Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1918, 31 Juli. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Geraadpleegd op 19 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/vt1gh9d52w/
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Le Bruxellois JOURNAL QUOTÏDIB'K: IKT 33 33 ï» Ï3> I* 13 A NT jlercredfl 31 Juillet 1913. • N° 1375 H ABONNEMENT i Bruxelles - Province - Etranger Le« abonnements sont reçus exclusivement par tous IeJ tURÊAUX DE POSTES. 1 Les réclamations concernant les abonnements doivent ttre ai ;ssées exclusivement au bureau de poste qui * Jélivri l'abonnement. % PRIX DES ABONNEMENTS : &3 mois : 2 mois : 1 mois : fr. 9.00 Fr. 6.00 Fr. 3.00 fflRÀGE a 125,000 par jour Mercredi 31 Juillet 1016. - N° 1375 1 1 1 *— ■/.»»» un— ■ iljni.iora—————mmmt*m> ANNONCES Mt» divers #t Echo» ....... U Ugne, fr. 5 00 Nécrologie Annonce? commerciales -, 2.00 Annonces financières 2.00 PETITES ANNONCES. . • La grande ligne. 2,00 Rédacteur en chef : Ren4 ARMAND Rédaction, Administration, Publicité, Vente : BRUXELLES, 33-35, rue de la Caserne TlftÂCsE : 125,000 par jour La GUERRE zl J*. ML sa. a~m Communiqués Officiels ALLEMANDS BERLIN, 30 juillet. — Ofliciel de midi : Théâtre de la guerre à l'Ouest Croupe d'armées du prince héritier Rupprccht Vive activité de reconnaissance nocturne. Nou lavons repoussé des attaques -partielles des An glais dans la région de Merris (au nord de l, Lys) et des deux côtés d'Ayette (au sud d'Arras) Groupa d'armées uu Kronprinz allemand ! Sur le front de combat l'ennemi a attaqué no ■nouvelles lignes au nord de l'Ourcq et nos posi lions sur Us hauteurs boisées au sud-ouest d tReims, à l'aide de forces considérables. Fran fais. Anglais et Américains furent repoussés ave 'les plus \ \des pertes pour l'ennemi sur tout leu 'iront d'à1 , \ue. Le centre de gravité de l'attaque ennemie étai dirigé contre le front Hartennes-Fère-en-Tarde Mois. Icij d'épaisses vagues d'attaque assaillirent h matin et l'après-midi toujours à nouveau. Leur assaut s'écroula devant et à nos Ligne 'partiellement dans nos contre-attaques^ L'après-midi, l'ennemi étendit ses attaques ai !'delà de Fère-en-Tardcnois vers l'est jusqu'au boi de Menmière. Elles eurent aussi pezi de succès que des atta iques partielles qu'il déclancha le matin au boi Jde M enmière dans ta soirée sur un large front < U'ouest de Vuls-en-Tardenois. î Au sud-ouest de Reims, l'ennemi renouvela e~. Quelques points isolés entre Chambrecy et Vrigny jjjusqu'à cinq fois ses attaques et les continua jus mue tard dans la soirée par dé. violentes attaque. »-partielles. ( Il a été repoussé partout d'une manière san \glante. En Champagne, nous avons chassé l'enne ■mi au sud de Fichtelberg de tranchées qu'il occu ■pait encore depuis son agression du 27 juillet e ■nous avons pris un point d'appui au nord-est dt 'Perth.es. Le lieutenant Loewenhardi, a remporté sa 461 victoire aérienne. i BERLIN, 29 juillet. — Ofliciel du soir : ; De fortes attaques de l'ennemi ont échoué dans U sang devant nos nouvelles lignes à l'ouest de Fère er.-Tardenois. La guerre sous-marine. BERLIN, 30 juillet. — Ofifciel: i 15,000 tonnes de jauge brtite ont été coulée, 'dans la sotie de barrage autour de l'Angleterre. AUTRICHIEN VIENNE, 29 juillet. — Officiel de ce midi : Sur le front en Italie, duels d'artillerie et escarmouches.1 En Albanie, la contre-pression ennemie provoquât ;par notre attaque, est devenue plus forte. Notre position du coude du Semeni a été l'objectif de cinq violentes attaques, qui ont croulé dans "le sang, sous la vaillance de nos défenseurs, énergiquemem appuyés par notre artillerie. Dans ta montagne dt Mali-Siloves, l'ennemi a vainement attaqué à quatre reprises: il a été repoussé en partie par nolrt 1feu, en partie par des contre-attaques. BULGAHE SOFIA, 27 juillet. — Officiel : . Dans la vallée supérieure cle la Skumbi, engagements entre patrouilles qui se sont t»rmjnés nohe avantage. Près de Bllolfa, à un giainl || bre d'endroits, dans la boucle de la Vinlrnl.es nqr iV 'f.TT- -l"" 4 0t ( THEO CONSTANTINOPLE, 27 juillet. — Officiel : Sur le front en Palatine, duels d'artillerie de violence moindre et grande activité aérienne. Un important détachement de reconnaissance ennemi a été mis en fuite pendant la nuit d'hier à l'est de la route Jêrasalcm-Nahlus. Les combats Ivrés pour la possession de Maan el de la ligne du chemin qui court au nord de celle localité ont de nouveau valu, le 26 juillet, un brillant succès à nos armes. Plusieurs milliers de rebelles, armés de canons et de mitrailleuses par les Anglais et commandés par les chefs de tribu un personne, se sent, vainement épuisés au cours des combats qui se sont poursuivis depuis l'aube jusque tard dans la soirée. Nos vaillantes troupes ont repoussé toutes les attaques ennemies. Prés de Dsetiarâum, nos renforts attaquant l'ennemi du nord et du sud, l'ont forcé à se retirer en débandade. Un grand nombre de cadavres de rebelles couvrent le champ de bataille. Nos aviateurs ont attaqué à coups de bombes el de mitrailleuses un vaste camp ennemi établi à l'ouest de Maan. Rien de nouveau à signaler sur les autres fronts. français PARIS, 29 juillet (Officiel) 3 h. P. M.: Au nord de la Marne, aucun changement à signaler au cours de la nuit. Dans les combats d'hier sur cette partie du front, nous avons fait environ 400 prisonniers. PARIS, 29 juillet IOfficiel/ 11 h. P. M.: 1 La journée a été marquée par des combats très violents engagés sur tout le front au nord de la Marrie. L'ennemi, dont la résistance s'est fortement accrue, nous a disputé le terrain pied à pied et a tenté de nous refouler par de nombreuses con-\trc-allaques; nos troupes repoussant tous les assauts ont réalisé une avance nouvelle. Aux abords du village de Buzancy, les Ecossais se sont emparés du parc cl 'du château et ont maintenu leurs [ipositions en dépit des efforts répétés de l'ennemi [pour les en chasser. A l'est du Plessier-lluleu et il'Oulchy-le-Château, nous avons ïïé'passô Ta route 'de Châtcau-Thieny, pris Gimid-Rozoy et Cugny et enlevé, au cours d'une bridante action, la buiie'de \Ciialmont. 450 prisonniers sont restés entre nos mains. Sur la rive droite de l'Ourcq, nous avons 'jllargi nos gains au nord de Fèra-cn-Tardcnois et (pénétré dans Sergij'"Ptùs au sud, Ronchères est ■.tombé en notre pouvoir. Sut notre droite, nous avons dépassé la route de Dormant à Reims, au sud de Villérs-Agron et gagné du terrain à l'ouest de JBligny et de Sainte-liuphraise. En Champagne une allaque ennemie au sucî du Mont-sans-Nom n'a pas ■obtenu de résultat. DERNIERES DÉPÊCHÉS Les combats à l'Ouest Berlin, 29 iuillet. — Le transfert de notre terrain de combat près de Fère-en-Tardenois et du canal de Ville, operé avec une préparation minutieuse et qui passa mapsrçu de l'ennemi, durant la nuit du 26 au 27 juillet, ne s'est effectué 3u'après la destruction à fond de toutes les installations dont l'ennemi eût pu tirer quelque profit. Le fait que des Téffime&ts est et west-prussiens, enRa^és depuis plusieurs semaines iéià au nord-ouest de Château-Thierry, ont pris une part prépondérante à la défense victorieuse ;oatre les attaques partielles ennemies près et lu sud-ouest de Fcre-cn-Tardenois, démontrent d'une façon péremptoire le caractère mensonger des informations françaises concernant les prétendues pertes des Allemands. Ces invenions françaises ont simplement pour but de détourner l'attention de l'opinion publique in-juiète en France même des sacrifices extraor-iinairement élevés subis du fait des enfi-affe-nents en masse sans merci et de l'absence de succès équivalents. Berlin, 29 iuillet. — Au feu d'artillerie pas-;a»-èrement exaspéré dans la région du Kem-îtel, signalé par les communiqués des 27 et 29 uiliet ont- succédé plusieurs raines attaques en-temies. Des patrouilles adversaires furent ésa-ement refoulées près de St-Tulien, sur la route l'ipres à Zonnebeke, ainsi qu'au canal d'Ypres. )es raids entrepris par nos troupes nous ont alu des prisonniers à diverses reprises. Près ,_Oppy, une assez forte attaque ennemie a éga-suite d'un yialent ftyi d';w-. tillerie près d'Oppy. Des jets de bombes enne mies sur Douai ont causé des dégâts considéra bles aux maisons et fait des victimes parmi 1 population civile. , i.'accalmi8 et les résultats acçuis Zurich, 29 iuillet. — Du uZuricher Taffesan zeifire» : Les combats qui durent encore actuel lement au front de l'Ouest .offrent 1 aspect bie: i connu d une offensive en voie de se paralyser Depuis Quelques jours, la ^presse alliée com Us mence à apprécier le résultat _ giobal de la lutt et en arrive à cette conclusion que certes, 1 '.a situation s'est un peu améliorée pouj^ les al liés, mais ne s'est pas du tout modifiée nette ment en leur faveur. os La guerre sous-marine sj~ Berlin, 30 juillet. — A New-York, le «Jour "-e nal of Commerce» fait ressortir les contradic n~ tions marquantes, chez les alliés, au sujet de ec chiffres publiés relativement aux ^pertes de na "r vires et aux nouvelles constructions navales Ainsi par exemple : ut 1) A fin mai, Lloyd George déclarait à Edim ie- bourg1 que le mois d'avril comptait un chiffr de constructions nouvelles supérieur à celui de Ie pertes. 2) En même temps, le ministre de la ma -s rine, en France, déclarait à la commission sé natoriale qu'en avril, le total des construction navales de Grande-Bretagne et Etats-Unis dé Hs .passait de 40,000 tonnes les pertes navales due à l'action des sous-marins. a- 3) Le 13 mai, le même ministre avait dé 'is claré, pou'r le mois d'avril, 288,704 tonnes dé à truites. Un rapport de Washington citait, com me information française, une perte de 381,63 sn tonnes ; enfin, l'Amirauté britannique accusai y, pour avril, une perte de 305,102 tonnes. '.s- 4) En avril, les constructions navales anglai es ses étaient indiquées au montant de 111,533 ton nés ; l'Amérique aurait fourni 108,537 tonnes ë n- aurait lancé 160,000 tonnes. D'après la presS, \e- anglaise, les données de l'Amirauté britanniqu u- auraient trait à la construction ; ce qui, sansdou et te, doit signifier en même temps la fourniture ie On ne voit donc pas clairement d'où Lloy< Georg'e peut extraire ses chiffres ; le ministr 6e français a additionné le tonnage anglais brut e le tonnage de charge américain. Dans les mi lieux intéressés, on aspire de plus en plus : [g un accord relativement au calcul du tonnage. ■e- La Haye, 29 juillet (KorreSpondcnzbureau). -Hier soir est arrivé un lougre de pêche_ por tant les survivants du louigre «Scheveningei 137» qui avait sauté à la suite d'une explosioi es de mine. Cinq hommes de l'équipage ont péri. Le sort do l'aviateur allemand IVîenckfcoïf Berlin, 30 juillet. — On mandait de Biele feld à la «Gazette de Cologne» hier: Le lieu tenant aviateur Menckhoff, d'Hertford, n'est pai r- rentré de son vol de jeudi dernier. Selon i: «Hertsdorfer Kreisblatt», son appareil aurait at ie terri derrière les lignes ennemies. Bref, on es re dans l'incertitude au sujet du sort de Menck hoff. g, Pertes américaines nt Berlin, 30 juillet. — Le «Lokal Anzeiger» es informé par son correspondant de New-York qu^ a~ les pertes de l'armée américaine se montent î re 32,760 hommes pour la semaine du 18 au 21 juillet. La valeur des troupes américaines Berlin, 29 iuillet. — Du Dr Koster dans lf a. «Vorwàrts» : De l'avis unanime des troupes au on ne peut méconnaître ja ^valeur <;oln' lancent au feu afrec une bravoure naïve, fr ® i-Otîteiois, comme elles n'ont pas encore appris à combattre en masses serrées et à éviter habilement le feu de l'artillerie, leurs pertes dépassent toutes les autres et donnent lieu à des 0- champs de cadavres américains, comme pai 1- exemple devant la hauteur de Monthiers, qui ne té peuvent être comparés qu'aux champs de cada-la vres russes, lors de la contre-offensive de Brous- silof. Aussi téméraires qu'ils .sont à l'attaque, n aussi inhabiles sont les Américains à la défense. le Toutes les contre-attaques, même celles de la it plus petite troupe d'assaut allemande, ont abou s, ti à un succès, pour peu^ qu'elles fussent di-is rigées contre des Américains. 3, Depuis le 21 courant, date à laquelle se défi clancha l'énergique contre-action allemande, _ les s Américains ont subi à la suite "de la technique s magistrale de contre-attaque allemande, des pertes qui, aux dires d'officiers ayant pris part à t- la défense, peuvent être évaluées à 50 ou 75 n p. c. C'est pour ce motif aue plusieurs dlvi-:- sions américaines ont dû être remplacées après cinq jours à peine de combat. ■t opinions neutres sur la situation au front ^ Zurich, 25 juillet. — Le colonel von Watten-wyll opine en ce sens, concernant les opérations d'attaque allemande de parlj et d'autre de Reims et la contre-offensive, française : En suite aux attaques allemandes des 15 et l 16 à l'E. et à l'O. de Reims, l'armée ennemie,tjrès r affaiblie par d'inévitables pertes sanglantes, à j encore perdu plus de 20,000 prisonniers, n'en déplaise à la version française qui qualifie ces opérations d'échecs complets. D'ailleurs, l'armée allemande, même si la partie ouest de son ^ front entre l'Aisne et la Marne demeure fixée _ assez longtemps à la route Soissons-Château-Thierry, est encore tout à fait en mesure de porter un nouveau coup à l'adversaire; et il est ridicule d'attribuer à la petite ville de Château-Thierry une importance décisive pour toute la s campagne. Ce qui est décisif, c'est non la possession de telle ou telle bande de territoire ? français, mais de savoir auquel des belligérants ! va demeurer l'initiative pour les opérations sui-; vantes; si les Français l'ont eue deux ou trois ' iours, il y a*loin de là à conclure que cette situation persiste ; bien au contraire, les chefs ! allemands vont s'efforcer de reprendre l'initiative. On ne peut prédire s'ils vont immédiate-| ment1 attaquer, mais il est certain qu'ils ne ' laisseront pas leurs adversaires imprimer aux événements le cours qui leur convient. C'est l dans l'offensive que réside le succès, ils 4e sa-; vent mieux que n'importe qui. L'été et l'au-; tomne de 1918 nous feront voir par où ils rechercheront la lutte décisive, et s'il n'y aura pas moyen de tirer avantage précisémeat des fortes réserves françaises placées entre l'Aisne et la Marne. Il faut se garder de tirer du résultat de certains iours de bataille des conclusions catégoriques pour l'évolution de toute la guerre. Ce n'est ni le résultat du^ 15 ni celui du 18 qui peuvent amener la décision. Ce qui influera essentiellement, ce sera le résultat , global de toute la campagne de 1918, ce dont nous nous rendrons compte en hiver ; et je crois que les Allemands peuvent l'attendre en toute confiance. Stockholm, 24 iuillet. — L'cAftonbladet!) se demande si Foch a atteint son but. On peut v répondre négativement, car son objectif ne pouvait être un simple refoulement de huit kilomètres entre Aisne et Marné. L'offensive a déià franchi son point culminant, le front est redevenu rigide. Les télégrammes berlinois parlant de victoire allemande ont provoqué des rires; peut-être est-ce dérisoire aux veux de quiconque apprécie un succès d'après le nombre de prisonniers et de kilomètres carrés de terrain ; par .contre, celui qui considère les choses aux points de vue tactique et stratégique ne comprendra guère les jubilations de Paris et Londres. Si la vaste offensive allemande, qui est toute proche, ne donne pas. comme bilan de ses trois premiers jours, de résultats supérieurs à ceux de l'attaque française, on pourra faire îoihner à Londres la clocha Victoria, mais pas avant. Le son cle la cloche serait plutôt, à cette heure, un glas funèbre. La classe de i923 en France La Presse télégraphique suisse apprend que M. Clemenceau a défendu devant la commission de l'armée le projet de loi appelant sous les drapeaux la classe de 1920. Le président du Conseil , .a exposé l'urgencg 4e cette lai et a dit Que la si- e- tuation militaire de la France exige qu'on fasse i- appel à tous les moyens dont elle dispose. Le la projet de loi a été adopté à l'unanimité des voix des membres de la commission. Trombe marine en France i- Berne, 29 juillet.. — Le «Petit Journal» ap :1- prend qu'une formidable tr&mbe d'eau a sév :n sur le département de l'Orne, où, en moins d'ui r. quart d'heure, on aurait eu voûtes les toiture: i- détruites, toutes les fenêtres brisées et la ^ré te coite complètement dévastée,' Les dégâts s'éva la luent à plus d'un million pour la seule communi 1- de Trun. e- L'hypocrisie ar«laise Stockholm, 28 juillet. — De l'«Aftonbladet» L'expression «gage» ou «scus-gage» dont s'es' r. servi le comte von Hertlinof paraît avoir jet< c_ l'Entente dans un accès do rag"e vrai ou si 4 mule. Mais de quel nom appellera-t-elle ou ca à. ractérisera-t-elle ses propres conquêtes ? En dé 3" pit de tous les accords, l'Angleterre a incorpori i')£gypte et a mis égalemsçt lei gralppin sui toutes les colonies alternants», ainsi que sui certains territoires turcs en fesopotamie et sr Palestine, mais inatlurellemeiit les Anglais ne peuvent mal de souffler met d'une restitutior l. éventuelle de ce qui est tom^é dans leurs grif-i. fes. Les colonies allemandes^l'Eg-ypte, la Pa-lestine, la Mésopotamie, restfflbnt anglaises, ce i. la est naturellement et moralement juste. Mais rs si les Allemands en pécheurs'repentants ne consentent pas à restituer ce qujls ont conquis ai: s. prix de sacrifices sanglants, tlla équivaut à une g. preuve de ses plans de condiête aux yeux du monde entier. Ouand donc A'Angleterre_décla-(1 rera-t-elle qu'elle consent à rfndre tout ce don! elle s'est emparée au cours ;jde la guerre ? En ■ce qui concerne la question ,pe!ge, l'Allemagne s'est clairement exprimée à présent et a prouve qu'elle n'entend pas prolong; r la guerre d'un ?{ squl jour, à condition d'obteîir une paix honore ratle. Les gens des pays l'Entente sem-le blent frappés de cécité, car inon ils verraient j_ que ce sont leurs propres dirigeants qui sont les prolongateurs de la guerre. L'Entente, qui ^ se pique de démocratie, devait être la pre--e mière à reconnaître ce que 'es Allemands ont *(■ fait en pays flamand, car ceci; est confome aux idéals dont se targue bruyamment le président ^ Wilson. En outre, c'est là une préparation pratique à la Ligue des Natior:r, que veut créer _ l'Entente, ligue d'après laquelle il n'v aurai! ni oppresseur, ni opprimé, i.. semble donc que r" loin d'empêcher une paix difïable par compromis, la politique flamande de l'Allemaigne ne n peut que favoriser celle-ci. Ci cette paix n'arrive point, cela provient uniquement de ce que toutes les phrases au sujet d'une Ligue des Na-î- tions ne sont que des phrases d'agitation de i- l'Entente en vue de s'adiuger de nouveaux col-.s laborateurs et de stimuler l'ardeur belliqueuse a dans ses propres pays. Ce n'est que lorsque t- l'Entente consentira à avouer ouvertement aue st l'Angleterre n'a pas plus le droit de garder les :- territoires turcs et les colonie-: allemandes, que l'Allemagne de garder la Belgique et le nord de la France, lorsque l'Entan* 3 renoncera à ses ;t plans de conquête envers le tfcritoire allemand, e de même que lorsque l'Allemagne renoncera à à tout projet d'annexion de terre anglaise, fran-0 çaise et belge et lorsque l'Entente renoncera à une guerre économique après la guerre, mris alors seulement, qu'il pourra être question d'émettre l'hypothèse d'une paix par compromis. La situation aux Indes anglaises L_ Il semble bien que tout ne 'soit pas pour le s mieux au: t. dangereux pour la lactés sera s expulsé du pays est étendu aux Indes. Les grèves anglaises Londres, 28 juillet (Reuter). —; La grève de s Coventry est terminée. Les ouvriers ont repris r aussitôt le travail. Le provocateur itaîiîn Bosso Berlin, 30 juillet. — On mande de Lugano au «Lokal Anzeiger» que le proT. Bosso, l'un des plus éhontés provocateurs de la guerre en Ita-a lie, fondateur et président de ia ligue anti-ger-. manique, aurait été, après une lorigue enquête, - reconnu coupable de graves délits par le Conseil supérieur du ministère de l'instruction qui - lui aurait infligé deux ans de mise à pied avec s privation d'appointements. s Secousse sismicy-ie en Italie Berlin, 30 juillet. — Le «Bcrliner Tageblatt» _l est informé de Chiasso qu'un tremblement de -1 terre intense aurait sévi dimanche matin dans ; le sud de l'Italie; les détails ne sont pas en-3 core connus. Un ministère de la Déferle nationale en Hollande ' L'« Hollandsch Nieuws-Bureau » annonce que le bruit court dans les milieux militaires et maritimes que les ministères de la Guerre et de la Marine seront remplacés sous peu par un ministère de la Défense nationale. La tyrannie de rex-gauverncment Braîianu Bucarest, 29 juillet. — La commission d'enquête parlementaire qui mène l'accusation contre le cabinet Bratianu se trouve à présent en possession d'un matériel écrasant de preuves contre l'ancien président du conseil. Les débats au Sénat ont donné lieu à des détails terribles au sujet de l'activité du tribunal de g'uerre, à d'aide dulquel le gouvernement Bratianu exerçait une véritable terreur en Moldavie. La justice militaire se trouvait complètement aux mains d'un favori de Bratianu, le colonel Petrovici, condamné depuis lors pour détournement:" Des gens ont été exécutés, avant même que leur arrêt de mort fût signé des juges. D'autres ont été condamnés, bien que déclarés non coupables par les juges, et touioifs l'exécution de la sentence était accélérée par ordre de Petrovici.Céréales brûlées en guise (3e hsuiiie Berlin, 30 juillet — On mande de La Have au «Lokal Anzeiger» que le «Times» aurait reçu de Buenos-Ayres, cette informat-on: Le comité argentin, après av6ir expédié en Europe deux millions de tonnes de e^réales, avait encore à écouler deux millions et demi de tonnes pour lesquelles il manquait preneur. En même temps, la République Argentine souffre, dans toutes ses provinces, de la pénurie de combustible ; dans ces conditions, elle a dû se résoudre à brûler de. grandes ouantités de grajns, préjudiciant ainsi de plus de cent millions-de dollars sa fortune nationale. Les révoltes au Thi&et Londres, 29 juillet. — On mande de Shanghaï au « Times » : Il appert de lettres de Tai-tenlv que Ghamde, la ville la plus importante située non loin des marais de Tse-Schuan. a été forcée de se rendre après un siège de trois mois par la famine. Les assiégeants ont fait 700 prisonniers etj capturé ICO fusils et quelques canons. Les Thibétains sonl effectivement maîtres des régions marécageuses. M. Teich-mann, vice-consul anglais à Taitenlu, appuyé de quelques missionnaires connus, a essayé d'interposer sa médiation, mais aucune des deux parties n'a voulu entendre raison. La révolte des Thibétains qui est menée de Lhassa est bien organisée. La résistance des Chinois est vainc. LES EVENEMENTS EN RUSSIE L'intervention étrangère en Russie Le « Manchester Guardian » consacre un éditorial à l'intervention des pays aliés en Russie. Ce journal dit qu'aussi longtemps qu'on n'aura pas de renseignements officiels, il sera prudent de se méfier (le tous les bruits qui circulent, comme par exemple de celui d'après lequel M. Wilson se serait rallié à une intervention militaire, alors qu'il ne s'agit peut-être que d'une aide économique.• La fin du gouvernement maximaliste? Le journal <r Der Morgen » apprend d'une personnalité qioscovite que la cjjute du gouverne- : TP ri)ND ANT ;e ment des Soviets est imminente. Dans toutes les ,e grandes villes les habitants commencent à pren-x dre leurs dispositions en vue du changement de la situation. Journellement les maximalistes arrêtent et condamnent des gens ; ces violences ne t'ont plus aucune impression, la situation des ma-ximalistes s'empirant rapidement. v_ A St-Pétersbourg, le choléra s'étend. Le gou-vernement est impuissant. D'après l'informateur , du « Morgen », une courte période de transition ~ suivra la chute du gouvernement bolcheviste, en-suite les révolutionnaires modérés ou menschéviks prendraient la direction (lu pays avec le soutien des partis bourgeois. ,. Le nouvel ambassadeur allemand à Moscou st Me)scou, 28 iuillet. — Le Dr Helfferich vient té d'arriver à Moscou où il a repris les affaires ii_ de la représentation diplomatique, a- L'Entente et le Japon en Sibérie é- Berne, 29 juillet. — Le reporter du « Daily ré Mail » en Extrême-Orient résume ainsi ses im-jr pressions de séjour à Kharbine et Vladivostock: !r Chez les alliés, il n'y a pas d'unité d'opinion. :u II y a une opinion anglaise, une française, une américaine et une japonaise; on désespère pour ainsi dire d'arriver à en faire une conception ho-r- mogène. A noter, surtout, la divergence américai-a" no-japonaise; cela se comprend, vu les circon-?' stances politiques et sociales complètement diffé-IS rentes chez ces deux nations, et à cause égale-n" ment d'une malencontreuse impression de se trou-lU ver en contradiction d'intérêts. Pour la première }e fois dans son histoire, le Japon atteint une pros-IU périté extraordinaire, qu'il craint donc de com-^ promettre; en même temps, il sent venir l'heure 1 du destin pour lui; ce sont des considérations ,n politiques très importantes qui l'entraînent à ti-!? rer parti de l'absence de rivalité européenne. Jus-^ qu'à présent les Américains n'avaient pas jugé ' nécessaire l'attaque en Sibérie; aussi, quand, le mois dernier, l'Entente résolut,de demander l'in-tervention japonaise, n'eut-elle pas l'entière ap-t probation des Etats-Unis; or, sans leur plein ; ; consentement, les Japonais n'agiront en aucun p- cas- Le rapporteur conclut à un recul considérable [x de l'influence anglaise en Chine. ît Exicutions er? masses par les Tchéco-Slovaques a- Stock!:"' i juillet. — On annonce que la îr prise <" sur le Volga, par les Tchéco- it Siôvat été suivie de grands massacres, ie Les c > exécutés se chiffrent par centai- > nés, v, par milliers. Les noms de tous les ie membres des Soviets, qui ont été exécutés, sont connus. Les gardes rouges sont fusillés en ie masse. Les exécutions ont eu lieu aussitôt après s- le transfert de la prison, par groupes de 30 à le 40 hommes. 1- ETRANGER g S_< S. t VJ S—t 1\ s FRANCE. — La crise des transports et Is e commerce parisien. — La crise des transports i nul ne l'ignore, dit le «Matin», a pris_ depui; s quelques semaines un caractère plus aigu. L( départ d'un certain nombre de citadins, Pexod* à récent d'évacués, le transport d'importantes col ; lections d'art, etc., ont augmenté l'encombre à ment déjà signalé des voies ferrées. 3 Le -commerce et l'industrie ressentent vive - ment les effets de cette situation. Chaque jou: nous apporte les doléances de négociants pa . risiens. Les chambres syndicales s'émeuvent. Li président de l'une d'elles, celle de la bimbelo terie, nous a montré plus de seize- cents cais _ C->~ /-1».n'o.-oUir.nv^c r. n îy^n.a J-H g - coc —————— difficultés à assurer leurs (livraisons en pre> vince. Nous nous faisons une obligation de mainte nir intactes nos organisations industrielles, dé ; clare M. de Serre. Nous mériterions, nous sein-3 ble-t-il, quelque encouragement. Or, nous nous trouvons dans l'impossibilité absolue de conti nuer notre -exploitation faute de moyens de j transports. Si vous voulez évacuer vos stocks on vous accordera peut-être des wagons. Mais si vous voulez expédier des marchandises à vos clients, in'y comptez pas, puisque, avec la crise actuelle, est apparue toute une équipe d'intermédiaires sans scrupules, pour qui cette mainmise sur les transports est devenue une source de profits scandaleux. Des spéculateurs éhontés se font fart de procurer des wagons à volonté, moyennant une prime qui atteint jusqu'à 1,200 francs par wagon. , ! HOLLANDE. — Chèques postaux. — La i Haye, 15 juillet. — Depuis le 12 juillet, les modifications suivantes sont apportées dans le service des chèques postaux. Le tarif ci-après était applicable aux opérations de cette institution : 5 cents par virement de 200 fl. et fraction de 200 fl. et 5 cents par chèque de 100 fl. ou fraction de 100 fl. Ces taxes sont remaniées comme suit ; 5 cents par virement de 2000 fl. et fraction de 2000 fl. jusqu'à 10,000 fl. ; passé 10,000 fl., la taxe est réduite à 5 cents par unité de 10,000 fl. ; pour les chèques, la redevance est de 5 cents par 500 fl. ou fraction de 500 fl. Une seconde innovation consiste en la réduction de 50 à 10 fl. le solde minimum dont le titulaire d'un compte de chèques ne peut disposer.Souhaitons que la nouvelle réglementation fasse disparaître les griefs qu'on articulait contre cette institution qui, par ces temps de pénurie de monnaie et d'insécurité, peut rendre les plus grands services. — Un prélat catholique chef du Cabinet, La Haye, 15 juillet. — Mgr Nolens, prélat catholique et membre des Etats-Généraux, a été chargé aujourd'hui de constituer le nouveau Cabinet. C'est une admirable preuve de tolérance religieuse. ECHOS ET NOUVELLES L.V/MIO'O Lil nuu VEL,L,CO 70 = 60 = 55.95 Il y a quelques jours, nous demandions quel est le poids exact d'une couque scolaire. A la Maison du Peuple, on a affiché une protestation disant notamment : « La Maison du Peuple (qu'on n'a pas nommée) aurait réalisé un bénéfice de 400,000 kilos de farine au détriment des couques. « Ce calculateur oublie que la panification se fait en régie, que partant le calcul des farines ne se^ fait pas sur le rendement mais sur la quantité de marchandises réellement employées et contrôlées par les délégués du C. N. à poste fixe ». Dans notre manuscrit, le nom de la M. P. avalit été cité. Mais quelques lignes avaient sauté que nous allons remettre à leur place. Après avoir établi les différences relevées dans les chiffres de 70, 60 et 55.95 gr.. nous ajoutions : « Nous ne connaissons pas le fournisseur des couques scolaires à 55.95 gr. que nous avons pesées, pas plus que les conditions dans lesquelles s'est faite la panification. Admettons que ce soit la Maison du Peuple qui soit le fournisseur des couqucs que nous avons pesées ». En demandant un renseignement, nous n'accusions donc personne, puisque nous ne connaissons pas le fournisseur des couques de 55.95 gr. En émettant une hypothèse, nous voulions simplement faire ressortir l'importance que pouvait présenter en certaines circonstances l'écart de 14.05 gr. que nous avons pu constater entre d^s chiffres nui nous arrivent de trois sources différentes. Nous n'accusons personne, mais qui peut nous défendre d'émettre une hypothèse pour arriver à une conclusion? La Maison du Peuple? Et pourquoi, puisque nul ne peut l'incriminer. attendu que la confection des couques se fait en régie ? Elle-même l'affirme. Ouoi qu'il en soit, un fait demeure et une question reste sans réponse. Le Comité National fournit 50 gr. de farine, du sucre et du saindoux pour confectionner une couque scolaire. _ Ou'importe que la fabrication se fasse en régie ou ' autrement ; 50 gr. de farine doivent-ils oui on nnu donner 6^ gr. de nain, sycre -s et saindoux non compris? Si à Wavre on peut i- (Obtenir un petit pain de 70 gr., sucre et sainte doux compris, pourquoi celui de Bruxelles n'en r- pese-t-ïl que 60. celui que nous avons pesé 55 95 e en moyenne? A ces questions, le C. N. et la i- M. P. peuvent également répondre. Reste un autre point à élucider. Qu'entend- i- on a la M. P. par le terme regfie, et, dans la ir communication que M. Octors fait afficher, ce n mot est-il employé dans le sens que nous lui i- avons toujours vu attribuer? N'est-ce plutôt pas cs a forfait que l'administrateur do la M P a n voulu dire? En présence de cette obscurité, nous nous trouvons places devant deux hypothèses. Si nt , • ternie est bien employé, la couque sco-as 'aire "e Bruxelles ne pesant aue 60 gr., inous nous trouverions devant cette peu banale situation : le C. N. ne se conformerait pas lui-même aux instructions qu'il prétend vouloir im-y poser aux boulangers, ses clients, et l'écart signale ne s cleverait plus à des milliers mais à cles millions cle kilos de farine puisque l'anomalie s étendrait a la_ Belgique tout entière. Mais e alors de nouveau La question; « Comment la r couque de Wavre peut-elle peser 70 gr. ? » repose à elle-même. " Quant au contrôle exercé par les délégués * j -, , tr0P connu pour qu'on puisse y ai tnbuer beaucoup de valeur. - r A, Forest, par exemple, ont-ils jamais relevé la fuite des milliers de kilos de riz dont la dispa- e rition a amené de longs mois après ces détour» - nemen.ts un echevm comitard sur les bancs de 'a> *;or*eclionneUe ? Et très souvent, la presse n a-t-elle. pas signalé semblables volatilisations s de denrees sans que les contrôleurs y aient vu autre chose que du feu ? ï- A quoi rime donc ce contrôle ? A peu près à é rien pratiquement. Il reste bien entendu que de, e toute cette histoire, mous ne tirons aucune con-i- clusion désobligeante pour la M. P. dont nous )- ne suspectons pas la loyauté. Mais nous ne re-n formulons pas moins avec insistance la ques-n tion demeurée sans réponse. Si le C. N. fournit £0 gr. de farine pour confectionner une e couque scolaire ; si semblable couqu* ft pèse que 60 gr. dans l'agglomération bruxtAsj.e et >s même 55.95 gr. ailleurs, alors qu'à Wavre elle en pèse normalement 70, comme semblent le ^ prescrire les instructions du même C. N., où passe la différence^ cle farine qu'accusent ces '• chiffres, et qui bénéficie de ces inexplicables écarts? Qui va répondre à cette question? t Au lieu de faire lourdement de l'esprit, les dirigeants de la M. P. feraient mieux de respec-° ter les termes des statuts de leur entreprise, de réunir, comme ceux-ci le leur prescrivent, a l'assemblée générale des membres et de rendre compte à ces derniers de l'emploi des bénéfices « de^ guerre » que la coopérative réalise incontestablement, car personne ne croira que cette vaste machine ultra-commerciale travaille à prix , coûtant et uniquement pour la gloire patrioti-. que d'accaparer un monopole qui ruine tant de 's> petits boulangers. (J. H.) ,e . Ouverture du «PH1NGESSE», avenue Toison e EÏ'Or, 5 (Porte de Namur), le mercredi 31 juillet. 1- Propriétaire: Etienne Reding. (1369) ' NOUVEAU JEU DE HASARD Depuis quelques semaines, un individu a trou-[r vé un nouveau moyen de battre m'onnaie au dé-triment de la ieunesse, et ce, à la barbe de ia e police qui tolère sa coupable exploitation qu'il pratique sur la voie publique, le dimanche no-tamment.' Voici-en. nuoi consiste cette filouterie: une cin-, • -v » îei» -:ml mis en \en«e au prix de 10 centimes. Ouelques-uns, les billets gagnants, renseignent la somme que l'ex-ploltant rembourse a celui qui a la chance de se les voir attribuer; ces sommes varient entre 20 centimes et un franc. Et comme nous avons s pu constater un certain jour à Hal, que ce ban-j_ dit paraît affectionner particulièrement, qu'en-e tre 40 joueurs qui lui payaient 4 fr. de mises. il répartissait 1 fr. 85, on arrive à cette con-s clusion que cet honnête homme encaisse à coup s sûr plus de 50 p. c. de bénéfice. Circonstance e aggravante : la plupart des joueurs sont ides en-._ fants, la mise étant minime et la perspective . de gagner 50 cent, ou 1 franc ne pouvant pré-e senter que pour eux un attrait. Dame police s daignera-t-elle intervenir pour mettre un terme à cette honteuse "exploitation? (J. H.) 0 LE MARAUDAGE Le maraudage s'étend à la campagne. Des régions entières sont mises à contribution et il ne se passe pas de nuit sans que des champs entiers ne soient saccagés. Aussi les cultivateurs se voient-ils forcés de monter la garde, de placer une sentinelle auprès de chaque champ de pommes de terre. Surtout, ne vous figurez pas que ces maraudeurs soient -des affamés qui volent par nécessité, que la faim excuserait en une certaine mesure: ce sont en majeure partie des fraudeurs qui volent pour pouvoir réaliser plus de bénéfice encore en exploitant leur coupable industrie. C'est la lutte engagée entre deux variétés de la bête humaine : ie paysan rapace et le non moins insatiable citadin, représenté en l'occurrence par la lie et la tourbe des grandes villes et il faudra quelques sanglantes répressions exercées à coups de fourche ou de bêche et plusieurs centaines de mille marks d'amende pour rameneT un peu d'ordre dans ce chaos. (H.) UN MORT VIVANT Il y a quelques jours, nous avons annoncé le décès de l'artiste Lemin qui aurait été trouvé mort dans sa loge au théâtre de la Gaîté de Liège. M. Lemin, qui est engagé au théâtre du Kursaal à partir du 1er septembre pour toute la saison d'hiver, nous prie d'annoncer à nos lecteurs que nous avons été induits en erreur par un sinistre farceur et qu'il est toujo.urs en excellente santé, UN BEAU RESULTAT La vente de fleurs organisée par le comité ' de l'œuvre de «La fleur des orphelins de la guerre», le 18 iuin dernier, a produit la jolie - somme de fr. 112,336.40 pour le Gramd-Bruxel-les seulement. On attend également un beau succès pour la vente faite en province le même jour. (A.). FETE CHAMPETRE A WOLUWE • Il y avait foule hier pour entendre la troupe Devère, Mme Ruelle, cantatrice, et l'Harmonie de Saint-Gilles. Jeudi 1er août, journée enfantine. — Clowns : musicaux et exhibitions et jeux divers. Nouvelles attractions. Courses à ânes (ceux du Cinquantenaire), voilà pour les petits. Pour les grands (et pour les petits), kermesse aux boudins, frites, compotes, etc. La fête continuera les dimanche 4 et lundi 5 août. Cette fête se donne au profit des Orphelins de la guerre- PARC DE KOEKELBERG. KERMESSE FLAMANDE Jeudi 1er août, journée enfantine. Aux enfants accompagnés, l'entrée sera gratuite. Le Grand Cirque Labeau avec son baudet savant et ses nombreux clowns fait salle comble. LE iVl 0 i S D'AOUT tire son nom de celui de l'empereur Auguste, dont les Romains avaient baptisé leur vieux mois «sextilis». Mais dans les langues germaniques, en flamand notamment, toutes les dénominations qu'on rencontre au cours des siècles, S3 rattachent à l'idée de la récolte: «Oogstraend», «Bauwmaend», «Arnmaend», «Wiedemaend». Août, en effet, est par excellence, le mois des moissons. ' KERCUÎÎÏALE DES PRODUSTS LEGUMIERS Prix de détail : Chaux-fleurs, fr. 1.50 la pièces ; pois en cosses, 1.60 le kg. ; pois écossés, 2.00 le litre, 3.25 le kg. ; haricots verts, 1.40 le kilo; haricots princesse, 1.70 le kg; haricots à couper, 1.70 le kg; carottes avec verdure, 0.S0 le kg ; choux-blancs avec feuilles, sans racines. 0.35 le kg; choux-rouges avec feuilles, sans ra< cines. 0.40 le kg; chou^-verts, 0,50 le k& DIX CENTIMES

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Dit item is een uitgave in de reeks Le bruxellois: journal quotidien indépendant behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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