Le belge quotidien: organe national d'informations

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06 november 1914
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s.n. 1914, 06 November. Le belge quotidien: organe national d'informations. Geraadpleegd op 03 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/cz3222rx3b/
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LE BELGE QUOTIDIEN ORGANE NATIONAL: D'INFORMATIONS ABONNEMENTS : Une semaine fr. 0.50 1 Un mois 1-50 Trois mois . . 3.00 S B : 3 13. GHAUS&siBEJ JD ' I ISSl 3B3 X_> 332 & , 313 BRUXELLES PUBLICITÉ : La ligne La ligne Agglomération, fr. 1.00 Nécrologie . . fr. 0.40 Province. . . . 0.75 Tribunaux . . . 0.40 Faits divers 0.60 et 0.50 Réclames. . . .0.30 Petites annonces, fr. 0.10 (petite ligne). On traite à forfait. Comment naquit l'alliance Franco-Russe Dans ses « Souvenirs », M. Freycinet ancien président du Conseil des ministres français, a oonté tes préliminaires de l'alliance franco-russe. En 1888, le grand duc Vladimir, dans une conversation avec M. Freycinet, alors ministre de la guerre, manifesta le désir de manier le nouveau fusil français (le Lebel). M. Freycinet demanda à consulter le Conseil des ministres, car le matériiefl de l'Etat ne pouvait être aliéné sans l'accomplissement de certaines formalités.Le Conseil des ministres estijrna que si le grand duc revenait sur ce sujet, il serait malséant de lui opposer un refus. Le grand duc ayant promis la plus grande discrétion quant a,u mécanisme du Lebel, reçut des njains du général Mathieu, un fusil et des cartouches. Quelque temps après, l'attaché militaire russe à Paris, demanda si la direction française de l'artillerie pourrait étudier un type de fusil se rapprochant du fusil français et qui serait fabriqué en France, pour compte de la Russie. Après de longues conférences, le) gouvernement. russe passa. une première commande, de 500,000 fusils aux ateliers de Châtelleraulit, et il prit l'engagement que jamais ces fusils ne tireraient Sur le's Français. En 1890, M. Freycinet, alors président du Conseil, reçut cette déclaration de l'ambassadeur russe : « J'ai mission de travailler à un rapprochement avec la France; cette mission m'elst extrêmement agréable, et vous pouvez compter que je m'emploirai de mon mieux à la remplir. » Pteu après, le grand d,uc Nicolas vint à Paris et au cours d'une conférence avec M. Freycinet, il lui dit: « La France a en moi lun ami; si j'ai voix aju chapitre, les armées ,russes iett françaises n'en feront qu'une en temps de guerre.» En 1891, l'empereur Alexandre III chargea M. de LabOulaye, ambassadeur français en Russie de transmettre une invitation à la mariime française. Le 23 juillet 1891, l'amiral Gervais, à la tête de l'escadre du nord, pénétrait daims la rade de Croïilstadt au son de la « Marseillaise », jouée par la musique de la marine rusise elt écoutée par l'empereur debout. Le 20 août 1891, un accord "définitif était signé entre les deux gouvernements.La double alliance qui a été complétée en 1904 et 1907 par 'une entente franco-anglaise eit par une entente anglo-russe, est devenue de la sorte la triple entente. T ie Cinéma Dans la Nuit Les avis aussi officiels que réitérés ont, depuis l'occupation de Bruxelles par les Allemands, averti le public de la capitale qu'il avait à sortir des cafés, dès 9 heures sonnés. Ce ne fut pas, pour te groupe des noctambules bruxellois, une mince affaire!... Comment, à une heure aussi inusitée — pour eux — réintégrer le domicile ? Comment, d'autre part, se promener mélancoliquement le long des trottoirs asphaltés ou non, sans interrompre l'ambulatoire occupation par un entr'acte prolongé chez le bistro luxueux ? De méchantes langues assurent même qu'en temps ordinaire, ces entr'actes prenaient des allures désordonément wagnériennes, s'allongeant jusqu'à réduire au strict minimum ce qui eut dû constituer l'acte principal. Bref, ce fut dans le land.em.etiu un beau tintamare. On essaya bien d'opposer, à 9 heures, la force d'inertie aux injonctions policières. Peine perdue, on ne fit que gagner quelques minutes de répit et on dut céder... C'est alors qu'un tavernier ingénieux tourna la difficulté. Il se dit : Que demandent ces sympathiques noctambules ? A se désaltérer et à pouvoir faire un lit où le sommeil ne les visite pas ! Et avec le père de Victor Hugo, le miséricordieux tavernier conclut : « Donnons-leur tout de même à boire... et le reste. » Et il se décida à ouvrir — si l'on peut dire — un « café trop tard » qui, pour être clandestin, n'en est pas moins achalandé.L'autre nuit, où je m'étais attardé chez un ami, je fus introduit dans le sanctuaire. Comment donc pourrait-on supposer, de l'extérieur, que cet honnête débit, en plein centre de la ville et dont les fenêtres inexorablement noires semblent indiquer que les habitants sont plongés dans le plus municipal des repos, comment supposer, dis-je, qu'à l'intérieur, dans le noir, autour de tables couvertes de bocks mousseux et de hasselt avec « bains de pied » fhorresco refe*-renslj sont groupés deux ou trois douzaines d'individus mâles et femelles, discutant à voix basse et buvant avec une silencieuse onction ! On dirait une inquiétante réunion de conspirateurs redoutables, alors que ce sont gens doux au possible et indifférents à l'excès ! Dans ces ténèbres épaisses, parfois apparaît la strie lumineuse d'une allumette qu'on vient de gratter et l'on appréhende de voir se dessiner sur les murs une phosphorescente et menaçante inscription, plaisanterie renouvelée de Nabuchodonosor... Mais le cigare allumé, la faible lumière s'éteint et la nuit profonde absorbe à nouveau tous ces gens, heureux de n'aller pas se coucher quand tout dort dans la cité. Sans Film. Voir en 3e page Un crime au Boul. Anspach. I — I — ■■■—Il I HMII—WIMilll I IIwmJ B IIIIII H1 Mil 11 ni — — ■— MU—JIMI Où sont nos officiers prisonniers? Les officiers belges, français, anglais et russes faits prisonniers pair les Allemands au cours des oipérations milliltaiireis sont internés dans la vieille forteresse saxonne de Kônigatein, située sur la rivie gauche de l'Elbe. Dès miaintena'nt, on estime leur nombre à environ 400, ce qui constitue, somme tiolute, un chiffre minime si l'on songe (a:u nopnbïe d'adversaires en présence et à l'achamemeint des combats, Nos officiers ont à leur service, non des Allemandjs, mais des soldats alliés prisonniers également. En 1870, la forteresse de Kônigsteiin avait déjà été affectée à semblable destination. Toluitafioiis, les officiers français de 1870 obtenaient l'autorisation de descendre en ville pour visiteir la dité. Cette permission est aujourd'hui refusée aux captifs. Il faut sans doute attribuer cette rigueur au fait qu'en soixante-dix de nombreux prisonniers tentèrent diej s'évader. Dans un de ses derniers numéros, la « Gazette de Cologne » raconte, sans mauvaise! humeiur, il faut le reconnaître, que trois 'officiers français réussirent dans leur tentative et parvinrent à Se réfugier en Bohême. Là ils se firent photographier et, très galamment, envoyèrent leur pojrtrait alu commandant de la forteresse. Un major fut moins heureux que ses collègues. Profitant d'une crevasse du rocher siuir lequel est bâtie la forteresse, il se laissa chcrir d'une grande hauteur. Il fut atrocement, blessé et moturut quelques heures plus tard. Aujourd'hui encore, la fissure (réparée) porte le nom de « crevasse des Français ». Quatorze officiers blessés sont morts à Kônigsteiin eïi 1870. Ils ont été enterrés ien 'groupe au cimetière de la gair-nison. Un monument a é|té érigé sur leur tombe par la piété de leurs compatriotes et aujourd'hui encore on peut s'agenouiller sur la pierre qui recouvre les restes de ces braves. Actuellement, les officiers alliés occupent dans la forteresse des chambres réservées ^ • ad£..-4 = = ECHOS LA RENTE BELGE En Hollande, la Rente belge 3 p. c. fait 64. Le paiement des intérêts est suspendu provisoirement. * j .. . ^ * * * SECOURS A LA BELCIQUE La « Commission américaine pour le ravitaillement en Belgique » a déjà reçu de la part du Comité de Lalaing une somme de deux millions et demi, recueillis par le fonds de secours belge, en vue de l'achat de vivres. La Commission a reçu des Etats-Unis, par l'intermédiaire du Dr Page, une contribution de 250,000 francs de la part de M. Robert de Foort; en outre, le comte de Lalaing a fait savoir que 7,000 moutons congelés seront envoyés en consignation au Comité par les colonies australiennes. La Commission a été avisée également de l'embarquement d'un grand stock de provisions provenant du Comité de secours de guerre des dames de Brooklyn et de ce que certains fonds recueillis aux Etats-Unis par le « Secours des Belges », envoyés au ministre de Belgique à Londres, seront convertis en nature dès leur arrivée. * 4- * L'ARRIVEE DU CHARBON Depuis quelques jours, des trains belges qui obtiennent un grand succès de curiosité, circulent, chargés de coke et de charbon, sur la ligne de Luttre, venant du Centre et du pays de Charleroi. Ils sont attelés de locomotives belges et accompagnés de deux messieurs, le bras muni d'un brassard. Sur le canal de Charleroi, les chalands circulent sous la surveillance de sentinelles allemandes, qui défendent au public de stationner aux abords des écluses. Sur la berge du canal destinée au halage, il est défendu au public de circuler, sous peine de mort, ainsi qu'en prévient une inscription affichée à l'écluse de Ruysbroeck. Ces mesures sont prises en vue de la sécurité.Bruxelles ne manquera pas de charbon et' les usines à gaz ont leur production assurée. * * * LES CHAMBRES BELGES Aux termes de la constitution belget, les Chambreis doivent ise réunir dians le oouralnt du miolils de novembre. Comment a'rrivjejra-t-on à respecter le' texte de notre Charte nationale ? C'est ce que notas dirons prochainement en rapportant un interview accordé par un député belge des plus en vue, à un de hosi coilaboi-ràtetars. N° 2. 10 centimes le numéro. Vendredi 6 novembre 1914.

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Dit item is een uitgave in de reeks Le belge quotidien: organe national d'informations behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1915.

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