Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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31 augustus 1915
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s.n. 1915, 31 Augustus. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Geraadpleegd op 25 juni 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/5h7br8nz77/
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2- Année. - N" 334 TIRftCE 75.000 CINQ CENTIMES Ed" B MARDI 31 HQUT 1915 Le Bruxellois ABONNEMENTS: 13 6 lgMoia Bruxelles et Faubourgs 2 fr. 4 fr. 7 fr. tSfr. Province et Etranger ..... 3.50 8.50 1G.00 30.00 Journal Quotidien Zzi.c3Lêx>ezi.c3.si.xi."t Rêdac'ion, Administration, Publicité : Bureaux de vente is&ur Bruxelles et Banlieue; BRUXELLES '• 45» RUE HENRI MAUS 15, RUE DES TEINTURIERS Rédacteur en Chef : Marc de SALM Directeur de Vente : A. Gilliard / Faits-Divers et Echos ... la ligne fr. 2.00 «a'ïinunro ) Nécrologie, Annonces commerciales * » 1.00 ANNONCES ) An,10nces financières » » 0.50 f Petites annonces ... la petite ligne » 0.20 » » ... la grande ligne » 0.40 Tribune libre Oraison pour la Paix Si réellement, hélas! ks multitudes r sont pas encore « mûres » pour espérer bien 'tôt le règne si désirable de la Raison, n'^ a-t-il pas erreur fâcheuse, fourberie, ou mê me crime, à laisser se perpétuer cette tristi et décevante -opinion — glaciale comme uni lugubre sentence sans appel — que la guert\ a toujours été le fléau essentiel de l'Huma nité et le restera in sqecula saeculomml Cependant le génie de l'homme a su vain cre e<n civilisation deux autres grands fléaux dont souffrit des siècles durant la pauvri humanité : la famine et la peste. Est-il di gne de notre époque de le proclamer îm puissant à délivrer le monde du spectre hi deux de la guerre, ce générateur de calamités?Mais l'homme a pour devoir de cherche] la solution des problèmes complexes surgissant sur la route immense de ses destinées il poursuit son chemin et, attiré par les horizons — lointains, il est vrai — d'une organisation sociale où règne l'harmonie. Pourtant, sans voir aussi loin, nous m pouvons nous soustraire, dans notre situation transitoire, à l'infl- ence impulsive de cette granue loi morale qui exige que la solution des problème^ sociaux tende vers le rapprochement des hommes par la solidarité et la fraternité. -Notre devoir sacré est donc d'obéir à cette loi par 1 application soutenue de tout ce qui est favorable .i la paix, de tout ce qui peut enrayer les guerres et, pour le moment, xout ce qui pourrait arrêter l'horrible effusion de sang. Certaines personnalités, cependant à face humaine, affirment la nécessité absolue de poursuivre à outrance la guerre actuelle jusqu'à extermination totale « poui être bien certain que la guerre ne puisse re-_ commencer dans dix ans!f » Je dis à ces, ugrr.rTTtix, que, ni me si ce lté terrible é\e:ti-tualité était possible, il faudrait encore travailler à la t «ation immédiate des atrocités, car il s'agit d'épargner des vies humaines et que d'ici dix ans on pourrait espérei l'intervention '''hommes de génie qui empêcheraient la reprise des armes. Utopie! s'exclameront les pessimistes,tandis que d'autres, l'histoire en mains, nous rappellent triomphants ce fait enregistré périodiquement par l'histoire : l'invasion par des peuples nouveaux; ainsi les Hébreux se précipitent sur la terre de Chanaan, 'es Francs sur la Gaule, les Huns sur l'Occident tout entier, etc., etc. Mais nous no sommes plus au temps où les dieux de la Grèce s'incarnaient sous plusieurs figures, soit humaines, soit bestiales, s'unissant à l'humanité par l'amour ; nous ne sommes plus en état de sauvagerie ni de barbarie, Or, chacun sait que les origines de la guerre remontent à l'époque lointaine de; formes sociales rudimentaires ; d'abord, là nécessité de se défendre contre les animaux malfaisants suggéra l'invention des armes, la passion de la lutte; finalement le sauvage tua son semblable avec lequel il étail en conflit. Alors, comme tout ce qui a prn racine se développe, comme toute inventioi s'améliore, perfectionne, les armes du sauvage ont suivi sans recul la loi des perfectionnements. Son arc, ses flèches, son1 devenus nos élégantes mitrailleuses, nos beaux projectiles en métal nickelé. Toutefois, ces perfectionnements continuent, des engins de bataille ont apporte en eux une terrible sanction : N'assistons-nous pas au réveil des instincts cruels ot sauvage qui &e plaisait à faire périr ses ennemis daus des raffinements atroces? Au jouid'hui, l'homme civilisé, lui, lance de; bombes dernier modèle, provoquant l'admi ration des vrais « connaisseurs » : ce bijoi de projectile rûle, aveugle, asphyxie, em poisonne, . .s scrupule de porter atteinte i l'honneur des combattants ou à la gloire de; combats. Voilà où nous en sommes! On se bat en l'air, sur mer, sous mer, su: terre et sois terre! ce qui peut faire présa ger encore bien des inventions. Elles seron * de nouvelles manifestations du recul de li civilisation. On songe au livre du roman cier anglais Wells, Le Monde libéré, annon çant la ruine totale du monde à brèvi échéance, ou son renouveau. Au sujet de armements, le vice-amiral anglais sir Pere; Scott annonçait, dans le Times de mai 1914 la faillite des cuirassés, coulés à fond pa ïes sous-marins. ïurpin prévoyait le mo ment où les combattants mettraient en rniet tes notre pauvre planète grâce à la force des tructive énorm des explosifs ! Enfin, il n'; a pas bien longtemps qu'on inventait un torpille volante capable de porter la mort e la dévastation à une distance de 200 kilome très à travers les airs ! ■ i i c.\j n en \-n r.r Tout cela n- prouve-t-il pas la nécessité urgent© pour le monde menacé de se méfiei das errements de la routine et de regrette! plus que jamais l'insuccès des propositions 3 de désarmement allemandes à l'une des con-_ férences tenues au Palais de la Paix à La r Haye. Chose -urituse, c'est encore le romancier ; anglais V ells, ce Jules Verne britannique, , qui conseille dans son livre précité de léu-, nir des hommes de bonne volonté qui prendraient l'humanitaire initiative de tenter par tous les moyens do mettre fin aux folies . sanguinaires justifiées à tort par certains . faits historiq es. On n© peut attendre évidemment le con-cours des cœurs insensibles au mal d'autrui ni ceux des égoïstes à l'abri des fléaux de la guerre. La perfection des armes ifc des moyens de destruction n'est pas seul redoutable ; nous voyons dans U guerre actvelle le recours à des procédés nouveaux d'ordre économique, allant à l'encont.re des besoins de l'activité industrielle. Ainsi, parmi ces procédés, il faut citer la mise en pratique de l'interdiction anglaise, ruineuse pour la Belgique, de l'exportation des matières premières indispensables « l'industrie; il va en résulter la fermeture d'un grand nombre d'usines et le manque de travail pour un très grand nombre d'ouvriers. Le prétexte invoqué serait que ces matières pourraient être utiles aux Allemand^ en Belgique; cependant le gouvernement de ceux-ci a fait la promesse formelle de ne point les réquisitionner. Comme on vient de le voir, les complications de la guerre moderne sont aussi nombreuses qu'inattendues et redoutables. Aussi faut-r que toutes les bonnes volontés se manifestent en faveur de la paix ; n'écoutons plu CW sinistres augures qui nous parlent de la guerre inévitable ad vi-tam aetemam. PAX. Afin d'éviter toute confusion, on tst prié d'adresser tout ce qui concerne la rédaction exclusivement au rédacteur en chef . Marc de Salm, et toute autre correspondance, publicité ou affaires diverses, à ta Direction ou aSecrétariat. La Guerre Communiqués Oiïicieis ALLEMANDS Théâtre de la guerre de l'Ouest Berlin, 00 août. (Midi.) — l'as d'événements essentiels.Théâtre dr la guerre de l'Est Groupe d'armée du général feldmaréchal von Hindenburg Les troupes du général von Bclow disputent la tête de pont au sud de Friedrichstadt. Dans les combats à l'est du Niémen, l'armée du lieutenant-général von Ewhhorn a atteint la hauteur à l'est --d!Olita. IfiOO prisonniers ont été faits et 7 canons capturés. Vans la direction de Grodno, Lipsk au Bobr à\étu pris d'assaut, l'ennemi a été forcé d'a-i bandonwcr le secteur de la Driba; Solcotka a été traversé par nous. La lisière est des forêts au nord-est de Bialystoch a été atteinte sur plusieurs points. Groupe d'arméodu général feldmaréchal princo Léopold de Bavière Dans la forêt de Bialystoch on se dispute le passage du Narcw supérieur. Les troupes allemandes et austro-hongroises du lieutenant-général von Woyrsch ont chassé l'ennemi de ses positions près de Suchopol à la lisière de la forêt et à Scereszo-xvo. Elles le %>oursuivent vigoureusement. Groupe d'armée du général feldmareclial von Mackensen Afin de rendre possible la retraite de leurs échelons d'arrière à travers les marécages à l'est de i P'-uzana, les Busses se préparèrent de nouveau hier au combat dans la ligne Poddubno — région i au sud de Kobryn. Ils furent défaits, quoique det parties déjà en retraite, se rejetassent dans le combat. Il ne leur servit à rien d'amener avec eui et de l'exposer à notre attaque la population du l'ays (plusieurs milliers de femmes et d'enfants), pour protéger les armées en fuite — fait inouï ei ■ qui ne s'est jamais présenté dans l'histoire de le t guerre. i AUTRICHIENS Théâtre de la g-srre russe Vienne, 29 août. — Nos succès à l'est de Wl-a - dimir-Wolynska et de la Zlota-Lipa ont brisé le 3 résistance de l'ennemi sur un front de 250 km : La retraite des Russes est caractérisée partout pai des localités incendiées et par des colonies détrui t tes. Le nombre de prisonniers restés en nos main, s'élève à 10,000. Les troupes du. général de cava lerie, baron von Pflanzer-Baltin, les régiment croates et le régiment d'infanterie n" 52 ont d< nouveau fait preuve de bravoure. G es troupes sut ? vent l'ennemi vers Buczacz. L'armée du généra 3 comte Bothmer, composée d'Allemands et d'Austro t Hongrois, avance par Podhaja et vers Zlobow. Ia - ville de Zlocitow, incendiée par les Busses, est en tre les maint de l'armée du général du cavaleri< . IY1AHU ut ohliyi j! DIRECTEUR DI von Buhm-Ermolli. Le corps du général (Tortille rie von Puhallo a culbuté plusieurs arrières-garde, et talonne l'ennemi reculant vers la forteresse d Lu ch. Près de Kobrin, où nos alliés ont encore gagm du terrain, il n'y a plus que la voie du nord-es, qui reste ouverte aux lîusses Des forces austro hongroises ont atteint la lisière sud-est de Bielo wiessliaja-Passoga, dans la région de Szeressowo Theâtre de la guerre italien IjCS attaques isolées des Italiens au front dt l'Isonno ont augmenté hier en étendue et en violence, mais elles n'eurent aucun résultat commi d'habitude. Dans le secteur de Doberdo une attaque, préparée par un violent feu d'artillerie, contre le Monte dei Set Busi a été repoussée le son tard; le matin deux régiments de milice mobih ont assailli quatre fois le Monte San Michele, pénétrèrent sur des points isolés dans nos tranchées, mais ils en furent chassés partout avec des perta considérables. L'ennemi a prononcé, il y a quelque temps, une attaque de sape contre la tête de pont de Gorz. Mais nos canons i, lance-mines détruisirent toutefois toutes les sapes amenées à notre front. La tête de pont de Tolmein s'est trouvée pendant toute la journée sous un violent feu d'artillerie. Celui-ct fut suivi par une attaque prononcée par deux régiments et deux bataillons alpins, que nos troupes repoussèrent dans une mêlée. Les poussées isolées prononcées contre le pont, à l'ouest de Tolmein et la région au nord de ce passage, ainsi que quatre attaques contre le front Mrzet-Vrch-Sljemme, furent aussi inefficaces. Une attaque tentée avec des forces considérables contre la région de Flitsch fut également arrêtée. Ici comme partout nos positions restèrent solidement entre les mains des défenseurs. Sur le front de la Ca-rinthic le calme est relatif. Dans le territoire de Tyrol, les combats d'artillerie continuent avec une violence alternative. ITALIENS Borne, 28 août. — Dans te courant de la journée d'hier, l'ennemi continua son activité d'artillerie contre Bergo dans la jiallée (le S~gana; il n'y oc-1 casionna que des dégâts insignifiants. Il ténia également des attaques, avec un feu intensif contre nos positions au l'reikofcl (vallée de Sixteny, contre le Monte Fiant/ fy" n'-rd de Musirana) et ZeUenkopl (à l'ouestwSFtijckerJ. lia tic renous-Tillerie entretint wYfeu cfncacc contre les camps ennemis dans la vallée de Lepcje et contre tes colonnes de troupes et automobiles en marche le long de la route à l'isonzo supérieur. Elle eut pour conséquence un arrêt complet du trafic. Sur le Karst, à l'écoulement du lac de Dobcrdo, des troupes en colonnes de marche entre Doberdo et Mar-cottini ont été efficacement bombardées. FRANÇAIS Paris, 29 août (15 heures). — Noire artillerie a poursuivi, au cours de la nuit, son action continue sur les positions ennemies. Ganonnade particulièrement active dans le secteur d'Abluin, clans la région de ltoye, au nord de l'Aisne (environs de Graorme et de Berry-au-Bac), ainsi qu'entre l'Anne et l'Arjonne. Violents corps a corps à Marie-Thérèse et à l'ouest du bois le Malancourt pour la possession d entonnoirs de mines, dont nous sommes restés maîtres. Bombardement intense des tranchées et de secteurs ennemis sur tout le front de la frontière lorrainel à Gremecey, Bezangt, Gondrcson et Aubermesnil. Lutte à coups de grenades et de bombes dans la région de Metzeral. Nos avions ont bombardé dans la nv.it la gare et 'les baraquements ennemis de Grand.pré, ainsi que les baraquements de Monchentin et Laucon en Ar-gonne.Paris, 29 août (23 heures). — Même activité de notre artillerie sur la majeure partie du front. Bombardements particulièrement efficaces des ti gnes ennemies dans le nord (secteur Het Sas-Steenstraete), dans la région de Chaulnes, au nora de l'Aisne, dans les environs d'Ailles et de Goui-tyecon, en Champagne, au nord du camp de Cha-Ions, ainsi qu'entre Meuse et Moselle, dans Ici environs dv Pannes, d'Euvegin et clu bois de Mort mare,. BUSSES Rétrograde, 29 août.. — Dans la région de IC'rgc pas de changement. Dans la direction de Friedrichstadt les combats acharnés continuent. L'en nemi essaie de franchir la ligne du chemin de fei Kreuzburg-Mitau. Aux routes vers Wilna, à la rive droite de la Wilija et entre le Wilija et le Nje men, l'ennemi développa, les 26 et 27 août, uni activité assaillante, qui fut enrayée par nos con tre-attaques. Au Njemen moyen et entre le Bob' et le Pripiet nos troupes continuèrent leur retrai te les 26 et 27 août et repoussèrent l'offensive en nemie. L'ennemi essaye de s'avancer principale ment dans les directions au nord de Bialystoch t la lisière de la forêt de Bjeloraresch et aux route, vers Kobrin. A la rive droite du Bug l'ennèm commença à avancer le 26 août de la région d Wladimir-Wolynsk dans la direction vers Tort >schin à l'ouest de Luzk, vers Lopatschi au fleuv de Luga et vers Poritz. Des combats se sont déve loppés sur ce front. Au front du Bug, jusqu'à h Zlota-Lipa et au Dnjcstr l'ennemi tenta, dans h • nuit du 27 août et le lendemain d'attaquer égale ment notre front à de nombreux secteurs. Son oj ' fensive se prononça avec un acharnement particu ' lier dans la région au nord cle Brzezany et à l'oucs '• de Podhajce où il parvint à s'établir sur la riv " gauche de la Zlota-IÀpa. ■ Dernières Dépêches ' Mesures préventives à Riga Berlin, 30 août. — Le Nowoje Vremya • parlant de l'évacuation de Biga, dit qu = Vente : A. Gilliard j| tous les wagons de voyageurs et de marchan- t dises ont été renvoyés à leurs lieu:: de dé- t parts. Les approvisionnements de bois, d'une valeur de 35 millions de roubles, seront détruits si jamais l'ennemi menace le port. I[ La guerre austro-italienne Berlin, 30 août. — D'après le 13erlinsr t Tageblatt, les troupes autrichiennes chasse- ci rent. les Italiens du Stiller Joch et leur en- é levèrent le défilé dominant le mont Sco.r- r luzzo. Précautions bulgares Berlin, 30 aoiit. — Le Lolialanzeiger an- ^ nonce que le gouvernement bulgare vient de a munir le port de Varna de canons de gros c calibres. " Les appréhensions du gouvernement russe q Berlin, 30 août. — De Moscou au Tage-hlatt : Le gouvernement a ordonné que les 11 documents et trésors artistiques se trouvant ci à Rétrograde soient transportés non à Mos- e: cou, mais à Nijni-Novgorod. ù Wilna et Pakow évacués y Berlin, 30 août. — Le Russld Invalid éi confirme la complète évacuation de Wilna. di Le Vossischc Zcitung apprend de Pétrograde « qu'un ordonnance vient de prescrire aux au- c< torités religieuses, judiciaires et universitai- 01 res d'évacuer Pakow. Conférence financière à Londres Pétrograde, 30 août. — Le ministre des ^ finances russe Bark se rendra à Londres afin L" d'assister à la '-cnférence financière des Alliés. La liste des ministres qui assisteront à cette conférence, liste publiée par le No- e< woje Vremya,ne contient aucun nom d'hom- se me d'Etat italien. ni Aux Dardanelles Pétrograde, 30 août. — Une dépêche ' d'Athènes à l'Agence Télégraph. de Pétro-grade dit que toutes les tentatives faites par les navires de guerre anglais et français m pour détruire les 'miteries turques du cap KVlr.i ' - l'V.V w ' ;y'i - --^1- ' -i r . . t . ... OC , - 1 -J j . croit que ces batteries, au moins du coté de (j( la mer, sont invincibles. m La réponse du gouvernement serbe Lyon, 30 août. — Des télégrammes de Sa-lonique disent que Paschitscli, dans sa ré- ^ ponse à la tiuadruplice, insiste sur la néces- 1T, site de céder à la Serbie une partie de i'Al- a( banie septentrimaie et de grands territoires ja à la côte dalmate. Il s'oppose à la cession de 5. Monastir à la Bulgarie. (j L'Italie et le Dodécanèse C£ Home, 30 août. — L'Agenzia Informa- éi zionc dit que la question soulevée par la Ll presse, relative à l'annexion du Dodécanèse ra par l'Italie, ne peut être ni confirmée ni dé- ti mentie. Sauf naturellement Salandra, Son- é( nino et quelques membres de la diplomatie a1 liée personne ne sait rien à ce sujet. Il est cependant permis d'affirmer que l'Ttalie gc avait déjà entamé des pourparlers, concer- g> nant l'affaire de Dodécanèse, avec les re- r( présentants de la Triple-Entente et les Etats „ balkaniques, avant la déclaration je la g> guerre à la Turquie. La Turquie après la guerre Constantinople, 30 août. — Commentant ti un article de la Gazette de Francfort, expo- j, sant les avantages que la Turquie retirera c'e f, .a guerre, le Sabach déclare que le. conflit ([ une fois terminé toute trace de domination 0 anglaise devrr disparaître de la côte méri- ,j dionale de l'Arabie jusqu'au golfe Persi- „ que, la frontière caucasienne devra être rec- , tifiée, Chypre et les douze îles dominant Ja c côte de l'Asie Mineure devront être rétrocé- r dées à l'empire ottoman. p Mort d'un aviateur d Milan, 30 aoiit. :— D'après le S colo, I, l'aviateur militaire ^ ongiovanni a fait une l cliuto mortelle hier à Mirafiore. d Eombardenent de Compiègne I Genève, 30 aoiu.— Compiègne a été bom- r bardé hier penda " une heure. Le quartier q de la gare a été dévasté. Les Allemands ti- cl rèrent d'une distance qui n'a pu être rep4- s rée par les Français. J Démonstrations politiques c t Pétrograde, 30 août (viâ Copenhague.)— ^ lijetsch annonce : Le 23 août, dans les pxin-- cipales villes de la Russie, des bruits s*e ré- t s pandaient que Kowno aurait été repris et t que les Dar lanelles auraient été conquises. ( ^ A Pétrograde et à Moscou, des manifesta- 1 tions eurent lieu, quoique 'a police eût dé- ( fendu toutes manifestations. A Moscou, la ( . manifestation a dégénéré en une démonstra- i t tion contre le gouvernement Au monument ] e du général Skobelew,des discours furent prononcés, ent-r'autres par un jeune homme qui 1 fut immédiatement arrêté par la police. Le 1 public a voulu le délivrer des mains des agents. Une lutte entre la police et le public s'en suivit On se battait avec des tnan- 1 ches de drapeaux, des pierres furent lan- I , cces. De nombreuses personnes, ainsi que e des policiers furent blessés. Seulement tard ; * » ... la grande ligne » 0.40 lans la nuit, la police réussit à rétablir Cor-Ire.L'organisation polonaise Moscou, 30 août (par Copenhague). — Lo Russ-oje Sloico annonce; Les organisations polonaises nt tenu un congrès à Moscou. E!:es se pia.gm-ent des procédés eiti.ls dt?s autorités provinciales nvers les fugitifs polonais et réclamèrent une m-e-mnite 'ccmp.ète, l'inscription des fugitifs,' des glises et des écoles nationales et le renvoi des éfugiés après ia guerre. Troubles au Portugal Paris, 30 août. — Le Temps apprend de L;s-onne : Le Ministre do l'Intérieur a communiqué ia Chambre qu'en certains endroits les monar-tiistes soulevaient à nouveau ju population. jJes «sures de précaution ont été prises. Malgré ceia i cas.-ja de l'infanterie à Gmmarais a été atca-uée. Ii y atu plusieurs blessés. Le ministre ajou-1 à sa communication que des bombes et des ar-les avaient été saisis. Le pont de ïrota, a mi-lemin entre Oporto et Biaga, a été legèremoit îdommagé par une explosion de dynamite. Le •afic n'a pas été interrompu. Les commumcii-ons catre Braga et Guimar. is sont coupées, ans les autres districts 1a tranquillité n'a pas é troublée. A Lisbonne il n'y a eu que clos înci->nls insignifiants. On dit, d autre part, que res «mmunica tions entre Braga et Tri pas, qui etaitnt lupéts, sont rétablies. 40 arrestations ont été >érées. Mort du sénateur Berenjer Paris, 30 août. — L'ancien vice-orési-înt du sénat, Bérenger, est mort, âgé de > ans. L'incident de i'«Arabie» Paris, 30 août. — Les journaux annon-*nt de Washington qu'une amélioration serait produite dans les relations germa-j-américaines, qui étaient assez tendues ir suite du torpillage de l'Arabie. Une motion amiable est attendue. Les journaux ii avaient tenté, par tous les moyens d'ag-•aver l'incident par des excitations de utes natures, ne cachent point leur désil-sion.Changement ministerieà ?trogratie, lu ttmps, enregistre le luu,,, le la nom'nation de Kiwoschein corn me inistre président est imminente. L'accord turco-buigare Paris, 30-août. — Le nouvelles relatives l'accord turco-bulgare, sont vivement com. entées par la presse. Elle admet que cet cord est à même d'annihiler les effprts de Quadrupliez, tendant à rétablir l'Union ilkanique. A,raison des nouvelles contra-ctoires, la presse espère encore que l'ac-ird n'est pas conclu et ne le sera pas. Elle ite, dans ces circonstances, de prendre le attitude quelconque envers la Bulgarie, ais fait ressortir néanmoins que les intenons de ce pays sont pour le moins aussi [uivoques que peu sincères. L'aviateur Gilbert Paris, 29 août (11avas). — Sur l'ordre de m gouvernement, l'aviateur Gilbert, qui était évadé de Suisse, dernièrement, a dû y (tourner samedi. L'aviateur avait donné sa arole. d'officier qu'il ne chercherait pas à enfuir. Les réfugies français à Pans Rotterdam, 29 août. — U~e vive impa-ence se manifeste parmi les nombreux su-!ts français qui abandonnèrent ieuis )yers lors de l'arrivée des troupes allenian-es clans leurs viiies ou leurs villages. Tous 3s fugitifs en débarquant dans 'a capitale escendircnt dans les hôtels avoisinants les ares afin de pouvoir prendre à la première ccasion les trains qui les reconduiraient hez eux aussitôt que les Allemands seraient efoulés. Ces jours derniers, le bruit se lé-andit. que i'ennemi allait évacuer le Nord e la France. Depuis lors, régulièrement, îs réfugiés, en grand nombre, se rendent à 1 gare du Nord et demandent l'heure de épart du premier train pour Saint-Quentin, jille ou Valenciennes. Naturellement ïes ouvelles qu'il- reçoivent ne leur apportent ue d'amères désillusions qui engendrent es manifestations d'un caractère parfois es-ez grave. Depuis deux jours les gares de 'aris sont gaulées par la police qui a été hargée de prévenir tous désordres. La chute de Brest-Litowsk La Haye, 29 août. — La chute de la for-eresse a fait moins d'impression à Paris et 1 Londres que celle de Nowo-Gcorgiewsk. )n croit, en effet, que les forces principales •usses sont parvenues à échapper à l'encer-•lement qui les guettaient. On se dit aussi, ïomme fiche de consolation, que la Russie, nalgré oout, est encore en état de retenir Vusicurs millions de soldats autrichiens tt allemands. Les journaux enregistrent le jruit de la marche en avant des troupes alle-uandes vers Pétrograde. Croiseur échoué près de Smyrne Constantinople, 29 août. — On annonce ie Smyrne qu'un des doux croiseurs bombardés le 25 août, près de laeukabatti, à la pointe méridionale de Kos, au sud de Smyrne, s'est échoué. L'autre croiseur s'est ef-

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Dit item is een uitgave in de reeks Le bruxellois: journal quotidien indépendant behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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