Le belge quotidien: organe national d'informations

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17 december 1914
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s.n. 1914, 17 December. Le belge quotidien: organe national d'informations. Geraadpleegd op 05 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/v11vd6pz2z/
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N. 42. 4 PAGES. — 10 centimes le numéro. — 4 PAGES. JEUDI, 17 DECEMBRE 19i4. OUOT1DIEN ORGANE NATIONAL D'INFORMATIONS Un bureau do rente auxiliaire est installé 28, EUE DES BOGARDS, 28 BRUXELLES BUREAUX : 3-5, RUE DES CENDRES, 3-5 BRUXELLES Ouverts : en semaine, de 9 à 12 et de 14 à 17 heures; le dimanche, de 10 à 12 1». PUBLICITE i La ligne La ligna Agglomération 1.0© N Nécrologie fr. 0.4t Province . . 0.75 Tribunaux . . ®.4i F. div. 0.60 et 0.50 Réclames . . 0.8# Peitifcea annonces, fr. 0.10 (petite ligne). On traite à forfait. L'organisation des secoors sor on champ ds bataille Avec la tactique et l'armement d'aujourd'hui, la physionomie d'un champ de bataille dans une guerre moderne est bien différente de ce que l'on voyait jadis. Le profil du champ de bataille apparaît comme désert. Le terrain est balayé par les rafales d'artillerie. L'infanterie s'avance par bonds, pour se terrer à nouveau, exécutant des feux à tir rasant qui balayent tout.On ne peut pas et on ne doit pas se tenir debout sur le champ de bataille. D'où, pour le service de santé, la nécessité de se plier à cette règle et de subordonner sa tactique aux exigences nouvelles du combat. On aperçoit tout de suite la difficulté à laquelle on se heurte, lorsqu'il s'agit de retrouver ces morts et ces blessés terrés là où ils ont été surpris par la balle de l'ennemi, ou bien encore là où ils ont pu se, traîner une fois touchés, car l'homme blessé n'a qu'une pensée, se mettre à l'abri d'atteintes T^niivpllpc cj çpq forrw pf .sa le lui permettent. Il se blottit, dit M. le docteur Berthier, dans une tranchée, dans un fossé, derrière un talus, un buisson, derrière n'importe quel obstacle du sol, où il se sent protégé contre les projectiles. Le premier transport incombe d'abord aux unités chargées du relèvement : le service régimentaire, les groupes de brancardiers et susidiaire-ment l'ambulance. Normalement, ce relèvement et ce transport sont assurés conjointement par les brancardiers régimentaires et par les groupes de brancardiers de corps, sous la réserve, pour ces derniers, d'adapter leurs moyens de transport à la nature et aux difficultés du terrain dont ils devront épouser scrupuleusement les défilements, pour échapper aux projectiles. Le service régimentaire organise, aussi proche que possible de la ligne de feu, ce que l'on appelle des postes de secours, et « aussi proche que possible », cela représente encore, eu égard à la portée des armes modernes, une moyenne de 2 à 3 kilomètres. Il ne faudrait cependant pas croire qu'avant 2, ou 3 kilomètres les blessés ne puissent recevoir aucun soulage-groupes de brancardiers et subsidiaire-français Troussaint, « les premières pertes s'accusent déjà à une très grande distance de l'ennemi et imposent le déploiement prématuré des troupes, nécessitent à leur contact immédiat un rideau de secours léger et mobile comme elles, fait de petits postes sanitaires appelés refuges de blessés, antennes avancées du poste de secours régimentaire tenu forcément à distance ». Le premier trajet du champ de bataille au poste de secours n'est, malheureusement pour beaucoup, que la première étape, car les postes de secours ne peuvent fournir que des soins très sommaires. Si l'on excepte les blessés légers qui, pansés et réconfortés à ce premier échelon, peuvent retourner à leur poste de combat, les hommes atteints plus gravement sont dirigés sur l'ambulance. Celle-ci, lorsque la chose est possible, se transporte d'elle-même au-devant d'eux et aussi près que possible du lieu où sont installés les postes de secours et, s'il est besoin, elle s'immobilise avec l'aide des sections d'hospitalisation,devenant ainsi, sans déplacement ou tout au moins sans transbordement des mala des, ce qu'était autrefois l'hôpital de campagne. Le -matériel interchangeable dont sont pourvues les nouvelles unités du service de santé en France permet ce progrès considérable sur les pratiques anciennes. Mais les choses ne peuvent malheureusement pas toujours se passer aussi simplement. Il arrive que l'ambulance ne puisse parvenir jusqu'au lieu où se trouve le poste de secours. Les brancardiers doivent donc amener les blessés du poste de secours à l'ambulance, et c'est là la deuxième étape. M. le docteur Berthier place normalement cette ambulance à 5' ou 6 kilomètres de la ligne de feu, ce qui représente, pour cette seconde étape,un parcours de 2 à 3 kilomètres; mais ^1 faut espérer qu'avec l'allégement de l'ambulance résultant de la création des groupes de brancardiers, cette distance pourra être, souvent, abrégée. Ce n'est pas tout. Les blessés, qui n'ont pas été renvoyés au feu par le poste de secours, se divisent eux-mê-!mes en trois catégories : les intransportables, qui demandent à être soignés sur place : une ambulance du service de l'avant ou de l'arrière s'immobilise à est effet; les -blessés- légers, qu'il importe également de soigner sur place, afin que, rétablis, ils soient à la portée de l'armée; et, enfin, les blessés graves, mais transportables. Ces derniers doivent être évacués sur l'arrière ou sur l'intérieur; ils sont évacués soit par les "brancardiers avec le secours des moyens de transport dont ceux-ci disposent, soit au moyen de trains sanitaires ou de convois d'évacuation par route, par voie fluviale ou enfin automobiles. Ch. J. LE CINEMA Pour les Ames généreuses Je ne peux plus résister à Vavalanche de lettres qui me tombent, chaque matin, sur l'occiput. Toutes, avec l'une ou l'autre variante, peuvent se ramener à cette formule : « Monsieur, « On sollicite de trente-six côtés à la fois notre chanté; notre bourse est' mise à contribution sans trêve ni merci; à tous les coins de rue, des mendiants des deux sexes braquent contre nous l'escopette de leurs lamentations. » Nous ne demandons pas mieux que faire l'aumône, largement, généreusement... Mais nous ne voulons nullement être la « poire » d'un tas de fainéants qui exploitent cyniquement et odieusement la situation... » Le pis de toute l'affaire, c'est que ces récriminations ne sont souvent, que trop justifiées ! J'ai fait Vexpérience à plusieurs reprises. Lorsqu'un individu, solide gaillard, m'accostait en rue, je lui disais : « Non, mon ami, pas l'aumône, mais si vous voulez venir demain à telle adresse, je vous ferai avoir de la besogne et ainsi vous assurerez dignement votre vie!... » Chaque fois, le quidam n'a pronis tout ce que j'ai voulu et... s'est bien gardé de se présenter à l'adresse indiquée ! Autre cas que me signale un lecteur.Un médecin est mandé pour soigner l'enfant d'une repasseuse. Celle-ci en tame le grand air de la misère déchaînée'par la guerre. Le médecin, ému, soigne l'enfant gratuitement et, le lendemain, il fait porter à repassé tout un stock de linge. La bonne femme renvoie le paquet ert disant : « Sachez donc que je ne ripasse pas le linge que je n'ai pas lessivé. » N'est-ce pas à vous dégoûter d'avoir bon cœur? Qu'on ae me fasse cependant pas dire ce que je ne dis pas / Le plus possibldonnons avec discernement, mais que jamais la crainte d'être « roidé » ne nous serve de prétexte pour tenir notre cœur sec et ni tre, bourse fermée. SANS FILM. ■■■■■ —a»2a——chwii ■ im ii ir- çtt* ECHOS Les emprunts de guerre Le rapport mensuel de l'Union des Banques Suisses établit que. les emprunts de guerre consentis en ces derniers temps s'élèvent à 25 milliards 250 millions. Dans ce total,- il y a 6 milliards en bons et le en obligations. •——o Les réfugies belges à l'étranger Flessingue. — De nombreux réfugiés belges passent par Flessingue en Angleterre. Le passage gratuit trouve tant d'amateurs que toutes les places sont réservées longtemps à l'avance, et les trains continuent à amener de nouveaux réfugiés qui devront attendre une semaine au moins. Un Fonds international de secours La Haye. — Les premières démarches viennent d'être faites en vue de la formation d'un Comité pour la constitution d'un Fonds international pour l'octroi de secours, après la guerre, aux Belges victimes des circonstances et pour la recherches de mesures permettant la reconstruction ou la reconstitution d'œuvres d'art, monuments, bibliothèques, etc., qui auraient été détruites. La présidence d'honneur sera offerte au ministre de Belgique à La Haye. o M. de Broqueville, chef du cabinet, est promu grand'eroix de l'Ordre anglais de Saint-Michel et de Saint-George. o Dirigeables et avions La plus longue randonnée d'un Zeppelin fut de 38 heures ; le plus grand parcours, de 1,500 km. Au contraire, 1© record de l'avion est de 2,2CO km. A noter le fait bizarre, qu'un avion volant à 1,000 mètres de hauteur, peut couvrir encore une distance de 5 km. avec un propulseur cassé, si bien entendu le pilote sait exploiter habilement le vol plané. Un dirigeable peut prendre un chargement de 14,000 kilos. Un aéro pas plus de 200 à 400 kilos. La quantité de matériel de destruction qu'un dirigeable peut emporter est donc beaucoup plus grande. En ce qui concerne la rapidité de déplacement et l'indépendance des réservoirs à gaz, l'avantage est de nouveau à l'aéroplane. o Villages flottants A Paris on doit avoir recours à des « villages flottants » pour héberger les nombreux réfugiés venant du théâtre de la guerre. A différents endroits de la Seine, on amarre des « house-boats » reliés entre eux de façon à ne pas entraver la navigation. C'est là qu'on héberge les ménages. Le premier village flottant a été mis en usage dimanche dernier. o Nos artistes à Londres M. Ysaye, le célèbre virtuose et maître de chapelle de la Cour, est à Londres, souffrant de rhumatisme. Les trois fils du violoniste belge, qui ont pris du service dans l'armée, sont au front. L'un d'eux vient d'être décoré pour une action d'éclat. La reine Elisabeth a adressé au maître belge une lettre de félicitations pour la conduite héroïque de ses fils. o Un aviateur français reçoit l'Ordre de Léopold Le Hâvre. — Un arrêté royal accords la croix de chevalier de l'Ordre de Léopold au lieutenant aviateur Badisson, de l'armée française, « pour, dit l'arrêté, reconnaître la bravoure et le sang-froid dont a fait preuve ce lieutenant en prenant l'air contre la pluie et la bourrasque pour une reconnaissance importante, le 2,9 septembre dernier, à Anvers, et cela malgré l'échec de plusieurs autres tentatives de départ ». ——o Belges aux Etats-Unis Les Etats nord-américains viennent d'offrir l'hospitalité pratique aux Belges expulsés de leurs demeures et de leur pays. Cinquante fermiers belges sont invités à profiter des avantages qu'offre le pays ; une partie de celui-ci a été examinée par les professeurs des instituts agricoles de l'Etat et reconnue comme saine et toute proche des grands marchés. La contrée est située près d'une gare de chemin de fer et le climat permet d'y compter sur deux récoltes par an. Tout le nécessaire en terres, habitations, semences et outils agricoles leur sera fourni, ainsi que les objets de ménage, un cheval, une vache, deux porcs, douze poulets, et de la subsistance pour six mois. Ces fermiers pourront s'établir ensemble dans une- colonie, et seront aidés par le gouvernement des Etats-Unis, par des agents de démonstration fermière, le Catholic Colonisation Society of America, et la Southern Settlement and , Development Organisation. Il y aura une église, un prêtre et une école pour les enfants. I Ce projet a reçu le meilleur accueil dans l'Amérique du Nord et les sociétés les plus influentes, les autorités et les banquiers lui ont promis leur soutien. L'Etat de Maryland a déjà envoyé au ( comité une somme de 750,000 francs,pour l'organisation de cette colonie. LL. EE. les cardinaux Gibbons et Far-ley, ainsi que les évêques du Sud, lui ont accordé leur patronage. La « Catholic Colonization Society of the United Sta- J tes » ne s'est pas contentée d'accorder son appui moral au projet, mais a délé- s gué deux représentants officiels, le B.P. •John de Ville et M. W. H. Marass. Après , un court séjour à Londres, ces deux dé- ^ légués partiront pour la Hollande. . o t Pour les blessés i Le président du comité de la Croix- c Rouge de Pau a reçu cette touchante let- s tre : < « J'ai l'honneur de vous envoyer in- | clus la somme de 88 francs, produit d'une I collecte faite parmi les soldats au cours 1 d'une séance récréative donnée à 1,500 mètres de l'ennemi. a » Capitaine Henry Reyre. » c Le recrutement des armées Ce n'est pas une hypothèse inadmissible et irréalisable que les diverses nations entraînées dans le conflit actuel, décrétassent tout à coup le service général.Le Royaume-Uni d'Angleterre, d'Ecosse et d'Irlande, le Dominion du Canada et les colonies des Indes britanniques n'emploient actuellement que le système du volontariat. La Belgique n'a que, depuis peu, le service généralisé, la base du système militaire précédant la dernière loi sur la milice, étant le volontariat complété par l'enrôlement d'un fils par famille. Parmi les Alliés, la France et ses colonies, la Russie, la Serbie, le Monténégro, le Japon, l'Australie, et les îles Anglo-Normandes ont déjà rappelé sous les drapeaux tous les hommes valides d'âge militaire.Seuls donc, les pays cites en premier lieu, pourraient amener de nouveaux contingents appréciables. Or, ces pays sont alliés. Il y aurait donc là un sérieux atout, pour eux, en cas de besoin. ——o Hommage au général Joffre Le. Conseil municipal de Sens, sur la proposition de M. Lucien Cornet, sénateur-maire, vient de manifester sa gratitude au généralissime Joffre, en adoptant un ordre du jour lui témoignaot la sympathie, l'estime, le respect et la reconnais, sance de la population. La ville de Sens a échappé à l'invasion au moment où tout faisait craindre qu'elle soit occupée. A l'Ambulance du Palais RoyJ IURC0S, SPAHIS, TIRAILLEURS ALGERIENS Ayant vécu, en 1S70, côte à côte avec les tuteos, spahis et tirailleurs algériens, puis en 1871, en Kabylie, au moment de l'insurection arabe, j'ai pu apprécier le 3aractère et la valeur de ces braves. J'.ai pu aussi apprécier... leurs défauts. Us sont passés maîtres dans l'art de « tri^o-:er » leur homme à la baïonnette. J'ai voulu les revoir, ou tout au moins îeurs successeurs, car après quarante-juatre ans, beaucoup de ceux que j'ai :onnus, sont entrés dans le royaume de Mahomet. C'est aux turcos, spahis et tirailleurs le 1914 que je suis allé rendre une cour--e visite, dans les salles d'ambulances installées dans les salons du premier étage lu Palais du Roi, à Bruxelles. Les blessés, en grande partie, des tur-:os, des spahis, des tirailleurs algériens ;t quelques soldats français, occupent :ette vaste ambulance. Tous ces éclopés sont d'humeur joviale. -ia plupart sont blessés aux pieds, aux ambes ou aux cuisses ; de très nombreux larmi eux ont perdu un membre. Us sont là quatre-vingts qui causent, l'amusent et... dansent! Comme ils n'ont pas encore d'appa-eils, ceux dont la jambe est enlevée doi-'ent sauter à cloche-pied; certains yant perdu une jambe droite aidaient m camarade privé de sa jambe gauche et insi ils executent des entrechats, pen-lant que leurs compagnons chantent en ourdine les chansons favorites du pays ; es airs sont soutenus par un accompagnement frappé sur les tables ; cela rem->lace le tambour de basque et les tam-lourins ! Ces Braves amputés ont été fauchés de-ant Maubeuge; ils sont restés couchés inq jours durant sur le champ de b.i

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Dit item is een uitgave in de reeks Le belge quotidien: organe national d'informations behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1915.

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