Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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19 september 1918
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s.n. 1918, 19 September. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Geraadpleegd op 27 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/h707w68x1c/
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ABONNEMENT Bruxelles - Province - Etranger Les sbonns,: ents sor.t reçus-csclusivenicnt par tous te» SUREAUX DE i-OSTES. Les réclamations concernant 10s abonnements doivent Être ai assles exclusivement au bureau de poste qui a délivré l'abonnement. PRIX DES ABONNEMENTS : 3 mois: * 2 mois: 1 mois : Fr. 0.00 Fr. 6.00 Fr. 3.G0 TlrîAÊE ; 125*0©© par Joïsp Le Bruxellois j o U AI/ QÙOTID I® IKD Eî W 13 A. PÇ T ANNONCES Faits divers et Echos LaHgne.fr. SOO Nécrologie oc Annonces commerciales 2.00 Annonces financières 2X0 PETITES ANNONCES. . . La grande ligne. 2.QP Rédacteur en chef : René ARMAND Rédaction, Administration, Publicité, Vente i BRUXELLES, 33-35, rue de !a Caserno T5RÂÛE ; 1 SSjOOO par joue QUATRE ANS D'EXISTENCE- Nous souhaitons ardemment, et plus sincèrement que quiconque, que le quatrième anniversaire du « Bruxellois » soit le dernier que nous cem-œémorerers soug le régime 4e guerre. Au milieu de-, conjonctures critiqués que traverse le rdon-" de, aussi angoissé qup lajsé <le c^ trop long dra-me sangiarst, nous faisons une pause poui* examiner, dans le recueillement quelle fut notre œuvre ici et comment notre conscience doit ltipprécief et nous juger. La parution de ce 112-te numéro et le chiffre énormè de notre Virage constatent éloquemment que le succès a couronné notre œuvre. La création du « Bruxellois » s'adre&sant à des catégories ue lecteurs pris dans les milieux les plus divers, répondait sans doute à un besoin, puisqu'il a pu vivre et prospérer. Selon le cliché il comblait une lacune. Avant tout il donnait un gagne-pain honorable à toute une légion ce braves gens, journalistes, lock-outés. sur l'ordre du gouvernement, par les ci-devant directeurs des quotidiens, typographes, vendeurs et employés de tout ordre. Si ce fut une affaire brillamment montée et menée au point de vue commercial et rédactionnel, ce fut par dessus tout une affaire absolument propre et honnête, quoi qu'en disent les vendus de l'étranger. Le prem;er, le « Bruxellois » osa s'inspirer de cette idée juste, que l'on ne pouvait laisser, pour un temps indéfini, le public sans feuille d'information, après l'éclipsé volontaire de ses organes habituels. Le journal est tellement ancré dans les habitudes de qui sait lire, que la privation d'un organe de renseignement apparaît, avec raison, comme un insupportable encelluiement moral de l'esprit. A la fois tribune et mur d'afficnes, le journal est nécessaire à l'élaboration et à la diffusion des idées, à l'information concernant les fait^ quotidiens et à l'expression des mille modalités de ia publicité, de la réclame et de l'offre et de la demande. Dans notre patrie envahie et occupee par 1 e-tranger, à la suite d'une guerre terrible à laquelle la Belgique était loin de s'attendre, fallait-il que les sept millions de Belges, restés courageusement dans leurs foyers, demeurassent, comme le voulaient certains esprits étroits ou chagrins, dont le nombre, heureusement, ge raréfie chaque jour, totalement inertes ou passifs, attendant en fatalistes la fin du tragique intermède pour se réveiller et agir normalement? Les deux journalistes belges fl) qui, avec le sympathiaue directeur actuel,fondèrent le Bruxellois le 1s septembre 1914, ne le pensèrent point et se mirent résolument à l'œuvre pour aider à renouer les liens de la vie sociale interrompue et contribuer, dans leur sphère d'activité, a restaurer la vitalité si intense da la nation belge. Informer, documenter, rétablir la vie de relation. réconforter et même, si possible, distraire' quelque peu des angoisses et des préoccupations présentes, dire toujours et en tout cas la vérité, telle du "moins qu'on .pouvait la connaître, tel fut le programme du «Bruxellois» à l'origine. Constatant bientôt qu'à la faveur des conjonctures critiques que la Patrie Belge traversait, des cyniques sans scrunule abusaient odieusement de la situation troublée ps-ur exploiter honteusement leurs compatriotes déjà si éprouvés, il es-tima cu'il y avait là une besogne de salubrité publique à accomplir en dénonçant les abus et en clouant au pilori les mauvais Belges qui s'enri-ch , Paient sur les malheurs et les ruines de la Patrie. =5 1> m BnrceîWis ». d'une pîUTiïe vrrrgeiesse et imnavide, dénonça alors sans ménagement le mal partout où il le trouva. Ses campagnes dans la question du pain, contre certains propriétaires vautours et leurs acolytes, contre les falsificateurs, les empoisonneurs publics, les accapareurs de denrées, les gaspilleurs des deniers publics, les tenanciers de tripots, etc., eurent un énorme retentissement et furent couronnées du succès qui récompense toujours les champions des causes justes. , Malgré toms les dénigrements intéresses, les manœuvres d'une concurrence parfois déloyale, des préventions et des suspicions injustifiées, maligtré les calomnies, les lettres anonymes, le» menaces et le chantage de délateurs masoues, malgré des ava.nics sle tous genres, les rédacteurs professionnels du «Bru^eftlcis.» (ils sont, au surplus, tous Belges et plus d'une douzaine à l'heure actuelle) continuèrent imperturbablement.; leur tfvche aussi patriotique que désintéressée." De® correspondants, des professionnels comme eux, s'offrirent à compléter, en province, leur œuvre nécessaire. Le «Bruxellois»^ les accueillit fraternellement. Il n'eut qu'à se féliciter de leur concours et leur en" sait un gré infini. Entretemps, le tirage montait et les annonces affluaient. Le format du journal dut plusieurs fois être agrandi jusqu'à ce qu'enfin le «Bruxellois » s'installa dans le vaste immeuble qui abrite maintenant ses services, ses quatre rotatives, ses six linotypes et un immense matériel technique «rat neuf occupant une cinquantaine d'ouvriers d'élite. Nos 2001<K>0 lecteurs, dispersés pnrtout sur Je sol belge, mous soutiennent aujourd'hui et nous potîvons envisager Pavenir avec une sereine confiance en nos destinées. Organe rigoureusement neutre, absolument indépendant de tout parti et de toute coterie, sans aucune attache commerciale ou autre, même lointaine, avec d'anciens organismes, le «Bruxellois» restera ce qu'il se glorifie d'avoir toujours été, c'est-à-dire un quotidien impartial, indépendant et entièrement neutre dans tous les domaines. Jamais il n'a eu et n'aura d'autre programme que celui de dire toujours la vérité et de servir partout et en tout la cause du patriotisme le plus éclairé et de la justice la plus intégrale qui soit, -— quitte à heurter de front, pour réaliser sa mission, les préjugés, les passions, les colères, les ambitions ou les haines intéressées. La Belgique est la terre classique du bon sens et de la raison pratique. Nous avons pleine confiance dans l'équité et la probité foncières de nos compatriotes. Déjà, les dernières préventions, fruits des jalousies et des concurrences, tombent devant l'évidence des services rendus | par notre organe à la cause publique et même les derniers détracteurs reconnaissent que notre entreprise était légitime, qu'elle est fidèlement poursuivie et conforme au but élevé et moral que nous nous sommes as-signé et que déjà nous l avons la joie d'avoir atteint. Les témoignages d'approbation et les félici-> tarions chaleureuses qui nous parviennent de j tous les coins du pays, attestent d'ailleurs avec une éloquence significative une communauté gran-j dissante de vues er.tre l'opinion publique et r.o-! tre œuvre. Nous en icmercions sincèrement tcus 1 nos nmis, connus M inconnus, nos. abonnés ,à ; l'année, nos lecteurs fidèles, tous ceux, enfin. ; ciui nous aidèrent et nous continuent leur pré-i cieux appui. Le «Bruxellois» marchera plus droit et plu£ ferme que jamais dans la voie qu'il s'est tracée, conscient qu'il est de servir ainsi patriort quement la cause éternelle de la liberté, de la-justice, de la vérité et du droit. Quant au personnel de tous les services du journal, il n'a fait, depuis le Rédacteur en chef jusqu'aux chasseurs cyclistes," qu'obéir à la sainte loi du travail, estimant qu'aucune conting nce, aucune consigne pe peut coudre la bouche d'un homme libre et qu'il est hypocritement fallacieux d'oser museler une opinion sincère sous le pharisaïque prétexte qu'elle ne cadre pas avec l'avis actuel intéressé des autorités, — autorités. ! , après tout, comptables et responsables elles-mê-. mes de tous leurs actes passés et présents devant l'opinion publique, seul juge souverain, dont la presse impartiale, indépendante et neutre reste l'un des instruments les plus nécessaires. Qu'adviendra-t-il demain ? Le « Bruxellois » doit rester debout, ne fût-ce que pour prouver aux Belges mal informés jusqu'ici, parce que séjournant de l'autre côté de la barricada, qu'il y ' L'ùa d'eux _oaJ d£c<kl£t eut et qu'il y aura toujours des vérités urgentes à leur apprendre et qu'ils doivent désirer connaître par un autres canal que celui de bourreurs de crânes subsidiés par des gouvernants intéressés à défefldre une politique trop personnelle et trop absolutiste pour refléter réellement les aspirations et la volonté de la Nation. i-e « Bruxellois », malgré la rare vigueur de sa polémique qui, sans franchir le mur de la ■ vie privée, n'a ménagé ni rien ni personne, se glorifie de n'avoir jamais écrit une seule ligne attentatoire aux droits du vrai patriotisme ni au respect sacré que tout Belge doit à sa patrie, sous peine de Sacrilège. Ici et d'une façon trop désintéressés pour être jamais niée, nous avons souhaité sans cesse 14 restauration plénière de notre indépendance, cor^ roborée par une neutralité qui nous libère désormais du danger d'avoir à prendre parti.pour ou_ contre l'un ou l'autre de nos puissants voisins. La Belgique, champ de bataille historique des mondes latin et germanique, carrefour géographique et confluent économique de deux civilisations et de deux races, doit, pour obéir à ses destinées, demeurer le champ clos pacifique, l'arène accessible à tous les peuples, le marché ouvert à tous les transits commerciaux, idéologiques ou moraux, le laboratoire social de l'Europe, le refuge et l'asile de tous les proscrits, le foyer hospitalier où viendront s'asseoir, dans l'avenir comme dans le passé, tous les exilés que leur grande patrie aura comblés d'amertume et à qui notre accueil fraternel et pitoyable fera oublier leur détresse. Pour les Belges, l'étranger vaincu par le sort ou victime des partis, reste et sera toujours le pèlerin sacré qu'on salue, qu'on invite à sa tablé, qu'on réconforte et qui, s'il ne préfère vivre désormais et mourir parmi nous, s'en ira gardant à jamais au cœur le souvenir attendri d'un brave et bon petit peuple vaillant, courageux, sincère, frère et ami dévoué jusqu'au sacrifice de tout homme oui foule sou sol et ne vient chez nous qu'avec des intentions pures de toute menace pour l'avenir de notre chère patrie. Puisse la Paix refleurir bientôt sur la terre! Attendue avec ferveur, elle anéantira le fracas du canon et abolira sans retour la haine dans les cœurs aigris et endoloris. Des sillons où dorment les hérc-s^ montera vers le ciel une suprême et ardente prière ; les morts supplieront les vivants d'oublier, de pardonner, de se tendre la m«<in, de s'unir enfin dans une réconciliation éternelle, pour que ja.mais plus l'aurore sanglante qui (espérons-le) va s'éteindre. ne rougeoie l'horizon. L'Humanité aura assez expié... La terre ap-1 partiendra enfin aux hommes de bonne volonté... Marc de Salm. LA GUERRE Communiqués Officiels ALLEMANDS BERLIN, 18 septembre. — Officiel : ThéStra de ia gaerra à l'Ouest Crs!>p3 d'arméîs du p"i"S3 héritier Ruppreelu Près d'Ypres, nous avons repoussé des attaques ■partielles réitérées ennemies des deux côtés du canal de La BaSsée. Groupa d'armées du ce!onc.*-sdrîéral van Bceftn Des tentatives de l'ennemi en vue de s'approcher de nos lignes au nord de la forêt de Holwm. ainsi que--des (iiiaqu.es partielles contre la f&rêt de liolnon el contre Es.signy-le-Çrar,td} ont échoué. Groupa d'srrhéss da KronprSnz aiiemand Entre Ailette et Aisne, les Français ont continué leurs attaques; le matin ils ont poussé de l'avant entre Vauxatlloh et Allemant; l'après-midi ils ont attaqué sur tout le iront, après un feu d'artillerie des plus violents, à l'aide de forces considérables■ L.'ennem., qui avait pénétré d'abord dans nos lignes près de Pinon et au sud de la rouie Laffaux-Chavignon, fut refoulé en contre-attaque. Les attaques dirigées contre nos autres fronts échouèrent devant nos lignes. Groirpe d'armées von Gaflftiîz Pas d'activité ccmbattive particulière. Groupe d'armées du duc Aibreclft Combats de reconnaissance de moindre envergure au front de Lorraine et dans les Vosges. Théâtre de Sa gitsrre &n Macédoine i ! A l'est de la Czerna, les Bulgares sont, depuis le 15. en combat avec les .Français, les Serbes et les Grecs. Des bataillons allemands ont également été engagés pour repousser l'ennemi. BERLIN, 17 sept. — Officiel du soir : ' Entre Ailette et Aisne, des attaques renouvelées de l'ennemi ont échoué. Rien de nouveau des autres fronts. La guerre aérienne BERLIN, 17 septembre. — Officiel : Nos forces aériennes ont encore remporté, les 13, 14 et lô septembre, au-dessus du champ de bataille de Verdun, des succès transcendants, malgré la supériorité numérique et les intempéries; la supér.orité des forces de combai de nos aviateurs de poursuite permettait à nos avions et ballons de service d'-appuyer presque tsans obstacle les troupes ■ combattant sur la terre ferme. En ces trois journées, nos aviateurs de poursuite ont descendu 44 avions et 8 ballons. Des constatations ultérieures ont encore haussé le chiffre des appareils descendus suivant me.i-t'On des communiqués de l'armée. A l'ensemble du front, le 15 septembre, nous avons abattu à l'ennemi 21 avions et un ballon; la veille, 46 avions el 15 ballons. L'escadrill* de poursuite Il descendit ce jour, 14 septembre, à elle seule, 13 avions ennemis. Deux équipes de poursuite ont porté à 100 le nombre de leurs victoires aériennes. Ce qui caractérisait bien l'esprit offensif de nos aviateurs de poursuite c'était la performance du 1er lieutenant Buscker, qui, le 14, descendit, à lui seul, six avions ennemis, ainsi que du 1er lieutenant baron von Bcernigk et du lieutenant Millier, qui abattirent chacun quatre avions ennemis, sans compter celle du lieutenant Hansemaiin. qui, en ces trois journées, détruisit • sept appareils. En regard des pertes ennemies, : soit 05 avions et 25 ballons pour ces trois journées, on signale, ge notre côté, une perte de 10 avions et ti7 ballons. Le cri de triomphe de la ; presse ennemie, quant à la prétendue supériorité, trouve donc ici sa riposte de la part de nos aviateurs : une véritable riposte à l'allemande. La guerre sous-marine BERLIN, 16 septembre. — Officiel : Nos sous-marins ont coulé 9,000 tonnes de jauge brute. ; AUTRICHIEN VIENNE, 17 septembre. — Officiel : Tfcdâtre tîe !a guerre italien Entre la Brenta et le monte Solarolo. après u;.e préparation d'artillerie poussée jusqu au feu roulant, les Italiens ont pris l'offensive hier ma-tin. Dans la vallée de la Brenta, devant le col Caprïle, leurs colonnes d'aSsaut ont été repous-, sées par noire feu. Sur l'Assolone, l'ennemi n'a : pas réussi à quitter ses tranchées trnit notre feu a été efficace. Sur le monte Pertica, le monte Solarolo et sur la crête du Tasson, combats acharnés, au cours desquels l'ennemi a été nettement forcé de céder. Dans les attires secteurs, l'activité aérienne a été souvent très grande. Théâtre de la guerre à l'Ouest Pas d'opération importante à signaler auprès des troupes austro-hongroises. Théâtre de !a guerre en Aïbania Près de Notant, de nouvelles attaques italiennes ont échoué. BULGARE SOFIA, 15 septembre. — Officiel Front rie Macéîfoina A l'ouest du lac d'Ochrida, opérations de pa-, Ireuille^. Pris du Pclis ter et s'ur fa Ç*rvena- ; S te 7ia, violentes attaques de l'artillerie ennemie. \ Au nord de Bilolia, des compagnies françaises c ont tenté i\vpproc.her d* nos tranchées avancées « après une longue préparation d'artillerie; elles ont été repoussées par notre feu..Dans la boucle ï de la Czerna. violent duel d'artillerie tout le Icnç ' - du jour. Dans la secteur de Gradesmtza, jusqu'à : la hauteur de Banovo, combats acharnés. Des bataillons ennemis ont attaqué sur divers points \ : noire position au sud de Graiesnitsa; ils ont été \ •. repoussés avec de lourdes pertes; un certain 1 nombre de prisonniers français sont, restés entre 1 , nos mains. Plus à l'est, af.rès une violente pré- 1 parution d'artillerie, dejjt divisions françaises et 1 i serbes oui pris l'ojfemwe ce 'malin ires "de Sd-1 "k:oI, de Dolropolfè et Ue Vetrer.i. Après un' combat acharné, elles ont réussi à occuper ces joints. 1 malgré leurs fortes perles. Pour éviter à ~nos '■ 1, troupes des-sacrifices exag-érés, nous avons replié '■ ■ ' nos unités dans ce secteur dans de nouvelles po- J ; silions: Au sud de Huma, la violente canonnade ' réciproque, continue. ' FRANÇAIS ^ ! PAtîIS, 17 septembre. — Officiel de S h. p. m. : 1 ; Au nord de VAisne, activité des deux artilleries. 1 En Champagne, ms troupes ont exécuté un coup de main et fait des prisonniers à l'ouest de Mai-, sons-dc-Champagne. Entre Sainl-Ifilairc-le-Grand cl •: ; le Mont-sans-Nom ainsi qu'au nord de Hs.'ms," nous . avons repoussé plusieurs coups de ma>n. Bien à si- î i gnaler ailleurs. l PARIS, 17 septembre. — Officiel de U h. p. m. : \ A l'ouesl de Saint-Quent n, nos troupes ont réa-, Usé des progrès au cours de la fournée dans la ré-2$8»"irjlotison el da Savy. Elles ont fait nne^cin-L quantaim de prisonniers. Entre l'Ailette el l'Aisne, ' : nous avons continué à élargir nos gains. Des atta- ' : qiics totales nous ont permis de 'progresser sur ■ les plateaux au nord cl à l'est d'AUcînant. Nous < i avons fait une centaine de prisonniers. Ce malin, < i nous nous sommes emparés, après un vif combat, 3 d'un point d'appui fortement tenu par l'ennemi à r l'est de S an eu ■ Le nombre de morts trouvés par nous au nord de. Laffaux témoigne de l'importance ! ! des pertes subies par l'ennemi au cours des eom-3 bals dans celle région.Sur le front de la Vesle,L'en-; nemi a contrc-attaqué à trois reprises différentes j nos positions dans la région de Gfrp.nes^ Il a été 5 ; repoussé chaque fois avec de lourdes perles, fiien ; à signaler sur le reste, du front. ' Aviation : Pendant la journée du 10 septem-: bre. huil av'ons ennemis ont été abattus ou dés- 1 5 embaris, et un ballon captif incendié. Notre \ aviation de bombardement de nuit a travaillé malgré la tempête et la pluie qui faisaient rage. - Plus de dix tonnes de projectiles ont été lancées sur les gares, hs bivouacs et les terrains d'avia- 1 tion ennemis. Plusieurs incendies ont été ccnsta-tésITALIEN BOUE, 16 septembre. — Officiel : Dans le secteur an noril-oucsl du Grappa, nos détachements d'infanterie, énergiquement appuyés par nos batteries, ont exécuté d'heureux coups de main dans les l'gnes ennemies et amélioré sur certains ' points leurs positions, fis se sont emparés d'un '■ grand nombre de mitrailleuses et ont fait 312 prl-sonniers, don! 5 officiers. Sur le reste du front, ca-nonnade cl activité des patrouilles à d'vcrs cnclro t<. f Des dirigeables de l'armée cl de la marine ont effi-u caeemenl bombardé des oljeci fs d'ordre militaire à l'arrière des lignes ennemies; ils ont IcinTé au total n 1-5 tonnes d'explos é. Un euioiî a éié descendu au cours d'un combat aérien. i ANGLAIS LONDRES, 10 septembre. — Ofîtri i : Nmn avons «.ce'cuté ta nul r.ïc rriaïf oj.Jràlion fructueuse des. d ux côtés du canal ïprcs-Çci< nés. mWavons avance nvire l'ghc de l milles, [ail (les e prisonniers el pris des milrd lieuses. Sur le front de bataille, engagements avec des Irou-n pes et des patrouilles enmnies près de M œuvres el de Gavreiie. Nous avons établi de nouveaux postes -é près de Sauchy-Cauchy et à proximité d'Ofipy. d <5iS= l DERNIERES DEPECHES 2 LA h'OTE DE PAIX AUTRICHIENNE La reîTiiso da ia no'.e Vienne, 17 sept. — La note Burina a été re- ( mise samedi soir aux représentants accrédités des puissances neutres chargés de la représen- ' tation des Etats ennemis, ainsi qu'aux repré- ! s sentants des puissances coalisées. Tous les gou- ! vernements ont reçu des notes identiques et no- ■ tamment en langue française. Ce n'est que le : St-Siège qui n reçu un autre texte mentionnant en même temps les démarches du Pope, en faveur de la paix. Washington, 17 sept. (Reuter). — La note de ! J paix austro-hongroise est en possession de l'ambassade suédoise et a été transmise immédiatement au département d'Etat. La presse suiesa ' Berne, 17 sept. ■— Le «Journal de Berne» déclare: « Ii faut admettre que Wilson saisira maintenant le moment favorable pour mettre à exécution le rôle qu'il s'est choisi lui-mêmC no- 6 tamment de celui qui doit apporter ia paix au s monde. Une occasion plus favorable de confen-f ter les deux parties ne se rencontrera sacs doute plus. Les peuples de l'Entente aussi bien que ceux des Puissances Centrales lui décerneront volontiers la palme de prince de la Paix, s'il é intervient en ce moment. Il dépendra aujourd'hui en première ligne du Président américain, si le f monde aura ia poix ou _ s'il sera poussé plue a avant vers la ruine. Ainsi retombera également 6 sur lui, devant Dieu et devant l'histoire la res-e ponsabilité. Si aujourd'hui i.1 lui plaît de dé-', clarer à ses alliés: «Voici le moment d'agir!» e il ne restera rien d'autre à ceux-ci que de dire : « Ainsi soit-il ! » car seuls, ils ne peuvent plus !- combattre. Bâle, 17 sept. — Les «Nouvelles Bàloises'» di-sent : 1 En réfléchissant à tête reposée, on croi-» rait qu'il est impossible que la proposition aus-u tro-hongroise puisse se heurter à un refus. Il e est tellement sensé qu'elle devrait être acceptée il par tous les belligérants ». Néanmoins, le jou.r-it nal craint qu'il n'y ait que peu d espoir que ; cette proposition aussi bonne que sensée soit ri acceptée par le temps méchant et insensé qui q court. Rien que l'accueil fait à l'offre dans ia ■n presse de la quadruplice ne laisse rien présager i de bon. j' Le «Journal de Genève» jfttitnle sa critique : «Vers ia paix?» mais suivant l'exemple de ses confrères français, le j ou,mal n'est pas absolument convaincu de la pureté des intentions de l'Autriche-Hongrie et espère un deuxième mani-1- feste. La presse suédoise Stockholm, 17 septembre. — La presse suédoise accueille la note de paix austro-hongroise avec une grande réserve. Le « Stockholms Tidningen », organe libéral, 's reste dans le milieu et dit : « Le ton calme et u digne, de la note en fait un des manifestes de 1- paix les plus importants depuis le début de la r'l guerre. Les puissances de l'Entente ne devraient f' point se laisser aveugler par la situation memen-'a. tanément favorable au front de l'Ouest, car il u s'en faut de beaucoup que ce front soit déjà ■e écroulé. C'est pourquoi tous ceux qui craignent ts la catastrophe inouïe de l'Europe, si la guerre t- continue, devraient avertir l'Entc-nte, de ne point ■f, repousser la main tendue. Les neutres doivent, se faire un honneur d'appuyer le Kouvement ». Le « Socialdemokraten » défend son ancien is point de vue de son hostilité au système gouvernemental allemand, et espère que l'Entente ne Gommettra point de nouveau les mêmee fautes qu'elle commit en refusant la première offre de paix, ma:s qu'en déclanchant une action pacifique, elle déclanche en même temps les oppositions . intérieures des Puissances Centrales de façon à ce que leurs gouvernements soient forcés de crouler.Le <( Dagens Nyheter » exprime les considéra-a- tions de ceux qui ont bénéficié de la guerre en a- Suède^ auxauels la cessation prochaine des iiosti. ■ . lités apporterait un mécompte, par la suspension '» de l'accord non complètement mis en vigueur, au t 'S sujet 'du tonnage. : j L'OFFENSIVE ANGLO-FRANÇAISE ; S Les combats devant Cambrai i 1- Berlin, 17 sept. — Les Anglais ont continué 1 's leurs attaques au front de Cambrai. Il semble ( ■é toutefois que l'élan de leurs troupes souffre des < n huit jours d'assaut presque ininterrompus qu'elles 1 e ont dû fournir. Dans le terrain déchiqueté jour- 1 !- nellement par une grêle de grenades et detrem- < \t pé par les averses, les tanks dérapent et de- 1 t- viennent inutilisables, tandis que l'infanterie r r- s'embourbe jusqu'aux genoux en cherchant à at- ; r teindre les positions allemandes. Sous le feu des- l fg" tructeur allemand, les attaques exécutées le 15 é septembre par les Anglais se sont éparpillées i en attaqués partielles entre Havrinccurt et Cou- c ■g zeaueourt ; elles se sont écroulées malgré la mise j en jigne d'un grantd nombre d'avions de chasse c volant très bas. Dans le secteur au sud de Gou- t zeaueourt et d'Epehy, les attaques anglaises -n'ont^pu se développer sous notre feu de défense. ; La gue-rre aérienne t '' Vienne, 17 septembre. — Du ministère de la , l~, guerre, section de la marine : « L'après-midi du c 15 septembïg, un avion de combat terrestre amé- j. ;4 ricain, a tenté de reconnaître les installations de v Fiume. Il fut atteint à une grande hauteur par nos batteries de défense navales, et s'abattit en •' flammes. Les débris de l'avion ont été recueillis. Le cas isu «Gsivay Csstie» l- Londres, 15 sept. (Reuter). — La torpille a j touché le navire entre la machine et la cham-1- bre de chauffe : il a été déchiré jusqu'au pont r supérieur et menacé de tomber en deux mor- .9 ceaux. Un canot lancé par une grande vagué r, 1 contre les hélices en mouvement a été mis en ' /' pièces et un autre n'a échappé que par chance c À au même sort. Le «Galway Castle» avait à bord V 779 passagers, des femmes et des enfants pour 1 r la plupart. 3 I- Voyage de S. R7. ie Suitan à Vienne ï- Vienne, 17 septembre. •— La « Nouvelle Presse 3 s Libre » annonce la visite -du Sultan à Vienne ^ pour fin septembre. c n Dans !a diplomatie îuxesnbourgeoîse a On mande de Luxembourg que M. Ernst Arcndt, chargé d'affaires luxembourgeois à Ber- 1 s" lin, va démissionner et sera remplacé par le t e. conseiller supérieur de justice Kirsch. I Ls conférence socïaiisîe interalliée à Londres ( ■s On mande de Londres que la conférence so-7- cialiste interalliée s'est ouverte mardi. La Bel- j. gique est représentée par Louis de Brouckère et , Emile Vandervelde. M. Camille' Huysmans, qui ! se trouve en ce moment à Londres, n'est pas cité parmi les participants à la Conférence. | ,1. La gr;p$c espagnole en Itaiie ir La Presse télégraphique suisse apprend de Mi- -n lan que la censure italienne ne permet que main-is tenant aux journaux italiens de publier des ren- n seignernents sur la grippe espagnole qui a sévi ; en Italie. Le tCorriere délia Sera» écrit que i'é- < pidémie a été assez grave. Dans certaines ré- : s. gions. la maladie a même pris une extension ] il inquiétante. Pendant le mois de mai, elle a sévi ; particulièrement dans le Piémont. En ce mo- < jj ment encore, 011 signale sans cesse de nouveaux cas dans divers endroits. La grippe a également ] jj sévi dans une forte mesure parmi les troupes < au front. 1 Une conîérîneo économique saandsnavc On mande de Stockholm que vers la mi-cc- ' icbi-e, lu- c.ats sci •j-uiriav< ^ ti«ï.cl<rcrat une con- s féren-e pour se mettre d'accord sur une série \ y de questions qui se rapportent à l'échange ré- i ciproque de marchandises. J II- j * ECHOS ET NOUVELLES POUR CONTROLER LES ŒUVRES D'ÂLî TENTATION Cn sait que depuis quelque temps déjà, l'ad-rainisîrat'on communale de Bruxelles fait con-„ trôler les différentes œuvres d'alimentation qu'elfe. le subsidie, par un spécialiste en matière de cuisine, M. Urbanoviz. Les « P-estaurants Bruxellois », les « Cantines Bourgeoises », etc., sont f; quotidiennement surveillés et le résultat, tant ,s au point de vue de la quantité que de la qualité r-i" des rations s'en ressent, paraît-il. L'administra-tion communale d'Ixelles vient" d'entrer dans'la même voie. Elle s'est également adressée à un 1" spécialiste pour l'organisation du service de con-t^ôïe des oeuvres. Son choix s'est porté sur M. _ Frédéric Devaux, ancien traiteur de profession et dont la compétence s'est affirmée hautement ie dans ces derniers temps. On lui doit notamment É- l'organisation d'une des « cantines bourgeoises », e. la plus justement réputée de Bruxelles, celle de la rue du Marais, que préside le conseiller communal bien connu, M. .Léon Lathouders. é- L'ORAGE A BRUXELLES ra Pendant l'orage terrible qui a sévi la nuit du à 16 au 17 courant au-dessus de-Bruxelles, la fou-dre a touché la façade de l'égiise de St-Josse. tu Les dégâts sont aisément réparables. V1" Voaiaz-voîts la santé? Prenez l'eau minérale-gazeuse de MONTSERRAT. Bureaux : 218, rue d« Wérode. 2E8J P't . PENSIONNES 3E L'ETAT : Le Comité de la Fédération des Pensionnés de j13 l'Etat convie les retraités : fonctionnaires, em-,f ployés et ouvriers, à une réunion dûment auto-risée, qui aura lieu le -lundi 23 septembre, à 4 h., s. au « Café Cosmopolite », place Rogier, salle du rez-de-chaussée, mise gracieusement à sa disposi-» tion. Il sera donné connaissance aux intéressés s ■ de toutes les démarches accomplies par le Co-as mité pour que les pensionnés obtiennent une indemnité de vie chère. ]i- Comme aucune solution n'est encore interve-nue, que l'acuité de la crise que nous traversons is-. devient de plus en plus vive et que la détresse 11 des pensionnes sera poignante en hiver, ceux-ci ée doivent attester, par leur présence à la réunion, t.r- la nécessité de leur tenir compte du renchérisse-ue ment de la vie. lit Les démarches du Comité de la Fédération des ui pensionnés sont en faveur de la collectivité, de ia l'intérêt général de tous les retraités de l'Etat, y er compris les veuves et orphelins. Le Comité ne peut s'occuper des cas particuliers car il n'existe e : pas une œuvre des pensionnés pour leur allouer es des secours spéciaux. u- LA PIPE A qui devons-nous cet instrument « composé d'un pcitit fourneau où brû'10 le tabac et d'un tuyau plus ou moins long qui permet d'aspirer la fumée? » On a cru longtemps que la pipe nous venait d'A-fce mérique, mais il paraît que nos ancêtres fumaient ec « la bouffarde » b'en longtemps avant la décou-,, vôrte du Nouveau Monde. C'est d'ailleurs ce que no-? lie excelient collaborateur G:.n Milo a parfaitement démontré dans une ehrooi que parue il y a quelques 1!* semaines dans le « Bruxellois ». Les appréciations <te Gin Milo s:nt aujourd'hui ,nu confirmées par une découverte que signalent les m journaux hollandais. Un archéologue allemand vient en effet de découvrir, au cours des fouilles qu'il a tait exécuter dans un v.eiux fort roman, cinquante ire fragments dfe p'pcs en terre; quelques-unes avaient nj Cité artistemont ouvragées, toutes portaient des mar-se ques et des traces de « culotlage » avancé. Evidemment, ce n'était pas du tabac que les en « pioiipdous » roma ns fumaient, cette plante n'ex &■ 2r_ tant pas enooire en Europe au tempe de César, mais ne des feaiiles de chanvre et des têies de patois. Heu-tes " re<ux Rom ainsi Ils ne fumaient pas du marron-de nierl fi_ LES XSAINS DES FEMMES ns Non, chers lecteurs, il ne s'agit pas du ré-à pertoire Mayol ! Il s'agit de choses sérieuses... ra- De temgs en temps, les savants découvrent la femme. Il y a des écrivains, des artistes ou de ra- simples mcrtels'qui l'ont découverte depuis long-en temps, ce qui ne signifie du reste nullement it*- «m'ils aient !» prétention da la connaître, a Mais enfin! Rien d'elle ne les étonne, tandis il que le professeur John Tringg, de Washington, ayant porté son esprit investigateur sur les filles d'Eve, a été — si nous en croyons un grand : confrère d'outfe-Moerdijk, le «Al^eineen Han. aelsblad» — éhaubi de tout ce "u'elles savent faire de leurs doigts. Eiles voient autour d'el' e les, derrière elles, sans avoir besoin de regar^ e der; elles se voient elles-mêmes, sans l'aide s ? V1?? Sjlace; et surtout, elles ont une étonnante s habileté aes doigts. Elles s'en servent pour - miLe choses avec une dextérité, une finesse in-comparables ! Elles sont capables de se coiffer - de chic,^ sans vérifier ce qu'elles font ; elles ma-e nient réellement leurs épingles comme si elles avaient des yeux — de très beaux yeux — au ; bout des doigts ! J ..Si M. ie professeur John Tringg nous paraît s oren jeune _ et bien naïf de découvrir ce tui - existe depuis tant de siècles et frappa tant d'es- • 2 prits oui n'avaient rien de scientifiaue, on lui e aevra du moins une expression délicieuse. Il a - baptisé toutes ces fines oualités fémirincs ■ le s «sens du miroir!» (G. M.) LES COURS ONT RECOfVSMENOfe dans la plupart des séminaires et collèges épisco-paux. Le nombre, des élèves qui ont pris leur inscription pour suivre les cours de philosophie est [ très grand. Malgré les événements actuels, les ; vocations religieuses ne diminuent pas, para'ît-il. FAITS ENVERS UN AUDACIEUX ACTE DE BANDITISME - EN PLEIN CENTRÉ. — La nuit dernière, des t malfaiteurs que la police recherche, se sont in. . troduits dans la maison de Mme Ve Olbrechts, rue du Cirque, 15, actuellement en voyage. Ces j bandits sont^entres dans une pièce du rez-de-^ chaussée, qu'ils ont pillée; ils ont ensuite percé I un t-rou dans le plaiond et par cette ouverture, r ils sont arrivés au premier étage. Apïès avoir mis au pillage tous les meubles, ils sont montés aux comoles. Là ils ont également pratiqué une ouverture dans le plancher d'une mansarde, et ; au moyen d'une corde qu'ils ont' fixée à une pou-' treile, ils sont descendus dans une chambre à coucher du 3e étage, qu'ils ont également mise au pillage. t Le coffre-fort a été fracturé; une somme da - 1000 fr. et toutes les pièces d'argenterie de ta-; ble, qui y avaient été enfermées ont été enlevées. Une grande quantité de vêtements, de linge, de fourrures, de bijoux, etc., a été emportée par les bandits. (A.) : SENSATIONNEL lî! 1 LES § ©R5GIML PERE2 sont à 8RUXSLLES-KBRMESSS La plus grands attraction du reicndî. (2460 UNE DESAGREABLE AVENTURE. — ATTAQUE A COUPiJ DE FOURCHE. — M. Ds&fontaine, de la i tue di'Iûalie, à Ixelies, s'était rendu à Maiinès h er en compagnie de c,a femme; ie sor, ils avaient ré- - solu do revenir pédestrenient jusque Vilvarde et vie 1 prendre là le iram qui les ramènerait en ville. 1 Malheureusement, cn traversant ie territoire de Ecy- - gheni, ils furent attaoués par une bande de 0 il s: 7 paysans armés de fourches et de gourdins. M. t Desfon'aine a reçu d?s blessures graves à la tcle s et sur t-out le corps; sa femme a reçu également) plusieurs coups-de fourche; tous les deux"ont été ramassés sur ia^grand'roule et transportés dans un cabaiet^du village où ils ont reçu les soins d'unm.- e deux blessés ont pu Sire ram. nés h leur domicile.. 11 paraît que les paysans de Bc-ygham avaient pris les époux Desfontaine pour des violeurs do pommes de terre dont ils sent constamment les victimes. (A.î SOMMES ACHETEURS d'une ou plusieursi cloches à gaz de 25, 50 ou 100 M3. Offres avec prix et conddticns, 117, Longue Rue du Van-{ neau, Anvers. (29SD LES VOLS A BRUXELLES. — Rentrant chez . lui, hier soir, M. Jacques Beuiens, ch. de W'a-vre, à Etterbeek, a constaté que ses meubles ont été fouillés et qu'on lui a volé 11,000 fr. — Av. Clémentine, chez Moermans Red., on (, a vc.lé une srande partie de vêtements, du lin-t ge, des jumelles, des bijoux, etc. £ — Rue de l'Usine à Gaz, à Forest, on a voM ~ chez Mme Vve Bourguignon, négociante, une j grande partie de chaussures. — Boul. du Midi, dans le magasin de M. Sints, on a volé pour 1,2iOO fr. de vêtements divers.• — Boul. rte la Senne, chez Mme Elise Neyts, on a volé des bijoux et une partie de linge et r de vêtements. — Ch. de Vleurgat, chez M Verdeyen, on a volé un sac contenant les garnitures des portes, e des fenêtres et des porte-manteaux, des statuettes en bronze, etc. — Rue Keyenveld, chez_ M. Max Durseben, g propriétaire, on a volé plusieurs objets d'art, des vêtements, du linge, des chaussures, une Saco-, '' che, etc. — La nuit, on a volé une collection de pou-les ef de coqs^ chez Mme Kaiser, av. Ernestiae ; ils ont été tués sur place. e — A l'abattoir d'Anderlecht, on a volé una m génisse roux-blanc, pesant 270 k., portant la' marque au fer rouge V. N. 16, valant 2.500 fr. • ^ — Au comité local des Sans-Liogis d'ixelies^ * e ch." d'Ixelles, 172, on a volé une machine à r 1- écrire. 1- — Chez M. Timmermans, propriétaire, rue d''Hoogvorst, actuellement en Hollande, tous les u meubles ont été fouillés et vidés.. On a égale-i- ment pillé l'appartement qu'occupait Mme Gué-s ret, qui se trouve aussi en Hollande. 1- •— On a également mis au pillage la demeura i. de M. Breekhurt, ch. de Forest. — Des malfaiteurs ont brisé la nuit les car-reau-x de l'aubette servant à la vente de jour- s naux et d'illustrations à la porte de Schaarbeelî e par la firme* «Waak-Opa et ont volé pour 250 fr. -j d'illustrations et de livres. (A.) ; THE DU CHAMP DE MARS C place du Champ de Mars, porte de Namur. Rendez-vous du monde élégant de 3 à 12 h. (901)1 :s UNE EPIDEMIE A BREST. — Une gravet ie épidémie infectieuse séiit actuellement à Brest; y élit le «Matins de Paris. Cette maladie a parti-; ;e culièrement éprquvé les jeunes gens de 18 à 20 q ans venus pour s'engager dans la marine et qui ■r étaient casernés au 2e dépôt des équipages de la1 flotte. Quelques décès s'étant produits, les en-g gagements ont été momentanément susnendus et les malades ont été isolés à l'hôpital Clermont-Tonnerre, dans le pavillon des grippes strepto-* 's cocciques. L'épidémie semble avoir été amenéç par des jeunes marins récemment arrivés à Tou-, Ion, port où la grippe dite espagnole a causé d« 't nombreuses victimes. > -sK-> I Bourse officieuse de Bruxelles MERCREDI 18 SEPTEMBRE 1913 La tenue de la Bourse de ce jour confirme plei-îs nement nos prévisions, et une fois de plus leg bafssiers ont fa.it leur petit coup au détriment des ,a détenteurs, trop naïfs et aux nerfs trop sensibles! et qui ne se donnent pas ia peine de raisonner froidement, se lai&sent. influencer trop facfile-r* ment par l'énoncé de l'une ou l'autre hypothèse, sans rechercher si les bases énoncées reposent sur, 66 quelque chose de sérieux. Ceux qui ont eu l'es-S" prit de profiter de ces moments de faible&se re-•is cueillent donc déjà, dès aujourd'hui, les fruit? n- de leur jugement, rassis et raisonné. n- Dès le début, le revirement dans .les^ dispositions boursières se fait sentir et les ordres sont ■S revenus nombreux. Les broyeurs de noir ont été é- les plus acharnés à se racheter ; mais il est à sup-.. poser que ce ne sera, malheureusement pour eux, la pas toujours avec bénéfice. La tendance restai le ferme et active pendant tout le cours de la g- séance, et la clôture se fit dans la même orientant tion et au milieu d'une animation de bon aloi. La, compartiment de noa .valeurs nationales.; I jeudi tôsepteninreists. . N» 1424 QUINZE CENTIMES Jeudi 1û Ssp'tîînîîpg Î3t8, • N° Î424

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