Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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29 november 1916
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s.n. 1916, 29 November. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Geraadpleegd op 27 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/zp3vt1ht85/
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Morel fait réimprimer sous ce titre une s nouvelle édition de sa brochure Le Maroc dans la 1 diplomatie, parue en 1912, laquelle est une sévère i critique de 1 action diplomatique de la France et i de l'Angleterre dans l'affaire du Maroc, en même t temps que ia défense du point de vue allemand. i Dans l'avant-propos de la première édition, Fau- c tuir reconnaît expressément qu'à son avis, le réta- [ blissentent et l'entretien de relations cordiales avec { VAllemagne sont au plus haut intérêt pour la France. t Or, la question du Maroc qui n'a point été réglée, 1 met sérieusement en péril ces relations. Durant tout r je cours des négociations relatives à ce sujet, le < peuple anglais a été systématiquement trompé sur c le point de vite allemand dans cette question, et t peu s'en faut, qu'il n'ait été entraîné dans une guerre à la suite de conventions secrètes conclues de 1 leur propre chef par des diplomates travaillant dans 1 le mystère des chancelleries. c L'auteur veut ouvrir les yeux des peuples anglais / e; français et leur démontrer que la guerre contre 1 FAllemagne qui menace l'Europe depuis des années t ne serait pas causée par un antagonisme irréducti- / ble ou des antipathies indéracinables entre les peu- ! pies, mais par les intrigues, le manque de sincérité < et les courtes vues d'une diplomatie occulte dont / l'S agissements devaient rester un secret pour la t nation. < Dans l'avant-propos de la troisième édition — oc- t tobre 1915 — M. Morel cite les pièces dipiomati- ! tjues trouvées récemment dfiiis les archives belges, c lesquelles contiennent la preuve irréfutable des faits : avancés par l'auteur dans sa brochure il y a trois t ans, et font une pleine lumière sur les. funestes et j condamnables menées de la diplomatie secrète an- < glo-française vis-à-vis de l'Allemagne. Il ressort à ! l'évidence de ces rapports que le gouvernement d'un < Etat neutre reconnaisaii depuis sept ans dans l'oeu- < vre de la diplomatie anglo-française une tendance systématique à isoler, ;i abaisser l'Allemagne, à faire i obstacle à son libre développement dans le monde i entier. Les hommes d'Etat allemands ont dû sentir encore plus-vivement le danger dont leur pays était j menac-5 par les gouvernements anglais et français, et i les Allemands ont eu parfaitement raison de vouloir ; se prémunir contre un péril qui n'était point imagi- | ne,ire. Après la lecture de ces documents, aucun ; l'.nmnu? d&- suzn£..j2± d# h cmjx# jta* fait pIris pre • -, tendre que la guerre a été voulue cl acctiaméè sans scrupule pat VAllemagne pour des raisons intéressé es. L'auteur s'applique à débrouiller l'histoire des conflits d'intérêts soulevés en Europe par la ques- 1 tion du Maroc it partir du moment où la France s est Jetée en Afrique dans cette politique de pénétration inspirée par Bismarck, qui y voyait un dérivatif à l'idée de la revanche. L'Angleterre avait alors des visées semblables dans l'intérêt du commerce assez important qu'elle fait avec le Maroc, et l'Espagne, en raison de sa situation géographique et de ses relations plusieurs fois séculaires avec ce pays, ne pouvait non plus se désintéresser de son sert. Mais les Anglais devaient savoir que l'Allemagne avait aussi au Maroc de nombreux intérêts qui ne dataient pas seulement de la conférence d'Algé-siras. Parmi les plus anciens explorateurs du Maroc figurent les Allemands Lenz et Rohlfs, et depuis 1873 l'Allemagne est représentée auprès du gouvernement chcrifien par un ministre-résident. L'Aiie-magne joua aussi un rôle actif à la première conférence internationale relative aux affaires du Maroc qui se tint à, Madrid en 1880. Toutefois jamais on r. a pu produire l'ombre d'une preuve comme quoi le gouvernement allemand ou l'empereur auraient eu le projet de faire des acquisitions territoriales au Maroc ou seulement de réclamer un dépôt de charbon en cas de partage de ce pays. Cette abstention a toujours été sévèrement blâmée dans les milieux pangermanistes. Les intérêts de l'Allemagne lurent cependant reconnus expressément par la I'iance dans l'accord franco-allemand de 1909 relatif aux affaires du Maroc. Cet accord n'abrogeait point les stipulations de l'Acte d'Algésiras, par lesquelles les puissances garantissaient solennellement l'indépendance du Maroc. Lorsque i Allemagne envoya le petit croiseur Par.tlier à Agadir — sarts y débarquer toutefois un seul marin et y occuper un pouce de territoire — ce fut uniquement pour proteste» contre ia violation de l'Acte d'Algésiras, car la France, et à sa suite l'Espagne forcée dans une certaine mesure rar les événements, empic taient ouvertement sur l'autorité du sultan. Ces empiétements avaient 'te préparés ae longue main et, depuis 1900 sous la conduite de De'cassé, avaient lieu crtre la France, 1 Angleterre et l'Espagne des pourparlers en vue d'un partage pur et simple du Maroc. L'empire chériHer. avait été condamné dans des conversations secrètes: ia France ferait 1 office de bourreau,l'Espagne serai; son aide int îessé et l'Angleterre regarderait faire les bras croisés, La France , >' gagnait que l'Angleterre cessait de faire opposition à une absorption presque totale du Maroc par la France au prir d'une hypotl i que espagnole su-la côte nord de l'Atlantique et d-~ ia R- 'diterraaée ; l'Espagne prenait cette Hypothèque, et l'Angleterre payait de cette rendneiatiorr à sa politique tradition^ neîlc d'un Maroc indépendant, l'abandon par ia République française de ses droits d'ingérence dn;.s Its affaires d'Egypte et fétiminattion de ce pays des côtes du Maroc. En disposant ainsi d un Etat indépendant contrairement aux engagements pris, Fs diplomates anglais, français et espagnols ont a.ii non seulement sans mandai international,mais abusé sys-tc matrquemus? It monde. Heurs mitions mîmes, de-1 aient ignora cet. cv en-ement, ee qni, pour tes Fiançais, équivalait à se jeta les yeix firuus cous vue guenc avec i'Allemagne. Pour U s Anglais, citait l'immixtion dans un conflit européen an prcjiir duc de si s bons rapports ae/c l'Ali magne. Cet état de choses a été amené non par te traité d i ntente cordiale qui n'avait rien de blâmable en soi, mais .par les accords secrets avec la France et l'Espagne. C'est ainsi que la Grande-Bretagne en est venue à ï abandonner ia politique de concert européen de Sa- • i lisbury et à s'engager dans la politique a encercle- > î ment de l'Entente.Cette diplomatie secrète a eu pour t premier résultat de causer à la France et à l'Angle-î terre une augmentaion de dépenses militaires de plusieurs millions de livres, sans parler des conséquences funestes que cet état de choses peut avoir pour la France en particulier. Un ministre des Af- 0 faires étrangères énergique aurait eu le devoir et eut trouvé le moyen d écarter dans l'Acte d'Algésiras , les complications qui pouvaient surgir de la question marocaine. Mais sir Edward Grey s est montré incapable de briser le cercle magique que les menées ' occultes de la diplomatie franco-anglaise avaient tra- ' cé autour de la politique des deux pays. 1 L'auteur décrit dans leurs moindres détails toutes ' s les phases du conflit marocain depuis la visite de ' s l'empereur Guillaume 11 à Tanger, regardée sans doute comme une provocation, mais qui — fait tota-s lement inconnu du public — était dirigée contre b î accord secret franco anglo-espagnol réglant le par- ' s tage du Maroc. Tout de suite i Allemagne fut traitée ' par Delcassé avec un manque de ménagements et un sans-gêne qui allait jusqu'il lui faire passer par 6 dessus les règles reconnues de (a politiesse en cti-t piomatie. Quant à l'impression produite en France a et en Angleterre par ies mesures que prit l'Allemagne en vue de sauvegarder ses intérêts et sa situa- ' tion mondiale,elle s'explique tout naturellement par le fait que ni le public ni les parlements n'avaient l :, connaissance des articles secrets de la convention s anglo-française et franco-espagnole et ne se dou-s taient qu'il s'agissait ici d'un démembrement com- 1 plet du Maroc. Si ces arrangements secrets avaient 1 été connus du public, ils auraient certainement sou- 1 à levé une opposition si vive contre cette politique de ' n casse-cou qu'elle n'aurait pu être continuée. Ce i- qu'il 3' a de plus surprenant dans ce conflit des na- 1 e fions, c'est que deux grands peuples aient pu ctre ' e amenés à se faire la guerre sans rien savoir de l'o-e rigine du litige. r Quand, après l'occupation de Fez par les troupes it françaises, l'Allemagne protesta contre cette viola-:t tion de l'Acte d'Algésiras et, pendant l'été de 1911, r anonça l'envoi d'un navire de guerre pour la pro-E- tection de ses ressortissants, sir E. Grey, qui avait n reconnu l'occupation de Fez, prit aussito une atti- trdr vr'solvjncnt en'uilleirandc,ct fit, pot •• ninsi-s sienne la cause se m fiance, au iwu (Le jutTc son~ possible pour empêcher la QUERELLE de s cuve- -nimer, ainsi que l'exigeait une politique anglaise s prévoyante. Or, il était parfaitement en mesure de ie faire, car il pouvait mettre pour condition à l'ap-e pui que 1 Angleterre donnait à la France et qui lui était indispensable, que cette dernière fît à l'Alle-i- magne des concessions équivalentes. Sir E. Grey it savait que l'Allemagne avait averti ia France que si i- ses troupes n'évacuaient pas Fez, elle en tirerait les ;t conclusions nécessaires. Il n'est pas impossible, il ie est vrai, que la diplomatie occulte qui voulait une :e politique antiallemande, lui ait caché cette note com-■n nrinatoire, mais comme ministre des Affaires étran-5- gères c'est néanmoins lui qui, par son attitude hos-ni tile, est responsable des sentiments d'amertume res-5- tés dans l'àine des peuples même après le règle-;c ment officiel du conflit par !a convention du Congo is et qui fit obstacle à un rapprochement anglo-alle-r- riiand. Ce qu'il faut avant tout ét l'Allemagne, ce e- r.'est pas la guerre, mais la paix, non des conquêtes é- à main arm>e, mais la libellé du commerce, non >c des colonies, mais des débouchés. Une éviction des m grands marchés d'Asie et de l'Amérique du Sud se-oi raii pour elle un coup de mort ; sa politique étran-nt gère a toujours en pour piinripal objectif d'assurer îs é: son peuple le libre aecis du marché d'outre mer 3e en même temps que sa subsistance rar des impor-n- tations étrangères, puisque le pays est de moins en û- moins capable d'y pourvoir par ses propres moyens, ie (La guerre actuelle prouve que cette assertion n'est la guère fondée.) Ce n'est pas le désir de faire des a- acquisitions territoriales, niais de procurer des délit bouchés à son commerce qui l'a déterminée à éle-s- ver une protestation contre le projet de pai tr.ge du nt Maroc aussitôt qu'elle en eut connaissance et à ne n- donner son consentement aux vues de la France que é- si cette dernière y mettait le prix. C'est pour la u- même raison que l'Allemagne a exigé dés compsn-:s- sations de la Russie pour la pénétration par Fin-la fluence russe de ia plus grande et de la plus riche :r- partie de la Perse, pénétration à laquelle l'Angle-U- terre était forcee d'assister les bras croisés. C'est ;é- aussi pourquoi, dit excellemment la Revue de Honte- l'Allemagne repoussera avec la plus grande eu énergie toute tentative qu'on ferait en vue de lui férir- mer les ports de la Chine, qu'elle exigera que touté a- rc vision du statut de l'Etat du Congo soit soumise es h Fapprobatî .r des Ltats signataires et qu'elle réclamera sa part des colonies portugaises, lorsque n- l'heure ie ia liquidation aura sonné. Pour donner à ce sa voix le peids Nécessaire dans le conseil des nabi- (ions, l'Allemagne a besoin d'une {lutte puissante, ar L augmentation de cette flotte dépendra beaucoup ur de l'attitude ultériu re d- î Angleterre, c est-a-dire o ; el|e finit id continuer ou abandonner sa stipule re pciiiiijue du « Dtfc-ht-tiit-manger » qui voit un at-m- t n'ai loetio ÏHEGt ' iGKŒ britannique dans eha-que tentative de l'Allemagne pour s'assurer une fcs ilation de ehiuboln dont elle aurait le plus grand ies lu sein. La nécessité pour les Allemands de faire une té- politique d'expansion commerciale est loin d'être cii- ur. péril pour ies intérêts de l'Angleterre,puisqu'elle on a adhéré au principe anglais de ia liberté du cc-m-,-s- merce d'oui) e-rner en opposition avec les E'ats qui le- ies. sentent la « porte fermée ». Et quand même il ies n'en serait pas ainsi, im Anglais de bon sens peut-il noue êi ta possibilité de subjuguer l'Allemagne, .- d'aniter celle puissante machine ou de l'orienter r»- Ki4 d'autres voies, de terrasser cl fouler aux pieds tat un peuple de 70 miUiins d'iîihes • Une guerre vie-rte' loueuse ne serait pas la lin, mais le commencement ais d'un héùfage de haines dont mil ne saurait prévoir te. le terme. Si la flotte allemande venait à être anéan- ' à lie, les Allemands se mettraient aussitôt à en con- Il II IHIi I U llll— " Ml II IIW II II M «HW11 >11» l—HMI—HIIWI HI II'" I struir» une plus puissante encore, dussent-ils pour cela renoncer à leur bière et à c saucisses.Quand l'Angleterre poivra de nouveau choisir entre l'alliance française et allemande, elle fera bien de peser i. les forces des deux Etats poar ne pas risquer de se tromper de monture. '[ LA GUERRE r. ^wnnkVKS œrMËâs s BERLIN, 27 novembre. — Officiel ; 3 Rien de particulier, ni à l'est, ni ci l ouest. En Roumanie lonte la ligne de l'Ail est entre nos s mains. Dans la plains de Aïonastir et dans ies montagnes du coude de la Czerna, l'Entente a subi une grave aéfaite par suite de l'écnec d une granae atta-s que de Trriovo situé au nord-ouest de Monastir, jui-e que Malcovo. s Evéncmonfs sur mer. BERLIN, 27 novembre. — Officiel ; e Des fractions de nos foi ces ae combat maritimes \ ont entrepris dans la nuit du 26 au 27, un nouveau raid contre la côte air glaise. ,t Non loin de Lowesioft, uri vaisseau ennemi de sur-t vrillance, a clé coule et l'équipage a été fait prison-'hier.„ Quelques vapeurs neutres ont été arrêtés, visités et relâches ensuite, vu qu'ils n avaient pas de contre-. _ bande à bord, r Nos forces de combat sont rentrées sans avoir été t autrement en contact avec l'ennemi. n BERLIN, 27 novembre, officiel de midi : i_ i iientre Ue ta yueire a i ouest. Dans la région de la Somme, le feu n a été que i{ i :oaéré. Les français, sans preparaiion par l'artil-!_ Icne, ont tente le soir ae pénétrer aans la partie me. e ridionaie du bois ac St-Pierre-i aasi. Le jeu cas mi-c irailieuscs aes occupants des tranenees et le feu de [. barrage ae l artillerie intervenant promptemeni, ies e ont repoussé s. tjfoiipe d'année du Itronprinz allemand. A l'est ac Sr Mt ncl, un cov.p ae main français sur un de nos postes a échoué. i in-atro «ie ta guerre i l'Est. Front du général ieltf-uifircrhal prince ■' l.copold ue Uavière : Rien d essentiel. il Front <iu genéral-colonel archiduc Joseph. Dans les Carpaities, des déi£ hements a éciaireurs = r;:s»-s cars ia récutti i<t**-LkA-va ch^r'irsJj^S!^ n ' 1 jsns, ûaiWTB vtna -ntP.cc aJUE^gritora, Ont tU, re- poussés. | « Les troupes ailen'. ndes et austro-hongroises du c lieutenant général comte Krajft von Deimcnsingen >- s avancent du nord des deux côtés de l'AU et ont t' rejeté l'ennemi derrière le secteur de Topo'ogu. A l'est de Tigvcni, le régiment d'mfanterte saxon V n. 182, excellemment scetenu par le régiment d'ar- si iiUcrie de campagne de la Marc/: n. 54, mis en po- ;s sition juste devant l'ennemi, a percé les lignes en- '1 r.emies et pris à l'adversaire en prisonniers 10 offi- le cieirs cl 100 soldats et en butin 7 mitrailleuses. i- Le secteur de i'edca est atteint en-deça cl an-iiclà 1- d'Alexandria. La ville même a été prise. Nos trou- s- fa ont repoussé, partant de Turnu-Sevcrin, le res- s' tant du groupe a arnue roumain d'Or nova vers le e~ sud est. Ici d'aeties forces lui barrent le chemin. 1° L'ennemi battu a perdu, à côté: des pertes sanglan- e" tes, 28 officiers, 1200 hommes, 3 canons, 27 caissons ~e remplis et 800 chariots chargés. -s Des ports du Danube entre Orsova et Roustehouk m oni été mis en stirelé, i".squ a présent, 6 vapeurs ci ss so batcûfox-remorqués chargés d'une cargaison pré- e" icifuse. n- l héàtre de la ((tierre aux Balkans. er Groupe d'armée d" ietdin.inl'rlial yénérai çf von Macktiisen ; ;r_ Dans la Dobrouascha, plusieurs attaques, pro-r: .net es par de la cavalerie cl de l'infanterie tusse ont s rt iioué. Une poussée de nos bataillons hongrois a .<:[ •hetssé l'enncnu du Ici rar,i situé devant nos positions es ï l'est d'Erchesco. L'armée du Danube réalise, brisant la résistance e_ . aes Roumains, des pi ogre s. 1u Front macédonien : Au lac de Prespa et ù la Czerna, violente lutte ' "" d'artillerie. De vigoureuses attaqnes dirigées contre la A? hauteur ù l'est de Paroïova se sont écroulées, grâce à la persévérance tenace de bataillons de n_ chasseurs allemands. .... A l'est du Wardar, ies Anglais ont bombardé vi-goureusemenl les positions allemandes. Une poussée , t qui y suivit a été rejeté e. Sur la Stroinm, combats entre détachements d'éelaii^urs. J AUTKICWIENS VIENNE, 27 nqvemlbre ,i Iheàtre de Ml ijuerre à Flist. Front du eolnnel-jjéiii ral archiduc Joseph : L'ennemi battu pr < s de ■il'urnu Se vérin se retire L dans la diiei hon au sud-ciL H est poursuivi par des troupes austro-hongroises tj allemandes. ,l Le butin qi e nous avons ifjl au cours de ces com- bats comporte en prisonnihs 28 officiers et 1,200 l " semais, ainsi que 3 canon i 2Ï chariots remplis de munitions et kOO eriariols charg/s. i rc i , Dans les poils du Dannbi ' un riche butin est égale- nvnt tombé entre uc* main s. a" A l'est ce l'Ait mfi.ivin nous avons atteint le secteur de Ve&ctt mi no a et au sud d'Alexandrie. ne Sur l'Ait sa né rieuf l'ennemi a été rejeté au-dela nd ... dit secteur ae i opolo;,u. ne A l esl de Tigvcni, la i 's.lion ennemie a (U- per-fre • » ' • j t é c ; à cette ceci r1 cnnpmi a perdu eu prisonniers 10 officiers et -Î0Q st , lais, ainsi que 7 mitrailleuses. m- ,, - Une attaque russe ex<^cutce contre nos troupes, / a» plusiews vata'ij!ci;$, aiu nord de ia ''allée de N.C- . g-tsora est-'es,', le.lruc!' et,se. ftcs ditei.'u .cru* d'é> lu lenis cnm iont t,- ie- 2C ' foules lans la ■ on c! i.i Ludowa. I ront du felilni i iv -tia! général prince 's l.éopold de lîu- iere : 'ic- La siti : 'i n ■/ itu ' nv -'e. >'■> TUiîCS oir CONSTA A' / ! \ Oi-Li., ï7 r.ovamb c. Commuai,pu an- ' du 25 novet'ibie, retardé. — Pas d'événement d'ini on- portance aux différents fronts. Communiqué officiel du 26 novembre. — Pas d'é-vénément d'importance. BULGARES SOFIA, 27 novembre. Communiqué du 25 nov. : Front en .Macédoine : Un bataillon italien a essayé d'attaquer, près du village de Tarnova, mais il a été repoussé par notre feu. Après une préparation d'artillerie, l'adversaire fit sans succès une tentative d'attaque contre la hauteur 1050, à l'est du village de Paralovo. Feu d'artillerie animé par endroits sur le restant du front. frrom roumain : Dans la Dobroudscha, combat d'artillerie cl combats de patrouilles. Nos détachements, en commun avec les troupes allemandes, ont franchi les premiers le Danube près de Svistov et onl pris après, en combat,la ville de Zimnicea.où ils ont trouvé une grande quantité de froment. Les troupes allemandes ont franchi le Danube près de Somoi'it et ont occupé Izlazu et Racovica. Près de Tmnu-Severin, une partie de nos troupes qui surveillaient la rive droite du Danube, ont jran-chi le fleuve et pus part à la prise de la ville. Notre artillerie, établie sur la rive droite,a dispersé des colonnes ennemies qui opéraient près de Turnu-Se-verin.Communiqué du 26 novembre : Front macédonien : Nous avons repoussé une attaque d'un batlaillon italien contre le village de Tarnovo. Les Italiens ont abandonné devant nos positions une grande quantité d'objets militaires. L'affirmation du communiqué français du 23 novembre, que les Français ont pris le village de Do-bromirtzi, est fausse. Les Français n'ont fameus pé-rélré dans le village, que nous tenons solidement. Des détachements ennemis s'avançant dans les environs de Gruniste, ont été refoulés. Feu d'artillerie sur le restant du front. Front roumain : Dans la Dobroudscha, l'ennemi a lancé des forces plus considérables que d'habitude contre nos positions. Toutes ses tentatives pour passer à l'attaque échouèrent duns notre feu d'artillerie. Il résulte d'un ordre pris sur un prisonnier russe que l'ennemi avait l intention de prononcer une attaque générale, qui s'étiola toutefois en attaques isolées contre l'aile droite près de Berisch Tepassi. Après une heureuse contre-attaque, nous fimes prisonniers 1 capitaine et 50 hommes. Nous avons compté ici 300 cadavres ennemis. An Danuhr fr» d'artillerie et d'infanterie. - _) FRANÇAIS PARIS, 26 novembre, 3 h. p. m., officiel : A l'est de Maiscns-de-Campagne, un coup de main dirigé par l'ennemi sur un de nos petits postes a été aisément repousse. Partout ailleurs nuit calme. PARIS, 26 novembre, Il h. p. m., officiel Sur le front de la Somme, assez grande activité des deux wti'Ucnes sur le front Ablaincourt-PicssoUe. En Champagne, une attaque ennemie lancée vers 4 heures sur an saillant de notre ligne à l'est d Aube-rive, a été rc poussée par les tirs de barrage et les feux de mitrailleuses, fournée calme sur le reste du front. PARIS, 26 novembre : .\rtnce d'Orient. Dc.ns la région au nord et à I est de Monastir, lutte violente d'artillerie. Aucune action d'infanterie par suite du mauvais temps. A l'aile gauche des Alliés, les Italiens ont réalisé de nouveaux vrogrês vas Trnova nord-ouest de Monastir). Les avions anglais ont bombardé les campements ennemis de la légion de Neohori (embouchure de la Stioum)a. HUSSiiS PETROGRAD, 26 novembre. — Officiel : Pris de la station de Frudy, au nord-ouest de Mo-i lodetschno, nos mil ailleuses ont descendu un avion allemand. Nous avons fait prisonniers l'officier aviateur et art soldat. 1 Sur le Stoehàd un avion ennemi que nous avions ' atteint s'est abattu près du village de Vulkoporska. > Les ailes de l'appareil étaient brûlées. Nous avons fait prisonniers les aviateurs. A l ouest de Novo-Olesineiz, l'ennemi a ■"iolem-rnent bombardé nos lignes. Les avions ennemis ont survolé nos positions. L'un d eux fut attaqué par notre aviateur capitaine Vaftolofsky. Après un combat qui dura une demi-heure, il fut abattu et tomba ' près de ia gare de Rudnia-Potsjef. Lappareil était intact. Nous nous sommes emparés de deux mitrailleuses se trouvant ci bord e; avons fait prisonniers le pilote 1 et son observateur. s Au sud-ouest de la voie ferrée Rzema-Soldtszof, nos éclaireurs ont fait plusieurs reconnaissances couronnées de succès, pris d'Augustowka; ils ont exterminé à la baïonnette une partie d'un poste de campagne ennemi et ot fainl prisonnier le restant. Au nord-ouest de Kirlibaba, l'artillerie ennemie a violemment bombardé notre position. S En Transylvanie sur le Darre.bc rien d'important i, signaler. ROUMAIN n BUCAREST, 26 novembre. - Otjieiel : Sur le front nord et nord-est, à la frontière occidentale de Moldavie, l'ennemi a procédé à l'attaque mais il fut repoussé. Pas de modification dans la val [ée de Biizen. A Braloeea cl à Piédélus duels d'artillerie. Dan . h vallée de Ptahora, canonnades et faible action d'artillerie. Dans le secteur de Bragosiav'àfe, l'ennemi a atta que après une pré/> ration d'artillerie, mais il fu repoussé. Une attaque ennemie prononcée sur le front oucsi dans la die etion de Curtea ee Argesch a été répons s-'e. Nos trouves qui occupaient la rive gauche de l'Ait jusqu'au sud de Slatina. onl < té violemment boni E bardées par l'artillerie ennemie. Plus ou sud, nos troupes ont combattu avec suc ces contre une- colonne ennemie s'avançant dans I direction de Rosiori. ié .4 Zimnicca ,les troupes ennemies ont franchi 1 i- Danube cl s* sont avancées vers le sud de la garde Sot m ni. Sur le front méridional, bombardement d'artillerie et feu d'infanietie tout le long du Danube. Dans ia Dobroudscha, l'artillerie bombarda les positions ennemies. ITALIENS ROME, 26 novembre. — Officiel : Le long de tout le front la pins forte activité des deux artilleries a régné; la nôtre a détruit des ouvrages de défense ennemis établis dans la région de Tonale (vallée de Camonica) et dans les vallées de l'Adige et de l'Astico elle a entravé les mouvements habituels des troupes ennemies. Les avions autrichiens ont tenté d'attaquer différents points du théâtre de la guerre. Ils ont été mis en fuite par le feu de nos canons de défense et l'intervention rapide de nos aviateurs. Une escadrille d'avions ennemis, qui avaient réussi a jeter des bombes sur Tolmczzo, sans faire ni victimes, ni dégâts, a été attaquée et dispersée par nos aviateurs. Au cours de la poursuite, un avion ennemi a été descendu; l'un des occupants est mort et l'autre a été fait prisonnier. Au cours des combats aériens près de Viglia au sud-est de Gorizia, un antre avion ennemi a été abattu. ANGLAIS LONDRES, 27 novembre. — Ojficiel du 26, après-midi : Durant la nuit un détachement ennemi a essayé de marcher vers l'est de Beaumont-Hamel, mais il fut de nouveau chassé. Au sud d'Arras, nous avons occasionné des dégagements gazeux avec succès. Dans le même secteur des poussées en avant ennemies ont été repoussées. LONDRES, 27 novembre. — Ojficiel du 26, soir : Activité d'artillerie ennemie contre notre front de Conrcelettes-Bcaucourt-Hébuterne-La Bassée. Nous avons bombarde Puiseaux et des tranchées ennemies au sud-est d'Arras. Notre feu d'artillerie a proviqué me explosion à l'est de Serres. La fermeture à 0 ii&ures des spestâOias publics Dans une lettre datée du 21,les directeurs des théâtres bruxellois ont exposé à M. le Gouverneur do Bruxelles et du Brabant, la situation dans laquelle les a mis 'a fermeture à 8 heures du soir, des lieux do" spectacles publics. Ils attirent son attention sur le cette mesure, ont précisément étc provoquées par des gens qui, non seulement ne fréquentent pas les théâtres, mais s'efforcent d'en détourner le plus possible les autres personnes. La fermeture des théâtres aurait été accueillie par eux avec ia plus grande satisfaction. Les directeurs de théâtres expriment ensuite le vœu que le Gouverneur consente à ce que les billets de théâtre, datés et contrôlés par eux, puissent servir de passe-port aux amateurs de. théâtre pour rentrer directement chez eux. Dans la réponse au Président de l'Œuvre du Secours théâtral, M. le Gouverneur de Bruxelles et du Brabant a déclaré : « C'est avec plaisir que je prends connaissance do Fassurance que vous me donnez, que le personne' des théâtres et la plus grande partie de ceux qui fréquentent les théâtres, se tiennent à l'écart des ma nifestations, que des excitateurs intéressés et sani scrupules, se parant du manteau du patriotisme, s'ingéniant à. provoquer, pour pousser la l iasse irréflâ cbie à des actes, pour lesquels il en est qui doivent -durement expier, tandis que les vrais coupables se tiennent soigneusement à l'arrière-plan et savent se soustraire au châtiment. Je regrette cependant de ne pouvoir faire d exception, dans l'application de mon orcl. --..ance, au profit d'une seule corporation et des amateurs de théâtre, et je ne puis que m'en remettre à la partie pondérée : et calme de la population, du soin de tout mettre en œuvre pour contrarier les manœuvres des agitateurs ' st pour détourner les autres de manifestations insensées, qui ne peuvent que nuire à l'ensemble de la populaiion. » ■ ■■-i-sramiflewcaauagm.w»-. ; | Dernières Dépêchés ' Cauchemars mises au sujet do la Roumanie*. Cologne, 27 noy. — On annonce d'Amsterdam i s la «Gazette du Peuple», de Cologne : Il résulte des nouvelles de St-Pétersbourg au) journaux hollandais qu'on y reconnaît la situation. ' grave en Roumanie ; en craint une catastrophe ; le passage du Danube près de Zitimieea est très grave et très douloureux, parce que l'armée russe y a franchi le Danube en 1877 ; on espère que le commandant russe parviendra encore à appuyer son aile '' gauche par «certaines mesures et arrêtera la marche en avant des Allemands. Il est maintenant évident '' que les puissances centrales encercleront Bucarest. L'invasion de !a Dobroudscha n'a été qu'une tentative de diviser l'année roumaine, cc qui a réussi. i a rôs'sUvncc. des Grecs rewés fidèles au Roi, i- La Haye. 27 nov. - l es Correspondants de jour-', r-aux anglais à Mhènes annoncent de commun ac-l- coru que le contlit entre le gouvernement d'Athènes et l'Entente a atteint son point culminant. Le is parti militaire s'oppose, comme précédemment, à la i s remise du matériel de guerre et ripostera probablement par la violence aux mesures de contrainte de i- l'Entente. il Amsterdam, 27 nov. — On annonce d'Athènes au (AVeeklv Dispatch», de Londres : En cas de besoin, t, l'emij-ai b'ournet occupera Athènes, notamment si s- le gouvernement ne donne pas satislaction aux exigences de l'ultimatum. Les partisans belliqueux du t, Roi déclarent que le matériel de guerre ne sera pas t- li\ i-é.On a remarqué que l'artillerie s'est établie près d't.ne hauteur derrière la gare. On a distribué des c- aimes aux 10,000 membies de la Féd -ration miiitai-la re. Les hommes se sont fait inscrire dans quelques casernes. La nuit dernière, les pompiers ont traversé le la ville, apparemment pour éteindre des incendies, re mais en réalité pour distribuer des arnu . Ce matin nn 9. formé îttip. fé/lérstion dp. résîsUanrp rnlammMJ1 glUlj SisHYiHÈg Mardi 28 et Mercredi 29 Novembre 1916 mc Armée - M. 781 - Ed. A 3"

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Dit item is een uitgave in de reeks Le bruxellois: journal quotidien indépendant behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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