Le Belge indépendant

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29 november 1918
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s.n. 1918, 29 November. Le Belge indépendant. Geraadpleegd op 09 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/bc3st7j35d/
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LE NUMERO 1 PfcNNY Mo 4 LE BELGE INDÉPENDANT ADMINISTRATION ET REDACTION : . /-j MOIS. 9 SHILLINGS TUDOR HOUSE, TUDOR ST.. E.C. 4. VENDREDI 29 NOVEMBRE 19IS ABONNEMENTS^ 6 MOIS. 17 SHILLINGS TELEPHONE: CITY 3968 . ^ AN_ J2 SHILIiINGS Nous venons «l'apprendra que 1' "Indépendance Belge" a repris sa publication à Bruxelles. Comme il ne peut y avoir deux "Indépendance Belge " paraissant simultanément, nous changeons, à partir de ce jour, le titre du journal que nous imprimons à Londres depuis le 21 octobre 1914, et nous l'intitulons : LE BELGE INDEPENDANT. Dès que les communications postales seront normalement rétablies nous prendrons les mesures nécessaires pour que nos lecteurs qui ont pris un abonnement puissent le recevoir selon les indications qu'ils voudront bien nous donner. ' RENOUVEAU C«tte tru«rr«, nous la menons pour nous affranchir de choses intolérables, mais nous la menons aussi pour sauver l'humanité. WOODPvOW WIIySON. Bon nombre d'ouvriers belges en exil, dans l'obligation de fournir un travail quotidien très dur, ne lisent pas eur journal ou lisent très peu. Dans nos réunions ouvrières nous .constatons très bien cette fatigue physique et cérébrale dont souffrent ceux qui restent à la peine, écrasés □ar les soucis sans cesse renaissants. Et c'est pour ces hommes, ouvriers ou soldats, qui nous questionnent avec une sspèce d'angoisse au fond des yeux, que nous avons rédigé ce court exposé. Qu'ils y trouvent un réconfort et des motifs d'espoir! Nos luttes dans le domaine social reprendront demain plus fraternelles, plus élevées. Et nos victoires nous-grandiront, en faisant le monde meilleur. L'attitude du parti ouvrier belge pendant la guerre est belle et pleine de prouesses. On ne peut l'invoquer sans songer de suite à ce messagè courageux ;i décisif "que nos frères, restés sous le joug, nous firent parvenir quand on parla de Kienthal et de " la paix boiteuse allemande." Il peut se résumer en quelques mots: "Ne faites pas la paix pour nous. Nos souffrances sont immenses, mais nous ' tenons. "... Songez à l'avenir." L'héroïsme n'est pas qu'aux armées. Ce message, tout fait de sacrifice et de détermination, aura sa place dans les pages ensoleillées de notre his toire., Les membres du P.O.B., sous les drapeaux, ou éparpillés en France, en Angleterre, en Suisse, en Hollande, ne se sont pas réformés en un groupe compact. Ils ne connaissent pas leur nombre. Mais dans ces derniers temps plusieurs compatriotes, établis à Paris, manifestèrent le désir de réunir les socialistes belges résidant en France. L'effort soutenu qu'ils donnèrent pour l'obten tion de ce résultat a rencontré plus d'un écueil. Les camarades habitant les sommets olympiens du Havre semblent avoir peu foi dans une association provisoire. C'est leur droit. Emile Vandervelde cX Louis de Brouckère ont parlé souvent en qualité de représentants du P.O.B. tout court. Il y a eu des contestations et des malentendus, d'abord ; de l'énervement ensuite, et enfin une polémique d'un Ca ractère assez violent marque la ligne de démarcation entre les deux tendances C'est la polémique Hubin-Vandervelde. Elle n'est pas terminée. Elle existait î l'état latent depuis si longtemps. . . . Elle doit avoir ses suites logiques à la rentrée. Posant une question d'un intérêt vital, sa solution est grosse de con-• séquences, car elle constituera, comnv; nous le verrons, un des blocs de base de notre future Internationale. Que reprochait naguère le député d Huy au leader bruxellois? Ce qu'il appelle son césarisme. L'article d'attaque, publié par " La Patrie Belge " du 9 mai dernier, s'intitule, " Un Manifeste." C'est donc ce "Manifeste des Onze" (1), reproduit en mai par " L'Humanuv, qui provoqua l'étincelle. . . . Lisons Hu-bin : " Le préambule nous apprend que la réunion des signataires a eu lieu sur l'initiative de Vandervelde, Huysmans et de Brouckère, qui vraisemblablement s'étaient mis d'accord au préalable sur le texte. Le manifeste débute par une exhortation " à rester groupés, actifs, unis en plein accord avec ceux demeurés en Belgique, fidèles aux principes et au programme national et international du P.O.B." " Dans l'ensemble de toute cette pre- |I) C« fc.anifest«, écrit au nom des socialistes r<s«w4jint en Grande-Bretagne, fut aussi publié pa* \* "In dépend an oe Belgo. mière partie il règne un ton de magister singulièrement déplaisant pour ceux h qui il parait s'adresser; et ceux là, c'est riaturellement nous, n'est-ce pas, compagnons résidant en France, éternelle.' mauvaises têtes de Wallons, qui n'avons jamais pu nous plier devant aucune dictature, fût-ce celle de Vandervelde."... Cette page de Georges Hubin est l'expression nette des rancœurs des camarades de Paris, devant les " agissements des grands magisters rouges." Le "Peuple Belge " disparaissait. Pourquoi le laissait-on couler?... " Le Droit des Peuples," organe dirigé par Louis de Brouckère, naissait peu après. Nos amis de Paris ont préféré collaborer à "La Patrie Belge." Enfin, plusieurs voient une contradiction permanente entre les deux rôles d'Emile Vandervelde. Il est ministre et président du Bureau Socialiste International. Il cumule deux extrêmes. D'autres déclarent—pour la millième fois?—que les intellectuels se conduisent en inaptes à la tête des masses populaires. On devrait prendre à la lettre, clament-ils, la fa meuse devise de Karl Marx: " L'émancipation des travailleurs sera l'œuvre des travailleurs eux-mêmes." Considérée sous ce jour, cette formule ne peut plaire qu'à un disciple de Spartacu« ! Emile Chapelier et d'autres ouvriers ont répondu aviec tact et un certain bonheur à ces paroles de colère si peu exactes. C'est une des phases du grand et nécessaire combat entre les champions de 11 " Lutte des Classes " et les apôtres du " Socialisme Idéaliste " cher à Benoit Malon et à Jaurès Chapellie* et Pauly. ont fait appel, dans "La Patrie Belge," au bon sens de Prolo pour réaliser l'Unité. La section de Paris a décidé récemment de faire l'effort fraternel en vue de grouper, d'abord, tous les socialistes belges actuellement en France, et elle s'est mise à l'œuvre. La paix universelle viendra-t-elle entraver leurs travaux? Espérons-le 1 En tout cas nous avons voplu placer sous les yeux du lecteur ce court exposé de la situation des socialistes belges en exil. Les discussions orageuses se poursuivront jusqu'au jour où nous assisterons à la refonte complète des vieux Statuts de l'Internationale. Et ce sera vraisemblablement à Bruxelles que cette refonte se fera... Ne l'oublions pas, notre capitale était un peu considérée comme la Rome du monde ouvrier. Et le pape Emile, c'était Vandervelde ! * * * Les Allemands qui ont assassiné tant d'églises, auront-ils porté le coup mortel à celle dont nous nous occupons — qui est un peu la leur? C'est bien possible. Un fait est certain : à cette génération mutilée, mais dont l'âme est si forte d'avoir,osé regarder la mort en face, Il faut un régime basé sur l'égalité. Elle briserait les cadres trop étroits d'antan. Ayant souffert "jusqu'au sang"—comme le Christ au Calvaire — pour la Liberté, les hommes de cette heure grandiose sentent bien, dans le fond de leur âme, qu'ils sont fils de la Liberté par la nature des choses. Ils ne peuvent plus que la servir. Aujourd'hui, soldats du droit, offensés et défenseurs ; demain : citoyens libres d'un pays libre par eux. A l'aube de la société des nations, les foules briseront leurs chaînes, celle-ci seraient-elles dorées. L'Internationale Ouvrière, qui a un rôle prépondérant à remplir, devra tenir compte de ces aspirations puissantes dès le moment de sa résurrection. Les hommes demandent, de toute leur foi, le renouveau... Et sur le chemin de sang, où ils luttent encore, ils attendent, confiants, la Paix des Peuples, couronnée de coquelicots.Ce jour vient, et c'est celui de la victoire. C. F. LES Auteurs de la guerre L'Allemagne démasquée par le rapport Lerchenfeld Nous avons signalé dans notre numéro de mardi les révélations qui nous viennent de Bavière et qui démontrent que la volonté de l'Autriche et de l'Allemagne de déclarer la guerre était bien arrêtée. Ce qui est intéressant dans le rapport Lerchenfeld, outre la révélation capitale de la connivence do Berlin avec Vienne dans l'affaire serbe, c'est la mention qui est faite des communications confidentielles entre le ministre bavarois et le conseiller d'ambassade allemand Stoll-berg à Vienne. Celui-ci avait discuté quelques jours auparavant avec l'Autriche la question du dédommagement de l'Italie par la cession du sud du Trentin. Dans un rapport téléphonique de l'ambassadeur bavarois à Berlin, en date du ; 31 juillet 1914, on entendait l'ambassadeur exprimer sa confiance qu'il était hors de doute que les efforts oratoires de Grey pour agir en faveur du maintien de la paix ne suspendraient pas le cours des événements. Le même jour l'ambassade bavaroise téléphone à Munich le tableau suivant de l'opinion à Berlin : "Deux ultimatums sont actuellement en route: l'un à Pétrograd, de 12 heures, l'autre à Paris, de 18 heures. A Pétrograd, on demande le motif de la mobilisation; à Paris, on pose la question de savoir si la France reste neutre. Des deux côtés, la réponse sera naturellement déclinatoire.. Mobilisation au plus tard samedi 1er août 1914 à minuit. L'état-major prussien attend la guerre avec la France avec grande confiance. Il compte pouvoir battre la France en quatre se-rsAiaes. Dan» l'armée française il ne règne pas un esprit sain. La France possède peu de canons à tir rapide et un fusil plus mauvais que le fusil allemand."Dans un rapport du 4 août 1914, duquel il ressort que la Turquie s'hait déjà engagée à se joindre à l'Allemagne et à mobiliser, il est dit au sujet de la Belgique:"L'Allemagne ne peut pas respecter la neutralité de ia Belgique. Le chef de l'état-major général a déclaré que même la neutralité de l'Angleterre serait un prix trop élevé du respect de la neutralité belge, car une guerre offensive contre la Franoe n'est possible que sur la ligne de la Belgique. INDUSTRIE, COMMERCE et MINISTERE Quels ont été pour nous, jusqu'à présent, les enseignements de la guerre ? Ses leçons nous ont-elles été profitables ? A juger de la situation actuelle, il apparaît qu'on n'en a pas tiré tout le parti voulu. A nombre de points de vue, la mentalité, les procédés, les actions de nos gouvernants n'ont guère varié., La politique, toujours maîtresse souve, raine, n'est pas parvenue à se dégager des errements du passé; le ministèrç demeure en majorité composé d'avocats, cependant que le temps s'écoule et que les conditions quotidiennement transforment jusqu'à se métamorphoser, peut-on dire. Des modifications radicales s'imposent. Dès lor3, pourquoi ne pas parler franc, ne pas dessiller les yeux et reconnaître que les nécessités nouvelles appellent des solution* nouvelles. A l'époque déjà lointaine où nous jouissions de notre liberté et de notre indépendance, l'on avait accoutumé de distribuer les portefeuilles suivant les fantaisies de la politique intérieure, considérant trop souvent comme facteurs ' secondaires les connaissances techniques ou la compétence requise. Peu importait que les titulaires n'eussent que peu ou point de notions des affaires qu'ils étaient appelés à diriger. C'est oette hérésie qu'il faut combattre plus que jamais, parce que les ministres d'aujourd'hui, aussi bien que ceux de demain, sont "appelés à jouer un rôle prépondérant dans l'œuvre de la renaissance du pays. Nécessairement, ils doivent être des esprits avisés et agis sants, rompus par leurs occupations antérieures à la solution des problèmes multiples qui surgiront; en un mot, des hommes que ne rebute aucune initiative et conscients de l'importance de leur responsabilité.Si, entre tous, il est des ministères où toutes ces conditions sont requises, c'est assurément ceux de l'industrie et du commerce (mettons que l'on intitule l'un d'eux "des affaires économiques"), car, si on ne le savait depuis longtemps, la guerre a prouvé que de l'industrie et du commerce dépend, en premières instances, la prospérité nationale. ■ N'est-il pas légitime, dès lors, que ce soit leurs mandataires qui participent aux décisions qui engagent les destinées de la nation ? Poser la question c'est la résoudre. Que l'on ait donc recours à ceux que leur expérienoe, leur situation, leur passé désignent tout naturellement, et qu'à ceux-ci l'on attribue les ministères ressortissant de leur compétenoe. A l'industrie et au commerce, un industriel, un commerçant. A l'agriculture, un agriculteur. Aux chemins de fer, un ingénieur, etc. Et ceux-ci, assistés par des techniciens rompus à la pratique des affaires, tels que dans certains pays alliés, depuis la guerre, l'on a adjoint aux divers ministères.Aussi longtemps que oette manière de voir ne sera pas acceptée, toutes les réformes que l'on introduira dans les rouages ministériels ne seront que des réformes de surface sans profit sérieux pour l'avenir. On ne pourrait trop le répéter, la Belgique est essentiellement manufacturière et commerçante. Faire appel à des industriels, à des commerçants, n'est pas solliciter pour eux, comme certains pourraient le croire, une faveur, mais reconnaître une nécessité.Il est regrettable «que l'on n'ait point déjà tenté de mettre en pratique chez nous la solution que nous venons d'indiquer. Ces idées sont loin d'être neuves, mais si vieilles qu'elles soient, elles sont toujours restées à l'état de théorie. Au gouvernement, qui les connaît aufesi bien que chacun, de les réaliser sans retard, et s'il reste en défaut, aux Chambres délibérantes, aussitôt la liberté reconquise,de les proclamer fondamentales. L. L. AU COMITE OFFICIEL BELGE Ce comité vient d'adresser au bourgmestre de Bruxelles et aux bourgmestres des grandçs villes belges le message suivant : Le 23 novembre 1918. M. le Bourgmestre, Vos concitoyens réfugiés en Angleterre ont suivi avec un patriotique intérêt les événements qui se sont déroulés en Belgique pendant ces quatre années. Ils ont admiré l'héroïque résistance que la population civile a opposée à la tyrannie allemande et l'attitude ferme et digne de ses magistrats communaux. Le nom du bourgmestre Max est devenu en Belgique comme à l'étranger le symbole de l'héroïsme civique, et votr-1; indomptable fierté nous a conquis l'estime de toutes les nations civilisées. Je vous adresse aujourd'hui le salut fraternel des Belges retenus en Angleterre, et je suis heureux de pouvoir vous transmettre, pour vous et vos collègues de l'administration communale, l'expression de notre fidèle attachement et de notre profonde admiration. Je vous adresse en même te'mps deux exemplaires du rapport du comité officiel. Vous en prendrez connaissance avec intérêt et vous constaterez avec orgueil que les Belges en Angleterre ont consacré leur activité et leur énergie a des tâches patriotiques, non seulement en apportant dans la fabrication des munitions le concours d'une main-d'œuvre expérimentée et recherchée, mais encore en coopérant aux œuvres de secours instituées en faveur de nos soldats, de nos prisonniers et de la population du pays occupé. Les Belges d'Angleterre ont le désir de reprendre le plus tôt possible leur place au foyer de la grande famille belge, pour y coopérer au rétablissement normal de notre vie nationale et de notre activité économique. Veuillez agréer, M. le bourgmestre, l'assurance de ma considération très distinguée, LE SECRETAIRE. La NEUTRALITÉ dela HOLLANDE On lit dans le "Matin": Le séjour en Hollande du'Kaiser, du Kronprinz et d'un certain nombre de leurs partisans les plus actifs imposait au gouvernement des Pays-Bas une neutralité plus avisée qu'à aucun autre. Malheureusement, il n'en a pas été ainsi. Le cabinet de la Haye, avec une légèreté suprenante, à fait affirmer par sea représentants à l'étranger que les ministres de l'Entente accrédités auprès de lui avaient approuvé la retraite des troupeâ impériales par le Limbourg. Il a toléré que plusieurs torpilleurs allemands se trouvant à Anvers vinssent se faire interner dans des ports néerlandais, au mépris des dispositions concernant la navigation sur l'Escaut, dont il esb le garde. Par là, il leur a permis d'échap-par aux alliés. Des remorqueurs qui devaient nous appartenir ont également quitté les canaux belges pour passer en Hollande et gagner sans doute l'Allemagne.Enfin, comme nous l'avons signalé, la ministre des affaires étrangères, plaidant la cause de l'Allemagne, a demandé un adoucissement à l'armistice, par l'intermédiaire de M. Bliss, ministre des Etats-Unis, se prêtant ainsi à une manœuvra dont le but est de diviser les Alliés. Dans le Grand-duché de Luxembourg Il se passe au Grand-duché de Luxembourg des événements intéressants, sur lesquels,malheureusement, nous n'avons encore que des renseignements incomplets. Les journaux de Luxembourg n'arrivent qu'irrégulièrement. Il*résulte de ceux du 13, 14 et 15 novembre qu'il s'est créé à Luxembourg et dans les centres industriels des Conseils d'Ouvriers èt de soldats, à l'exemple de ce qui s'est passé en Allemagne. Il n'est pas douteux que ce mouvement a son origine dans les intrigues de la politique allemande et c'est un point de vue qu'il ne faut pas oublier pour bien juger ces incidents qui se produisent et paraissent devoir se produire encore. A la Chambre luxembourgeoise semble régner un profond désarroi. Un débat s'est produit, le mardi 12 novembre, sur la question dynastique.» Socialistes et libéraux se sont trouvés d'accord pour réclamer la déchéance pure et simple de la Grande-duchesse et de la dynastie des Nassau. La droite catholique, stylée par le clergé "allemand," a pris plus ou moins ouvertement la défense de la Grande-duchesse. Finalement, une motion du bloc libéral-socialiste demandant l'abdication immédiate a été repoussée et la Chambre a adopté une motion de la droite proposant un referendum sur cette question. (28 voix de droite contre 20 de gauche.) Un amendement du député Prum —• le populaire bourgmestre de Clervaux, déporté et emprisonné par les Allemands à cause de son énergique et loyale attitude et de ses écrits en faveur de la Belgique et des Alliés — invite la Grande-duchesse à suspendre jusqu'à nouvel ordre tout acte souverain. La Grande-duchesse a d'ailleurs fait déclarer qu'elle était décidée à quitter le Luxembourg si le peuple se prononçait contre elle. Il faut faire remarquer à ce propos que cette attitude n'a d'autre but que de ga-gnerdu temps. La propagande germanique s'est livrée dans ces derniers temps à des manœuvres intenses en faveur de la grande-duchesse. C'est ainsi que des sociétés industrielles contrôlées par les Allemands et le gros capital, ont dépensé des sommes considérables pour acheter ou louer à des prix exorbitants les fermes et les exploitations agricoles appartenant à des paysans luxembourgeois. On espère ainsi gagner ceux-ci à la cause allemande et les l'attacher à la dynastie. D'autre part le clergé, qui est tout entier allemand, travaille ardem. ment dans le même sens. Bien qu'il ne Soit pas populaire, il est actif et son influence reste considérable dans les campagnes de ce pays très catholique. Dans les villes, au contraire, la cause de la grande-duchesse peut être considérée comme perdue. De cet antagonisme de tendances résultent de vives polémiques entre les journaux de nuance opposée et des dis- i

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Dit item is een uitgave in de reeks Le Belge indépendant behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Londres van 1918 tot 1919.

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