Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1918, 03 Juni. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Geraadpleegd op 28 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/m901z43m86/
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Le Bruxellois JOUjRNTAIv OUOTIDîrilV INDEPENDANT Bmc anr.ec « rau ijti 4 - en. u abonnement Bruxelles - Province - Etranger te* abonnements sont reçus exclusivement par tous le* BUREAUX DE POSTES. Les réclamations concernant les abonnements doivent être a( basées exclusivement au bureau de poste qui ft délivré ^abonnement. PRIX DES ABONNEMENTS s 3 mois : 2 mois • 1 mois : Fr. 9.09 Fr. 6.09 Fr. 3.00 TIRAGE s 125,000 par Jour t-urnas s juin isiu. annonces"" Faits divers et Echos . . . , . . „ La ligne, fr* 500 Nécrologie 300 Annonces commerciales , jx)0 Annonces financières 2.00 PETITES ANNONCES, » . La grande ligne. 2.00 Rédacteur en chef : Rent ARMAND Rédaction, Administration, Publicité, Vente : BRUXELLES, 33-35, »ue de la Caserne TIRAGE : 125,000 par jour La Paix de Bucarest La Paîx de Bucares Voiçi un mois que la paix entre les Puissan centrales et la Roumanie a été signée — sam 7 mai, à 11 heures du matin — au château de 1 troceni, près Bucarest, dans la salle même avait été décidée — août 1916 — la participât de la Roumanie à la guerre mondiale. Il es présent plus facile de se faire une idée exacte conditions imposées au vaincu. En effet, il peut être question ici proprement d'une paix compromis ; il eût été nécessaire pour cela que Roumanie, ainsi que les autres pays de l'Ent te, consentissent à négocier, soit en décembre 1 — proposition allemande de paix — soit en mê temps que la Russie la fit tin 1917 et début 1916. L'Entente est donc responsable si la Roui nie, comme ce fut le cas aussi pour la Russie, trouva seule et par conséquent plus faible dev ses vainqueurs. Ceux-ci ont-ils abusé de la 1 toire? Les journaux de l'Entente l'ont dit, aj tant que le traité de Bucarest ne tiendrait pas jour que les Alliés seraient maîtres de die leurs conditions. Espoir que l'on peut trou bien lointain et incertain. Mais de plus, non s lement des journaux allemands connus çour 1 libéralisme, tels le « Vorwârts » et la « i ranki ter Zeitung », mais des journaux neutres ont ji la paix de Bucarest, fort acceptable pour la R manie. Cela ne veut pas dire que cette paix n été douloureuse à l'amour-propre du pays. C hélas! une triste nécessité du brutal appel ; armes que presque toujours il faille qu'en déf tive une des parties soit livrée à la merci l'autre. Pour apprécier équitablement la paix Bucarest, on ne peut oublier non plus que Roumanie se précipita, en un moment critii pour eux, sur ses alliés de 40 ans, renouvelant façon de faire contre la Bulgarie, en 1913. Aie le coup lui réussit, lui valant la Dobroudja ; il alla autrement dans la guerre actuelle qui vi de se terminer, pour ce qui concerne la Roui nie. par les conditions, non pas écrasantes, a pénibles pourtant, du traité de Bucarest. Ces explications impartiales données, voyons clauses du traité. Le point sensible dans un reil document est toujours celui qui traite des c cessions territoriales. La Roumanie a dû en c sentir quelques-unes, abandonnant à l'Autri 600 kilomètres carrés destinés à couvrir Czer wiez, la capitale de la Bukovine, laquelle ne trouvait jusqu'ici qu'à 15 kilomètres de la fr tière roumaine. La Hongrie a obtenu environ 5, kilomètres carrés, jugés nécessaires par ce p en vue également d'une plus facile défense cor une attaque éventuelle de la Roumanie, sem.l ble à celle de 19ie. Cette éventualité n'au: peut être pas dû être envisagée, si uen paix nérale avait mis fin à la guerre, comme il plusieurs fois proposé par les Centraux et mé par la Russie." C'est à la Bulgarie qu'échoit par le traité de Bucarest le plus grand avant territorial, savoir les 15,600 kilomètres carrés la Dobroudja, pays revendiqué par elle corn étant de race et de langue bulgares et comme ayant été traîtreusement arraché en 1913, al que la Bulgarie avait à se défendre déjà coi la Grèce, la Serbie et la Turquie. Même le 1 sentiment de la Bulgarie fut la raison princip qui l'amena aux côtes des Puissances centrale: particulièrement de l'Autriche qui avait souti sa cause lors des traités qui mirent fin à la gv re turco-balkanique. L'article III qui règle les cessions de territoi par la Roumanie, appelle quelques autres c( mentaires encore. Tout en s'assurant les haute qui commandent les défilés par lesquels la R ' : cSfSJSvi'amoiuon ae s étendre jusqu e Aipes de Transylvanie, d'où elle aurait com dominé et menacé la :p de ce côté que îles territoires peu fertiles et fait ment habites. Bien plus précieuse lui était la 1 broudja avec sa côte sur la mer Noire. Le trs de Bucarest assure du moins à la Roumanie 1' ces libre à son ancien et très important port Constanza. Jusqu'à présent, la Bulgarie ne çoit que le nord de la Dobroudja, c'est-à-dire partie qui lui fut enlevée en 1913. La partie si y compris les bouches du Danube,font l'objetd' condommium entre toutes les Puissances cent les. Mais il y a lieu de penser que la Bulga obtiendra une nouvelle satisfaction à ses revi dications nationales sur la Dobroudja, quand : ront^ abouti certaines négociations par lesquel la Turquie tend à rentrer en possession de tel toircs autour d'Andrinople quelle dut aband< ner lors de la guerre turco-balkanique. Consolation plus réelle pour la Roumanie, traité de Bucarest lui laisse entrevoir l'entrée possession de la Bessarabie, terre roumaine race et de langue, mais que la grande Russie dis s'adjugea aux dépens de sa faible voisine. : riche province de Bessarabie ne compte pas moi de 45,000 kilomètres carrés d'étendue avec 3 m lions d'habitants. Sans doute, il n'appartien: pas aux Centraux de faire directement à la Rc manie ce joli cadeau. Du moins ont-elles vou favoriser sur ce point les aspirations roumain) fût-ce aux dépens de la Russie et même de la ne velle république ukrainienne. Ces deux Etats o protesté et la Roumanie devra s'arranger av eux. En attendant, le traité de Bucarest qui 1 imposa la démobilisation et le retour aux effe tifs de paix, lui a permis de conserver plusieu divisions d'infanterie et de cavalerie sur la fro tière de Bessarabie, ainsi que des forces fluvial et maritimes à effectifs de guerre. Ajoutons qu'i majorité la population de la Bessarabie a vote reunion à la Roumanie qu'elle considère cornu sa mère-patrie. Des Puissances centrales, c'est l'Allemagne qt /u sa position géographique, put montrer le o"c intéressement Je plus complet dans les question territoriales. Pour son condominium sur la part nord de la Dobroudja englobant les bouches c .Danube, elle a envisagé principalement ses int rets économiques et ceux de PAutriche-Hongri -Les stipulations qui règlent la navigation dans pai tie roumaine du Danube visent le même bu Les vainqueurs ont renoncé à une indemnité c guerre proprement dite, car la Roumanie sort dé loureiement obérés de son aventure guerrière av< une dette de 20 milliards provenant des dépens) militaires. Mais, outre que les contributions e: guerre déjà levées et même les réquisitions faite par les armees ennemies et pour les frais d'ae ministration des territoires occupés, demeurei aux frais ce la Roumanie, lese Centraux se sot assure de très notables avantages économique: C est ainsi qu ils ont le monopole d'achat, à de conditions a fixer de commun accord, sur la ri coite de ^1918 et que ce monopole peut, s'ils I aesîrent, eire étendu aux sept années suivantes L Roumanie concède aussi à l'Allemagne et à l'At triche le monopole d'exploitation de"ses mines d petrole. En retour, les Centraux prévoient, mai sans engagement absolu de leur part l'approv: sionnement par eux de la Roumanie en machine agricoles et autres produits manufacturés. Par le fait qu'une paix générale n'a point mi fm encore à la guerre — chose dont l'Entent porte une grande part de responsabilité — il s trouve que même après la conclusion et la ratifi cation du traité de Bucarest, avec ses concession territoriales et économiques, la Roumanie conti nuera a se trouver soumise à diverses obligation évidemment pénibles à son sentiment nationa non moins qu indispensables aux Centraux en vu oe leur défense contre les ennemis qui leur re« tent. Ainsi la Valachie et une partie de la Molda vie demeureront provisoirement occupées par de troupes austro-allemandes et ce aux frais de 1: Roumanie. L'occupant gardera le contrôle et 1; direction des postes, télégraphes, chemins de fer voies de communication. L'autorité roumain: tant a*ilitalrei que civile aura à lui prêter, aiel *3°Vr, 1 exécration de tous les points prévus ai traite de peix. L'armée d'ocerupation renoncer; *ux réquisitions, sauf de» céréales, fourrages, lai fto, Mtafl de la récolte 1918, ainsi «tie du koi des braies mÉa&ales» le tout à cfearge de I; Roumanie, t Nulle part dans l'Europe moderne, sauf dans la Russie tsariste, les Juifs n'étaient aussi mal trai- [CeB tés qu'en Roumanie. C'est pourquoi et bien qu'il edi s'agît là d'une question de politique interne, les (jo- Puissances centrales, par une sorte de coquetterie de liberté et sans doute aussi par intérêt, les ion Juifs étant les grands interméeîiaires commer- t à ciaux, ont obligé — article VII du traité de Bu- des carest — le gouvernement roumain à assurer l'é- Iie galité des dioits civils à toutes les confessions re- par ligieuses, les Juifs y compris. 1 la Nous venons de résumer soit le traité préliml- en. nâire de Bultea — 25 mars 1918 — soit le traité 916 principal de paix, dit de Bucarest — 7 mai 1918 me — avec ses diverses annexes, celles-ci surtout de d'ordre économique et commercial. Un examen na_ impartial ne permet pas de dire avec M. Lloyd se George que les Centraux se sont montré « sans ant pitié » envers la Roumanie. L'appréciation d'un ne- journal hollandais et neutre que la Roumanie ne ou_ s'en tira pas trop mal, nous semble plus juste. Et au faisant un retour sur mon pays, sur la Belgique ter qui, elle, n'attaqua point et ne trahit point les ver Centraux, je me dis que son sort eût été bien plus eu. favorable encore, si seulement l'Entente avait eur voulu négocier er< décembre 1916, en août 1917 — ùr- message pontifical — ou lors de la paix ruesse. ' „ e Humanus. LA GUERRE Communiqués Officiels ALLEMAND!? Théâtre de la guerre à l'Ouest. Croupe d'armée ou pi.nje hoiiti r Rupprechtt BERLIN, 2 juin. — Officiel de midi: Duels i'artillerie sur beaucoup d'endroits d\ front. Dss attaques ■partielles anglaises, au sud- de l Lys et au nord d'Albert, ont échoué avec de lour des pertes. Croupe d'armée du Kronprlnz allemand. Au sud de Noyortj nous avons refoulé l'ennemi malgré une violente résistance,sur le bois de Car lepont et de Montagne. Nous avons pris les côte à l'est de Moulin-Sous-Touvent et des lignes en nemies puissamment barrées de fil barbelé. < l'ouest de Nnuvron. Attaquant des deux côté de la rivière de l'Ourcq, nous avons repoussé l'en nemi au delà du secteur de Savières, et nou avons conquis les côtes de Passy et de Cour champs. A la Marne, la situation ne s'est pa modifiée. La partie de Château-Thierry située av. fron septentrional de la rivière a été débarrassée d, l'ennemi. Au nord-est de V erneuil et des deu. côtés de l'Ardre, violentes contre-attaques fran çaises. L'ennemi fut repoussé avec des pertes^ san glantes. A l'est de Reims, nous avons pénétr par une agression localisée dans des tranchée françaises près de St-Léonard et nous avons fai prisonnière la garnison du fort Pompslle occup passagèrement par nous. Des dépôts franco-amè ricains d'une formidable étendue sont tombés en tre nos mains près de Fère-en-Tardanois. Nou y avons capturé bien au-delà d'un demi-million de projectiles d'artillerie, des approvisionnement immenses de matériel téléphonique de pionniers plus de mille véhicules. BERLIN, 1 juin. — Officiel du soir: Au front de Noyon-Château-Thierry, nou. avons gagné du terrain en combattante AUTEÏ0H7EH V?%NE, 1 juin. — Officiel: inrtientiers. Front de Macédoine : Dans la région de la Moglena et à l'est dt celle-ci, jusqu'à Dojran, l'activité combattive c été particulièrement vive. Au Dobropolje de: détachements d'infanterie ont essayé de pénétrer dans nos positions après une préparation d'artillerie, mais furent refoulés au cours d'une contre-attaque et d'un combat d'homme à homme oit dispersés. Dans le secteur au sud de la ville dt Huma, ujsqu'au Vardar, plusieurs divisions véni-sélistes renforcées d'autres divisions ont attaqué nos positionsj après une préparation méthodique d'artillerie, qui a atteint ces derniers jours une grande intensité et grâce à la protection du temps brumeux et de la nuit. Le choc principal a eu lieu près de Huma, où ils réussirent à pénétrer dans quelques secteurs de nos tranchées. Le combat dura toute la journée sans diminuer de violence. Sur la rive orientale du Vardar et à l'est de Doiran duel renforcé d'artillerie. A l'ouest du Vardar, un avion ennemi a été abattu en combat, FRAHC5AIS PARIS, 1 juin. — Officiel, S h., p .m. : La poussée de l'ennemi a continué hier en fin de journée et dans la nuit, avec une violence redoublée sur notre front de Soissons-Château-Thierry. Dans la région de Soissons et sur la ligne Chaudun-Viersy, nos troupes poursuivant leurs contre-attaques avec une énergie inlassable ont refoulé les masses ennemies lancées sur ce front, gagnant partout du terrain et faisant plusieurs centaines de prisonniers. Au sud de Sois-sons l'ennemi a été rejeté sur la Crise. Plus au sua, Chaudun çt Vievzy, pris et TcpTis à "plusieurs reprises, sont restés entre nos mains après des combats acharnés. La bataille n'a pas été moins violente dans la région de Chouy-Nouilly-Saint-Front. Nos troupes ont brisé les attaques ennemies et maintenu leurs lignes immédiatement à l'est de ces localités. Sur la rive nord de la Marne l'ennemi a poussé se? éléments avancés, depuis les lisières nord et est de Ckâteau-Thierry jusqu'à Verneuil. Sur notre droite des combats très vifs se sont déroulés sur la route de Dormans à Reims. La situation reste sans changement au nord-ouest et au nord de Reims. PARIS, 1 juin. — Officiel, 11 h., p. m.: La journée a été marquée par une série de puissantes attaques ennemies sur tout le front compris entre l'Oise et la Marne, Nos troupes après des alternatives d'avance et de recul, n'ont cédé sur certains points que devant des forces encore supérieures en nombre en infligeant de lourdes perles aux as saillants.Entre l'Oise et l'Aisne nous ayons reporté nos positions aux lisières nord du de Carlepont et sur les hauteurs à l'ouest d Audignicourt jusqu'à Fontenoy. Toutes les tentatives de l'ennemi à l'ouest et au sud de Sois-sons jusqu au nord de Viersy sont restées vaines. Plus an sud la bataille a pris une violence parti-ticulière de part et d'autre de l'Ourca. Ici l'ennemi est maître de Chouy et de Neuilly-Saint-Front. Nos troupes soutiennent le combat sur le ligne Villers-Hélon-Nouroy-Pnes-MontîùiTrs-Etre-pilly. Elles tiennent Château-Thierry .Sur la rive nord, de la Marne aucun changement. A notre droite dans la région de la route de Dormans à Reims,nous avons maintenu sensiblement nos positions,notamment au nord de Ville-en-Tardenois, malgré une pression constante de l'ennemi. Au sud-est de Reims violente attaque ennemie appuyée par des charges d'assaut a réussi à rejeter momentanément nos troupes du fort de la Pompelle sur la voie ferree, mais une de nos contre-attaques immédiates nous a rendu le fort et rétabli intégralement nos positions. Nous avons fait plus de deux cents prisonniers et capturé quatre chars d assaut. ITALIEN ROME, 3t mai. — Officiel : L'ennemi' a renouvelé la mût du 30 mai son attaque près de Capo Sile, mais a dû se retirer. D antres tentatives d'attaques dirigées contre le bpinuccis. et prononcées à l'ouest de Canove ont ete enrayées par notre feu. Canonnade ennemie un peu plus violente dans U vMée de la Laga-nna et sur crrtaitts faints le long de la PUve: a os batterie.5 mt ènergiqiteztent répondu *11 feu 'utmohien. dé des dépôts et des baraquements ennemis établ l sur le haut plateau d'Asiago. Sur la route c i Gallio, nos aviateurs ont bombardé des troupt i en marche et du charroi. Au cours de comba > aériens, nous avons descendu truis avions enn, mis. ANGLAIS [ LONDRES, SI mai. —■ Officiel: Nos détachements ont enlevé cette nuit u poste allemand établi au sud-est d'Arras; ils or fait des prisonniers et pris une ' mitrailleuse a cours d'engagements entre patrouilles au nord-e. ! d'Ypres. L ennemi a surpris un de nos postes au norc. est de Robecq; quelques-uns de nos hommes mat quent à V appel. L'artillerie allemande a été active dans les sei ' teurs de Villers-Bretonneux et d'Albert, ain. qu'entre Festubert et la Clarence. Sur le reste du front britannique, rien de spi cial à signaler. -«S-Xf : DERNIËRBS DÉPÊCHES L'OFFENSIVE ALLEMANDE Le cinquième jcir Berlin, 1 juin. — (Officieux) . Le 31 mai, cil quième jour de la grande bataille à l'Aisne, valu aux troupes d'attaques allemandes de noi: veaux succès. Au sud de l'Aisne, nous continuor à progresser. Quelques contre-attaques ennemie ont été repoussées d'une manièjflpsanglante ; l'ac versaire, qui fut chassé de ses" positions près d Cuts et au sud de Blérincourt, subit de lourde pertes. ( Au cours des précédents comoats, nous avor capturé de nouveau trois canons lourds, près d 1 Selens. r Au sud de Soissons, l'ennemi déclancha un forte contre-attaque appuyée de^iombreux tank: A cette occasion, nous avons fait plus de 2000 pr sonniers. Les essais faits au sud par l'ennemi, e • vue d'entraver la marche en uvant allemand) " n'eurent aucun succès, bien que l'adversaire lai r çât plusieurs escadrilles de ta;&s et d'équipes d J bataille contre les Allemands/e;a cet endroit. . Un grand nombre de tanks fut anéanti. La cor r quête des hauteurs de N euilly est particulièn [ ment importante. La gare de" Compiègne a él ' soumise au feu efficace des Allemands. f Le bombardement ds Paris Paris, 1 juin (Havas). — Qu lques avions ei ; nemis ayant survolé nos lignesfet s'étant dirige ? vers Paris, l'alarme fut donnée hier soir à 10 1 r 35 m. Les postes de surveillance ouvrirent 1 - feu. Aucune bombe ne fut j etée sur le Grand-P; - ris. A 11 h. 25, l'alarme cessa Les postes sêi i tinelles ayant signalé de nouveaux bruits de inc t teur, l'alarme fut redonnée à 1] h. 56 pour fin: ! à 12 h. 38. On annonce qu'un certain nombre d ? bombes ont été jetées dans la banlieue. Autour de Rslrtîs. Zurich, 2 juin. — Du «Tagesanzeiger» : De r troupes allemandes sont arrivées de flanc et > ' dos 'devant Reims. Le sort de la forteresse di r pend purement de l'arrivé»- plus ou moins r; • pieîe des renforts alliés du Midi de la Framce. Londres, 2 juin. — Du «Daily Chrcn;cie» Reims est encerclé de trois cOK's par l'ennem : Il devient impossible d'é/arusr ie restant de 1 population civile ou d'exvé-Her les provisions <3 Reims par voie ferrée à Châloa,. Les pertps franco-a :r?'"aise3 Berlin, 1 juin. —sêmaui;s, plu pwes 'le 2,000 canon sont tombés aux main-s des Allemands, au coui des combats au front de l'Ouest. Le nombre de mitrailleuses qui s'élève à plusieurs milliers, .< l'étendue du matériel de guerre innombrable caj turé, ne peuvent être encore évalués même appre ximativement. Ajoutez à cela les énormes dépôt d'habillement, de ravitaillement et de harnais ainsi que les hôpitaux; en outre des dépôts d' munitions immenses et intacts du plus lourd ca libre, des armes de tranchées, des avions, de hangars d'aviation, des locomotives, des wagon de chemin de fer, des automobiles, des tanks e des camps volants. Parmi les dépôts de muni tions trouvés dans la région de l'Aisne, il s'e: trouve an qui contenait à lui seul 10,000 projec tiles de tout calibre. C'est à peine si on peut éva luer les valeurs que l'Entente a perdues en maté riel cimenté.en bois, en fil de fer,en béton,enma téricl de route, en installations téléphoniques etc., le long du front d'attaque, long de plusieur centaines de kilomètres, avec les nombreuses li gnes de défense intérieures, situées les une; derrière les autres. Les vastes territoires conqui: par les Allemands, avec leurs champs cultivés vont augmenter les difficultés de ravitaillemen pour la France .maintenant que toute une série de voif-s importantes est soustraite au trafic e les difficultés de transport s'en trouveront aggravées. Plus que jamais, les transports d'outre-me: seront appelés à suppléer aux ressources perdues, ce qui est doublement important, si l'on tienl compte de la pénurie de tonnage. Le nombre élevé des prisonniers et les pertes sanglantes, diminu^nl en même tenms la faculté opérative de l'industrie de guerre et des chantiers navals. La destruction de la ligne de combat et de la force combnttive ennemies, a ainsi fait de nouveau un grand pas vers son but final. LE COUVSRNEK^HT FRANÇAIS ÇUITTE PARIS. Zurich, 2 mai. — Du «Neue Zuricher Nach-richte™ : Le gKmvernememt 'français quitterai! Paris d'ici quelques jours et serait transféré à Bordeaux. Foch n'enverrait pas d3 tro ^pes à la Marne. Londres, 2 juin (Reuter). — Le général 'Foch ne retirera pas de troupes de la (parae septentrionale du front pour les verser au théâtre de la guerre actuel, à l'Aisne et à la "Marne. C'est pourquoi il ne faudrait pas s'étonner s'il sacrifie encore u>n peu de terrain, dans le but d'épargner ses reserves en vue d'une plus grande offensive allemande dans la direction d'Amiens. On estime encore toujours qu'Amiens est le but réel des Allemands. La destruction des villes françaises Berlin, 1 juin. — (Officieux). — Depuis l'après-midi du 30 mai, Soissons est méthodiquement bombardée par les Français. De violents incendies éclatent de tous côtés élans la ville. Ce ne sont pas les faubourgs ou les issues que l'ennemi bombarde, il dirige plutôt son feu sur le centre de la ville. A fart quelques vieillards, toute la population a quitté la ville. Durant ces deux jours, la résistance de l'ennemi a été particulièrement opiniâtre, attendu qu'il pouvait expressément se défendre dans les dernières positions qu'il occupait près de Soissons.Depuis hier.il a amené en toute hâte de l'artillerie. La ville n'est pas seulement détruite par l'artillerie, mais également par de fortes escadrilles de bombardement qui jettent jour et nuit, d'une hauteur considérable, des bombes sur Soissons .Aujourd'hui l'attaque a progressé vers l'ouest. Les habitants des faubourgs et des fermes environnantes ont été évacués. Ils vendent leurs provisions aux troupes allemandes. Il ne se passera guère beaucoup de temps avant que Soissons subisse le même sort que ses villes sœurs : Saint-Quentin, Noyon, et tant d'autres. Angoisse et inquiétude en Franco Berne, 1 juin. —La presse française considère la situation comme grave. Les réserves ne sont pas encore intervenues dans toute leur ampleur. Le « Matin » attend une grande batailla au front de Noyon-Château-Thierry. y et Echo de Paris » déclare que Foch doit ménagrer ses réserves, vu les erandes forces dont les Alleanaads disposent encore. Le ce Temps » exhorte le g-ouvornement à re-«Ja^arations ïubieuës servies depuis • J uu Ai auydlJ) uauo XC I is de le tranquiliser.Le peuple préférerait savoir ç 'e des fautes ont été commises plutôt que d'enti 'J dre sans cesse vanter l'habileté tactique des Al '■s mands. Dans le premier cas, on peut espérer parer ces fautes par des succès, le second e n'offre que peu de chances de succès au peuple, Fiche de consolation Amsterdam, 1 juin (Reuter). — On mande" n Londres : Les journaux et correspondants de gu '■t re n'envisagent certes pas sans inquiétude u marche en avant constante des Allemands, m •t cherchent à se consoler en disant que la sit r tipn est toute autre que lors de la bataille de Marne, en 1914. Ils consolent le public par i- réserves américaines attendues, qui amèneri facilement une tournure favorable pour les . :- liés. '< Le combat en Flandre. . Berlin, 1 juin (officieux). — Le 31 mars, 1' nemi attaqua vers 5 heures du matin, après 1 courte préparation d'artillerie et à trois repri les positions allemandes au nord de Vierstra Chaque fois il fut complètement repoussé a■ les plus lourdes pertes. Des prisonniers restèr entre nos mains. Une attaque ennemie décl chée simultanément, plus au nord, ne put se ■ velopper sous le feu destructeur des Alleman _ Plus au sud, de la forêt de Nieppe jusqu'à Li a un violent combat d'artillerie a persisté. Le : a acquis également une gramde violence pas s gère, dans la région d'Arras et d'Albert. P ;s d'Etaples, les aviateurs de bombardement a' mands ont incendié un grand campement ;à C ' tel nous avons pu observer trois incendies, ai qu'un incendie colossal plus au sud. A la Chambre française s Berne, 1 juin. —Le Comité de l'armée, de e Chambre française, a prié Clemenceau de fo nir au plus tôt des explications à la Chambre, e groupe socialiste de la Chambre s'est fait four par Renaudel un rapport de son voyage au fro i- Il s'ensuivit une longue discussion, au cours n laquelle Cacbin exposa dans quelles circonst; :> il avait été amené à déposer son interpel l- tions concernant la situation de guerre. Prir e part entre autres à la discussion assez anim* Mistral, Pressebane et Raffin-Dugens. Il décidé que le gtoupe socialiste se réunirait c' que après-midi, même le dimanche. Les relations franco-russes Moscou, 28 mai. — M. Tschitscherine.comn saire qu peuple pour les affaires étrangèr f" a fait parvenir au gouvernement français, ;S communication suivante : ei En ces jours pénib '• que traverse le peuple russe, la déclaration e l'ambassadeur français Noulens n'est pas de : L~ ture à améliorer les relations entre la France l" la Russie. Le gouvernement des Soviets expri sa ferme conviction que M. Noulens .sera imi r diatement rappelé. » e f La guerre sous-marine Washington, 1 juin. — L'amiral Sims anni ce que le vapeur américain « Président Lincoli jaugeant brut 1,861 tonnes, qui retournait p. Etats-Unis a été torpillé et coulé ce matin [_ bonne heure. Les détails manquent. Copenhague, 1er juin. — La barque dano «Souvenir » a été coulée dans la mer du No i. L'équipage a été débarqué. ^ Explosion dans une fabrique anglaisa de munitions Londres, 1 juin. —- On annonce de source o1 ciel ie au'une exulosioxi. a pu ejçi&s '_WÇi s dégât matériel est minime. Trois hommes ont 3 tues, deux autres blessés. s g * • DÉPÊCHÉS ^ La presse française. , f Berne, 1er juin. — Plusieurs grands journa ; français expriment leur anxiété relativement sort du chemin de fer Châlons-Paris, et ins 3 tent sur la -nécessité de protég-er cette ligne da ; 'oute la mesure du possible, vu sa haute impi ^ leiuCC, L «Homme Libre» voit précisément élans 1 danger qui menace ce chemin de fer une c _ conséquences les plus gTaves de la poussée al mande. - j L.°> «M^tin» déclare nue le haut commandeme _ eie 1 arm.ee allemande a l'intention d'appliqu une méthode de stratégie nouvelle, non pas 3 1 objectif de percer le front ni de le retounn sur lui-même, mais d'opérer une succession ; poussées en différents endroits pour arriver ' son but : ce qui s'expliquerait en considérant ' petit écart entre les butsT de combat et le froi ' A vrai dire, ce serait là une manœuvre de lo , ^Uia haleine ; toutefois les événements prouve ; que 1 Entente ne parviendrait pas à enrayer, p • une defense purement linéaire, les effets d'u: stratégie de ce genre. En général, la presse fra çaise espeve que l'intervention des réserves n peut faire sentir son infhience du jour au lend main, permettrait d'enrayer l'offensive allema de. Le ton des commentaires s'efforce de rest calme et mesuré, mais on se rend compte à qu point l'anxiété doit être grande à Paris en lisa: ce dont Hervé convient sans ambages dans «\ ictoire» : « Pourquoi vouloir cacher nos ala mes, à présent que toute la France a compr la gravité de la poussée allemande ? » La presss viennoise. Vienne, 1er juin. — De la «Reichspost» : I phase actuelle de la guerre mondiale est dai toute sa plastique une course rivale entre Hinde burg et Wison. La position des troupes de l'E tente en Flandre et en France équi.aut à ui immense tête de pont atlantique en vue de l'o fensive gigantesque des armées ele millions d'.1 méncains,^ qui est le rêve de Wilsoai. La déf en: de cette tête de pont contre les Allemands, ju qu'à l'arrivée des armées américaines constitu ra provisoirement la tâche stratégique la ph importante de l'Entente. Puis commencera grande et dernière attaque décisive contre lt Puissances centrales. Quelque gigantesque 1 de quelque envergure que soient les plans e; Wilson, learr mise à exécution en faits d'arme couronnés de succès appartient encore à u-n avi nir lointain plus qu'incertain. En attendan ce sont les Allemands qui dominent la situatioi marchent de succès en succès et assurent ain; également la victoire pour les batailles décisive futures. La presse su;sso. Zurich, 1 juin. — Du « Journal du Matin de Zurich: ee La bataille gigantesque en Franc a valu de nouveaux succès aux Allemands. San cesse aussi la et pince de Hindenburg » qui va d Nord à l'Est se fait sentir dans le nouveau sec teur d'attaque. Tout le hintèrland de Soisson ainsi que les lignes stratégiques alla'''- de Sois sons à la Marne se trouvent exposés "eu effi cace de l'artilerie allemande. Opinion neutre Amsterdam, 1 juin. — On lit, dans l'article d (t Handelsblad » consacré à l'offensive : « Il n'es pas douteux que la situation soit très grave pou les alliés. Les combats actuels autour de Soisson doivent avoir plus d'importance encore que 1; progression allemande au centre, vu les consé quences funestes qu'entraînerait un recul de l'ai le française de ces troupes. Le tout dépend de o point: le général Foch dispose-t-il oui ou non di réserves suffisantes pour arrêteir l'ennemi dan,: sa marche sans trop dégarnir le restant du fron de l'Entente ? Il a en tout cas, le désavantag) résultant de œ qu'à présent l'initiative est pas sée totalement à l'ennemi. Toutes les informa tions soi-disant consolantes,où ses correspondant: de guerre affirment la supériorité do l'Entent) atrx points de vue artillerie et aviation, reste» lettre raorte; ce doat il s'ajit à présent, c'est d< la supériorité des réserves, dont il faudrait au: JUl vw"v*»*5viii.n 4W11UIUOUH.O pu Lli LUUipgU' ue ser les désavantages provenant du fait que l'enne-;n- mi a pour lui la ligne intérieure, de ce qu'il reste- te l'agresseur toujours et continuellement libre ré- de choisir par lui-même l'endroit où il juge bon ;a3 de porter ses coups. » La nouvelle tactique allemande. Berlin, 1 juin (officieux). — Le principe i rade portant de la nouvelle méthode de guerre alle-. er- mande, d'après lequel l'organisation et l'appiica-la tion du temps concordent au but de réduire au ais strict minimum les pertes en hommes et de pot* na- ter au maximum celles de l'ennemi, a été co-a* la sacré par le plus grand succès au cours de la les bataille au Chemin des Dames et à l'Aisne. >nt L'action transcendante «a>as précédent de l'artil-M- lerie alemande eu masse qui a atteint l'adver-* saire non préparé, la soueiameté de l'assaut ont culbuté l'ennemi d'une façon tellement décisive en- <iue son ^organisation défensive était déjà brisés me avant même que l'ouragan se declancât. L'opi-ses niâtreté et la bravoure glorieuse avec laquelle at. quelques fractions de troupes adversaires ont rt-rec sisté au début ont été comme des îlots perdus snt dans la mer de la bataille, par la rapidité da in- notre marche en avant. Il se confirme de nou-ié- veau que l'ontrain valeureux et l'élan de l'atta-ds. que sont les meilleurs préservatifs contre les per» ;ns tes de sang et qui par cette nouvelle méthoeie de :eu guerre, tout le poids des pertes retombe avec sa- une unilatéralité terrifiante sur les épaules eiu rès vainqueur. Cette impression se confirme égale-le- ment et surtout lorsqu'on traverse les lieux da as: combat où les cadavres anglais et français jon-usi chés sur toute la ligne justifient toute l'étendue de la supériorité des armes allemandes. C'est avec un sentiment de triompha qu'on peut con-, stater que les morts allemands constituent l'ex-_ ception. Lg Cette impression est non seulement fortifiée ■ par l'étendue du champ de bataille, mais encore nt par les réponses données par certains chefs de jjg compagnie dans les lignes du feu, là où préci-m_ sèment la perte d'un seul camarade est ressentie ja_ plus vivement à cause de la vie commune. Ces ;nf. réponses constatent nettement le succès et ex-le. priment la joie étonnée du fait des pertes mini-fut nies. Une visite aux lieux de groupements con-la_ firme également cette impression. L'immense majorité des déchets est constituée par des blessures légères dues surtout à des projectiles égarés de mitrailleuses ennemies. L'activité de l'ar-jg. tillerie ennemie ayant été pour ainsi élire para-es lysée a eu. pour conséquence de réduire à des là exceptions, les blessures produites par l'artille-les rie. A Soissons, nous nous tomes entretenus de avec le cfref d'une compagnie des Marches qui ia- avait avancé et combattu sans cesse au premiet et rang, depuis le Chemin des Dames jusqu'au me delà de l'Aisne. Comme nous lui demandions 16 ié- montant de ses pertes, il nous déclara que sa compagnie d'assaut n'avait eu pendant les trois jours de combat au cours desquels ilfi g-agTrèrenl Au terrain sur plus de 2fl kilomètres, que quatre )n' hommes légèrement blessés ! ^ La zona de la Marne proclamée dangereuse de Bâle, 1 juin. — D'après les journaux français, le haut commandement de l'armée des alliés^ au-=se raii proclamé la région de la Marne comme étant rd. une zone dangereuse; on aurait fait évacuer la gooulation civile des localités situées entre la lârne et la Vesle, et l'on aurait ramené en arrière ies dépôts d'approvisionnements et magasin» de la zone dangereuse. ^ Foch fera son rapport Lv , yiirci. — oïtettTaccttu jjiic le générai été Foch de dresser un rapport sur la catastrophe eîo l'Aisne. La consigne est do sa taire. Zurich, 1 juin. — Le gouvernement français ne se fait plus d'illusion sur l'impression écrasante produit par la victoire allemande sur la population française. Les journaux ont reçu mission ux de tranquilliser l'opinion publique. ?u Le port d'aviation de Magneux capturé ns Berlin, 1 juin. — Le port d'aviation de Ma->r_ gneux, abandonné en toute hâte par les Anglais, ne contient pas moins de 20 appareils prêts au vol je abrités dans 13 hangars en bon état ; des cs 1 mono-occupants de poursuite et des avions de re-je_ connaissance. Un aviateur anglais qui se disposait à sauver son appareil a été frappé par une gre-* nt nade à côté de celui-ci. Un magnifique garage ,er pour 10 autos, du caoutchouc et une quantité à inouïe d'essence, constituent un butin bienvenu et er une surprise agréable.Il eût été facile d'incendier de les avions au moyen de la benzine ;sd ceci ne s'est à pas produit, c'est bien là un signe que les Fran-le çais n'ont pas reculé pas à pas comme le préten-it. dent leurs communiqués, n- ar ÉTRANGER ' 3C n- ALLEMAGNE. — La répression du commerce i;j usuraire en Allemagne. — Le nouvel arrêté al» e- lemand sur la répression du commerce usuraire n_ dans ce pays étend considérablement les pou- Er voirs des tribunaux. Le maximum des amendes e] applicables est porté à 200,000 marcs; de plus, nt des peines d'emprisonnement d'une elurée indé- la terminée peuvent être prononcées. Les tribunaux r- jouissent on outre de la plus large liberté d'ac- is tion dans le jugement de chaque cas particulier-. ANGLETERRE. — La grève et la guerre. — Londres, 25 mai. — Le ministre de l'Intérieur, mande « Reuter », de Londres, a déclaré quo J's l'Amérique se prépare à venir en aide aux Alliés p_ d'une manière dont l'Angleterre apprécie la juste a„ valeur. Mais les préparatifs américains sont longs et demandent beaucoup de temps et l'Angleterrel *f_ doit actuellement compter sur ses propres forces et sur celles de ses Alliés en Europe. ;e C'est dans ces circonstances que le gouverne-3_ ment a fait un nouvel appel ou pays qui y a ré-pondu de la plus satisfaisante manireè : les ou. rs vriers se sont présentés plus nombreux que f*-a mais au recrutement et heureusement, contraire^ ,s ment à l'attente générale, l'effet des grèves der-;t nières est demeuré nul au point que la perte de c temps représente à peine 1/4 du travail nor-;S mal. (H.) J- ETATS-UNIS. — Les dépenses de guerre. — -> Le correspondant du et Daily Telegraph » à New-York télégraphié que lss dépenses de guerre 11 des Etats-Unis augmentent très rapidement. Les s dépenses journalières dépassent déjà 200 millions et si la progression actuelle est maintenue, la note de l'année atteindra 100 milliards. „ En ce qui concerne le dernier emprunt de 15 e milliards, le gouvernement gardera tous les mon s tants souscrits en sus de la somme demandée. i ANGLETERRE. — Les profiteurs de la gv.er- - re en Angleterre. — Le député d'York, M. But-s cher, vient de signaler au chancelier de l'Echi- - quier que la-Maypole Dairy Company, qui avait déjà réalisé un bénéfice net de 462,000 livres sterling en 1917 et de 747,000 en 1917, a distribué une dividende de 225 p. c. à ses actionnaires. Le député a demandé au chancelier si les prix des pro- 1 duits comestibles vendus par cette comoagnie, t étaient contrôlés par le gouvernement et sî celui- r ci ne comptait pas limiter les bénéfices de la 3 compagnie à un chiffre raisonnable en fixant i des prix maxima pour ses produits et en proportionnant la taxe sur les bénéfices à ces profits exagérés. 3 Un saint irlandais. — Au Vatican a eu lieu une : assemblée solennelle des Rites, en présence du ; Pape, pour la promulgation du décret autorisant t la béatification de Olivier Plunket, primat d'ir- ! lande, martyrisé pour la foi catholique. Après - la lecture du décret, le Pape a prononcé une al-' • locution. Dans l'assistance on remarquait beau-; coup de prêtres, de moines et de laïques irlan-: dais. t On a beaucoup remarqué cet événement, en ca ' Moment où l'Irlaneîe catholique se défend âpre* t «wmt «nutre l'Angleterre Bxotestante. Kmc année « N" î317 " E-eï. B DIX CENTIMES Lundi 3 Juin 1918» AMWAMrrc

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Dit item is een uitgave in de reeks Le bruxellois: journal quotidien indépendant behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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