n. 1918, 13 December. Le Belge indépendant. Geraadpleegd op 18 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/rb6vx0737v/
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INDEPENDANT \ , : — ___________—. —: ~ , ■ ■ i i > UT ^ 1PO» ISC1 "W H a Jl?^ rf"3^ Ir"*^ il^ Jqi 4DMIN1STRATI0N ET REDACTION : ' (3 MOIS. 9 SHILLINGS I rüDOR house, tddoe st. e.c. 4. VENDREDi 13 DECEÏVSBRE 1918 abonnements-^ö mois. n shillings I TÊLEPHONE: CITY 3960 tl AN. 32 SHILLINGS I • \ BRUXELLES (De notre correspondant.) La»cité de beauté " Bruxelles est la plus jolie ville qui soit au monde": telle est 1'opinion hautement affirmée par quatre Beiges se trouvant réunis après 1'exil, 1'un verant de Paris, le second de Madrid, le troi-sième d'Amsterdam, votre serviteur de Londres. Et cette opinion n'a rien d'exa-géré dans son patriotisme. Sous ses mil-licrs et milliers de drapeaux—quatre a cinq fois plus nombreux que dans les ci-tés anglaises—è. 1'ombre de ses portiques et dans le rayonnement de ses festons, elle n'a jamais été plus gaie, coquette, parée, ensoleillée... Des maquet'es en platre de futurs monuments commémo-ratifs décorent les environs du Pare... C'est place Surlet de " Chocquier,' sous la forrrie d'un haut relief, la Belgi-que arrètant le flot germanique. Elle barre la route aux Boches d'un geste plein de cranerie. II y a la un effort évident qui mérite d'être loué. Devant la maisqn communale de Saint-Josse-ten-Noode, au contre du'parterre rutilant, se situe une Belgique de Guillaume Charlier, virile, pleine d'accent, s'accro-chant a sa lance. Elle incarne dignement la force dans la résistance. Devant le palais du Roi, s'adossant au Pare, s'élève le monument de Lagae. j^e lion Belgique, se silhouettant sur la base du piëdestal, parait soutenir celui-ci. Flan-qué k gauche et & droite des attributs de 1'armée de 1914 et de 1'armée de 1918, Liége-l'Yser, la forêt d'Houthulst, Rou-lers, etc., il porte au sommet un énorme buste du Roi, semblable a celui d'un César romain, le front nimbé de lau-riers. " A notre grand Roi, k notre glo-rieuse armée!" Autre monument dans 3c v (i.uü]uarï, ftsmié et dévasié par ïes Boches), dü, je crois, k Rombaux, et re-gardant la Montagne du Pare. Deux femmes s'élancent dans un monument hardi et splendide pour offrir des mou-ronnes aux vainqueurs... Nos sculpteurs sous 1'occupation boche ne sont donc pas restés inactifs et ils ónt contribué & rendre la cité plus belle encore en ces jours de fête, appelés a se prolonger jusqu'au Christmas. Me promenant de Saint-Gilles a Laeken, et de Schaerbeek a Forest, j'ai été -tonné du goüt affiné de certains arrangements décoratifs. La joie de la' délivrance a eu certainement une répercussion heureuse sur le sentiment décoratif public. Vive la France! Si je suis arrivé avec 48 heures de re-tard pour 1'entree triomphale du Roi et la fameuse séance parlementaire, par contre j'ai pu contempler 1'inoubliable spectacle du passage des troupes fran-9aises a travers la capitale les 26 et 27 novembre. Le 26 le corps commando par le général Massenet a suivi les grands boulevards du haut de la ville de la porte de Hal a la place Madou, défi-lant devant i'hötel de 1'ambassade de France, boulevard du Régent. Casq'ués, envéloppés de leur vaste capote, les poi-lus de France ont défilé par sections de combat, chaque compagnie d'artillerie suivie de ses mitrailleurs, de ses four-gons de munitions, etc. En dépit des fa-tigues d'une si longue campagne, lis marchaient cr&nes, ferm.es, droits, ,comme portés par la victoire, chaque régiment accompagné de sa musique—et de son drapeau, étoilé de noms illustres. Les 75, les fameux 75, au bronze usé tacheté, noircis dans les batailles, ont fait grande impression; moins toutefois que les " 150," adroitement camoufiés. Avenue des Arts — et ii en a été de même partout — sitöt que les cavaliers d avant-garde ont paru au loin, la foule trépidante a commencé a crier "Vive la France ! " Bientöt c'est en tempête que s'élevait ce cri enthousiaste. Et la colonne victorieuse a passé dans un oura-gan d'acclamations "Vive la France ! " Devant 1'ambassade, le généial Massenet, entcuré des généraux du 7me corps, s'est montré trés satisfait de 1'as-pect de ses troupes. En réalité, leur revue a confirmé le sentiment d'admira-tion de tous pour les poilus. A peine é dernier soldat avait-il disparu que la foule entourait le général Massenet, et après 1'avoir ovationné, chantait en chceur la "Marseillaise." Spectacle uni-que, tableau inoubliable'. Li, dans ce milieu oü 1'on a tant souffert, comme cette "Marseillaise" prenait grande allure, Ce n'était plus celle de la bataille, " I mais bien le chant de la délivrance ! Et 1p vaillant général qui a lutté avec les nótres en Flandre a failli être porté en triomphe jusqu'k 1'ambassade, tandis qu'autour 'de lui ne cessait de monter les cris de "Vive la France ! " Le 7me corps frangais a pris ses can-tonnements aujourd'hui k Stockel, Wo-luwe, Auderghem, Tervueren, Louvain, etc. Les cinq cents poilus logés k Wo-luwe-St-Piérre sont chez eux dans ce village de langue fiamande, oü les pay-sans fusionnent avec nos libérateurs. Cette union étroite, parfaite, fraternelle, riposte fièrement & la tactique boche qui a tenté de soulever nos populations fla-mandes contre la France. Jamais celle-ci ne fut plus populaire dans nos cceurs. G. V. Les difficuitës en Belgique Dans 1'óditiion du "Times" du 12 courant, lp ccrrespond&nt spécial donne la narration d'un voyage qu'il a fait de la tronliere prés de Furnes a Bruxelles: " "Je viens de passer une des journées les plus instructives quil füt possible pour un ucn-oombattant en ee moment dans les Flandres Occidentale et Orien-tale. L'heure poar le civil a sonne et les problèines qui attendent la population civile re peuvent être nulle part aussi ardus a résoudre que ceux en Belgique. En effet, rien ne peut être plus navrant que le spectacle qui attend les réfugiés a leur retour "Après avoir franchi la frontière pres de Furnes, je suis allé par route a Os-tsnde. Inutile de m'étendre sur Furnes, Pervyse, Ghistelles et 1'Yser. La misère de ces plaines désolées, d'oü les flots se . , est j ii-. cil.il-.-. M-ciii> 1 lic-rieui i de toute cette ruine et de cette boue ne I fait qu'accentuer la gloire de ceux qui, d'après les.parolfes du Roi Albert dans son discours du tröne la semaine der-nière, ont fait de 1'Yser le "dernier rempart" de leur pays et l'ont défendu. Cet espace aiabolique de ruines, avec des ki-1 omètrés de fil de fer rouillé, devrait être maintenue comme un enseignement dans tous les siècles. "D'Ostende il n'y a plus grand'chose a ajouter aux narrations faites déja. Avec ses rues couvertes d'herbes et ses maisons aux fajades lézardées, la ville a Paspect d'une victime de quelque trem-blement de terre. Mais /il y a beaueoup de réparations a entreprendre, et les ha-bitants s'y mettent avec énergie. Le verre a vitre, toutefois, fait prime. La Station Maritime est entièrement démolie, les Allemands ayant enlevé toute la fer-raille, même le toit. La Station Centrale a meilleure mine, et Pon procédé au nettoyage des dernières traces alle-m and es, telles que les horaires de trains rapides d'Ostende a Bruxelles, Cologne et Berlin, et des affiches de propagande, dont 1'ancien discours du Kaiser aux ou-vriers d'Essen. L'avancement des tra-vaux perinet déja le fonctionnement de trois trains par jour dans chaque sens, entre Ostende et Bruges. Le service est primitif et expérimental, mais remarqua-blement ponctuel. "Le triomphe le plus extraordinaire du courage beige et de 1'esprit d'initia-tive des ouvriers des chemins de fer, c'est 1'établissement d'une simple voie reliant Bruges avec Bruxelles, par Eecloo, Gand, Termonde et Malines. Sur la plus grande partie de ce parcours, sur-tout sur la section Eecloo-Termonde, la voie, les ac-cotements, les petits aqueducs, les ponts, les signaux, les batiments des stations et tous autres accessoires de che-min de fer ont été détruits par les Allemands d'une manière a ne plus pouvoir les disfinguer. Pour donner une idéé de la méthode adoptée pour amener cettt dévastation, on pfeut voir de nombreuses mines qui n'ont pas fait explosion, cou-chée? par pièce ou par psfire, dans les fessés de'cinquants a cent mètres sur la partie orientale-de la \oie. Elles sont plus nombreuses prés de Termonde, oü proba-blement les Allemands les ont déterrées après Ia signature de 1'armistice. "Mais d'Eecloo a Gand, et surtout pres des importants faubourgs de Gent-brugge et de Ledeberg et a Scheliebelle, a la jonction des lignes de Terrnonde et d'Alost, les mines ont fait leur neuvre et ont semé la destruotion d'une fagon plu.; terrible que sur n'importe quelle autre partie des champs de bataille. Toute la voie est détruite et semée de trous, les rails brisés comme du bois i>ourri. tor dus comme du fil de fer dans toutes sortes de contorsions, ou se dressant vers le ciel, ou lancés dans les terrains avoi-sinants. Tous les mats a signaux sont ren-versés et brisés. Les poteaux télégraphi-ques en bois sont tous dans le même état et semblent avoir été abattus a 1'aide d'appareils de précision. Toute la voie est couverte de pièces mécaniques et de débris de matériel de toute espèce. Les cabines a signaux, les hangars de loco-metives et de marchandises ne forment plus qu'amas de poussières. Les ponts sur 1'Êscaut et sur les-rivières et canaux sont pour la plupart détruits, ainsi que les viaducs surplombant les routes. "A travers toute cette ruine, les ouvriers beiges ont étaoli cette simple voie de Bruges a Bruxelles. Les débris ont été écartés, de nouvelles traverses ont été placées, les rigo-les rétablies, les ponts temporaires équipés et un passage établi a travers les ruines des arclies. La voie n'est naturellement que provisoire, mais elle a avec succès subi le poids d'un train de brente wagons de toute variété trai-1 nés par des machines de 1'armée et rou-! laut a 1'aJlure du }>as. Avec deux arrêts forrés, a Mali nes et pres de Bruxelles, le voyage a été effeotué en 14 heures envi- j ron. Le succès de cette expérience ainsi j que le rétablissement du service vers Pa- i ris mérite tous les éloges. Les prisonniers j allemands sont envoyés dans le district de' 1'Yser pour contribuer aux travaux, et il est a espér|r que cette main-d'oeuvre sera utilisée partout oü leur ingéniosité a été utilisée pour la destruction systé-1 matique et qu'une enquête sera faite pour s'assurer qu'elle était de nécessité n jlitaire. "Les Beiges utilisent une partie du matériel allemand, mais celui-ci est dans un état de délabrement complet. / ^ "En outre de la destruction des voies de chemii} de fer, la Belgique a souffert terriblement, de la 'ju er re. On en voit la 1 preuve dans les villages et fabriques in-cendiés, bombardés et détruits, et mal-,gré 1'apparence d'une existence normale, cela se manifeste aussi dans }es grandes villes. 'Le district d'Oudenbourg, prés d'Ostende, qui desservait en légumes et primeurs si app'réoiés toutes les villes de la cöte, a été transformé en terrain en jachère, couvert d'herbes sauvages. Toute la Flandre Occidentale est de tv c, ;' LES DELtGUES BELGES A LA G9MF£RENCE DE LA PAIX Le gouvernement beige vient de dési-gner les délégués de la Belgique a la Conférence de la paix. Ce sont: ivl. Paul Hymans, ministre des affaires étran-gères; M. Jules Van den Heuvel, ministre d'Etat, ancien ministre de la Justice, actuellement ministre de Belgique prés le Vatican; M. Emile Vandervelde, ministre de la Justice. BIENFAÏTS DES BELGES DU DEHORS a 1'égard des Beiges du dedans pendant la grande guerre Une petita fïlle nous demande de re-produire la composition qu'elle a remise Une petite fïlle nous demande de re-produire la composition qu'elle a remise Une petite fïlle nous demande de re-produire la composition qu'elle a remise a son institutrice en réponse a la ques-tion ci-dessus posée aux élèves de sa classe. Dès le début de la guerre, les Beiges restés entre les mains des ennemis ont souvent critiqué leurs compatriotes par-tis pour 1'étranger. Ils ne comprenaient pas, sans doute, le bien immense que ceux-ci leur feraient. II est cependant de notre devoir de leur faire comprendrc de quelle ütilité ont été ceux qui se. sont exilés. Le gouvernement beige s'est-retiré.en France. La, il a continué a travailler, k faire des lois, a discuter les questions politiques. II a été 1'ame de la Belgique ; il continua a diriger ses intéréts, tout en étant en exil. C'est un grand bien pour nous, d'avoir toujours notre gouvernement. II prépare I'avenir de notre pays, essaye d'améliorer la constitution, qui fera le bonheur de son peuple. Le gouvernement est formé d'un grand nombre d'hommes instruits, qui *se sont fait connaitre dans toute 1'Eu-rope, et même au délè du continent. Certains d'entre-eux et beaueoup d autres se sont rendus dans tous les pays neutres et alliés; ils v ont fait de la orooagande. 1 Ils ont répeté sans cesse combien les Beiges avaient souffert de 1'invasion allemande, ils ont fait des discours pleins d'cloquence, qui ont ému les étrangers et les ont intéressés k notre cause. Tous ces grands hommes, députés, orateurs, écrivains, ont contribué en grande partie avec les journaux, a faire connaitre tout ce dont 1'envahisseur était capable. Les gazettes beiges nous ont mis au courant des affaires du pays, nous ont donné des nouvelles intéressantes, nous ont fait connaitre les sociétés établies dans le but de secourir nos compatriotes malheureux. Les journaux sont lus quotidienne-ment par tous les Beiges exilés. Plus tard, ceux-ci retourneront dans leur pa-trie, ils dirigeront leurs enfants, qui de-viendront les pierres fondamentales d'une nation nouvelle, plus florissante que jamais. Ces enfants, au contact des étrangers, auront appris k se plier k des goüts différents des leurs, k de nouvelles coutu-mes qu'ils introduiront dans notre con-trée et qui la rendront encore plus parfaite. Ils apprendront k leurs compagnons les nombreuses le?ons qu'ils auront regues et qui enrichiront leur nation au point de vue moral. Mais du cóté matériel, les Beiges du d.ehors auront aussi été utiles 4 leurs compatriotes. Depuis le début de la guerre les exilés ont fait tout ce dont ils étaient capables pour soulager leurs frères plus misérables, restés entre les mains d'un ennemi sans pitié. De nombreuses sociétés se sont formées, multi-pliées, en France, en Angleterre, en liol-lande, dans tous les pays oü les Beiges avaient cherché refuge. Ils ont non seu- lement aidé les civils, mais encore les » ' soldats du front, les malheureux dépor-tés en Allemagne et les prisonniers de guerre. Ils ont énvové de chauds vête-ments, de 1'argent, et quelquefois de la nourriture. lis ont tous, depuis le plus grand per-sonnage, jusqu'au plus humble, contribué directement ou indirectement a amé-liorer le sort de leurs compatriotes affai-blis sous le joug'd'un ennemi dur et in-humain.N'est-il donc pas bien heureux qu'un grand nombre de Beiges aient quitté leur pays? N'ont-ils pas été d'une grande' utiiité k leurs frères? Espérons que ceux-ci le reconnaitront. RENEE RASKIN.ET. Foignëe de nouvelles Nous trouvons dans la "Métropole" le texte d'une proclamation des Syndi-eats chrétiens et libres, publiée en Belgique.On sait que ces syndicats sont diri-gés par le R.P. Rutten. En voici le texte : Camarades, La Belgique est délivrée. La Liberté est reconquise. Notre joie est sans bornes. Vive le Roi et Vive 1'Armée ! Depuis plus de quatre ans notre peuple a fait preuve d'une énergie qui lui a valu 1'admiration du monde. Martyr de 1'honneur et de la paroie donnée, il a tout sacrifié k son idéal et a montré a 1'univers 1'exemple de la grandeur morale. ^ Ce patrimoine moral est notre richesse la plus pure; c'est celui que nous trans-mettrons a nos enfants comme le bien le plus précieux, Nous ne permettrons pas qu'ön y touche ou qu'on le diminue. Nous 1'avons défendu pendant plus de quatre ans contre 1'ennemi : nous saurons le défendre contre nos propres entrainements. Pas de manifestations violentes contre les biens et contre les personnes. Ne souillons pas nos mains. Laissons a la Justice constituée le soin d'exercer la vindicte publique. Méfions-nous des agents provocateurs d'oü qu'ils viennent. Restons maitres de nos groupes et de nos réunions et ne permettons pas a des inconnus de nous entrainer hors de voies légales. Les travailleurs chrétiens n'ont pas voulu et ne voulent »pas soulever des questions de politique intérieure aussi longtemps que dure 1'occupatioil. II leur sera aisé d'établir, qu'au sein de leurs organisations politiques, ils ont demandé depuis longtemps la suppres-sion de toutes les inéealités en niatière de suffrage, d'enseignement et de lan-gues.Camarades, Restons dignes de nos morts glorieux a qui nous gardons un souvenir impéris-sable.Restons dignes' des vaillants soldats qui reviennent. Restons dignes de la Patri.e la plus belle qui soit au monde. Restons dignes de nos Alliés qui nous ont aidés a reconquérir la liberté, 1 'in- dépendance et le Bonheur. * * On apprend de Bruxelles qu'on y con* state 'k cette saison une végétation étrajige. Voici cette grande nouvelle : La saison pluvieuse actuelle est favo-rable aux champignons et aux statues. Une statue a déjk poyssé sur la grand'-place de Bruxelles : la Braban<;onne. Cela fait honneur au patriotisme et a la célérilé de son auteur. Mais c'est bien facheux pour notre miraculeux forum qui n'a que faire d'être encombré de " postures." Hélas ! les Boches n'ont pas désen-combré Bruxelles de quelques horreurs; cela aurait permis de donner de la besogne & nos sculpteurs. Mais ce n'est pas une raison pour dénaturer le carac- tère du plus beau décor de Bruxelles. * * * Les " Kommandanturs " beiges en Allemagne Le grand quartier militaire recrute en ce moment les fonctionnaires et les agents qui composent 1'administration civile beige dans la région d'Allemagne qui, aux termes de 1'accord intervenu entre les Allics, sera occupée par des troupes beiges jusqu'è. une date indéter-minée.I^ 1'ojguj.lsa . cc- ' vices que nous avons vu fonctionner ici durant quatre ans et demi, Kommandanturs, censure, et le reste. A chacun son tour! selon la formule célèbre. II est question de palcër a la tête de cette administration civile un des plus distingués fonctionnaires du département de 1'intérieur, M. Camille Jac-quart.L'épuration de la Belgique De nombreux Allemands civils, séjour-nant encore a Bruxelles, ont été arrêté's dans la journée de mardi et écroués, dit 1' " Echo Beige." Plusieurs indicateurs jfolitiques beiges, qui étaient au service de la Kommandantur, ont été arrêtés et écroués. Le directeur de la Deutsche Bank a Bruxelles a été arrêté aussi.- La Commission de la Bourse de Bruxelles a décidé 1'exclusion de tous les étrangers de nationalité allemande. Et complétant cet assainissement de notre pays, le Grand-Orient de Belgique a pro-noncé la déchéance a perpétuité de la loge allemande " Hansa," d'Anvers, et 1'exclusion perpétuelle de la magonnerie universelle des ressartissants allemands, autrichiens, tures et bulgares. Ces mesures s'imposaient. D'iutres ont été dirigées ou vont être dirigées, contre les traitres activistes. En effet, un certain nombre d'activistes, actuelle' ment sous les verrous ou qui sont bien prés de 1'êt're, ne sé sont pas seulemenr rendus coupables d'avoir prêté la main aux menées antipatriotiques des hommes du trop fameux " Raad van Vlaanderen'?,' et d'avoir collaboré a la nefaste propagande du parti de sa trahison; .1 en est parmi eux qui se seraient aussi fails, pendant 1'occupation allemande, les pourvoyeurs des abominables con-seils de guerre, qui ont causé en Belgique la mort de tant de nos compatriotes. Certains de ces misérables, dont les noms sont connus, n'ont pas craint, en effet, par vengeance ou par cupidite, d'indiquer et de livrer de leurs conci-toyens k nos ennemis. Leurs victimes ont toutes été envoyées au peloton d'exé-cution ou, pour lè moins, condamnées a la déportation en Allemagne. Quelques-uns d'entre ces ldches sont encore en liberté, en Belgique même et aussi en Hollande. II importe que leur procés soit bientót instruit et que, même par contumace, ils soient condamnés a la peine qu'ils ont méritée. C'est une satis-faction a donner a 1'opinion publique. Mais certains d'entre eux se sont déja échappés, entre autres Ie nommé Cyrille Rousseau, dont le nom a trainé dans toutes les gazettes activistes. II était le représentant attiré du " Raad van Vlaanderen " dans les camDS de prison- > MMMiiflMaiMIHMi SLE NUMERO 1 PitNNY No 16

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Dit item is een uitgave in de reeks Le Belge indépendant behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Londres van 1918 tot 1919.

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