Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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13 september 1918
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s.n. 1918, 13 September. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Geraadpleegd op 10 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/4x54f1p450/
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Lu Bruxellois JOURNAL QUOTIDIEN INDEPEBDANT ABONNEMENT Bruxelles - Province - Etranger Le; abonnements sont reçus excîusivemcnt par tous iej BUREAUX DE POS'I ES. Les réclamations concernant les abonnements doivent être ai .rssées exclusivement au bureau de poste qui * délivré .'abonnement. PRIX DES ABONNEMENTS : ^3 mois: 2 mois- 1 mois : Ff. 9,00 Fr. 6.00 Fr. 3,GO TïFSACsE : 125.OO0 pSr jour ANNONCES Faits divers et Echos , LaUgne.fr. 500 Nécrologie „ ...... 3CG Annonses commerciales ?.0C Annonces financières 2.C0 PETITES ANNONCES. . . La grande ligne. 200 Rédacteur en chef : René ARMAND , Rédaction, Administration, Publicité, Vente : BRUXELLES, 3^-35, nie ce la Caserne TSRÂSàE : 125,©©© par fous Le NéO-Malthusianisme ET SES REMÈDES Aucun remède, à lui seul, ne relèvera la courbe Je la natalité d'un pays qui décroît. De inême qu'un 'raftement d'ensemble peut réussir là où un médicament isolé demeure sans résultat appréciable; ainsi un ensemble de mesures appropriées n'est pas condamné d'avance à rester sans effet sur le chiffre des naissances. Les mœur's dépendent de l'esprit public, mais surtout des conditions économiques, matérielles et légales qui leur sont faites pour pouvoir agir sur l'opinion publique. Un système d'impôts et de pénalités peut modifier les coutumes d'un peuple"; nous en trouvons des exemples dans l'Histoire et, pour n'en citcr qu'un, rappelons la loi « Julia », que l'empereur Auguste fit adopter en 736 par le Sénat Romain. Tacite dit qu'elle resta sans effet: les inscriptions d'Ancyre démontrent le contraire puisque, dix ans après son adoption, le cens de 74G accusait 170,000 citoyens de plus et celui de 709 un excédent de 704,000 sur ce dernier. Contre le suicide d'une nation, il n'y a pas un, mais des remèdes, or, ceux-ci n'opèrent que par le temps et la persévérance et rendent en tous cas le salut possible. Il faut enrayer avant tout la propagande néo-maltliusienne. Les Etats de New-York et du Massachusetts, le Danemark et la Hollande, ont donné l'exemple en punissant la vente, l'exposition, l'offre ou l'annonce de tous instruments ou remèdes pour prévenir la conception. Une législation nouvelle est nécessaire. Il faut sévir contre la propagande abortive, qui reste impunie sous prétexte que la pensée est libre. Quant au fait de l'avortement, il serait néces. saire, pour qu'il n'échappe pas à la sanction, d'en abaisser la peine de la réclusion dont la sévérité fait souvent reculer le jury qui ne condamne qu'à la prison et à l'amende. On devrait en outre substituer la compétence du tribunal correctionnel, plus expéditive, à celle de la Cour d'Assises où les arguments de sentiment dominent et décident trop souvent le jury à acquitter à tort ou à travers. Il faut surtout faciliter l'existence à ceux qui souhaitent avoir beaucoup d'enfants, en diminuant les charges des familles nombreuses. L'impôt devrait être dégrevé, voire supprimé, pour les ménages qui comptent plus de trois enfants, et ce dégrèvement pourrait être compensé par un impôt supplémentaire dont on frapperait tous les célibataires de plus de 25 ans et les familles ayant moins dé trois enfants. Cette taxe nouvelle serait ' inversement proportionnelle au nombre des enfants, de façon que les célibataires et les mariés sans enfant fussent, naturellement, les plus imposés.Un sociologue a proposé que l'Etat s'attribue le tiers de toute succession où il n'y a que deux enfants, la moitié quand il n'y en a qu'un, et la totalfté quand il n'y en a pas. Ce serait la légitimer une confiscation inique. Il faut autant condamner l'entière liberté testamentaire telle qu'elle existe en Angleterre et aux Etats-Unis, que le retour au droit d'aînesse, qui spolie les cadets. En France, cette réforme fut condamnée deux fois déjà : par le Corps législatif en 1865 et par l'Assemblée Nationale en 1371. Le plus sage Serait de maintenir la quotité disponible de toute succession, à la moitié, quel que soit le nombre des enfants, au lieu de la restreindre .quand le père en a deux ou plus. C'est ce qui a lieu en Italie, en Autriche et dans presque toute l'Allemagne. De cette façon, le père ne voit pas sa faculté de tester diminuer avec l'accroissement de Sa progéniture. Il devrait être permis à tout ascendant qui partage ses biens entre ses enfants par donation ou par testament, de les répartir d'après leurs aptitudes et d'étendre même cette faculté aux tribunaux en cas de partage judiciaire. Il conviendrait de favoriser l'indivision des biens en conférant aux parents le droit de prohiber tout partage durant un certain délai à partir de l'ouverture de leur succession. On l'a tenté en Belgique sans succès pour la maison familiale.Les co-héritiers pourraient convenir de rester dans l'indivision au-delà du terme fixé par le code civil et les décisions des administrateurs de biens indivis devraient être prises à la majorité. 11 îaut préconiser la constitution du bien de famille, soustrait aux prescriptions du code sur le partage forcé,constitution florissante aux Etats-Unis où elle met la population rurale à l'abri du paupérisme et du morcellement à outrance de la terre. Il y a lieu de favoriser le mariage et de multiplier les œuvres d'assistance aux mères et femmes enceintes. On devrait généraliser les secours de grossesse et d'allaitement, les consultations aux nourrissons, les « goutte® de lait », les pouponnières, les crèches, les dispensaires. Il est honteux pour la société moderne qu'une femme doive travailler jusqu'à son terme et que, presque aussitôt arnrès l'accouchement, elle et son enfant puissent manquer de l'hygiène, des soins et de la nourriture indispensables. Il faut que l'Etat vienne en aide aux mères indigentes et protège la veuve chargée de famille comme celle qui porte l'avenir dans ses flancs. Nulle œuvre n'est plus urgente pour assurer la régénération de la race. L'Etat devra s'occuper sérieusement de la création de logements salubras et confortables, où les familles nombreuses se réfugieraient en fuyant les taudis qui enrichissent leurs propriétaires. surtout dans les grandes villes, véritables destructeurs de vie humaines et gîte préféré des promiscuités malsaines. Ea outre, il faudra ailler plus directement les familles nombreuses en leur accordant des « primes » ainsi qu'on l'a proposé naguère à Faris, où un projet de barême a été soumis aux Chambres. L'impôt proportionnel et progressif sur le revenu soldera cette dépense urgente. Dans les administrations publiques, on devrait accorder des augmentations de traitement au père ou à la mère de famille en proportion du nombre de leurs enfants au-dessus de la normale. Ce système a déjà donné en Hongrie, où il est appliqué, de merveilleux résultats. L'industriel français Armand Harmel a déjà appliqué le salaire familial dans ses usines du Val des Bois. Il y fonctionnait dès 1903. Enfin, il convient de maintenir plus d'importance électorale (vote plural), au chef d'une famille nombreuse, en proportionnant ses voix au nombre de ses rejetons en vie, car le citoyen représentant tout un groupe, vaut socialement plus que celui qui vit seul, ne représentant que lui-même. Il faut surtout favoriser le retour « à la terre » en encourageant le plus possible les syndicats agricoles, les sociétés coopératives, qui offrent aux paysans des facilités d'achat et de vente; les caisses agricoles qui, comme en Russie, en Suisse, en Danemark, en Suède et en Nor-,vège consentiraient des prêts aux cultivateurs et surtout enfin les institutions appropriées pouvant influencer l'opinion publique. Les fêtes des enfants sont de ce nomDre : en Hollande et au Japon, elles ont parfaitement atteint leur but et chez nos voisins du Nord, où elles ont lieu le ■31 août, jour de naissance de la Reine Wilhel-mine, ellee constituent le principal objet des réjouissances nationales auxquelles la reine Wilhel-mine ne manque jamais d'assisté». Le rôle dies maîtres de l'enseignement primaire est capital en cette matière. L'instituteur détient l'avenir: il peut tout pour la refonte de la mentalité. Il dépend de lui de remeture en considération les grandes familles, car il lui est facile d'exalter dans le cœur de ses élèves l'amour die la patrie, le goût des entreprises, l'esprit d'initiative et la joie de l'effort. Tout se tient dans cette question, car la dé-'.population est un fléau collectif, un mal moral autant que social. Pour la combattre, il faut pgii contre l'amoralité ambiante. Revenons à Uiie vie plus conforme au devoir et à l'esprit de wni-fice, à une conception plus ' élevée du but de l'existence. Asisiea de ruiineux égoïsme et de Lassés convoitises 1 La rude tâche qu'il faudra accomplir après la guerre doit nous trouver tons jkleiag d'énergie et dË virile résolution! "f eut le monde doit coopérer au relèvement de notre patrie, depuis le savant et le noble jusqu'à l'ouvrier manuel. Il faudra remettre en honneur le dévouement, l'esprit .de sacrifice, la maîtrise de soi, l'amour d'autrui, et attirer l'estime publique sur les famides nombreuses. Les remèdes à la dépopulation $cnt donc nombreux, ce qui signifie qu'aucun d eux isolément n'est suffisant. Tous doivent donc .etre employés simultanément, qu'ils soient particuliers ou généraux, économiques, financiers, juridiques ou moraux, avec méthode et suivant un plan d'ensemble. A ce prix, mais à ce prix seulement et avec la bonne volonté de tous, l'espoir est permis. C'est pour l'Europe de demain une question de vie ou de mort. Il reste entendu, nonobstant que l'avortement médico-chirurgical, commandé dans certains cas spécifiques déterminés, — (embryolomie -pathologique ou prophylactique notamment, — ou même l'annihilation d'une parturition débutante, résultant d'un viol de mineure ou d'une contamination syphilitique ou épileptique, non préalabre-ment connue et acceptée librement par la future mère, doivent être licitement tolérés, sous lé-serve de la responsabilité personnelle du médecin gynécologue. La Chronique Médicale, du docteur Cabanès, a publié à ce sujet des données fort intéressantes; mais l'évocation de cette documentation d'ordre déontologique sortirait du cadre de cet article. Je m'abstiens donc d'y revenir.Toutefois,j'insiste afin que l'autorité allume un peu la lanterne de Diogène pour découvrir dans les rangs de ses. porte-glaive un homme qui ose enfin enquêter sur les opérations, à 2 ou 300 mark par séance, de certaines faiseuses d'anges qui s'amassent des rentes en pressurant jusqu'à leur dernière obole, les malheureuses victimes de la guerre ou de leur misère chronique amenées à recourir à leur ruineux ministère. Office au surplus dangereux, car l'accoucheuse est, par la définition même de son métier manuel comme par ses études anato-miques trop rudimentaires, une ignorante de la médecine et de la technologie obstétricale; aussi les plus prudentes de ces matrones opèrent avec le concours, fort coûteux, d'un médecin, m x1 ent un spécialiste, attaché à leur mais m. La publicité des journaux est de i'ort I es journaux acceptent sur leur mur d'affiche de la dernière page, des annonces et réclames aussi critiquées que grassement payées. — J'ai s'-us les yeux un numéro du Soir de mars 1914-, qui en contenait 29... Les courtiers recherchent ces annonces pour les pour cent assurés qu'elles leur garantissent à chaque renouvellement des contrats.Les journaux peuvent-ils ou doivent-ils refu-ser cette forte contribution de la réclame qui assure leur existence en Belgique où seule l'annonce compte pour fixer leur budget ? Evidemment non, aussi longtemps que l'autorité tolère cette industrie qu'elle ne réprime que quand quelque cas de mort, un scandale trop criant ou une démonstration formelle la forcent à sortir ses foudres de l'armoire où Thémis les laisse se rouiller, avec la balance faussée et son fatidique glaive ébnéché. Les mœurs, l'opinion doivent la forcer à appliquer la loi. L'instruction spontanée est trop souvent lettre morte. Nos magistrats ont trop so-uvent, par peux du moindire effort, oublié qu'ils ont le droit d'e poursuivre d'office tous les délits en vertu et au seul nom de la loi. C'est le fameux droit d'initiative dams l-i répression au mal, droit qui est, pour le parquet, un dovoir absolu, — devoir qu'on laisse dormir avec tant d'autres prérogatives ou lois tombées en caducité et périmées en fait (la loi sur les jeux, etc.) par la faute.même de la magistrature «gardienne <3e la Loi». Conclusion 'morale : Lorsqu'elle aura aboli la guerre qui excuse presque les femmes qui refusent la maternité, la Société n'aura pratiquement le droit de supprimer absolument l'avortement que quand elle aura pleinement assuré à la fille ou à la femme mère le pain quotidien, et à l'enfant, naturel ou légitime, l'égalité sociale et l'exercice de son droit sacré" à la vie. Hors de là, tout le reste n'est que verbiage, hypocrisie ou mensonge. Maro de Saim. LA GUERRE Communiqués Officiels ALLEMANDS BERLIN, 12 septembre. — Officiel : Théfctra Se la gusrre à l'Ouest Au nord-est de Bixsckoote nous avons repoussé des attaques partielles, de même des poussées de l'ennemi près d'Armentières et au canal de La , Bassée. Durant la journée, de fréquents combats d'infanterie se sont développés aux fronts de combat. sous un feu violent, dans le terrain à l'avant-flan de nos positions. Vers le soir, violent combat d'artillerie entre les routes conduisant d'Arras et de Péronne à Cambrai. Des attaques anglaises dé-clanchées à la tombée de la nuit contre le secteur du canal Marquion-Havrincourt, ont échoué devant nos lignes. Entre Ailette et Aisne, le feu d'artillerie a de nouveau augmenté d'intensité vers le soir, l'activité d'infanterie en cette région resta limitée à des combats d'avant-plan. Sur les hauteurs au nord-est de Fismes, nous avons repoussé des attaques françaises partielles. Combats de reconnaissance couronnés de succès au front de Lorraine et dans les Vosges. BERLIN, 11 septembre. — Officiel du soir : fournée calme aux fronts de combat. La guerre sous-marine BERLIN, 12 septembre. — Officiel : Nos sous-marins ont de nouveau coulé 10,000 tonnes de jauge brute autour de l'Angleterre. AUTRICHIEN VIENNE, 11 sept. — Officiel de ce midi : Sur le théâtre de la guerre en Italie, deux tentatives de reconnaissance ennemies ont échoué sur le haut plateau d'Asiago. Dans le secteur de VAssolone, les Italiens, qui, ayant mis en oeuvre de nombreuses batteries d'artillerie, avaient pénétré dans nos lignes, en ont été rejetés pai une contre-attaque du régiment d'infanterie n. 99. Sur le front du Piave, recrudescence des duels dJ artillerie. BULGARE SOFIA, 9 septembre. — Officiel : Front ds Macédolna Sur le cours occidental de la Cserna, canonnade ennemie plus violente par intermittence. Dam la région de la Moglena et au nord du village dt Rahovo, nous avons dispersé par notre feu ut détache ment d'assaut ennemi qui, après une préparation d'artillerie, tentait d'approcher de noi tranchées. Depuis Huma jusqu'au Vardar, vie lents bombardements ennemis; nos batteries j ont énergiquement répondu. Nos détachementi d'infanterie, appuyés par notre artillerie, ont dis persé plusieurs compagnies grecques, leur ont in iligé de lourdes pertes et fait prisonniers des sol dats de l'armée royale grecque. TURCS CONSTANT1NOPLE. 10 sept. — Officiel : Front de Palestine : Par endroits, le feu de l'artillerie ennemie < pesé sur nos positions et sur nos terrains situé, à l'arrière du front. Notre artillerie lourde a pri. des campements ennemis autour de Jéricho a.ns que la tête de pont, sous son feu, A part cela, pa. d'opérations dt combat dt grande envergure. Front africain Au mois d'août, deux sorties ennemies ont ét, repoussées de Homs. Rien de nouveau des autres théâtres de h guerre. CONSTANT IN OPLE, 9 sept. — Officiel : Front de Palestine : Dans le secteur de ta côte, duels d'artillerie e opérations fructueuses de nos Patrouilles. /. l'ouest de la route de Jérusalem à Nablus, nos troupes ont repoussé de forts détachements de reconnaissance. A certains endroits, l'ennemi a violemment bombardé nos positions; nous avons répondu en prenant des camps ennemis sous notre feu. Noire artillerie a efficacement bombardé une colonne de cavalerie qui s'avançait vers la tête de pont du Jourdain. Sur la rive orientale du Jourdain, noire cavalerie a mis eu fuite des cavaliers ennemis et s'est avancée jusqu'à la tête de pont de Mendesse. Ces derniers jours, les rebelles ont subi une série d'échecs sanglants. Près de Médine, nous en avons enlevé un nid. Plus au nord, nous avons repoussé une attaque contre nos postes. Sur les autres fronts, la situation ne s'est pas modifiée. FRANÇAIS PARIS, 11 septembre. — Officiel de 3 h. p. m. : En dehors de l'activité d'artillerie en différents ■points da front de l'Aisne, de la Vesle et en. Champagne, aucun événement à signaler. PARIS, 11 septembre. — Officiel, 11 h. p. m. Une contre-attaque ennemie effectuée au sud-est de Roupy a clé repoussée. Nous avons fait des prisonniers et capturé des mitrailleuses. Latin la région de Laffa-ux et de Celles-sur-Aisne, l'ennemi a tenté, à six reprises différentes, dans la nuit du 10 au 11 et dans la journée d'aujourd'hui, d'aborder les nouvelles positions; il a, toutes les fois, été repoussé. Nous avons fait cent cinquante prisonniers. ITALIEN ROME. 10 septembre. — Officiel : Au nord du monte Altissimo. des attaques ennemis ont échoué sous notre feu. Dans le bassin d'Alano (vallée de l'Ornio), un de nos détachements a pénétré dans la ligne ennemie et y a rer poussé les renforts accourus en hâle. Les Autrichiens ont laissé des morts sur le terrain; les nôtres sont rentrés au complet dans leurs lignes, ramenant plusieurs prisonniers. Dans la vallée de Lagarina, au nord du Grappa ^ et sur le cours moyen du Piave, grande activité de l'artillerie et des détachements de reconnaissance. Nos artilleurs ont fait sauter un vaste dépôt de munitions t,ur la Zugna T orta. ANGLAIS LONDRES, 10 septembre. — Officiel : L'ennemi a attaqué hier soir pour la seconde fois les positions que nous avons conquises le matin à l'ouest de Gcuzeaucourt; -.1 a été repoussé. Nous avons avancé notre ligne la nuit au sud d'il avrincourt. Nos troupes ont aussi progressé au nord-est de Neuve-Chapelle. ainsi qu'à l'cuest et au nord d'Armentières. A l'exception de combats locaux dans les secteurs d'Epehy et dt Gouseaucourt, au cours desquels nous avons fait des prisonniers, rien d'important à signaler su- fe front de bataille au sud de la Scarpe. Sur le front de la Lys. nos patrouilles ont légèrement av incê au nord-est de Neuve-Chapelle (-ouest d'Armentières). La tempcle continue. La guerre sous-marine LONDES, 11 sept. — Officiel de l'Amirauté: Par suite d'une collision occasionnée par l'épais brouillard, un destroyer anglais a coulé le 2 septembre. Pas de pertes en vits humaines. -a**-— DERNIERES DEPECHES L'OFFENSIVE ANGLO-FRANÇAISE La résistance allemande Berne. 1? sent. Les Jours.- ■ franc.'is sont u-nanimes a <]eciarer Que les obstaci.es allemands augmentent au fur et à mesure que l'on se rapproche de l'ancienne position « Siegfried ». De grandes étendues de terrain ont notamment été inondées, particulièrement à l'ouest de Cambrai. D'après le «Temps», les Allemands auraient barré les écluses du canal du Nord et fait déborder la Sensée et la Scarpe, de sorte qu'au nord de la forêt d'Havrincourt, ils ont crcé une zone inaccessible. Le correspondant du «Petit Parisien» au front fait remarquer que cette inondation met fin à l'emploi des tanks. Tous les correspondants militaires au fivnt s'accordent à déclarer que les nouvelles positions allemandes Sont extraordinairement fortifiées et constituent un obstacle dont il faudra se rendre maître au prix des plus âpres combats. Il faut d'ailleurs s'attendre à un arrêt des opérations. Le «Journal des Débas» déclare que la retraite allemande es* terminée. Où en est l'offensive. — La préparation au combat final Londres, 11 sept. — Du «Daily News» : Ce que nous avons passé au cours des six semaines écoulées n'est que la préparation à l'attaque décisive. 11 existe des indices annonçant que ces préparatifs sont presque terminés. Ils ont été tellement bien menés que nous avons pu nous emparer des point? les plus importants tels que Soicsons. Montdidier. Albert, Château-Thierry, liapaume, Péronne, Noycn, etc. Si les préparatifs peuvent être menés jusqu'au point voulu, le plan du général Foch sera le suivant, ainsi qu'il l'a d'ailleurs exposé lui-même : au cours de la bataille finale, toutes tes réserves disponibles seront engagées dans une bataille qui dépassera en violence tout ce que la guerre a pu donner jusqu'ici. Trois facteurs doivent présider à cette attaque : la surprise, la masse et la rapidité. Le monde doit se préparer à ce j-tur. Les Anglais et les Français exécuteront les travaux préparatoires, mais la tâche principîile incombera aux Américains, forts d'environ quinze cent mille hommes. Forte de son courage et d'un moral absolument intact, l'armée américaine est l'instrument tout particulièrement indiqué pour une bataille décisive de cette envergure ». Le «Belgischer Kurier» fait remarquer à ce sujet : Les Anglais ne paraissent plus compter beaucoup sur leurs propres forces pour atteindre la victoire, et il semble au moins douteux que les Américains se réjouissent d'être choisis pour endosser l'ouvrage principal. Il faut en tout cas voir dans ce langage que le général Foch veut forcer la décision encore avant l'hiver. Les pertes anglaises Rotterdam, 11 sept. — Durant le semestre de mars à août 1918, les pertes anglaises se sont élevées à 28,330 officiers et 455,318 soldats. Une opinion hollandaise Amsterdanij 11 sept. — Le collaborateur militaire du « Tijd » signale, à propos de la situation au front Ouest, le cours extraordinairement favorable qu'a pris la retraite allemande; ces retraites, dit-il, constituent des problèmes hérissés de difficultés; or, jusqu'à présent, les retraites allemandes se sont accomplies sans défaite grave, ce qui permet de conclure à une direction de tout premier ordre, ainsi qu'à un excellent état d'esprit chez les soldats. Ln guerre sous-matine Rotterdam, 10 sept. — Du «Nieuwe Rotterdam sche Courant» : Le voilier hollandais «Ebe-nezer»- a touché une mine et a sombré. L'équipage a été débarqué à Scheveningue. ' . Rotterdam, la sept. ■— Du «Nieuwe Rctter-damsche Courant» : Archibald Huird, l'expert maritime du «Daily Telegraph», affirme que, malgré tous les beaux résultats réalisés par les mesures défensives de l'Amirauté et de la flotte, le chiffre de tonnage coulé persiste à se mainte-1 nir énorme. Cela, dit-il, parce qu'on hésite tou-> jours quant à la fermeture complète de la mer r. du Nord par des mines, aussi roclame-t-il cette ' fermeture complète,.en sorte qu'il ne reste plus ' d'autre issue que celle constamment et totalement soumise au contrôle britannique, de même que le rationnement des pays nord européens ! suivant l'une ou l'autre méthode, afin de les préserver de la disette ; Hurd rappelle les effets , démoralisants auxquels l'Angleterre devrait s'attendre si elle ne parvenait pas à liquider avant la fia de la guerre ce compte avec les sous-ma-ïins-Copenhague, 11 septembre. — Le ministère da-( nois des affaires étrangères annonce que le schcô. i nei danois « Tobanna » aurait été coulé le 28 août, à la hauteur ce Carthagène. L'équipage aurait été recueilli et débarqué à Alicante. Le vapeur norvégien « Taura » a été coulé le 8 septembre, près de Scarborough ; six de ses marins ont péri, les autres ont été débarqués à Tyna. Le voilier norvégien « Ichard » a été coulé le 4 septembre, à 30 milles, anglais de Majorque; son équipage a été recueilli et débarqué à Barcelone.Une nouvelle conférence des Alliés - Bâle, 11 sept. — Les journaux français annoncent qu'un nouveau grand conseil des Alliés vient de se constituer au front de l'Ouest. Il est destiné à mettre en vigueur et à mener à bonne fin les plans de Foch. C'est Foch lui-même qui préside. Toujours le cas Malyy Genève, 12 sept. — La coalition républicaine française, composée de radicaux et de socialistes, a adopté urie résolution invitant la Chambre à reconnaître M. Malvy comme député et à lui fournir les moyens de participer aux travaux parlementaires. Le gouvernement s'opposera à ce désir. Les grèves en Angleterre Londres, 12 sept. — La grève des gaziers est terminée. L'état de siège au Japon Bâle, 11 sept. — Le «Herald» de Paris reçoit cette information de Tokio : Vu la persistance des troubles, l'état de siège est appliqué aux 15 îles nipponnes et la censure politique fonctionne déjà pour une partie des journaux de l'opposition.Troubles à la frontière mexicaine Bâle, 11 sept. — On mande de New-York au «Times» que de nouveaux troubles survenus à la frontière mexicaine auraient rendu indispensables des mesures militaires dans l'intérêt de la sécurité générale. En Suisse Bâle, 12 sept. — Toutes les communications télégraphiques avec la France et au-delà sont interrompues. Berne, 12 sept. — M. Reinhard Furrer, fonctionnaire des chemins de fcT fédéraux à Lu-cerne est inommé directeur général des postes suisses. Dans la diplomatie colombienne Berne, 12 sept. — Le président du Sénat de Colombie, M. Urrutia, vient d'être nommé ministre de Colombie en Suisse, en remplacement de M. Wallia, envoyé à Rome. La réunion des rois scandînaves Copenhague, 12 sept. — La rencontre des trois monarques Scandinaves aura lieu ici le 26 sept, à l'occasion de l'anniversaire du roi de Danemark. Cette réunion n'aura pas de caractère politique. Les frais de guerre en Italie D'après les iournaux le Trésor a payé en juillet 528 millions de lires pour dépenses des armées de terre contre 74-1 millions pendant le mois correspondant de l'année dernière. Par contre, les dépenses pour la marine sont montées de frt à 192 millions. 138 millions de lires ont été payés à titre de pensions. Au total, les paiements effectués par le Trésor italien pendant le mois de juillet se sont élevés à millions de lires contre 1,124 millions de iïres en juillet 1917. LES EVENEMENTS EN RUSSIE Ultimatum de ia France à ia Russie Essen, 11 sept. — Le correspondant de la «Rheinisch-Westfâlische Z'eitung» à La Haye annonce ce qui suit : « On me communique qu'un télégramme vient de parvenir en Hollande, d'après lequel le gouvernement français aurait adressé au gouvernement des Soviets un radio-télég'amm'e lui accordant 48 heures peur remettre en liberté les sujets français arrêtés, faute de quoi, la France prendrait d'autres mesures ». Convention économique entre les Centraux et l'Gukraine Kiew, 11 sept. — Une convention a été signée aujourd'hui à Kiew entre l'ambassadeur allemand baron von Mumm, l'ambassadeur austro-hongrois comte Forgach et le ministre oukrai-oien Gutnik ; cet acte règle les rapports financiers et économiques entre l'Oukraine d'une part, les Centraux d'autre part, pour l'année économique 1918-1919, et stipule la fourniture, aux Centraux, de quantités déterminées de grains, bétail, sucre et autres produite alimentaires ainsi que de matières premières. Lé paiement des comestibles «ukrainiens les .plus importants, en particulier du grain et du sucre, s'effectue sur la base des prix appliqués dans l'intérieur de l'Oukraine. De leur côté, les puissances centrales enverront à l'Oukraine des quantités déterminées de charbon, de pétrole, etc. De plus, dans l'intérêt dû trafic entre les Centraux et l'Oukraine, des clauses relatives à la question de l'exportation vers cette dernière et au transit ainsi qu'aux tarifs des chemins de fer et des douanes assurent en combinaison avec la convention économique un appoint financier de 1,680 millions de corbewanzen, garantissant le taux des puissances centrales à l'Oukraine, oui a besoin de cet appoint poilr baser le cours de ses valeurs. Les Centraux maintiennent les moyens de paiement oukrainiens nécessaires à raison de 85 corbewanzen équivalant à 100 mark et 50 corbewanzen pour 100 couronnes d'Autri-che-Hongrie. On peut escompter en. toute certitude que cette convention, qui résulte de plusieurs semaines d'études et délibérations, tient compte équitablement des intérêts des contractants et qu'elle va essentiellement coopérer à maintenir sur pied d'amitié intime les rapports entre eux. Assassinat d'un patriarche Ccnstantinople, 10 sept. — D'après une nouvelle reçue dans les milieux georgiens de notre ville, le patriarche Kyrion, qui s'était icndu, il v a quelque temps, dans un monastère de la région de Tiflis (Russie) pour y passer l'été, aurait été assassiné par un inconnu. Il avait été élu l'an dernier à la direction de l'église de Georgie, après le rétablissement du culte anto-céphale-nationaliste dans la contrée. L'état de siège renforcé à Moscou Zurich, 11 sept. — De la frontière russe à la «Nouvelle Gazette de Zurich» : L'état de siège a été renforcé à Moscou. Toutes les rues principales de la ville sont barrées militairement. Tous les voyageurs se sont vu refuser leurs passeports. Par crainte de troubles, les habitants de Mcscou ne se hasardent point à sortir de leurs maisons. Il paraît que les socialistes-révolutionnaires ne veulent point entreprendre de nouvelles révoltes contre le gouvernement des Soviets parce qu'ils craignent que celui-ci ne fasse exécuter leurs camarades prisonniers. Kasan pris par les troupes des Soviets Berne, 11 sept. (Ag. tél. russe-Bureau bernois). — Dans la nuit du 9 septembre, les troupes des Soviets sont entrées dans Kasan qui est tombée aujourd'hui et se trouve entre nos mains. Les gardes blancs et les Tchéco-Slovaques fuienl en désordre. Ils sont poursuivis par nos aviateurs qui leur ont lancé plus de 200 kilogs de bombes. Ainsi se trouve consacrée la chute d'ur des piliers principaux die la contre-révolutior russe. Lenine se rétablit Pétrograd, 11 sept. — La «Witscheranaia Kom muno» du 7 sept, annence que Lenine est déiâ ' rétabli au point de pouvoir travailler. L'Intervention des Alliés en Sibérie Genève, 12 sept. -— D'après le «Populaire» d< Paris, la situation des troupes de l'Entente ni permettrait aucun espoir au sujet de leur ar. tix>n>. La fameuse armée de Sémenoff n'a pas d valeur et ne bouge pas. Cette armée se corn pose de. Tounghouses et de Boxers, qui se mas sacrent après' chaque combat. Les troupes d. l'Entente n'ont uas de «Juwr.ins de fc*" à Jeu: dispositif b. ECHOS ET NOUVELLES LES FUNERAILLES DE P/1. GEORGES LORAKO Le « Nieuwe Rotterdamsche Courant » apprend du Havre que le corps de M. Georges Lo-rand, transporté à Paris, a été incinéré lundi au crematoire du Père Lachaise. Le gouvernement s est fait représenter aux obsèques par MM. Carton de Wiart, Goblet d'Alviella et Brunet. VENDREDI 7REÎZE! \ endredi 13 septembre 1918! Il y aura certainement aujourd hui un fort « déchet » dans le nombre de personnes se faisant véhiculer en tramway ou en chemin de fer. tant est invété* ree la superstition qui veut que le nombre treize porte malheur. Pourquoi rire? 11 existe de nos jours bien et autres étrangetés. Combien de superstitions ont survécu à une epoque ou nous proclamons la raison triomphan-e. Aireçtez le plus grand, scepticisme; soyez ironique, athee, blagueur, tout ce que vous voudrez et meme autre chose: il v aura toujours un moment ou, malgré vous presque, un peu dt superstition se glissera dans votre cœur. A quoi attribuer cet état d'âme? A un tas de chcscs plus compliquées les unes que les autres, où se. me.ent les sens, la digestion, les- nerfs, les rêves ! co,,,fS H?5 -s attf.ndein.t à une journée néfaste iÇF Qy's se sont levés du pied gau- che. D autres n osent rien entreprendre un ven-çtredi. m un treize, ni surtout — comme au-jourd liui -— un vendredi treize... i vitre5 dans un café et observez dans son coin la blonde enfant qui brûle deux allumettes en' les plaçant tete a tete pour apprendre si kça tiendra jusqu'au bout !» Voyez donc ce gros monsieur — baron" Z'eep ou vicomte Cigarette sans scrupules — dont le' Iront se ride parce qu'il vient de faire une croix avec sa fourchette et son couteau et qui froncerait davantage encore le sourcil si quelqu'un faisait tourner une chaise devant lui. J ai un ami, garçcn intelligent, qui se croit succès si un bossu passe à sa droite et qui donnerait beaucoup pour pouvoir lui passer main sur la bosse. C'est, dit-il, un présairo certain de chance ! p L araignée est mise à toutes les sauces. Si elle ne vaut nen le matin, elle est agréable à nudi et symbolise l'espoir à la nuit. , yoUj a"ez à- Vilvorde ou à Haecht à la recherche de patates, et si vous voyez passer un corbeau a vetre gauche, descendez au premier et rcntrez chez vous. Vos patates seraient certainement ratiboisees 1 Où est la lectrice du «Bruxellois» qui n'a jamais au moins « songé » à consulter Mme 131,anche (cartomancienne brevetée et attitrée de tou-Î;SJ" ,cours.4 Asie), qui prédit l'avenir à tout tnr^hrïï^' lnu1<iue numéros gagnants de9 tombolas du cochcn ou de la maison de ren^ 5 f|U\ rcsJe. on se demande vraiment pour-rti' ua!ls Plus notre misère? ailleurs, et c'est notre excuse à noue, pi- cham^tT/i 1' plus ,ÏT;'nds hommes n'é-cnappenL pas a ces superstitions. L'enseignement qui tuera la vieille sottise humaine n'est pas encore sorti du moule ! cfn Miio. PARC MELLAER7S, PONT DE WOLUWE Prolongatmn de la Kermesse flamande. Teudi 12 et, dimanche 15 et lundi 16, attractions nouvelles et médités. Réouverture du Gd Pala;s de la'' Danse. Boudins chauds : 1 fr. 7S AVIS AUX PRISONNIERS DE GUERRE Nous av.sons" nos lecteurs prisonniers ea Alterna-, gne qu à partir du 1er octobre notn; journal ne peufc plus _feur. être d.»tnî>u.é directement par nous. Ceux qui désirent faire continuer leur abonnement sont' priés de bon vouloir s'abonner au « Bruxellois » au bureau de poste du camp ou 4 celui qui est le P-us proche de jeur Atb. Kommando. Tous les bu-' reaux de poste en Allemagne acceptent des abonnements au «Bruxellois». Les abonnements en cours seront distribués jusqu'à l'expiration de leur terme. <iaPMO^i:Rpn4TV«Sf0,'03S Po^z ''eau minérala gv ittOi^iTSERRAT. Bureaux : 218, rue ds Pdérode. 2S& L'AUXILïAïr?E PH!I.ANTHRQPÏQUE< sectron : A:-do-Soiïtîen aux mutilés, estropiés eti aveuglas, organise un concert do charité dimanche lo septembre au profit do ses protégés. —— ——- ETRANGER ALLEMAGNE. — Les étudiants allemands. — Le nombre dos étudiants régulièrement inscrits dans les universités allemandes S'élève cette année à. 28,900 oontre 17,200 l'an dernier Détail suggestif -J, sur ces 20,000 étudiants, il y a 6.800 jeunes fili.es. La' plupart des jeunes gens ont déjà reçu le baptême du feu mais ont pu rentrer soit par suite de blessures qui les rendent impropres au service ou à la suite de congé spécialement accordé pour leur permettre de continuer leurs études. 00,000 étudiants sont sous les drapeaux, de sorte que l'Allemagne compte actuellement 80,900 étudiants inscrits, alors que ce chiffre ne s'élevait qu'à i>0,(t00 au moment de ia déclaration de guerre. (II.) ANGLETERRE. — Reconstitution de ses forêts. — De Londres : L'importance pour un pays de sa richesse en bois a été l'une des surprises économiques de cette guerre. Depuis un an, les spécialistes ont signalé que le déboisement intensif auquel on se livrait en Angleterre pourrait avoir des conséquences funestes dans l avcnir. Aussi le gouvernement a décidé de faire replanter les forêts suivant un plan qu'il est en train d'élaborer. Les soldats retraités ou réformés après blessures seront employés à ce travail. FRANCE. — L'affaire Malvy. — Les ouvriers mt-neurs do Carmaux viennent d'adresser l'express&m de leur sympathie au citoyen .Malvy. Ils blâmant l'attitude de la réaction et des gouvernants à l'égar<_t de l'ancien ministre. Ils s'associent à la protestation de la C. G. T. et s'engagent à La suivre dans toute action, i«idani à réparer'l'injustioe commise au seàn de. la Cour de justice. l,e parti radical et radical-socialiste de la Fédération du Rhône a voté à l'unanimité un ordre du -jour dans le même sens. «f$> REVUE DE LA PRESSE L'Entente aujourd'hui et hier. — En feuilletant ces jours-ca la collection de journaux français d'avant la guerre, nous avons découvert des choses très instructives, très intéressantes et surtout très amusantes. C'est ainsi .que le «Petit Journal» du 26 février 1809 — « Loubet Regnante » — publiait une chronique consacrée à l'œuvre de Darwin et aux travaux sur l'évolution de la série animale à travers les âges. Nous épinglons oe passage : « Darwin a voulu expliquer cette évolution par la formule condensée en trois mots : « Strugglo fo* life »... » La dure fatalité >1e la loi du « struggle for life » faisait trop bien l'affaire de l'égoïsme humain pour qu'il ne s'en déclarât pas le partisan et l'adepte sans scrupules. La formule de Darwin a donc réagi sua* nos mœurs et constitue la profession de foi de ceux qui prétendent arriver à tout par 1e droit du pfus fort ou du plus malin. Que les -autres Se défendent, s'ils peuvent 1 Sinon qu'ils cèdent la pdaoe, obéissent en esclaves ou disparaissent. » Ainsi raisonnent ceux que Daudet a appelés les « strugglefoj'i feurs » et que maintenant on désigne du vocable plus bref et plus net d'« arrivistes ». » La doctrine antihumaine, cruelle, impie du « struggle for life » est celte dont manifestement s'inspirent les impérialistes anglais. Ils prétendent que la domination du monde dbii» appartenir à >eu* 1 race par le droit du plus fort et du plus audacieux. Ils sa font gloire do justifier le jugement .porté il y a cinquante ans sur l'Angleterre par utn philoeophU , américain, Wa'.do Emerson : « C'es* Je plus féroce i peuple de proie qui a t jamais existé ». ? » Cette qualification de « peuple de prœe », que , les jingoïstes lieraient à honneur de mériter, sembla ' d'ailleurs en train de leur être disputée par leurs . <x»ains yankeee, par les compatriotes d'EmcrSon > Conflue ils si'aimaient, n'est-ce pas, et au îonflt r eomme ils doi-veat s'aimer eaeQiê. ik>s toas UG.M4 Vendredi H3 Septembre 1S18» • N° OUÎNZE CENTIMES Vendredi 13 Sspiem&re 1513. - M® Î438

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Dit item is een uitgave in de reeks Le bruxellois: journal quotidien indépendant behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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