Le Belge indépendant

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10 december 1918
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s.n. 1918, 10 December. Le Belge indépendant. Geraadpleegd op 03 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/4q7qn62f88/
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LE NUMERO I PENNY No 13 LE BELGE INDEPENDANT ADMINISTRATION ET REDACTION: TUDOR HOUSE. TUDOK ST.. E.C. 4. TÉLÉPHONE: CITY 3960 / MARDI 10 DECEMBRE 1918 (3 MOIS. 9 SHILLINGS ABONNEMENTS <6 MOIS, 17 SHILLINGS (.1 AN, 32 SHILLINGS Un article du 'Temps' A propos de la visite à Paris de la Famille Royale de Belgique, le journal " Le Temps" a publié l'intéressant article que nous reproduisons avec empressement : Les garanties de la Belgique M. Poincaré disait hier soir au roi Albert: " La Belgique a bien mérité de l'avenir." Cet avenir,-il s'agit de l'assurer. L'invasion de la Belgique a rempli les premières semaines de la guerre. Les garanties de la Belgique doivent remploie premier chapitre de la paix. Dans son toast, le président de la République les a définies en deux mots : la Belgique, a-t-il dit, " recouvrera son indépendance et sa souveraineté." Son indépendance: il faut abroger l'article 7 du traité de 1839, qui prescrit à la Belgique d'être perpétuellement neutre et qui ajoute: "Elle sera tenue d'observer cette même neutralité envers tous les autres Etats." Sa souveraineté: il faut résoudre le problème de l'Escaut et les questions de frontières que la guerre a posées. La diplomatie belge d'avant-guerre ne cherchait certes pas à soulever lé problème de l'Escaut. L' " Indépendance Belge" enTaisait la remarque le mois dernier : le gouvernement de Bruxelles, expliquait-elle, considérait l'Escaut comme " la poudrière de l'Europe," et il enfermait dans des cartons tout ce qui s'y rapportait. C'est la Hollande elle-même qui a rompu le silence, en rédigeant la note que le ministre belge à La Haye reçut dans la soirée du 3 août 1914. Les autorités hollandaises instituaient sur l'Escaut "l.e balisage de guerre," c'est-à-dire qu'elles supprimaient les ba-teau'x-phares belges de l'estuaire, et qu'elles empêchaient de remonter le fleuvejDendant la nuit: " Il sera encore possible de remonter l'Escaut pour gagner Anvers pendant le jour, déclarait le gouvernement des Pays-Bas, mais seulement avec des pilotes néerlandais, qui ont été munis des instructions nautiques nécessaires à ce sujet." L'accès d'Anvers, réduit central de la défense belge, se trouvait donc barré. La note qui annonçait cette fermeture était remise au ministre de Belgique le jour même où expirait l'ultimatum allemand, et avant que le gouvernement belge eût constaté l'entrée des troupes allemandes sur son territoire. Il est clair que la décision de la Hollande avait été prise sous la pression de l'Allemagne. Maintenant que le gouvernement de Berlin lui-même se dispose à publier des documents secrets sur les origines de la guerre, le cabinet de La Haye agirait peut-être sagement en divulguant les communications par lesquelles Gqil-laume II, son gouvernement ou son état-major ont pu indiquer à des personnalités hollandaises les intentions et les désirs de l'Allemagne. On voudrait savoir à quelle époque et dans quels termes il fut promis que les armées allemandes respecteraient le territoire des Pays-bas. On voudrait savoir aussi à quelle date et sous quelle forme l'Allemagne a exigé la fermeture de l'Escaut. Si ces révélations étaient conformes à ce que nous supposons, elles auraient un doubi-; avantage : elles dégageraient la responsabilité personnelle des ministres néerlandais et elles préciseraient la ooheique que l'Allemagne a suivie. De toute façon, la lumière sera faite sur ces graves sujets. Dans l'intérêt même de la Hollande, que notre amitié a toujours ménagée, il vaudrait mieux que la clarté vint de La Haye, et qu'elle vint le plus tôt possible. Mais quoi qu'il en soit, le problème de l'Escaut n'appartient plus au do-inaine abstrait des spécialistes. Depuis le 3 août 1914, il est entré dans l'âpre domaine des réalités, et le monde entier a les yeux sur lui. Tous les peuples ont assisté à ce spectacle absurde et tragique: les Puissances garantes de la Belgique, maîtresses de la mer, n'ont pu secourir par l'Escaut l'armée belge qui se défendait dans Anvers. La paix future ne paraîtrait ni juste ni durable, si elle n'apportait pas la certitude matérielle qu'une pareille situation ne se reproduira pas. La Belgique a encore d'autres garanties et d'autres satisfactions à demander Demandes nouvelles? Non. Pour en trouver la liste, elle n'a qu'à feuilleter ses archives-—et les nôtres. C'est là qu'on découvre, par exemple, ce protocole d'une séance que tint, le 20 janvier 1831,, la conférence de Londres. Palmerston, Talleyrand et leurs collègues fixaient les limites de l'Etat oelge, mais ils les fixaient suivant deux principes différents. Vi-à-vis des Pays-Bas, ils adoptaient la frontière de 1790. Vis-à-vis de la Prusse, au contraire, ils acceptaient la frontière de 1815. Pourquoi deux poids et deux mesures? Pourquoi laisser à la Prusse les cantons wallons qui lui avaient été indûment attribués?Une lettre de Louis Philippe, datée du 11 novembre 1830, laisse entrevoir la cause dé cette injustice. Le Roi écrivait à son ministre des affaires étrangères, le maréchal Maison : Il me parait important, mon cher maréchal, d'clairer un peu M. d-3, Talleyrand sur l'état actuel de la Belgique, a!in de savoir par lui quels sont les arrangements de gouvernement qu'on pourrait obtenir des Belges et faire ratifier par les Prussiens, car c'est là le problème à résoudre, et la solution n'en est pas facile... On sent que la voracité de la Prusse ne facilitait point les pourparlers, et l'on comprend que la Belgique en ait souffert. Le moment n'est-il pas venu de réparer ce tort? Nous sommes d'autant plus à l'aise pour poser la question que la France avait en 1830 une tout autre attitude que la Prusse. Louis-Philippe, dans sa lettre, ne trouvait pas qu'on eût assuré à la Belgique un avantage suffisant en prescrivant aux Hollandais d'évacuer la citadelle d'Anvers. Il écrivait, avec une frappante perspicacité : " Cet avantage est accompagné de la conservation au Roi des Pays-Bas de Maestricht, Stçphenswerdt, Yenloo, c'est-à-dire de la ligne de la Basse-Meuse, qui couvre la Belgique contre les agressions allemandes, et dont les habitants se rattachent à la Belgique par leurs mœurs, leurs habitudes et leurs opinions, quoique en fait ils fissent autre-fois partie de la Hollande... Ouant à ce qui est encore sur la rive droite de la Meuse, mais plus au sud, les habitants en sont encore plus Belges que partout ailleurs. Mais là se présentent de nouvelles difficultés plus embarrassantes à aplanir. Ces contrées sont les duchés de Bouillon, de Luxembourg : les anciennes abbayes de Saint-Hubert, de Stavélot, de Malmédy... Le duché de Luxembourg a été incorporé à la Confédération germanique. La forteresse de Luxembourg, devenue fortéresse de la Confédération, est, à ce titre, occupée depuis quinze ans par une garnison prussienne. " Toujours l'obstacle prussien! Mais cet obstacle n'a-t-il pas disparu? A l'Elysée, hier soir, le roi Albert disait que la Belgique doit " trouver dans un statut nouveau les éléments de solidité, d'équiiibre et de durée." Ce n'est pas par un entraînement soudain que nous souscrivons à ces revendications légitimes. Quand le Président de la République prédisait hier à la Belgique " les satisfactions auxquelles lui donne droit son supplice prolongé," quand il lui promettait " la reconnaissance éternelle de la France," il développait simplement la tradition nationale qu'a formulée le Roi des Français. Cette tradition ne cache aucune arrière-pensée égoïste. Dans sa lettre de 1830, Louis-Philippe l'affirmait déjà: "il faut tâcher d'écarter de la discussion, écrivait-il, tout ce qui pourrait conduire à faire supposer à la France des vues ambitieuses qu'elle n'a pas, puisque ce qu'elle veut, avant tout, c'est que la pais; générale de l'Europe ne soit pas troublée..." Tel est toujours notre dessein. En face d'une Allemagne qui ne veut pas désarmer, l'amitié de la France, *de la Belgique et de la Grande-Bretagne sera la base de la paix en Europe. C'est sur cette base solide que s'appuiera, avec l'aide des Etats-Unis, la future Ligue des Nations. NOTES D'UNE PARISIENNE- A Les souverains se succèdent dans notre bonne ville de Paris et l'on pourrait croire que les Parisiens commencent à se blaser sur ces officielles entrées de rois qui se ressemblent toutes, à part le temps, plus ou moins propice. Et bien, il n'en est rien. La foule a fêté avec autant d'entrain, de joie et de bonheur, Albert de Belgique et la vaillante Reine Elisabeth, que le Roi d'Angleterre. Pourtant, il y avait peut-être au fond des cœurs un peu -plus de tendresse pour le roi-soldat, dont la chevaleresque attitude, on peut bien l'avouer, sauva la France en 1914. Le ciel ne s'était guère mis de la partie; la brume de décembre ouatait de gris bannières, oriflammes et drapeaux, et si la pluie fut moins persistante que pour la journée du Roi Georges, elle n'en attrista pas moins la fête. Attrister n'est pas le mot, car le Parisien qui veut manifester ne se préoccupe guère du temps qu'il fait; l'affluence fut énorme sur tout le parcours du cortège, et les acclamations montaient enthousiastes vers les landaux officiels. Lorsqu'à la gare du Bois de Boulogne on aperçut le roi en petite tenue de campagne kaki et le duc de Brabant portant crânement son bonnet de police, on peut bien dire que tous les cœurs volèrent vers ces loyaux alliés. \ La reine, sobrement vêtue de gris clair, avec un long manteau beige à ample collet de fourrure et une petite toque de fourrure également grise encadrant son visage fin et fier, obtint le même succès d'émotion. Sa vaillance de femme, son oubli total du danger, et son grand dévouement pour les soldats étaient présents à la pensée de tous. Les Parisiennes qui ont lu les récit-s des prouesses cle cette reine qui en dépit d'une santé trêie, s'en allait bravement jusqu'aux premières lignes, méprisant les balles et les marmites pour porter le secours et le réconfort de sa présence aux troupes belges, tenaient à honneur de témoigner leur admiration. Et elles l'ont fait avec toute leur âme. Il fallait entendre les cris de "Vive la Reine! Vive la Belgique!'.' Au moment où les souverains quittaient la gare une fëihhië' se' deta'clïa de la'foule pour offrir | à la Reine Elisabeth un énorme bouquet de roses, qui vint prendre place sur les genoux de la souveraine, près de la merveilleuse gerbe d'orchidées offerte par Mme Poincaré. Les dix-sept ans du duc de Brabant, son sourire épanoui, conquirent tout le monde, et son nom fut associé par les manifestants à ceux du roi et dé-la reine. Une longue ovation les suivit. A l'avenue du Bois plus de deux cents bambins- tenaient de petits drapeaux qu'ils agitaient frénétiquement de leurs grêles menottes. Puis ce furent échelonnées sur le parcours des jeunes filles de l'"Institu-tion royale de Messines," réfugiées, à Saint-Germain, et des délégations belges bannière en tête. La musique jouait alternativement la "Marseillaise" et la "Brabançonne" qui est devenue chez nous si populaire que Gavroche la fredonne avec autant d'entrain que les strophes ' de Rouget de l'Isle. Les derniers hurrahs partirent du Palais Bourbon dont le monumental escalier apparaissait noir de têtes. Et ce fut fini. Le couple royal franchit la grille du ministère des affaires étrangères qui s'ouvre sur le quai d'Orsay, et la foule s'écoula tout en continuant la fête. On jeta des confetti, on se lutina avec de petits balais en papier tricoloré comme aux jours de mi-carême depuis si longtemps oubliés, et les soldats belges qui se promenaient sur les boulevards furent traités en héros du jour. Bravos et baisers ne leur furent pas mé-hagés par lo bon peuple de Paris qui donne si volontiers son cœur à qui lui plait. MARIE-LOUISE NERON. L'arrêté^ loi Relatif au séjour en Belgique des étrangers et des Belges naturalisés A la demande d'un grand nombre de nos abonnés, nous reproduisons textuellement l'arrèté-loi paru au "Moniteur" des 13-19 octobre 1918, et qui vise 'e séjour en Belgique non seulement des étrangers, mais aussi des Belges naturalisés.* * * Sur la proposition de Notre Ministre de la Justice : De l'avis conforme de Nos Ministres, réunis en Conseil, Nous avons arrêté et arrêtons: Article 1er. Pendant la durée du temps de guerre, les étrangers et les Belges par naturalisation sont tenus, dans les quinze jours à partir de l'entrée en vigueur du présent arrêté-loi, de faire connaître leur identite a 1 administration communale de leur résidence. La même obligation est imposée aux Belges qui ont acquis cette qualité par l'effet des articles 6, 7, 8 et 9 de la loi du 8 juin 1909, si leur nationalité d'origine n'est pas celle d'un Etat allié ou neutre. Toute infraction à cette prescription est punie des peines de police. Art. 2. Les étrangers ne peuvent séjourner en Belgique que s'ils y sont autorisés par le Ministre de la Justice. Dans ce cas, un permis de séjour toujours révocable leur est délivré. Les personnes mentionnées à l'article 1er peuvent être contraintes par le Ministre de la Justice à s'éloigner d'un certain lieu, à habiter dans un lieu déterminé et même être internées. Ces dernières mesures peuvent aussi être prises à l'égard des Belges qui n'ont pas de domicile fixe en Belgique ou que leurs relations avec l'ennemi rendent suspects. Le Ministre de la Justice est chargé de l'organisation des lieux d'internement.Le présent arrêté-loi entrera en vigueur le jour de sa publication. Promulguons le présent arrêté-loi, ordonnons qu'il soit revêtu du sceau de l'Etat et publié par le "Moniteur." Donné en Notre quartier général, le 12 octobre 1918. Dispositions concernant ie rapatriement B'SHTERNES BELGES DANS LES PAY-BAS Il était à craindre que nos internés en Hollande ne fussent retenus jusqu'à la signature de la paix. Il n'en est rien heu-reuse-ment. Le rapatriement des internés a commence le lundi 2 décembre à raison de deux trains par jour, d'environ 1,000 hommes chacun. Chaque train était placé sous le commandement d'un officier supérieur ou d'un capitaine commandant, assisté de quelques officiers et sous-officiers. Les trains sont partis d'Harderwijk et de Heerlem. On y a admis les hommes isolés. Les groupements d'internés seront rapatriés à partir du 12 décembre dans un ordre qui sera annoncé ultérieurement. Oi) déterminera alors quels seront les. bagages que les hommes pourront emporter sur la base d'un fourgon à bagages pour 200 hommes. Les trains s© rendront à Cappelle (nord d'Anvers), où des dispositions seront prises pour recevoir les hommes, les loger et l'es nourrir. Les hommes aptes et astreints au service armé seront ensuite envoyés par détachements à leurs corps respectifs, où ils seront habillés et équipés. Les militaires des anciennes classes de milice seront dirigés sur les différents centres de travailleurs. Les militaires ayant appartenu à l'artillerie de forteresse et qui sont aptes et astreints au service armé rejoindront l'artillerie lourde. Les militaires des compagnies spéciales du génie seront mis à la disposition des directions techniques correspondant a leur ancienne spécialité, ceux des compagnies de _ pontonniers rejoindront le bataillon 4e pontonniers d'armée. Les militaires rentrant de Hollande jouiront aussitôt que possible, et presque dès leur arrivée, du même congé que celui accordé aux militaires de l'armée de campagne. Ils recevront chacun 50 francs, dont 20 à leur arrivée et 30 au moment de leur départ en congé. Des dispositions pour le rapatriement des familles d'internés seront prises et communiquées incessamment, ainsi que pour le transport de leurs bagages. Les organismes qui s'occupent des familles d'internés continueront à fonctionner jusqu'après le départ de ces familles. Cwtains militaires, officiers, sous-officiers et soldats pourront être autorisés à rester provisoirement en Hollande ; d'autres seront éventuellement désignés pour assurer ofertains services belges et hollandais. Armée d'occupation Depuis le 28 novembre, il a été établi un quartier général de l'armée d'occupation des pays rhénans. Ont été nommés : Commandant de l'armée d'occupation, le lieutenant-général Michel, commandant la 4e D.A. ; Cher d Jitat-major le 1 armee d occupation, le général-major Coppejans, commandant de la lie D.I. ; Commandant de l'artillerie de l'armée d'occupation, le colonel A. E. M. Pontus, commandant le 6e A. ; Commandant du génie de l'armée d'occupation, le colonel Thiri-fays, commandant le génie de la Ire D.A. Chefs de Bureau de l'Etat-major de l'A.O., le major A.E.M. Fauconniër, de l'A.L. ; le major d'E. M. Janssens, du G.Q. Ire D.A. ; le major d'E.M. Van-derberger, sous-chef d^Etat-major de la 4e D.A. ; le capitaine-commandant A.E.M. Graff, du G.Q.G. Adjoint au commandant du génie de l'A.O., le capitaine-commandant Heir-man, du génie de la Ire D.A. Adjoints à l'Etat-major de l'A.O., les capitaines-commandants A.E.M. De-leuw et Keyaerts, du G.Q.G. ; le capitaine en second Delaruwiere, de l'E.M. de la 7e D.I.; les capitaines-commandants Dufour, de l'E.M. 2e D.A. ; He-Kn, de l'E.M. 10e D.I. ; de Reul, de l'E.M. 5e D.I. ; le capitaine en second Dothee, de l'E.M. 6e D.I. ; le capitaine commandant Briquet, de l'E.M. 3e Br.C. Chef de service de santé de l'A.O., le médecin-principal de Ire cl. Martens, médecin divisionnaire de la 5e D.A. Le vétérinaire de régiment, l'officier-payeur, les officiers du corps des transports et le personnel subalterne seront pris dans les troupes de l'armée d'occupation (A.O.). Le détachement de gendarmerie sera fourni par les soins du commandant du corps. L'escadrille d'auto-mitrailleuses au G.Q.G. sera affectée au G.Q.A.Ov La Belgique Nouvelle La question de notre frontière de l'Est occupe les journaux paiisiens. Ils signalent l'intérêt des problèmes que pose la restauration de la Belgique aux points de vue économique et territorial. Et les opinions de certains de nos confrères méritent d'être notées. M. Pierre Albin notamment écrit dans 1' "Eclair" : Les problèmes à résoudre sont délicats et complexes, surtout ceux qui touchent aux conventions d'ordre économique à élaborer. En Belgique comme ven France, biên des intérêts particuliers, dans la grande industrie et la finance notamment, se coalisent pour masquer l'intérêt général et, sous le couvert d'une patriotique et douanière indépendance, pour rançonner simplement le consommateur. D'autre part, certaines questions, celle du régime du port d'Anvers, par exemple, offrent une trop grande solidarité avec les graves règlements qui institueront le régime nouveau du Luxembourg, de l'Alsace et de la vallée du Rhin, pour qu'on les aborde autrement qu'avec une prudente circonspection et la notion élevée des intérêts d'Etats engagés. Une deuxième et importante modification est à prévoir dans le statut nouveau de la Belgique ; le Congrès de la Paix aura à examiner la revendication qu'élève le gouvernement du roi Albert sur une partie du territoire dépendant 1 actuellement de la Prusse rhénane et qui, historiquement et au point de vue ethnique, est incontestablement belge. Il s'agit de cette partie du Limbourg qui comprend l'ancienne principauté de Malmédy, séparée en 1814 de la "principauté jumelle" de Stavelot qui avait été attribuée au royaume des Pays-Bas. Les Allemands avaient fait de Malmédy la grande "gare régulatrice" de leur invasion de 1914. En restituant ce territoire à ses légitimes propriétaires, on ne réparera pas seulement l'injustice du Congrès de Vienne, on accordera à la r Belgique une de ces "garanties" dont M. Lloyd George a dit il y a longtemps qu'elles devraient faire la base essentielle de la paix. » • •* M. Gustave Kahn exprime dans " Oui " la même opinion et il signale aussi l'intérêt de la question de Moies-net : Le traité de paix reléguera sans aucun doute au Vocabulaire des formules^abolies cette dénomination discordante. En attendant, l'expression recouvre une réalité. Demain, après avoir dépassé Liège et Stavelot, l'armée belge trouvera à la frontière de la Prusse rhénane la petite ville de Malmédy, la petite ville de Montjoye, les villages qui s'appellent

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Dit item is een uitgave in de reeks Le Belge indépendant behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Londres van 1918 tot 1919.

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