Le belge quotidien: organe national d'informations

854 0
14 januari 1915
close

Waarom wilt u dit item rapporteren?

Opmerkingen

Verzenden
s.n. 1915, 14 Januari. Le belge quotidien: organe national d'informations. Geraadpleegd op 03 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/q814m9259j/
Toon tekst

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

QUOTIDIEN ORGANE NATIONAL D'INFORMATIONS ABONNEMENTS : Un mois . n t , t 4 . fr. 2.50 Six mois # « « » . fr. 9.06 | Trois mois .,»... . 5.00 [ Un an . , . . • ♦ . . 15.00 Le service d'abonnement est provisoirement limité à l'agglomération bruxelloise. i BUREAUX : BRUXELLES « 3, RUE DES CENDRES, 3 — BRUXELLES Ouverts : en semaine, de 9 à 12 et de 14 à 17 heurts; le dimanche, de 10 à 12 heures. Dépfit auxiliaire de vente : 28, RUE DES BOCARDS, BRUXELLES. PUBLICITE : La ligne La ligne Agglomération « • • • ^r- 2*** Nécrologie . , » . . . fr. 1.03 Province Tribunaux . ...... 1.00 Faits divers * . • 1-00 et 0.75 Réclames ....... 0.50 Petites annonces : fr. 0.20 la petite ligne. Offres et demandes d'emploi : fr. 0.16 la petite ligne. Les maladies épidémiques en campagne Parmi les lourïes tâches qui ircom- , bent. en ce moment au service de santé, 1 le relèvement 1 éva:ua ion et le t ai-ternsnt des blessés viennent sans doute ( en prem ère lisTie, mais ce n'e t pas ^ tout. La prophylaxie des maladies épi- , démiques, auxquelles sont exposés les . soldats, qui constitue déjà une de ses £ principales préoccupations en temps ^ de paix, joue, pendant la guerre, un ^ rôle considérable. En 1870, on le sait, les maladies firent plus de victimes ( parmi les belligérants, de part et d'au- ' tre, que les combats les plus meurtriers. et il en avait ?té de. même dans cessai campagne antérieures. Depuis lors, l'épidémiologie, sous l'action des doctrines pasteuriennes, a fait de tels progrès, la connaissance des causes qui président à l'éclosion et à , la propagation des maladies contagiéu- j ses s'est tellement répandue, que de ( pareils désastres ne sont plus guère à j redouter. Et pourtant, il n'y a pas plus de trois ans, quand les Turcs, re- ( foulés par les Bulgares jusqu'aux lignes de Tchataldja, retinrent devant eux leurs ennemis pendant de longs mois, n'avouèrent-ils pas qu'un puis- ^ £kvîlt âJiîé Veilcixt pOLII £2Est le général Choléra? Un allié dont les services furent assez coûteux, du reste, mais qui leur permit de gsgner du temps et de traiter plus facilement avec un adversaire presque épuisé. Sans doute,-nous savons mieux aujourd'hui! qu'autrefois nous prémunir contre toutes les maladies épidémiques et, en général, contre les contagions de toutes sortes : lai diminution de la mortalité par ces causes, dans tous les pays civilisés, a diminué encore de jour en jour. Mais on sait aussi au prix 'de quels sacrifices budgétaires,de quelles précautions, de quelle surveillance de tous tes instants. Or, les conditions iJe la guerre moderne rendent' ces précautions, déjà .si minutieuses en temps de paix, encore plus difficilement réalisables, en même temps que l'agglomération des êtres humains, le surmenage excessif, l'irrégularité de l'alimentation: la protection insuffisante contre les intempéries, créent des conditions toutes nouvelles, éminemmont, favorables à la propagation des épidémies.Aussi dès 1e début 'de cette terrible fruerre, les services de santé dans toutes les armées eurent-ils de sérieuses appréhensions. Nous pouvons constater avec satisfaction—• et ceci est destisé à rassurer beaucoup de mères qui ont leur fils au front -— ces inquiétudes très légitimes ne sont pour l'instant pas justifiées. C'est une chaace, il faut en convenir. Certes, on signale de-ci de-là des cas de fièvre typhoïde, mais celte-ci, cette année, s'est montrée dès 'e mois d'août, beaucoup moins abondante et .moins grave qu'elle ne l'est liahituelte-ment-à pareille énoepue, peut-être en raison des conditions climatériques. Elle n'a débuté que beaucoup plus tard. Actuellement même, si elle a pris un certain développement, comme j.l fallait s'y attendre, sa proportion, ;11ans la mortalité générale, n'est pas excessive; elle est très loin d'être à l'état de fléau comme elle le fut en 1.870. La mortalité est faible et dépas--se fï peiné «elle du temps de paix dans l'armée, bien qu'il soit presque impassible aujourd'hui .le lui appliquer ■ partout et darîs tous les «as le traite; ment rigoureux et systématique par les bains froids, resté jusqu'ici le-plus sûr niais qui nécessite un nombreux /personnel compétent et une installation particulière, introuvables daas les ambulances encombrées de blessés. En chiffres ronds, on },eut dire que cette mortalité,.dans la plupart des centres hospitaliers, ne dépasse guère 10 p.c., t alors qu'en temps ce paix, dans l'ar- s mée, elle atteint souvent 8 p. c. f Mais il y a, dira-t-on, la vaccination r antityphoïdique. En. effet. Mais il ne faut pas songer, f. à l'heure actuelle, à vacciner celles de é nos troupes qui sont sur le front. La r vaccination exige, pour être complè- r tement efficace, quatre injections, fai- r tes à une semaine d'intervalle et, pour être tout à fait inoffensive, elle ne r doit être pratiquée que sur des sujets a en bonne santé, exempts de toute tare r et soustraits à tout surmenage pendant la période d'accès du vaccin. Ce n'est , pas précisément ainsi que se définit la situation des troupes dans les tranchées.Du moins se hâte-ton de vacciner,de- = puis deux mois, tous les hommes restés dans les dépôts. Des doses considérables de vaccin ont été envoyées de tous côtés : ( des équipes volantes de vaccinateurs j visitent, en automobiles, les postes iso- j lés. Bien entendu,tout le personnel médical, infirmiers compris, est soumis-" 5 le premier à la vaccination, étant celui , qui, professionnellement, est le plus ( exposé à la contagion. Enfin, toutes les précautions sont j prises par le -commandement pour- j écarter du combattant, partout où cela ; est possible, les facteurs ordinaires i grâce auxquels ■<* mwwdw. ; Des.tonneaux d'eau siérilisée accompa- t gnent les troupes jusqu'auprès des c tranchées et les services de ravitaille- i ment qui, de l'aveu de tous, ont fonctionné d'une façon irréprochable, ont apporté à cette partie de leur besogne autant de soins qu'à l'alimentation proprement dite. Ces précautions sont certainement pour beaucoup dans la rareté relative des cas actuels. De pkis, tout cas suspect est immédiatement évacué et dirigé su,r l'arrière, avec une fiche spéciale qui le désigne à la surveillance du personnel sanitaire. Un certain nombre de laboratoires ambulants ont été créés permettant à des bactériologistes profea-siomnek de se transporter, avec le matériel nécessaire, aux points où des cas suspects sont signalés en nombre, afin de dépister immédiatement le début d'une épidémie, d'analyser les eaux d'alimentation de la garnison ou du poste et d'indiquer tes mesures à prendre. Des centres ont été constitués en m^nts endroits, affectés à, l'hospitalisation des contagieux en général et des typbiques e* particulier. On tes a placés en des points choisis judicieusement, hors de la aone des opérat'ons, bien entendu, mais peu éloignés d'elle cependant, par exempte dans tes villes *ù se-toouve une gare régulatrice ou un hôpital d'é-»acualion en formation normale. De cette façon, 1e typhique ne risque pas d'-être dirigé sur les hôpitaux de l'arrière et surtout sur des régions (lu territoire restées indemnes, où il pourrait devenir te point de départ d'une épidémie, soit parmi les recrues, soit parmi la population civile. Docteur X... "JJ j^JU.JLJiLJ.JJtiJItlJtUJ.LLU— i' (®ir?éma MAKlsQMS CHAUDS!... Malgré la guerre et la situation troublée, ils nous sont revenus, aguichants et pimpante dans leur brune robe à la mode... de Van dernier, puisqu'elle est ; fendue. Moins nombreux que les années pré-' céden(es, certes, ils se pelotonnent frileusement au-dessus de la braise chaude^ insoucieux du martyr à la * saint Laurent qu'on leur fait endurer. : Luxe du pauvre, ils réchauffent les doigts engourdis, ils font affreusement 5 loucher les petits gas qui reniflent à i plein nez leur bonne odeur brûlée. Parfois — fi, le gourmand! — un 5 bourgeois glisse discrètement un sa chet de deux sous dans sa poche et, s'efforçant de prendre l'allure dégagée, sournoisement, il croque le marron.Enfin, pour ne pas éterniser ce chapitre, faisons mémoire des marrons glacés que les gentes dames aiment à recevoir et rappelons aussi d'dutres marrons... arguments frappants qu'on n'aime pas à recevoir. Pourvu, mon Dieu, que maintenant mon directeur, trouvant insuffisant cet article, ne se prenne pas à... marron-ner.SANS FILM. ÉCHOS Ua rapport officiel sur l'alimentation eu Belgique Le président de la'Commission américaine des secours en faveur des réfugiés _ belges est rentré à Londres après avoir /ait une 'tournée d'étude en Belgique. Il décrit les mesures prises pour approvisionner la population sous une direction américano-belge qui dispose de cinquante mille aides. Une commission pourvoit do pain au prix coûtant 5,600,000 personnes; la .dépense est do 700,000 livres sterling pair mois. Il est dépensé, en outre, rnensu ,1- 1 ornent- livrât -I:f<ar.l,inrr r^lir , i,-HK>,ooo autres personnes, qui cont absolument dénuées de tout et ne vivent que de la charité de l'Europe, et de l'Amérique.Dan« toute la Belgique, riches et pauvres vivent aobuellement sur une ration de dix onces par jour pour laquelle plus d'un million de livres de farine sont Décaissai res chaque mois. Les concours réunis ne suffisent plus pour faire face à tous les besoins. Les secours à la Belgique Nous venons de recevoir le rapport du Comité américain de secours à la Belgique, résumant les opérations de la semaine finissant le 4 janvier. Au couiis de la semaine, il a été expédié de Rotterdam, à destination de la Belgique : 2,763 tonnes de froment ; 2,9&3 tonne*?, de farine; 1,126 tonnes do riz; 389 tonnes de sel et quantité d'autres aliments. Total : 59,421 tonnes. Les comptes détaillés accusent un solde en caisse et en banque "5e montent à 1,324,715 livres sterling, «oit 33,117,8fô; francs. D'ici au 12 avril prochain, 44 navires chargés de nouveaux teoours destinés à la Belgique, sont encore attendus à Ro-t-terdam.Pensées délicates Cette année, c'est du Nouveau-MoawU que Saint-Nicolas arriva aux enCa&U sub-versois ! En effet, «ept cents grande* caisses furent débarquées, de provenance américaine : c'étaient des ca^asutx de Noël et des. Eprennes (fruits, ot vêtements, en majeure partie). Détail touchant dans luiea d&a pocte* cles vêtements distribtiés, aLéc^urrit, avec une agréable iSHirprièe, àc* petites i lettres ou pièces de vers, earckdes tirelires., garnies! Après -tant de privations tile de décrire ia joie «es baaiJaiaa. Les parents ont imaginé un acciiàé d« réception délicat, digne de Va cité artiBfciqce et de son passé. Un poème,. délicatement pensé, fins-s ment écrit^ se compose, en ce moineai, à 1 l'aide des caractères anciea ■ au thés ti t ques du Musée Plantin. Tiré soigneusement sur papier du XVIo siècle, il passera bientôt les mers et portera, aux généreux donateurs américains, le téraoi- 2 gnage ému de notre gratitude... Protectionnisme éxecisif g Dans leur zèle pour la, protoetioii des t animaux, quelques propagandiste^ ati-2 glais étaient allés jusqu'à faire dire de? prières publiques pour que chevaux et i chien® aient le moins possible à souffrir des horreurs de la guerre. L'évêque d'Oxford s'en est ému. Dans ' une leUre pastorale aux prêtres de son diooèse, il interdit de mêler l'es bêtes aux litanies. « Il est suffisant, dit-il, de prier afin que les hommes soient bons pour les animaux, s Le eniflinier de F empereur A'Antijiehe Bien que l'empeîeur d'Autriche mange très frugalement, il paie son cuisinier, Perski, 50,000 francs par an pour les repas élaborés par lui qui lui sont servis à la cour. Ce Perski était autrefois le cuisinier du comte Hheingaum, et, un jour que l'empereur dînait chez le comte, il fut frappé de la façon dont avait été préparée une tête de sanglier. Il demanda, que Je chef en-fût de sa part complimenté. Deux jours après, un énorme paquet arriva à Schœnbrunn avec les hommages du comte. Quand le paquet fut ouvert, on y découvrit Perski, le cuisinier, en bonne santé.;, mais un peu haletant. L'empereur aeCepta le cadeau et Perski devint son principal chef. Nos réfugiés en Angleterre En Angleterre, la Commission chargée d'émettre un avi3 sur les diverses manières envisagées, afin d'arriver à procurer du travail aux réfugiés belges, vient de déposer son rapport. Elle partage, en trois catégories, les 1) Ceux qui sont capables de fournir un travail utilisable en Angleterre. Dès à présent, presque tous sont déjà employée dans l'agriculture et dans l'industrie;2) Ceux qui peuvent fournir du travail, dans dos branches de l'industrie,où il n'y a guère de demandes de main-d'œuvre, pour le moment, en Angleterre. Par exemple : les tailleurs, lee diamantaires, les imprimeurs, le» relieurs, les menuisiers, les ébénistes. La Commission propose de procurer du travail à- ces spécialistes, mais de le leur faire exécuter aux endroits mêmes où les réfugiés résident en ce moment, et de limiter, autant que possible^à la consommation des réfugiés eux mêmes, les travaux exécutés. De cette manière, les ouvriers anglais ne &e ressentiraient guère d'une concurrence. Bien entendu, et bien que le but essentiel soit de* soustraire les réfugiés à une oisiveté déprimante, ceux-ci seront immédiatement rémunérés, en espèces,du travail fourni. Pour les spécialités qui, vu les circon-stances, ne peuve-.V en ce moment être consoiamées sur place, comme les travaux dos relieurs, des ébénistes, etc., pour ûesllcs qui ne «wnt point utilisables pour les réiugiés personnellement, tels la bijouterie, les dia*aû.nts, etc., des fir-nim aitgkuee# Avanceraient, à titre gra-UuitLWj matières premières nécessaires. Les produits aiasi fabriquée seraient écoulés, aprèa 3a guerre, dans le pays des réfugiés qui les ont produites, et les •manières première*» actuellement remises, pou muant, à «e a^exient-là,- être, û-u choix des réfugiés, restituées en nature o« leaur vaie»r payée aux cours du jour. Enfin, pfur la, troisième catégorie dr?s ré£u<fi&i : ucg-ociaiats, employés, musiciens, iasiitntears, écrivains, avocats, «kî., la ComsaifiBion décla<re n'avoir pas esNwr* tr»uv« la salotion. L«a idéa« d*E4ison sur la guerre actuelle Dans une diso»ask>n qui s'est ouverte ?_ur les oèiaqMes ées sous-marins, M.Edison, lo oéîèbre inventeur américain, a émis )"opi*io» suivante : « Tous pouvez bénir comme acquis, que les navires construits maintenant seront protégés contre les torpilles sous-mari-nes. Pour protéger un navire contre la dostru-etk**., tousi devez grandement )é-duiie l'effet de l'explosion primitive. Ceci peut être obtenu de diverses façons. A œoa avis, les moyens scientifiques de" t>ner les hommes que l'on emploie maintenant doivent rendre pratiquement impossible une longue guerre,eA, par exemple, une guerre qui, avec les anciens moyens, pouvait durer dix ans, pourrait oeaser au bout de trois années. y> Penr l'envoi d'usé fiouvelte ambiance sur le front belge Nous avons reçu : Pour que chaque Belge apporte 6on obole, Mlles Chalon et une Russe 7.00 Pour nos soldats 25.00 Pour que ma Jeanne 6oit heureuse 5.00 Pour qu'Armand et Henri reviennent sains et saufs de la guerre 6.00 Emile et trois braves 0.60 Hélène et Joséphine : Bonheur à notre neveu Jules 1.00 Jeanne S. : Pôur le retour de mon époux 0.50 Madeleine M.: Pour son oncle Jules 0.25 Madeleine Y. : Bonne chance à mon oncle Jules 0.25 Madeleine V. : Tante Liline ne pleure plus 0.26 Pierre V. : Pour que père ne m'oublia pas 0.23 Mme Vve W. Pour que mon propriétaire revienne 0.25 Enfants S. : Honneur à notre père 0.25 Famille S. : Pour oncle Pierre 0.25 Blanche : Bonheur à notre Jules... 0.25 Pour le bonheur de mes enfanta 0.25 IV'ko Madeleine à soji pyo^yip f-t- 0.25 époux nevienne 0.25 B.W.: Pour la santé de petit André 0.10 ^ Bonheur de Charles et Pierre S. ... 0.10 LéonieP. : Bonheur à Jules M 0.10 René W. : Honneur à Jules M 0.10 Agglemération bruxelloise BRUXELLES Défense d'exportation. — L'exportation de la Belgique des fourrages belges de tout genre est défendue sur toutes les frontières. Les contraventions entraîneraient la confiscation des marchandises. Le prix des vivres. — Mercuriale des marchés dressée par la Division centrale de police de Bruxelles : Epiceries : eafé, le kilo, fr. 2.40; chicorée, 0.5-5; sucre blanc, 0.85; cassonade, 0.80; sel, 0.12; poivre, 4.75; ri», 0.80; pois cassés, 0.90-, haricots, 0.9o; pâte d'Italie, 0.80; vermicelle, 0.85; sel clé soude, 0.15; savon; 0.60; pain, 0.40; huile d'arachide, le litre, 1.95; huile de sésame, 1.75; huile d'oeillette, 1.65; huile d'olives, 3.00. Viandes de boucherie, par bêtes entières, le kilo -. bœufs, fr. 1.70; taureaux, 1.50; vaches, 1.60; veaux, 2.00; moutons, 2.00; porcs, 1.70; viande porc saîée, 2.20; viande porc fumée, 3.00; laid, 2.20. Poissons : sec (stockfisch), le kilo. 0.SQ; poisson ealé (morue), 1.60. Légumes : pommes de terre, les 100 kilos, 8 à 9 francs; carottes, Je kilo, 0.12; oignons, fr. 0.15. Beurre, le kilo, fr. 3.60; œufs, pièce, 0.15, Pour se rendre de Cruxo&to à Nln»vt. — Dejvuis le 8 janvier, l'horaire des trains da Bruxelles à Ninove est modifié comme soit : BruxeHes-Ninovc : Bruxelles vpla.ee de Ninove) : ?.Ô6, 10.36, 13.30, 16.36.. 19.16. Dilbcek : 5.46, 8.33, 11.13, 14.13, 17.13, 19.53. Ninove : 6.45, 3.33, 12.13, 15.13, 18.13; 20.53., N î _n ove-Br o xe U es : Ninove : 4.30, 6.25. 7.00, 9.53, 12.53, 1b.m, 18.33. Dilbeek>:_ 5.46, 7.26, 8.06, 11.06, 14,OS, 17.06, 19.46. Bruxelles (place de Ninove) : 6.10, 7,ôt, 8.30, 11.30, .14.30, 17.30, 20.10. Un grand nombre d'employés et d'ouvriers de Ninove travaillant actneBejnent g Bruxelles juisque 17 heures ©u 17 h. 1/2 réclament un train vicinal qui partirait de Dilbcek vers 18 h. 1 jè dans la direction do Niiiove. L'intervalle de, 17 h. 13 à 19 h. 53 est réellement trop g»-and Les inondations autour de la capitals. — Par suite des pluies diluviennes dont «tons 6ommcs gratifiés depuis quelques jours, los eaux de la Senne ont envahi lotîtes les prai-lies, jardins et habitations maraîchères à Bempst-, Forest, Ru/sbroeck, Anderlecht et Haï. L'ancien champ de courses de Forestyprès de 1-a ligne dû chemin de fer, ost transformé on un va rte lac. Beaucoup de caves sont inon<lées et las autorités communales ont |>ris dos mesures pour éviter des accidents; les vannes ont été ouvertes à Bruxelles, afin de faciliter l'écou-k-ment des eaux. Chose qui devient difficilo / par suite des travaux qui sont en ooura pour 1* noureiie de diemin de fer Gand- Saint-I'iejre-Midi, sur les territoires d'An-derlooht et de Forest. Les ^gouts et les ruisseaux ont été-comblés en certains endroits et par suite l'écoulement des eaux ne ee fait pâi";6. Entre Bierges et Saintes, les ruisseaux ont débordé; la chaussée vers Tournai est envahie par l'eau sur une distance de plus de cinq dents mètres. Les habitant* sont bloqués chez eux et leurs caves à provisions sont inondées. Tous les riverains de la Senne auront beaucoup à souffrir. Lundi, pendant toute la journée et surtout dans la soirée, les draches n'ont pas discontinué.Et la pluie tombe toujours... Industriels. — Si vous avez des machines à remettre en état, adressez-vous à la maison H. Carette et Cie, 90a, rue du Page, Ixelles. Les ateliers restent ouverts et peuvent effectuer les travaux de mécanique en tous genres. Un bon CONSEIL à tous! Buvez de Peau « K0KEL BRONNEN », l'amie do l'estomac. EN PROVINCE A LA LOUVIERE. — Le ravitaillement. — Le Comité de ravitaillement local, conformément à celui de Charleroi, va établir un service communal de vente de toutes les denrées alimentaires aux prix de revient, ce JU oo~ûciirr<?Lioe cuuiiuesu ui:v. A A W VERS. — La situation financière. — Si partout la gêne règne en maîtresse aujourd'hui, il n'en va guère autrement dans ia caisse communale : les recettes; de la vidle sont, en effet, bien misérables. Légalement, le budget communal doit êtr< établi à la. fin de l'année. Les circonstances ne permirent guère df suivre cette année l'usage établi et, malgré toutes les didigenoes, ce ne sera 'guère que vers la fin janvier que le projet de budget pourra être woumis au Conseil communal. Dès à présent, toutefois, l'échcvin des finances, M. Cools, annonce un déficit da 20 millions. Rien d'étonnant : rien que tas recettes du port se montent normalement, les autres années, à 14 millions. Maintenant, pondant la guerre, pas un centime n'est encaissé de ce chef. La part de bénéfices revenant à la ville, comme participation dans certaines société* d'exploitations commerciales^ telle la Compagnie des Tramways, par exemple, sera réduite à Un chiffre insignifiant. Et, malgré cela, la ville tient to'u ses engagements! Aussi, l'administration communale espèro-t-elle arriver quand' même a surmonter toutes les difficultés financières actuelles. Elle envisage davantage en-oore : les moyens d'intervenir, dans une mesure large et effieace, par doc subside? plus appréciables, dans les œuvres créées en vue de soutenir les ouvriers de toute catégorie, actuellement sans travail. A. re jour, la ville verse ehaque semaine oeat miHe francs de subsides à l'œuvre des sans-travail; en outre, chaque ménage, dénué de ressources, reçoit fr. 10.50 par semaine.Dans aucune des communes environnantes, les intéressés ne touchent pas même le tier^ •es sec«ra<s alloués par la ville d'Anvers. Dans d'entres milieux, c'ost la •h a sse uu enivre! Jamais kl demande no fut aessi forte et les prix offerts aussi rémunérateurs. Pour donaer uue klée de l'âpre té avec laquelle es méitad est recherché, relatons, un fait ca-rgpeiéris'tiq&e : i'un des petits steam-boats, qui servent au passade d'Anvers" ;v Sa in te-Aane, fofc récemment remisé, le service étant ou tu/ppwmé ou fort réduit. Eh bien ! l'on estima "profitable de le dégarnir do tout le enivre gui y était utilisé, quitte à le rem-pluoer plus tard. De sorte que, maintenant, vous ebereherie/. vainement le moindre pet.»* robinet sur tout le bateau ! A 0*4A!tLE-lt9i. — Cficz les vwriers. — Une affaire qui passionne actuellement les populations ^e la région de Charleroi, c'est 1s différend survenu entre le Comité de la Caisse' de=s Prêts du Bassin de Charleroi et io président 4e la Nouvelle Union Verrière. IJn voici les rétroactes. ; lia Nouvelle Union Verrière est un important Syndicat qui groupe la grande majorité des. •uvriet* verriei-s, à l'exception des magasiniers et do quelques indépendants. On sait que les salaires .payés aux ouvriers verriers eont assez élevés, ce qui a permis à certains de réaliser de» économie», mais fl tant tenir "compte «Je eo que «retic industrie a été astreinte a dos chômages plus ou moins longs et, depuis la déclaration de la gnerre, tous Sec fouis aoht éteints. M-ais e:, jusqu'à présent, cette fort intéressante catégorie de travailleurs a pu vivre de son épargne, il en <*st qui sont sur le point de vek- leurs économies épuisées. Devant cetto situation, une délégation fut diargéo de se a N. 67. 4 PAGES. — 10 centimes le numéro. — 4 PAGES. JEUDI 14 JANVIER I9I5. ■ ■— ■ ' *—■—■W—P————i—M———«W————M—I I I I i .I l II ll|I.I.IMMMW!M--lllll1 '■ W. L . HIM ILM 1.11 M - J !i ». ■»' ^ I P . ■■ 1 '' W '■

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dit item is een uitgave in de reeks Le belge quotidien: organe national d'informations behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1915.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Toevoegen aan collectie

Locatie

Onderwerpen

Periodes