Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1916, 27 Juli. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Geraadpleegd op 06 juli 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/xw47p8vh67/
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ABONNEMENT_POSTAL, ÉD.J| Bruxelles - Province - Etranger ? mois : Fr. 4.50. - Alk. 3.60 Les bureaux de poste en Belgique et à l'Etranger n'acceptent que des abonnements TRTMESTRIELS; ceux-ci prennent cours les î Janv. 1 Avril 1 Juillet 1 Octgb On peut s'abonner toutefois pour les fleux derniers mois ou même pour Te dernier mois (le chaque trimestre aa prix de : 2 Mois 1 Mois Fr 3.00-Mk2.40 Frl.50-Mk-1.20 TIRAGE : 75.000 PAR JOUR Le Bruxellois ANNONCES — La ligne Faits divers et Echos . fr. f.00 Nécrologie "00 Annonces commerciales . 1.00 » financières. . . 0.50 PETITES ANNONCES La petite ligne . . . . . . 0.£ " La grande ligne. ..... 0.50 TIRAGE : 75.000 PAR JOUR Rédacteur en Chef : Maro cl e SAI^M Journal Quotidien Indépendant Rédaction, Administration, Publicité, Vente : BRUXELLES, 45, RUE HENRI MAUS L'Allemagne économique en 1919 A la. fin de 1910 la « Dresdner Bank » de ÏSerlin publia eu allemand, anglais, français et espagnol, une élégante bractoure sur les For-Ces économiques de VAllemagne compiarées à pelles d-es autres grands pays. Elle contient des renseignements généraux et des statistiques qui méritent d'être rappelés à titre documentaire.L'Allemagne avait 64,926,000 habitants en 1910, en augmentation de 52 p.c. depuis 1875, alors que l'augmentation correspondante avait été de 37 p. c. en Angleterre et de 8 p.c. jeu Francs. L'accroissement de la population était dû uniquement à l'excès des naissances (13.6 p. c.) contre 11 p. c. en Angleterre et l.S p. c. en France et non pas â l'immigration. Dans aucun autre pays aussi industriel l'excès des naissances n'est si considérable qu'en Allemagne, et la mortalité y diminue grâoe au progrès de l'hygiène. A côté de Berlin, capitale de l'Empire, devenue en quelques dizai-iies d'années une des villes les plus importantes du monde, l'Allemagne dompte 47 antres grandes villes (dont 15 ayant plus de 250,00$ habitants), réparties sur toutes les contrées de l'Empire. Le gouvernement en Allemagne embrasse une sphère d'activité économique plus grande que les gouvernements des autres Etats. Non seulement les postes, télégraphes et télépho-jies constituent des monopoles de l'empire ou Ses Etats allemands, mais encore e<t surtout, 95 p. c. environs des ohemins die fer à voie iiornuale appartiennent aux Etats et sont administrés par eux. De plus ils possèdent et exploitent de vastes domaines, des forêts et des mines. D'autre part, les dépenses de l'Etat ne se bornent pas seulement à la défense du pays, à l'administration., à l'enseignement,, à l'hygiène publique, etc.: l'assurance ouvrière, Ta-mélioration de l'agriculture et autres questions d'ordre social et économique en profitent également-,La dette publique allemande était moins çTe-vée, par habitant, que celle, des autres grands pays de l'Europe. Lies dettes des Etats Allemands sont garanties non. seulement par les impôts d'une population active, mais en-'tfbre par les grands établissements die l'Etat. P'est ainsi que les dettes de l'Etat prussien «ont inférieures même au capital engagé dans îles chemins de fer prussiens, et que les recettes de ceux-ci dépassent de beaucoup le service des emprunts. L'Allemagne a placé sa vie économique sous |a protection d'urne force armée importante, pien. que les sacrifices que cette protection lui Impose soient considérables., les charges inilitaires comptées par habitant sont moins '"fortes en Allemagne que dans les autres pays Ee l'Europe. La dépense est de 21.17 marks par habitant, alors qu'elle g'élève à 27.08 marks pour la France et a 32.18 marks pour l'Angleterre. Depuis la fondation de l'empire en 1871, la 'fortune nationale d© l'AHemjagne- s est. considérablement accrue. On évalue cette majoration à 4 milliard® de mark par an. 9 p. c. ides contribuables en Prusse paient l'impôt sur -les fortunes- dépassant. 100,000. marks. Les salaires des ouvriers ont fortement augmenté. ■Les dépôts en caisses d'épargne ont décuplé cFepu's 35 ans. La consommation de toutes les matières et- la circulation d'or ont augmenté ainsi que la. fortune et le revenu^ Au point de vue de-1'agriculture, l'Allemagne doit être considérés comme un pays cultivé essentiellement par des paysans, vu que les quatre cinquièmes environ de sa surface totale se composent- de fermes, dont, l'étendue est inférieure à 100- hectares.. Le nombre des petites fermer va en augmentation grâoe au parcellement des grandes propriétés rurales. Ce qui est caractéristique en Allemagne, C'est que la « silviculture » y est extrêmement développée, surtout dans les contrées montagneuses. Depuis des siècles déjà, les forêts ont été ménagées et bien des terres, restées improductives, ont été judicieusement reboisées. La moitié environ de ccs forets appartient a 1 E-tat et aux communes. On peut évaluer à en- . yiron dix milliards de marks la valeur totale deB forêts allemandes, leur revenu à 3 172 p.c. environ. Le rendement des récoltes prouve que, malgré l'énorme développement de son "industrie, l'Allemagne compte toujours parmi les pays 'agricoles. Au point de vue de la culture intensive du sol, l'Allemagne marche en tête des P>ay3 agraires. Ce résultat est d'autant plus remarquable que la qualité du sol est inférieure, sous plusieurs rapports, à celle du sol des autres pays, agraires. Le rendement favorable des ïécoltss en Allemagne doit être attribué à la propagation de méthodes d'exploitation sclen-tifiques.de l'enseignement agricole et au large emploi d'engrais chimiques. L'Allemagne consomme à elle seule plus de sels de potasse que tous les autres pays du monde réunis. Elle en possède d'ailleurs, notamment à Stassfurth, des gisements inépuisables. Rien que pour le Jïroment, le seigle, l'es bestiaux et le lait, on, peut en estimer la valeur de la production à près de 10 milliards de marks par an. (Le fait que l'agriculture en Allemagne se ïrouve surtout aux mains de paysanis se manifeste encore dans le développement des associations coopératives agricoles, comprenant ■2 1/2 millions de cultivateurs, en chiffre rond; én outre, dans l'importance considérable de l'élevage du bétail et tout particulièrement d© celui du porc. Mentionnons encore la culture des betteraves, dans laquelle l'Allemagne l'emporte siur tous les pays du monde. Passons à l'industrie. C'est la houille et le fer, matières premières abondant l'une et l'autre ©n Allemagne, qui en forment la base. Les gisements de houille ©n Allemagne sont ceux auxquels on peut attribuer la durée la plus longue. Quant aux minerais, leurs gisements sont également fort considérables, surtout en y comprenant ceux du Luxembourg, pays faisant partie de l'Uniom douanière allemande. La production en coke représente un quart environ de la production du monde entier; la fabrication du fer et de l'acier n'est pas loin d'atteindre également le quart de la production mondiale. Par suite du développement rapide de l'industrie électrique en Allemagne, la consommation en cuivre y a été de beaucoup plus forte, pendant les dix dernière» années, que dans les autres pays industriela.Néanmoins, l'extension rapide de l'éclairage électrique n'a pu arrêter les progrès de l'éclairage au gaz. Tout comme dans l'industrie du gaz, la fabrication des produits dérivés a pris une importance énorme dans l'industrie du coke; d'ailleurs, l'industrie chimique allemande marche en tête de celle des autres paya. Dans le commerce mondial, VAngleterre est le seul pays dont le trafic surpassse celui de l'Allemagne. C'est à l'industrie que revient la part principale du commerce extérieur ; plus de la moitié de l'importation est représentée ! par de® matières premières destinées à l'industrie, et dans le chiffre des exportations, les produits manufacturés figurent pour les deux tiers de la valeur totale. Cependant, l'Allemagne n'est pas seulement un des meilleurs acheteurs pour les paya exportant des matières premières, mais aussi pour ceux qui exportent des produits manufacturas; VAngleterre même n'a point de meilleur client. La marine marcha,ride de lrAllemagne cor-i respond à l'extension de son commerce exté-i rieur. La tonnage des navire® allemands traversant le canal de Suez est six fois plus fort aujourd'hui qu'il y a trente asîtéas-ICaimbouxg, S le principal port allemand, rivalise avec les j plus importants ports du. monde, et les ports : d'Anters et de Rotterdam doivent une forfe ! partie de leur mouvement au Hinterland al-■ lemand. i La brochure traite ensuite de la Reîchsbank, la Banque d'Empire^ des banques allemandes en général, du crédit foncier, des Bourses, des sociétés coopératives, des assurances, et conclut par des tableaux suggestif» gur Z'fnstmc-j tïon publique qu'elle commente comme suit : « Le peuple des poètes et. des penseurs est | devenu un peuple de chercheurs et d'inven-: teurs. La recherche scientifique et l'applica-; tion méthodique de» résultats à la production industrielle sont des traits caractéristiques des Allemands. Cette méthode d'application n'est possible que- sur la base d'une Instruction primaire générale. dépenses de l'Allemagne '■ ne sont guère inférieures â celles qu'exige la défense du. pays. Le nombre des illettrés est extrêmement faible en Allemagne. En général, l'enseignement primaire en Allemagne est exemplaire. Les. écoles supérieure» allemandes ! sont fréquentées par de nombreux étrangers. [ Les produit® de la littérature et de l'art alle-1 manda jouissent d'une exodïïents réputation : dans le monde entier. » Et le «Matin» (d'Anvers), qui reproduisait ces considérations, ajoutait avec raison, sous la signature 'de Jean Plock, cette conclusion qui honorait l'impartialité dû grand organe anversois ; « De ces phrases vous salue un souffïo 3e fierté, mais cette fierté n'est-elle pas légitime par tout l'exposé scientifique précis qui les précède? » On comprend mieux après cela que Te puissant bloc germanique,, si uni, si homogène, se . soit refusé à souscrire à son encerclement par la politique d'Edouard. VII depuis 1906, à son '• exclusion du marché mondial, et réclame sa place au soleil. Qui oserait lui reprocher de défendre sa prospérité,, son travail et son avenir? M. de S. LA GUERRE Ëommunluuis Officiels ALLEMANDS BERLIN, 26 juillet. — Officiel de midi : Théâtre de la guerre à l'Ouest Au canal C'amines-ïprès, le grand bastion anglais a été détruit avec ses occupants par une explosion allemande. Au sud de la Somme a-près un vif combat, les Anglais occupent Potières. Plus à l'est du bois de F oureaux et à Longueval des poussées ennemies moins importantes ont été refoulées. Au petit bois de Trônes, des tentatives d'attaque ont été reconnues et déjouées par noire feu. Au sud de la Somme nous avons maintenu au sud-ouest de la ferme « La Maisonnette », contre des tentatives de reprise françaises, le terrain conquis dans la nuit du 24 au 25 juillet. Au sud d'Estrées hier de vifs corjjs-à-corps se sont "produits. Sur la hauteur d\e la Fille-Morte en Argonnes les Français ont occupé un entonnoir produit par leur expiation, mais ils ont été aussitôt après, coiivéftis' par une~cMîre-mine allemande. Sur la rive gauche de la Meuse nos troupes ont fait quelque progrès sur la hauteur 304. A droite du fleuve pendant la nuit des combats d'artillerie ont eu lieu dans lt voisinage de l'ouvrage Thiaumont. Sur beaucoup de points du front des patrouilles ennemies ont été rejetées.Deux avions ennemis aie nord de la Somme ont été abattus dans nos lignes par le feu de l'artillerie ef des mitrailleuses et l'un d'entre eux après un combat aérien s'est abattu dans les flammes près de Lunésille. Le 24 juillet nos canons de Uèfense spéciale par un coup réussi ont descendu un biplan ennemi vers le fort SouviUe. Théâtre de la guerre â l'Est Armées du feldmaréchal-général von Hin ienburg : A Voues f de- Riga ces détachements de reconnaissance allemands ont pénétré dans des positions a» 'innées russes et les ont détruites. Des patrouilles ennemies ont déployé plusieurs fois une grande activité. Nos avions en jetant des bombes et par le f -u de leurs mitrailleuses ont produit l'arrêt de trains de transport sur la voie Dwimk-Polocïo. i Armées du feklmaréchal-général prince Léopold de Bavière : Le soir et la nuit i s Busseg ont dirigé des attaques auxquelles nnis avons pu constater que trois divisions avaient participé contre le front à l'est et au sud^est de G°rodischtscha. Comme toutes les précédentes elles ont échoué avec les plus lourdes pertes pour l'adversaire. Sur un point l'ennemi a été rejeté par une contre-attaque. Ici nous avons fait prisonniers un officier et, 80 hommes et capturé une mitrailleuse. Des escadn'les d'avions allemandes ont lancé copieusement et efficament des bombes contre les gares de Pogorjelzy et Norodzie-ja couvertes de trains de transport ainsi que sur les troupes campant dans leur voisinage. Armées du général von Linsingen : Au nord-ouest de Luck des entreprises de détachements de reconnaissance ennemis n'ont pas réussi. Au nord-ouest de Beresteczl&o des attaques russes plus importantes ont été repoussées en partie pa, notre feu et en partie par une contre-atta-qus; à cette occasion nous avons fait 100 prisonit ers et capturé £ mitrailleuses. x- f Armée do général ~£omte von Bothmer s ! A l'est du secteur cFe Koropiee, des combats de peu d'importance auxquels ont participé des détachements avancés ont eu lieu. Dans les Balkans Bien de nouveau. AUTRICHIENS F IBMNE, 27 juillet r 1 lieàlru de ta guerre russe. Les tentatives de reconnaissance des Eusses au; nord-ouest de RorUszaze, ainsi que leurs attaques exécutées au sud de Lwbacyewka, ont complètement échoué, nous laissant en mains 100 soldats prisonniers et 2 mitrailleur ses. Au sud de Leszntow, nos troupes,so-us une poussée ennemie numériquement supérieure, ont été ramenées derrière le secteur de Boldur-bx. Des attaques russes très violentes, précédées d'une canonnade intense des deux côtés de la hgne de chemin de fer proche de Radzimil-low, ont procuré â l'ennemi quelques avantages peu importants, après qu'il eût éprouvé des pertes excessives au cours des combats d'issue très variable. Rien d'important entx; autres endroits du front. Théâtre de te guerre italien. Les Italiens se smtt abstenus d'attaquer nos trompes asprès les lourdes pertes qu'ils ont svbies lors des derniers combats au sud du val Sitpana. Némtmoins, nos positions sont constamment restées s&as le feu de lew artillerie. Le 84, l'ennemi a perdu., rien ([ue devant un seul secteur de ce front', de 1200 à 1300 morts et blessés qu'il recueille â présent. Sur tons les autres frents, la situation est inchangée. Toutefois, les combats d'artillerie ont wgmenté d'intensité dans quelques secteurs.Théâtre de la Querre Sud-Est. Combes d'artillerie sur la Voljusa. TURCS CONSTANTINOPLE, 25 juillet. — Du grand, quartier général : Aucun changement au front de l'Irak. Au front de Perse, situation inchangée à l'est de Kermandschah. Les forces russes chassées de Revanduz vers l'Est ont été refoulées au delà de la frontière. Au Caucase, à l'aile droite, les détachemets ennemis ont tenté d'attufyUer nos patrouilles, mais ont été repoussés. Nos troupes ont ensuite opéré d'heureuses contre-attaques sur des patrouilles ennemies. Au centre et à l'aile gauche, nos troupes ripostent énergiquement aux attaques des détachements de reconnaissance enenmis. Quelques aviateurs ennemis ont survolé Sidd ul Bachr et un monitar ennemi a été chassé cles environs de Fetscha. Au front d'Egypte, â Vouest-iiid-ouest de Katia, nos patrouilles avancées contre le canal ont chassé des détachements de cavalerie ennemis en leur infligeant des pertes. A voir le couvre-chef des tués, on se rend compte que ce sont des Australiens qui ont combattu en cet droit* FRANÇAIS PARIS, î'j juillet. —■ Officiel, S h., p. m.: Nous avons enlevé au sud d'Estrées unjlot dt maisons puissamment fortifié par l'ennemi. A u cours d'une petite attaque nos troupes ont f chassé l'ennemi de quelques tranchées qu'il ; occupait au nord de Vermandovillers. Entre Oise et Aisne nous avons dispersé à coups de ! fusil plusieurs reconnaissances ennemies qui ! tendaient d'aborder les lignes de nos positioris ~ de Tracy-le-Val. Sur'la rive gauche de la Meu-l se une tentative ennemie à la grenade vers la côte 304 a échoué sous les feux de nos mitrail-: leuses. Sur la rive droite bombardement vio-1 lent de toute la région comprise entre Fleury et la Laufée. En Alsace à la suite d'une préparation d'artillerie l'ennemi a prononcé une attaque sur nos positions de Blaschweiler au nord ouest d'Altkirch. Après un combat assez vif l'ennemi a été rejeté de quelques éléments de tranchées où il avait pris pied. Aviation : Dans la journée du 22 juillet, le sous-lieutenant N ungesser a abattu son dixiè-. me avion ennemi. Dans la nuit du 24 au 25 une de nos escadnlles a bombardé les gares de Plerreport, Longuyon et des bivouacs près de Mangiennes. PARIS, 25 juillet. — Officiel, 11 h., p. m. : En dehors d'un bombardement violent dans la région de la Laufée, rive droite de la Meuse, aucun événement important à signaler sur l'ensemble du front. RUSSES PETROGRAD, 2ô juillet. — Notre flottille du lac de Mjaddol a bombardé, durant la nuit, les camionne ment s ennemis sur les rivages de ce lac. Dans la région de Skorboua, au nord-est de Baranou'itschi, notre feu a repoussé des tentatives ennemies de plisser à l'offensive. Au nord de Luzk, deux avions allemand^ ont jeté quelques bombes sur nos cantonnements sans y causer de dégâts. A Semerinka, dans la région de Lvzk, nous avons repoussé une ofensive. Au cours de notre atfactive sur Haliciany, de nouveaux combats eurent lieu dans les rues (le cette commune et finirent par laisser entre nos mains deux mitrailleuses et 79 prisonniers autrichiens et allemands. La nuit du 25, les vaillantes troupes du général Sacharow pénétrèrent à travers les fils barbdés de l'ennemi sur la Stonowka,. dans la région de Lesniow; l'ardent combat y dure encore. Le 24-, un, de nos avions, descendu par l'artillerie 'ennemie', tomba en flammes à l'ouest de Burkanoio, près de l-a ligne avancée de l'ennemi; les aviateurs, le capitaine Peridze et le lieutenant Rtiichew, sont morts en héros. Dans la région de Breaza, à l'Ouest Se Eim-polung (BuliOuinej, l'ennemi fît attaquer par trois de ses compagnies nos troupes montées. ITALIENS ROME, 29 juillet. — Activité croissante de l'artillerie ennemie deens la vallée de Lagarina. Au front Posma-Àsiico, nos trompes, après un violent combat noctwrne, te sont emparées du mont Ci m/me, le 24 au matin. Sur le haut plateau d'Asiago, l'ennemi a entrepris, la nuit du 24, deux violentes attaques contre les retranchements pris par nous près du- mont Zebio. Chaqûe fo*s, noire 40e bataillon de ber-g'tglieri (14e régiment) l'a repoussé avec de fortes pertes, pms il s'est emparé, par une attaque à la baïonnette^ d'un autre retranchement, en capturant à l'ennemi quelques prisonniers, ainsi qu'une mitrailleuse. Plus au nord, nos clwtssCuts alpins ont répété leurs efforts contre la muraille de roche abrupte et s'élevant à plus de 2000 mètr. entre les sommets du mont Chiesa et du mont Com-pignoletto. Sous le feu incessant des mitrailleuses ennemies, ils ont pénétré dans trois lignes d'obstacles et sont parvenus à s'installer peu en dessous la crête. Dans la région des Alpes de Fasso, nos troupes, malgré la températwe défavorable, ont étendu jusqu'à la petite vallée de Gera-mana le terrain occupé par elles. Le long du restant dv_ front, activité de l'artillerie et du feu des tranchées, atteignant le maximum dans la vallée de Fell-o supérieure, sur les hauteurs au nord-ouest de Gôrz, et dam la région du San Michèle (Karst). Le 24, de grand matin, des aviateurs ennemis ont jeté des bombes sur San Giorgio di Nogaro et sur d'autres localités situées svr le bas Isoneo; il n'y a p'is de pertes humaines à déplorer, mais une maison a été mise en feu. ANGLAIS LONDRES, 25 juillet. — Rapport Eaig : Une tentative ennemie d'attaquer notre aile droite, hier à midi, a échout. Deux attaques d'infanterie, opérées an centre, sont également restées sans succès. Malgré la résistance acharnée des Allemands, nous avons gagné du terrain au nord de Potières. Ces derniers jours, l'ennemi a continué à amener des renforts d'infanterie et d'artillerie au front de la Somme. Toute la journée d'hier 24, la canonnade ennemie n'a guère été interrompue, et elle a été très violente à plusieurs reimses, Puis, à midi, eut lieu l'attaque prévue. Un feu d'artillerie particulièrement intense précéda, les attaques d'infanterie cru centre. Les dernières attaques, qui eurent lieu la nuit, furent contenues par te feu concentré de nos canons et de nos fusiliers. Nulle part, l'ennemi ne parvint jusqu'aux tranchées anglaises; ses pertes furent considérables. En d'autres points de notre ligne, Nombreux corps à corps. Après des poussées partielles de notre infanterie à Podères, nous avons ramené deux mitrailleurs et quelques prisonniers^ I Dernières Dénêches « La bataille de la Somme. Berne, 27 juillet. — La bataille de la Somme, qui est le résultat de quelques combats isolés, a pris, ainsi dit le «Bumd», dans un commentaire relatif à la situation militaire, le caractère d'une grande bataille, visant lo percement des lignes ennemies. C'est une bataille d'attaque, menée dans un grand style, comme elle n'a jamais été eflectuée par les Anglais. C'est une des plus formidables batailles' de cette guerre, riche en batailles. Les assauts de l'infanterie se sont succédés dans de vagues innombrables et qui, d'après les circonstances stratégiques, ont dû être accompagnées de pertes des plus lourdes. Comme il paraît, l'état-major anglais se croyait certain du succès final, car il envoya de la cavalerie à l'attaque, action qui était tout à fait précaire. Ce qui a été obtenu : uniquement des succès partiels qui démontrent l-*adaoe et la bravoure des troupes françaises et anglaises, succès cependant dénudés de toute valeur stratégique. Egalement, cette fois un percement des positions, allemandes n'a pas réussi. La vigueur indestructible de la défense allemande s'est de nouveau manifestée, qui ne s'est pas bornée à se maintenir opiniâtrement, mais qui a effectué des contre-attaques et qui de cette manière a réduit à néant les fruits des succès du début. Il est certain que la bataille n'est pas encore terminée. Les assaillants doivent renouveler leurs assauts s'ils ne veulent pas considérer l'offensive comme définitivement échouée. Les Allemands n'ont qu'à bien se tenir. Copenhague, 27 juillet. — On annonce de Londres que, d'après le « Daily Mail », ou forme actuellement un contingent d'indigènes des îles de Fidji, destiné à opérer en coalition avec les troupes franco-anglaises sur le théâtre de la guerre en Europe. Les Etats-Unis et la liste noire anglaise. Bâle, 26 juillet.. — Le « Scihweizôrisobea: Presstelegraph ». annonce que les journaux français sont informés de New-York que le président Wilson va répondre à la liste noire par une note protestataire d'un ton courtois, mais énergique. Amsterdam, 26 juillet. — On mande de Washington au «Times» que le gouvernement dea Etats-Unis serait très désagréablement af. fecté de voir en ce moment des firmes américaines mentionnées dans la liste noire anglaise. On n'a pas protesté en principe contre l'existence de cette liste, mais le président Wilson est plus ou moins contrarié de cette publication en pleine campagne électorale, ©fj sa protestation paraît devoir s'impoeear. Pertes anglaises. Londres, 26 juillet. — La dernière liste de pertes mentionne les noms de 354 officiers. Attaque allemande d'une base navale ennemie. Berlin, 26 juillet. — Un de nos dirigeable» de la marine a exécuté, le 25, une attaque-sur Marichamm, la base principale des sous-marins russes et anglais, et y a jeté très efficacement 700 kilos, de bombes, puis, malgré la violente canonnade ennemie, est rentré indemne à sou port d'attache. (Marichamm est un port situé aux îles d'Aa-land appartenant à ta Russie.) Opinion suisse sur l'armée autrichienne. Bâte, 26 juillet. — Le ookmel Egli, colla* borafeeur militaire des «Basler Nadhrïbliten», vient de commencer une série d'articles sur se» impression» â la vi«ite du front autrichien. D ■dit, entre autres réfîesiofle au sujet de ce qu'il* a observé, en juillet, dans la Bukowine f «. Quand csn veut se rendre compte du mouiail d'une grande armée, il faut y arriver par l'arriére, et voir l'aspect qu'elle a; c'est ce que j'y ai fait, ©n constatant que l'effet produit, est excellent* » Pertes italiennes. Vienne, 26 juillet. — Les pertes en officiels italien s s'élèvent depuis le 15 mars au 15 juillet, à 786, dont 4 généraux et 54 officiers d'éh tat-majoc. La Hoile américaine, Bâle, 26 juillet. — On annonce au «Matin» qu'il s'est formé, au sein des députés du Parlement des Etats-Unis, un groupement ayant pour but de réprouver la forte augmentation de fi oit te proposée par le Sénat, et' préconisant d'employer plutôt les crédits en question ait bien-être de la nation. La guerre maritime. Londres, 26 juillet. (Ag. Reuter.) —> La vapeur «Liongwen», de 4083 tonnes, a été torpillé; 14 hommes de son équipage sont noyés. ,,, DEPECHES (Reproduites de l'édition précédente.3. Cession d'une ctHonic danoise à l'Amérique. Washington, 26 juillet. — L'Agence Reute* annonce : On fait savoir publiquement que lea Etats-Unis ont acheté pour cinq millions do livres les Indes 'occidentales danoises. ) En Norvège. Christiania, 26 juillet. — Le Storthmg S adopté le projet du gouvernement pour l'insti*, tution provisoire d'un office ayant pour objet l'alimentation publique. Opinion neutre sur l'offensive à la Somme. Stockholm, 26 juillet. — Le oollabo»rateutf; militaire de la «Stockholmc DagbladeSb» écrit relativement à l'offensive des Alliés en Pi-A cardie t. « Ce gain de terrain, à rintroduebioni dans la troisième zone de combat, fe&t-ïl vraa.4 >e Année - N. 659 - Ed. A CINQ CENTIMES Jeudi 27 et Vendredi 28 Juillet 1916 "

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Dit item is een uitgave in de reeks Le bruxellois: journal quotidien indépendant behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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