Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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12 september 1918
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s.n. 1918, 12 September. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Geraadpleegd op 09 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/8p5v699w8b/
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Jeudi 12 Septembre 1918.,* K° 141? Etranger T.e« aboy^^^^^U'.crin «cludvenient par tous le» Lcj tiid^MS»xM^%rcaat les abonnements doivent Itré i&'$Sc% «aijyR-Sjnês'-t an bureau da poste qui a Béljvr^pS^cartlsi. HllX DES AgQ^EKEMTS :. 3 mois* . fèfSiy- l'mots i Fr, 9 00 Ft: 6,00 Fr. S.OO TfK&CSEi s ISB^OD per Jour QUINZE CENTIMES Le Bruxellois JOURNAL QUOTIDIENI NDEPENDANT jÊodi 12 Sepfeni^a taie, 1417 ANNONCES^ ' Fid» divers et Echos » , , ..... . . La ligne, fr. 500 Nécrologie i > ^ SCO Annonces commerciales ............ Î.00 Annonces financières . .«,«•, ►,*,«.»« 2.00 PETITES ANNONCES • • » La grande ligne. 2.001 Rédacteur en chef : Reké ARJV1AND Rédaction, Administration, Publicité, Vente t BRUXELLES, 33-35, rue de la Caserne TIRAGE : 125,000 par jour I LH GUERRE I Oomiïiun.iqiiés Officiels ■ AIJJEMANBS 'PERLIN, Il septembre. — Officiel ? TftéÊtra sS« la gu&rra à l'Ouest En refcuisant des attaques partielles ad sud H WYpres et au nord, du canal de La Bassée, nous H avons fait des prisonniers. _ Au sud de la route Péronne-Cambrai, des atta-çues renouvelées des Anglais ont de nouveau abouti à de violenta combats a~u'sud de Gouzcau-court et d'Epehy. En certains endroits, l'ennemi H atteignit nos -premières lignes, mais fut repoussé H en contre-attaque en laissant 300 prisonniers en-tre nos mains. Des attaques françaises partielles, declanchees H 'far surprise à la suite d'une préparation d'artillerie, des deux côtés de la route Ham-St-Quen-M fin, ont été repoussêes. Combats locaux au nord de l'Ailette. Entre Ailette et Aisne, le feu d'artillerie a acquis de nouveau une grande intensité l'après-M midi. Le soir, l'ennemi déclnncha de fortes attaques qui échouèrent devant nos lignes. BERLIN, 10 sept. — Officiel du soir : Au sud de la route Péronne-Cambrai, nous 'avons repoussé de nouvelles attaques des Anglais H et des attaques partielles d'es Français des deux côtés de la mute Ham-St-Quentin. Combats locaux à l'Ailette. H BERLIN, 10 septembre. Officiel i La guerra sous-marina Nos sous-marins ont de nouveau coulé 13,000 ionnes de jauge bride, de tonnage ennemi. AUTRICHIEN VIENNE, 10 septembre. — Officiel 7 En de nombreux poifits du front italien, l'activité de reconnaissance s'est ravivée. VIENNE, 10 septembre. — Officiel : H Ccrabets d'awant-fKîstes ('ans l'Adriatique H Le 5 septembre, à midi, le torpilleur « se », com-H fnandé par le lieutenant de vaiss£au de ligne Far-H soglie, et qui servait de couverture à deux petits Xiateaux de recherche, a été attaqué à environ vingt H milles marins de Madua,par ncul avions italiens qui I lancèrent 30 bombes sans résultat en entretinrent un ■ violent jeu de mitrailleuses. Bientôt aparurent au sud-ouest deux destroyeurs de torpilicurs italiens du type Ostro. •Aussitôt le torpilleur « S6 » mit la barre vers te sud :dans la direction de l'ennemi afin de permettre aux H deux bateaux pêcheurs de mines, naviguant à décou-weTt, de gagner la côte. En dépit d'une rapidité su-périeure, les deux torpilleurs ennemis dirigèrent H également leur cour& vers le Sud. Un [eu d'arhlle-I rie. roulant se déchaîna à 3,000 mètres, représentant la plus fa:blé distance. Ce n'est que lorsque trois I torpilleurs italiens du type Indomito apparurent au I Nord-Ouest et que la supériorité numérique ennemie I était devenue décuple que le torpilleur rebroussa I chemin vers Madu'a, afin de ne pas être coupé, et H parvint à gagner ce p'ort sans avarie et sans perte, après avoir sotCtcnu un cotnbat d'une heure et de-I mie auquel avaient pris part à, diverses reprises des H 'avions ennemis. Reste à voir de quelle façon l'Amu ■ rauté italienne décrira cette action de cinq destroyers H jde torpilleurs italiens, notablement supérieurs en ra-H v.d'tlé contre un seul torpilleur austro-hongrois. ■ ' BULCSik&ES SOFIA, 7 septembre. — Officiel .- Front do Macésloiiîo V~ioleii'e canonnade iéoi?'Oqué de s deux côtés du lac d'Ochrida, au nord de Bitolia et sur quèl-m gties points de la boucle de la Czerna. Près du I Dobropolje, nos lance-mines ont mis le feu à un ■ dépôt de munitions ennemi. Au sud de Gevgeli, le ■ feu de l'artillerie ennemie, qui ne sévissait de-I -buis quelaues jours qu'avec une violence varia-I ble et avait même été interrompu à certain mo-I ment, s'est transformé la nuit dernière en un feu I voulant sous la protection duquel des détache-I tnents anglais ont attaqué notre position près du village de Chovo et se sont avances près de nos I tranchées. Ils ont été repoussés, soit par notre H feu, soit par corps* à corps, et ont subi de fortes I pertes. A l'est du Vardar, la canonnade récipro-I que est devenue très violente par intermittence. I De<; détachements de reconnaissance anglais ont I tenté d'approcher de nof postes près du village I .de Metchoukoii'o, mais ont été dispersés par notre H feu. H SOFIA, S septembre. — Officiel i Front de îVîccéîioSna Dans la boucle de la Czerna, au sud de Gra-I desniiza, canonnade réciproque assez violente à H .certains moments. Au sud de Hima, violent bom- ■ bardement ennemi. Nos batteries ont incendié un -vaste dépôt de munitions ennemi près de Mcjo- M dag. A l'est du Vardar, des détachements de re- ■ connaissance ont tenté à plusieurs refrises d'ap-I procher de nos postes près de Masckukowo; ils I ont été dispersés far tîotre feu. ' TUP.0 H CONSTANTINÙPLEi S septembre. — Officiel 1 H Front en Palestine : A l'ouest ds la roule de Jé- ■ rusaient à Nablus, nos troupes ont repoussé d'im-portants détachements de reconnaissance. Une co- ■ •tonne de cavalerie qui se dirigeait vers la tête de ■ pont du Jourdain a été efficacement bombardée par notre artillerie. Ces derniers fours encore, l'ennemi I a subi une série d'échecs sensib'es. M Au nord-ouest de Kalat et Kescir, nous avons re- ■ poussé des bandes de rebelles qui sa sont enfuis en H débandade et nous sommes entrés à Jafilex où nos H groupes ont été cordialement reçues par le chah, et lo population. Un détachement de reconnaissance H envoyé de Maan vers le ngr<l.a repoussé des trou- ■ fs après un combat acharné; nous avons fait pn-M sonniers 1 officier cl 20 soldais et avons pris quet- I çiies' mitrailleuses. H TRAmSAJB H PARIS, ',0 septembre. — Officiel de S h. p. m. : <A l'est, du canal de Crozat, r.ous avons vris Giber-r.nurr; et. prortre-sé rlans iadifecliôù « ilniaiSôurt et 'Essigiiy-le Grand. AU sud de l'Attelle, nous avons H fej ■' he:i.v conlre-allaqu ^ dans la région de Non-H '.f&M-la-Fosse. Des coups de main ennemis ont élé H Tifpouss'és en Argonne et dans les Vosges. H PARIS. 10 septembre. — Officiel de il h. p. m. : * _ Faire la, Somme et l'Oise, nos Irounrs ont élargi leurs riromès malgré la vive résistance de l'ennemi. iéM tilles nnl l'enassé^Ulnacourt Ht repoussé une contre-attaque débouchant d'Essigny-le-GrcTnd.. Des combali sont déroulés le long de, la routa de la l'ère à '■ occupons le vjilnge de. l ravecy. H jAu sud de l'Oise, nous avons refaii-plusieurs cantrc- ■ altaques dans la région de LaffauX. Dans les Vosges, H deux coup\ de main ennemis ont échoué. H ITALSEH H ROME, 9 septembre. — Offlci l : Les opérations ont été limitées. hier sur tout le H front. Au nord de la Ch esc, une de nos patrouilles H a mis un poste autrichien en fuite ■ Entre le lac de Garde et la vallée de la Lagarina, H iViolent feu roulant réciproque. Dans la Vaïlarsa, H près du Monte Corno, noire artillerie et nos-déla- ■ chements d'assaut ont fait échouer un coup ds H rmain lenlé par l'ennemi e! lui ont infligi, des pertes. Au nord-ouest du Grappa, nous avons dispersé H coups de fusil plusieurs détachements de reconnu naissance ennemis. ■ i 3. K SL LONDRES, 0 septembre. — Officiel : H ' Nous avons repoussé la nuit L'ennemi qui tentait des coups de main au nord d'Arlcux-en-GoheUe. H far ailleurs, rien de spécial à signaler, sauf la ca-M nonnade réciproque sur divers points, notamment près de la route d'Arras à Cambrai et dans les secteurs du canal de La Bassée et d'Y près. H Ce malin, des détachements avancés anglais et néo-zélandais f sont, emnarés de* positions allc-mandes nnr 'le plateau entre Pi : ères et le cois H'IIaviir.eouit. Après un combat i acharné, au cours Huouel nous avons renoussé uné contre-attaque de LA GUERRE l*cnncmi en lui infligeant des pertes, nos trouves ont al teint leurs aneirmnes lianes, sur la'jcrélc do minant Gouzeaucourt; en oulre, elles ont occupé le pois de 'Gouseaucourt'. ~~TirSïïF~gciûche du front d'attaque, nos_Jwmï-nnt. avn.neé leurs lianes et se sont installées dans les ■positions à Ùe.sl. du bols d'Unvnncourt Nous avons fait un certain nombre de prisonniers. Sur le reste du front, on s'est battu dans divers secteurs Nous avons repoussé des attaques dirigées u* contre nos postes installés récemment à l'ouest de La Bassée_ .. . a" Il a encore1 plu à torrent Ici nuit dernière et clu- 1U iourd'hui. Le vent souffle en tempête. DERNIERES DEPECHES Retraita imminente du générai Haig p] Copenhague. 11 sept. — Le «Weekly Dispatch» OI rend hommage au maréchal Haijr qui a soutenu ai les efforts inouïs de la guerre avec une force re- n, marquahle au cours de ces trois, aerrueires an- al nées et a continué sa tâche sans répit et mal- cc gré les changements intervenus dans les com- p; mandements. Il est possible que d'ici peu il sol- p] licite sa mise en disponibilité et personne n au- c{ ra le droit de s'en formaliser. On ignore encore rc qui lui succédera. _ fa La guerra sous-inarine. La Have, 11 sept. — Les journaux américains <j< annoncent qu'un sous-marin aurait coulé hier un ^ dies plus, célèbres et plus importants bateaux- ci jEÊiaras améijicainlsv notamment le <( Miamond ™ Shoals Lightship » au large de la cote de la Caroline du Nord et à 1/2 mille du cap Hatte- ras ; ce serait le même sous-marin qui a coule il Ç* y a quelques jours le vapeur-citerne américain ■ - clinninirs» à 100 milles de la côte de Virginie. ei Milan, 11 sept. — De New-York au «Cornere g délia Sera» : 16 vape'urs américains sont signa- lo lés. en retard pour le rayais d'août. . si Paris, 11 sept. — Les chantiers new-yorkais ! annoncent la perte de trois vapeurs américains" ai à la côte cubaine. L'OFFENSIVE ANGLO-FRANÇAISE ^ Les nouvelles positions si Bedin, 9 sept. — Voilà des jours que les Al-lemands occupent leurs nouvelles positions, _d.er- " rière plusieurs kilomètres 3e positions <Farnere- 1111 garde. Tous les succès et combats de ces (fer- ,, niers jours mentionnés par l'Entente se sont de- " roulés vis-à-vis de cette zone. Au 8 septembre, les Français tentaient, en das assauts répétés avec appoint de fortes canonnades, de forcer le Ji; passage du canal de Crozat; Chaque fois, leur V, attaque était repoussée par les mitrailleuses a!- ^ lemandes qui, invariablement, pouvaient, sans encombre, se retirer de nuit dans leurs nouvel- {î les liiïines de sécurité, situées à plusieurs, kilo- " mètres à l'cuest du nouveau front. A l'aile du front de bataille, les Anglais renouvelèrent leurs attaques, de même que les Français répétèrent les leurs le 9 septembre à Armentières, entre Aisne et Ailette. Le premier assaut français, " opéré au sud et à proximité de l'Ailette, fut re- P' foulé à six heures du matin par de violentes , 11 contre-attaques. D'une manière analogue, de vio- ™ lentes poussées partielles, furent renouvelées, mais échouèrent l'après-midi ainsi que les tenta- m tives entre l'Aisne et la route Soissons-Lacn. Le soir, les Français, après une heure d'une ca-nonnade préparatoire des plus intenses, passèrent J une fois de "plus à un assaut fermé entre Aisne et Ailette. Ce dernier s'écroula déjà dans les positions préparatoires, vu l'efficacité du tir de ra défense. La mort lies wîiîos françaises du Word Genève, 10 sept. — D'après une note Havas, p! les villes d'Arras et d'Hazebrouck ont été expo- m( sées dimanche au feu d'artillerie allemand des plus violents, tandis que des bombes ont de nouveau été lancées sur Amiens, par des avia- teurs allemands. La défense allemande s'éteno é'{ de Lens à Sallaumines ; Bailleul et Locre ont été je CQmplètement détruites. n, Lens serait toujours aux mains dss Aiismands fa Genève, 10 sept. — Le «Progrès de Lyon» an- à nonce ,que la ville de Lens, prise par les troupes ti anglaises depuis huit jours, d'après Reuter, se- ri rait, après comme avant, aux mains des Aile- di mands. m Hypothèses sur la bataiiia u Bâle, 10 sept. — Des Basler Nachrichten» : S'il faut en croire un journal parisien inspiré par Havas, on s'attend dans les milieux mili- Çi taires français au début d'une bataille générale, a d'ici deux trois jours, devant les lignes «Sieg- d: fried» où est arrivée actuellement la plus grande ni partie de l'armée allemande. fi "Par contfe; le côrrespïïtttiairt de l'agence Reu1- c< ter au front anglais n'attend la grande bataille P' décisive qu'au printemps prochain. n: La guerre aérienne Berlin, 10 sept. — Le 7 septembre, les Alliés & ivculurent encore tenter des attaques aériennes j' sur Mannheâm et Luawigshafen. Après leurs der- d, niers échecs, il leur semblait devoir réussir, cette fois, quelles que fussent les circonstances; aussi avaient-ils mis en ligne, pour ces bom- . bardements, 24 avions Dehavilland. Malgré cela, ils se heurtèrent encore à l'insuccès, grâce à N la vigilance et à l'esprit combattif des aviateuTS " de poursuite allemands. Lorsque, à midi, -l'es- ^ cadrille eût survolé les lignes allemandes, elle " fut immédiatement poursuivie par des aviateurs j et enveloppée dans un combat où elle perdit son , avion de tête. Pour la suite du-trajet, elle se heurta à l'action des aviateurs de poursuite préposés à la défense du territoire allemand ; au cours de combats acharnés," elle jjerdit encore p deux avions ; puis, au hasard, elle fit tomber n des bombes qui n'occasionnèrent que de mini- v mes dégâts et prit la fuite en toute hâte, serrée »r; de près par les aviateurs de poursuite allemands, E qui lui descendirent encore deux appareils au- ç; dessus du territoire allemand ; elle écopa donc j< de cinq -avions, sans compter ceux endomma- c gés, lesquels sont encore inconnus ; ce qui par- u te à R7 le nombre des avions ennemis descendus o en Allemagne depuis le mois d'avril. d La gusrro sous-marine ? Berlin, 10 sept. — Les journaux américains racontent que journellement un certain nombre de vapeurs de pêche sont coulés. Le rayon d'ac- ■ tivité des sous-marins ennemis paraît s'étendre t( à la côte méridionale de l'Amérique du Nord. Xe plus grand navire qui soit tombé victime des j; sous-marins ces jours-ci a été le nouveau va- „ peur japonais «Tokuyamo Maru», jaugeant 7,000 ç-tonnes, qui a été coulé non loin d'un port ca-nadien resté inconnu. L'équipage japonais se , composant de 85 hommes a été' recueilli par un garde-côtes américain et débarqué au Canada. Washington., 10 s?pt (Reuter) (Officiel). ■— Lors du torpillage du vapeur-transport «Mount Vernon» (ci-devant «Kronprinzessin C^cilie»), le s 5 septembre, 85 chauffeurs oiit été tués par l'ex- ^ plosicm d'une torpille., Berlin, 10 sept. —- L'amiral Scheer, chef de s l'Amirauté allemande, s'est rendu au grand quar- a tier général en vue d'y faire un séjour de Ion- ^ gue durée. Les services des diverses sections de t l'Amirauté restant cenfiés au ff. ds chef de j l'Amirauté à Berlin rien n'est changé dans l'é-tat-amiral.» . Copenhague, 9 sept. — D'après un té'.égram- ^ me de Trondjhem, le grand vapeur norvégien j «Adriane Kristina», chargé dé" marchandises di- a verses à destination de la côte Mourmane, a été ] toi"pilié samedi soir au cours de sa traversée de \ retour d'Angleteirre. La navire a été mis à la j côte près de Vardoe. L'équipage a été sauvé. t Le navire jaugeait brut 7,000 tonnes. Les pertes navales italiennes Lugano, 10 s^pt. — Les lourdes pertes subies i par la flotte italienne au cours de. la guerre sous" < marine ont été preuvées par un dis-cou:s du com- t missaire de la navigation, lequel a déclaré que \ depuis le début de la guerre jusqu'à la fin de r l'année, les. chantiers italiens ont construit un i - -tonnage de 371,000 tonnes, qui en certains en- \ droits avaient déjà été mises en service. Ces 1 constructions nouvelles représenteraient 31 p. c. ] des pertes italiennes totales. ■—* Mi in i iin, Ll Deux députés français grièvement Hîessss au front - i ! Berlin, 11 sept. — On mande» de Genève au l - «Bediner Tageblatt» : Le députe fiançais Du- .< S_ mesnil a été tué au front d'un éclat de grenade ; : s simultanément, le député bien oo|nu Abel Ferry 1 s a été grièvement blessé. Délégation de la presse allemande à Vienne a s Vienne, 10 sept. — Lors de la soinés de ré- ( s cepticn des journalistes allemantfe à Vienne, le 1 s comte Burian, ministre des affaires étrangères, 1 a fait ressortir les grands services rendus par ] - la presse d'Allemagne à la cause des Centraux. • C'est grâce à elle que le traité d'alliance compte 1 pour bien autre chose qu'une feuille de papier; ] l'alliance résulte logiquement du | développement de l'action purement défensive visant à assurer 1 la paix. j Les échanges de vues, les critiques entre la presse allemande et la presse austro-hongroise ' * ont toujours lieu à l'amiable. Les petits points 1 1 au sujet desquels il v avait divergence n'ont 1 ~ qu'une importance dérisoire comparativement ] - au précieux appoint qu'on a trouvé dans le con-cours des journaux allemands, toujours très ré- j " pandus dans la monarchie; certains d'entre eux 1 - proviennent d'ailleurs de ce qu'or, se connaît en- j - coce trop peu mutuellement, desideratum qui 1 - cessera d'exister lorsque le rapprochement aura fait lier plus ample connaissance^ De graves soucis retiennent toute l'attention ( s des Centraux, mais sans aller jusqu'à les -faire \ j douter de l'avenir. L'AutricherHoingrie, tout - _ comme l'Allemagne, poursuit la -lutte avec fer- ( t meté. Personne ne peut pronostiquer l'issue de ( i la guerre, mais nous ne renonçons pas à tabler 1 . .sur la possibilité de victoire. Celle-ci coûtera en- ( 1 ccre du sang ej: des biens précieux en quantité 1 3 jusqu'au moment où l'adversaire ■ sera terrassé, ! en admettant que la chose soit pcfesible. Ici sur- ' e git la question : n'est-ce pas un trime de vou- - loir tout abattre pour reconstruire'un monde idéal ] sur les ruines de l'ancien, selon la méthode de 1 s l'Entente? Il serait plus louable de conclure un < C arrangement tel qu'il a été plusieurs fois pre- T posé à l'ennemi;.on ne peut s'ifnagmer que ce ' dernier raisonne juste en escomptant que le bé- c ; néficts final peut compenser les colossales pertes 1 ' subies. Que l'adversaire .se prête, à une discussion à tête reposée, ce ne sera pas encore la j paix, mais il y aura toujours un rapprochement; \ entretemns, les Centraux ne peuvent que oonti- ' nuef- à défendre leurs droits. i Après Burian, le comte Wedel, ambassadeur I J d'Allemagne, a prononcé un discours diont on j notera le passage que voici : « Messieurs, on j ' ne dort plus dire actuellement que la diploma- j g tie a pour fonctions de caçher la vérité ; au con- ! , traire, on n'attendra pas le succès de la part ' d'un diplomate nen loyal et sincère. Le corps 1 s diplomatique de l'Allemagne et de l'Autriche- ; Hongrie savent que les deux pays, de par les ' circonstances politiques et géographi-ques, doi- I , vent' marcher la main dans la main. Le tout, J s c'est d'arriver à s'entendre sur quelques petites ' t divergences de vues. Schopenhauer a dit . qu'un < e des devoirs les plus importants de l'existence * consiste à prendre l'homme tel. qu'il est, non î pas comme on voudrait qu'il fût. Que les. na- 1 - tions s'entendent selon ce principe. Les ^Iipio- * ' mates de part et d'autre ont à », s'assurer des ^ avantages moraux, ce qui n'est réalisable . que • 1 moyennant une coopération en toute harmonie et «j confiance de la diplomatie et de la presse ; c'est dans ces conditions que la grande amitié aus- j j tro-allemande pourra être complétée pour le bsen j ,, de chacun t. , En réponse à ce d.iscours du cômte Wedel, le -p ministre de la guerre von Stôgér-Steiner ^l'a re-mercié et l'a Invité au tlié de la presse allemande, où sont égalassent invités i'atibassadpur, le chargé d'affaires bavarois, les sommités des I , pouvoirs' publics, les délégués de la presse vien- t - noise et de nombreux écrivains transcendants. s Le cciîgrès des syndicats cuvriers à Derby e Bâle, 11 sept. — Le troisième jour du con- i T grès des svndicats ouvriers anglais à Derby a ï été consacré à fixer l'attitude des ouvriers dans c les questions économiques. Le. congrès s'est prononcé de nouveau à une majorité écrasante en faveur du libre échange. Il a adopté également à l'unanimité moins une voix we longue. réso.u" s tion exigeant pour l'Irlande l'introduction du - Home-Rule ainsi que le droit pour ce pays de disposer lui-même de ses destinées, conformément aux principes démocratiques. Les socïaiistas italiens et la conféirancs socialiste interalliée de Londres é Bâle, 11 sept. — La direction du part.i so-cialiste à Rome a décidé da. ne pas. participer à la Conférence ouvrière qui aura lieu Lon-•I dres, du 17 au 19 septembre, cette conférence ~e+ ne visant, d'après lui,, qu'à la continuation de la ~ • guerre. Le parti socialiste italien estime, par contre, qu'on doit faire tout ce qui est possible g pour arriver à la reconstitution de l'Internatio- ; nale. Les IneetHïies en It^.Ha Z'urich, 11 sept. — Dans la province d'Alas- ; G sanidria (Piémont), un nombre extraordinaire ,s d'incendies ont été enregistrés dans les forêts et dans les fermes. a '. Les Etats-Unis et la Etîisse 1 Berne, 11 sept. — Plusieurs jrurnaux amé-ricains avaient annoncé que les Etats-Unis avaient V. offert à la Suisse une avance de 7,£00 millions | de francs à 3 112 pour cent pour l'électrification ■t du réseau des chemins de fer. L'Agence télé-' graphique Puisse se dit eu mestjre de déclarer que ni le gouvernement fédéral, ni la direction ^ des chemins de fer fédéraux n'ont connaissance e d'une telle offre. Qui est Compos's? u Berlin, l'O sept. — La «Feuille» de Genève dé-e peint ainsi le meneur socialiste Gompers : Sa-•r muel Gompers n'est ni socialiste,. ni ouvrier, ni i- véritablement Américain.; il n'a jamais été en e .rapports avec le parti socialiste des Etats-Unis. ;, Bien plus, c'est un Anglais naturalisé. Améri-i- cain, et depuis le début de la guerre, il a tou-c jours affiché des sentiments ultra-anglophiles ; i- c'est un politicien sans scrupules, q*ui s'est créé r- une situation autocratique^ par son habileté à s organiser des grèves. Dans les miliemx ouvriers d'Amérique, on le craint, et il n'y est pas fort populaire; il a amassé une Jolie fortune., qui lui assure une confortaBle existence; son fils a une situation fortement rétribuée dans un département gour.-iememental de Washington. En Amé-riguie, c'est là lie secret de Polichinelle ;. en au-f to'mne 191G, la fameuse grève de cheminots, qui, grâce à Wilson, prit une tournure favorable aux ; grévistes, lui valut les suffrages des cheminots, , ^ et, par suite, sa réélection ; voilà l'œuivire de ,u Gompers qui, n'en doutons pas, entre en scène i1" sur ordres venus d'en haut. ;n LÈS EVENEMENTS EN RUSSIE - lin appel russe au monde civilisé ? Le gouvernement des Soviets adresse l'appel . suivant au «monde civilisé», dont nous extrayons fâi passages suivants : ; — Des crimes d'une brutalité sans précédent le sont perpétrés dans notre pays. Les bourgeoisies r" anglaise et française,, qui se vantent de leurs ?" sentiments pacifiques et démocratiques, ont en-, trepris de restaurer le régime monarchique en ® Russie. Les agents du capitalisme anglo-fran-çais et les représentants (officiels des gouvernements français et anglais ont fondé une i-lliance "" étroite avec des généraux tsarisies, avec des of-:? ïiciers appartenant au groupe des C- it-Noirs, avec lo parti des Cadets ennemis du^ peuple, _a\ec îu les socialistes révolutionnaires de droite traîtres , à leur parti et enfin avec les minimalistes. Il , ne leur suffisait pas die soudoyer des bandes e\ ' tchéco-elovaoties pour piller nos récoltes,, rava ger nos villes et tuer nos frères, de détruire Ar-khangel et Onega par le feu de leur artillerie : es ils ont, même par la main de meurtriers stipen--s" diés, orc"anisé une série d'alrtontats terroris^'s n- contre des représentants du gouvernement ;.1tu-je vrier. Nos villes sont envahies par des espions de angio-fraaiçais ; des sacs d'or frar.co-anjflais serin vent à soudoyer des canailles de tout acabit.. Les n- véritables assassins de Wolodarski et.cPOu'ritzki, es les excitateurs des attentats meurtriers contre c. Lenine et contrefSiniowief sont les Anglais et les Français- Nous possédons i; preuve exacte et irréfutable que les représentants diplomatiques J Coi officiels de l'Angleterre ont préparé la desUnicf em 1 tion des ponts du chemin de- fer près d'Iwemki Soi - .et près de Tcherguweï pour nous couper toute mil ; arrivée de vivras en supprimant les. communica- poi y tions avec Porrn et Wiatka.. Ils ont préparé les ©t voios pour détruire par la dynamite un grand nombre de nos usines et de nos fabriques, ainsi g que peur provoquer des déraillements de chemin Qyj e 3e fer. Une série d'attentats ont déjà été per- cerl pétrés par eux. Bref, ils ont mis tout en œuvre ja , r pour soutenir de toutes leurs forces les Tchéco- y Slovaques, pour rendre les terres aux grands 2 propriétaires fonciers, pour replonger le prolé- a_. t tariat dans un nouvel état d'esclavag>e et nous , t forcer à déchaîner une nomielle guerre contre *" r leurs concurrents allemands. Les meurtriers an- ' glais considèrent déjà la Russie comme uns co- * . l lonie anglaise. Leur intention est de nous trai- !' 3 ter comme ils ont traité la Chine à la fin du 5 siècle dernier. Les brigands de l'impérialisme JeI\ t européen, en vils étrangleurs dte la liberté, ne ®al t reculent devant aucune besogne. Ils ont assas- \ . siné le compagnon Ouritzki parce qu'il.tenait en nér . mains les fils de la conspiration anglaise à Pé-s trograd ; mais heureusement les agents anglais _ ne sont pas parvenus à faire disparaître avec lui gr„ ; les traces de leurs forfaits. _ Le 31 août, à 6 heures du soir, notre Commis- ., sion pour la répression de la contre-révolution a * ' x découvert un des groupes principaux des conspi- f . , rateurs anglais dans les bâtiments du consulat 'j. t anglais à Pétrograd. Au cours d'une réunion des 1 conspirateurs dans les bâtiments du, consulat, 3 cinq contre-révolutionnaires russes ont été. ai- org r rêtés, dont le jeune prince Schachowsky, .et vingt- l'In . cinq agents anglais. On v a saisi un dépôt d'ar- lée î mes et une nombreuse correspondance dont la (le: " publication sera accablante pour les conspira- cha 1 leurs anglais. • . P°u Lorsque les délégués de notre Commission me: 1 pour la répression de la contre-révolution ont C 3 fait irruption dans les bureaux du consulat, les Lm \ conspirateurs anglais, ayant à leur tête le capi- rai: taine Cromie, ont ouvert le feu sur nous, tuant se, ; je compagnon Jansom et blessant grièvement les de I compagnons Scheickmann et Wornowski. Ce der- pro s nier est à la mort. . - Il est établi par des témoignages de prison- Ç x niers qu'outre ces crimes, les agents anglais vou- Gei . laient détruire le pent qui relie la ligne Nicolas spe 1 avec la Finlande, et arrêter tout le Soviet. bkc Le monde entier sait que nous n'avons pas Put r provoqué la guerre avec l'Angleterre et la Fran- ser; j ce et que nous ne la voulons pas encore main- }~ , tenant. Nous vouions la paix dans le socialisme, oen Nous voulons que les ouvriers et les paysans Sol . russes aient le droit de régler leur vie comme de t ils l'entendent. Jamais nous n'aurions entravé la gèn . liberté d'un seul citoyen anglais ou français ; jote jamais mous n'aurions perquisitionné dans les log1 ; bâtiments de l'ambassade, itais' il n'a pas été _ possible de conserver plus longtemps le silence, de supporter davant_as« les iniquités quand l'am- j bassade s!«st trouvée métamorphosée en caverne A ! de conspirateurs et d'assassins, quand des per- à o, ; sonnages officiels jouissant de l'hospitalité sur cale i notre territoire veulent enserrer la Russie dans de . . un réseau d'intrigues sanglantes, provoquant des qui . crimes brutaux contre notre pays. Nous savons cré! 3 que la presse vénale en Angleterre et en France lent 3 se refusera à faire connaître la vérité sur les sicii t événements de Pétrograd. Le peuple français et gra: t le peuple anglais seront trompés une fois de Sca _ plus. Mais la vérité triomphera. Le monde civi- iap. ! îisé tout entier saura de quels crimes ténébreux pCrj les agents du capitalisme anglo-français ont ; souillé leur conscience. . . (ju I Le président du Soviet des commissaires du ^ . peuple, G. Sinowief ; le président de la Commis- » sion ertrrordinaire, Tcberir.ski : le commissaire 1( s pour la guerre, B. Pofern ; le commissaire pour j j - l'instruction du peuple, A. Lunatcharskv ». 0 Trctzki partisan du ssrvica pefaonnsi ^iei Stockholm, 10 sept. — Au cours d'une con- dari férence* Trotzki a déclaré qu'à la suite de la i dernière tentative de l'Entente,, le ^service per- rôij(: 3 sonnel obligatoire doit être considéré comme une cor] - nécessité. " v,a; i Nouvelles arrastatiens à Londres t Amsterdam, 10 sept. •— De Londres à IVAl- [a ; - g-emeen Handelsblad» : Trois autres camarades V€a i de l'ambassadeur bolcheviste Litvinoff ont été m<;] ^ arrêtés et jetés en prison. La ppsiiion du gouaernssTsent maxiraslisto agr Le «Daily News» apprend de Stockholm que ^ 3 des Américains arrivant de Russie ont déclaré ePt qu'il n'y a pas de doute que le Sbviet soit la ces - seule organisation disposant du pouvoir et qu'il (j'0I r ne faut pas compter sur sa chute. La situation dss Angîais en Russia et e Le «limes» a reçu un télégramme d'Helsing- q-L^ a fors d'après leqiiel 3-3 fonctionnaires anglais ont fet. r été arrêtés en Russie et courent le danger d'être faii, e fusillés si Lenine venait à succomber à ses bleS- s011 - siS-es. £,ar Oplnian d'un officier français ^ L'alswestja» de Moscou publie une lettre que - ' le capitaine français Sadoul, membre de la mis- e sio-n militaire en P.ussie, adressait le 14 juillet à v ' ;t l'écrivain Romain Rolland. Ces lignes font ressortir que le peuple russe a des motifs de tourner son antipathie non seulement contre les Cen- ■] i- traux, mais aussi contre les Alliés; que la Fran , t ce, révolutionnaire, elle-même, agit en contre-ré- ° , s volutionnaire à l'égard des bolchevistes ; que "f n l'Entente n'a pas su tirer parti de la situation, tf i- car elle repoussa les avances de Lenine et de r Trotzki lorsqu'ils lui demandèrent assistance 3P'-n avant de se décider à la paix de Brest-Litowsk e avec les Centraux ; ce qui f it tomber dans les la bras de ceux-ci la Finlande, la Pologne, la Li-thuanie, le Caucase, etc., en ravalant le presti- m:: ge de la Russie, I'ex-alliée, dont les éléments QP (_ conservateurs se rapprochèrent de l'Allemagne. sis L'auteur de la lettre parle en socialiste fran- m< n çais, et pour terminer conjure Romain Rolland Q.. j de mettre en œuvre toute son influence intel- 7 S [1 lectuelle."afin que la lumière se fasse une fois ru j_ pour toutes. Le gr> ECHOS ET NOUVELLES £ ;s VAUGMSMTAT50N DE LA RATiOW DS PASN ^ A partir du dimanche 15 sept., la ration ord:- a naire de pain sera portée à 300 gr. et la ration de r^e farine pour les personnes qui cuisent elles-mê- so mes leur pain, sera portée à 225 gr. Il n'est pas jg, question de la suppression de la ratiop supplé- _1 mentaire. ]p l3r NC-S KETJES BRUXELLOIS Li s, Nos « lcetjes », véritables enfants terriblei?, eut une iè prédilection marquée pour les j.eux bruyants et dan- ^ ie g-êreux. Parmi ceux-ci, il en est un qui fait fureur, en e« moment, à Bruxelles. Montés sur un chariot a — quatre roues, leur plus grand, plaisir est de descendre, à toute vitesse, les trottoirs des rues en pente, tei Et malheur à» qui se trouve dans leur chemin! Pas nu toujours maîtres — malheureusement! — de la di- ga si rection de leur apspareil rudiment-aire, ils se préei- av is pitent parfois, tête baissée, sur d'inoffensifs piétons, au risque de leur briser les chevilles ou de leur dé- le: 14 molir les jambes. ss Voilà pourtant un jeu qu'on devrait leur interdire rs Qu'atlend-on pour le faire? TAVELE f4 E L EN ^e, ^[ Demain jeudi, à partir de 1 heures : PLAT DU PATRON : Choesels au madère. Le soir, ^, ."j à 7 heures 3/4, C'onecrt symphoniq.ue par lau- f" |f. réats du Conservatoire, sous la direction de Mon- rj s> sieur Fontâine. . (2831 ^ ec a IXELLES. LE GCÎÎSEIL COMMUNAL. H eT^ s'est réuni mardi sous la présidence de M. Cocq, C Jl éehevin de l'inslrucUon publique, faisant fonctions M ss de bourgmestre. Tous les échcvins étaient présenis. c; a Sur la proposition du président, le Conseil s'est 1' J~ consl'tué en comiilé secret, au cours duquel on a si procédé à la dé.signation des membres pour la véri- a-fictition des comptes communaux d» l'exerciço de E 1517 et des comptes spéciaux. On a approuvé fi rapport d.u bureau do bienfaisance nu sujet des ollo- e cations pour la chertà do la vie au profit dos em- f( 'es ployés de cette administration et on a procédé à la v ;i, iv minat'on du jury pour l'examen des candidats rc instituteurs. . c es La séance publique a été ouverte à 4 heures. Après si et la lecture du procès-verbal de la dernière séance, te v Conseil, sur la proposition du Collège-, a voté un ^ <is francs à. contracter avec la booiété du. Crédit communal pour les besoins de l'administration de la commune, le payement des appointements et salaires des fonctionnaires, employé? et ouvriers die la comimnte et poux* les besoins du bureau de bienfaisance. Sitr la propositioa de l'échevin fles finances, le Conse:! vote le renouvellement de la perception des centimes additionnels communaux et la taxe sur la valeur locative des immeubles non bât^s. Un crédit supplémentaire au budget de 1918 pour la fabrique d'église de Saint-Philippe de Néri est approuvé. Le bourgmestre dépose te projet de budget communal pour l'exercice de Î919 qui est tenu à la disposition des membres du Gïnseiil communal. E,a séance publique est levée à i heures et le Conseil se constitue de nouveau en comité seoret à l'effet d'examiner différents objets purement administratifs. (A.) VOULEZ-VOUS LA SANTE? Prenez l'eau minérale gazeuse de Montserrat, 218, r. de Mérode. (282i») LA FETE DE CHAfliTE organisée au Palais de Glace au profit des aveugles et travailleurs estropiés a obtenu un réel succès. -Mme Andriand fut ovationnée. Félic tons le comité organisateur composé de MM. Ed. Roland F. Bracke-laâue, A. Carpentier, A, Van Schepdaffl, Verhevea et Gau. L'EXPOSJTION DE PUBLICITE organisée par Paul Mosselmans, professeur à l'Institut Philotechnique de Bruxelles, et installée à la Salle J. De Winter, 10, rue Ste-Gudule (1er étage), est prolongée jusque samedi pre-chain Cette exposition offre le plus vif intérêt pour les commerçants, les industriels et les hommes d affaires en général. Chaque jour, 2 conférences: à 12 h.. M Géo Knepper traite de «La Publicité scientifiquement raisonnée». A^ 5 h., M. Paul Mosselmans esquisse, en un résumé rapid.e, son important cours de Publicité et montre l'avenir réservé aux denx ' professions nouvelles de Technicien de Publicité et d'organisateur commercial. Cette exposition contient Le stand de l'Agence Générale^et d'Edij;ion Borghans-Junior, qui s'est speciahsee dans l'entreprise de campagnes de pu-Ijucité ^M. Géo Knepper;- technicien-conseil en publicité, y expose également une intéressante serie de documents. . droit d'entrée de 50 centimes est perçu au benence de l'œuvre «Les Ami» des Enfants de nos Soldats». Les personnes de province, emnêchées. de venir à Bruxelles, peuvent écrire, 8, rue Eu-gene V erheggen, à la Direction de l'Institut Phi-iotechni<|ue, pour recevoir gratuitement le catalogue général (Brochure de 88 pages). (1415 Chronique Théâtrale A LA SCALA. — La Soaia nous avait convié hier à assister à l'heureuse reprise de la fantaisie- musicale. « Le Roi Cancan », de M. .lulins Freund, musique de M. R. Nelson. Inutile de résumer encore la p-èoe qui obtint déjà un succès consicîérable lors die sia création, il y a un an. C'est une traduction*excellente de la fantaisie allemande « Hoheit amusierfi sicb », qui a fait florès en Allemagne sur toutes les-grandes scènes d'opérette. L'habile direction de la. Scaia a eu la main heureuse en reprenant pour un laps de,temps limité cette jolie fantaisie qui -lui: permet de mettre la dernière main à sa grande revue d'hiver dont on dit des merveilles. La d-strrbut'on du « Roi Cancan » est très homogène et le mérita en revient au sympathique régisseur Nossant qui, lui-même, s'est adjugé le rôle de second pian, dut oolonej Rntapoll. Mme Berville a repris le rôle de Juliette qu'elle créa et elle le t'ont d'une façon charmante. Elle est aussi fine comédienne que chanteuseï bien douée. Mlle Nine Ninson est très émoustillant» dans le rôle d'Eglantine. Elle vous a un brio endiablé quoique son jeu sot toujours trop nerveux. Les rôles secondaires, du côté dames, sont tenus très correctement par Mmes Marviffe, Rouma, de Rêvai, etc. Le rôle du Roi Cancan a été joué d'unet façon élégante par M. Darmcnliôres qui s'y est ta lié un joli succès personnel. M. Malrais, un nouveau venu, une trouvaille de M. Etienne, a gentil ment joué le rôle du jeune chansonnier Léon. Doué d'une jolie voix de baryton «1. d'un phyaqu© agréable, ce jeune artiste' promet beaucoup. Le rôle comique de Roméo, le principal de La pièce, est échu à M. Festerat. C'est sans contredit une de ces meilleures performances; aussi dans ce succès d'ensemble s'adjuge-t-i vraiment la part du lion. Artiste consciencieux et talentueux, il a fouillé son rôi« et malgré certaine charge que le genre exaise e!» que le public applaudit, il en tire le maxi uni d'effet. Un bon point pour M. Henry qui d * idémerat fait des progrès ainsi que pour M. M net. l.es costumes sont p mpanls et de bon goût. LVrcheetre, sous la baguette de M, d'Asse, est homogène; les décors sont jolis et fra's. Tout*concourt dons à assurer au public fidèle une soirée aussi amusante qu'agréable. (R. A.) ^ FAITS DIVERS LES TEUX A BRUXELLES. — La paasiort du jeu n'est pas près de finir dans le grand Bruxelles ; le nombre de tripots ne fait ou'augmenter; il y a quelque temps, la police fit irruption dans une maison de la rue du Bastion, où on jouait clandestinement. Une cinquantaine d'individus étaient réunis autour des tables quand la police surgit ;il y eut un sauve-qui-peut général, quelques-uns parvinrent à s'échapper, mais lâ. majeure partie dut décliner çon identité; l'argent qui formait las enjeux et le matériel furent saisis. La nuit de mardi on jouait aussi dans un,» maison de la rue du Marché, tenue par un sieur Q. Ce fut une femme qui éventa .la mèche. Vers 7 h. du matin, M. le commissaire de police de la rue des Croisades se présenta dans la maison. Les joueurs, et ils étaient nombreux encore malgré i'heure, occupaient une pièce du premier éta- _ ge. On y jouait le baccara. Procès-verbal fut dressé au tenancier du tripot et aux joueurs; la police saisit la table de jeu, le matériel et les enjeux. On v avait joué toute la nuit. Combien d'établissements pareils ne fonctionnent pas à Bruxelles et dans les faubourgs ? Ils sont nombreux et la police ferait bien d'y veiller. (A.) BRUXELLES-KERMESSE CE SOIR LES n ©RIGÏKHL PjB.REZ La plus grande attraction iIt monde. -4"' ARRESTATIONS,, — La police vient d'arrêter A. Hirch, E. Louis et Sch. Antoine, qui, la nuit de mardi, Se sort introduits dans le magasin de M. Buchi Waller, rue Neuve, 92, et y avaient volé pouir 3,000 fr. de cigaretîes.^ — M. l'cfficier de' police Dupont a découvert les auteurs d'un vol considérable commis le 2 août chez M. Smeets, fourreur, ru-e Montagne- , aux-Hcrbes-Potagères ; ce sont R. Alice, V. Adèle, ia Vve V. et R. Caroline. Une partie, des objets volés a été retrouvée chez le receleur H.» d'Ixelles. (A.) POUR LES GENS NAÏFS. — Escroquerie de 12 000 fr. — Mme Dcrv, négociante rue Communale, à Forest, reçut hier une commande de ' 12.000 lr. de fil à coudre, de la part d'une damer qui disait s'appeler Mme DuponS, et qui devait livrer ce fil, avait-elle dit, au couvent des frères Conventuels, rue d'Artois. Cette femme pria donc Mme Dery d'apporter sa marchandise dans un. café de la pl. Anneessens qu'elle lui désigna. A l'heure convenue, Mme Dery se présenta au café susdit; la soi-disant Mme- Dupont l'attendait avec un autre individu, elle prit livraison, cru fil. En attendant qu'elle aille livrer les bobines fia fil en compagnie de l'individu qui était avec elle, elle pria Mme Dery de l'attendre' au cafe. La femme et l'individu partirent, mais ils ne re* vinrent plus. Lasse d'attendre, la commerçante se rendit ..u couvent, où elle apprit qu'on n'avait pas vu la soi-disant Mme Dupont et que d'ailleurs on n a-, vait fait aucune commande de fils. LA4.

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Dit item is een uitgave in de reeks Le bruxellois: journal quotidien indépendant behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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