Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1916, 26 Juli. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Geraadpleegd op 27 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/6t0gt5h12g/
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3me Ànnéi - N. 65' - Ed. I CIHQ CENTIMES Mercredi 26 Juillet 1916 ABONNEMENTJ'OSTAL, ÉD. | Bruxelles - Province - Etranger 3 mois : Fr. 4.50. - Mk. 3.60 Les bureaux de poste en Belgique et à l'Etranger n'acceptent que des abonnements TRIMESTRIELS; ceux-ci prennent cours les IJakv. 1 Avmr. 1 Juillet 1 Octob On peut s'abonner toutefois pour les deux derniers mois ou même pour le dernier mois de chaque trimestre au prix de : 2 Mois 1 Mois fr.3.00-^2.40 Fr.i,50-Mk.i.20 TIRAGE : 75,000 PAR JOUR Le Bruxellois Il II — — I— —pw Rédacteur en Chef : >r ; i 1* o cl o SAIvSdC : 'ï a; : v I Rédaction, Administration, Publicité; Vente : BRUXELLÊS. 45. RUE HENRI MAUS ANNONCES — La ligne Faits divers et Echos. fr. f.00 Nécrologie T.00 Annonces commerciales . 1.00 » financières. . . 0.50 PETITES ANNONCES La petite ligne 0.1 " La grande ligne 0.50 TIRAGE : 75.000 n a n t/-\t rn Dérniers Communiqnés Officiels ALLEMANDS BERLIN, 25 juillet. — Officiel de ce midi: Théâtre de la guerre à l'Ouest >'Eier au nord de la Somme, après les attaques anglaises échouées du 22 juillet,les forces franco-anglaises ont été massées pour un choc dé-'0s f sur le secteur Pozièrcs-Maurepas. Il a de fiOuveau échoué en grande partie déjà dans notre feu, en quelques endroits après un âp-e (Qrps-à-corps, notamment à l'est de Potières flu petit bois de Fourcaux, à Longueval et à Guillemont. Encore une fois les grenadiers Vrandehourgeois et les vaillants Saxons du lOJ/e fégiment de réserve se sont brillamment comportés. Au sud de la Somme les Français ep 'tnêms temps ont lancé sur le secteur Estrées-Soyécourt de. grandes forces à l'assaut qui n'a temporairement réussi à gagner du terrain Qu'au sud d'Estrécs, mais qui sinon, s'est brisé Apec les plus lourdes pertes sanglantes pour l'adversaire. Dans la région de la Meuse de temps en temps vifs combats d'artillerie. À '{/anche du fleuve il s'est produit des combats à l'aide Je grenades à main, mais sans importance. A droite du fleuve l'ennemi a renouvelé plusieurs fois ses tentatives en vue de reconquérir la croupe « Froide Terre ». Il a été repoussé par notre feu de barrage. Au nord de 1Balscrweiler (en Alsace), une de nos patrouilles a fait prisonniers dans la position française 30 soldats. Le lieutenant Baltamus au sud de Bina/ vi le a abattu un biplan français,et a mis hins' hors de comtat son l^é adversaire. Théâtre de la guerre à l'Est Des poussées de faibles détachements russes eu sud-est de Kiga et de patrouilles à la Divi-na ont été repoussées. Années du général von Linsingen : Des attaques ennemies sur le front de Sto-'MwJca au sud de Beresteczko ont réussi à pénétrer sur un petit secteur jusque dans la ligne de défense avancée. A l'ouest de Burkanow tin avion russe a été abattu en combat aérien. Dans les Balkans Pas d'événements importants. Evénements sur mer Berlin, 2Jf. juillet. — Officiel. — Dans la ■nuit du 22 au 23 juillet des torpilleurs alle-■tuands partis de la côte de Flandre, g&jani a» Tamise sans y rencontrer des forces navales ennemies. A leur retour ils se sont heurtés le 23 juillet au matin à plusieurs petits croiseurs anglais de lu catégorie « Aurora » et à des con-Vre-torpileurs. Il s'est déroulé un bref combat d'artillerie au cours duquel nous avons constata l'efficacité de notre tir contre l'adversaire. 'Nos torpilleurs sont rentrés indemnes à leur port d'attache. AUTRICHIENS flENNE, 2^ juillet : 1 héùlre de la guerre russe. La situation est inchangée. Sur les hauteurs situées au nord de la croupe du Prislop et près de Lobaczewka, en Vol-fiynie, les attaques tusses ont été repoussées. Dans la Gahcie orientalet au su4 du Dniester, des détachements ennemis qui tentaient (te s'approcher ont été rejjoussés par le feu de notre artillerie. Au nord du Dniester, nos îroup"s d'avant-postes ont accompli avec sue-les des coups de main nocturnes. Théâtre de la guerre italien. L'ennemi a continué, sans le moindre susses, ses violentes attaques contre nos positions Qu sud du val Sugana et contre celles établies $'ans la région de Pàneveggio et Pollogirino. Au matin, plusi'urs bataillons italiens sont partis, à deux reprises, à l'assaut de la enne ilaora, le long de la crête frontière. Chaque \*>is-, l'ennemi a dû se retirer en désordre après ijvoir subi les plus lourdes pertes. Dans le secteur du monte Zcbio, quatre attaques ont échoué dans le courant de la mati-j?ée.Dans Vaprès-midi, les Italiens ont de nouveau, par deux fois, répété leur attaque contre l'aile nord de notre front. Ils ont été de tlouvlau rc.poussék avec de lourdes pertes. 1 Sur les lutteurs situées au nord et au sud de Paneveggio, trois attaques ont été repous-iées. _ , Pendant la nuit, une attaque dirigée contre Fedaja et une autre dirigée contre la hauteur au sud de Pollogirino, se sont écroulées sius fiotre feu. Bien d'important sur nos fronts de la t 0-tin thie et de l'Isonzo. ftiéàlre de la guerre Sud-Est. liien de nouveau. Sur mer 4 TJne escadrille d'hydro-avions a jeté pen-'dant lu nuit, avec beaucoup de succès,des bombes lourdes, légères et incendiaires sur les buts militaires de San Giorgio di Npgàra, Gtrgio etMontfalcone. Plusieurs grands incendies ont 'été observés. Malgré une violente canonnade, 'tous les avions sont rentrés mdemn-.s. TURCS CONSTANT1N0PLE,2Q juillet.— Le quartier général annonce : Sur les différents fronts rien d'important. . CONSTANTINOPLE, 2Jf juillet. Le "quartier général annonce : . ■ Au front de l'Irak un de nos m-onitors a vi-'ternent attaqué sur le secteur de l'Euphrate ux rnonitors ennemis et a provoqué chez l'un■ UU foyer d'incendie.Nos volontaires qui se trou vaient sur la rive ont fait feu et ont tué quel-aucs hommes de l'équipage. Les monitors ont dû battre en retraite. Au front de Perse sur le secteur de Kermandschah la situation ne s'est pas modifiée. Nos détachements et nos volontaires par de vives attaques ont chassé des forces de combat russes dans les environs de Bano vers l'est. Nos troupes à 35 kilomètres à l'est de Bevanduz, S kilomètres en deçà de la frontière ont rencontré des arrière-gardes russes, les ont prises sous leur feu violent et leur ont causé de sérieuses pertes. Pour faciliter sa fuite l'ennemi a jeté sur la route vêtements, munitions et autres objets.Pas de nouvelles importantes du Caucase et des autres fronts. Le 22 juillet au sud de Sébastopol le croiseur «Mi-dilit» a rencontré de grandes forces navales ennemies. Comme on tentait de couper la voie au a Midil/i », il a dû engager pendant ^ heures un combat avec un nouveau navire russe du type « Gzarine Maria » et Jf contre-torpilleurs également d'un nouveau type de construction. Malgré l'attaque et bien que les navires ennemis appelaient sans cesse des renforts, le « Midilli », grâce à la justesse de son tir a rompu l'encerclement ennemi et est rentré in-d m ne. FRANÇAIS PARIS, 2i juillet. — Officiel, S h., p. m. : Sur le front de la Somme nuit calme. Ici le temps reste mauvais. Au nord de l'Aisne nos reconnaissances ont pénétré dans les tranchées adverses près de Bailly et ramené des prisonniers. Sur la rive droite de la Meuse au cours d'une petite action de détail aux abord de la chapelle Sainte-Fine, nous avons capturé une trentaine de prisonniers. Aviation : Cette nuit un avion ennemi a jeté des bombes sur Lunéville : un blessé. Le sous-lieutenant Chaput a abattu hier son huitième avion ennemi qui est tombé près de Fres-nes, en Woevre. Un deuxième appareil ennemi, attaqué de par un de nos avions s'est écrasé près du fort de Vaux. Dans la nuit du 22'au 23 et dans la journée du 23 nos avions de bombardement ont lancé huit obus sur la gare de C'onfans, quarante sur des baraquements près de Yignevlles, vingt-cinq sur les casernes et ï'iAét «rwliaidi uÀ a JJ i G +13D - i a tCLb, -jttmr. — Officiel,, 111i., p.m. T Au sud de la Somme une opération de détail niiiis a permis d'enlever ce matin une batterie ennemie au sud du village d'Estrées. Sur la rive droite de la Meuse après un vif combat notre infanterie s'est emparée d'une redoute immédiatement à l'ouest de l'ouvrage de Thiaunvmt. Cinq mitrailleuses et une quarantaine de prisonniers sont restés entre nos mains. Journée calme sur le reste du front. RUSSES RETROGRADE,22 juillet. — A l'aile gauche des positions de Rigà, nous avons eu plusieurs violentes rencontres avec l'ennemi. Nos troupes ont pénétré en plusieurs points dans les ouvrages de la première ligne ennemie. La canonnade fut violente des deux côtés. Sur lairive gauche de la Lipa, nos patrouilles ont exeçuté, dans la région du village de Zwinciacze, à l'est de Sorochow, une hardie reconnaissance, dont elles ont ramené prisonniers une. garde allemande composée d'un officier et de i-2 hommes. ITALIENS ROME, 23 juillet. — Canonnade intense dans la vallée de Lagarina. L'artillerie ennemie a bombardé Avio. En riposte, nos canons de gros calibre ont tânou-velé leur bombardement de Biva, Nago et Ro-v'ereto et y ont provoqué des incendies. Au front de la Posina ainsi que sur le plateau des Sept Communes, la pression de notre infanterie continue avec quelques progrès aux versant du mont Zebio où nos bcrsaglieri se sont emparés, après une brillante attaque, d'une tranchée de 300 mètres de long et y ont pris une mitrailleuse. Dans la région des Dolomites, nos troupes ont conquis, entre la vallée de la Travignolo supérieure et la vallée de Cismon supérieure, le g fortes positions de Cavallazza (2326 m.) et du col Bricon (2G3(j m.). Elles y ont capturé Uf2 prisonniers, dont 3 officiers, ainsi que 2 canons et quelques lance-bombes. Dans le Boite supérieur, l'artillerie ennemie a déchargé des obus sur Cortina d'Ampezzo; la nôtre lui a riposté et a bombardé à nouveau Toblach et SUHan, puis a ouvert le feu contre Innichen. Sur 'le restant du front, aucun événement important. ANGLAIS LONDRES, 22 juillet. — Au cours des douze dernières heures, Vartillerie,■ de part et d'autre, a augmenté d'activité. Nos tranchées de première ligne ont été bombardées en différents points au moyen d'obus à dégagement de gaz et de vapeurs lacrymogènes. Sinon,,rien d'important à signaler. .. -y?*;- ara., m Dernières Dépêches Nouvelles à rectifier Berlin, 24 juillet. — La «Gazetta générale cle l'Allemagne du Noïd» annonor© qu'en Italie, la presse germanoipiiobe prétend que le gouverneur général de Belgique, baron von Bis-si'nà, aurait étendu 31135. Italien^ s^jonj^ant gn Belgique son ordonnance die contrôle sur les Belges aptes au service militaire. Il n'en est rien : n'est qu'après rupture des relations diplomatiques entre l'Allemagne et l'Italie que osa ItaliecR auraient à faire acte de présence à la Kammandantur, une fois par mois; mais aucune autre mesure n'a été prise à leur égard. Berne, 24 juillet. — Le «Temps» annonce que le député mexicain Sanciliez Azeona, de passage à Paris, aurait opposé un démenti formel aux allégations tendancieuses propagé® dans le but de faire croire que les Allemands se livrent au Mexique à des manœuvres sédi-_ tieusee, qu'ils fournissemt secrètement des armes aux Mexicains et aux pays du Sud de l'Amérique contre les Etats-Unis, qu'il y a des officiers allemands enrôlés dans l'armée mexicaine, etc. Accident d'aviation Laadre, 25 juillet. — Dans la iliiit de jeudi à vendredi de la semaine passée un avion, qui effectua, ensemble avec 2 autres appareils un vol d'essai, a heurté par mégard'c en volant très bas le mât d'un navire, qui sortait du port de Southainpton. L'aéroplane s'est abattu sur le pont du navire, tuant son pilote et-blessant grièvement un marin. Un autre grave accident a eu lieu vendredi à Tlianet. L'aviateur Douglas Whittier a par mégarde descendu un canadien qui volait à une hauteur d'environ 1,500 pieds. A proximité de la terre l'appareil a culbuté tuant sur place l'aviateur. Frais de guerre des Anglais Londres, 25 juillet. (Ag. Beuter.) — A la Chambre des Communes, M. Asquitih a déposé une demande de crédit pour l'import de plus de 45 millions de livres sterling,- ce qui porterait déjà à 2,832 millions de livres sterling le montant des appels de fonds depuis le début de la guerre? M. Asquitih affirme que P augmentation des frais de celle-ci porte surtout sur les dépeaœeag^our l'armée, les munitions et la flotte, et qu'une dépense quotidienne de 5,050,000 livres sterling en résulte pour La flu., —«»"- QQ 311111 O flotti on ne prévoit pas d'augmentation es- f vq-;^ cLa.vxx> .pr^kam . "Wur Fartnœ lie ont atteint leur maximum en novembre 1915, mais il est probable que oe dernier mois sera encore detpassp par juillet 1916 c-t que ce niveau élevé devra être maintenu dams un prochain avenir s'il ne survient aucun changement essentiel. Les dépenses pour les munitions ont atteint un point culminant, et pourtant il se peut qu'elles doivent encore être augmentées. Les prêts consentis aux alliés et aux possessions de la Grande-Bretagne a-vaient été, en moyenne, de 132,000 livres sterling par jour, mais ojjt atteint une moyenne journalière de 157,000 livres pour la période du 1 juin au 22 juillet. Pertes anglaises Londres, 25 juillet. — La dernière liste de pertes publie les noms de 230 officiers. Mécontentement causé par la liste noire anglaise La Haye, 25 juillet. — Du «Ni-euwe Courant» : « L'opposition des Etats-Unis à la Liste noire anglaise est favorablement accueillie par tous les pays neutres qui pâtissent de la guerre commerciale telle que l'Entente la pratique; il est heureux pour nous que les Américains ressentent par eux-mêmes ce qu'implique cette guerre commerciale. Et noirs voyons ainsi croître nos espérances d'entendre enfin opposer une note plus énergique à ccs violations de droit maritime. » Le contrôle parlementaire de l'armée française Paris, 25 juillet. — La Chambre a discuté hier les propositions relatives au contrôle parlementaire de l'armée. Après un discours bref de M. Briand, elle s'est ralliée à la proposition du président de la commission de l'armée à la Chambre, de déférer toutes les propositions à la dite commission. Les écoliers français réquisitionnés pour la " moisson Borne, 25 juillet. — M. Painlevé, ministre de l'instruction publique en France, a adressé à toutes les commissions' scolaires de province une circulaire ou il rappelle que l'été dierniea", tous les élèves ont été engagés à participer aux travaux agricoles. Le ministre prie les ooorps professoraux d'user de leur influence pour que le plus d'élèves possible, soit des écoles primaires, soit des écoles supérieures, assistent les campagnards qui, cette année, manquent plus de bras encore que l'an dernier.Opinion neutre sur la retraite de Sassonow Amsterdam, 25 juillet. — Le «Nieuws van den Dag» dit, à propos du changement de ministère en Eussie, qu'il a peine à croira à l'absence die motifs de haute politique, et, que la retraite de Sassonow doit avoir rapport au voyage qu'il fit récemment en# Angleterre et à ses entretiens avec les diplomates anglais, concernant le but poursuivi par la Russie dans la guerre. Mise au point Constantûnople, 24 juin. — (Agence Milli). — La presse russe affirme que nos sous-marins auraient coulé dans la. mer Noire un second-na-vire-hôpital. Nous ferons remarquer que.l' « Y-pe-riod » et le « Bullriua » (8,000 tonnée) ne sont pas mentionnes à la liste des navires-hô pitaux qui nous a été remise par le gouvernement russe. Notre sous-marin en question a torpillé à petite distance et en plçy1 jour un vapeur de 4,000 tonnes n'ayant aucun signe particulier. Si un vapeur ennemi de 8,000 tonnes a coulé, cet accident doit être attribué à son choc ave« une mine russe. » Aviation Paris, 24 juillet. — L' « Auto » uxinonce : L'aviateur suisse Théophile Ingold, au service de l'aviation française depuis le début de la guerre a été touché par un slirapnell lors d'un raid de reconnaissance au-dessus des lignes allemandes. U eut encore assez de forces pour atterrir dans les lignes françaises, mais il mourut deux jours plus tard. Le sous-uiarin marchand << Deulschland » On mande de Washington au « Times », en date du 21, que les ambassades de l'Entente ont protesté auprès du Gouvernement des E-tats-Unis moins par rapport au sous-marin « Deutschland » individuellement que dans le but de représenter au gouvernement américain les contrariétés incessantes auxquelles il sera en butte si ces sous-marins sont assimilés à des navires marchands. On mande de New-York au- « Daily Chro-nicle » : « Le 20 juillet, au lever du jour, le « D utschland » avait dispaiu; du rivage on ne pouvait distinguer s'il était parti ou bien si ses mâts et son périscope avaient été abaissés. On annonçait que les navires de l'Entente a-vaient placé des filets à 50 milles du port. La floue américaine renforcée Berlin. 25 juillet. — On mande- de Genève au «Lokal Anzeiger» : « Les unités dont la marine de guerre des Etate-Unis sera augmentée, comportent, selon le «New-York Herald», quatre vaisseaux de Ugne-et quatre croiseurs légers, vingt torpilleurs et vingt-sept'pe-t-its sous-marins. La (juerre maritime. Amsterdam, 21 juillet. — Le vapeur hollandais «Maas» ayant heurté une mine près de oordhinder, a perdu 10 hommes de son ^ Ee'vapear danois «G-ire», chargé de pâte à papier brute, a été capturé hier, dans le Sund, par u'n navire de guerre allemand, qui l'a conduit dans la direction sud. Piotterdam, 25 juillet. — On mande, au sujet du bombardement du lougre hollandais «Ylaarding&n» : Un sous-marin déchargea deux coups sur le lougre, puis se tourna vers un vapeur norvégien, mais rebroussa chemin en voyant que le lougre ne coulait pas. Le chef de 03 dernier reçut ordre de stopper et d'exhiber les papiers du bord; il demanda des explications en alléguant que son navire battait pavillon hollandais, sur quoi le capitaine du sous-marin répondit que les chalutiers anglais s® servaient constamment du pavillon néerlandais. Le sous-marin n'avait pas de numéro.La Haye, 25 juillet. — L'agence télégraphique hollandaise annonce : Hier soir le lougre « Sch. 208 » a accosté à Schigveningue avec 28 naufragés de 3 transports de bois norvégiens qui, le 22 juillet, à 35 milles de la côte anglaise, ont été coules par un sous-marin allemand.Les équipages ont été remorqués dans leurs chaloupes par le sous-marin. L'équipage d'un 4e transport de bois a été recueilli par un autre navire. DEPECHES (Reproduites de l'édition précédente.) La retraite de Sassonow. Rotterdam, 25 juillet. — Le «Times» et le «Daily News» l'ont ressortir, d'après le «Nieuws Botterdamsche Courant», que la politique russe ne subira p :s de changement par suite de la retraite de Sassonow. Changement de diplomates. Bucarest, 25 juillet. — Le-comte St.-Aulai-re, le nouvel ambassadeur français accrédité à la Cour roumaine, vient d'arriver. La classe de 1888 en France. Rome, 25 juillet. — Le «Petit Journal» annonce que l'appel de la classe de 1888, en Franc >, a provoqué une assez grande émotion, surtout parmi la population de la campagne, à cause du danger que court le travail des champs et des vignes. — Sous-marins allemands eu combat. Amsterdam, 24 juillet. — On mande de Dixmude que l'équipage d'un logger, arrivé samedi, raconte avoir vu mardi dernier, prés de la côte d'Ecosse, un combat entre trois bateaux de patrouille anglais et quelques sous-marins allemands. Des doux côtés, on se ca-nonnaifc violemment. Puis, pour finir, les sous-marins seraient restés maîtres des lieus du combat; ils avaient tiré des obus Ivurde ' dont un tomba dans l'eau non loin du loggea précité. L'équipage de celui-ci a vu un des navires de patrouille anglais prendre feu ei couler, tandis que les autres prenaient la fuite poursuivis par les sous-marins allemands. L'é quipage du logger n'aurait pu en yoir davan tage. Service régulier de sous-marins. La Haye, 25 juillet.. — Les agents de 1; Société maritime de l'Océan, à laquelle ap partient le «Detitschland», annoncent, d'aprè; la «Wireless Press», par voie de publicité qu'on £eut retenir }& lftijer des cabinets sur sous-marins pour trajets vers l'Amérique du Nord et du Sud. Le prix de la cabine pour un voyage d'Amérique en Europe s'élève à 2,000 dollars. La «Wireless Press» annonce, d'autre part, que 30 autres sous-marins marchands, en partie d'un tonnage encore plus grands, seront terminés bientôt. Arrivée aux Etats-Unis d'un second sous-marin allemand. Berlin, 24 juillet. — On mande de Londres au «Berlines Lokal Anzeiger» qu'un second sous-marin allemand serait arrivé à Long Is-land, à l'est de New-York et aurait jeté l'ancre dans le port de Bridgeport (Connecticut). L'Angleterre et la grande otiensive à i'ouest « La grande offensive a commencé sur tous « les fronts. Les peuples attendent anxieuse-« ment l'issue des combats des géants. Us sen-« tent que le point culminant de la guerre « est arrivé. Us savent que l'industrie a four-« ni le maximum des machines destructives. « Us devinent qu'elles ont atteint leur plus « forte capacité telle que l'exige la dern.ère « décision militaire. Pour ce motif on aocueil-« le avec enthousiasme l'annonce de l'offen-« sive anglaise. Les masses ne' veulent pas « croire que cette fois ci également le gain ne « se bornera pas à quelques kilomètres de « tranchées. S'il s'ensuit encore une période « d'arrêt, les peuples 'reconnaîtront qu'ils « sont condamnés à une guerre interminable. « Peut-être trouveront-ils alors ,dans un élan « désespéré, l'énergie pour briser leurs ciiaî-« nés. » C'est ainsi que'la « Bataille » caractérise l'interprétation de l'ennemi au sujet des combats actuels sur le front de l'Ouest. Nous savons aussi, écrit le « Tag » de Berlin, qu'ils amèneront la déc sien dans la partie principale de la grande offensive générale. L'Angleterre y participe, tandis que pendant des mois elle est restée spectatrice de la lutte désespérée des Français près de Verdun. Elle considérait comme son devoir principal, de fournir de l'argent et des munitions. Llo alliés devaient s'en contenter en bien ou en mal. Si l'Angleterre entre maintenant dans la mouvement avec son armée nationale,ai elle sa décide maintenant à remplacer la guerre d_.^ subsides par une guerr'e nationale, la pression de la part de l'Entente a dû être violente pour lui imposer ce sacrifice, sans précédent dans toute l'h stoire anglaise._ Pour se donner une idée exacte de son importance, on doit se souvenir des paroles prononcées par Grey aux premiers, jours de la guerre, disant que la situation de l'Angleterre ne changerait pas essentiellement si elle participait à la guerre ou si -elle restait neutre. Rarement un homme a prophétisé plus faussement que le Ministre, qui croyait que l'Angleterre n'aurait à subir qu'un risque stipulé par les traités; que d'ailleurs les affaires seraient « floressautes » « comme d'habitude » ; elle conserverait toutefois la latitude pour décider à quel point la lutte pourrait infliger à l'Europe des blessures et amener dea changements à la même Europe. Au lieu de ce risque, l'Angleterre doit elle-même en porter maintenant le fardeau, elle doit y mettre toutes ses forces, son travail et son argent. Elle a été obligée de secouer les fondements de son organisation politique, de-renverser ses principes politiques traditionnels, d'imposer aux citoyens anglais l'abandon de leur liberté personnelle et de les forcer à prendre service— sacrifice que tout gentleman aurait méprisé, il y a deux ans. Son armada, jamais vaincue jusqu'ici, a subi une grande défaits ;c'est là une blessure qu'elle ressent douloureusement aujourd'hui. Sa Su- . prématie sur mer qui a triomphé avec le blocus du Continent, raillait un nain allemand qui se faufilla sous une carcasse invisible entre les géants anglais. D'autres le suivront bientôt. Aujourd'hui elle se bat, l'armée des Millions de Kitchener, cette force créée après des résistances interminables, sur laquelle les alliés fondaient leur espoir et leur confiance et pour lesquels les meilleurs forces de l'Angleterre fabriquent fiévreusement le matériel de guciv re. Les Russes ont versé et 'versent encore par flots le sang russe, comme il n'a jamais coulé sur oette planète, les Français versent le sang français. Deux peuples noirs ont été tués par masses, mais derrière et à côté de ceux-ci, la jeunesse française fondit et avec elle son avenir. Jusqu'ici l'Angleterre a ménagé les Anglais. La première armée des mercenaires est . déjà enterrée en partie dans la terre français® ou belge,, elle est en partie prisonnière en Allemagne. C'était toutefois l'écume de la Nation dont le sort est payé par la main-d'œu-. vre, par le gagne pain et par la mort. •Ceux qui se battent maintenant,le font plus ou moins par la contrainte. Leur place est au foyer; leur métier est d'augmenter la richesse de l'Angleterre. Us y manquent et il faut lea préserver. Pour oe motif la Bretannia guerrière ménage ses fils. Si on lit les listes dea 1 pertes anglaises, on est surpris de voir quel pourcentage énorme est formé par les troupe* 3 des Colonies.D-es Australiens ont été tués prèi , de Zillebeke, les Canadiens et les Sud-Afri-3 caîsas combattant et tombent dans les lignes.

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