Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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12 december 1917
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s.n. 1917, 12 December. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Geraadpleegd op 28 september 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/gh9b56f658/
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ABONNEMENT Bruxelles - Province - Etranger le» abonnements sont reçus exclusivement par tous tes BUREAUX DE POSTES. Les réclamations concernant les abonnements doivent être adressées exclusivement au bureau de poste qui a délivré l'abonnement. PRIX DES ABONNEMENTS s 3 mois 2 mois 1 mois • Fr. 9.00 Fr. 6.00 Fr. 3.00 TIRAGE s 125,000 par jour Le Bruxellois n ———— ANNONCES Faits divers et Echo» Lallgne.fr. 500 Nécrologie Annonces commerciales 2.00 Annonces financières 2.C0 PETITES ANNONCES. • . La grande ligne. 2.C0 Rédacteur en chef : René ARMAND Rédaction, Administration, Publicité, Vente : BRUXELLES, 33-35, rue de la Caserne TIRAGE : 125,000 par jour JOURNAL QUOTIDIEN INDEPENDANT Protestation nécessaire Le « Bruxellois » n'a jamais manqué, avec une énergie et H.n courage plus grands que d'autres, de protester c on fart les furieux jus-qu'ouboutistes, les excitateurs inhumains, — premiers ministres ou simples concierget,,— oon-tre cnf.n tous les calomniateurs.C'est qu'il lui a paru que la vérité et La justice conservaient leurs droits, même envers l'ennemi actuel, eL qu'au surplus la justice rendue à l'advereai-re, est de bonne pouitique, non pas en vue d'un bas intérêt éventuel, mais parce que, seule, elle permet de ma.ntemir et de réclamer sou propre droit tout entier. Il n'est pas excessif de noter que très probablement le droit belge eût depuis longtemps obtenu pleine satisfaction, grâce au soutien moral de l'univers, si nos alliés anglais et français ne noua avaient nui par leurs violences et leurs menaces, leura injures et leurs calomnies envers l'Allemagne, que même les Neutres ne peuvent accueillir. On a lu ici le texte du discours qu'a prononcé au Reichsitag le nouveau chancelier, M. von Hertl.ing. Les accents vigoureux, mais jania's bassement injurieux, du vieil homme d'Etat, auront- dû impressionner, sauf ceux-là chez qui le sarcasme éternel et pire que voîtainieh, a remplacé depuis longtemps boute raison et toute délicatesse, même la plus élémentaire. Ayant rappelé les de ru'ères et abo. minables excitations d'un Clemenceau, en France, d'un Lloyd George, en Angleterre, Le chancelier allemand a eu cette déclaration qui nous semble le passage le plus saillant de son discours : « Depuis 1e premier jour, notre but a été la défense de la Patrie, la garantie de ses frontières, la liberté et l'indépendanca de &on développement économique, et c'est pour cela que nous avons pu répondre à l'apped du Paps eu faveur de la paix. Aujourd'hui encore, nous sommes animés du même esprit qui a dicté notre réponse à cet appel. Cette réponse toutefois ne doit pas être considéré ; pair lee puissances de l'Entente comme une licence de continuer indéfiniment cette guerre éoé£é-iate. La responsab lité de ce massacre couiti-nu et de la ruine de tous les bienfaits de la civilisation retombe exclusivement sur les puissances de l'Entente. Outre qu'eilles en porteront la responsabilté, elies auront aussi S. en supporter lès conséquences. » Tout esprit impartial, même ennemi, ne peut qu'approuver ces énergiques paroles que justifient et l'intransigeance entent site et le» efforts conciliateurs des Austro-Allemands. C'est aussi ce qui leur ôte tout caractère provocateur et blessant-. Pour ce qui es>t die la réalisation de ces avertissements menaçants, le f~- passe et surtout le récent écroulement italien en sont de suffisantes garanties, bien propres à faire réfléchir ceux quj ne comptent qu'avec la force brutale pour écraser l'Allemagne et amener la paix dans une Europe dêV&atée et d'-peuplée. « Ce qu'ils nomment la paix, c'est la solitude » a dit depuis longtemps Tacite, en son style si énerg que. Souhaitons, et certains indices le font supposer, que le gouvernement belge ne reste pas inféodé à l'intransigeance de nos grands al iés. De c:s oaJomuieS) injures et excitations que tout homme, fût-il ennemi, s'honore de repousser du pied et de la plume, on trouve un nouvel exemple dans le discoure que prononça, le 27 novembre, à Norwieh, l'un des principaux ministres -anglais, Lord Robert Gecil. C'est à il'«m croire ni &£s yeux, ni ses oreilles, ni le bon sens le plus élémentaire. J'avoue, pour mon compte, avoir dû relire, dans un journal hollasdae, à plusieurs reprises, cet étrange discours, pour m'assurer que- jie n'étais pas le jouet de quelque folle et barbare hallucination. Mais non ! le politicien anglais disait bal et bien que « ni droit, ni morale, nj religion ne pouvaient- empêcher les Allemands de commettre les méfaits les plus horribles, du I moment que ceux ci apparaissent utiles à l'Al-I lemagne ». A cette généralisation injuste, l'o-I rateur ajoutait, en s'exeusa-nt auprès des oreilles de la pudiqu3 Albion, oette réveation ul-I tra-funambulesquc : « Le gouvernement alle-I mand prépare un projet concernant leB « ma. I riages secondaires », ce qui atteindra dans sa I racine ce qui fut peut-être le plus grand triom. I phe de la civilisation chrétienne, savoir le re-I lèvement de la pesition sociale de la femme. I Ce projet ne sera pas une concession aux passions de soldats indisciplinés, mais constituera I un plan scientifique en vue de restaurer î/a I puissance allemande et die rendre le pays apte a de nouvelles conquêtes lors d'une guerre fu-I turc. » Vous doutez de ce que vous venez de lire? I Eh bien ! en termes plus clairs,- celn signifie que l'Allemagne e»t sur le point d'établir chez elle la polygamie, tout comme dans le mondo H antique ou chez les Musulmans. Et ce projet H n'aurait d'autre but que de préparer de nou. H velles guerres! N'est-ce pas que les bras vous H tombent devant la méchanceté ou la bêtise H de beaucoup, de trop d'hommes, même parmi H ceux qu'en range dans l'élite? Et c'est véri-I tableraient avec une ironie justifiée que M. von H Kuhlmann, secrétaire allemand aux affaires H étrangères, vient de répondre au ministre an- ■ glais : « Il est possible que le fils de Lord H Saliabury, dont l'enfance s'est passée dans l'&t- ■ mosphèro des grandies affaires internationa- ■ les, soit à même de se rendre un compte exact, H de ce quj se passe hors d'Angleterre. Toute-I fois, depuis qu'il a raconté cette ridicule et ■ nauséabonds histoire de l'utilisation des oa- ■ davrfig par l'Allemagne, d'puis surtout qu'il ■ b, dans un discoure dont l'agenc© Reu-tAr ■fournit le texte, déclaré gravement, dans le ■but d'éclairer l'opinion publique sur la situa-■fcion en Allemagne, qu'on y étudiait un projet Hde loj visant l'établissement de la polygamie, K] n'y a plus qu'à se dire : Vraiment, le mon. ■le est bien mal livré, qui, dans des circona-■ances aussi critiques et pour lesquelles des mïl-Biciis d'hommes sacrifient journellement leur ■rie^ se laisse diriger par des gens aussi peu au courant que Lord Cecil de ce qui se passe chez l'adversàive. » C t neident, après ta-n d'autres, formera au passif de l'Entente, une page bien p u glorieuse dans l'hstoire psychcxog que de la guerre. Que de fois a-je p 'nsé et dit que es qui concernait la prolongation de cette ; boni ni.bie guerre, c'était moins la difficulté à réeudr-- tell- ou telle question de pol. tique in ern tiorlale : Belgique, liberté dee nationalités, etc., etc., que la haine et les so-ts préjugés- Une partie a-u moins de n >tr.- presse de guerre, tant déer ée par certains, se sera donné pour but et aura atteint le résultat d'éclairer et dj torme-r l'opinion pub.ique, les butés et les imbéciles étant évidemment exclus. Peut-ét.rt devions-nous à cette pre.se que le monopole du bon sens et d'une certaine modération n'a t pas été laissé à l'adversaire du moment. Or, l'Histoire tiendra compte, non seulement des triomphes sui les ch inpis de bataiile, mais aussi et surtout des victoires du droit, de la raison, de l'h manjitè. v llumanus. LA GUERRE Communiquas WmiËis ALLEMANDS BERLIN, 11 décembre (midi): '■théâtre de ia guerie a l'Ouest. Groupe d'aimée du ieid-maiéchai général prince héritier Kupprecut ae j*a« ieie ; En F andre et depuis la Scarpe jusqu'à la Somme, de vifs aueis d'artillerie se sont déroulés plusieurs fuis l'après-midi. (jrouuo a arm&e au aitemaad : L'action d'artil erie a été animée sur <e front emi r. far une agression inopinée^ des détachements d'asaaui, au nord-est de Craonne, ont ramené 22 Français des tranchées en.-t&uKs. Sur les autres secteurs, au co-urs d eny gements de reconnaissance, des prisonniers furent ramenés.Aviation: Une puissante intervention de group.s d'aviateurs, notamment au front français, ttbout-it d de v,oientes Luite$ aériennes. Nos adversaires perdirent 11 avons et un ballon-captif.xnéâtre de la guerre à l'est. liien de nouveau. irroau en Macédoine. Pas d'opérations de que que envergure. l'néàtxe de ît. guerie italien. Des deux côtés de la Iirenta et le Icnuj du Fiiive inférieur, action d'artillerie renforcée par moments, La guerre aérienne. BERLIN, 10 décembre (Officiel): En novembre, 'ennemi a entrepris deux attaques à l'aide de bombes, contré le soi allemand. L'un: d'eUes eut lieu le four de la Toussaint, contre de pa sibles villes et vidages du Grand-Duché de Bade et du Fa- a<iinat. La seconde avant pour objectif la région industrielle lorraine-luxembourgeoise. Une femme fut légèrement blessée par un éclat de bombe; ies dégâts militaires sont minimes. L'ennemi à p rdu lors d: l'attaque de La Toussa-ivt, un avion qui a été abattu en flammes. Un second avion fut ubAgé d'atterrir au-de à de nos ■ lignes, sous notre feu de défense. Sur mer. BERLIN, 10 décembre (Officiel) ; Un de nos sous-marins a de nouveau coulé 12,000 tonnes de jauge brw.e dans l'Océan Atlantique. Deux vaisseaux auéanrfs ont été tur-p dés au sein d escortes; en outr&, \e vapeur américain «Attraction » a été cou é a/u co-urs de sa traversée de Bordeaux vers l'Amérique. AUlKitrUEW VIENNE, 10 décembre (Officiel): Théâtre de la guerre à l'est: Les Coalisés ont conclu un armistice avec les armées russo-rourtunnGs du front roumain, qui s étend du Dniester à l'embouchure du Danube. Frunt italien : A l'embouchure du Piave, des troupes d'assaut du régiment d'infanterie hon-ved n" 32 ont enlevé à l'ennemi la tête de pont de Bre&anin. Six officiers Ua-.itns et 228 soldats oni été faits prisonniers, et nous «cww capcuré dix mitrailleuses. ÏIMCS G ON S TA N TIN OP LE, 8 décembre (Officiel) : Sur le front du Smaï, nous avons repoussé sans peine rfs attaques prononcées par l'ennemi au sud de Bethléem. De nouveaux combats se sont engagés à l'ouest de Jérusalem. Pour le rt3- e, pas d'événement spécial à signaler. BULGAftfpS SOFIA, 9 décembre: Front en Macédoine : Le fe-u, d'artille-rHe s'est renforcé par moments à la Cervena Ste-nat dans la boucle de 'a Gerua et dans la région de .a ALogiQna. Environ cinq compagnies anglaises ont tenté d'attaquer nos postes-sen-cinelles au nord-est du lac de Doiran et ont été repousséts par notre feu. Dans la plaine de la Strouma, deux compagnies a-ng. aises qui s'avançaient contre un de nos grands postes dans le village de Ka^ndra ont été dispersées par notre feu. Front de la Dobroudscha : Repos. FRANÇAIS PARIS, 10 décembre (officiel), 3 h. P.M. : La lutte d'artillerie a été violente par moments, sur la rive droite de la Meuse, dans la région des Ghambrettes, ainsi qu'en Alsace. Un coup de main ennemi sur nos petits postes au sud de Gorbeny, a échoué. PARIS, 10 décembre (officiel)i il h. P.M.' La journée a été marquée par une grande activité des deux arM enes entre Aisne et Oise, en Champagne, dans la région du Ma n-de-Massiges, sur la rive droite de la Meuse et en Haute-Alsace. Sur le front du lois de Chaume et vers la tranchée de Galonné, l'ennemi, après un vif bombardement, a lancé deux coups de main qui ont échoué sous nos feux. Nous avons fait des pritf >nn ers. Canonnade intermittente sui le reste du front. A i'ALiiEN ROME, 9 décembre (Officiel): Entre a Brenta et le L'iave> le feu d'artillerie est nsté passablem nt violent et a acquis de nouv au sa vto.eiue habi uel'e dans l'après-m-di. U ne pairuut le française partie en reconnaissance la niuu dernière a ramené 10 prisonnier a. Dans <a plume du Fuive, l'activité d'i.rcdlerie a été assez an mée s»r >es deux rives, dans la vallée de San Dona. De nombreuses pfitroutl et ennem Çs ont été repousséeg par no re f usi lade. ' anULAIS LONDRES, 9 décerner-, (Offciel); La nuit dernier-, l'artillerie ennemie s'est montrée active au sud de Cambra§ur la rive droite de ta Scarjje, au sud de Lens et dans le secteur de Passch"ndae-e. Au front de Cambrai, des rencontres se sont produites, durant m fournée, à l'ouSs/t dfi Griticourt, entre nos avant-poste., et de petits détachements ennemis. Une tenait ve d'attaque de l'e un m% a été repoussée hier soir au sud de L^ns. Nous avons fait quelques pr.son-mers.Dernieres Dépêches Une séance eecrète à la Chambre française. De Paris : Le « Pays » annonce que M. Clemenceau proposera tous peu à la Chambre, de tenr un - séance secrète pour lui donner l'occasion de faire une déclaration confidentielle au sujet, de 'a situation politique générale. u a révolution au jroitusai. Les journaux pans.ens apprennent que le Dr Sidonia Paez a assumé la présidence de la République por ugause. On ignore la rés dence de l'ancien présdent du conseil, M. A»fonso Co^ta. Un livre blanc anglais. Londres, 11 déc. (Reuter). — Hier a é é publié un l.vre blanc contenant la correspondance entr- lies gouvernements anglais et hollandais au suje-t, die là question de l'autorisation des vaisseaux marchands britanniques d'être arm^e t>„ vue de la défense, dans les ports néerlandais., de nouvel.e-^ élections en Angleterre. On mande di« Londres que la d scusstion de la nouvehe toi électorale étant tenn.née à la Chambre die s Communes, et étant donné que cei-te loi pourrait rencontrer des difficultés à ia- Chambre d s Lords, le ^ I>a..!y Express » préconise des élections générales. ^ vujiuiun uu m& ev.nai natg ébranlée? Zurich, U déc. — Du « Zûrcher Tagesanzei. ge-r » : A la suite de l'insuccès anglais près de Cambrai, la Situation du générai Haig serait sérieusement ébranlée. Son successeur serait le général Ajlenby, commandant en chef des troupes de Palestine. i,a catastrophe d'Halifax. De Paris : D'après un té égramme de New-York, le nombre des pe.sonnes qui ont trouvé la mort dans la catastrophe d'Halifax, s'élève à cinq m-lue. L'exp.osion a éclaté dans l'arsenal de Richmond. Tous les navires du Cana-dian Pac.f c Ranway ont sombré dans le port, a maladie du roi de iaositenegro. D'après la « Tribuna », l'était de santé du i«i de Monténégro inspire de vives inquiétudes. Aii eutatiou en Italie. De Paris : Les journaux français apprennent de Rome qu'à la suite de ia perquisition quij a été opérée dans les bureaux de ]'« Avan-ti », le rédacteur du journal « Storoho » ainsi que le secrétaire du parti socialiste, M. Cer-tichear, ont' été arrêtés. On a également procédé à des arrestations dans plusieurs autres villes. Distribution des prix Nobel. De Copenhague ; Pour la première fois depuis le commencement die la guerre, Le prix Nobel a été réparti en présence du roi de Norvège, du gouvernement et du Storthing. Le président du Comité Nobel, M. Lovland, a dit que le pr.x Nobel pour la Paix pour 1917 a été décerné au Comité internauonl de 'a Crcàx Rouge à Genève. Le montant du prix Nobel pour l'année de 1916, a été versé dans le fond spécial de l'institution Nobel. Les négociations austro-roumaines. Vienne, 10 déc. — Du « Politische Rundschau » : Un accord a été conclu avec le gouvernement roumain, d'après lequel les sujets des catégories désignées ci-après des sujets austro-hongroia et roumains, pourront retourner dans leurs pays respectifs, an supposant que les personnes visées par l'accord désirent utiliser cette permission : 1°) Toute personne du sexe féminin et de tout âge. 2°) Toute personne du sexe masculin de moins de 17 et de plus de 50 ans. 3°) Toute personne du sexe masculin âgée de plue de 17 et de moins de 50 ans, atteinte d'un défaut de constitution qui la rend inapte au service militaire. 4°) Les prêtres de toute confession et de tout âge. 5°) Les médecins et chirurgiens! ciivilsi de tout âge.. LaSS EVENEMENTS EN RUSSIE. Pétirograd, 9 déc. — La « Presse » bourgeoise, mal intentionnée, dit « La Prawda », organe des Bolschcwiki, se réjouit dte ce- que le gouvernement n'ait pa-s obtenu un armistice en p-u de jours. « C'est un mensonge impudent », dit-elle, d'affirmer que nous avions promis d'obtenir ia paix en peu de jours. L'interruption de® négociations pendant une s©-maine, aidera les peuples des Alliés à forcer leurs gouvernements à y prendre part. Le discours prononcé hier par le président Wiileon et la déclaration do l'ambassadeur français Nou- lens démontrent, d'après l'organe d*u Cofaaeil dejs paysans et des ouvriers de Pétrograd, que l'intont.on des gouvernements anglais, français et américain, aussi b.en que du gouvernement allemand, est dj tirer la guerre en longueur pendant nombre d'années encore. L écrornement de la Belgique, de la Serbie, du .Mouitén-jgro et de la Roumanie n'a pas démonté les Alliés. Nos soldats qui, au prix de souffrances inexprimables, contiennent l'ennemi sur une disitanct de 1,800 verstes, sont méprisés. C'est toujours le même refrain : « Combien de temps encore sacrifiera-t-oïi des milliers d'existences au Molo.h de la guerre? » De Genève : M. Trotzky a ordonné té.égra-ph quement au généralissime Krylenko de mettre en marche des forces russes dans la direction de Moscou-Rostoff-Or» nsburg, ;.fin de bar-Ter la route aux i,roup_s des contre-révolutaioin-naires. On annonce, d'autre part, que le général Komiioff est arrivé au quartier général du h&tman Kalédine à Novatcherkosh, où se trouve égaiemeaj-t le généial Alexieff. Annrooaucn da mouvement masumaiiste. Baie, 11 d-éo. — De Pétrograd au « Daily N e'ws » : Le Congrès des paysans russes tenu à Pétrograd a pprouvé par 432 voix contre 89 le programme du gouvernement maximaliist , comprenant la répartition da sol, L désarmement de la Russie ©' la démobilisation avec conclusion de pa;x immédiate. "line misa ©n demeure ae 'XTOtzki aux Alliés. La Haye, 11 déo. — On mande de Pét<rograd que ïrotzki a adressé un nouveu écrit à tous les ambas>=ad.urs d.» A-liés, où il les met en d 'meure de répondre définitivement et de d.re e, ke Alliés prendront part aux négociations russes. Au cas où leur réponse serait négative, il leur demande de déclarer pourquoi jls estiment nécessaire de continuer la guerre. Keremski éiu à Saratoù. StockhoJm, 11 déc. — Le « Djen » annonce que Kerenski a été élu membre de l'Assemblée Constituante dans le- gouvernement de Sarat-off. Protopopoff arrêté une seconde fos. Bâle, 11 déc. (Havas). — De Pétrograd: Le comité révolutionnaire a ordonné la réarresta, ti ou die l'anc en ministre die l'intérieur, Protopopoff, d'abord déclaré fou et remis en liberté moyennant caution de 100,000 roubles, r.»? ravi lemesu en iiussie. De Stockholm : D'après une nouvelle de Pin-lande, il résulterait d'une déclaration de siour-ce officielle russe, que le rav ta.illenie'nt da Pétrograd et du front russe de l'ouest est assuré déjà au point qu'à bref délai tout s les difficultés seront surmontées et qu'on pourra même livrer du b é à la Finlande, Bruit ae ia toits du Tsax. Les journaux parisiens apprennent que le consul américain à Tiflis confirme la nouvelle d'après laquelle le tsar aurait pris la fuite. i>eb « sans-travail » ta Russie. • Le « Journal » apprend de Pétrograd que le nombre de « sans-travail » dans la capitale et à Moscou, è'élève à 400,000. DÉPÊCHES (Rejïroduites de l'édition précédente.) Les combats à l'Ouest. Berlin, 10 déc. — Le 9 décembre, le feu d'artillerie ennema a été animé en Flandre, entre l'étant de Blankaart et la forêt d'Houthulst eit a dégénéré à mainte reprise en coups de main d'artillerie. Le soir, la ville de Dixmude et la région au sud de cette localité ont été vivement canon nées. Entre l'étang de Blankaart ©t PasSi-hendaele, le feu animé d'artilierie a continué également la nuit. Au sud-ouest de Cambrai, la matinée s'est écoulée sans activité combattivè particulière, par l'horizon défavorable et par la pluie. Ce n'est que l'après-midi que le feu de diversion contre nos tranchées devint plus vil et se maintint pendant toute la nuit des deux côtés de la route Ar-ras-Cambrai. Au sud de la route nationale de Bapaume à Cambrai, de nouveaux éléments de tranchées furent enlevés aux Anglais, tandis qu'au nord de La Vacquerie une attaque anglaise, survenue vers le soir, fut repoussée avec des pertes considérables pour l'ennemi. A l'est de la Meuse, l'activité d'artillerie a augmenté d'intensité entre la forêt die Caures et Bczonvaux et atteignit vers le soir une force considérable. Le 10 décembre, à partir de 7 heures du matin, le feu ennemi fut engagé de nouveau avec une assez grande intensité. Un aveu anglais. Rotterdam, -10 déc. — Le « Daily C'hponiclc » avoue et reconnaît que les Anglais ont subi, à Cambrai, la plus importante défaite depuis 2 ans et demi, ce qui, après le succès du début n'en rendrait la désillusion que plue forte. « Mais, dit oe journal, il faut aussi considérer que les Anglais ont envoyé de forts contingents en Italie et ont assumé la défense d'une partie du front du général Pétain, afin de permettre aux Français d'envoyer également diee troupes sur le front italien. La bataille sur le front ouest ne peut être gagnée sans grande supériorité numérique, tant au point de vue de l'artillerie que des hommes. » La continuation de l'offensive en Italie. Milan, 10 déc. — Le « Secolo » annonce : La continuation de l'offensive ennemie a commencé sur tout le front. La perte de nouveaux lambeaux de territoire italien entre dans le domaine d'une douloureuse possibilité. Tout le front esfc placé sous les effets d'un feu destructeur. A plusieurs reprises, en plusieurs endroits, l'ennemi a réussi à pénétrer dans nos positions. L'aide des Alliés est accélérée et le pays l'attend en toute confiance. La France ne veut pas rompre ses relations avec ia Russie. Stockholm, 10 déc. — Le représentant des Maximalisteg ici, communique une information de St-Petersbourg, aux termes de laquelle l'ambassade de France considère que ta portion prise par la France vis-à-v.s des négoc aM.on.-i d'arm stice n'a p_s changé. En ce qui cono rue la question de la paix, la France ne tiendra compte que des déc s-ons de la Constituante, celle-ci représ., nt an t seule ia vo onté du p up e rusue. Le gouvernement trançars n'aurait- au„ lement l'inicut on de rompre s-cs relations av c la Russie pour le cas où ceile-ci oono-uerajt une' pa.-X séparée avec lAiiemagn--. Il est en tf i néoô-sa re de faire parvenir à la Roumanie d s vivres, par le moyen de La Russ e. ~.us reiau»uAiS rrani.0--1U.-it,„-<iai^es. Zur ch, 10 déc. — La « Neue Zurcher Zei-toung » reçoit ae La Haye une information d'à» près laquelle la France a interrompu brusquement tout trafic de marchandis-s avfcc la Mol. lande et ses colonies. Aesrravation aeu diverge .aces d'opinions au Canada. Bâle, 10 déc. — L-s journaux bâ'ois repro-du sent d s comment aor-u de journaux anglais, qui oons-derent qua les éuveuous au Canada prennent une tournure de plus en plus inquiétante pour l'Entente. Il semble que t^ut le Canada français soit unanime en faveur d une politique pacifiste. Les rencontres entre iee Canadiens français et anglais ont fini par revêtir 1a forme d'une véritable lutte de races. LiO traite de coiruuerue nispai-o ciblais. Londres, 10 déc. — Le Bureau Reuter esi in-fomé que le traité de commerce entre i'E^p gne et l'Angleterre est conciu. Il concerne l'exportation eit l'importation de charbon, de fer et de fruits. «ont-rebande de dynamite pour l'Irianae Berne, 10 déc. — Les journaux anglais annoncent que la police de Belfast a arrêté au débarcadère maritime deux jeunes gen-o munis de valises contenant de ia dynamite rapportée d'Ecosse, qu'il s'agissait d'introduire en Irian. de. Le jeunes gen6 arrête» fout parue d un clan de boys-scouts dirigé par la comtesse Markie. wicz. On p.©tend que Ion est parvenu, de ce fa t, sur lis traces d'une vaste conjuration,pour ravitailler les Binn-FJn en matières explosives, » ïiotzKi rend compte de l'activité du gouvernement, maxunaliste. Be-rne, 10 déo. — D'après le « DaaJy News », Trotzki a rendu compte du mandat du gouvernement maximaliste, le 4 courant, au Cirque Moderne de St-Pôtersbourg, devant une assistance consdérabie. Il exposa l'activité réel!® des mandataires du p uple, « Après huit moos die révolution, exposa-t-il, le but prine-pal du pays, c'est la paix. Pour atteindre ce but on a écarté le gouvernement de la bourgeoisie de Kerenski. Le premier devoir du gouvernement maximaliste était d'offrir un armistice sur tous les fronts, en vue d'un acheminement vers la paix, sur la base de la formule russe, d'après laquelle chaque peuple déodera, par un plébiscite, à quel pays il désire appartenir. » Trotzki fit ressort.r qu'au début les 'Maxi-malistes n'avaient- eu que peu de partisans,mais que maintenant toute la Russie était derr.ère eux, à l'exception des Cadets qui se disent le parti de la liberté nationale, mais qui, en réalité, sont de® ennemis de la liberté. Trotzki effleura les relations du gouvernement populaire avec les Alliés de la Russie, en disant que Kerenski s'était comporté vis-à-vis d'eux et 1- ur avait parlé comme un valet devant ses maîtres. « Mais, dit-il, on va leur montrer, maintenant, qu'il leur faut traiter, avec le gouvernement du peuple russe, sur le pied d'égalité. » Trotzki conclut : « Dès que nous nous sommes sentis atsez forts, nous avons formulé une proposition de paix au nom du peuple russe. Nous ne concilierons pas une paix diplomatique, mais une paix populaire, dès que notre politique franche et ouverte aura porté s:s fruits. La détresse en Finlande. Stockholm, 10 déc. — Les Commissions de ravitaillement e» vivres de la Finlande septentrionale ont p-rié les v.ce-consulats suédois de Tamea et de Ktmi, de vouloir bien adresiser un pressant et chaleureux appel aux populations Scandinaves pour qu'elles viennent en aide aux malhïureuses populations de la Finlande, menacées d'une atroce famine. La bienfaisance publique ne peut plus rien faire* ua Finlande demande du pain au monde entier. Les négociations germano-russes. Berlin, 10 déc. — Au début des négociations avec la délégation russe arrivée au quartier général du commandant en chef Ost, il résulte de l'échange des procurations, que des deux côtés on est simplement autorisé à discuter un arm stice et non la paix. La délégation russe a proposé de conclure un armistice général pour toutes les armées sur tous les fronts. De notre côté, nous n'avons pas pu y donner suite, attendu que ni les Alliés de la Russie, ni le& délégués de la Russie n'avaient donné de procuration pour traiter en leur nom. C'est pourquoi nous avons convenu de restreindre les négociations à la conclusion d'un armistice entre les armées des coalisés et les armées russes. Du côté russe, il a été expressément stipulé que l'armistice à conclure aurait pour but d'entamer des négociations immédiates de paix, notamment une "paix générale pour tous les belligérants, chose dont les plénipotentiai-res des coalisés ont pris connaissance avec satisfaction. U n'était guère possible de discuter immédiatement les questions de paix, vu que le3 procurations réciproqties étaient insuffisantes pour cela. Le second jour de la séance, les délégués russes nous communiquèrent leurs propositions au sujet de l'armistice. Ces conditions étaient d'une portée surprenante en ce qui concerne leur situation militire. Les Russes exigeaient notamment l'évacuation des îles du golfe de Riga sans offrir d'autre part de retirer des troupes en un endroit quelconque du front. Ils voulaient en outre que nous nous engagions 4®9 année. - N° 1151 - Ed. B HIY f.FlMTIMFS Mercredi 12 Décembre 1917 - ii ■

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Dit item is een uitgave in de reeks Le bruxellois: journal quotidien indépendant behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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