Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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14 september 1918
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s.n. 1918, 14 September. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Geraadpleegd op 10 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/154dn41c2f/
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Le Bruxellois J O IMÏ NAI/ QUOTIDIEN INDEPENDANT f" "W '" ' ' ABONNEMENT Bruxelles - Province - Etranger Les abonnement* sont reçus exclusivement par tous tet BUREAUX DS POSTES. C ! Les récîamaUocs coccemaot les abonnements doivent Être m'^essées exclusivement au bureau de poste qui â PdéUvEé S'abonnemefth " wv * - PRIX DES ABONNEMENTS s V '• 3 mois : 2 mois : 1 mois : ■<- ;Fr. 9.00 Fr. 6.00 Fr. S.00 TIRAGE s 125,000 par jour ANNONCES Faits divers et Echos La Ligne, fr. 5Û0 Nécrologie 300 Annontes commerciale . . 2.00 Annonces financières 2.0G PETITES ANNONCES. • • La grande ligne. 2.08 Rédacteur en chef : René ARMAND Rédaction, Administration, Publicité, Vente t ' BRUXELLES, 33-35, rue de la Casera© TIRAGE : 125,000 par jour Chronique des Abus S Quel est le nombre des personnes qui vivent i largement en qualité d'employés au service u Comité national de secours et d'alimentation ? Combien y a-t-il de présidents, vice-présidents, secrétaires, employés aux écritures» em-jjployés des Magasins communaux, nationaux, çtc. f Combien y a-t-il d'ouvriers qui travaillent .directement pour cette institution de guerre et :îjui émargent tous au budget dont les fonds se-*ont remboursés par les contribuables après la guerre ? i En comparant le nombre d'employés avec celui des non employé», nous saurons peut-être pourquoi nous n'avons reçu que 100 grammes de graisse depuis un mois ; car. si chaque employé «'en prend ou reçoit en moyenne que 10 gr. par jour —- ce qui est peu — pay une simple multiplication nous comprendrons que la réserve peut jbien être épuisée. | Qu'on ne nous dise pas que les employés n'ont 'pas plus de graisse que les parias, car nous répondions que beaucoup parmi les employés du .C. N. et ceux des M. C. sont mariés ou ont une ou plusieurs maîtresses — souvent des serveuses de boîtes ou des danseuses de bars — et que ces dernières vendent à leurs amis et connaissances de la graisse, de la farine, des pommes de terre et d'autres denrées en veux-tu, en voilà! ', Et si ces employés n'avaient que leurs ap- Ïiointements, pourraient-ils se payer la gueuze,. e vin et même le Champagne dans les cabarets (bien connus à Auderghem, à Ixelles, à Laeken, à St-Gilles, en pleine ville rue Haute, rue St-phislain, rue dea Boiteux, quai aux Barques, quai aux Briques, rue de Laken. rue du Maçon, tue Frère-Orban, rue St-Roch, etc., etc. ? Il n'y a pas de graisse pour le public ; il faut I acheter du beurre à 44 fr. le kilo, parce que les savonniers paient ce prix et que la fameuse Ligue des marchands de beurre ne distribue presque pas de beurre, en dépit de ses promesses réitérées. Des fabricants de savon : ta rue .de la Querelle, par exemple, en est bondée ; en prévenir la police locale est inutile. C'est à croire que certains policiers y sont actionnaires. Les perquisitions sont faites par la police belge et 99 fois sur 100, on ne trouve rien, parce tiue la mèche est éventée, ou qu'on ne veut rien découvrir. Je jette tous les jours au panier des lettres anonymes ou signées dénonçant des savonneries iplanaestines, des distilleries idem ou des stocks' de denrée» soi-disant détournées. A quoi bon I prévenir «nos» autorités? Elles se f...ichentde Jout. Alors... Et puis, notre rédaction n'est pas «ne succursale de la police; à elle d'agir, si elle le veut. Le fameux consortium belge des brasseries, fiar une nouvelle circulaire datée de Bruxelles, e 28- août 1918, a signifié aux cafetiers qu'il le>itr serrait encore davantage la vis. « Depuis le 28 mai 1917, date de la dernière augmentation des prix de vente des bières, leur prix de revient a subi une majoration notable sous l'in-puence des facteurs suivants : hausse du prix des matières premières et des combustibles, nouveaux droits, rémunération et indemnités de vie chère aux ouvriers et aux employés, coût considérable des moyens de transport, etc., etc. Pour ces raisons, le Consortium belge des brasseries .établit un nouveau tarif, qui sera appliqué à partir du 1er septembre 1918, Tarif : Ire catégorie : 60 fr. l'hectolitre (au lieu de 55 fr. et 28 fr. avant la guerre) ; 2e catégorie : 40 fr. l'hectolitre.. Les brasseurs auraient tort de se gêner, puis-ptihlk -est-assez bête pour continuer à javaler leur eau houblonnée. Qu'il fasse la grève des gosiers insurgés et les brasseurs belges capituleront comme naguère leurs confrères de Munich. Après tout, on peut vivre sans bière. Il faudrait d'ailleurs absorber plus de 25 litres jle la meilleure bière pour avoir l'équivalent Approximatif de la valeur nutritive d'un kilo du plus mauvais pain. Quant à vendre la reuze à 5 mark et plus, c'est un scandale et faut être fou ou baron Zeep pour en boire, 'à ce prix, surtout que des cabaretiers sans ver gogne qui estampent ainsi leur clientèle ont souvent accaparé la gueuze depuis longtemps, j.'ayant achetée à 1 ou 2 mark la bouteille en escomptant la hausse artificielle et la bêtise du «tàif public. Les clients du Réfectoire Elisabeth, rue Gal-lait, sont des petits bourgeois, pauvres honteux, ou négociants sans clientèle. Plusieurs se plaignent de ce que les portions servies aux bénéficiaires qui emportent leur pitance pour la manger à domicile, soient presque de moitié moindres que celles qu'on distribue aux ayants droit qui Ips consomment sur place. A ceux-ci on donne en outre une demi-tranche de pain dont sont privés les premiers. Est-ce équitable? Non, certes, d'autant plus que les meilleurs morceaux de viande Vont aux clients qui mangent dans les locaux de .l'œuvre, les autres devant se contenter du reste. Au marché aux légumes à Schaarbeek, le public fe plaint avec acrimonie de l'insolence cynique dç certains ruraux et revendeurs qui n'affichent pas les prix et aux doléances des ménagères affolées répondent outrageusement : Vous n'avez qu'à crever, vous ne les aurez pas moin». Ne serait-il pas possible de placer dans les [cuisines des Restaurants Bruxellois, non pas des gfjenâ appartenant à des corps de métier, mais des personnes expérimentées dans l'art de la cuisine ? J'admets qu'il soit humain d'occuper le plus de personnes possible, de façon à leur procurer nn supplément de ressources, mais je ne conçois pas que l'on confie à des gens qui ignorent tout dans la branche, la préparation d'un si grand nombre de dîners, alors que les aliments nécessaires sont hors de prix, et qu'il faudrait, à plus forte raison, confier cette besogne, si pag à des tordons bleus, au moins à des personnes qui savent cuisiner. Pour ce qui concerne les légumes tels que choux blancs e£ choux rouges,ils sont tout simplement cuits au heu d'être étuvés, en ajoutant à l'un ce qu'il ne faut pas comme épices, et en omettant de donner à l'autre ce qu'il faudrait; après quoi, les légumes, sans autre préparation, sont servis aux cliente. Aussi, prépare-t-on les choux-fleurs avec du persil les choux verts avec de l'oseille ou des feuilles de rhubarbe, les choux blancs en y ajoutant je ne sais quoi, de façon à cendre tous les légumes mangeables. Pour ce qui concerne le potage, c'est toujours le même du 1er janvier au 31 décembre; soupe blanche, contenant 1/10 de sable, 1/10 de légumes 0/10 d'épices et 8/10 d'eau. C'est à se demander où .vont la graisse et les os qu'on reçoit dans les cuisines. Cependant, les quartiers de viande, fournis en grande partie par les Magasins Communaux, renferment une quantité d5os, avec os à moelle, pi je ne me trompe, variant de 3 à 400 kilos par jour. Il est évident que si parfois la majeure partie des os passe à côté de la douche (comme le lard à la cuisine Grand'Placë), ou que la graisse est enlevée au profit de je ne sais qui, que la faute n'incombe pas entièrement aux cuisiniers, mais bien au manque de surveillance. Il est .vraiment regrettable, qu'au moment où tout le inonde a faim, on trouve encore moyen de soustraire l'indispensable. Je conclus donc qu'il est .parfaitement possible, avec les marchandises !4ont dispose l'œuvre en question, non pas de contester tout le monde, mais au moins de faire 'quelque chose de mieux, en y mettant un peu de bonne volonté jointe à une meilleure préparation. ^ A propos de pain et vu les abus constatés, nous demandons à ce quie tous les boulansrers portant le pain à domicile soient munis d'une balance contrôlée pour le pesage du pain lors de la livraison. Tout pain qui n'aura pas son (poids officiel devra être complété par le garçon livreur au moyen d'utie. tranche de pain supplémentaire. Ce moyen bien simple mettrait une fin aux vols des boulangers rapaccs et fraudeurs. « En ce qui concerne les verres, ne pourrait-on pas obtenir qu'à Ixelles, comme dans 'd'autres communes, chacun puisse se présenter auix distributions de miel, sirop, etc., muni de son propre récipient ? Il y aurait là une bonne mesure d'hygiène d'abord, ensuite de propreté; j^'hygiène, parce aue nous ne serions pas ex»o sés à la propagation de la tuberculose ou d'au-treô maladies infectieuses ou contagieuses par Ile fait que ces verres auraient été en contact avec de l'eau et du linge contaminés ; de propreté ensuite, parce que beaucoup de gens peu méticuleux et jem'enî... n'hésitent pas à les laver et les essuyer avec le premier torchon venu, N'y aurait-il pas là matière à réflexion pour ceux qui se sont donné, pour mission de veiller suir notre santé, oh ! avec quelle sollicitude intéressée ! Pendant qu'on continue sottement à prêcher des haines éternelles, on nous rançonne avec cynisme. Des fils de fermiers sont devenus accapareurs et smokkeleers. Le fils d'un fermier près de Hal, dont les parents ont gagné près d'un million, fait le trafic. Il a gagné depuis six mois plus de 15 mille francs. Il y a des paysannes qui voht en pèlerinage à Hal implorer la Vierge de faire continuer la gtierre, car cotte sanglante tragédie est une bénédiction inouïe pour elles. Dans un village, certaine fermière ne couche plus dans son lit depuis six mots. Elle a fait une- paillaflse sur son coffre rempli de mark et couve ainsi jalousement son trésor d'avare. Espérons que la Providence nous délivrera, cette année encore, de cette guerre atroce. Les fricoteurs, les enrichis, les paysans, les accapareurs et surtout tous les privilégiés des services de l'alimentation qui ont double emploi et qui vivent grassement aux premières loges du ravitaillement» ont trop à manger; Il faudrait que tout ce beau monde se sente aussi le ventre vide, alors, nous assisterions à un autre spectacle; on ne verrait plus cette propagande forcenée en faveur de la continuation die la boucherie, Marc de Salm. LA GUERRE Communiqués Officiels ALLEMANDS BERLIN", 13 septembre. — Officiel i Théâtre de la guerre A l'Ouest Croup* d'armées du prince héritier Rupprecht et du colonel général «on Eoehn A la côte et au nord-est de Bixschoote, nous avons exécuté avec succès des entreprises de moindre envergure. Entre Y-près et ArmerMères, des attaques de reconnaissance de l'ennemi ont échoué. Au sud-ouest de Fleurbaix, nous avons repoussé une attaque partielle, et une assez forte poussée des Anglais au nord-ouest de Hulluch. Entre le.i routes qui minent d'Arras et de Pé-ronne à Cambrai, l'ennemi a continué, hier matin de bonne heure, ses attaques, grâce à un feu d'artillerie des plus violents. Elles ont échoué avec de lourdes pertes pour f ennemi. Notre feu If artillerie, bien dirigé, a eu une part prépondérante à cette défense victorieuse. Là où les Anglais pénétrèrent dans nos lignes, ils f tirent repoussés en contre-attaque. Havrincourt resta aux mains de l'ennemi. Nous avons repoussé, entre Mœuvres et Gouxeaucourt, de nouvelles attaques diclanchée par l'adversaire le soir. Croupe d'armées du Kronprlnz allemand Entre Ailette et Aisne, le combat d'artillerie n'a augmenté d'intensité que temporairement. Combats d'infanterie de moindre envergure. En Champagne, nos troupes d'assaut ont ramené des prisonniers hors des lignes ennemies près de Le Mesnil. Croupe d'armées von Gailwitz Les Français et les Américains ont attaqué, hier, l'arc de St-Mihiel, près de la hauteur de Combres et au sud de celle-ci, ainsi qu'entre la côte L.orraine et la Moselle. En prévision de cette attaque, nous avions envisagé depuis plusieurs années et entamé depuis plusieurs jours l'évacuation de cet arc exposé à un encerclement des deux côtés. C'est pourquoi nous n'avons point voulu combattre jusqu'à décision et avons exécuté les mouvements projetés. L'ennemi n'a pu les entraver. Nous avons repoussé des Français qui s'avançaient sur les hauteurs à l'est de la Meuse. La hauteur de Combres, perdue passagèrement, fut reprise par des troupes de la landwehr. Au sud de celle-ci, des régiments austro-hongrois unis aux tr»upes combattant entre Meuse et Moselle, ont assuré au cours d'une défense énergique, la retraite des divisions se trouvant irès de St-Mihiel, Entre la côte Lorraine et la 'Moselle, l'attaque ennemie a gagné du terrain près de Fhiaucourt. Des réserves ont enrayé la poussée ennemie. Au sud-ouest de Thiaucourt et à Vouest .de la Moselle, nous avons repoussé l'ennemi. L'évacuation de l'arc s'est effectuée durant la nuit, sans être entravée par l'ennemi. Nous occupons des lignes nouvellement préparées. BERLIN, 12 septembre. — Officiel du soir ? Entre les routes menant d'Arras et de Péronne à Cambrai, de nouvelles attaques des Anglais ont échoué. Entre Meuse el Moselle, les Français et les Américains ont attaqué l'arc de St-Mihiel.Les combats durent encore. La guerre sous-marine BERLIN, 13 septembre. — Officiel 7 Nos sous-marins du Nord ont coulé 10,000 tonnes de jauge brute de tonnage ennemi.. AUTRICHIEN VIENNE, 1P. septembre. — Officiel 1 Théâtre de la guerre italien Sur le front du Tyrol, combats de patrouilles sur divers points. Sur l'Assolone, nos troupes ont repoussé d'une manière sanglante une nouvelle attaque ennemie, exécutée par surprise. Sur le front du Piave, activité persistante de Vartillerie. Front d'Albanie : Une heureuse attaque contre la crête de Tomo-rica nous a'permis d'occuper quelques éléments des positions ennemies. BULGARE '< SOFIA,10 septembre. — Officiel ? Front de Macédoino Entre Ochrida et Prespa, bref tourbillon de feu ennemi. Au nord de Tirnova et Sefol et entre ces localités, l'activité d'artillerie a été assez animée durant un certain temps. Au sud de Huma, des détachements d'infanterie ennemie se sont emparés d'un de nos postes avancés après une préparation d'artillerie. Ils furent dispersés par le feu de notre artillerie qui leur causa des pertes sensibles. A l'est du Vardar, une batterie ennemie a pris fun de nos hôpitaux militaires sous son feu bien que les insignes fussent nettement reconnaissables. Au sud de Belasritza, une de nos troupes de reconnaissance a fait des prisonniers anglais. Combats de patrouilles à l' avant-plan de la Strouma inférieure. Entre le Vardar et le lac de Dojran, un lieutenant-aviateur allemand a abattu deux avions ennemis qui se sont abattus devant nos tranchées-Ce sont les Te et 8e victoires aériennes de cet aviateur*. TURC C. ONSTANTINOPLE, U septembre. — Officiel : Front deJPalestine : Opérations plus actives dans le secteur de la côte. A certains endroits, nos lignes ont été bombardées par l'artillerie et les lance-mines ennemis. Dans l'avant-terrain de nos positions, des combats entre détachements de reconnaissance se sont terminés à noire avantage. A l'est dti chemin de fer Tul-Kerm-Ramleh, une de nos patrouilles a pénétré dans les lignes ennemies. A l'ouest du Jourdain, un détachement de reconnaissance ennemi est tombé dans une egtbuscade et a subi de fortes pertes. Pour le rc^ie. rien à si&naler* FRANÇAIS PARIS, i't septembre. — Officiel de S h. p. m. : 'Au nord de l'Ailette, un coup de main nous a valu des prisonniers. Actions d'artilleHe dans les régions de Remis et de Prosnes. Deux coups de main ennemis ont été repoussés en Champagne cl dans les Vosges. PARIS, 12 septembre. — Officiel de H h. p. m. : A l'ouest de Saint-Quentin, en liaison avec les troupes britanniquest nous avons progressé jusqu'à la route de flolnon à S'avy. L'armée américaine a attaqué ce matin dans ta région de Saint-Mihiel. L'opération se développe dans les meilleures conditions:.Le Discours du Vice-Chancelier Stuttg-art, 10 sept. — Son F.xc. le vice-chan-celier von Payer a prononcé hier en notre ville un discours faisant ressortir combien il était rare qu'on parlât à la nation d'une manière sim-> pie et accessible à sa compréhension, en évitant l'excès <ie détail». Je déclare c'-anc sans figures de rhétorique que mes compatriotes de Stuttgart peuvent envisager l'avenir en pleine confiance, n'en déplaise aux manœuvres envenimées des etnnemis, ce qui, d'aiffeurs, a âé dit pair S. M. l'Empereur. Malgré les fanfares de triomphe auxquelles l'adveirsaire vient de se livrer, son, impression tient de l'abattement : chez nous, s'il v a quelque dépression, elle n'est pas attribua^ ble aux derniers événements, elle provient plutôt de ce que les perspectives de paix demeurent lointaines et détruisent l'espoir de passer un nouvel hiver avant la paix r sentiment qui,, au demeurant, prévaut chez l'ennemi également. Les dettes d'Etat montent à un degré fantastique, et tous les belligérants devraient bien se dire que, prolonger la guerre, c'est ruiner l'Europe; et les derniers succès de l'ennemi ne peuvent encore lui faire penser sérieusement que sa science militaire, la qualité de sas troupes et de leurs chefs surpassent celles des'puissances centrales ; il place son espoir en l'intervention américaine. Il est indubitable que P."U>port américain au front Ouest augmente la charge pour les Centraux ; mais qu'on se rappelle; avant de faire grand état d,e centaines de mille soldats américains, ce que les Centraux ont fait des millions de Russes, Sorbes et Roumain^ actuellement hors d,e combat et inutilisables ' pour de nouvelles hostilités en faveur de l'Eptente. Cette guerre a eu lieu pour là majeure partie en territoire étranger. Peu de personnes se résident compte de ce que cela Signifie, autrement on apprécierait mieux ce grand avantage. Quant à la guerre sous-marine. Ses effets en furent moins rapides qu'on ne le souhaitait, mais nous ne sommes pas les seuls à nous illusionner de temps en temps dans nos calculs ; et il y aurait mauvais vouloir à en nier les effets, puisque depuis plus d'un an déjà elle exerce de tels ramages dans la marine ennemie en proportion de ce qu'on en attendait. L'adversaire ne parvient pas à combler les vides ; plus il y a de troupes américaines à expédier en Europe avec matériel et vivres, plus il lui faut de faonage supplémentaire : d'où la limitation de l'apport américain ; les navires nouvellement construits n'appartiendront pas à l'Angleterre, et elle sera à court de vaisseaux après la guepre. D'ailleurs, l'ennemi comptait plutôt sur la supériorité de ses ressources matérielles que sur celle de ses armées. Mais s'il cite à notre désavaœitage la pénurie de coton et d'huiles, nous lui répondrons qu'il est à court de charbon et que ses vivres diminuent, tondis que les Centraux ont l'Est ix>ur les ravitailler. Les Cemraux ont à s'efforcer en ce sens, que la guerre se déroule tout entièrç eu sol ennemi. Leurs ennemis espèrent leur épuisement. On peut dire de l'Allemagne qu'efle ne succombera pas. qu'elle est à même de faire face aux difficultés du dehors tout en liquidant les différends intérieurs aux points de vue politique, alimentation, etc. Quant â la paix future, il ne faut pas d'une convention qui ne garantisse la tranquillité que pour une ou deux dizaines d;'années. Il suffit déjà de considérer 1 épuisement complet Sont souffrira toute 1 Europe après la guerre, pour avoir idée du temps qu'il faudra pour la reconstitution économique, intellectuelle et morale. Nous ne sommes plus au temps de la iguerre de trente ans ; lors des précédents pourparlers de paix, on laissait toujours au rancart les couches moyennes et prolétaires de la nation. Or, elles ne s'y résigneraient plus actuellement. Cette paix future sera traitée non par les gouvernements de leur seule autorité, mais moyennant approbation de l'ensem'ble de leurs peuplas. Ici, la paix constitue le point capital, à r exclusion des conceptions d'avoir g'agne en étendue, en biens ou en population. Paix durable exclut toute idée de conquête. Par exemple, l'ennemi, qui tient tant à l'extermination des Centraux, donc, à plus forte raison, à se faire dédommager, assimilerait semblable traité de paix à une défaite. U n'en est pas de même pour l'Allemagne, dont le gouvernement s'est inspiré des paroles impériales : o Ce n'est pas la soif de conquêtes qui nous met en ligne », principe auquel il est demeuré fidèle depuis le début des hostilités, et qui dénote, n'en déplaise à toutes contestations, la droiture et la largeur de vues. Une fois que, de part et d'autre, on aura répudié toute visée de conquête, on verra surn-ir la nécessité d'un rétablissement des territoires à l'état d'avant la guerre, chose devenue déjà impossible à l'Est. (A suivre). *** Echos du discours du vice-chancelier von Payer Berlin, 13 septembre. — Du « Berliner Lokal-anzeiger » : Le vice-chancelier n'a voulu s'adresser qu'à notre nation lors de son discours de Stuttgart; et de toutes parts on l'approuve dans sa conception populaire de l'éloquence politique, seule condition permettant d'acquérir de l'influence sur les pensées et les sentiments de la nation. Du « Berliner Tageblatt » : Ce discours appelle la plus grande attention de la part du pays comme de l'étranger. Du « Borsenkurier. » : Le vice-chancelier adopte une attitude catégorique et décisive à l'égard de la grande question de politique intérieure ; jamais encore, jusqu'ici, aucun ministre n'avait tçaité avec autant d'audace la thème du nouveau régime électoral. De la « Gazette de Voss » : La déclaration von Payer au sujet du droit électoral ne laisse rien à désirer sous le rapport de la netteté, et semble à même d'atténuer l'apreté des critiques à l'adresse de la politique gouvernementale. Du <( Vorwarts » ; Nous ne contestons pas que ce discours signifie un progrès, mais M. von Payer devrait prouver avant tout qu'il est à mê*. me de mettre à exécution les principes fondamentaux de sa politique, même en cas de circonstances d'une autre orientation. De la « Morgenpost » : Ce discours est une confirmation sincère du désir de réaliser une paix de conciliation, et en même temps les paroles du vice-chancelier attestaient la croyance en l'absolue nécessité d'une réforme dans le régime intérieur de la Prusse, en se basant sur l'égalité du droit électoral. Il faut que l'Allemagne obtienne par les armes la paix pour elle et pour le monde. M. von Payer renforce encore la puissance dont l'Empire dispose pour cette lutte, en parlant au peuple en concitoyen, aussi la patrie lui doit-elle des remercîments. De la « Post » : U convient de signaler parti, culièrement les considérations du vice-chancelier relativement à la paix future. Ce qu'il a dit au sujet des circonstances à l'Est, mérite pleine et entière approbation. Le règlement préconisé par l'Allemagne serait définitif et l'Entente n'aurait rien à y critiquer; elle a refusé naguère de donner aux pourparlers de paix de Brest-Litowsk l'extension voulue pour en faire dériver une paix générale, alors que la Russie, tout comme l'Allemagne, y était prête. Or, à l'Est, la paix a été conclue et reste telle, que l'Entçnte l'approuve ou qu'elle la décrie. DERNIERES DEPECHES L'OFFENSIVE ANGLO-FRANÇAISE Les attaques contre les nouvelles positions allemandes. Berlin, 12 sept. — Après la pause intervenue dans la marche en avant anglo-française à la suite des difficultés d'avancer créées par la destruction des lignes de communications dans les régions évacuées, les Anglais et les Français ont traversé maintenant avec des forces assez considérables le terrain évacué et ont déclanché le 10 septembre une attaque serrée contre les nouvelles positions allemandes. Des feux d'artillerie roulants et des escarmouches des patrouilles deux grandes opérations offensives se sont dégagées, dont une près de la forêt d'Havrin-court jusqu'au sud d Epéhy, et l'autre des deux côtés de la route Ham-St-Quentin. Sur l'aile septentrionale d'attaque, les assauts anglais se sont dirigées contre la forêt d'Havrincourt ainsi que contre les hauteurs de Gouzeaucourt et Êpéhy qui dominent la région. En cet endroit, les Allemands occupent encore toujours les anciennes positions anglaises devant la ligne Siegfried. C'est surtout contre Epéhy que se sont dirigés les efforts des Anglais. Par trois fois, les Anglais se ruèrent às l'assaut des ruines du village, vers 6 h. 1/2, vers 9 h. 1/2 ainsi que vers le- soir. Chaque fois ils furent repoussés. Les régiments néo-zélandais attaquant au nord de la forêt d'Havrincourt, n'eurent pas un meilleur sort. Près de St-Quentin, les Français attaquèrent au même endroit qu'au printemps de 1917 où ils firent tout pour s'emparer par surprise de la même ville, qu'ils ont transformée en un monceau de ruines informe au cours des combats. Cette fois encore, les Français tentèrent la fortune par surprise en s'élançant, d'abord au lever du jour et ensuite le midi, partiellement, sans préparation d'artillerie, à l'assaut des lignes allemandes. Chaque fois ils furent repoussés. Simultanément les Français tentèrent, le soir du même jour, de prononcer une attaque serrée entre Ailette et Oise, dont le centre de gravité se dirigeait contre la région de Laffaux et de Vauxaillon. Le projet français consistait à pénétrer par percée dans la vallée de l'Ailettfe dans le dos de la position de l'Aisne et du Che-min-des-Dames, mais en dépit d'un engagement de forces considérables, il échoua. Au nord de la route Soissons-Laon, toutes les attaques furent repoussées devant les lignes allemandes. Au sud de la route, leur violence fut déjà brisée par notre feu d'artillerie contre les préparatifs français. Berlin, 12 sept. — Les Anglais- n'ont pas encore abandonné l'espoir de gagner du terrain dans la direction de Cambrai en faisant traverser par leurs troupes oette zone ravagée après que leurs attaques vie lentes et répétées contre la hauteur de Gouzeaucourt ainsi aue contre Epe-* hy eurent été repoussées ; le 10 septembre, ils transférèrent plus au nord le centre de gravité de leur offensive ; le lendemain 11, pour autant que la chose fût possible dans un terrain qui. au sud d'Arleux, abonde en lacs et a été inondé par les Allemands, à huit heures du soir, après un violent feu roulant suir une dizaine de kilomètres de largeur, ils attaquèrent la position allemande du canal entre Marquicn et Havrincourt. A cet endroit, le ca/nal a des tronçons à sec et de_ nombreuses parties boisées de ses rives y ont été_ renversées, d'où les perspectives plus ou moins favorables pour les Anglais. Malgrré cela, toutes leurs poussées échouèrent, partie scus le tir allemand, partie en corps à corps. Quant aux Français, ils m'ont pas encore répété leurs attaques sur Saint-Quentin ainsi qu'entre Ailette et Aisne. Devant Saint-Quentin, il n'y eut que dès poussées partielles de part et d'autre de la Somme, opérations terminées par le refoulement des détachements français et la capture de prisonniers. Entre Aisne et Ailette, la violence des canonnades faisait présumer de nouvelles attaques. Jusqu'à présent, il n'y a à signaler que des combats partiels et engagements dé patrouilles au nord de l'Aisne ainsi qu'au nord de Laffaux.Aux autres parties du front, combats et poussées de reconnaissance, surtout en Flandre, au canal de La Bassée, en Lorraine et dans les Vosges, facteurs caractéristiques du haut degré de tension actuel au front de l'Ouest. La guerre soua-marina Amsterdam, 12 sept. — Au mois d'août, 13t mines ont échoué à la côté néerlandaise, dent 115 ang-laises, 13 allemandes et 6 d'origine inconnue.Les journaux anglais annoncent que le vapeur «Ora» a sombré à la suite d'une collision avec un vapeur français. UN ARMISTICE AVANT L'HIVER? Zurich, 12 sept. — De La Have à La «Poste de Zurich» : On émet l'opinion dans les milieux politiques hollandais qu'il faut s'attendre à un armistice entre les belligérants avant l'hiver prochain. _ Le prir.ce Frédéric-iCharles de Hesss proposé comme roi de Finlando Helsingfors, 12 sept (Officiel). — Après que la Diète eut demandé au gouvernement de prendre des mesures préparatoires afin qu'elle pût procéder aussitôt que possible à l'élection du roi, le gouvernement a envoyé, comme on le sait, une deputation particulière en Allemagne pour offrir la couronne de Finlande au prince Frédéric-Charles de Hesse. Après avoir demandé le temps nécessaire pour se renseigner à fond au sujet des affaires finlandaises, le prince a communiqué lundi dernier son adhésion à la dépu-talion. La Diète est convoquée le 26 septembre pour procéder à l'élection du roi. Le prince Frédéric-Gharfets-Louis-Constantin de Hesse appartient à la ligne aînée des margraves de Hesse. Il est né le le:r mai 1R88 au château de Panteer et est général d'infainterie prussienne. U s'est marié le 25 janvier 1893 à la prince Marguerite de Prusse. Sœur cadotte de l'Empereur. Six fils sont issus de ce mariage. Les deux aînés sont tombés au champ d'honneur et les deux suivants se trouvent en campagne avec le rang de lieutenant ; les deux cadets sont des jumeaux. Les communications entre l'Italie et Iss Alliés Berne, 13 sept. — Les journaux italiens n'ont pas reçu depuis mercredi soir des dépèches de Londres et de Paris. Les ravages de la malaria en Italie L'aAvanti» écrit que la malaria se répand régulièrement depuis la guerre, surtout parmi les ouvriers de la «campagna» romaine, où la population dépérit en masse. On connaît très bien la cause de l'extension de l'épidémie, mais la censure ne permet pas qu'on en parle. Mortel accident d'aviation à Java Batavia, 13 sept. — Un avion, piloté par le capitaine Van Bevervoorde, commandant du service aérien aux Indes, et ayant également à bord le lieutenant Sneep, a capoté. L'appareil est tombé sur un dépôt de benzine. Le dépôt prit feu. Le capitaine Van Bevervoorde a été carbonisé ; son compagnon a été grièvement Moeurs américaines La Haye, 13 sept. — De sanglants combats de rues se sont déroulés à Philadelphie entre blancs et nègres, parce que, dans un • quartier de la ville, exclusivement habité par des blancs, plusieurs nègres avaient pris domicile. Les demeures et les magasins tenus par des nègres ont été pillés et incendiés. L'ordre n'a pu être rétabli que par 300 agents de police et 60 soldats de marine. Pendant les échauffourées, trois personnes ont été tuée's ; GO autres ont reçu des blessures. Un nègre, qui aivait blessé un aèrent de police d'un coup de couteau, a été lynché,. Mort d'un homme d'Etat australien Londres, 13 sept. — Sir George Reid, ancien Premier Ministre, Président du Conseil de la \ Confédération des Etats d'Australie, est mort. LES EVENEMENTS EN RUSSIE Tokio, 4 sept. (Reuter.) Officiel du ministère de la guerre. — Notre cavalerie a atteint Bol-chalowi le 2 septembre et Bikin le 31 août. Nos avant-gardes sont entrées le 1er septembre dans lman. Le pont du chemin de fer entre Iman et Bikin n a pas été endommagé. La contre-révolution matée en Russie. Moscou, 12 septembre. — Au cours d'un conférence sur la situation intérieure et extérieure de la Russie, devant une commission extraordinaire. Radel a déclarer que la contre-révolution intérieure était brisée. Pour des motifs présentant ua caractere international, les espoirs des révolutionnaires dans le secours des socialistes anglo-français, ne se réaliseront point; d'un autre côté il n'y a à craindre aucune attaque de la part" de l'Allemagne. Situation difficile de l'Entente à l'Est. Paris, 13 septembre. Le « Populaire » donne des nouvelles alarmantes de la situation militaire de l'Entente en Sibérie. Cette situation ne permettrait aucun espoir de succès. La fameuse armée de Semenof n'a pas de valeur militaire et ne bouge pas ; elle se compose de Tounghouseï et de Boxers qui se massacrent mutuellement après chaque combat. Les troupes de l'Entent» n'ont pas de chemin de fer à leur disposition^ Elle devrait disposer d'une armée gigantesque, pour dominer ces territoires d'une étendue immense. Quant au Japon, il ne songera pas à sacrifier sa propre armée et le front de l'Amour de l'Entente esst très désavantagé par suite de la flottille fluviale, très active, des Bolchevistes. La journal fait remarquer que la ligne Tschita-Omsk ne se trouve ni aux mains des Alliés, ni aux mains des Tchéco-Slovaques ; quant à l'armé» tchéco-slovaque, tant vantée, elle doit au moins être contenue par des officiers français et serbes,, pour qu'elle ait quelque force d'action. Les. nouvelles de la ligne Omsk-Tchetjabinsk font également défaut depuis un moi». Le « Journal » de Paris parle également de grandes difficultés à l'Est et de la collaboration défectueuse des forces alliées. Les Allemands en Flnlands Helsiagfors, 12 sept. — L'ambaSsafdeur d'Ak lemagne, agissant par ordre de son gouvernement, a déclaré au gouvernement finlandais qua les troupes allemandes, dans le but de préserve* la Finlande et la Suède die complications d'ordre belliqueux, ne pénétreraient pas en Caréli« orientale, si l'Angleterre et les autres puissance» de l'Entente évacuent la Carélie ainsi que- le lit. toral mourman en s'engageant à retirer 'euri troupes de la Catêlie et de la côte mourmane er* déans un délai à stipuler. ECHOS ET NOUVELLES AVIS OFFICIEL On attire l'attention des habitants du territoire du gouvernement général sur le fait qu'il est défendu de correspondre secrètement, ou Sous* forme déguisée, avec des personnes habitant les pays en guerre avec l'Allemagne; il leur est défendu de correspondre avec ces pays en se servant d'adresses intermédiaires en pays neutre. Toute infraction à cette défense expose à des peines sévères. BELGES TUES ET BLESSES PAR LES BOMBES JETEES PAR DES AVIATEURS ALLIES I. Bruges. — Bombes jetées par des aviateurs anglais, le 29 août 1918. Blessés : Veratrae.li-Valère, domicilie â Munte-Iez-Gaind, 33 ans : Beke, Oscar, 29 ans, 3 cousins à l'armée belge. II. Ostende. — Bombes jetées par des aviateurs anglais, le 30 août. Tuée: Piere, Thérèse, 72 ans. Blessés : Gooris, Gaspard. 3 ans ; Van den Vrcele, Célestine, 49 ans, 1 fils à l'armée française ; Vuylsteke, Marie, 68 ans ; Gooris, Fernande, 7 ans; Callewaert, Henriette, 35 ans. 1 beau-frère à l'armée belge ; Demulder, Pélagie. 61 ans, 1 neveu à l'armée belige ; Sorel. Hermi-nie, 40 ans. DEJAt Nous voici en septembre et déjà certains étalages nous font songer au printemps futur 1 Chez les marchands de plantes, notamment, commence en effet l'étalage des oignons à fleurs. Ils forment de petits amas de choses rondes et ternes, comme des œufs morts et fripés sur lesquels on a mis en épitaphs des noms splendides : Lis blanc, jacinthes, tulipes, tubéreuses!... Tout le printemps futur, les plus belles vies que le soleil nouveau fera jaillir de la terre ressuscitée en 1919 ! Déjà les vieilles rentières, les vieux amateurs de plantes regardent d'un œil compétent, combinent avec des ingéniosités naïves l'arrangement de la fenêtre ou de la plate-bande. Il en est bien qui ne verront pas les fleurs ^réparées par leurs soins ! L'hiver, l'horrible hiver qui est à nos portes et qui animera doucement les racines, fauchera leurs pauvres vies ! Peut-être les fleurs épanouies auront-elles, une vague couleur de regret!... (G. M.) PARC MELLAERTS, PONT DE WOLUWE Prolongation de la Kermesse flamande. Jeudi 12 et, dimanche 15 et lundi 16, attractions nouvelles et inédites. Réouverture du Gd Palais de la Danse. Boudins chauds : 1 fr. 75. (284a A L'HOTEL DE VILLE DE BRUXELLES A propos des nouveaux locaux communaux projetés, on nous a fait publier que c'est par favoritisme que l'honorable échevin Bauwens s'est adressé à M. Van Ysendyck alors que, depuis 1907, lors du décès de son père, l'architecte visé a été chargé des plans. Dans la question de la coopérative des fonctionnaires communaux, l'on nous a fait confondre M. le bourgmestre f.f. avec un obscur homonyme qui n'a de ressemblance avec notre premier magistrat que l'exiguïté de la taille. Quant au repas communal, excellemment organisé d'ailleurs par l'échevin des travaux publics M. Bauwens, que tout le personnel est unanime à féliciter, on a prétendu qu'il y a de tout, sauf la nourriture. Or, on peut aller la goûter, la soupe est bonne. Une autre erreur concerne les poneys acquis par la Ville de Bruxelles et qui servent précisément au transport des rations du mess ; mégalomanie ? Non. La dernière mystification, comme toutes les précédentes de votre correspondant, celle relative à la conservation du musée de Hoffman, rue du Chêne, 10, a fait passer un accès d'hilarité à l'hôtel de ville. Il va de soi qu'un emploi de ce genre n'est jamais brigué par un fonctionnaire, mais bien confié à un artiste. Aussi ne s'agit-il nullement de M. le directeur Bree» pour l'occuper, car tout le^monde sait à La maison de verre que depuis longtemps le Collège a désigné peur ce poste M. Charles Cardon, ï'é-minent esthète. Dont acte. Vous ne serez jamais malade, prenez l'eau minérale gazeuse de MONTSERRAT. Bureau -.218, rue ëe Méiode.*»» MERCURIALE DE BRUXELLES 9-18 SEPTEMBRE 1913 Prix pour producteurs : Choux-fleurs, fr. 0.90 la pièce ; haricots vents, 1.25 le kilo ; carottes avec verdure, 0.60 le k. ; carottes sans verdure. 0.80 le k. ; choux blancs et choux verts sans', feuilles et sans racines, 0.23 le k,; choux cou-s g-es sans feuilles et sans racines, 0.30 le k. ; ffr] veroles, 3,50-3.75 le k. ; pois secs, 4.50-4.75 le k. ;:| haricots secs, 5.00-5.25 le k. ; sarrasin de Lu-v; xembourg, 3.25-3.50 le k. ; sarrasin de Campine,; 4.00-4.25 le k. Prix pour commerçants en gros : Choux-fleuirs. fr. 1.15 la pièce ; haricots, 1.40 le k. ; carottes avec verdure, 0.65 le k. ; carottes sans vendure. 0.85 le k. : choutx blancs et choux: verts sans feuilles et sans racines, 0,28 le k. ; choux rouges sans feuilles et sans racines, .0.33 le k. Prix pour commerçants en détail : Choux-fleurs, fsr. 1.40 la pièce; haricots, 1.70 le k. ; carottes avec verdure, 0.80 le k. carottes sans verdure, 1.00 le k. ; choux blancs sans feuilles et sans ra< cines, 0.40 le k. ; choux verts sans feuilles et sans racines, 0.4)0 le k. ; choux rouges sans feuilles et sans racines. 0,45 te k,/, choux sa k saumure, 0.85 Iç k» feamedi 14 Septembre 1S18. >N°1419 QUINZE CENTIMES Samedi 14 Septembre 1018. - n° 14îa

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