Le belge quotidien: organe national d'informations

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25 december 1914
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s.n. 1914, 25 December. Le belge quotidien: organe national d'informations. Geraadpleegd op 03 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/vm42r3qg4c/
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K. 50. 4 PAGES. — 1® centimes le numéro. — 4 PAGES. VENDREDI 25 DECEMBRE 1914. LE BELGE QUOTIDIEN ORGANE NATIONAL D'INFORMATIONS BRUXELLES ôt, EUE DES B0GARD3, 2a «st installé M» bureau de rente aaxllfaira BUREAUX : 3-5, RUE DES CENDRES, 3-5 BRUXELLES Ouverts s en semaine, de • à 12 et de 14 à 17 heures; le dimanche, de 10 h 12 h. PUBLICITE 1 La ligne La Agglomération 1.00 Nécrologie Ir. 0.4# Province . . 0.75 Tribunaux . . I.* F. div. 0.60 et 0.50 Réclame» . . 0.19 Petites annonces, fr. 0.10 (petite ligne). On traite à ferlait. LES MERES , Entre femmes qui se connaissent et se rencontrent, la parole que l'on entend le plus souvent, par le temps qui court, est certainement celle-ci : — Et vous? Avez-vous des nouvelles du vôtre ? La question est posée timidement... Un malheur est si vite arrivé ! Pas de nouvelles ne veut pas dire : bonnes nouvelles. Le silence, cependant, es-; la porte entr'ouverte à l'espoir... « Il » n'est peut-être que prisonnier... « Il » va faire connaître le lieu de son internement. .. De la patience. On cite des exemples ; on rassure les autres pour se rassurer soi-même... Ce sont des mère3 qui causent. Elles vivent de peu. Elles vivent d'une lettre vieille dé quinze jours, un mois, six semaines..., d'un croûton de lettre! La lettre rte les quitte point; non pas qu'elles aient besoin de la relire : elles la savent j>ar cœur... ; mais elles la font lire. C'est la dernière reçue. Elle est sale d'avoir été écrite dans la tranchée, au crayon, et sale d'avoir passé de main en main... Les étrangers la déchiffrent avec peine; mais, dès qu'ils hésitent, la mère dit le mot qu'ils n'ont pas pu lire. Il ne lui suffit pas de porter la lettre sur eJle : c'est dans sa chair qu'elle est imprimée, c'est un tatouage ineffaçable! J'ai demandé des mots héroïques. Les mères m'en ont envoyé : les leurs..., et puis ceux de leurs enfants, des fragments de lettres,des lettres entières composées, en effet, de mots tous héroïques, puisqu'ils respiraient le mépris du danger et la confiance. Uaa admirable femme, que je ne connais pas, me communique l'étincelle qu'elle a reçue d'une lettre. « Voyez, m'écrit-elle, comme ces grands enfants trouvent moyen de nous arracher un sourire à travers nos larmes... Je garde toutes ses lettres. La dernière en date m'aide à attendre la suivante, qui pourrait, hélas ! ne jamais venir ! » Une ouvrière qui portait ses quarante-cinq ans comme un fardeau au-dessus de ses forces, s'approcha l'autre jour de moi et nie dit : — Je ne sais pas écrire... Voulez-vous envoyer pour moi un mot ? — Bien volontiers. Elle me dicta quatre mots, quatre mots seulement : « Ton frère est mort. » —- C'est votre fils qui a été tué? lui demandai-je. — Oui. Je n'avertirais pas son frère s'il était soldat aussi... Ça pourrait le décourager... ; mais il est malade de la poitrine et réformé... Et je signai pour elle : « Veuve B... ». Aucune plainte amère. Pas de larmes. De l'héroïsme civil au meilleur marché : quelques sous par jour... si oelle-là les touche, comme secours de chômage i Il y a- comme cela des drames quotidiens terribles. On m'en raconte un, d'hier. Une femme n'a plus que son fils au monde. La guerre le lui prend. En août, en septembre encore, il donne de ses nouvelles. Après, il n'en donne plus. Impossible de savoir ce qu'il est devenu. La mère écrit partout et n'a pas reçu de réponse ou n'a reçu que des réponses vagues. Ses amis l'entourent, la réconfortent et, de leur côté, se renseignent. Us apprennent enfin, par une voie détournée, que l'enfant est mort, quelque part vers Ypres... Justement, sa mère est attendue à dîner. Va-t-on lui dire la vérité... ou bien prolonger quelque temps encore la lueur d'espoir qu'elle conser ve?... On ne sait à quoi se résoudre. Elle arrive. On se met à table... et cette femme, qui cherche à s'étourdir, est la plus gaie des convives ! Los autres, embarrassés, se retiennent, baissent la voix, comme dans une chambre où il y a un mort.Il y en a un..., et cette malheureuse, sa mère, est la seule à ne point le voir! Ne disait-elle pas, tout à l'heure, qu'elle avait les meilleures raisons de croire qu'il était prisonnier?... Si c'était vrai, tout de même?... Et le doute qui fait qu'elle parle gagne ses amis et fait qu'ils continueront à se taille. Mères vaillantes, mères résignées, mères douloureuses, on ne vous défend pas de porter le deuil de vos enfants, car, de quoique façon que vous le portiez, on sait bien que le spectacle n'en sera jamais déprimant. La mère que nous avons connue exaspérée, révoltée, à l'idée seule qu'elle élevait un fils pour les boucheries, cette mère a presque disparu. Elle était l'ornement de la paix ; elle ne ferait qu'ajouter aux tristesses d'une guerre que nous n'avons point cherchée et que nous subissons comme une épreuve inéluctable. L'indignation des mères gronde en dedans ; elles l'exalteront plus tard. Mais, ainsi que la paix, la guerre a aussi son ornement, et voici celui que la tendresse d'un soldat m'envoie. Il est à l'hôpital, légèrement blessé, et il m'écrit : « Je suis caporal. En petite patrouille, j'ai tué un ennemi, et je m'en suis vanté à ma mère. Elle me répond : « J'ai pleu-> ré en lisant ta lettre. Cet homme a » une mère et peut-être une femme qui >s vont- l'attendre... Est-ce que vous ne » pourriez pas les blesser seulement? Ce » serait bien assez... » Ah ! chère femme, à qui dites-vous cela? Mais à qui plutôt ne le dites-vous pas ? LE CINEMA NOËL, (( Paix sur la terre, aux hommes de bonne volonté. » C'est avec cette promesse que les Anges, dit l'Ecriture, annoncèrent aux bergers la naissance de l'Enfant. Qui que nous soyons, croyants ou incroyants — le moment n'est fichtre pas aux débats philosophiques — ce n'est pas sans une émotion profonde que, 1,915 années après que ces paroles eurent été prononcées pour la première fois, nous les redisons, dans des circonstances particulièrement tragiques, au plein d'une situation dramatiquement ensanglantée. « Paix sur la terre aux hommes de bonne volonté. » Il me semble que, comme une prière immense, ces paroles montent vers le Ciel, en ces temps de désespérance, avec plus de ferveur, avec plus de touchante confiance. Noël! n'est-ce pas comme l'Aurore ensoleillée d'un renouveau joyeux P n'est-ce pas comme le gage assuré d'un avenir meilleur ? Noël! ne vous semble-t-il pas que cette fête nous rapproche de ceux qui sont partis, sublimes et modestes, pour semer, le long de la route, les miettes glorieuses de l'Epopée héroïque ? Elle crée, comme un lien mystérieux, entre ceux qui sont là-bas et nous qui, anxieux, cherchons à savoir et à prévoir. Une même idée, un même souvenir nous unit, en ce jour, et de nos lèvres montent les mêmes espoirs : « Paix sur la terre, aux hommes de ' bonne volonté. » SANS-FILM. A NOS LECTEURS A l'occasion de 'a Noël, le « BELGE » ne paraîtra pas demain. NUIT DE N0ÉL J'ai cru longtemps, rêve enfantin, Quand Noël ar.gentait les branches, Que les anges jusqu'au matin Erraient en robe de satin Dans les cieux, en cohortes blanches. Puis que soudain Jésus passait, Nimbé de lune, en ce cortège Et, dans chaque foyer, laissait, Aux petits qu'un ange berçait, Pleuvoir des jouets blancs de neige. Je croyais que, sous chaque toit, Riant au feu clair qui pétille, Des petits enfants comme moi Se serraient pour n'avoir pas froid, Aux caresses de la famille ! I Hélas! j'ai vécu : cette nuit, Tandis qu'au clocher Noël tinte, Je songe à tous ceux qui, sans bruit, Recouverts de neige aujourd'hui, Meurent de froid sans une plainte. Tandis qu'un carillon joyeux Chante jusqu'à moi dans l'espace, Je crois voir rôder dans les cieux, Le visage blême, et les yeux De quelque mendiant qui passe. O, vierge douce, Enfant divin, Qui voyez leur détresse amère, Ayez pitié, tendez la main Aux pauvres gueux souffrant la faim, Aux enfants qui n'ont plus de mère. Georges ROLLIN. II1IIIHI ■! "imw!!■»■> ECHOS La question des éirennes Elle sera, cette question, singulièrement simplifiée sans doute, cette année. Le bon sens et l'esprit d'humanité qui sont- des caractéristiques de notre tempérament national nous permettent du moins de l'augurer ainsi. Ce n'est évidemment pas l'heure des prodigalités vaines ; pour beaucoup du reste, la question ne peut même pas être posée. « Nemo dat quod non habet ». , L'aphorisme est clair et brutal comme , un théorème d'arithmétique : « On ne , peut donner que ce qu'on a », et combien, parmi nous qui, loin d'avoir aujourd'hui du superflu, s'exercent obligatoirement j à réduire le nécessaire. Quant à ceux qui sont « momentané- 1 ment » et, par comparaison du moins, encore fortunés, leur devoir est nettement 1 tracé : les étrennes s'imposent. Mais ces 1 étrennes-là ne peuvent rien avoir de com- : mun avec le petit exercice que désignait la rubrique aux années antérieures. Il y a trop de douleurs, trop de misères, pour que soit permis, à d'autres fins que leur soulagement, l'emploi de < ressouroos plus abondamment réparties j par le sort à quelques « heureux du mon- 1 de ». Se réjouir dans l'abondance, tandis ] que d'autres souffrent et pleurent dan; 1 leurs foyers en deuil ou leurs maisons en ruines, serait aujourd'hui un crime de lèse-humanité, contre lequel nos frères désolés auraient le droit d'invoquer les revanches du destin. Riches, songez qu'il y a des foudres suspendues sur toutes les têtes ; que les vôtres doivent plus que jamais aujourd'hui se pencher compatissantes et secourables sur le Malheur, et que voilà tout indiquée pour vous la réconfortante et divine Etrenne. o Nos réfugiés en Hollande son! reconnaissants M. Van Zanten, cîe Dordrecht. qui dirige le service du ravitaillement des réfugiés belges en cette ville, a reçu les hommages spontanés d'une quarantaine d'émigrés. L'un de ceux-ci, le peintre flamand Van Thielen, a «croqué» M.Van Zanten au moment où celui-ci est occupé dans l'immense cuisine des réfugiés, lui a présenté son portrait peint à l'huile, tandis que M. Van Aerschot, poète et déclamateur, a lu devant l'assemblée une ôde des mieux réussie de sa propre composition. Correspondance de guerre D'après le « Deutsche Vérkehrszei-turïg », le record du nombre de correspondances de guerre reçues par une seule personne était jusqu'ici détenu par une jeune fille de Hôchst (Main), avec 184 lettres toutes arrivées à destination ; à présent, le record échoit à une autre jeune fille qui, en un mois, expédia à. 3011 fiancé 250 coirespondances ou colis. Un « abus » identique a été constaté :lans un autre sens. On connaît des cas dû un seul soldat a expédié à sa- famille, le même jour de repos, jusque 160 cartes-lettres.Un nouvel explosif Lfne invention, due à un Belge, vient l'être utilisée dans certaines mines d'Australie et de Nouvelle-Zélande. Le nouvel explosif a été nommé « sabulite » ; son principal avantage sur la dynamite 3onsiste dans sa plus grande force et surtout dans l'absence complète de gaz délétères après explosion. Son pouvoir explosif est de 30 à 50 p.c. plus considérable que celui de la dynamite, à 45 p.c. de nitroglycérine. Les essais qui ont été faits aux mines i'Anaeonda, (Etats-Unis) ont permis de constater que, même en martelant une cartouche de sabulite, en la brûlant, en a traversant avec une baguette de fer rougie au feu, elle ne faisait pas explosion. On est allé même jusqu'à tirer à Dalle sur une cartouche sans qu'elle explosa*. Pour la faire partir, il faut employer un détonateur à fulminate. Les ingrédients qui constituent la sabu-ite consistent en un mélange mécanique le nitrate d'ammonium, de trinitrotoiuol it de silicate de calcium. Ce dernier pro-iuit forme l'élément combustible de la poudre. Cet élément revient à meilleur narché que l'aluminium pulvérisé et of-:re de plus l'avantage de ne pas se détériorer sous des conditions atmosphériques normales. Le mélange, produisant une combustion rapide en même temps que dégageant une grande quantité de gaz, constitue un explosif idéal. ——o Touchante idée Les bambins de l'école maternelle de "ontenay-aux-Koses (France) ont renon-:é, en faveur du « Noël du soldat », aux ouets qui devaient leur être distribués à 'occasion des fêtes. L'argent sera em-iloyé à l'achat de douceurs qui seront expédiées sur le front. 0 Les salaires des fonctionnaires belges Le consul belge à Breda a porté à la connaissance des intéressés que M. Be-gerem, Hartestraat, 31a, à Amsterdam, est autorisé par le gouvernement belge à payer les salaires et appointements du mois de novembre et des mois précédants, aux fonctionnaires, employés et ouvriers des chemins de fer, postes et télégraphes, se trouvant en Hollande. Il a aussi l'autorisation de payer les pensions aux ouvriers et veuves d'ouvriers des chemins de fer. Pour le paiement des salaires de ceux qui ne tombent pas dans cette catégorie, l'autorisation n'est pas encore donnée. Les intéressés peuvent adresser une pétition au Ministère des Finances belge, eu-Adresse, près Le Havre. o Le travail des femmes et des enfants Les Chambres belges ont, on le sait, voté, le 26 mai 1914, une loi apportant des modifications à la loi du 13 décembre 1889 sur le travail des femmes, des adolescents et des enfants. Cette loi devait entrer en vigueur le 1er janvier 1915, et rien ne s'oppose, malgré l'occupation, à ce qu'il en soit ainsi. Le gouvernement général allemand a d'ailleurs ordonné formellement que la. loi soit appliquée à cette date. Les industriels intéressés ferout donc bien de se mettre en règle avec les dispositions de la nouvelle loi, s'ils veulent éviter tout ennui. Est soumis au régime de cette loi, le travail qui s'exécute : 1) Dans les mines, minières, carrières, et chantiers; 2) Dans les usines, manufactures, fabriques, ateliers, restaurants, débits de boissons et bureaux des entreprises industrielles et commerciales ; 3) Dans les établissements classés comme dangereux, insalubres et incommodes, ainsi que dans ceux où le travail se fait à l'aide de chaudières à vapeur ou de moteurs mécaniques ; 4) Dans les ports, débarcadères, stations ; 5) Dans les transports par terre et par eau. La portée de la loi peut se résumer par les dispositions principales suivantes : Il est interdit d'employer au travail les enfants âgés de moins de 14 ans; ceux âgés de moins de 16 ans ne peuvent être employés après 7 beurfes du soir et avant 5 heures du matin ; les garçons âgés de moins de 14 ans et les femmes sans distinction d'âge, ne peuvent être employés dans les travaux souterrains des mines, minières et carrières. Les pénalités, pour infraction à cette loi, vont de 26 à 100 francs par cas pour les chefs d'entreprise et de 1 à 25 francs par cas pour les père, mère ou tuteur d<? l'enfant en défaut. 0 La margarine Les surtaxes prélevées sur la margarine sont suspendues jusqu'à nouvel ordre. Désormais, la margarine n'est plus sujette qu'au prélèvement de l'impôt de consommation de 5 fr. par 100 kilos au moment de l'entrée dans le pays. La farine étrangère fournie au Comité national de secours et d'alinlentation est exempte de droit de douane. Reconnaissance Le roi des Belges a fait parvenir une épingle de cravate, en forme de couronne, garnie d'émeraudes et de diamants, au capitaine Puobert Carey, du vapeur « Queen », pour le récompenser des bons offices qu'il avait donnés aux réfugiés belges qui se trouvaient à bord du transport « Amiral-Ganteaume » lorsqu'il fut torpillé par un sous-marin allemand.

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Dit item is een uitgave in de reeks Le belge quotidien: organe national d'informations behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1915.

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