Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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09 oktober 1917
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s.n. 1917, 09 Oktober. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Geraadpleegd op 26 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/sq8qb9wz6d/
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4™° Année - N. 1988 - Ed. S GI1SQ CEHT1HES Mardi 9 Octobre 1917 ABONNEMENT POSTAL. ÉD. B Bruxelles - Province - Etranger 3 mois : Fr. 4.50. - Mk. 3.60 Les bureaux de poste en Belgique et à l'Etranger n'acceptent que des ibonnements TRIMESTRIELS; ceux-ci prennent cours les 1 Janv. 1 Avril 1 Juillet 1 Octob. On peut s'abonner toutefois pour les ceux derniers mois ou même pour le dernier mois de chaque trimestre au prix de : 2 Mois 1 Mois Fr 3.00-Mk2.40 Fr 1.50-Mk.1.20 TIRAGE :HO.OOO nin inu n Le Bruxellois Rédacteur en Chef : René Armand Iffi&nsi Esàeiiâlsn Indépendant Rédaction, Administration, Publicité, Vente : BRUXELLES, _________ — La ligne Faits divers et Echos . fr. Nécrologie Annonces commerciales . » financières . . . PETITES ANNONCES La petite ligne La grande ligne TIRAGE : MO.OOO PAR JGUR Les bureaux du « BRUXELLOIS » se trouvent RUE DE LA CASERNE, 33 et 35, à BruxeHes (près de la piace Ânneessens). ET STOCKHOLM ? Ukxirigue, qui l'eût cru ' — Ghimène, qui l'eût dit? C'est M. Asquith qui l'a dit; ce sont leB nigauds d'Angleterre qui le croient. Avec frénésie, ils applaudissent, à l'ex-président des ministres dont la parole se fit, l'autre jour, entendre à Le^ds, assurant aux peupits eux. mêmes voix déiibérative lors du reta-bls-ainent des relations internationales. C'est- donc mon tu et merveille8 qu'on leur promet. Rien n'est* ftn effet au-dessus du pouvoir de trancher librement de sa destinée. On les flatte. On feint de prendre leur volonté en oOnsidératioai. Somme toute, les charger pendant trois ans ctu poids du service, militaire, les pli.fr sous la contrainte d'une aveugle obeissanoe, les pressurer d'impôts, tout cela pousse à maintenir les apparences quand la nécessité de s'assurer 'leur concours pour une nouvolle campague d'hiper est là, devant voue, qui s'impose, Donc, d'après M. Asquith, les peuples parleront , agiront, délibéreront-, dresseront la nouvelle carte du monde, les peuples régleront 'leuŒs différents, les peuples désarmeront, as-Burfcroat la liberté des mers, empêcheront la gaerro économique, créeront d«s tribunaux înternationattx, formeront des cours d'arbitrage : les peuples iront à Stockholm... Sans doute, ils étaient prêts d'y aller. Depuis un mois, leurs représentants siégeraient en Suède, su le ibolà n'avait été mis à leur voyage par leurs gouvernements respectifs. Voi.à ce que l'on en fait de la volonté des peuples. Elle .est quelque chose dans le goût de ces b liions que l'on gonfle efc dégonfle à- lo sir pour 1a- plus grande Joie des gosses. Les gouvernements des Alliée ont trouvé mauvais de se voir désavoués à Stockholm. On avait bien souci de la volonté des peuples au moment de la dispense des pas. «epwrfcl Notre leader- Camille Huys-mans lui-même s'est élevé contre l'autocratie des gouvernements de France et d'Angleterre, provestent bien haut que le droit de la libre exprès-«ion des opinions était.'blessé au vif. On dégonflait alors. Aujourd'hui, que le déroulement dfi la politique sollicite l'attention publique, pour d'autres questions, on gonfle ! et, à tort et st-tra-veis, c'est de la volonté d''s p uples qu'on yoa&u Oh ! la cruelle et sanglante bouffonnerie'! Combien d honnêtes gens doiiiurout, une fods de plus,- clans le piège, ajoutant foi aux déclamations des politiciens. La vérité, c'est- que l'on a découvert un thème littéraire, point, trop usé encore et surtout facile à exploiter. Dans les discours, dans lés jjamrtiaux, on parle de la Soc été des /fàtv,ns, comme naguère du Concert 'européen de'" droits imprescriptibles, du respect des petits Etais, do l'autonomie des -mioorito.B, que ses je. Cependant, on dresse des censures, on écorne les «péchés, on travestit la presse étrangère, on intfir-dit 1' « Avanti » au frémi italien... Cepen-daaalt, osi vous controuve <les buts de guerre dont le. splendeur brille. Wilson, et avec lui, tous les Etats de ea république, luttent pour... je vous le denne en mille'! luttant pour la fi. , berté du monde, (Il y a. des faiceurs qui ont tâcisinué que les marchands de pétrole, du porc Haie-et de uranitiom?, se soucieraient de la li-ijftrte du *nonde comme de l'a.n qu.ara.nte. Mais <Hneufc vrtc fait- de les bâillonner), M. Pain levé • déclasse, et sans broncher ! que, depuis ju.llet 191$ l'année française fut l'invincible bouclier, die la civilisation. Enfin,, scion le champion du libéralisme anglais, M. Asquith, il paraît g 1^-091 v-hitte pour la paix... , 1 Jfeaâeurs, tant de splendeur aveugle'1 Si le j?i<ésident-dt;3.Etats-Unie sépare le peuple, aiJe-wiaind de sera- gouvernement, couvre ceiui-ei de blâme, et a des mots d'amoitié pour celui-là, on comprend mal que M. Pamlevé parle des sep. tante millions d'Allemands comme d'un ra-anatsis de barbares et de brutes. Oui ou non i'«rmée allemande est-elle composée de citoyens çllomaacîs ? Al»rs quoi? M. Painleve se serait-51 mis à l'école de la « Libre Belgique »? 11 ne Jfa.ut jurer de rien. Mais si Al. Painieyé parle comme il parlg, e'il fait dû la- rhétorique et se grise do mots, c'est 11.11 peu .notre faute... Nous partageons âous te'naïveté des poètes qui, épris d'amour, oroient qu'avant la passion qu'ils ressentent,jamais cœur humain n'a encore tressait!;. Dan» an autre ordre de ohoses, mais avec plus <ie ridicule encore, nous nous représentons volon <âere que cette guerre est, par sa couleur, sah8 ' précédente dans l'histoire, qae c'est vraiment îe goût de la liberté qui anime ceux que nous (gratifions de notre- sympathie sur le théâtre de la politique. Moi Di u, les hommes, ce n est [pafl si magnanime qu'on se l'imagine, aux heures d'optimisme. Us ont tous leurs intérêts et [voilkstt sur eux. Pour cire les représentante d'un pai'ti ou les délégués d'une population, il est bien rare que- la ohese publique soit l'uni-«qno objet où se-porte la sot liduide; Certes, je M'avanoe pas que ceux dont les journaux im-quotidiennement l'*s noms soient, sa-t-s iiaeiffiotiori aucune, dfs gens iggçfèijbêal ' Mais ils wveint si loin de nous ! nous n'avons aucune relation directe avec eux et qui donc, dans .a société «e compose pas une attitude? Le ■de •sçwaase, ou de hautes études entreprises «n* tnBweresifcés nié fouit rien à la chose. On parle b.en-de culture française et de culture œtEajBaiBde, ma's la réalité n y repond pas. En «amme, «e qu'il y a, c'est une culture euro-Ipéenne qui n'entame 1.s passions de personne mate jette un masqué de part et d'antre sur el. KM. ÏOTïtta «es paroles1 d'abnégation, toutes ces jUOi^Dttfk^'iiceâ die phraeélWïfeS dont lisent et 0.bHBBïit I03 homrrKi, en Mie, j] est bon de i IfiB xwsoeptei' saus bénéfice d'inv''nt,aiic. Sons cape, ictu» auteurs on 'ri.eat-. Le bon peuple bâtit «u* elles les cspérancCs les plue toucha n. tee. Mais il demeiti-e :l'étern'1! dupé, l'éternel 'éternel aoufl're-doutenr des gouver-Et. ça n'éet pae de la littérature. Tenir compte de ]a volonté des peuples, évidemment, c'est très bien, c'est sublime. Mais, si l'on jette aujourd hui uue si grand' promesse dans i'opiniou publique, n'est-ce pas plutôt prétexte pour exiger leur collaboration pendant une campagne encore? Au jour fixa où cette fameuse volonté pourrait ag r, gageons que d«3 mtiér ts supérieurs se préaentorciU't qui exigeront son sacrifice et, les go 11 ver .ementg auront tiié leur épingle du jeu av c la dexté rité qu'on leur sait. Si l'événement ne justifie p .s lî- s cra'ntes, nous nous féliciterons de hou-, être tromjjés, nous nous couvriront., de c ndres, nous ferons pénitence. En att ndant, ces heureux jeurs, nous avons p- ur nous le té-mognage de l'histoire, tant de l'ancienne que de la moderne et-, connaissant que les dirigeants ont toujours flatté les dirigés quand ils ne pouvaient se passer de leur concours, mais qu'à l'heure où le danger cesse d'être menaçant, ils n'ont souci de faire droit à leurs revendications et se moquent du tiers et du quart, nou- n'orneront p:s de fleurs le^ bustea des Asquith ou dfs Pain'evé. 0. E. ■ 1 ■ — LA GUERRE Ë@iafÈittnpÉs ©îflsteli ALLEMANDS BEllLiy, 8 uctvbrc. (0]}'civl du midi.) 'i'ûedtre ue la guérie a l ouest. G-roupe d annee du lelcl inarechal prince Uô.itier Kuppreclit de Bavière: L\ictv>ri, en Flandre} s'est ranimée ço-nsidé-ntblemèiti-, h.et, depuis l'après-midi jusqu'au soir, entre le bot.-, de. Iloûthulst et Ut mute Afemn-} près. Un intense jeu jçbuiant a précédé des attaques partielles anglaises, <jui.se sont dêû'elôppée» (outre quelques s cteu/s isolés du front de. bataille. Las -ntujH's d'assaut lancées par l'adversaire n ont pu proy/es^er, sur aucun front. .V otre action de défense les y bloquées d ais le champ des eiUon/ioirs. Groupe d aiiwe ua prince impérial allemand : De jkirl et d'autre de la route Ltion-Sois sons, le duel d'artiHerte a été mené avec une grande viothi.ee r.utr" le fond de l'Aili&e et le ■plateau au sud de Paryrtu. Dans la soirée près de Vuuroi'.Um, plusieurs ouipjijnie,< fra'tiç-mei ont attaqué. Kll.es oui été repoussées pur notre feu. A l\st de la Meuse, un feu vujoureu.r, a tti: dirigé sur nos positions et le terrain d ar-r ire, entre S'amogiïeuz ej lie.znuoaiix. L'a. ti,,n de notre artillerie a vinrulé une attaque française' qui se prépara t au-siid-ouest de Beau-mont.'ïheâtre de la guerre à l'est : - Front, en Maci-doine : Pas 4'opération* de quelque envergure. Bh lll.iy . 8 octobre. — OfftC-I'l du sotr ' En Flundr, le combat d'artillerie 'a augmenté jusqu'au so r entre Langemarck et Zonne-beke Sur les autres fronts rien d'essentiel. Sur mer. fJ&'ULiy, 7 octobre. (Officiel J Dans Ui mer du Mord, 5 vapeurs ont de nouveau ett contés j.ftv non somr/uùfrim-. frais d'encre eux ont été torpillés au seni de fortes escortes. U s deux autres, un seul était armé. A«J » VIESSE. 6 oc obre : Ddns le stiteur un Gabr.ele une attaque ita-lientui engagée dans la soirée s'esécroulée. A part cela, tien de })dlritcitïicr a signaler d aucun th'âtre de ta gu'rre. VIES SE, 7 octobre, — Officiel ; inraïie ae la guerre a i est ; L'ennemi a at.a%ue hier après une viyoti-rCvst prepaiation d artillerie près de Sei-eth dons la Bueovipë. Il a ete repousse par notre jeu, prcS de iVàïcJikoutz U a été rejeté par contré-att'iqiie, effectuée pur des troupes aus-tro-h >ugi oi. e# ,llem iules, iiieatre ue la guerre italien : Dans le secteur du Gabriele lu* italiens se sont bornés hier à des j».iziiéi's.,.parlieli&ijgel-les-cj sont restées stériles, tii/r le (Jostab'eiia des détachements d'Alpins ont ramené des tranchées tMlpnnps 21 bersagUens. ■iJieaue ue ia guerre ue:, jaUitiiiis : Il en de non va u. i'ORCS COS'STA .VTISOl'I.E, 6 octobre. (Officiel.) Front du Caucase ; Au écrire un coup de muni tenté par un fort détachement etvheini, ci échoué sous not' feu, dans la nuit du 4 au 5 octobre. Ffom de ta !>iâla : U ne. 1 ittrepn&é " un détache ment ennemi fort de cinq escadrons, renforcés d'art.'Uerie, a efc étouffée dam l'uiif. Sur les autée& front», il n'y a 'pas d'événements particuliers. BULGARES SOFIA j 6 octobre t Officiel. ) , jrront en Matectoine ; Dans la région de liitolui et dans la boucle de. la Vterna, à brefs intervalles répétés, très violent feu <t'nr. Ulerie. A l'ouest du Vurdar, vif feu d'artillerie, b ne patrouille entieinv gui. tenta une avance à l est du lue de Doiran, fat refoulée par noue feu. En plusieurs. points, d u front, dis détachements de reconnaissante, ennemis furent chassés pat notre feu. Dans la , vallée du gardai e; de la l'r&spa, l'action aérienne a eié vine, Notre feu d'artillerie a descendu l'un des avions ennemis qui tomba à l'est du lue de Doiran. Front en Konmanie : Près de Tiileea. duel d'artillerie habituel. * KANCAIS PARIS, 7 octobre. (Officiel de 3 h.p.m.J Activité des deux drt'ù>,Kries dans le, secteur Vaujo.dlon - Laffauji - Hurtebise et sur la rive droite de la Mezse, notamment au nojd de lu cote 344 et vers Bezonvaux.En■ Champagne, nous avons repoiissé hier en fin de journée un fort coup de main dirigé sur 110s tranchées de la ferme S'auarin, L'ennemi a subi de* pertes sensib es et laissé des prisonniers en. tre nos ni lins sans obleuir le moindre résultat. liieti à signaler sur le rcs-e du front. PARIS, 7 octobre(Officiel cle 11 h.p.rn.) Aucune action a'infanterie au cours de ta journée. La lutte à artillerie esl devenue par moments violente en Belgique, en divers points du front de l'Aisne et sur la rive droite de la Meuse. ~ Armée d'Orient : A'tivité assez sérieuse de l'artillerie sur le frotte du Vardart au nord de MouasUr et dans la /-•giou des Utcs. tiUoâM. PETliOGUAD, 6 ' ctobre. Au front septentriovul, dans la direction de Ji<ga, nous avons re/joiusé pfir no re fusillade notre f,u d'urtilUru , les tentatives faites par de petits détachements enneni s, pour nous attaquer dans la région de ôhel, au nord de la route vers l'ieskau. et u l es- de Lembery. Aux fronts à l ou.st, au sud-ouest et en liou. munie, fusillades et entreprises de reconnaissance.Au front du Caucase, r.en d'important. Aviation : Le 4 octobre,- vers 1 henie de l'après-midi, 30 avions ennemis ont prononcé une at'iaque contre 11 v.lle de llaltcs en jetant des lombes qui causèrent autant de victimes par m1 ta population ci0 le que parmi les troupes, l lAUtN 110'dE, 6 1.eti.b e : Dans La vallée de iu Diane des détachements en ne m s qui ont tente pendant la nuit du 4 tu 5 octobre d'assaillir avec l'appui ae l'artillerie les installation* fortifiées d*i nos positions en arrière, rn-i été repoiissés. Sur le j.la-eau de lia tisuza, au nord de la Wippach et dans le secteur de Dàuso Faiti (Oarso), uigou reux duel d'arti 1er e. De* entreprises <le patrouilles au sud de L'odhikd nous ont valu q Uelq ues prison n ii rs. ANGLAIS LOS DUES, 6 octobre • L'artv^erie de l'ennemi..a fa t preuve dartt-vi intensive sut l.c tioal <ie bataille, mau son tu/aiiterte n a entrepris aucune ■ op ration de combat. Un coup de i.iai/i tente contre nos tranchées au sud de llu-lebe/ce a été repoussé par notre fusillade et par le feu de nos mt-iraiheuses. Des troup e -niaises ont. attaque lac su.c• 1 L m! cniitrr.n ha sti.-isi au G ou-zeaucourt en bombardant Lis abris e.l en eau san'ir des perles aux occupants. Durant toute ht journée', notre art.llerie s'est montrée active su/ tout le front de bataille. L'artillerie cnne.nie a pruu ipalement dirigé son actui'.é contre nos nouvelles posit ons sut tes crêtes de hauTedrs s'éh ipdant.de BrOudsanU jusque vers L< sud. De*, cou ire. ai Ulqi.es ne furent toutejois pas entre-prise*. Sous avons fait 380 pri&oniretz iappliinentaircs au cours dès deru.èrcs 24 heures. Du restant du front au y lais, rien ae particulier à signaler. Aviation : Le à octobre, le temps est resté incertain et le vent soufflant en tempête a continué a con tririer l'activité aciténue. Les gares ae n'esi-Roisi'b e k e,d l's-'g U e m,de Bornhem et de Cour-irai ont été attaquées durant lu journée. Ces deux dernières ont en outre été attaquées durant la nuh et ont re^ n ,plus de -deux tonnes de substances explosive*. Des avions ennemis s'' so-nt montrés .act'tfs. dans la zone du combat. Quatre avions trmeuws-ont été abattus. trot* ont i té obliges d'at.eir'r désemparés; cinq de ihos avions «ONéagfltoM* mariiqUjfiUSt s . Dernières Dépêches Les combats à l'Ouest. Berlin, 7 00t. — Le 6 octobre, les Ang'.aJs ' n'ont pas pu r. prendre 'leurs attaques d'infanterie. iin général,- le combat da-rullene a e-ga- ' lèment diminué au iront de Eiaudre. 1] n'y a eu que <1. temps a autre un feu violent d"*n».ta rcgion au nord du. canal de N eu port et daue .lie api-t/'ur Peeicapeii.e-Zanjie'b.'ke. En dépit d*® mmimes avantages purànrnt locaux,payes au prix de saerijic.s sanglante .nouis, les an-gtiib tejirteni de repre-senner la dernière bataille rie Plendre comme ta plus grande Victoire depuis la bataille de, ia .Marne. Un coup d'œil nui la carte suffit., pour rendre pariait-' -iaent compte de tou. U.nàuocès des crions gi-gioit' squ.fc d s Anglais. Cette gr. nde victoire que ifi Anglais veulent servir a leur peuple et au monde, consiste simplement- dans le gain d une bàitide de i-iiàrhps d'etitonnods* nivelés sons le feu roulant, et d'un nombre iusignii.&!\ de prisonm^E-, comparativement à la grandeur e; à la largeur dt 1 attaque. En, Artois et dans la région .de St Qu< ntin, : l'aot vite d'iu till ne a tugmenté par endroits ' et,à diverses reprises au point de dégénéré? en quelques violente, coups de main d-aniLeri-f. . En Champagne également, le feu ennemi a sévi avec plus.d intensité durant-toute, la -jouix . née con. vc nos [xwilBosnti dans -. la région de : Sooa-ui. Au nard-oucet.de Uahure, une. patrouille ennemie lajicée à l'csaint-a ét'éf d-s p'-iïé-e en eon.irt'-attaque.. , , Dca deux côtés de, la ,M use, activité d'artillerie . pir tenijia couvert» Dans-la région à l'tgt ae Samogneux, des .e-ombajs d'a.i;.i.le>ne se sont développés. Le feti est, égaie-m nt> resté plus animé.dé temps à autre en cet endroit. Les combats à l'Est. Bei.lin 7 dot. — Au sud du Serethj l'eninemi a attaqué après un fort combat d artillerie d'une h ure, nos positons de la rivière «lu Se-n'i.h jusqu'à St Oauiry,. au moyen de forces considérable et .en utiliFa.nt-des tanks. L'atta- . que fut repouesée et l'ennemi, qui avait réussi à, pénétrer passagàremenit, fut TOje-té par une oontre-atttque qui nous valut des prisonniers. Toutes le» p eitiona en cet endroit, se : trouvent en notre pouvoir. Les Parisiens auront la carte do pain. Berlin, 8 oet. — Dans le « Journal du Peu. pi'' », de Paris, le député Mayerati écr.t : « A partir du 15 octobre, nous aurons donc la carte de pain. A qui sera-ce le tour de rire ? Plus à nous qui avons perdu l'habitude du rire! lit c pondant, combien n avons-nous p 10 ri ! Avt'c les «bons mots » et les plaisanteries provoquées par l'introduction de l<i carte à pain « oh' z les autr.s », on pourrait remplir de„ volumes. Quelle ÊOite de pa n va-t-0.1 nous donner maintenant! J .à-dessus on ne non-, a encore rien ait. Et ce pend' nt, nous avons toutes ks taisons de poser cette qu sti-11 avec la plus grande ins s tance. Chacun siit qu'il suffit de qu tt 1- Par.s pour trouv-r d.i pain mangeable. (Je pain es, naturellement fait de farin e mouk.es à 85 p.c., tn is il est tira.té avec soin, bi.n ouit et facile à digérer. Le pa, 11 parisien, par eeiure, est la plus grande cochonnerie (sicj qui existe. Je n'ai pas besoin de décrire aux Parisiens cet objeit d' leur-dégoût quotidien. Je ne veux p s oro re que M. Viollett'e veuille mettre Paris en pénitencè. Mais comment 60 fait-il que 'es Parisiens sont litt.'râlemcnt tmpo.sonnés? Selon toute apparence, cela ne prov.ent que d'une sui-veillanoe peu activ.' des meuniers, si le pam é®t nioilleur ailleurs. Ma.s contre ces malfaiteurs qui mêlent au pa:n toutes scirteu d'in-grédie'nts indig.\tes, le ministre pessede les àr. mes que lui fournit la loi ! Monsieur 'e Mus tre de l'Al.mentatlon, enfeno; z-vous bien clou dans la tète ! Paris possède les mêmes droits que n'importe quelle autre ville de France. Agissez promptement ! Ou bi u notre conversation se continuera à la tribune de la C'h imbre ! » La si u..v.ioa des officiers belges mariés. Le « XXe Siècle » demande pour les offi ciers be'ges, mariés et pèreg de famille, sinon une liigii.enta.tion d>' traitement, une îtidemn.-* te p.; r enfant. « Nous répétons cette demandé, dit-il, la cherté croissante de la vie' rendant. p!ufc lourds' les soucis mâité.'ieis des bi't'.enM-: j iyant des chargt'-s de faVniîlè. Il y a là une si tuation tout parti..ul èrement dnfiéi-'e et intéressante. Nous v riions avec plaisir le bénéfice de cette mesure étendu aux eous-ofticers mariés et pèreg de lamille. La cri te ce., Icgemeats à La Eaye. ■La Haye, 8 eot. — Le manque d'habitations s'ftt aggrflvé deite?cette ville au point que des locaux de cat'cs et do r+istaurantg ont dû être aménagés pour y loger des familles sans ■abri. La réçoLe italienne. JLugano, S l«ct. —. Il réwuitê des clinirc.v* publiés par le gouveru''inent italien sur le produit de la récodts de. 1917, que la réco-te de froment s'e^t élevée à 38 millions de doubles quintaux (chiffre norm.al : 43 nul,ions); ct;lf s du s'igle et de l'avoine ensemble à 2,7 m.llio'iib (chiffre normal ; 3 5 millions); psllfi dos hari cois à 3.6 millions (cil l'ire normal : 4,6 millions) La récolte dég pommes de terre est égalepieni restée en dessous du ch.lfre normal de 16 millions de doubles quintaux. Par contre, la récol te du riz atteint le cli ffre: de l'année.piécé-d'-nite, c'est à dire 3,3 milliVms de doubles quiiiuaux. L'aviation m-li'aire en Suède. Stockholm; 8 eet.— Au cours d s manœuvres d'automne «e l'armée suédoiee, qui ont ii u actuellement dat:6 la r gio;i tores. 1ère de Smaland, les .aviateurs ont joué un rôle fort important. Ils ont prouvé par leur activité, qui a donné d'Excel,ents résultats, que dan» l'armée .suédoise - aussi, on attache, la- plus grande att' nt 011 aù d'velô-ppenient de la qua trièine. arme. La lutte contre les pacifis.es en Amérique. iy*S jourtiàûx -fra'iÇ* s ap{>rl0iii!ieïft":de' New Yoik que MM": Cattell et Dina, prefisseuis à l'université de' Col'uriîbia et pic fisi'es' notoires, ont été fôicés d d.niiaiionner par le Conseil d'administration, parce qu'en dé,;il d^-s miee0 • n demeure répétées, ils avaient pc-ursu vi leu; action pac.fiite. Auteur ue l'action -"cifiste du Pape. L''s journaux suisses apprennent que je go.i-, verneïiient britannique vent daceueer réçép. t.ion d s réponses de I Allemagne et de l An. teîcBe-liodgrlf à ia note dit Pape, répons*'è qui lui avaient été t'rf nirriiscj purement et siriiplû-, ii 1 e n i pa r "lé V a ti ea n. La reccn.stfucuon de Salonjque. On écrit-de SaJon'que à l'Agence Hâves, que le ministre des communications greo est arrivé aiin de s'occuper d's mesures à prendre pour la r construction, suivant le.p];in des vil-»e» me dénies de la ville.détruite. On ne regar-drera pa® aux frais. V iftgt-.cinq ingénieurs- pro ji.-tjteut dçs plans acJlu&ljèment. ïch&rnoii confcie jb.ererski. Du « Tf'mps »' On''pourrait'croire que d -vant "là- piat.ile on deng<*r, toutes k's rivaliics p"tsonwelIes disparai: ^ent parmi les ciiefs de la révo ution russe. tWjaui, cette règle salutaire'semble subir Une 'exception si nous' 011 seitnnes' bien 'nfcrnicti, la position du gouver ' iK'-ment îiikse est rendue plue difficile par l'a. km» nisté 'pcnBOT'irelre- qu- M'.' Tch'erïieff,- ex-■ rt<intstre tlel'Egri-m.ilbii-re, a vouée à' M. Ker. n-ski. M. Teiicrnoi'f, plus'âgé que M. Kéieaski, •f-st- entré dans la-révolution avec .une réputation plus {uwuenne ..et un plus gros bagag<- d'é-cr.it» jeecialiistai. Il u'ato-ndait ptt)b^bi.ement à.être, le olief du parti -soc aliste révolution-«WrCf et par à même 1j chef du irotueme-. ment. Ayant--él»boré à l'om-brc des bibliotnè-ques un programme de «teiaiism" ageairo, »jj attendant, à- p'r.soiiuWier en Rnsate 1 immense for-ce de 'a démoc-rarie» rurale, qu'il avait en. tn vue dans se-s- rêves de théoricien. Ces espérances lu- ont. échappé jusqu'ici. Il s'én est vengé, parfois, en inspirant des polémiques assez déeobligea,utes pour ses allùe. • Il tâche maintenant, par les vosi's ob'iqfirs quj lui 6ont familiètres, d» renverser M. K'Tenski, et- de monter au pouvoir. Ce sent -là,- sous l'étiquette' démoeratique, des jeux de prince et des- intrigues de cour. U y aurait vraiment mieux'à fai- . "*• Mutinerie dans la flotte rucç,e de la mer Hoiii Des journaux su'sses apprennent de Pétro-gvad que le 4 octobre la flotte russe de la mCr Noire s'es>t une fois d^ plus mutinée. Elle exige la conclusion d'un armistice sn.tr tous les fronts. iM toit de l'ex-famille impe-riale russe. Berne, 8 oet. — Un journal sbérien annonce que l'ex-fa.inille impériale ruese &<-' fixera dans lo couvant d'Abaaud, distant die 20 milles de Tobolsk. .-ii ministère de coalition en Russie. l'éùiograd, 7 oet. (Router.) Les membres du Gouvernement- ont délibéré sous la prés.dente de Kerensiki, depuis vendredi à 5 h. de l'après-midi, jusqu'au samedi matin à 3 h., avec 1er industri s de Mcwceu, les dé'égués de la Con-férence démocratique et tes cadets. Us se sont mis d'aceerd ooncrnant la constitution d'un gouvernement de coal tio-n. h'A quistion lima..uaise ; les projets de Ici. flelsiiïgfcrs, 7 oct. — Les proje s do loi suivants ont été déposés : 1) Un projet oe toi érigeant la Finlande en république; 2) Un projet réglant Les relations de la Russie et dj la Finlande. Lee deux projets de loi seront soumi s à l'ap. probttion de La Diète. Le secoua projet sera en outre soumis à l'assemblée constituante de la Rttsel . La première loi déclare que le pouvoir iégisl. t.if apuarticm à la Diète et au Président de la République, i.e stilirage universel est m.s en v gueur. Lo Président de la Eépubiiqto '■ntrt'Ta ,n foncions le 28 avril, ii assumera le conimendoment L-upiême des forces de coin, bat finlandaises en tempe de paix. La question des reLations avec le gouvern me n. russe a été réglé; par le Prés d-'.'-jt, d'accord avec le Con-ïeil des ministres. Les ministres aomt nommés» par le Prés dent. Le service personnel est i'n-tredu.t.La seconde loi,réglant les relations de la Finlande avec la Ru.s e, déc are que la Finlande rea^e unie à la* Russie, n.a.s av_c une C-cnsti-tufion, un Gouvernement et un pouvoir législatif et exécutif autonomes. Des questions de paix'et de guerre sont commun's et lieront les eitux pays. Elles seront réglées d'après la loi t'cndiamtmtale de l'Etat russe, Les traités avec ies Ê.ats étrangers seront conclus par la Russie, pour auiant que celle-ci 11e cède pas ses droits au gouvernement finlandais. LA. (srOlËïliySiî 3008-teA.JWB. Copenhague,' 7 cet. — De Chrittionia au « Berlingsk-' Ti-dende » ; La flotte marchande noivégi nue a vu ses pertes s'accroître de 12,000 tonnes en oeptembi-e, où elle no-te une perte de 34,000 tonnes. Elle compte actuellement 3,265 navires, jaugeant un total de 126 000 tonnes. DEPECHES (Reproduites tU l'édition- précédente.) Les combats à l'Est. Vienne, 7 octobre. — L'artillerie ennemie développa uae plus grande activité contre no. tre iront du sud du Sereth. Près de JAuaatyu, un détachement de chasse ennemi fut dispensé aveç de très fortes pertes, avant-hier, par uno de nos patrouilles. Hier de nouve.les rencontres de patrou.tlfes ont eu lieu daes le même secteur, qui se terminèrent toute®, à notre •avantage. U11 de nos aviateur» attaqua un ballon c put' russe ancré près u Iwaiiizy et, à une hauteur de 100 ni., au moyen de grenades moenùia. res, le ht exploser. Les combats a i Isonzo. Vienne, 7 octobre. ~ Sur le Km des pa-trouiiles de recouna.ssanoe eim-'imes fur. nt refoulées au moyen de grenad s à main. Sur iC pfcueam (te tiainsiizza' il -n'y eut-, «laps la journée d'hier,-qu'uu feu inter-mitient.Dinfa .e b cteur du Mon, Gabriel,une attaque italienne .préparée ptr-un tir d:-a.rtil-lerle et des « ivlmei,w'ri'er » s u;rt>tila. A la Vojus-a inférieure, combats d'artillerie réciproques. Une entreprise de patrouilles cilec-t.ués sur t'Oz-uiTi se tOirnnna laveî-abiemenS pour nous. Sur la rive-, méridionale du Lac j.Jrtsp. ,uii avion 1 nnemi fut doscendu. en combat aeri'Ki. Sur le front de Car in Une et du "i'yrol 1 activité lut minime eu raison de temps liébu.eux. Sur ,'és hauteurs des tempo tes tte ne.ge ont eu Lt u;'dane Ict. parties bas. . tes la piuie piédtvmina. Sur 'e front occidetn t&lo~dli Ty^'oi i'1 toinbé jusqu à Vue epaa» s.ur de oO centimètres de neige nouvelle. i-Oj eiiets a^s attaques aeriennes sur 1 Angle iene Rotterdam, 7 ootobie. — On, trouve dans le « Maaâbouie » d 'interessantu détails fournis par un témoin oeui^ire, sur e.:s elicta des jets de beinb 's sur Londres e' d'autres régions de l'Aiig'-'ieir'. D apièo ce torregpondaat 'la su tuatioa devient d- 'pins en pins désagréable en ;Angleierre. Fin -juillet' et dans -iéè débuts daoût j 1 11e se. passa guère de jour sans qu'-uùo ut.aque aerien.-e ne se- pnxluisît; Quoique ce soient surtout. les villes eôtières-qiit scient vi-s-e-t-s p.if les aviht. tirs allemands, le» lotsilités ■ Srt-ueî-a p.tus à l'intérieur sont.néanmoins oon-tinueilement à ta merci d'une, attaque et- en fiuuistseiit auss.. Ce,a crée une atmosphère d'é-uervem rit ex-uenae. Au cours d'aUaquOs sur Londres..a.uxquules scsaista- le correspond au t eu qu tti, 11, 1 une oe^ tours <11: fameux « To-v\ er .« dd-ns lequel on conserve Jcs insignes et les trifcors ae la couronne, lut grayemenfc en-domm_g..e. Eu gênerai ,es d gats matériels occ^eionnés par iea attaques aériennes allemandes son't très tuiporiants. Le jiaJia-i-s du l'-e:!ein''ut, anglais subit également de graves avaries; tout comme l'hôtel de la L.àiqtiq d'Angleterre,maigré• les filets en mailles d'acier qui la protègent Contre le jet' de bombes. Ce même jour, irne bombe-aVana gravement !e monument de-Wellington «tué non loin de la Banque d'Angleterre. Une bombe qui tomba sur une ta br.que de munitions, la détrul. eit en grande partie et fit de nombreuses vU> tim.e.

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