Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1918, 04 April. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Geraadpleegd op 27 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/vh5cc0wp9d/
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Le Bruxel H@!s JOXJjœiSJ-JVXv QUOTIDIEN INDEPENDANT PWWWPCTBWZB—iwwg^l.WU^Mi«&kJtJ^IUray5gK-g'gaMW.JMUMfeJMUBUL'Hyggf'JH-WjUPIRMPJ'.'gJfe'.^MPg^^graEa'.wJBiL.'. ULV& -y-, ;<wIft-AH*1*^NfeirB<Hafe>K'*!IBWW&Vy*I, j11 11mil I 1W,limBT!WBM»p;f ABONNEMENT Bruxe!!&* - Province - Etranger* Les abonnements sont reçus o vol u si vcment par tous les BUREAUX T)K POSTES. Les réclamations conc«rn*nt les abonnements doivent être adr-esRées exclusivement au bureau do poste qui a délivré l'abonnement, PRIX DES ABONNEMENTS : 3 mois * - mois • 1 mois : Fr. 9.00 Pr. 6.00 Fr. 3.00 Tirage: 125,000 par jour ANNONCES Faits divers et Echos ...... la ligne fr. 5 0| m Nécrologie 3 00 |f Annonces commerciales.. 2 00 Annonces financières 2 00 ||l PETITES ANNONCES : la grande ligne 2 00 |i Rédacteur en clief : René ARMAND. y Rédaction, Administration, Publicité, Vente BRUXELLES, 33-85, rue de la Caserne. Tirage ! 125,000 par jour — - LA GUERRE Communiqués Officiels ALLEMANDS BERLIN, S aziil. — Officiel : Théâtre de la guerre à l'Ouest. Combat d'artillerie anime et temporaire de 'temps à autre près et au sud de Lcns. Au front de bataille l'activité d'artillerie est resiée limitée durant toute la journée à des combat? d'artillerie et do reconnaissance. Une attaque 'nocturne de compagnies an glaises contre Ayette a été reponssée en contre-attaque. Le soir Vennemi a attaqué avec ies forces assez considérables entre Marcel-cave et le ruisseau de Luc?. Il fut refoula avec ' d-- lourdes potes. Nous nous sommes emparés de la hauteur au sud-ouest de Moreuil à la suite d'un coup de main. La des truction de Laon par Vartillerie française a continué Devant Verdun et dans les Vosges moyennes, l'activité d'artillerie s'est ravivée. Au sud-ouest de Hirzbach une attaque cou ronrée de succès nous a valu des prisonniers. Le capitaine baron von Richthofen a remporté sa 75e lictoire aérienne. Rien de nouveau des autres théâtres de la guerre BERLIN, 31 mars. — Officiel ; De nouveaux succès de nos sons-marins dans la zone de barrage autour de l'Angleterre : 10.000 tonnes. C'est principalement du matériel de guerre de l'ennemi qui fut atteint par la destruction dans la partie Orientale de la Mar.clte.Quatre vapeurs lourdement chargés y sont tombés victimes d'un de nos sous-marins, commandé par le lieute nant-capiiaine TVissner. Sur la côte orienta-' le de l'Angleterre, un navire de pcche aimé, ■probablement un navire de garde, a été incendié par un sous-marin au cours d'un combat, d'arta li'rie. BERLIN, f^tivil. — Officiel du soir ; Rien de nouveau du champ de bataille en F rance. AUTRICHIEN VIENNE, 2 avril. — Officiel : Sur 7e Piave intérieur, dans la région comprise entre Asiago et le bassin de Laghi,nous avons repoussé des attaques italiennes. BULGARE SOFIA, S avril. — Officiel : Front cil Macédoine : Dans la région de Bitolia une patrouille du régiment a Sofia » a rdmenè des prisonniers français. Dans le coude de la Csema et a l'est de la rivière p'es de 1 ar'nova, brefs coups de main A'artillerie réciproques. De s deux côtés du Vardar l'actii ilé réciproque d'artillerie a augmenté a'in te usité. Activité dnimée et réciproque d'aitillene. Nous avons abattu par le feu de nos canons un avion, ennemi., qui s'est abattu au sud du lac de Doj-tan.Front de la Dobroudeli* : Armistice. TURC CONST A NT IN Ol'LE, 1 avril i Front de Palestine : Le feu d artillerie est resté vivace sur la rive occidcntaie d:i fdurddiii. L'action d'iu fanterie a cié moindre. Elle s'est bornee de notre côte à des entreprises de patrouilla e_i de groupes de choc qui ont obtenu de (bons résultats avec la brillante assistance de W"A' avions de chasse opérant dans des conditions des plus difficiles.De fortes patrouilles ennemies s'avançant près de Mesra ont été refoulées avec des pertes elevées. Sur la \rive orientale du /ourdain, l'ennemi après de nouvelles attaqués repoussées dune ma riiè're sangiante a commencé à se retirer. Il est pour suivi. Ailleurs-pas d'événements spéciaux.lONSTANTINOPLE, 30 mars. — Offi ciel : Pas d'événements spéciaux. FRANÇAIS PARIS, 3 avril. — O/fictel, 3 h.j p. m. . La nuit a été relativement calme sur le front de l'Oise et de la Somme. La lutte d'ar-iillerie a pris une certaine activité sur une partie du champ de ba.aille. Les troupes franco-anglaises ont fait quelques progrès pendant la nuit entre la Somme et Demian. Dans la région de la tranchee de Calonne et au Ban-de Sapt nous jivons réussi deux coups de mai-i qui t ous ont donné des pn sonniers. Aux Lliambiettes une tentative en nemie sur nos petits postes a échoué. PARIS, % avril. — Officiel11 h., p. m La journée a été marquée par une lutte 'd'artillerie assc? vive notamment entre Montdidier et Lassiguy. Nos batteries ont pris sous leurs feux des rassemblements ennemis à l'est de Canligny. Une forte reconnaissance ennemie attaquée par nos trou pes sur la rive gauche de l'Oise au sud-ouest de Servais a été icpoussée. En Woevre et en 'haute-Alsice des coups de main ennemis ■ n'ont pas do'i-ié de résultat. Rien à signaler i(r le reile du pont. ANGLAIS LONDRESS avril. — Officiel du Wa< Office : Au nord de la Somme, la situation est inchangée. Au sud de la Somme d'âpres com 'bats ont eu lieu près de Moreuil. Entre Mo-reuil ei Ilangard la cavalerie anglaise a reconquis au cours d'une brillante contre-atta-'ijue une forêt perdue précédemment. Au front français une attaque ennemie a été repoussé e au sud de Moreuil. A part cela la ' journée a été relativement calme. Dernières Dépêches Le bombardement d« Paris. Londres, 3 avril, — De Paris au « Daily J^ail m : Le bombardement de Paria a conti nué de façon ininterrompue depuis le matin du Vendredi-Siiut jusqu'au lundi de Pâques. Durant 4 jours, les Parisiens ont séjourné dans les caves. Toutefois la capitale s'habitue petit à petit au danger. Durant les jou s de fête les chemins de. fer souterrains et le.; tramways ont roulé en majeure partie. A l'occasion du beau temps, les Parisiens ont fait de nombreuses sorties. La police a saisi un grand nombre de pamphlets idiots où il est dit que Par- 3 serait bombardé de cette façon jusqu'à la fin de la guerre et qu'il n'en res-t" nnt pas pierre sur pierte. Une grande partie -de La population s'arrange à passer ré gulièrement toute la journée dans les caves Le « Secolo » de Milan apprend de Paris que le bombardement de cette ville a gagné en intensité. A l'heure actuelle, les projectiles tombent toutes les 4 ou 8 minutes, ce qui fait supposer que plusieurs canons à longue portée sont en action. On a trouvé dimanche matin, aux Champs Elysées, de-'-éclats de projectiles de ces canons monstres allemands On mande d'ailleurs de Râle que mardi, le bombardement s'est arrêté plus tard que le1-jours antérieurs. Longtemps après la chute de la dernière bombe, les rues sont restées désertes. J.e trafic par chemin de fer avec la banlieue est réduit au minimum. En vertu d'une dispositio i préfectorale, les toits de pl isicnrs bâtiments parisiens ont été prote gts au moyen de matelas. De Zurich : D'après des nouvelles de Paris. datant du premier jour de Pâques, la préfecture de Bordeaux est évacuée depuis le milieu de la semaine dernière par les autorités, qui s'installent en partie dans l'hôtel de ville. On ne 6ait rien encore d'un transfert évenuel du gouvernement français à Bordeaux. Les réfugiés de la Somme. Paris, 3 avril. — Le, fleuve dos réfugiés de la Somme diminue un peu depuis vendredi dernier. Une partie d'entre eux a été transférée par train spécial vers la Bretagne et 4a Normandie, une aiiti-c vers le sud et l'ouest de la France. Les habitants de Compiègne ont été amenés en canots à Pontoise qui a été érigée en ville d'étape. Londres, 3 avril. •*— De Paris au «Daily Express» : Plus de 70,000 réfugiés des régions occupées par les Allemands sont arrivés à Paris. Ils racontent que leurs ma'sons et tous leurs biens ont été détruits. Toutes leurs propriétés ont été nivelées avec le sol. Les pertes des Anglais en tanks. Londres, 3 avril. — Du «Morning Poét» : Los pertes en tanks sont extraor-dinairement lourdiôS. Le nombre de>s tanks mis en pièces par l'artillerie ennemie s'élève à plusieurs centaines. Nombre d'entre eux ont sauté du fait de leurs propres occupants, d'autres ont été capturés par l'ennemi. Cela n'empêche que les tanks, aussi bien à l'attaque comme dans les combats d'ar-rière-ga-rde,. se sont révélés comme un moyen de combat extraordinairement efficace. Il n'est' pas impossible qu'on assiste dans cette guerre à des batailles futures où la bataille sera engagée et 'terminée par les deux adversaires au moyen de tanks. Nouveaux préparatifs de combat c'a perspective. Rotterdam, 3 avril. — Les correspondants de guerre annoncent que des deux côtés on amène de l'artillerie lourde et que la grande bataille peut se rallumer d'un instant à l'autre. Le «Daily News» annonce que les Allemands amènent sans cesse de nouvelles et importantes réservas au front. On mande de Paris au cNieuwe Eotterdamsche Courant» ; Un ministre français a déclaré qu'une nou-volla attaque est imminente, car du côté allemand le terrain est noir de troupes. Mais à présent l'artillerie lourde des alliés-entrera. en scène et saura où atteindre les voies de communications des Allemands. La réserve d'artillerie et de munitions des alliés s'opère en bon ordre-. Le ministre concéda que l'adversaire avait bien combattu et était excellemment disposé. Le recrutement en Angleterre et aux Etats-Unis. Amsterdam, 2 avril. — On mande de Washington que le Sénat américain aurait modifie le projet de loi sur le service obli gatoire en y comprenant tous les -jeunes gen» ayant "21 ans depuis le 15 juin 1017 ; ce qui augmenterait le contingent de 700,000 hommes.D'autre part, le « Times » annonce qu'en Angleterre la lin.ite d'âge des recrues sera port-é9 de 43 à 50 ans. La situation en Russie. Londres, 2 avril. — De Pétrograd ai a Daily News » : Le chef de "cosaques, Bo-gawski, se serait rendu. De l'ancien mouvement cosaque anti-bolcheviste il n'est rien resté qu'une bande ou deux de cavaliers. L.i presse bourgeoise russe publie les communiqués allemands en manchette, tandis que les journaux socialistes publient ceux des alliés et adoptent un ton franchement favorable aux alliés. Les pertes anglaises. Berlin,. 2 avril. — Des formations d'où vriers anglais militarisés engagés et presque; toutes les divisions engagées jusqu'ici dans la grande bataille à l'Ouest, au nombre de 40 déjà, constituent des troupes très hétérogè nés. De nouvelles formations sont constituées en touite hâte à l'aide des restants de divisions sans examiner à quels bataillons, a quelles brigades, etc., île aapartiennent; c'est au renfort de ces groupements qu'ont déjà été affectés ces dépôts de troupes et Igs formations d'ouvriers. Le bombardement (le Théra en Grèce. Berlin, 2 avril. — Un sous-marin a < oulé le 25Smars, au large de Théra. île située au nord"de la Crcte, uni voilier qui se trouvai' à l'ancre. Le seras-marin a débarqué des hommes et a coulé deux voiliers amarrés au quai, à l'aide'de cartouches èxr),ris've=.. F.ii outre, un élévateur d'i-ne capacité de 10 à 13 tonnes a été précipité du môle du port dans les eaux. La population avait d'abord cru avoir à faire à un sou--marin des alliés, mais après l'explosion elle s'enfuit dans les montagnes. Après que nos hommes furent retourné 3 à bord, le sous-marin fut attaqué de terre à coups de mifr^il-leuseir. Après avoir tt-é atteio- en de nombreux endroits de sa coaue, mais sans qu'il en résultât le moindre dégât, le sous-mann plongea. Les deux morts signalés par Reutcr. si toutefois morts il v ava'.t, doivenf avoir été frappés sur terre ferme. La panique à Paris. Berlin, 2 avril. — Un désarroi, frisant la panique, règr-e dans la forteresse de Paris à la Fuite du bombardement incest-ant des canons à longue ixîrtée. Les gares et les établissements de transport sont assiégés par des £ens qui quittent la ville. Le gouvernement ne veut et ne peut toutefois pas satisfaire aux vœux du public, attendu que les mevens de transport nécessaires lui font défaut. L'opposition anti-belliqueuse au Canada. Londres, 2 avril. — De Quebec au xi Central News » : Le mouvement de protesta tion contre le service militaire obligatoire continue. Le mouvement qui se restreint i la ville de Québec est réprimé militaire ment. La guerre sous-marine. Londres, 2 avril (Reuter). — Les deux bateaux de pêche irlandais « Géraldine « et « St-Michan » oyt été coulés par un ro-ua-ma rin. Cinq personnes de l'équipage de la «Géraldine» manquent à l'appel. Cadix, 3 avril. —■ Les transatlantiques espagnols refusent de prendre la mer, à rai son de la menace sous-marme. » La question des navires hollandais. Amsterdam, 2 avril. — D après un journal de notre ville, le député van Hamen aurait interrogé ainsi qu'il suit les ministres de l'agriculture et- des affaires étrangères : « A-t-on reçu des gouvernements de l'Entent" un avis déclarant que Les vapourts de H-allande pourraient, dès leur arrivée en Amérique, y charger 100,000 tonnes de céréales panifia-blés ? Dans l'affirmative, quelle est la garantie des ailliés quant à assurer un voyage «ans onv.aibre à l'aller ct.au retour quoi qu'il advienne? Le gouvernement hollandais est-il prêt à agir en l'occurrence 1 Dans la négative, pour quels motifs laisserait-il passer cette occasion d'augmenter au plus tôt l'approvisionnement du pays? Y a-t-il des raisons dus douter de la sécurité du trajet des navires, alors même .que la dite garantis serait certifiée, qu'il serait entendu qu'ils naviguent uniquement poulie ravitaillement hollandais, et qu'en aucuns façon ils ne seraient utilisés dans l'intérêt dis l'Entente, qu'ils pourraient librement pajxouriv la voie non bloquée et seraient à l'abri des attaques de sous-tnarins 1 » La classe de 1919 appelée sous les drapeaux en France. Genève, 2 avril. — L'office télégr. de la presse suisse ajoute ces détails à son rapport sur la séance de vendredi à la Chambre française : « Des débats importants précédèrent le vote sur la convocation des recrues de la olass© de 1919. Un député socialiste av-ait proposé de ne convoquer les classes jeunes qu'à condition de lioem-c.er les classes âgées, mais les protestations de l'assemblée ltu firent quitter la tribune et rétirer sa proposition ; le même sort fut réservé à une série d'autres motions de députés, ainsi «.y-au rapporteur de la commission de l'armée. Entretemps, l'artillerie allemande à longue portée recommençait le bombardement de la ville, le tonnerre d© la canonnade s'entendait dans la salle au moment où le député Prcssemane monta à la tribune pour y lire, au nom de la la.norité socialiste, une proclamation signifiant que la' minorité parsiste à s'opposer à la politique gouvernementale, et blâmo ses tendances im-périaiLstes, mois se rallie toutefois au gouvernement, en considération de la gravité de l'instant. La proclamation se poursuivait en ces termes : « Quand nous protestâmes contre l'appel des classes 1916, 1917-, 1918, la guerre de tranchées battait son plein. A présent, iil n'en est plus de même, puisque l'ennemi est à nos portes. U n'est pluiâ temps de se livrer à des discussions relativement aux buts'de guerre ou buts de paix. Nous ne voulons pas qu'un ennemi mû par un brutal impérialisme se précipite impunément sur nous ; nous ne pouvons admettre un seul instant qu'une discorde entre nous lui procure la victoire. Toutefois, nous réprouvons la politique du passé ; en 1914, nous approuvions pleinement la guerre de tranchées ; l'an 1916 éveillai en nouis certains doutes, on commençait alors à parler de guerre d'extermination ; nous tentâmes une protestation, par tous les faibles moyens dont nous disposions; ainsi fut constituée la minorité socialiste. Vous avez répondu par un brutal refus aux notes pacifistes du président W.Llson et du Pape, ce fut là jrn non- sens de votre part. Nous blâmons vivement aussi votre 'att'tude. lors de la révolution russe. La publication des traités secrets prouve que votr© politique gouvernementale ne- s'en tient pas toujours à la défense pu ne et simple; la na-fc-on russe, enfin délivrée du tsarisme, ne voulait pas continuer la guerre,puisqu'elle est nettement impérialiste. (In-temrptionis et vacarme à la droite et au centre, vifs applaudissements aux bancs socialistes.) Jamais vous n'avez agi de manière" à dissiper ces doutes ; jamais vous no vous êtes raillés sans réserve à La- formule rusée d'une paix son-s annexion et sans indemnité. Pour toute réponse, venvs avez signifié votrs refus d'accorder do3 paisse-por'ts pour Stockholm et votre refus d'admettre les délégations de soviets à la Conférence ' de Par's. C'est ainsi que vous avez contribué à l'arrivée au pouvoir de Lénine et cie Trotzki. (Applaudissent. à l'extrême gauche, violentas interruptions et protestations aux autres bancs.) Nous flétrissons la politique qui, au fond, vise à la violence- » Après P ress e m an e, Ilaf fin, Dugens, délégué cfô Zimmerwald, pnand la parole pour déoloror les boucheries de la nou-vietllo offensive ; il fait observer que la Franco en est réduite h une conception géographique, elle deviendra la pro;o de populations étrangères si le gouvernement penonoe à négocier la paix.Raffin, Dugeus, ainsi que deux autres délégués de Zimmerwald et 4 socialistes ont voté finalement contre l'appel aux armes 'de la «lasse dis 1919. » Les négociations roumaines. Bucarest, 2 avril. — Le président du Oon seil, Mrtighilomîfh, et le ministie des affaires éirargères, Arâoiï, sont partis pour J-is- Le traité (le paix avec la Roumanie. Berlin, 2 avril. — De nombreux passages essentiels du traité de paix des Centraux avec la Roumanie sont déjà paraphés. La mise au point do l'acte nécessitera encore unie huitaine de jours ; on s'attend donc, pour la mi-avril, à l'apposition des signatures définitives. Le désarroi (le l'opinion publique française. Ces jours derniers, annoncé le « -Matin », le "préfet de police a invité tous ses agents à poursuivre avec la dernière rigueur tout.-*b j>ei sonnes, fftte'le soit Ic-ui qaalité^q ii tiendraient des propos «.'alarmistes ou d'-faitist' s ». A CbSâtillon-sur-Scine, la gendarmerie a .srreté un îiommé Jules B'iurdis. 50 ans, cpii tenait des propos «défaitistes » devant -.11 groupe de soldato alliés. Bourdis a été., écroué à-la maison d'arrêt. La santé (lu roi d'Espagne. L' (i Echo de Paris » apprend de Madrid que le roi Alphonse XIII soulfie d'une inflammation de l'articulation de la hanche, qui le force à garder le lit. Entre socialistes do l'Entente. Paris. 3 avril. — La délégation des socialistes de 1 Entente, qui voulait se rendre a Xevv-Yôrk, a dû renoncer à ce voyage, à pei-rarrivée à Liverpool. Les marins anglais affiliés à l'association des gens de mer on., en effet, refusé tout engagement à bord du navire qui devait transporter la délégation. Les délégués français sont déjà retournés à Pai is. Le ministre de la guerre américain sur ie continent. Paris, 3 avril. — M. Baker, ministre de ia guerre américain, est parti pour Rome. La surveillance du commerce d'exportation français*. Paris, 3 av. il. — Une communication officielle de la presse, attire l'attention des ex portateu« français sur l'obligation qu'ils ont de se procure, des certificats consulaires constatant quo leurs clients «tablis en Suisse, sont vraiment des neutres, avant de leur envoyer des marchandises. En cas de doute, les exportateurs douent s'adresser au minis tre du blocus ou à la direction générale de; douanes. La non-observation de ces prescriptions pourrait entraîner pour les exportateurs français la présomption de s'être îen-dus coupables de commerce avec l'ennemi. DÉPÊCHES La guerre sous-marine, Berlin, 3 avril. — Les 4 vapeurs, lourdement chargés, dont nous annonçons la destruction dans une note officielle allemande (voir communiqué allemand), montrent également au profane la liaison qui existe entre le travail do nos sous-marine et le plan de la direction suprême de l'armée.Les sous-marins appuyent du côté de la mer la grande attaque à l'Ouest, en tombant dans le dos des communications navales de l'Angleterre. Supposons que la cargaison des 4 vapeurs aurait consisté en grenades de 10.5 cm., dont chacune pèse environ 16 kg.et chaque navire n'aurait porté qu'un tonnage de 4500 tonnes l'un dans l'autre, alors en chiffre rond 1.7 millions d'obus auraient été engloutis par 1a- mer et ainsi détournés des soldats allemands, ce qui représente de la munition pour tout un feu roulant. Supposons maintenant que los vapeurs auraient eu à bord des cargaisons non de munitions, comme toutefois il est probable, mails de y oanons ou de vivres, le dommage infligé à l'ennemi n'aurait t>as été moindre. Avec une telle cargai son de froment, par exemple, toute une armée ennemie d'un million de soldats aura t pu manger pendant trois mois, en se basant sur la ration de pain allemande.C'o que Paris pense de l'offensive. ^ Berlin, 2 avril. — L'interrogato'ire d'un prisonnier français retourné au front d'un récent congé à Paris, donne une idée assez claire, ou tout au moins non influencée par la censure officielle, de la disposition d'esprit qui règne à Paris concernant l'offensive allemande, lin dépit de toutes les mesures de précaution et du bâillonnement des journaux, la situation effective des troupes allemandes est généralement connue. On sait combien Amiens est menacée, mais on espère encore qiie les réserves françaises seront assez fortes pour enrayer l'offensive et pour rejeter les Allemands sur leurs anciennes positions par une forte contre-offensive, comme ce fut le cas près de Verdun. Si cela ne réussit point, le gouvernement français ne permettra pas aux Allemands d'avancer jusqu'à Paris sans entamer au préalable des négociations. Dès à présent, le suc-. cès de l'offensive allemande en Franco a très défavorablement influencé l'opinion à l'égard de l'Angleterre. On se montre très désillusionné de oe que ce soit l'armce française qui ait dû venir au secours des Anglais qui, contre toute attente, se sont mal battus. Aucun Anglais n'a pris part, jadis, aux combats pour la possession de Verdun. On creuse des tranchées à Paris. Genève, 2 avril. — Du «Matin» : La garnison de Paris a terminé fiévreusement l'installation de tranchées dans lo Parc des Tuileries, au Bois de Boulogne, ainsi que sur les boulevards extérieurs. L'exode dc3 Parisiens. Cologne, 2 avril. — De Genève à la «Gazette de Cologne» : Par suite de l'af-fh'.ienee dans les trains, beaucoup de familles riches ont quitté la ville en auto. Une ordonnance du gouvernement défend aux automobiles privées de quitter Paris. Lo ministre de la guerre américain est parti pour Rome. Continuation du bombardement de Paria Berlin, 2 avril. — De Genève à La rregsze>itit-ng^ t Le bombardement de Paris qui a eq lieu hier, a été entamé, plus tard que les jours précédents. Long-temps encore après que la dernière bombe fut tombée, les rues restèrent vides de monde. Les communications avec les faubourgs ont été extrêmement restreintes. Conformément à une ordonnance du préfet de police, les toits de nombreuses ' maisons parisiennes ont été protégés par une couverture de matelas. Londres, 2 avril. — De Paris au «Daily News» : L'examen des éclats d'obus a fait naître chez les autorités l'impression que quatre canons bombardent Paris, en se relayant chaque jour. La chute d'Albert. Berlin, 2 avril. — Un ordre du jour trouvé dans la ville conquise est conçu en ces termes : « Albert ci oit être gardée à tout prix. » La signification de la ville comme point de jonction importaiiA justifie pleinement cet ordre du jour/ Des troupes d'infanterie de marine, ayant à leur tête le commandant du régiment, s'avancèrent en bonds rapides jusqu'à la mer de maisons protégeant la vilie.Mais le travail le plus dur était encore à faire. Toute la ville n'était qu'un nid de mi- < trailleuees. Au cours d'une chaude lutte dans les rues, les points d'appui anglais furent pris de flanc et de dos et les garnisons faites prisonnières. A la lisière ouest de la ville, où les Anglais avaient occupé de nouvelles positions avec des troupes fraîches dans un profond secteur de route, dés combats sauvages se déchaînèrent ; la gare et la fabrique située sur la chaussée de- Millenoourfc étaient pleines de mitrailleuses. Enfin le combat s'arrêta. Il faisait nuit et seule . la lune pleine argentai't la coupole des cieux. Si les Anglais gardaient la lisièra -ouest de la ville, il ne restait aux Allemands qu'à renoncer à la ville. Alors nos gens, épuisés, s'élancèrent encore une fois à l'attaque. Des canons furent placés à 50 ou à 60 mètres. Les grenades vinrent s'abattre à courte distance au milieu des nids de mitrailleuses anglais. L'ennemi s'enfuit, pris de panique. Au clair de lune on put voir les masses anglaises compactes s'enfuir sur le versant sous le feu de destruction" allemand bien dirigé. Les champs situés de l'autre côté de la route étaient littéralement parsemés de morts et de blessés.Le lendemain, les Anglais effectuèrent une contre-attaque à l'aide de tanks, mais leurs colonnes d'assaut répandirent inutilement leur sang, les positioois conquises la veille lestèrent bel et bien aux mains des Allemands. La guerre aérienne. Compiègne, Soissons et Roulogne-s-Mec bombardés par les Allemands. Berlin, 2 avril. — La forteresse da Boulogne a été copieusement bombardé® par ies escadrilles d'avions allemands. , Jeudi 4 Avril 1918. ANNONCES DIX CENTIMES 51,10 année. » M0 1259 » 9 - EtkJS

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Dit item is een uitgave in de reeks Le bruxellois: journal quotidien indépendant behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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