Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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17 oktober 1918
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s.n. 1918, 17 Oktober. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Geraadpleegd op 27 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/8c9r20sh8h/
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ABONNEMENT Bruxelles - Province - Etranger I.e? abonnements sont reçus exclusivement par tous les BUREAUX DE POSTES. . A Les réclamations concernant les abonnements doivent être ai :ssées exclusivement au bureau de poste qui a délivré, ^abonnement. PRIX DES ABONNEMENTS : 3 mois: 2 mois 1 mois : Fr. 9.00 Fr. 6,00 Fr. 3.00 YI5?AC3£ ! 125,000 psr jour Le Bruxelois ANNONCES Kts dive" et Echos LaUgne.fr. 500 Nécrologie 300 Annonces commerciales 2.00 Annonces financières r * 2^00 PETITES ANNONCES. « • La grande ligne. 2.00 Rédacteur en chef : René ARMAND Rédaction, Administration, Publicité, Vente : BRUXELLES, 33-35, rue de la Caserne TIRAGE : 125,000 par jour J O U R N A Iv QUOTIDIEN INDEPENDANT \ Après Sa réponse du président Wilson Nos lecteurs trouveront ci-dessous la réponse du président Wilison adressée au Kouve|r>niement allemand. Au premier abord, on doit s'étonner que le contenu de la réponse est conçu dans un esprit assez vag"u>e. Elle dit en ce qui nous concerne que l'exécution de l'évacuation et les conditions d'un armistice sont des circonstances oui doivent être soumises au jugement des «délibérants» militaires de l'Entente, ce qui signifie que l'on remet aux généraux le soin de décider le 'sort. Les généraux de l'Entente doivent donc débattre avec les dirigeants militaires allemands les conditions d'une évacuation. Ce que nous pouvons conclure déjà, c'est que l'avenir de notre sol natal se décidera maintenant. Si les belligérants nç trouvent pas un moyen de s'arran-f r au suget de l'évacuation, notre pays sera ' xpasé sans aucun doute aux horreurs de la guerre. Souhaitons de toute notre âme que on laisse prévaloir le nlus grand esprit de conciliation afin que les ravages tie la fuerre nous soient épargnes. Le Président Wilson continue en parlant des destructions que les Allemands font au cours de leur retraite forcée en Flandre et en France. Pour répondre à cette argumentation du Président, laissons la parole à un réfugié français revenu hier de Valenciennes : Ce Français prétend quie ce ne sont nullement les Allemands qui détruisent les villes, mais au contraire l'artillerie grosse, moyenne et légère <"■ s armées de l'Entente. On ne peut faire erief aux Allemands de détruire avant la re' i'c 1 utes les installations et points straté-y jues militaires qui peuvent servir aux armées „e l'Entente. Le Président ne parle donc pas avec justice quand il met toutes las destructions occasionnées lors de la retraite allemande sur le dos de ceux-ci. Pourquoi ne parle-t-il pas des canons et des bombes aériennes des Alliés ? Ce ne sont pas les Allemands que les réfugies craignent si fort; interrogez-les, et vous pourrez entendre que, bien au contraire, ce sont les Allemands qui leur donnent tous les moyens possibles d'améliorer leur malheureux sert, tandis que les Alliés tirent sans aucun respect sur tout ce qu'ils peuvent atteindre. Nous avions attendu de M. Wilson plus de justice en ce point et plus d'impartialité. Le Président parle finalement de son message tenu le 4 juillet 1Û18 à Moun.t-Venn.on et qui est conçu comme suit : « La destruction de tout pouvoir arbitraire qui pourrait troubler secrètement pour soi et Selon son bon plaisir la paix du monde, ou s'il ne peut être détruit, sa réduction à une impuissance effective ». Ceci vise directement l'article 11 de la Constitution de l'Empire allemand et trouve déjà sa réponse daims le sens désiré de M. Wilson par la dépèche suivante : Berlin, 15 oct. — Ce matin, le Conseil fédéral a voté un projet de loi tendant à la modification de l'article 11 de la Constitution. Le paragraphe 2 de l'article est modifié comme suit : « Pour déclarer la gue'rre au nom de l Em-pire, il faut le consentement diu Conseil fédéral et du Reichstag', à moins qu'il me s'agisse d'une attaque contre le territoire fédéral ou contre ses côtes ». Le paragraphe 3 est remplacé par la clause suivante : « Les traités de paix ainsi ctue les traités avec les Etats étrangers qui se rapportent à des affaires de la législation de l'Empire, doivent être approuvés par le Conseil fédéral et par le Reichstag s. Ainsi se trouve assurée la collaboration coiç- , _ 4.-' î '• l'' >*"( » 1 1 - - v- >-V —• concernant la guerre et la paix. Il faut avant tout espérer que les belligérants auront à cœur d'épargner à la Belgique le retour de la guerre sur son sol. Nous n'avons pas mérité d'être sacrifiés à ce point par nos alliés de l'Enfente. Que notre gouvernement, que notre Roi surtout insistent et au besoin supplient pour Faire entendre raison aux entêtés qui rêvent d'extermination sans raison. En attendant, puisqu'aussi bien cette guerre doit finir, pourquoi ne mettrait-on pas beaucoup d]eau dans le vin, afin d'éviter que s'éternise la monstrueuse boucherie humaine. La désillusion de l'opmion publique en apprenant ces nouveaux atternoiements est sans bornes. Pour un peu, on en voudrait au président Wilson de décevoir les radieuses espérances que la réponse de l'Allemagne à sa première note avait provoquées. Heureusement, le dernier mot n'est pas dit ; on continuera à «causer» et assurément l'on aboutira, car il le « faut ». René Armand. LA GUERRE I Communiqués Officiels ALLEMANDS BERLIN, 1G octobre. — Officiel de midi : Théâtre do la susrro û l'Ouest Croupe tl'arméas du prince héritier Ruppreeht En Flandre, l'ennemi a continué sci attaques. Leur attaque -principale se dirigeait contre Thou-rout et contre le chemin de fer d'Iseghem à Cotir-trai. L'ennemi a -prononcé également de violentes attaques, fréquemment appuyées par des chars blindés contre le restant du front de combat. En certains endroits nos troupes ont maintenu leurs lignes, en d'autres elles ont reculé en combattant et ont repoussé fréquemment l'ennemi par des contre-attaques sur des points^ d'appzii situés à l'arrière. Sur l aile d'attaque septentrionale Thourout est resté entre nos mains. Des tentatives de l'ennemi en vue de pousser dans la direction du nord entre Werken et Thourout ent été empêchées par des troupes de la 88e division de la landwehr. Au sud de Thourout nous avons maintenu la ligne IJchtervelde-Iseghem. Au sud d'Iseghem l'adversaire réussit à progresser au-delà de la ligne Iseghem-Courtrai. A l'est de la voie ferrée nous l'avons arrêté dans sa marche. A l'ouest et au sud-ouest de Lille nous avons écarté quelque peu notre ligne de l'ennemi. Croupo d'armées du Kronprinz allemand Entre Bohain et Oise l'ennemi a de nouveau attaqué après une violente action d'artillerie. Au nord de la route Bohain-Aisonville nous l'avons tenu en échec sous notre feu. Après un violent combats des deux côtés de la localité et contre la localité même, Aisonville a été maintenu en dépit de l'adversaire qui s'est élancé plusieurs fois à l'assautj avec des forces considérables. L'attaque enemie déclanchée au nord de l'Oise a également échoué devant nos lignes. La 6e division d'infanterie bavaroise se trouvant depuis tantôt six semaines sans interruption engagee dans les combats s'est de nouveau particulièrement distinguée. oCmbats devant nos nouvelles positions au nord et au nord-est de Laon et à l'ouest de l'Aisne au cours desquels nous avons fréquem ment -causé de lourdes pertes à l'ennemi. En cette région l'ennemi se trouve au sud de la Serre et un peu sur la ligne Liesse-Sisonne-Le Thour-St-Germainmont. Combats de reconnaissance au front de l'Aisne. Le petit arc de positions saillant entre Oliey et Grandprè sur Mouron, le long de l'Aisne, a été évacué. Les troupes combattant en cet endroit ont de nouveau incité l'ennemi à de multiples attaques qui lui ont valu de nombreuses pertes et atteint ainsi pleinement leur but consistant à maintenir provisoirement le terrain.Greup« d'armées von Gallvsltz Entre les Argonnes et la Meuse de nouvelles et violentes attaques des Américains ont échoué sous le feu de nos contre-attaques. En dépit des forces numériquement supérieures de forte artillerie et en dépit de l'appui de chars blindés, l'ennemi n'a de nouveau gagné que peu de terrain. Au nord de Jitvin, dans la forêt de Banthe-■ville et au nord-est de Cunel les combats ont été clôturés à la tombée 3e la nuit. Sur la rive orientale de la Meuse, les attaquet dirigées entre la Meuse et le nord-ouest de Êenumoni se sont épar pillées dans le terrain boisé impénétrable, en de très violents combats partiels, qui se sont terminés à notre avantage.Les Américains ont de nouveau subi hier des perles extraordinairement lourdes. BERIJN, 15 octobre. — Officiel du soir : Au front de combat en Flandre, l'ennemi a continué ses attaques. II a réussi à s'assurer quelques avantages de letrain d'une étendue restreinte. A l'ouest de la Meuse, des combats partiels se §ont décidés en notre faveur. BERLIN, 16 octobre. — Officiel : La guerre sous-marins Nos sous-marins ont coulé dans l'Atlantique il.000 tonnes de jauge brute marchande, dont plusieurs vapeurs-citernes et des vapeurs chargés de matériel de guerre AUTRICHIEN VIENNE, 15 octobre. — Officiel : Théâtre de la guarra italien L'activité comballivc a été hier également assez vive. Théâtre de la guerre dans les Balkans Les Ûap j.î ait occupe hier, Durazio ;nue nous avions .lu Les mouvements en Albanie cl en Serbie se pour-wiw>n< sans pris? di> eontee' qui raille la peine d'être signalée, avec l'adversaire. FRANÇAIS PARIS, 15 octobre. — Officiel de 3 h. p. m. : Au cours de la nuit et dans les premières heures de la matinée, nous avons réalisé des progrès en différents , 1nils du front. An sud de ta Serre, nous nous soininês emparés de Rémies, Barenton-Cel et Monccau-le-VaasI. A l'ouest cl" Réthel, nous avons enlevé Nafdeuil-sur-A isne. A l'ouest de Grand-Pré, nous avons progressé au-delà de l'Aisne. Olizy et Termes sont entre nos mains. Nous avons fait, dans cette régon, près de 800 prisonniers. PARIS, 15 octobre. — Officiel de 11 h. p. m. : Au nord de l'Oise, nous avons réalisé une avance dans la région d'Aisonville. Nous avons la rive sud de la Ser jusqu'à Pouilly-sur-Serre, qu' est entre nos rriarns, Nous avons également progressé dans le nord-est de Marchais, faisant WO prisonniers. Plus à l'est, nous nous sommes emparés de la Selve et de Nizy-le-Comma. A l'ouest de Grand-Pré, nous tenons la route de /ouziers à Grand-Pré. Nous avons ji-ùt. danf celte région, plus de 'iOO nouveaux ;prisonmèrs. ÏTALYEN ROME, 11 octobre. — Officiel : Le 12 octobre au soir, l'ennemi a tenté une énergique a'taque sur >e Piave, vis-à-vis de Zenson; son opération a complètement échoué. Nous avons dispersé sçivs notre feu les bateaux ennemis et forcé à une retraite précipitée les nageurs qui les accompagnaient. Les Autrichiens ont subi de fortes pertes. Nos patrouilles otit pénétré hier dans les postes ennemi? avancé« ail nord de Sano (ouest de Morij et en ont, dispersé les occupants; elles sont rentrées dans nos lignes avec des prisonniers et du matériel. Sur le reste du front, fructueuses opérations de no* éclaireurs Dans le secteur de la Pcrlica, nous avons fait des prisonniers. £NGL^T« LONDRES, 15 octobre. — Officiel: •Le groupe d'armée de Flundu , sous le commandement' du Roi des Belges, a attaqué, ce matin à 5 h. 35, Dixmude. La deuxième armée britannique a avancé d'environ 7 k l. dans la direction d<■ Courtrai, en prenant les villages importants de Rolleghexn, Catt r, Moorseele, Lcdeghcm et les saillanU sep-tetil. ci aux de Menin. L'armée belge a avancé d'en-v.iuivj, il. vers Ingchnunslcr et Thourout, en v re-a, "'tf ^ ', H iit'.xi'i, ùi-nioi, Ciickene, Iseghem, Kort mark et Uandzame. L'armée française a attaqué, avec des troupes belges, sur les deux flancs et a occupé le plateau près de Geite, Sl-Joseph, Roulers. I^e nombre des prisonniers dénombrés jusqu'à présent, dépasse 3300 auprès de l'armée belge, 2500 auprès des français et 2200 du côté anglais. Le ch ffre exact des canons capturés n'esl pas encore connu. Six batteries complètes ont été prises lorsqu'elles étaient sur le point de se retirer.^-XcSS-^CgSg-O La répOËse de Wilson au Gouvernement Allemand Washington, 15 oct (Reuter). — Réponse de Wilson à-la note allemande du 12 octobre 1918. Cet après-midi, le secrétaire d'Etat a communiqué au chargé d'affaires intérimaire suisse, représentant les intérêts allemands aux Etats-Unis, la mote suivante : « Département d'Etat, 14 octobre. « Monsieur, En réponse à la communication du gouvernement allemand du 12 octobre 19113 que vous m'avez transmise, j'ai l'honneur de vous prier de transmettre la réponse suivante: L'acceptation sans réserves dos conditions posées par le Président des Etats-Unis dans son message au congrès des Etats-Unis du 8 janvier 1918 et dans ses messages suivants, par le gouvernement allemand actuel et par une grande majorité'du Reichstag allemand, autorise le Président à formuler une déclaration franche et directe de sa résolution en ce qui concerne les communication du gouvernement des 5 et 12 octobre 1918. Il ne peut exister d'équivoque sur ce fait que l'exécution de l'évacuation' et les conditions d'un armistice sont des circonstances qui doivent être soumises au jugement et au conseil des délibérants militaires du gouvernement des Etats-Unis et des gouvernement® alliés. Le Président se sent obligé de déclarer que le gouvernement des Etats-Unis ne saurait accepter de règlement qui ne procure pas des sécurités et des garanties complètement satisfaisantes pouir la continuation die la suprématie militaire actuelle des armées des Etats-Unis et des Alliés en campagne. Il a la confiance de pouvoir considérer comme certain que ce seront là également le jugement et la décision des gouvernements alliés. Le Président considère également comme de son devoir d'ajouter, ou.e ni le gouvernement des Etats-Unis, ni lui-même sont absolument certains de ce que les gouvernements avec lesquels les Etats-Unis sont associés comme belligérants, accepteront de prendre en considération un armistice, aussi longtemps que les forces de combat allemandes continueront à exercer les pratiques illégales et inhumaines qu'elles s'obstinent à exercer. Au même moment où le gouvernement allemand faisait des propositions de paix aux Etats-Unis, ses sous-marins s'occupaient de couler des paquebots et non seulement des navires, mais même les canots au moyen desquels leurs passagers et leurs équipages cherchaient à se mettre en sûreté. Au cours de leur retraite forcée actuelle de Flandre et de France, les armées allemandes suivent la voie des destructions malveillantes qui ont toujours été considérées comme une violation directe des règles et des coutumes de la manière civilisée de faire la guerre. On a enlevé à des villes et des villages tout ce qu'ils contenaient, voire même leurs habitants, au cas où ils avaient échappé à la destruction. On ne saurait atteindre des nations associées contre l'Allemagne, qu'elles consentent à un armistice, aussi longtemps que se continuent les traitements inhumains, les pillages et la destruction qu'elles considèrent à juste titre avec horreur et avec un cœor indigné. Il est également nécessaire, afin d'éviter toute possibilité de malentendu, que le Président attire avec grande insistance (very solemnly) l'attention du gouvernement allemand, sur l'interprétation et l'intention nette (te the laiiguage and plain intent) d'une des conditions de paix acceptées actuellement par le gouvernement allemand. Elle est contenue dans le message du Président tenu le 4 juillet 1918 à Mount-Vemon et est conçue comme suit : « La destruction de tout pouvoir arbitraire qui pourrait troubler secrètement pour soi et selon son bon plaisir la paix du monde, ou s'il ne peut être détruit, sa réduction à une impuissance effective ». Le pouvoir qui a jusqu'ici régi (controlled) l'Allemagne, est du genre de ceux décrits ci- dessus. La nation allemande a la faculté de changer cet état de choses, et les. paroles du Président, qui viennent d'être citées constituent naturellement une condition qui doit être remplie avant la paix, si la paix cm me du fait (by the action) du peuple allemand lui-même. Le Président se considère comme obligé de déclarer que toute la continuation de la guerre dépendra de la détermination et du c'aractère satisfaisant des garanties; qui peu-vent être accordées dams cette question fondamentale. Il est indispensable que leis gouvernements associés ccntre l'Allemagne sachent d'une manière non équivoque avec qui ils traitent. Le président enverra une réponse particulière au ^ouvetwiement impérial et royal austro-hongrois. • Veuillez agréer, Monsieur, l'assu/ance de ma haute estime. (s.) ROBERT L.'NSING. » *** Berlin, 16 oct. — Comme ' ; fiSt remarquer la «Gazette Générale de l'Aile agne du Nord», la réponse de Wilson est arrivée plus tôt qu'on ne l'avait attendue. Elle prolonge en partie la discussion et elle l'élargit. Il faivira donc une nouvelie contre-déclaration du gc ^/rnemeiït allemand, de Si?irte que le but prati M « Amener un armistice et engager 1er, négociations de paix », ne pourra être immédiatement atteint. Le principe d'après lequel la situation à créer par l'évacuation, doit laisser intacte la supério-rité^ militaire de l'Entente, est nom rau. En connexion avec cette question, la noti objecte aux chefs militaires allemands leur illégalité et nous accuse de traitements inhumains. ^Le reproche est injuste et perd, à tout le moins, de vue la nécessité sous l'obligation de laquelle agit la direction de l'armée allemande, au.-si longtemps que la suppression des hostilités ;i'est pas atteinte. Le gouvernement allemanc, a tendu la main pour adoucir les souffrances 'et pour mettre un terme aux dévastations de la guerre. Il est donc injuste de lui endosser à elle seule la faute de la situation, certes lamentable, d# la zone de combat habitée. La réporse à la note américaine demande une délibéraiio approfondie. Ce faisant, le gouvernement allemand se laissera Vuider encore davantage par l'er ;■ rit de conciliation et par le désir de mettre un terme à l'effusion de saing afin de prendre ain;-i sa décision tout en sauvegardant les intérêts , u peuple allemand.DERNIERES DEPECHES VERS LA PAIX La note de la Turquie aax Etefs-Unis New-York, 15 oct. — L'ambassàdeur d'Espagne a remis aujourd'hui la note de paix de la Turquie, conçue en ces termes : k Le soussigné, changé d'affaires de la Turquie, a l'honneur, en conformité a\ "c les instructions reçues de son gouvernement, de faire connaître télégraphiquement atï secrét>re d'Etat des Etats-Unis que son gouvernement impérial demande au président des .Etats-Un - d'entreprendre le nécessaire dans le but de rétablir la paix, de porter cette demande de son g uvernement à la connaissance de tous les Etat; belligérants, d'inviter ceux-ci à déléguer des fondés de, pouvoir chargés de commencer les nc';rociatioifs. Le gouvernement impérial ottoman adopte, comme base de négociations, le programme exposé par le président des Etats-Unis danstson message au Congrès en date du 18 janvier 1918, ainsi que dans, ses déclarations • ul 'rkures, notamment dans ^son discours du 29 cjptembre dernier. Afin de mettre un ts -sang, te' gouvernement iri T ïcle que le nécessaire soit fait pour là conclusion immédiate d'un armistice général. le remanismeRt goavêraemsatal in Aliesiagne M. Gonrnd Hcussmann, secrétaire d'Etat Berlin, 15 oct. — Du «Berliner Tageblatt# : Le député progressiste du Reichstag. Conrad Haussmann, a été nommé secrétaire d'Etat sans portefeuille et fera donc partie du cabinet dit «de .guerre». LE PJfSNCE S3ÎAX f3ESTE CSIAMSÎLBER _ Des bruits de démission du chancelier ayant circulé hier avec persistance, nous croyons utile de citer les commentaires suivants du «Belgis-cher Kurier», d'où il résulte qu'il n'y a pas lieu à crise ministérielle : « Par suite de la lettre écrite en janvier dernier par le prince Max de Bade à son cousin le prince Alexandre de Hohenlohe en Suisse, et qui a été publiée maintenant en guise de propagande à l'étranger contre le nouveau chancelier, une certaine obscurité en était résultée en ce qui concerne les idées d.u chancelier, au point qu'une crise semblait près d'éclater. Dans cette lettre, le prince Max s'était prononcé contre le bon accueil par la presse libérale, incompréhensible pour lui, de son fameux discours et s'était prononcé alors contre la motion pacifique du Reichstag. La prosse ennemie s'est empressée de jeter cette pomme de discorde entre les partis allemands. Néanmoins, le prinre Max a réussi à convaincre par ses déclarations les chefs des partis, de ce que son point de vve. tel qu'il l'a exprimé dans son premier discours du Reichstag est une évolution logique de ses considérations qui, d'ailleurs, ne pourraient être pleinement caractérisées. par une fâcheuse lettre privée. Nous apprenons qu'à la suite de ces déclarations, la crise chancelière est conjurée et peut être considérée actuellement comme terminée ». Ajournement du Reichstag Berlin, 15 oct. — Le président du Reichstag a ajourné la séance /projetée pour le 16, et s'est réservé la convoc^ion d'une nouvelle séance. LES COMBATS A L'OUEST Les combats en Fîandre Berlin, 15 oct. — Hier, de grand matin, par un brouillard épais, déclanchement d'un violent feu roulant en Flandre, depuis Handzame _ jusque Wervicq, prolongeant ses 'effets èn plusieurs vagues jusqu'au littoral. De la mer, attaque de monitors anglais et bombardement de la côte ; outre cela, formidable entrée en jeu des avions ennemis. Vers midi, les Allemands réussissant à retenir le violent assaut et à le réduire en attaques partielles plus petites, empêchaient les Belges, Français et Anglais de remporter des succès importants. Attaques répétées des Franco-Américains, après canonnade préparatoire, entre Olicy et Termes; au début, les ennemis réussirent à franchir l'Aisne à l'ouest d'Olicy, mais ceux d'entre eux qui ne périrent pas à coups de fusil furent faits prisonniers. Ce ne fut qu'à la ferme Mouron qu'ils obtinrent quelques succès localisés. Des attaques américaines préparées par une canonnade au moyen de pièces des plus forts calibres et avec appoint de tanks, furent prolongées jusqu'à l'obscurité entre la Meuse et l'Aire. Un grand nombre de mitrailleuses et plus de 60'0 prisonniers furent capturés hier par les Allemands.Berlin, 15 oct. — Les attaques opérées hier en Flandre par les troupes de l'Entente ont provoqué un accroissement extraordinaire des exodes en masse de la population civile, notamment ceux du territoire belge à population très dense. Cet exode est bien compréhensible pour les villes de Thourout, Thielt, Courtrai, Lille, Rou-baix, qui, somme toute, sont dans la zone de tir à grande distance des Alliés ; mais la terreur est semée également dans l'arrière-zone. C'est par milliers que les fugitifs viennent affluer vers l'Est. A vrai dire, on fait tout ce qui est possible pour adoucir le sort de ces Belges chassés de chez eux. contraints de déambuler par des chemins boueux, n'ayant avec eux que le strict nécessaire, et d'accomplir de longs tia-jets sur un sol détrempé ; mais c'est la misère noire qui pèse sur ces masses de fugitifs, car on ne peut leur procurer de bonnes conditions de transfert et de soins quand ils sortent du cadre des organisations dont ils bénéficiaient précédemment. Il en est da même dans le nord de la France, où la perspective est extrêmement alarmamte pour Ja destinée de ceux qui pensent avoir à fuir, abstraction faite des pertes matérielles déjà subies. Les troupes austro-hongreises au front Ouest Vienne, 15 oct. — On mande du quartier de la presse de guerre : Ces derniers jours, le communiqué officiel de l'armée allemande faisait des éloges répétés des troupes austro-hongroises ayant participé aux derniers combats à Verdun et à la Meuse ; en défendant opiniâtrement leur secteur contre une forte supériorité numérique des Américains et Français, elles ont fait briller, au front Ouest, la vieille renommée de bravoure austro-hongroise. Sous le commandement du lieutenant-colonel Marscher, les 17e, 25e et 31e bataillons de chasseurs, en corrélation tactique avec les troupes allemandes, prirent une part glorieuse aux âpres combats qui se déroulèrent dans la forêt de Beaumont, où les soldats de la Basse-Autriche, de la Moravie et de la Croatie rivalisèrent entre eux sous le rapport ténacité et esprit de sacrifice. Est également à louanger le 5e régiment d'infanterie austro-hongrois faisant partie des troupes du feld-maréchal Metzger qui fut particulièrement méritant lors de ces combats ; il se trouvait à l'extrême aile droite des troupes allemandes et austro-hongroises qui combattaient à l'est de la Meuse, et était chargé de repousser les assauts ennemis des dernières journées ainsi que le 112e régiment d'infanterie austro-hongroise. Le lieutenant colonel Popelka, chef du 5e régiment, reçut l'ordre pour le mérite en récompense de sa bravoure. Grâce à la vaillance des troupes austro-hongroises, les attaques de l'adversaire purent être refoulées avec les plus lourdes pertes pour ce dernier. Ce fut surtout aux actions des dernières journées, si défavorables à la défense par suite du brouillard prédominant, que les contingents ennemis subirent de colossales pertes sanglantes ; à citer particulièrement celles de la 33e division américaine et des 18e et 26e divisions françaises. Bombardement de Oouai Berlin, 15 oct. — Hier 14, nouveau bombardement intense de Douai par des canons anglais. Rupture des relations diplomatiques entre la France et la Finlande Genève, 14 oct. — L'agence Havas publie une note annonçant que par suite des é^énemests en Finlande, et notamment par suite de. l'élection du prince de Hesse comme roi du pays, la France retire la reconnaissance de l'indépendance de la Finlande exprimée jadis par elle, et rompt les relations diplomatiques. Le gouvernement français ne laissera à Helsingfors qu'un agent consulaire plénipotentiaire pour la sauvegarde des intérêts français et la protection des sujets français. L'Angleterre et la Finlande Helsingfors., 15 oct. — Le sénateur Stenroth, ihinistre des affaires étrangères en Finlande, a, en suite à la communication du gouvernement anglais prétendant que le choix du prince. Frédéric de Hesse au trône de Finlande ne pouvait que rendre plus difficile la reconnaissance de l'autonomie finlandaise, adressé à l'ambassadeur finlandais à Londres le télégramme que voici : « Le choix du prince Frédéric Charles de Hesse ne signifie nullement que la Finlande renonce à la neutralité qu'elle a toujours observée précédemment, et qui s'est encore attestée du fait que le gouvernement a accordé asile ou libre passage à des centaines de citoyens des pays alliés, entre autres aux consuls généraux de France et des Etats-Unis, alors que. dans le cas contraire, ces personnes n'auraient pu échapper aux effets du régime terroriste qui sévit en Russie. Le gouvernement finlandais a la conviction que. son avènernewt nu tronç. V ;e consacrera exclusivement aux intérêts de la Finlande, et espère que le choix d'un prince allemand ne constituera pas, pour l'Angleterre, un obstacle à la reconnaissance de l'autonomie finlandaise et à la continuation de bons rapports entre les deux >ays. Le gouvernement finlandais fait ressortir qu'à son point de vue la forme de gouvernement monarchique adoptée par la Finlande constitue une affaire intérieure propre à cette dernière. La réponse anglaise n'est pas encore publiée, mais le prince a été tenu au courant de l'attitude de l'Angleterre, et il a vivement insisté sur son intention dès son avènement au trône de Finlande, de devenir un roi finlandais, non plus un prince allemand. Une délégation particulière se rendra auprès de lui tout prochainement pour lui faire connaître qu'il est choisi comme roi de Finlande. Cette délégation se compose du président du Landtag, le prof. Lngmaran, du vice-président et des propriétaires fonciers Almavaara et Goebda, et, elle remettra au prince le procès-verbal officiel de l'assemblée plénière. L'épilogue de la révolution maximaliste en Finlande De Stockholm : Lundi 28 députés socialistes de la Diète finlandaise qui ont participé à la révolution rouge, ont été condamnés. Vingt d'entre oux se sont vu condamner à des peines" d'emprisonnement variant de deux ans à la perpétuité, 1rs 9 autres ont cté condamnés à mort. La répression des théories maximalistes en Finlande On mande de Stockholm que. le socialiste Tanner, chef de l'aile modérée du parti socialiste finlandais-, a été arrêté sous l'inculpation d'avoir :emis une let tre de recommandation destinée au secrétaire du parti suédois à un chef des gardes rouges fugitif, qui est retombé entre les mains de la garde blanche. La retraite du cabinet hongrois Budapest, 14 oct. (Bureau de corresp. hongrois). — Les informations parues dans les journaux annoncent que la demande de démission du cabinet hongrois a été rédigée et signée lors des délibérations qui ont eu lieu aujourd'hui entre les différents ministres. Le chef de cabinet Weckerlé s'est rendu à Vienne l'après-midi pour y remettre à l'Empereur Charles la demande de démission. Il paraît que Nawaz, l'ex-président de la Chambre des députés, aurait étc désigné pour la constitution d'un nouveau cabinet.Le Portugal en état de siège Lisbonne, 15 oct. (Ag. Havas). — L'état de siège vient d'être décrété pour le territoire portugais. Le président de la République a pris le commandant des troupes de terre et de mer. Le calme règne dans tout le pays, abstraction faite d'une petite mutinerie militaire qui a été promptement maîtrisée. Une séance du conseil des ministres italien On mande de Rome qu'à la séance di lundi du con seil des ministres, MM. Orlando et Sonnini ont fait rapport sur la conférence qui a été récemment tenue au Conseil de guerre interallié, à Versailles, entre les chefs des gouvernements de l'Entente, et qui s'est occupée des questions diplomatiques et militaires résultant de l'offre de paix des puissances centrales. Les deux ministres ont déclaré que le Conseil de guerre est complètement d'accord sur tous les points. Le conseil des ministres italien a approuvé ensuite les directives arrêtées à Versailles. La séance a eu lieu au domicile privé de M. Orlando, le président du conseil ne pouvant quitter la maison à cause d'un refroidissement.Dans la diplomatie suisse On mande de Berne que M. Sulzer, ministre de Suisse aux Etats-Unis, tst reparti pour Washington, où il conduira les négociations en vue de la conclusion d'un nouveau traité de commerce, l'ancien traité ayant expiré le 30 septembre. La grippe espagnole en Suède On mande de Stockholm que le riksdag suédois est convoqué pour le 25 octobre en session extraordinaire. L'ordre du jour comportera probablement, en dehors d'un projet de loi concernant une indemnité de rie chère aux fonctionnaires de- l'Etat, la question de la remise de l'incorporation des recrues. La grippe régnant sou» une forme aiguë dans les casernes; l'instruction des recrues a dû être arrêtée, et les manœuvre» d'hiver contremandées. L'opinion publique réclams la remise de l'incorporation des nouvelles recrues. A défaut de recevoir satisfaction à ce sujet, les socialiste» menacent d'une scianda «citation antimilitariste. ETRANGER ETATS-UNIS. — Un ravitaillement monstre M. Hoover, ministre américain du ravitaillement," annonce que. les Etats-Unis devront envoyer 5,730,000 tonnes d'approvisionnement de plus que l'année passée aux armées américaines et aux Alliés. M. Hoover es'ime que les besons globaux des Alliés pour l'année qui a commencé le 1er juiBet dernier . s élèveront à 17,550,000 tonnes, dont 2,000,000 tonnes de viandes et de graisses, 10,400,000 tonnes de blé paniialxe, 1,850,000 tonnes de suore, 2.700,000 tonnes de grains" pour l'alimentation des animaux. M. Hoover demande unie nouvelle réduction voton-taire de la consommation des prancipaux aliments pour év.ter de recourir au rationnament ofrrgatoire Ees importations de sucre, de café et de frucits tropicaux das Etats-Unis doivent di:mcmuetr. On le voit, la tâche du ministre du ravitaillement est loin d'être aisée. La Vie au camp de lannbeim Beaucoup de Beiges se trouvent comme Français, Russes, Polonais, Italiens, etc., prisonniers en Allemagne, et les parents se demandent bien souvent ce qu'ils font pour tuer le temps. Nous ne saurions mieux faire que die donner cette lettre d'un interné du camp de Mannheim. Le camp de prisonniers de guerre de Mannheim est situé dans une grande plaine au N.-E. de la ville. 11 forme un vaste quadrilatère et bénéfice du climat tempéré de la belle vallée du Rhin, que sillonnent les bateaux à vapeur, à voile et à l'électricité Son sol sablonneux comme notre Campine belge, no permet i >ib la stàgriaiijri <1-s <aix. Fondé eii'éié 1915, par les prisonniers français et russes qui y sont encore en majorité, il déptnd du Xl\e corps d'armée de Knrispiihe et est commandé par un général-major. Une légère tour en bois, rappelant de de .011 c s joiï:s toii.s j a porta ses à nos < ■ n.s, s'élève au milieu du camp qu'elle surplombe, portant a son clocheton une grosse honoge à 4 faces éoai-rée à l'électricité. Vue de tous les cclns du camp, elle est le beffroi de la cité nouvelle, et régie et commando à cette dern ère ses heures et sa vie journalières.Dans chaque compagnie, des inspections de dépaquetage ont Leu toutes les semaines. Les chifs s'assurent de l'état de propreté, d'entretien des vêtements et de"* « godillots » Dos ateliers de cordonniers, de tailleurs, établis dans le camp par les internés, sont outillés et permettent de fane toutes les réparations tfu juste prix. Les tarifs sont affichés. Les différentes cantines du camp dépendent de l'administration centrale, qui fournit sous te contrôle des règlements nriitares, tous objets ou denrées d usage courant. Ces cantines sont comm» les baraquements, en bois. Elles vendent du tabac, des cigares, du savon, des peignes, du papier à lettre, des dés, aiguilles, fils, etc. Les coi:s des prisonniers devenant de jour èn joui-plus nombreux, un service spécial -alleriiand a été organisé pour la réception, La manutention, nécessitées à l'arrivée. Ces cols sont ouverts dans un baraquement, visités par des sous^offioers-censeurs, pu,'s réexpédiés aux destinataires du camp répartis d.ins les détachements ex'tér eurs. La rem s? d colis a lieu contre quittance dans les compagnies. Dans chaque bloc on a fondé des b b i 'ilirques dont les livres sont dus à des donateurs philanthropes du pays, a des comités divers, neutres ou natio-naux.ou par l'envoi de lecteurs Évite.Actuellement certaines bibliothèques sont assez fournies que ]»u.r permettre des en votif hebdomadaires aux d vers Kommnpdos extérieurs. L'entretien des livres, -e-ji,jjv. pjjjg !ag->, oc'tsage. repa. .il :i,;, ■ ; i . ;,r (ine minime location. Un service spécial assure la réception, ta répartition des journaux, revues, illustrés allemands ou étrangers, dont ta lecture est autorisée en territoires allemands ou occupés, tels le « Bruxelles » Au service des bibl oihèques est adjointe 'a partie « li-oralrte ». chargée de l'achat et de la vente volumes des grandes maisons d'édition, principalement l'étude des langues, txs besoins intefjéctnels des prisonniers sont parfaitement assurés par le fonctionnement de ce service. On laisse aux pentres, aux sculpteurs, etc., toute -latitude de déwlopper leurs aptitudes. On possède des pianos, instruments de musique, prêtés en location ou vendus aux prisonniers qui charment les loisirs cle leurs camarades. Une vue nous montre un soldat peignant, pendant qu'un autre lut joue du violoncelle, qu'écoutent les amis. Chaque bloc possède un théâtre, installé suivant les ressources du groupe. Les représentations, vaudevilles et comédies, et les auditions musicales sont suivies avec mlérét/ distrayant de la monotonie ordinaire Un petit droit d'entrée permet de couvrir les frais de la troupe et sustenter tes œuvres du camp et les artistes. Tous les espaces libres du camp, en bonne saison, sont transformées (•n potagers, en plates-bandes, joignant l'utile à l'agréable. Un embranchement de voies permet la prompte arrivée des vivres,> biscuits, effets, c-fç., nécessaires aux mill ers d'hommes. Des magasins de débarquement ont leur service assuré par des prisonniers sous la d rection des autorités. Les frais «l'entretien des tombes, couronnes, croix, inscriptions, fleurs, etc., sont supportés par te «Comité des Tombes» qui est alimenté pair les dons, par souscriptions volonta"res et par la Kommandantur du l'àmp. Une photo de chaque tombe est envoyée aux familles qui ont cette consolat'on de savoir qu'en terre étrangère la sépulture de ceux qu'elles pleurent et regrettent n'est pas laissée à l'abandon et l'oubli, mais au contraire est peusement entretenue. Puissent ces lignes consoler et aporter la patience aux parents en attendant le jour de la paix. N ECHOS ET NOUVELLES AUX PENSIOMNES DE L'ETAT La Comité de la Fédération des pensionnés de l'Etat annonce qu'unie indemnité de ve chère sera payee aux pensionnés de l'Eiiat à charge du C. N., dès que l'établissement des f.ches individuelles aura été effectué, soit vraisemblablement le 1 novembre prochain. Le taux de l'indemnité est Lxé à 40 p. c. du montant de la pension ou des pensons cumulées n'excédant pas 2,000 fr. à 800 Ci*, si lie montant e.-.t supérieur à 2,000 fr., sans toutefois que la pension et i'inrifc-mnité cumulées' excèdent 7,500 fr. Cette indemnité s ra payée à tous les pensionnés civ:ls et militaires à charge du Trésor, aux veuves, orphelins et tous les intéressés recevant leur pension des caisses Spéciales des différents ministères, des professeurs et instituteurs communaux, de prévoyance des p!totes, cenlrale de prévoyance d*s secrétaires communaux, de remplacement militaire, du Grand Centrai Be'ge, du personnel dts établissements de benfaieamee et d'aîténôs, de retraite et de secours des ouvriers des chemins de fer. UNE ALERTE EN HOLLANDE Le fait que la presse holianêa'se a publié derniô-remeiv une nouvelle d'après laquelle des pourparlers aurai nt eu heu à Rosendaai entre S Exc. M. Van Vollenhoven, m n'stre-résident dies Pays-Bas à. Bruxelles, et le ministre de France à La Haye, à l'effet de prendre des dispositions en vue du tranoi-fèrement en Hollande de 200,000 évacués du nord da la France, semble aw'ir provoqué chez nos voisins d'u Nord une alerte qui est d'ailifeurs tout en leur honneur. A Rosendiaal, le bruit a couru avec persistance qne l'arrivée de ces évacués était imminente. Tous les journaux hollandais se sont fait l'échoo de ce bruit, dont jls n'ont toutefois pas pu contrôler le bien-fondé. Tous indistinctement assurent que si la chose devait réellement arriver, la population hollandaise montrerait une fais de plus qu'elle entend prodiguer la plus large liosp.talitS aux malheureux que les événements màliîtattres ont contraint de quitter leurs foyers. Quoique jusqu'il présent rten ne fasse prévoir ce nouvel exode,il n'en est paa moins vrai que les autorités hollandaises sont diligentea pour ne pas être prises à l'impro-viste. Ainsi la suppression des congés mït&ires, qui avaàl déjà été décwtéev en ce qui concerna les gar-n'sons de 'n F andre zôlandaise, vient d'ôtre étendue aux prui iic^s du Brabant septentrional. I a do Uoaeu'iluai a été ocmeitiérablietnea* rea«. Jeudi 17 Octobre 1918.*. N° 14S2 • QUINZE CENTIMES Jeudi 17 Ostobre 1918. ■ Fa° 1452

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Dit item is een uitgave in de reeks Le bruxellois: journal quotidien indépendant behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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