Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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11 september 1918
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s.n. 1918, 11 September. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Geraadpleegd op 10 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/df6k06zn99/
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mercredi 11 Septembre 1018. ■ N° 1441 ABONNEMENT Bruxelles - Province - Etranger Les abonnements sont reçus exclusivement par tous les BUREAUX DE PjOSTESï Les réclamatipns concernant les abonnements doivent être ai resséés exclusivement au bureau de poste qui a délivré l'abonnement. PRIX DES ABONNEMENTS : 3 moi? : 2 mois : 1 mois : Ff. 9.00 Fr. 6.00 Fr. 3,00 TiStAÇS ! 195,000 par Jour QUINZE CENTIMES Le Bruxellois JOURNAL QUOTIDIEN INDEPENDANT Mercredi 11 Septembre 1918. • N 1416 ANNONCES Faits divers «t Echos ....... LaUgne.fr. 500 Nécrologie s 00 Annontes commerciales • 2.00 Annonces financières ...... ...... 2.00 PETITES ANNONCES. ■ • La grande ligne. 2.QC Rédacteur en chef : René ARMAND Rédaction, Administration, Publicité, Vente : BRUXELLES, 33-35, rue de la Caserne TIRAGE s 125,000 par joui LA GUERRE Communiqués Officiels ALLEMANDS BERLIN, 10 septembre. — Officiel : Théâtre de la guerre à l'Ouest Au cours d'attaques -partielles de Vennemi au nord de Merckem et au nord-est d'Ypres, d'assez petits éléments de tranchfè, sont restés entre ses mains. Des deux côtés de la route Péronne-Cambrai, les Anglais ont continué leurs attaques. Leur poussée principale s'est dirigée contre Gouzeau-court et Epehy. L'ennemi a été repoussé. De nouvelles attaques de l'adversaire, débouchant vrs le soir de la forêt d'Havrincourt et au sud de la route Péronne-Cambrai, ont; échoué. Combats partiels à la forêt de Holmon (au sud-est de Vermand) et sur'la route de Ham à St-Quentin. Les troupes que avions retirées la nuit précédente du canal de Crozat, n'ont pris contact hier qu'avec de faibles détachements de reconnaissance à l'ouest de la ligne Essigny-Vendeuil. Combats partiels au sud de l'Oise et activité d'artillerie au nord de l'Ailette, Entre Ailette et Aisne, le combat d'artillerie a de nouveau revêtu une grande intensité vers midi. Des attaques violentes et réitérées de l'ennemi, jusqu'au soir, ont échoué. Des grenadiers brandebotirgeois se sont particulièrement distingués par leur défense. Entre Aisne et Vesle, nous avons repoussé des attaques des Français. Nous avons entrepris des attaques couronnées de succès à l'est de Reims, au sud-ouest de Parroy (front de Lorraine) et au Doller. BERLIN, S septembre. — Officiel du soir : De nouvelles attaques des Anglais des deux côtés de la route Péronne-Cambrai ont échoué. La guerre sous-marine. BERLIN, 10 septembre. — Officiel : Dans la zone de barrage de la Méditerranée, kos sous-marins ont coulé 17,000 tonnes de jauge marchande brute, dont_le vapeur-transport de munitions « Marie Suzanne », jaugeant brut S10G tonnes; dans la mer Egée, ils ont coulé le vapeur-transport de troupes français « Pampa d, jaugeant 4716 tonnes, qui se rendait de Marseille dans la mer Egée ; le vapeur postal français « Balkan », jaugeant brut 1709 tonnes, se rendant de France au Portugal. S'il faut en croire les informations des journaux ennemis, 500 soldats auraient péri avec ce dernier. Un sous-marin allemand a pénétré dans le port igéen «Stavros » protégé par le barrage et a atteint d'un coup de torpille le croiseur anglais de la classe « Jane », jaugeant brut 5700 tonnes. En dépit d'une violente contre-action, le sous-marin réussit à quitter de nouveau. indemne, le port. AUTRICHIEN VIENNE, 9 septembre. — Officiel : Sur le monte Pertica, nous avons repoussé far noire feu des attaques exécutées avant-hier soir et hier matin par les Italiens. L'ennemi a subi de fortes pertes. BULGARE SOFIA, 6 septembre. — Officiel : Sur le front en Macédoine, au sud de Peris-ter, une de nos trafics d'assaut a pénétré dans les tranchées ennemies et en a ramené des prisonniers français. Des deux côtés du Dobropolje, après une préparation d'artillerie, des troupes d'attaque ennemies ont tenté de pénétrer dans nos tranchées ; elles ont été dispersées par notre -~/ciî7~tstô8 positions au Sud de Huma ont été prises sous un violent feu d'artillerie qui, à certains ■moments, s'est transformé en feu roulant. Au sud de Gevgeli et à l'est du Vardar, les troupes d'infanterie anglaises ont approché de nos obstacles en fil de fer barbelé j elles ont été disper-. sées par noire canonnade et ont laissé plusieurs morts sur le terrain, parmi lesquels un officier. Sur l'avant-terrain de nos positions à l'ouest de Seres, notre artillerie a dispersé plusieurs détachements de reconnaissance grecs. FRANÇAIS PARIS, 9 septembre. — Officiel de S h. p. m. : Au nord de la Somme, nous avons élargi notre progression à l'est d'Avesne en direction de Clas-tres et occupé notamment la ferme de la Motte. "Nos éléments ont franchi le canal Crozat en face de Liez. Entre l'Oise et l'Aisne, la nuit a été marquée par une violente réaction de l'artillerie et de l'infanterie ennemies. Deux fortes contre-attaques ennemies, menées dans la région de Laf-faux, ont été repoussées, laissant entre nos mains &0 prisonniers appartenant à cinq régiments différents. En Champagne, nous avons exécuté un coup de main dans la région du Mont-Sans-Nom et fait des prisonniers. Un coup de main ennemi a échoué à l'ouest d'Auberive. PARIS, 9 septembre. —Officiel, 11 h. p. m. De nouveaux progrès ont été réalisés aujourd'hui par nos troupes en divers points du front de bataille. Au nord de la Somme, nous avons pris les villages de Etreillers et de Roupy. Au-delà du canal de Croxat, nous nous sommes emparés de Grand-Séraucourt, de Clastres, de Montes-courl-Lizerollcs et de Remigny. Les éléments de nos troupes occupent là côte 103, au sud de Contescourt, la station d'Essigny-le-Grand et la côte 117. Au nord de l'Oise, nouj avons pris le fort de Lie», les, bois au nord-ouest, la ferme Ca-néles et la ferme Rouge. Au sud de l'Oise, nous avons enlevé la Briqueterie et la station de Servais. Nous avons d'autre part élargi nos positions dans la région au nord de Laffaux ainsi qu'entre Aisne et Vesle dans la région de Glennes. La GUERRE DERNIERES DEPECHES Evénements militaires de la semaine clôturée au 5 septembre j Au front de l'Ouest, le 30 août de grand matin, tentative de percement entre Arras et Ba-paume, par de fortes divisions anglaises et canadiennes, renforcées de nombreux chars blindas; échec de l'ennemi sur ce front d'une vingtaine de kilomètres. Le 31 août, constatation de l'abandon du Kem-mel par lVanèmi, passant ainsi à l'occupation de cette hauteur, puis franchissant Bailleul, Nru.f-Berquin et la Lawe ; no-uveaux assauts d'infanterie anglaise contre la route Arras-Cam-brai ; le même jour, entre Aisne et Oise, violente canonnade suivie d'une bataille d'infanterie ; au sud de l'Oise, écroulement des assauts ennemis grâce aux contre-attaques allemandes. Le 1er septembre, attaques anglaises sur 45 kilomètres de largeur entre Scarpe et Oise ; occupation anglaise de Péronne et Bapaume, à l'exclusion de tout autre avantage quelconque ; vaines attaques françaises de part et d'autre de Nesle. Le lendemain 2, continuation de l'effort anglais, avec maximum de pression au sud-est d'Ar-ras ; de ferts contingente ennemis repoussent les Allemands sur la route Arras-Cambrai ; par contre, assauts enrayés sur la ligne Etaing-Du-ry-Moreuil ; vaines attaques franco-américaines «litre Aisne et Oise. Le 3 septembre, journée plus calme ; l'ennemi atteignant péniblement la ligne de Wulverghem-Nieppe-Laventie-Richebourg, puis ne suivant qu'avec hésitation sur la ligne Arleux-Mœuvres-Manancourt.Le 4, transfert ^ des lignes allemandes entre Ypres et La Basseè ; l'ennemi tâte Tes nouvelles lignes allemandes entre Somme et Scarpe; le ipir, arrhée dé l'ennemi à la ligne Voyennes-dUiscârJ-ApiUy ; refoulement d'assauts ennemis au sud de l'Ailette et dans les bas-fonds de cette rivière ; transfert du système de défense de la Vesle, au Sud-est de Soissons, sans perturbation ennemie. V Au front Italien, le 3*0 août, occupation passa-père du mont. Mazo par les Italiens, rejetés le (Aendemam avec de fortes pertes par une brillante' au5trQ:bgigroise ; le 3 sewtÊmbrç,. DERNIERES DEPECHES J UliKW AJL, perte, par les Italiens, du Punto San Matteo, du mont M on tel lo et de la cime de glaciers. Au frent macédonien, entreprises bulgares couronnées de succès, capture, par eux. de prisonniers et de matériel de guerre. Au front de Palestine, rien à signaler en dehors d'engagements entre patrouilles et duels d'artillerie. La guerre sous-marine lu Washington, 8 sept. — On annonce officielle-ez ment qu'un sous-marin a coulé à coups de ca-es non, dans les eaux étrangères, le vapeur américain «Lake Owena», dont cinq matelots ont péri. "> Les conditions d'une heureuse fin de la guerre ur pour les Alliés "j Berne, 8 sept. — Après un assez long silence, nt voici que Marcel Sembat reprend la parole dans , l'«Humanité». Il considère comme superflu que la majorité ou la minorité fassent de nouveau ?" le recensement de leurs partisans à l'occasion e du congrès national du parti socialiste. Il se-n,' rait beaucoup plus important pour le parti so-cialiste de prendre définitivement position dans er la question de la paix. Il y aurait une majorité n- écrasante dans le parti en ce qui concerne la question de la paix et de son contenu. Le pays républicain tout entier se place à ce point de vue-ci que la paix victorieuse pour les alliés ne a consiste point dans un accroissement territo-ti- rial ni dans l'instauration d'un nouveau régime e- international, a La guerre sera victorieusement rs terminée, dit-il, au moment où nous aurons at-n- teint le droit d'autonomie des peuples et le désarmement général. En comparaison de la portée es d'un tel résultat, la question de l'accroissement es de territoire ne devient que question accessoire. s, La mission du parti socialiste consiste à aider iu au triomphe de cette idée au'il doit chercher à mettre en pratique d'accord avec la Confédération Générale du Travail, c.-à-d. en faisant en (x sorte que les organisations ouvrières internationales soient représentées aux délégations préliminaires lors des négociations de paix. Au cas où le congrès national établirait des moyens pratiques pour la réalisation de ce programme, il e, aurait rendu au parti et au monde entier un %e service signalé ». Le sort de M. Caillaux D'après le «Figaro», le capitaine Bouchardon, chargé de l'instruction, a déclaré -ue l'état de "j santé du prévenu n'est pas'assez grave pour jus-La tifier une interruption passagère de sa détention "t à la Sanité. Les médecins seraient toutefois au-ce torisés à soigner M. Caillaux à la prison. 's. Le gouvernement et les corporations ouvrières anglaises rt . Berlin, 9 sept. — L'état d'esprit des ccrpora-tions ouvrières anglaises est très agité au sujet du \e refut du gouvernement britannique d'accorder les -n passeports d'expatriation aux délégués ouvriers ';n destination des pourparlers de paix, ce qui, récemment encore, empêcha une entrevue de Troelstra avec Henderson, Ogden et Dovermann et est exprimé par ce texte de résolution adopté sans discussion au congrès des corporations te-sé à Derby, le 4 septembre. Ce congrès con-oT damne la politique gouvernementale dans ses re-a fus d'accorder les facilités de passeports à des délégués légitimement élus par les corporations dûment _ organisées ; il ajoute qu'en s'obstinant à le faire, la patience des ouvriers irait rapidement à sa fin en présence des continuels af-S- fronts subis par leur organisme. is La crise du charbon en Angleterre *' Du « Daily News » : A la Chambre des Cornai munes, M. Runciman montre qu'une situation 's très sérieuse est créée par le retrait de 75,000 ts hommes des mines et par les restrictions dans les transports,. ■s Le récent ordre de marche envoyé aux hommes w des mines, déclara M. Runciman, créera plus u d'inquiétude et de gêne que toute autre action -s du gouvernement durant la guerre. Après avoir a- déclaré que le contrôle de l'Etat sur l'industrie r~ du charbon a été un insuccès, tant par rapport à la distribution et l'exportation qu'à la production r- économique, il s'est plaint de ce que le prix fait e aux neutres n'est pas égal à celui que l'Allema-2~ gne sait obtenir pour ses envois. Les navires sont mal et lentement servis. Ils doivent souvent attendre pendant des semaines, et cela à une époque où le besoin urgent du tonnage se fait sentir. Il était d'accord pour reconnaître que le contrôle 'e central d'une industrie aussi complexe était beau-s- coup trop grand, même pour le contrôleur le plus s. habile et pour son état-major. Au Conseil des ministres italiens •„ Chiasso, 10 sept. — L'Agence télégraphique suisse apprend de Rome que le Conseil des mi-j" nistre.-. a tenu samedi et dimanche des séances plénières extraordinairement longues. La pre-/ mière a duré quatre heures et a été prolongée ~ jusqu'après l'heure de midi. La censure a em-péché toute discussion dans les journaux au su-m. jet des délibérations. Une note officieuse en a n simplement fait ressortir l'importance. D'après la «Tribuna», le Conseil des ministres a fixé au 24 ou 25 septembre la date de la réouverture des r- chambres. '.c Le nouveau ministère hollandais La Haye, 9 sept. (Korresp. Bureau). — Le cou-f veau cabinet, constitué aujourd'hui, est composé ainsi qu'il suit: présidence et intérieur, Ruys p de Beerenbrouck ; affaires étrangères, van Kar-nebock, bourgmestre da La Haye ; finances, -s Vries, député d'Amsterdam; marine par inté-a rim, Alting Gensau, directeur général des pos-■e tes et télégraphes, directeur du département de l'Hydraulique ; travaux publics, industrie et agri-(S culture, l'ingénieur en chef Konig; justice, van r- Ysselstein ; colonies, Idenburg. On organisera 's sous peu un département de l'industrie, auquel 'e on adjoindra une division des arts et sciences, avec le Dr de Visser comme ministre, ainsi qu'un nouveau département du travail, dirigé par le prof. Aelborne. Cette liste sera publiée demain au Staats Courant; aujourd'hui, prestation de serment des nouveaux ministres devant • la reine ; demain, remise des portefeuilles respectifs.i- Dans la diplomatie péruvienne L'Agencia Americana annonce que le comte de i- Mimbalo, professeur à la faculté de médecine de , ; l'université de Lima, a été nommé ministre plé-ic nipotentiaire du Pérou à Berne. Il s'embarquera sous peu pour la capitale suiisse. v Une grève à Gibraltar ,n Berne, 10 sept. — Deux mille Espagnols oc-' cupés au chargement de charbon se sent mis en " grève à Gibraltar. Leur travail est fait par des J" ouvriers maures. Démission du Cabinet chilien ts Berne, 10 sept. — Le Cabinet .chilien a démissionné.■3 Les grèves dans l'Uruguay c.~ L'Agencia Americana annonce que le travail . est arrêté à Montevideo, par suite de la grève des marins. LES EVENEMENTS EN RUSSIE r- Moscou, 5 sept. — Les journaux annoncent i' qu'un front des gardes blanches s'est constitué ir inopinément dans la circonscription d'Arsaniess ■l" où les Wolosti se sont coalisés contre les So- ;s viets^; dans tous les districts du gouvernement . de Kasan, les agriculteurs, psraît-il, prendraient il les armes contre les Soviets ; les commandos de i- réquisition ne suffiTaiênt déjà plus, et on aurait it dû créer des détachements de confiance avec in- 5- corporation des paysans sérieux. L'«Iswestja» affirme qu'à Arkhangel il v avait, aux premiers rc jours de septembre, une grève des imprimeurs. :s Pétrograd, 5 sept. — La Commune septentrio- ie nale fait savoir qu'à Tegny, un détachement de s- 500 Anglo-1* rançais a été exterminé par les Rus- is ses qui lui ont pris 8 mitrailleuses et 50 cha- te riots ainsi que des munitions. La gazette rouge la rapporte qu'à Nijni-Nowgorod on a installé un ■n camp de concentration pouvant contenir 5,000 personnes devant servir d'otages pour les ex- i- cès des -gardes blanches. La même gazette an- le( nooice que, dans le Murman, les Anglais ont mis te' en vigueur la mobilisation par çoutaaiote de S, Liens les Uonjxaes, de 13 a 40 ans. > - V Moscou, 8 sept. — Le «Mir» annonce que tous les socialistes révolutionnaires de gauche n'ayant ■ pas rompu avec le comité central de leur parti auraient été exclus des autorités des Soviets. L'«Iswestja» affirme que les socialistes révolutionnaires Kolegazon, Bizenko, Ustinen, Dobro-thotow ainsi que d'autres auraient déclaré quitter ce parti. Le 25 septembre, doit avoir lieu le congrès des. organisations qui jusqu'ici ressor-tissaient des socialistes révolutionnaires de gauche et qui reconnaissent le gouvernement. Moscou, 7 sept. — L'ïlswestja» annonce que le général Evert, qu'on avait dit se trouver à , Vladivostock avec Russki, dément cette infor-' mation par une lettre où il affirme séjourner actuellement à Noroja près Moscou. On lui aurait subtilisé des documents eny avril dernier ; il est fort possible qu'un malintentionné en ait fait usage pour des manœuvres provocatrices. Kiew, 8 sept. — Sur proposition de la délégation pacifiste russe, il a été décidé après une longue période d'inerruption qu'une nouvelle assemblée plénière de la conférence pacifiste rus-sc-oukrainienne aurait lieu le 10 septembre. A l'ordre du jour, la question de frontière, qui est celle présentant les points es plus discutés par suite die la reconnaissance, par' l'Oukraine, du territoire du Don. Les deux délégations formuleront leurs points de vue iiar écrit. Un rescrit du Atam Krasno signale la nomination d'un gouverneur militaire ^des districts du gouvernement de Saratow occupés par les Cosaques et réglemente la constitution de corps de volontaires puisés dacs la population locale et le rétablissement des autorités gouvernementales primitives. Ce sont les lois du territoire du Don qui seront appliquées aux territoires occupés jusqu'à ce qu'un Etat particulier soit constitué des gouvernements en question. Stockholm, 8 sept. — On télégraphie d'Hel-singfors au tSvenska Dagbladet» : Le journal «Usi Padtrae» annonce que des troupes de l'Entente sont, dans le sud de la CaréTie' russe, en marche vers la frontière finlandaise ; elles avaient attaqué, au 27 août, le village de Jojk-jaer et en avaient chassé la garnison. Un gardien fut tué et une trentaine d'autres furent faits prisonniers par les Anglais ; ce village est situé à une centaine de kilomètres du chemin de fer du Mourman et à une centaine de kilomètres de la frontière finlandaise. Sujets anglais et français retenus en Russie Paris, 9. — De l'«Echo de Pans» : « Tous les consuls d'Angleterre et de France en Russie sont arrivés à Arkhangel. Les consuls anglais et français à Petro^ grad et à Moscou ainsi que -4-00 sujets* anglo-français se sont vus refuser tours passeports et retenus en Russie par les bolchevistes ». Représailles en Italie et en France Milan, 9. — On mande de Rom© au «Secolo» ; « Depuis trois jours, les sujets russes en Italie sont considérés comme étrangers ennemis » Du «Matin» ; « Les préfets départements français ont reçu l'ordre d'interneir' tous Les sujets russes de 13 à 46 ans ». Les otages Pétrograd. 9. — On annonçe officiellement que jusqu'à présent, en guise de représailtes pour L'as-saSsinat de M. Ouritzlci, 512 soi-disant contre-révolutionnaires, parmi lesquels 10 "soc'alistes révolutionnaires de droite, ont été fusillés. Les noms de ceux qui ont été fusillés n'ont pas encore été publiés. La première liste des otages qui poront fusillés en cas d'altontat, vient d'être rendue pubùique; elle comprend 121 noms. Il s'agit surtout d'anciens officiers, parmi lesqi&ls les grands-ducs Dimitri-Constantino-v tch, Paul-Alexandrovitch, Nicolaï-Michaeiovilch, . Georges-Michaelovitch et Gabriel Constantinovitch, , ans, que MM. Yorche-nsV. inhîisue de la gtiâtro dans le Cabinet Kerenski, Paitchinelli, ministre sous Keirenski, le prince Suhachowski, quelques banquiers en vue, des officiers serbes, des socialistes révolutionnaires de droite, l'ex-Autrichien Popper. éditeur de la «Gazette de la Bourse^, et plusieurs commandants et généraux. " < Lockhard? en liberté? Un manifeste de Tsshitsoherlns Berlin, 6 septembre. — (Ag. tél. russe, bureau berlinois). — Après la découverte des agissements des diplomates anglais et français et de ; leur activité contre le pouvoir des Soviets, le gouvernement de la république russe des Soviets s'est vu forcé d'isoler plusieurs agents des puis- : sances précitées. Néanmoins, le gouvernement de la république est disposé, comme avant, à échanger les personnes diplomatiques, à condition que les puissances neutres garantissent que \ notre plénipotentiaire Litvinoff et tous les ci- ' toyens russes reçoivent un sauf-conduit, et que les bagages de Litvinoff et de ses collaborateurs ne soient soumis à aucune visite et qu'on ne leur j crée aucune difficulté ultérieure. Ces conditions j — outre la libre sortie d'Angleterre et le passage . à travers la Hollande, la Norvège et la Suède, doivent être garanties. Litvinoff sera télégraphi-quement averti de l'accord intervenu. D'après \ le contenu de sa réponse, M. Lochart et sa suite auront le. droit de quitter le territoire russe. L'ambassade anglaise sera ensuite mise sous la protection de l'ambassadeur des Pays-Bas. Toutes les autres questions'litigieuses seront régies par les accords antérieurement intervenus. L'attentat contre Lenino et la presse française Du « Gaulois », sous la signature d'un certain d'Aral : « I.enine, ou le mort récalcitrant » : « Nous pensions, aujourd'hui, enterrer joyeusement ( !) Lenine; les deux Charlotte Corday qui s'étaient associées pour débarrasser la Russie de ce sinistre bandit, avaient, semblait-il, visé juste, puisqu'il avait été atteint aux poumons. « On sait toutefois qu'un Russe, depuis la révolution, n'est jamais complètement mort tant que son décès n'a pas été dûment constaté : Ke-rensky, Korniloff, Broussiloff et tant d'autres ont été assassinés plusieurs fois et ne s'en portent pas plus mal. Il est à craindre ( !) que tel soit le cas de Lenine. » Dire qu'il y a des gens qui parlent de civiliser les nègres! La situation en oukraine Lausanne, 10 sept. — Le bureau de correspondance oukrainien en Suisse dément les nouvelles d'après lesquelles des révoltes auraient ; éclaté en Oukraine, plus spécialement à Tcher- < nigoff. La vie en Oukraine suit partout son cours normal. Les exportations d'Oukraine Berlin. 9 septembre. — La <t Kiewskaïa Mysl » du 0 annonce que depuis le début de l'échange des marchandises entre l'Oukraine et l'Allemagne, jusqu'au 17 août inclus, 2181 wagons de céréales, 4429 wagons de vivres divers et 905 wagons de matières premières ont quitté l'Oukraine à destination de l'Allemagne. ETRANGER ANGLETERRE. — Le congrès des syndicats ouvriers. — Le « Telegraaf » annonce que le congrès des syndicats ouvriers de la Grande-Bre-\ tagne, qui a eu lieu à Derby, le 4 septembre a e adoçté une résolution en faveur de la limitation s générale des heures de travail dans toutes les in-' dustries, à 48 par semaine, sans abaissement des 1 salaires. 'Jn amendement a été déposé à l'effet 1 de fixer le nombre d'heures de travail à 44, de ® ne pas tolérer que les heures supplémentaires 1 dépassent â2 heures par mois ; enfin, de ne pas " tolérer que le travail supplémentaire soit exigé ' de personnes de moins de 1S ans. Cette motion s a été adoptée par 2,103,000 voix, représentées, contre 2,021,000. Une autre motion, votée à une écrasante ma. e jorité, invite les partis socialistes et ouvriers des puissances centrales à formuler leurs buts de ^ guerre. Le congrès a exigé ensuite que les ouvriers soient suffisamment représentés à la Con-q férence de la paix. ITALIE. — Chez les socialistes italiens. — Le . « Nieuwe Rotterdamscho Courant » apprend que le s Congrès du groupe parlementaire socialiste, qui s'est e réuni récemment à Bologne, a adopté une motion VMûôtatani gue Ja politique oo^uivie par i'Eaîe&te vis-à-vis de l'Autriche doit fatalement mener à la constitution d'un nouveau « Balkan » qui deviendrait une poonme de discorde pour les grandes puissances européennes. Quant à 1 intervention des Alliés en Russie, le groupe estime que cette intervention est en contradiction avec la devise de l'Entente (te oombattre pour la liberté et l'indépendance des peuples. La motion déclare que le groupe parlementaire socialiste combattra cette politique de l'Entente et revendiquera à la Chambre les véritables principes de la liberté des peuples; il exigera également diu gouvernement que celui-ci ne laisse passer aucune possibilité de conclure la paix et protestera contre le refus de passeports aux délégués socialistes italiens qui-veulent se rendre à des Congrès socialistes internationaux. REVUE DE LA PRESSE *V.JL--* * w *-* t-' A-rf & M. Jl ne « L'Union sacrée n entre Belges à l'étranger. rs- — Nous lisons dans l'hebdomadaire « Vrij Bel-is- gië ». l'organe de MM. Frans Van Cauwelaert A et Julius Hoste Jr, cet articulet qui donne une sM idée des aménités dont s'accablent certains Bel-ar ges résidant en Hollande ; « Le « Belgisch Dag-3u blad », dont les mensonges quotidiens ne valent u- même pas la- peine d'être retutés, a écrit qu'Au-nt guste Van Cauwelaert aurait été raconter au jeu-u- ne Hoste, qu'un prononciamento flamand était nt sur le point d'éclater au front belge, dont son ?" frère (Frans Van Cauwelaert) serait devenu le es général Prim ». £s « Nous reproduisons cette allégation dans le S langage boiteux de la feuille anti-flamande, et "" affirmons ici nettement et clairement que ces pa-rôles sont mensongères de A à Z. » Dans le même numéro, « Vrij België » en est t aux prises avec un journaliste belge de Ste-Adresse : « Veni », un des messieurs qui jet-, tent par leurs commérages et leurs incrimina-" tions le discrédit sur la politique de notre pays », est M. Edm. Patris, ci-devant rédacteur du l._ « Soir », à Bruxelles. ~ « Ce qui distingue M. Patris, qui se fait pas-, ~ ser à Ste-Adresse comme le confident de M.^ Ren-kin, c'est la légèreté avec laquelle il se démène „ contre tout ce qui est flamand. Voici un détail typique ; il n'y a pas longtemps il écrivit à Frans Van Cauwelaert une lettre dans laquelle il lui offrit son « patronage^» (voogdij) pour le faire nommer ministre. « Serait-ce parce que Van Cauwelaert n'a fait 's que rire de M. Patris que « Veni » expectore à présent de la bile contre lui? » is Les vrais défaitistes. — De Clément Vautel dans le « Journal »: Les pires agents de démoralisation, savez-vous qui c'est ?Les spéculateurs, les mercantis. Les commères ne lisent pas sou-; ; vent la prose des distillateurs de pessimisme, 10 mais elles achètent tous les jours des œufs, du fromage, des fruits, etc... Quand ces denrées at-1' teignent des prix par trop exagérés, — cela ar-rive, — les commères se lamentent : « Ah ! cette guerre 1... Ce n'est pas dans le cerveau populaire que se 16 niche le plus redoutable cafard, c'est dans le s- ventre. Combattez, arrêtez, jugez, fusillez les J- profiteurs de la misère publique. ECHOS ET NOUVELLES L;" Cl 1NUU m- DANS LES MAGASINS COMMUNAUX rs, Une scène scandaleuse s'est passée lundi vers midi io- au magasin communal de La chaussée de Haecht, -h, à Schaarbeek. Il y avait encore une file énorme et le -h, , service marchait, comme toujours, lentement. Les •re chenu ctait-nt ézi-ervcs. A un moment ûorrné, l'em-us ployé qui devait se trouver h la porte était allé faire •rs un tour à l'intérieur, sans doute, pour voir si rien lu- ne traînai; des personnes qui attendaient à l'exté-ur rieur, voyant que les quatre employés chargés de n- faire les souches attendaient les clients, pénétrèrarut dans te local; parmi celles-ci se trouvait un percepteur des tramways bruxellois. Le portier accourut et poussa brutalement dehors l'employé des tramways. Une altercation très vive se produisit et le dit portier alla même jusqu'à allonger un coup de pied et j" un coup de poing au psrcepteur des tramways. Le i public a été très indigné de cette façon de faire. Si le [' portier était resté à san poste, cette scène ne se îg_ seirait pas produite. (A.) nt SUBSIDES. MISE AU POINT à Des instituteurs se sont plaints avec ra;son de n'avoir pas touché ce qui leur revenait ! La faute en u.e est non aux fonctionnaires actuels des ministères, Cl" mais plutôt aux anciens fonctionnaires qui, du jour ue au lendemain, ont abandonné leurs fonctions, sans rs avoir liquidé les subsides pour les années antérieures ur et sans avoir laissé trace de leur gestion. Ainsi no-ns tamment les arriérés da traitement de 1914-15-16 n'ont pe pas été liquidés par l'ancienne administration. .> Quand les services compétents ont pu être réor-h1_ ganisés, les titulaires ont dû dépouiller des mon-'®s ceaux de dossiers arriérés et ce n'est pas en un mois sa qu'on paut liquider de tels arriérés. Actuellement, le ls" travail est accompli et tous tes jours de nombreuses us liquidations sont signées par le chef de service. Aussiiôt les droits des intéressés établis, — ils sont plus de quinze mille — le service se fera réguiière-!' ment et avec plus de célérité que par le passé. Déjà iss les dispositions sont prises pour liquider avant le in 31 décembre tout ce qui est afférent à l'exercice 1918, ce qui ne s'était jamais vu sous l'ancien ré-us ginie. l\ DEUX BELGES DE-CORES PAR LE ROI £ D'ESPAGNE is. Deux Belges, MM. J.-B. Gosseries, soldat réformé, et Aimé Fouyon, ont été décorés par le :é- roi d'Espagne de l'Ordre d'Isabelle la Catholi-nt Que. Lors de l'incendie qui détruisit le palais ;e- royal de la Granja, ils se sont, ou péril de leur es vie, dévoués au sauvetage des œuvres d'art et du nt mobilier précieux. Le roi Alphonse XIII est vélo nu le lendemain à l'usine de Ségovie où sont occupés les deux braves; il les a félicités et leur ,er a serré la main, leur promettant la distinction honorifique qui vient de leur être accordée. DORMEURS DES RUES ;s- Les fortes chaleurs que septembre nous amè->u- ne en guise d'adieu de l'été ont ramené aussi ;nt à Bruxelles les diverses catégories de dormeurs îr- des rues. on C'est en plein jour, vers l'heure de midi, que l'on peut les observer et l'on en distingue facilement deux «espèces» principales : le travail-„ leur qui se repose un moment avant de repren-„ dre Sa tâche et le paresseux... pardon le chô-^ meur, qui dort ne sachant que faire. -é" Règle générale : l'cuvrier qui se livre en plein ; " air à un somme réparateur dort couché ; l'autre, ^ assis. La raison en est très probablement que e le premier dort de propos délibéré, et s'est étendu tout de son long sur le sol ou sur un banc pour mieux se reposer, tandis que l'autre s^en-dort où il se trouve, sans le vouloir, peut-être sans le savoir. its Mais ce n'est pas là un critérium infaillible le et la disposition de bien des dormeurs, assis sur re- un banc des boulevards, les jambes étendues et a les bras repliés sur le dossier, montre qu'ils se on sont très bien installés là pour dormir en paix, in- Les marches de nos monuments ont également les leur clientèle assidue. Partout où il s'en trouve, [et mais surtout autour de la fontaine De Brouc-de kère, on est sûr de rencontrer bon nombre de -es dormeurs. Les bancs de la plate-forme qui sur-,as plombe les célèbres otaries du Mont des Arts sont transformés, à certaines heures, en un vé-on ritable dortoir, sans qu'en sache trop la raison =.s de cette préférence. ' Il faut que dormir en plein air ait un charme inconnu de ceux qui ne dorment que dans leur es lit! j Le cocher — il en existe encore quelques ra-rf res spécimens — dont presque toujours dans su " voituie plutôt que sur son siège d'où il pourrait choir, et le terrassier, faute de mieux, se tasse parfois dans sa brouette, tandis que les ou-vriers travaillant aux voies des tramways s'ô-tendent tout simplement sur le trottoir. ^ Quant au travailleur des champs, il a la paille, on la mousse, l'herbe molle, cmollior herba», com-llfi cas disait le bucolique Virgile. [G,. Jd.J ^ SAGES FEMMES ET GARDES-MALADES is- . Le deuxième examen pour 1918 à l'effet d'ob-tenir le certificat de capacité comme accoucheuse on £a£de:m.aIac?es a.ura lieu du 15 au 30 septem^ de •re* .ir? écrire au bureau de la Commis >u- sion provinciale, 44, rue Van Schoonbeke, 44 à Lre Anvers, joignant à la demande les papiers ^ nécessaires. es LE ROSCH HOSCHANAh lu Le premier jour de l'an 5679 de la création du ne monde selon le Rite israélite moderne, le «Rosch Hoschanah», a été célébré samedi matin à la Sy. ■a- nagogue, rue de la Régence, devant une assis-es tance nombreuse ou figurait le baron Lambert président du Consistoire central israélite de Bel. gique, entouré des membres du Consistoire. Le urand-Rabbin a prononcé le discours de circon. stance. r. L'EXPOSITION DE LA PUBLICITE I- installée rue Ste-Gudule, fermera ses portes le n 14 courant. j? NECESSITE DE LIVRER LES BOITES g. AUX LETTRES □t On a constaté fréquemment que des soldats al-u- lemands, en quittant les maisons, y laissaient u- par megarde les boîtes aux lettres vides. Auquel ,it cas les habitants négligeaient de fournir ces boî-►n tes ; délit mis sur le même pied que le recel d'au. Le très objets de valeur marchande. Il est donc à noter qu'elles doivent être fournies à la Komman-le dantur locale contre récépissé. t P°.ur remplacer VOS LUSTRES, demfndez à vos installateurs les lustres en bois E.I.C.O se vendant à partir de 27 fr. Salon de vente et d'ex-position, 6, Pl. DE LONDRES (Porte Namur). t- LE 'CONSEIL COMMUNAL DE BRUXELLES s'est réuni lundi sous la présidence de M. L. Sieems, ' ff. de bourgmestre. Le secrétaire oommiunal donne lecture d'une communication qui est renvoyée devant 1e Collège : il s'agit d'une lettre de la Fédération bru-! xelloise des employés. g Ensuite M. P^adet porte à la connaissance du Con--j seil les différents budgets des cours pour adultes de l'écote de lingei et de l'école Couvreur. Puis il ■ demande des subsides et des crédits supplémentaires pour certaines écoles. Outre le crédit déjà accordé au Collège pour l'in-jt stallation du mess des employés communaux, M. Pia-^ det demande au Conseil un nouveau crédit spécial, mais cette fois it s'agit d'un million (une paille!). Les conversations entre différents conseillers sont :1 tellement animées qu'il est impossible d'entsmdre les >- explications de M. Piadet concernant une demande >, d'un crédit spécial de 30,000 fr., une taxe et l'exten- sion du canal maritime. ;> Pour les hospices et la bienfaisance, le même u échevin demande l'approbation du Conseil pour la ^ résiliation d'un bail et la main-levée d'un terrain. '- (Admis.) e Lnsu'te le Cm-'eii accepte un legs de 62,000 t'r. fait par testament au profit de l'hospice des orphe-e lines. s Pour terminer la séance, M. Pladet demande au s Conseil un crédit de 50,000 fr. en faveur de l'hospice intercommunal de la protection de l'enfance. M. Steons procède au vote par appel nominal sur les difi'rents crj'iW, subsides et crédits supplémentaires qui ont été demandés au cours die la séance. „ Ceux-ci sont adoptés à l'unanimité. La séance est ^ levée à 12 h 2:. 1 Pendant toute la séance, ce fut un échange de '• conversations entre conseillers qui sans avoir en-0 tendu Les explications de M. Pladet votèrent sans j5 hésitation les nouvelles charges ccmmunalcs. (B.) e L'EXPOSITION DE PUBLICITE ™ organisée par Paul Mosselmans, professeur à ' l'Institut Philotechnique de Bruxelles, et instal-J lée à _la Salle J. De Wintar, 10, rue Ste-Gudule ! (1er étage), est prolongée jusque samedi pro-cham. Cette exposition offre le plus vif intérêt t pour les commerçants, les industriels et les hommes d'affaires en général. Chaque jour, 2 conférences: à 12 h., M. Géo t Knepper traite de «La Publicité scientifiquement e raisonnée». A 5 h., M. Paul Mosselmans esquis-9 se, en un résumé rapide, son important cours e de Publicité et montre l'avenir réservé aux deux professions nouvelles de Technicien de Publicité et d'organisateur commercial. ' Cette exposition contient le stand de l'Agence Générale et d'Edition Borghans-Ju-nior, qui s'est a spécialisée dans l'entreprise de campagnes de pu-blicité M. Géo Knepper, technicien-conseil en r publicité, v expose également une intéressante s sene de documents. s Un droit d'entrée de 50 centimes est perçu au >- bénéfice de l'œuvre «Les Amis des Enfants de nos t Soldats». Les personnes de province, empêchées de venir à Bruxelles, peuvent écrire, 8, rue Eu-■- gène Verheggen, à la Direction de l'Institut Phi-L- lotechnique, pour recevoir gratuitement le cata-s logue général (Brochure de 88 pages). (1415 | LE JARDIN BOTANIQUE DE BRUXELLES restera ouvert en septembre jusqu'à 7 h. de re-, levée. Chronique Théâtrale wnsuiuijuc i <aic I AU WINTER. — Les Matinées de gala du lundi Ç furent inaugurées hier par « Le Procureur Hallers », pièce trop connue pour en faire le résumé. Son thème est le dédoublement de la personnalité du I procureur chef de cambrioleurs. Salie arehi-plaine et tenue en haleine du premier au dernier acte. Excellente interprétation. M. Sternon en procuçeui e Hallers obtint son grand succès habituel. Il en fui i- de même de MM. Morgan (le Docteur), Ilectory s (Arnoldy), Tony Say (te grand Charles), Mme Jeny r Rosib.qui remplaçait au pied levé Maud tf'Orby,eu' u sa bonne part du succès. — [A. Gel.) FAITS DIVERS UN COUP DE 20,000 FR. — Une arrestation. ; — L'agent de police Van Asche, de Schaerbeek, qui était sur la plate-forme d'un tram roulant • dans la direction de la place Liedts, avait eu son > ; attention attirée par les allures suspectes de deux ' individus, qui se trouvaient près de lui; il lui avait semblé que l'un d'eux avait plongé sa main ; dans la poche intérieure du paletot d'un autre voyageur et qu'il en avait retiré quelque chose; puis, tous deux avaient sauté du tram en marche " rue de Brabant. L'agent demanda au voyageur si on ne lui avait rien volé ; celui-ci s'aperçut alors [ de la disparition de son portefeuille qui renfermait 20,000 fr.. Le policier s'élança aussitôt à la poursuite de celui qu'il avait vu opérer, il le re-i joignit après une course de dix minutes- il lf conduisit au commissariaf de la place Colignon. C'est V. W. de la rue Haute. Le portefeuille n'est pas retrouvé.. (A.) BRUXELLES-KERMESSE CE SOIR LES 4 ORIGINAL PEREZ La plus grande attraction du monde. ^ UN FEMME ECRASEE. — Une automobile con duite par V... a dérapé hier rue Verte; elle est monté/ ïe sur te trottoir, et Idalie Chauvin, de La rue Sanfr r. François, 54, qui passait à ce moment à cet endroit* ts a été culbutée et 1e lourd véhicule lui a passé sur te é- corps. Le chauffeur, après avoir stoppé, a ramassa n la victime toute ensanglantée, l'a déposée dans l'automobile et conduite immédiatement à l'hôpital Stn ïe Jean. Son état est très grave. (A.) lf THE DU CHAMP DE MARS place du Champ de Mars, porte de Namur. Rendez-vous du monde élégant de 3 à 12 h. (901) it LES VOLS A BRUXELLES. — Cher lei ;e époux B., rue Gachard, 55, à Ixelles, actuelle, u- ment à l'étranger, on a volé des vêtements pen. iS-■ dant l'absence du concierge. — Rue St-Michel, chez Mme Louise Daene, 0j| e, a volé des tapis. a- — Ch. de Louvain, chez Van Niemen, on, i .volé de§ vêtements., du liage* de? bijoux* elft/

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Dit item is een uitgave in de reeks Le bruxellois: journal quotidien indépendant behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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