Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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10 september 1918
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s.n. 1918, 10 September. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Geraadpleegd op 10 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/j678s4mf0h/
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Le Bruxellois JOURNAL QUOTIDIEN INDEPENDANT ABONNEMENT Bruxelles - Province - Etranger T.e',-abonnements sont reçus exclusivement par tous les BUREAUX DE POSTES. Les réclamations concernant les abonnements doivent être a(" essées exclusivement au bureau de poste qui * délivrf l'abonnement. \ PRIX DES ABONNEMENTS : >3mois: '2mois: î mois : Fr. 9.00 Fr. 6.00 Fr. 3.QO TIRAGE s 125,000 par Jour ANNONCES Fait» divers et Echos La ligne, fr. 5 00 Nécrologie . . . 3C0 Annonces commerciales | 2X)0 Annonces financières 2.C0 PETITLS ANNONCES. • « La grande ligne. 2.00 Rédacteur en chef : René ARMAND Rédaction, Administration, Publicité, Vente i BRUXELLES, 33-35, rue de la Caserne TIRAGE : 125,000 par jour r-ll'm — »■■■■ A Propos de Jeux et de Tombolas Il [Jl UjiUv UU JUtii» Ul UU I UIIIMUIUU m Te viens, nous écrit un agent de change, M. Gustave T..., de lire votre article paru le 3 courant au sujet des tombolas organisées en ce moment par diverses œuvres de bienfaisance et dont vous en qualifiez plusieurs d'escroqueries. Te suis en pleine communion d'idées avec vous lorsque vous attaquez certains vendeurs peu scrupuleux qui vous vendent des listes erronées où des faux billets. > Seulement,, les tirages ont lieu en présence de membres du service de la bienfaisance de la ville de Bruxelles et, de par ce fait, aucune irrégularité ne peut être commise. Quant à la répartition des fonds, tout doit être contrôlé par les administrations communales, preuves à l'appui, avec factures de décompte. i En ma qualité de secrétaire du cercle philanthropique « Les Amis des Œuvres », organisme fondé le 24 mars 1917 et reconnu par la ville de Bruxelles, j'ai l'avantage de vous informer que >ious avons organisé en 1917 une grande tombola populaire d'alimentation. Cette loterie, organisée sous le contrôle et avec l'autorisation de la ville de Bruxelles, a eu un plein succès et a rapporté 19,470 fr. 83 ; dépenses 1,899 fr. 25 ; bénéfice net 17,571 fr. 58, somme répartie entre les trois œuvres auxquelles nous nous egoîçofts de venir en aide. Te vous ferai remarquer que l'administration commun^ nous autorise à faire 20 p. c. de frais 6t que. fidèle; ni» prcgTàâimè que nous r")-3 gommes tracé, nous arrivons à à faire 9 p. c. de frais, ce qui, je crois, est un succès. Depuis la fondation de notre cercle, nous sommes arrivés à verser aux trois œuvres protégées par nous la somme de 65,000 fr., dont nous tenon ; les décomptes à votre disposition. ' Vous voyez par là, monsieur, que notre organisme est à l'abri de tout soupçon d'irréçularité et j'ose espérer que vous l'aurez compris dans les exceptions dont votre article fait mention. » C'est entendu et nul ici n'a incriminé le fonctionnement de ces tombolas, sauf en ce qui concerne les irrégularités blâmables commises par des vendeurs peu scrupuleux. Mais ce que je critique, c'est le principe même de toutes ers Jombolas, qui ne sont qu'une forme détournée dû jeu de hasard que la loi condamne formellement.1 Certes, il y a des loteries, telle que celle de l'Exposition rétrospective du Fumeur, organisée aux Galeries Nationales, que l'on peut encore recommander en raison de la correction des 'honorables citoyens, aussi dévoués que désintéressés, qui s'en occupent dans un but exclusif de charité. Mais depuis la guerre, comme avant, combien d'opérations de ce genre ont prêté le flanc à des critiques trop justifiées et n'ont servi qu'à écouler au prix fort des stocks de rossignols et à faire vivre grassement les lanceurs de ces affaires louches. t Avant la guerre, dès 1902 et en 1909, on avai» déjà légiféré contre le jeu. Le pari aux courses et la roulette des casinos avaient cessé de sévir impunément. La protection contre l'immoral appât des gains de hasard couvrait désormais les mondains. De même que Monte-Carlo moissonne chaque hiver, du propre aveu de son bilan, 25 à 30 millions de bénéfices... nets, si on peut ainsi dire, Ostende, Spa, Namur étaient en passe d'opérer des rafles formidables. Déjà pas mal de nos compatriotes y avaient laissé le fruit du labeur et de l'épargne de plusieurs, générations ; jdans le pays de Namur, notamment, de grosses fermes avaient changé prestement de propriétaire et l'homme du trente et quarante en eut sa part. La loi y mit le holà et certes, si ses ri-gneurs firent crier u-âpres hôteliers, d'avides tenanciers, voire même des politiciens que le scru- Îule n?étouffe guère, du moins elle préserva 'avoir et l'honneur de bien des familles, î • Malheureusement les petites bourses restèrent En butte aux miroitements illusoires du jeu. Si pour elles ne s'ouvraient plus les casinos fastueux, ni guère le3 barrières du turf, la loterie, la tombola les guette et, sans qu'il paraisse, leur loutire des sommes énormes, voire des millions. Rappelez-vous l'immense duperie officielle, patentée par le gouvernement, des loteries lancées lors de nos expositions universelles et autres en 1905, 1910, 1911 et 1913. Et voyez l'étrange inconséquence : c'était le Pouvoir, protecteur des grands, qui sollicitait la naïveté des petits et réglait la façon dont leur étaient dressés les appâts. Le «Moniteur» publiait un arrêté du ministère de l'Industrie et — ô ironie! — du Travail, réglant les tombolas de l'Exposition de Bruxelles, par exemple. Il s'agissait de la 3e et de la 4e séries ; d'autres suivaient d'autant plus nombreuses que s'enlevaient plus rapidement les billets usuraires débités par les bureaux de la Poste! L'arrêté détaillait avec une inconsciente impudeur, héritée d'ailleurs de tous les ministères précédents, le chiffre de la somme à attirer, le quantum des lots et le fonctionnement des sept roues que l'on ferait tourner pour les gros numéros, les autres gagnants étant simplement ensuite tirés au sort et exiraits d'une urne pour l'attribution des lots, la plupart ridicules et décevants, que l'on pouvait aller prendre après la clôture de l'Exposition, sans savoir s'ils valaient seulement le voyage. L'on s'en souvient à Liège... ' Tout cela j'ai osé le dire (dans la «Dépêche» du 27 janvier 1909) et personne n'a osé me démentir, parce que je dénonçais un abus aussi éclatant qu'officiel. Chaque série comportait, le placement de 250.000 feuilles de cinq billets chacune, soit un million de billets de 1 franc. Sur ce million, les lots représentent 450,000 fr., de sorte que 550,000 fr. étaient extraits de la poche des preneurs pour ne plus y rentrer. C'était donc, pour deux séries annoncées, onze cent mille francs d'attirés, grâce à ^ fallacieuse tentation de la roue du hasard. Une partie de cette forte somme, cent mille francs, et plus, était remise à des courtiers grassement avantagés, pour faire tourner dans les journaux le miroir à alouettes, qui consiste dans ces articulets intermittents où l'on 'fait ressortir la chance, l'heureuse chance que .vous courez, d'avoir le gros lot... i Or quels sont les preneurs de billets ? On constatait dans les bureaux de poste, où ils se vendaient, que c'était presque tous ouvriers et des personnes de conditions modeste ou pauvre. Les gens plus fortunés et plus avertis n'ont garde d'acheter pour 45 centimes de chance au prix de 1 franc ! C'est bon pour les transis et les besogneux alléchés par ce sophisme : Et cependant quelqu'un doit toujours gagner ; qui sait ? ce peut être moi aussi bien qu'un autre... Un million de numéros, cela représenterait en moyenne un numéro par maison sur toute l'étendue des neuf provinces et ce fameux gros lot tombait sur une seule maison. Chance infinitésimale qui ne se présenterait pas une fois sur deux mille ans si le jeu recommencerait chaque jour! 'Mais tous les raisonnements n'y feront rien : le quasi mythe qui s'appelle le gros lot exercera toujours son influence fascinatrice et les preneurs de billets qui, au magasin marchandent 5 centimes sur un franc, donnent tous ensemble, sans y songer, un million, pour recevoir 450,000 francs en retour. i, Mais, que dis-je ? il ne leur revenait pas même ces 45'pour cent de leur argent. Quand plus tard venait l'Exposition, sur le gros lot de 150 mille, consistant en une parure, le fournisseur de cellel ci recevait quinze mille francs, si on voulait (percevoir le lot en argent — ce qui arrivait toujours! Et sur les autres lot?, même rabais, plu3 fort encore sus les petits lots, consistant la plupart du temps en des objets insignifiants ou inutilisables à alk-r recevoir apr^s la clôture. Bref, Içs deux tiers du million versé par le«j preneurs étaient absolument perdus. Or, que diraient-ils, ci quelqu'un venait leur dire : Vous êtes trente ; (Ssnnrz-moi chacun un franc et je vais tirer au fitrt dix francs... — Et les viifgt autres francs? f- Subtilisés, c'est pour les brasseurs de loteries. Eh bien ! est-il mcral de recourir à l'illusion-»î nte tombola pour créer ainsi des ressources, ao u pa3 même à une œuvre d'ordre charitable où social, mais à une exploitation ? Etait-il propre et digne de drainer ainsi les maigres ressources de la plèbe pour sustenter les entreprises des opulents de la puissante industrie et du haut commerce? Fut-il édifiant de voir les gouvernements se faire les organisateurs de ce « banco loto » ! Nous convions les confrères, — mais sans leur offrir un franc la ligna, — à continuer avec nous, jusqu'au bout, la bonne campagne contre les jeux de hasard, sous quelque forme qu'ils se présentent. Les idées justes, pour peu qu'on y revienne, font nécessairement leur trouée; la presse y peut beaucoup et sa part de responsabilité n'est donc pas mince... Quant à vous, ouvriers, petits commerçants, modestes employés, pour qui un franc n'est pas rien, gardez votre petit argent, ne le cédez que pour sa contre-valeur. Si vous avez du disponible, épargnez-le, placez-le en toute sécurité et avec un intérêt équitable et réservez une part du superflu pour vos cotisations syndicales et mutualistes; assurez vos enfants! Ne soyez pas les du-, pes, les gogos, de la tombola, qui rafle de l'argent, dont un tiers seulement revient à de rarissimes privilégiés et sert d'amorces pour la mul-. titude irréfléchie. , Ah! je sais l'objection capitale! C'est pour des œuvres de Solidarité issues de la guerre. Evidemment, én principe, j'ai tort en apparence d'avoir pair do vouloir nuire au drainage des ressources pécuniaires dont s'alimentent ces œuvres dites de charité. Te viens de prouver^ ïi^mpie '.""C officiel Les d'&xnositinn, aue j'ai évoquées pour éviter toute personnalité actuelle, que même très honnêtement organisée jusqu'au tirage compris, la loterie est une duperie. Nous | avons trop d'oeuvres de charité, trop de machines t à distribuer l'aumône qui avilit, dégrade et dépend trop du bon plaisir et du favoritisme de celui qui donne. Ce que nous aurions dû faire au lieu de monter toutes ces machines à réclame personnelle pour les comitards et à profit pour , les vendeurs d'objets gagnés, c'est plutôt de profiter des conjonctures de la guerre qui nous at-. teint presque tous, pour organiser enfin systématiquement — comme en Allemagne, oui, Monsieur, — l'assistance sociale sous toutes ses fpr-mes. L'assistance sociale est un droit pour l'individu et un devoir pour la société constituée. Ce . qu'il nous faut, ce n'est pas, ce n'est plus l'aumône far charité, mais la justice far la solidarité.Marc de Salm. LA GUERRE Communiqués Officiels ALLEMANDS BERLIN, 0 septembre (.Officiel): Théâtre de la guerre à l'Ouest Combats locaux au nord da la forêt de Ploegs-teert et au canal de La Bassée. Au nord d'Ar-mentières, l'ennemi a de nouveau attaqué. Nous l'avons repoussé et fait des prisonniers. 1 Activité d'artillerie et combats de reconnaissance dans le secteur de combat Arleux-Havrin-court. Au sud de la route Péronne-Cambrai, l'ennemi a continué ses attaques en engageant des forces assez considérables contre la ligne Gou-zeaucourt-Epehy, au nord de Templeux. Elles ont échoué avec de lourdes pertes^ pour l'adversaire. Nos avant-postes ont empêché hier l'ennemi, Supérieur en nombre, de progresser au-delà de St-S.mon et au canal de Croisât. Combat de reconnaissance entre Oise et Ailette. Entre Ailette et Aisne, Fsunemi a diclanché vers le soir une attaque en rangs serrés, après plusieurs attaques partielles infructueuses. Jl fui repoussé d'une manière sanglante sur tout le front, partiellement en corps à corps et en contre-attaque.Des attaques partielles ont échoué entre Aisne et V * Attaques partielles de l'adversaire en Cham- ^ Nous avons abattu cinq avions hors d'une escadrille anglaise qui allait attaquer Mannheim. Au mois d'août, 565 avions ennemis ont été abattus sur les fronts allemands, dont 62 par nos canons de défense contre les avions et 53 bal-tons captifs. De ce nombre, 251 avions sont en notre possession. Le reste s'est abattu derrière les lignes ennemies. Nous avons perdu en combattant H3 avions et 86 ballons captifs. BERLIN, S septembre. — Officiel du soir : Rien de nouveau des fronts/de combat. La guerre sous-marine BERLIN, 9 septembre. — Officiel ': Nos sous-marins ont coulé 11,000 tonnes de jauge brute dans la zone de barrage anglaise, AUTRICHIEN VIENNE, 1S septembre £Officiel): Tnéâire de la guerre Italien Très vive activité aérienne. A part cela, rien d'intéressant. BULGARE SOE1A, 5 septembre (Officiel): Front de Macédoine A l'est de la Cserna, entre GradesnUza et Do-bropolje, diverses attaques d'artillerie réciproques. Au sud de Huma et Ghevgeli, coups de main réciproques d'artillerie de temps à autre. Après une violente préparalion d'artillerie, des unités anglaises importantes ont attaqué nos avant-postes au sud de Ghevgheli, mais prises sous notre feu, elles furent, repoussées avec pertes. Au sud de Dojran et dans le terrain d'avant-plan, au nord du lac de Tahino, notre artillerie a dispersé des détachements de reconnaissance anglais et grecs. Activité aérienne animée dans la vallée du Vardar. TURC CONSTANTINOPLE7 sept. — Officiel : Front de Palestine : Dans le secteur de la côte, nous avons ramené des prisonniers d'une entreprise de patrouilles fructueuse. Sur notre aile gauche, nous avons entrepris une attaque réussie contre la cavalerie ennemie. A l'est du Jourdain, au, sud-ouest de Rabe Fundi (au nord-est de l'embouchure du Jourdain), un régiment de cavalerie ennemi qui nous attaquait fut taillé en pièces; un autre régiment de cavalerie ennemie qui passait à l'attaque fut mis en fuite. 70 morts de l'adversaire restèrent sur le champ de bataille. Nous avons ramené quelques prisonniers blessés; de nombreux chevaux et armes. Après avoir accompli leur mission, nos trouves sont rentrées par ordre et sans être inquiétées par l'ennemi, dans leurs positions de départ. Duel d'artillerie modéré sur le reste du front. Nous avons dispersé des troupes de reconnaissance ennemies qui cherchaient a prendra à' contact près de Dschardun, sur la voie ferrée de l'Heajas. A part cela, pas d'événements particuliers. FRANÇAIS PARIS, 8 septembre. — Officiel de S h. p. m. : Au nord de i'O.ise, nous vous sommes emparés du village de Atennesais et bordons le canal de Saint-Quentin. Âîr~sïïH~de l'Oise, nous avons progressé jusqu'aux abords de Servais. Dans la région de La[[aux ainsi qu'au nord de 'Cellcs-sur-Aisne, nous avons maintenu nos positions malgré plusieurs con-tre-attaqurs ennemies. Deux coups'de main exécutés par nos s en Champagne nous ont valu des prisonniers.PARIS, 8 septembre. — Officiel de 11 h. p. m. : Au cours de la journée, nos troupes ont réalisé de nouveaux progrés. Au nord de la Somme, nous avons enlÈùé v'aux. Fluauières et Itappencourt. A l'est de ce village?nous avons pris te 'JlauiSL Au sud de la Sortant', la résistance de l'ennemi a été particulièrement opiniâlte. Des combats violents ont été lit, ils au nord et à lest de Saint-Simon:. Avesne. attaqué par l'ennemi et raprjs en partie parTïii,' a été conquis de nouveau par nous après une lulle i acharnée qui nous a donné une centaine de prison-i niers. Aiiemps Inord-est de Saint-Simon/ est tombé entre nos mains. De part et d'autre de l'Oiset nous avons gagné du terrain à l'est des Fargniais et à i l'ouesl de Servais. ITALIEN ROME, 7 septembre. — Officiel 7 i Après une courte, mais violente préparation d'artillerie, des troupes françaises ont attaqué, hier matin, les positions ennemies à l'est d'Azia-goj elles ont fait J>7 prisonniers et sont rentrées dans leurs lignes après avoir détruit les ouvrages autrichiens. En Judicarie. dans la vallée de Concei et dans la vallée de l'A.stico, nos avant-postes ont repoussé des détachements ennemis. Dans la vallée de la Freiisela, nos patrouilles d* reconnaissance ont pris des armes et du matériel. Dans le secteur de Grappa, un détachement d'assaut autrichien a tenté par trois fois d'attaquer nos lignes; il a été repoussé par une vigoureuse canonnade. ANGLAIS LONDRES, 7 septembre. — Officiel : Nos troupes ont encore gagné du terrain hier soir et la nuit, à l'est et au nord-est de Péronne; elles se sont emparées de Haucourt, de Sorel-le-Grand et de Melz-en-Couture. Au nord du àer-i mer village, elles ont pénétré dans la partie oc-i ci dent"7" ^ 'vvt$ a'tiavrlûtQurt et fait un grand i nombre de prisonnier;. ^ "CTÏ i'.l SSZSl 'u ' Bassée, nos patrouilles ont avancé dans les fo-, sitions allemandes près de Canteleux et de yio-l lames. Plus au nord, nous avons exécuté une pe-> tite et heureuse opération entre la hauteur 63 et i Wulverehein ; une cinquantaine de prisonniers sont restés entre nos mains et nos lignes ont été : légèrement avancées vers Menin. ; — ————. DERNIERES DEPECHES L'OFFENSIVE ANQLO=FRANÇAISE Déclarations du généra! von Freytsg sur la situation militaire r.ctueUe Le général von Frey+ag-Loririghoven, chef adjoint de l'état-major général allemand, a esquissé la situation militaire du moment devant les membres de h' «Deutsche Gesellschaft, à Berlin : — Le sort de la guerre, a-t-il dit en substance, est une grande inconnue Tant de facteurs imprévus y jouent un rôle qu'on ne peut iamais dire de quoi demain y sera fait : voyez les espérances que d'aucuns ont placées dans la guerre sous-marine et l'offensive du dernier printemps... Que les impatients, qui estiment que nous avançons trop lentement, reprennent leur sang-froid et se disent que la guerre est une balance à deux plateaux qui montent et qui descendent. La victoire ne peut pas rester éternellement fidèle à nos drapeaux : il arrive des moments où la fortune cesse de nous sourire. Rappelez-vous l'invasion cle la Prusse orientale, les semaines qui suivirent li bataille de la Marne en automne de 1914, les journées de septembre et d'octobre de 1915, où nos armées, affaiblies par l'envoi des renforts au front de l'Est, furent simultanément attaquées en Champagne et en Artois. Rappelez-vous l'été de 1916 où, tandis que nous étions cloués devant Verdun, se déclancha la grande offensive russe en Volhynie et en Gali-cie orientale, bientôt suivie de l'assaut franco-anglais dans la Somme. Rappelez-vous l'interminable bataille de la Somme qui sévissait en même temps que continuait à s'exercer la terrible pression russe, puis l'entrée en guerre de la Roumanie gagnée à la cause de nos ennemis.En vérité, ces jours-là furent bien plus criti-qties que ceux que nous traversons en ce moment. Ne nous complaisons pas à parleT de défaite là où il n'y a pas l'ombre de défaite, et rappelons-nous le mot da Souwarof, qui disait qu'une bataille n'est vraiment perdue que lorsqu'on croit vraiment qu'elle l'est. Aujourd'hui, comme au temps de Souwarof, ce so-nit toujours les facteurs moraux qui jouent le grand rôle à la guerre. Depuis quatre ans. notre admirable armée n'a pas perdu un seul instant le sentiment de sa supériorité et la confiance en la victoire finale. Il ne faut donc pas que le peuple se laisse abattre par les impressions du moment, car c'est sur son découragement que compte l'ennemi pour remporter une victoire que les _ armes ne sauraient lui assurer. C'est l'esprit qui animait le peuple sous Frédéric le Grand qui lui a fait gagner la guerre ds Sept ans. C'est l'entrain et la confiance du parti national de Prusse qui lui ont valu la victoire de 1613. Il faut que ce même esprit règne parmi nous, qu'on "Voie les choses telles qu'elles sont en réalité et non pas telles qu'on craint qu'elles scient ». Le général von Freytag- décrit ensuite en détail les opérations qui se sont déroulées sur le front à l'Ouest et les nouveaux moyens techniques, les nouvelles armes mises en œuvre par l'ennemi : .— La perte de nombreux villages et de plusieurs _ villes ne peut, dans une guerre comme celle-ci, décider de la victoire finale. Nous occupons une grande partie du nord de la France et la Belgique presque tout entière, qui constituent un véritable boulevard assez fort pour résister aux chocs de l'adversaire. Nous pourrions, s'il était besoin, nous y retirer dans des positions de défense tellement solides que nous y. serions invincibles, quoi que nos ennemis viennent à tenter. Nous sommes d'autant mieux en mesure de résister jusqu'au bout que nous ne manquons ni d'hommes, ni de matériel de guerre, ni de matières premières, et les quatre dernières années ont prouvé à suf.'isance que l'Allemagne ne se laissera pas réduire par la faim. Il convient donc de ne pas se laisser entamer le moral ; le Sentiment et la certitude du succès final qui ont animé notre peuple depuis quatre années ne doivent pas l'abandonner. Déclarations du général Cramon sur la situation militaire. Vienne, 6 sept. — Le général Cramon, plénipotentiaire allemand près le quartier-général austro-hongrois, a fait en substance au reporter de la «Nouvelle Presse Libre» les déclarations suivantes : « Il y a quelques jours, j'ai posé certaines questions à Ludendorff et celui-ci m'a répondu que tout le mouvement au front de l'Ouest s'accomplit suivant un plan méthodique et qu'il n'existe aucun motif de juger défavorablement la situation. Qu'on ne perde point de vue que les informations anglo-françaises sont exagérées et erronées, destinées exclusivement à fouetter le moral fatigué de la guerre du peuple et à faire plus facilement digérer aux Anglais, aux Français et à leurs alliés, leurs pertes colossales. Ceux qui reviennent au front de l'Ouest, savent fort bien que la confiance y prédomine. Toute la propagande que l'Entente fait avec des moyens inavouables ne changera rien à cette situation. Te ne puis que répéter qu'il n'y a pas le moindre motif d'inquiétude. On ne peut pas toujours avancer, il y a parfois des réactions qu'on doit supporter patiemment,d'autant plus que nous sommes tous fermement convaincus qu'une percée cle notre front par l'Entente est impossible. Toute résistance doit se briser sur la ligne Hindenburg. » Une opinisn suissa Berne, 7 septembre. — De la «Racler National Zeitung», au sujet de la situation mil taire : L'extension dm mouvement général de retraite vers le Nord do.it être consignée, à l'heure actuelle, comme un phénomène mo'ns^aUribikabl© aux effets directs dû H pression de l'Entente qu'à l'intention préméditée ri" haut commandement allemand. La plus simple pxplioatidn de cette mesure, c'est que précàsémcnt les deux points extrêmes aux ailes, Ar-mentiéres et Reims, doivent constituer les piliers pour un nouveau système de défense, en tant que t. -mire pour loute ia boucle du ]ra|et passant appor-xmalivement par Armenlièreg-DÔuai-LumjTrftî^affft" 'Qtiein(fn"~ëT minij,"' rtinffanrt uiiwt- ■itf ping" CCTffé" ygtn <1o front."Cfè* dans ces conditions seulement TprîTrr~)xwTiti aboutir à la plus grande' économie de farces défensives; touteîoda il ne faut pas uni- n- queiment envisager, chez les Allemands, die simpt bè mesures de défense. Assurément, il y a plutôt dé ms d'ans l'économie de forces une mesure préparatoi à à de nouvelles attaques. Si le front de retraite s' terg.'.ssftit des deux côtés, il y aurait, du même cou; modification en sens inversj dans les forces < celui qui jusqu'ici avait été l'agresseur. m Entre Ancre et Avre e, Berlin, 8 septembre. — Le 8 août, attaque a: a- glo-française contre l'armée von der Marwit es avec, comme conséquence, l'irruption entre Ai es cre et Avre, et la décisicn du haut command ment allemand de reporteir ses lignes en arrièr Le rapport allemand d'aujourd'hui mentionr que, partout, les troupes allemandes ont occut le leurs nouvelles positions. IL fallut un -mois au :e Anglo-Français pour s'assurer ce terrain, a c.. prix de combats acharnés, avec fortes pertei contre des arrière-gardes aussi tenaces, et c'e: ,. ce que les Allemands occupèrent, à fin mars, e g'_ une huitaine de jours d'une marche victorieus de rapidité inouïe. Ainsi que l'annonce le con muniqué allemand au jour du succès par su prise du maréchal Haig entre Avre et Ancri er « l'ennemi a pénétré dans les positions allemai ,. des ï ; voilà ce qu'il renseigne laconiquemen y La retraite a lieu dans une zone qui a consen les vestiges de destruction attribur.bles au d< placement du front allemand en 1917, alors _qu' r'\ l'Est, la zone rPentonnoirs co^pûrt* j^j, 'a 1:1 r 'S redoute Siegfriet èî; ou a l'ouest, au front rigidifié, les Angh °~ Français créaient une nouvelle zone de mort °~ cette retraite exigeait de la part des chefs < e~, des soldats des efforts inouïs vu le peu de 1 ct gnes de communication disponibles. Or, c'e-rs méthodiquement qu'un déplacement du front sui le cédait^ au précédent. Là.où l'adversaire avait a< cès dans les lignes qui se repliaient jour p.i jour, son action était chaque fois annulée pa des oontre-attaques ou autres contre-mesures d grand style. Le détachement du contact ave ^ l'ennemi s'opérait présque toujours à l'insu d 2 l'ennemi et sans sacrifices plus lourds que n le comportent en général des combats pour cor , vrir une retraite. La meilleure preuve réside dan les petits nombres de prisonniers et de buti d- matériel que les Anglo-Français ont pu annor s- cer lors du cours ultérieur des combats. Le m: ;s tériel de guerre, les munitions et la m a nu ter i : tion, comme d'ailleurs tout ce qui pouvait êtr ii- utile à l'ennemi, purent être mis en sûreté e rs temps opportun. A présent, les Allemands se rc is trouvent avec tcus leurs moyens dans des pai s- ties habitées. Par contre, les Anglo-Français ( re leurs coloniaux, après leurs efforts si fécond en pertes colossales, aboutissent une zone d n- mort et de destruction, d'ailleurs bouleversée pa id leurs propres ravages. Il y a beau temps au": tx ne s'y trouve plus aucune ville ou village ha c- bité. Et les Allemands, dans leur retraite, en à détruit tout ce qui, en 1917, lors du mouive r- ment à la redoute Siegfried, avait étc édifi ^7 par les Anglo-Français en fait de baraquement J'i et autres abris, de même qu'iîs ont fait saute ie tous refuges Souterrains et galeries, toutes con "e structions de voies et chemins de fer, tcute si sources et prises d'eau. Aussi les troupes aile r- mandes et krurs chefs envisagent-elles les lourd s* combats encore à venir, avec une confiance dan is leur puissance combpttive qu'on ne peut soup la çonner d'aucun affaiblissement. 3_ La guerre aérienne r- Vienne, 8 sept. — On mande du quartier gc n néral de ia pre-sse de guerre : Le 7 septembre r- dans la matinée, des aviateurs arrivant de 1 le vallée de G ail ont tenté une attaque sur Vil 2- lach, où on les a rei.us par un feu n^vrr" T p aviateurs de défense niistro-honjrrois les ont re i- poussés et les ont contraints à la retraite ; il 3- n'étaient parvenus qu'à jeter en toute hâte quel ques bombes dont deux seulement firent explo -t sion, et encore, sans occasionner de dommage ,t notables. ;- La guerre sous-marine i, Berlin, 8 sept. — L'Amirauté britannique pu *s blie, afin de prouver la réalité quant à l'affir à mation Au premier ministre anglais comme quo e 160 sous-marins auraient été détruits, 150 nom: i- de commandants de sous-marins allemands tom bés, faits prisonniers et internés. Or, consta le tons en premier lieu que la liste ne cite aucui t, officier dont le sort n'ait été mis à la connais e sance de ses parents. Cette publication, qui ap s porte toute une série de données fausses, parti culièrement en ce qui concerne le service dei 5- officiers mentionnés, et qui pose déjà des dé e ductions relatives au nombre des souis-marins per u dus, est, naturellement, destinée à exercer un< impression écrasante, en sorte de provoquer e e y opposer un contre-rapport officiel apportan s une précieuse documentation militaire. La na if tion allemande sait trop bien que, depuis plu: de quatre ans, les vaillants équipatres de se' i- sous-marins ont éprouvé d^ grands sacrifices e Et les adversaires, la Grande-Bretagne en pTSrtî i- culier, ne reculent pas, lorsqu'il s'agit de s'op r peser au danger croissant des sous-marins, de vant des mesures qui, si à côté d'elles on voi i- employer des moyens corrects, sont d'une bas e sesse honteuse pour l'honneur britannique. Or > -déplorera les pertes de sous-marins, mais er e même temps, n'importe quel homme de métiej i- se les expliquera parfaitement par l'augmenta tion défi mesures préventives et îjfcJjC35553S ri,té numérique des sous-marins ennemis. L' : s perfêr de sous-marins allemands ne pTuirraien s justifier de eraves réflexions que si l'augmenta s tion des unités ne surpassait pas le nombre de; x unités détruites. Mais l'Allemagne en construi e plus qu'elle n'en perd, c'est ce qui a été prouv< r- plusieurs fois, officiellement et sans équivoque Chacun des nouveaux équipages de sous-marin: !- arrivant en présence de l'ennemi lui fera voi: t. que la volonté d'atteindre le but est demeuré* t inébranlable ; leur courage et leur intréjpiditi s resteront dans le somvenir de tous ceux qui fon e l'éloge de leurs prouesses peur la défense de h patrie. Quant aux Anglais, ils voit sans douti frissonner à la lecture des listes en pensant au) offres sanglantes, aux misères que leur occa skxnnent ces braves officiers d'équipages d< - sous-marins allemands. r L'Espagne et la guerre sous-marine, s Stockholm, 5 sept. — On lit dans le «Svenska é Dagbladet» : Il va de soi que l'on ne peut, à i Berlin, se déclarer d'accord avec une proposition 5 de renonciation au sous-marin comme arme na-s vale. Il n'est pas sans intérêt, par contre, de lire les insinuations officieuses de la part de s l'Allemagne, comme quoi il y a moyen de trou-t ver des dérivatifs en sorte de satisfaire aux de-t siderata de l'Espagne, notamment, en restreignant les coulages dans la zone barrée. Peut-être s'ensuivrait-il alors qu'outre l'Espagne, il y aurait encore dfeutres Etats neutres pour es-e pérer un traitement moins rigoureux. Quoi qu'il en soit, il semble que le bon vouloir d'arriver à t une solution pacifique ne fasse défaut ni à Ber-n lin ni à Madrid ; et il n'est pas douteux qu'on 1 aboutira en ce sens. Généraux italiens mis en disponibilité. s Berlin, 9 sept. — Du «Lokal-Anzeiger» : Le « Moniteur » italien annonce que le lieutenant ~ général comte Luigi Cadorna a été mis en dis. " ponibilité pour raison d'âge, de même que le lieutenant général Mabretti. te cas Halvy. Paris, 9 sapt. — Deux groupes parlementaire; ont arrêté la liste des candidats à la commis sion qui sera chargée d'examiner les document: ■s qui ont donné lieu à la condamnation de M. Mal ;, vy par la Cour Suprême. Le choix du groupt s socialiste s'est porté sur les anciens président: n du conseil Viviani et Painlevé. Pour le cas oi a M. Viviani refuserait, on a prévu la candidature e de M. Violette. Le groupe des radicaux a indi % que commtf candidats Butin, Cutray, Pacaud, F s David et Oscola. e La grippe espagnole à Brest. Brest, 9 sept. — Une épidémie de grippe con tagieuse règne actuellement à Brest, surtout par 5 mf les jeunes g^ns de 18 à 20 ans. On croit qut t la maladie a été introduite par des mateîbfs ve ® nant de Toulon, où la grippe espagnole a fai !" de nombreuses victfmes. ® Pour la Ligue des Nations. e La^Haye, 9 sept Dans la revue londonienne i. «Fortmghtly Review», M. Firth, l'écrivain poli-; tique bien connu, déclare que les projets con-I* cernant la constitution d'une Ligue des Nations resteront probablement stériles, maintenant que la i* rance a pris formellement position contre la constitution d'une force de police internationale. La presse et l'alliance austro-allemanda ' y-fMe, 6 sept. Le secrétaire d'Etat von mntzé a fait ressortir ce qui suit dans son dis-r>rs de la presse : ' r ™ême que nous avons obtenu la paix au s fjont de 1 Est, nous l'obtiendrons à l'Ouest: e cela durera peut-être encore, mais en somme, la x guérie n est pas une promenade d'agrément, et 1 Ion me cueille pas les roses sans se piquer de , temps en temps aux éipi-nes. Mais même en plei-t ne guerre, nous tenons, en Allemagne et en Au-î triche, a laisser toute liberté à la presse Ch-z 2 nos ennemis, le journaliste qui ne fait pas cho- - rus avec les organes gouvernementaux est en- - vo\ c aux travaux forcés ; nous ne voudrions pac ' cet exem.P's «t asservir l'opinion. C'est d ailleurs ce qui^ assure le succès en politique. Quant a notre alliance, elle est bien di»-ne de cet-te appellation; j'ai constaté en tous point" si,- - les deux puissant ---- , Ai -t-:-- — ~ yvn oib.ujc d wm- ^ o-^CorO. - Vienne, 6 sept — L'échange de vues a con-i tirme combien 1 alliance est étroite ; les questions - d ordre politique ont fait l'objet de considéra-: tions toutes particulières de la part des d^ux t gouvernements. - Une rencontre des trois rois Scandinaves. La Haye, 9 sept. — Le «National tidende» apprend qu a la fin de ce mois, une rencontre des r trois rois scandinaves (Suède, Norvège et Da-r nemark) aura lieu à Copenhague. La visite du roi Haakon a déjà été annoncée. ■ LES EVENEMENTS EN RUSSIE lin beau consul ; Pétrogrf-d, 7 sept. (Ag. tél. russe). — M. Lock-! narcit, consul d'Angleterre à Moscou, était en rapport avec des personnalités du monde ecclé-. siastique russe. Il distribuait des millions pour préparer des trahisons, des coups d'Etat, des . explosions et d'autres attentats, notamment ia , destruction de ponts. Les Italiens en Russie. ; Rome, 7 sept. (Reuter). — On annonce qu'un contingent italien a débarqué dans un port du nord de la Russie ^ ETRANGER t ALLEMAGNE. — Les prisonniers sont bien tràir . tés. — 11 court encore dans le public d'?s bruits ten-î dancieux relatant que les prisonniers français et 5 autres seraient malmenés en Allemagne. Le général r Pershing a fait, par un télégramme, démraitir les . bru.ts tendancieux sur ce qui se passerai au front; ; le commandant des troupes américaines en F rance .le - général Keston March, chef d'élal-rriajor de l'ar-s mée américaine, dément aussi les légendes ci'atro-; cités allemandes ayant cours en Amérique. 11 déclare - que les nouvelles répandues sur le « traitement cruel » soi-disant infligé aux prisonniers amô ricains en Allemagne sont, sans fondement. L'airu bassadeur d'Espagne en Allemagne a déclaré au gé-néral March que. les Américains sont traités en * Allemagne tout à fait comme les autres prisonniers. 1 Vo:là une légende qui s'çvanouit encore. Quant à ; moi, i'ai passé, quatre mois journ-eMTrient avec- des pr sonreers occupés volontairement aux usines j d'IIamborn-sur-Rhin: ces hommes, qui étaient des | prisomVers russes et frança's (du Nord), étaient occupés aux fours et recevaient, outre une nourriture ; plus substantielle et les biscuiils leur envoyés toutes les semaines de France, du thé, du café, et, sur une plainte qu'ils firent un jour à l'ingénieur au sujet du dîner, l'ordre vint de jeter la nourriture et do la remplacer nnmédiatement. L'ingénieur pria les prisonniers de l'avertir en cas de récidive et leur fit distribuer une ration de pain et de tabac supplémentaire. Volilià comment on établit des légendes, mais ct^ux qui les croient n'ont pas été en Allemagne où Belges et Français qu.i y ont fait un séjour volontaire res'gnent pour y demeurer ou, après un séjour au pays, y retournent avec femmes et enfants. (N.) ANGLETERRE. — L'action des Sinn-Fein en Irlande. — Le «Morning Pcst» annonce que les Sinn-Fein ont tenu jeudi dernier d-es meetinsrs dans tous les coins de l'Irlande, sans tenir compte de l'arrêté subordonnant les réunions publiques à une autorisation préalable. Le gouvernement de Dublin a décidé, en présence de cette situation, que la censure ne pourra autoriser la _ propagrati/om par la presse des discours qui ont jété prcnoncés à ces meetintrs. FRANCE. — L'affaire Malvy. — Cahors, 4 septembre : La majorité du Conseil général du Lot, réuni hors séance, a adressé l'expression de sa vive sympathie à M. Jean Malvy, et « prend acte de ce que la juridiction devant laquelle il a comparu, l'a reconnu innocent du chef de l'accusation portée contre lui, et ne l'a frappé quo pour des motifs exclusivement politiques, dans '. des conditions Sur la régularité desquelles il con- - viendra, au moment venu, d'éclairer la conscien. ce nubliaue. » REVUE DE LA PRESSE é tes tribulations de M. Jules Destrée. — M. Jules 2- Désirée, envoyé par le gouvernement belge en nvs-!s sion extraordinaire auprès du gouvernement de M. ir Kerenski, à St-Pétersibourg, où il fut surpris par la révolution boicheviste, a narré à un collaborateur é de la «Nation Belge» à Tokio les impressions de son 14 voyage mouvementée à travers la Russie d'Europe et a la Sibérie. On sait qu'après l'avènement du gcuveir :e nement boicheviste, M. Destrée a'nsi que les autres x missions alliées envoyées à St-Pétersbourg avaient l" essayé vainement de passer en Suède viâ la F.n-€ lande en traversant les lignes des gardes rougis et» des gardes blanches qui étaient aux prises à la fron-lièro russo-finlandaise; les journaux ont même an-a» noncé à ce moment que M. Destrée avait été blessé à en tentant de se faufiler entre les combattants, i Voici ce que M. Destrée raconte entre autres au i- sujet de son voyage à travers la Sibérie •. e « On nous a dit, pour nous rassurer, que le trans-e sibérien était sous le contrôle américain. Gela n'est) :- pas vrai. J'ai parcouru le transsibérien d'un bout à :- l'autre et je n'y ai vu aucune trace de la direction I- américaine. Les seuls Amér'cains que j'y ai vus :- étaient deux orateurs socialistes d'Amérique, oom-.1 mission-nés par les gens de Moscou pour le recrule-ment international de l'armée rouge et qui haran-1 gu aient tes foules dans les gaies et annonçaient à qu'ils retournaient chez eux y faire la révolution. Ls recO'nna'ssent que l'expérienoe avait été mécLw> n cre en Russie, mais attribuent ces résultats à un défaut de maturité et de préparation, tand:s qu'en Amérique la situation serait, beaucoup plus favorable. En revanche, j'ai constaté l'active surveillance ® dt's Soviets locaux. Notre train a été à diverses re-prises l'objet de perquisitions par des autorités fa-" rouclHS et soupçonneuses qui avaient fort peu de e , respect pour les ordres émanés des commissaires du peuplp ». Les Belges internés. — Dans le « Vrij België », s Emile Hullebroeck plaide la cause des 30,000 m-3~ ternés en Hollande. Tout n'est pas roses .et violet-:3 tes pour eux. Comparés aux Anglais et aux Alle-mands ils^sont mal vêtus. Le gouvernement ne ,c peut-il donc pas leur fournir des vêtements conve-? nables ? Encore, ceux que l'on voir circuler en u ville sont-ils mieux lotis que les autres : ils tra-.e vaillent hors des camps. Mais il est triste de voir î" dans les camps combien ces gens, jeunes relativement. vieillissent au physique, s'abrutissent au moral. Et maintenant la faim vient se greffer sur le tout. La nourriture qu'ils reçoivent est insuf-i- fisante, et la solde est trop minime pour leur per-r- mettre d'acheter quelque supplément. La popula-:e tion hollandaise elle-même souffre de la famine et ; le gouvernement doit intervenir rapidement en it envoyant des vivres et en augmentant le solder (H.), Mardi 10 sepierahro 1318, • N° 1415 QUINZE CENTIMES y Blardi 10 Septembre 1318. - s3° 1415

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Dit item is een uitgave in de reeks Le bruxellois: journal quotidien indépendant behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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