Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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18 december 1917
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s.n. 1917, 18 December. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Geraadpleegd op 25 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/q23qv3d69b/
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ABONNEMENT Bruxelles - Province - Etranger lei abon»ecien{9 sont reçus exclusivement par tous 1m BUREAUX DE POSTES. Les réclamations eoncernsrrt les abonnements doivent être adressées cxhuneinetit au bureau de poste qui a délivré l'alttHiticment. PRIX DES ABONNEMENTS : 3 mois • 2 mois • 1 mois : Fr. ©.00 Fr. 6.00 Fr. 3.00 TIRAGE î 125,©O® pa? jour Le Bruxellois JOUJRNAïy QUOTIDIEN INDEPENDANT ANNONCES Faits (ttvers et Echos ta îkne, fr. 500 Nécrologie ^00 Annonces connu ercia les 2M Annonces financières , 2fi) PETITES ANNONCES . . La grande ligue. '2.00 Rédacteur en chef : René ARMAND Réaction, Administration, Publicit', Vente. : BRUXELLES, 33-35, rue de la Caserne T1!?ÂGE : 125,000 par jour La 1 alleie k l'Avenir II. - LÀ GENESE DE L'IDEE DE LA SEPARATION ADMINISTRATIVE Qufilie que aeât l'opinion que l'on se forme à la lumière des faits, queîle que soit, même l'hostilité d 1 principe que Feu ait pu nourrir an tréfonds db soi-même contre la séparation ad-ininisitr.ibive des d'tix moitié» d® ia Belgique, il faut reconnaître, sans parti pris, que, n'en déplaise awx mison-éï&t s, orfcte séparation que noua va-ut ta, ga&rre, a comblé, au sens littéral du mot, une lacune signalés depuis longtemps par les pariàsans et. adversaires des îwmka-iioms linguistiques, comme aussi par le» protagonistes, de ia prcflerrwnance de l'une dea de^nx taosis sur Vautre. Le 4 août 1&14, le coup do tonoûns qui «bradait l'Europe pf. l'Untvere. entier, n'était au fond, <p<e Le salut providentiel, marquant l'éàPàul?ment chi vieux monde et l'avènement "d'un nouvel ordre de choses. L'humanité étai arrivé: à un tournant de son histoire, et cett guerre, qui dure depuis 40 mois, n'otaiifc que 1 épilogue violent,, mais prévu, d'une évolution dont, fcs esprit® sagaces ont noté depuis 40 a-TW tous lea pjfôdtrooieo, boutes les phases docesives ot escompté, même déjà pour 1912, l'explosion finale. Dca avant 1904, La Société Liégeoise de Litté-rahir■" Wallonne, présidée par notre vieux maître et ami, le très regrette professeur d'histoire moderne, M. Nicolas Lequarré, put)1!ait. de remaiqviables- travaux, dus à c8:s foUctorietiPe éminc-rute, à des commentateurs et compilateurs du passé de ia WaDomie, ainsi qu'une œuvre magistrale, non achevée encore et entreprise pair trais- professeurs des- plus distingués : MM. Jean Ha-usb, Jules Fôller et Auguste D mitre-pont. Il s'agit clu Grand Dictionnaire- de la Langue Wallonne, dont ces trois savants, réformant et. continuant l'œuvre de Grandga-gnage, ont voulu dorer notre petite patrie. Noue examinerons utlérie-iircmcait et avec les détails que requiert cette démonstration, ce vaste effort, collectif qui inaugurait simultanément 'en divers pointe, l'ère des revendications de la W aHoaie depuis 1880. Cfia aspirations devaient- aboutir et se synthétiser dans une charte officielle concL'ensant les vœux du peuple vallon, réclamant enfin son indépendance économique, politique et social©. Ce mouvement reçut sn consécration officielle et publique lorsque le Parlement wallon, piiUt or efiqu" me ni dénommé « l'Assemblée Wallonne du Pays », fut reçu solennellement à la « Violette », c'est-à-dire à I'Hôtel-de-ville, sur fe péristyle duquel le maïeur de Liège, M, mV- - K!e: Vf ci ii •lîlit ]< - délégué» auxqu 1 ^fe'é. p.ifnt joints le.s membres du Congrès wal-- 'ion. Les orateurs évoquèrent les souvenirs im mortels qu.e faisait surgir eu ce moment dans l'âme -de la foule, la vue de l'antique Perron liég ois, dont le symbole st'érige encore pla<T du Veux Marché, comme le Palladium de: arcubiquca franchiecs communales et de l'indépendance de la Principauté. Il fallait aboutir. Tout le monde était d'accord là-d.S3US. Les partisans du mouvement flamand activiste comme simptns flamingants, réclamaient, de leur côté, depuis 40 ans et plus, la résurrection de la Flandre. Charles. Decoster, l'immor tel auteur d'Ut ensp'.egel, écrivait Ionsdel'ap parition dte cette œuvre symbolique : « Jamais, nul ne pourra sceller le tombeau où dort l'âme de la mère Flandre. A son réveil qui viendra jo ne sais quand, mais qui viendra, elle soulèvera de sa puireante main, la dalle funéraire et de sa voix rajeunie par son long sommeil elle criera au monde « Ziedaar » (« M > voilà ») La langue db Flandre, comme la vie de la race flamand®, n'était qu'endormie et la voici qui s'apprête à monter plus haut vers le soleil d< gloire... » Non, la Flandre n'était point morte. Vieil me et martyre de la prédominance de l'influence française, admirablement servie par le capi. talisme embourgeoisé; elle dut son réveil à de initiateurs imprévus, des manieurs d'impondérables, des amants du verbe, do» rêveurs idéaliste^ dee passionnés du pittoresque) des admirateurs du terroir et des souvenirs d'un autro âge glorieux. J'ai montré ailleurs, dma le Bruxellois notamment, le seul travail de réaction provoqué en Wallonie par 1s mouvement- flamand. Commencé par la Wallonie littéraire, cet effort im •mena: gagna en profondeur et On étendue. D;'s esprits myopes y virent d'abord un prolongement du colossal effort que réalisa la Jeune Belgique, effort qui n'était, au fond, que k premior jalon du plan d'annexionnismo moral tenitié par la France en Belgique. Les littérateurs cle la Jeune Belgique noaiî créèrent une littéiature belge d'expression ci d'idéss françaises. Ceux d'entre eux qui lui on-f £i.rvécu sont restés logiques avec la jjonfiéQ mère de ce mouvcmtait fratncophile au point que comme L. Dumont-Wilden, Maurios des Om-biaux, Emile Verhacren (tué jMguère accid&n' ts'llcanent), otc., ils sont d'nrenus les plus exaltés partisans de l'extension et de la conquêb< française en Belgique. Ouvertement, le mas que jeté, ils réclament nobre infoc^iition à ls « graaide eœur latinie ». (Voir les Marches d. l'Est;) Enfa-etemps, les hommes d'action concluren OL se placèrent eur le terrain des faits. Ces alorn quo simultanément surgit dovaut l'opi nion. étonnée parce que insuffisamment averti1 du looxg travail souterrain accompli, le double mouvement séparatiet-e dont l'autorité oc eupante a teuu avec raison à parachaver l'œu VTe. On sait ajvec quelle passion inconsidérée, et quelle rage opiniâtne les tenante de l'aneiei: (régime ont» ta an œuvré, à l'abri du masque, ou sait a quelles intrigues souvent inavouable, ils ont eu recours afin de saboter cette ceuvr< nécessaire de la séparation administrative d® deux moitiés du pays belge. Les uns la déoîa 1 raient impossible à réaliser eana doute pajcc qu'ils s'efforçaient db oentrooarrer sa mise eu train; d'autres, plus obtus encore sinon plus in téressés, ne voyaient dans la réalisation de oe dédoublement qu'une fatidique époe de Damo-olôs, suspendue sué lares tofres et(j menaçant leurs sinécure», leurs prébende», letira pi;Lvi'è-ê' c" C'est l'histoire des frelons inutii g qui dams une ruche se figurent que c'est le bruit- qul'li . font qui produit le miel ot non les diligente* abailloa silencieuses qu.i sntles butinent et travaillent.Enfin les libelles clandestine s'fngcuièreat î représenter la séparation administrative comm< l'abomination de- la désolation, I'emiottemo-ni de la patrie, la ruine l'idéal national, k ]>ert ' d ■ 84^ ans d'unité féconde et centralîsa-triee. C'était enfin, cîaraaiQnt-iîa, la moi"t d< ci tifcCï pauvre âme belge, dont notre oncle Ecl moud Picard accoucha owtara jour, avso l'aide d'îs forceps du paradoxe1 « D e mots, des mots, des mots », comme te dit Ham'et. La vérité est plu» pro saïqu » et plus simple ré le sénateur libéral Du pont, le leadkr doctrinaire, ou qui revivait 1î peuf»e de FrèrO-Orban, la concrétisaibira jcrai devant- notis au Sénat au cours de la session d 1910,lorsqu'il s'écriait,debout à son banc, l'œi en feu, le brss tendu vers les insatiables flamingants anversois et gantois : « EH BIEN ALORS VIVE PLUTOT MILLE FOIS LA SEPARATION ADMINISTRATIVE », et toute la gauche sénatoriale w alloue, socialiste oomuris», de se lever comme un seul homme on répétant avec un geste de germent : Ou*/ vive la rép rati n a/lmnisfrrr.ttve. Aussi est-ce sans trop d'étonMoment que, malgré l'obstruction ineo-nsici-eiit© des uns et l'inertie inexplicable de» autres, nous avons oons-taté le résultat fort approcdabllc- et eu tout cas péremptoire que donne déjà la sépa-ration administrative à Namur. Travail difficultueux s'il on fût, si l'on tient compte surtout de l'improvisatioin qui a du en faire les frais au moins dès les débute. (A suivre.) Marc do Sa'm. . LA GUERRE isniKislQisif Officiels BEBJ.1N, 17 décembre, (midi) ; ïhéâtxe de la guerre de l'Ouest. Groupe d'a^iaée ûu ielij-maréchal général prince héritisr SwnTechi cle B&ifière : Sur la rive vicruhonale de la S carpe et dfiv-qr'clqves secteurs isolés au sud-ouest de Catn irai, vive action d'artillerie. Un feu mtcr.ti ' d'ar-Jlleric et de mines /«< dirigé contre le fron méridional de Si-Quentin. Groupe d'armée du prince Albrecht Au vord de St-Mthiet et d/ivs le Sunâgau l'artillerie française a été phts active que le jours T/récédents. Le lieutenant ïiuïler a obtenu sa 38e v-étoin aérienne. Théâtre de la gueïie à l'Est. Bien de nouveau. Front en Macédoine. Entre le Wardar et le lac de TDn'ran, un compagnie anglaise prononça une attaqu après une vigoureuse action d'art il'Crie.. Eilt ' fut repotissée dans un engagement avec de jiosies bulgares. Théâtre de la guerre italien : Entre l/i Br&nta et le Piave, de vw e.nh duel d'artillerie ont perduré dans quelques sectov.r m»?és. Des trowpes ausfro-hongro'kes ont ramX > né plusieurs centaines de prisonniers an cour de frite ucmes entreprises au sud du col Ca ■prile. Des agressions italiennes contre nos H g ri es an sud du mont Fontana Secea cehouè rbnt. SIGNATURE DE L'ARMISTICE LES FOURPAliLBES DE FAIX COMMENCENT BERLIN (W. T. B.) Officiel: l'acte d'armistice a été signé le 15 dcceni hre 1917, à BrCst-IÀ'.oicsk, entre les reprisen tarifs plénipotentiaires du Haut Commande ment russe d'une part, et les Hauts Comman démentis des armées d'Allemagne-1 d'Autriche Hongrie, de Bulgarie et de Turquie, d'autr> part. \ L'armistice commencé le 17 décembre < midi avec vOrabiliéi jusqu'au 14 janvier 1918 Four le cas où il ne serait jtas dénoncé, sep jours à l'avance, il se trouvera renouvelé au tomatiqinemen:. L'armistice s'étend A TOU TES LES FORCES I)E TERRE' DE L'AIR < DE MER. DES FRONTS COMMUNS. Aux termes de l'article 9 de l'acte d'armis tic*, les négoc'-atwn.s pour la paix commen cent immédiatement. BERLIN, 17 décembre (Officiel du sotr): Rrén de ncnwemt d'aucun théâtre tî-e U guerre. Sur rr.er. BERLIN, 16 décembre (Of/ici1 ) : Nouveaux succès sous-marms dans la zôn-t d-, j barrage autour de l'Angleterre .• 21,000 ton b nés de jauge brute, dont 6 vapeurs et un na vire de pêche anglais, jaugeant environ 11,00' ' tonnes brutes, ont été anéantis dans ie c-anct de la Manche, en dépit de la plus forte résu tan-ce ennemie. Parmi les navires coulés s trouvaient deux vapeurs armés, for'cmen chargés, vt le vapeur anglais « Eag'-e ». AUTRICHIEN VIENNE, 15 décembre (officieux) : s Sur les hauteurs dominant vers l'est la vallé î di la Brerùta- près de San Marina, les troupt i du général de l'infanterie Krau-ss on-t e-nregii tré hier encore de nouveaux succès. En dépit de la plus violente contrc-aetion et de la plui opiniâtre résistance de l'adversaire, les Bohémiens du 88e régiment d'infanterie ont pris le eol Caprile. Pendant, qu'en particulier, des Autrichiens de la Basse-Autriche, appartenant ou 49e régiment d'infanterie, s'emparaient au nord-est de la hauteur 1297, amenante au co■' de la Be-retta, les Ita-icns tentèrent, par de nolcnV.es contre-attaques intervenant aussitôt, ; d-i regagner la position perdue. Mais toutes tes ■ tenta-civCs échouèrent wi comme ou mont Fer-t'ea, où des bataillons des pitjs alpins tinrent Ion résolument eontre des amtitls ennemis, t, trois fois renouvelés. Tandis qu'ici deux offi-» curs et plus de 100 soldais et une mitrai.lcuse -, demeurèrent aux mains des défenseurs, le com-, bat coûta aux Italiens au ov'r du mont Caprile, 400 ocficiers, dont 2 officiers d'état-major dt s 1713 soldats eonnme priscmmers. De même, contre. le.s positions prives le 12 décCmbre> entre t la BrCnta e le l'iave, par les trouves coalisées, l'adversaire poussa ses tronipis à une vi'j.ente, mais vaine attaque, ail cours de 1 iquelle il perdit près de 1,200 hommes comme prisonniers. En combat aérien,, un avion enn-mi fut abat. i- tu. un hallon-captif ennemi s'abattit dam les flammes. ' VIENNE, -16 dé ce r/ibre (officiel) : Thcétre de la freene à l'Est. H>"r un armistice a été conclu à BrCst-Li-i towslc ,valable pour tous les fronts russes, et qui doit durer au moins jusqu'au 14 janvier. Taéâtre ce la guerre italien : Dans a région du col Caprile, des régiments austro-hongrois ]Mursuiiriren>z leur succès, faisant à cette occasion encore quelques centaines de prisonniers. Sur le l'iavC, duel d'arti lerie. TURCS CONSTANTINOPLE, 14 décembre: Front de Fit est.ne: Des attaques contre le front et l'aùe gauche cle nos positions à l'est de Jérusalem, ont été r&pouésée.s sans pe.ine. Dans le port d'A v- aho, vn vapeur anglais armé de 5 canons, paraissant (Me un croiseur auxiliaire, a été coulé le 13 décembre, à 11 h. du matin par le feu de noir'' artillerie. De l'équipage, composé de 58 hommes, 16 hommes et Le capitaine, un officier français, oni été sauvés et faks prisonniers; le restant- a péri.— CONSl'A NTINO "LE, 15 décembre: Front de Palestine : A la ccie. nous avons re-jtrmssé une tentative d'avance j- en- rc-pnse par une assez forte patrom-le ennemie. A l'est de Jérusalem combat d'artilerie plusieurs endroits. Sur la côte (FAsie-M-are novs avons occupé les îles de Mcsseniszi ci d'l' a'c-a. Byi.â&ssiia SOFIA, 15 décembre: ' Froml en Macédoine : Sur tout le front, feu ' modéré, d' diversion plus an iné à la ÇCrvCna. Stcna et à l'ouest de Dobropoljt. Au svd-ouest du ac de Doiran, nom avons chassé nn détachement de rteonna xsençe de l'ennemi. ? Front de la Dobroudscha : Trêve. FRANÇAIS — PARIS, 16 d'-oevibi-e (officie1), 3 h. P.M.: Entre l'Aisne et l'Oise assCi grande activité des deux artilleries. Nous avons re-jxru^sé un-coup de main- ennemi au nord du Chemin-des-DamCs. En Champagne, hier, en fin de journée, une tentative d'attaque ennemie sur nos positions à l'est du Cornil'iï, a échoué sons nos feux. Action d'artillerie assez vive sur l-a rive s droite de la Meuse, notamment dans le secteur dts Chambi-etf.es, Rien à signaler sur le reste du front. 5 PARIS, 16 décembre (officî&'-), U h. P.M.: s Lutte d'artillerie intermittente sur la grande partie du front, assez violente dans la s région du bois des Caurières. Un coup de main tenté par l'ennemi, la nuit dernière, sur nos tranchées au nord de Sl-Qucntin, a complète- ment échoué. tf Avia'ion. — Nos avions de chasse se sont montrés actifs dans la journée du 15 décembre. Cinq avions ennemis ont- été abctJus par nos î pilotes. Il se confirme en outre que trois autres appareils ennemis, se sont écrasés sur le so'', au cours des combats livrés le 13 et le 14, ÎTALSEH' TIOME, 15 décembre (Officiel) : La bataille a continué à sévir hier clans la r:gion comprise entre la. Brenta et le Piave. Le duel d'artillerie, qui a é é interrompu de temps à autr'i la nuit, a repris avec violence î au petit jour et a continué sans rcâche. An commencement de l'après-midi, l'ennemi *a ' Uincé des masses d infanterie à l'attaque dans le. secteur du col- BereUa. Juoique notre offensive locale de diversion ait atteint deux fois . le sommet du mon e Pertica et ait attiré sur ce point d'importantes trowpes ennemies, le choc austro-allemand a été d'une violence extraordinaire sur le ca. Caprile et sur le versant méridional du co'- Beret a. Toutefois, nos troupes ont fait bonne résistance et ont nettement enrayé 1rs progrès de l'ennemi en lui infligeant des pertes graves. L'ennemi, qui n'avait cessé de bombarder nos postions établies à l'arrière, a renouvelé son attaque le sotr, après une nouvelle jrrépa-: ration d'ctrtilene, et a réussi à Atteindre le coi Capri'a. Nos troupes se son; fixées dans une position établie plus à l'arrière. La nuit 1 a mis fin au combat. I A 12 h. 30, appuyé par une action secondaire dirigée sur le col Orsa et par une for-: midabla action d'artillerie qui avait pris sous t son feu toute wetre ligne, l'ennemi a exécuté nue attaque contre le saillant de notre position près du monte So'larolo. Novs l'avons repoussé par une contre-attaque et lui avons infligé de fortes pertes. A 4 h, du matin, det e troupes fraîches ennemies ont de nouveau prit s l'offensive, mais une nouvelle contre-aAtaqule les a arrêtées et a forcé l'ennemi à cesser sa opêraotions d'infanterie pendant la journée. Les troupes de notre 4e armée, conscientes de la gravité d<r l'heure, font preuve d'une vaillance admirable dans ta hatarle meurtrière et. acharnée gin sévit depuw 4 jours entre la Brenta et le Piave. En résistant à l'ennemi près du saillant du monte Solarolo, des brigades de RavCnne (37c et 38e), de l'Ombrie (53e et 54c), de la Campante (135e et 136e), ainsi que le troisième corps afpm, te sont particulièrement distingués Le deuxième bataillon du 38e régiment d'infanterie e-f. le troisième bce:aiUwi du 53e ont droit à une mention spéciale pour avoir, dans le val du Calbmo, héroïquement barré la route à l'ennemi. AWGLAiS LONDRES, 15 décembre (Oiftcie ): Combat nocturne local près du château de J'olderhoCch et canonnade près d'Y près et de Messines. L'Amirauté annonce; Un de? ropCr » britannique a coulé le 12 déc. à la suite, d'une <•0ÏÏ.ùion. Les of j ici-ers et l'éqir.ipage, à T exception de deux hommes, s<4kt sauvés. L'Amirauté annonce : Un dirigeable britannique du système non rigide, parti le II déc. dernier de son point d'appui sur la eâie orientale, avec un cquipagt- de cinq homme#, n'est pas rOvemt. On croit qu'il a été déif%it par un hydroavion ennemi dans la partie méridional de la mer du Nord. Un deuxième dirigeable du même système, fut forcé d'a&Crrir en Hollande, le 12 déc., à la suite d'une avarie de moteur. LONDRES, 16 décembre (Officiel de Palestine) : Le. général Allenby annonce qu'il a étendu le 13 décembre sa ligne au nord-e-st de Jérusalem. Pour le restant fa situation est in changée. Depuis le 12 décembre, trois avions ennemis ent été détruits c. l'un a été obligé d'atterrir désemparé. ■ Le Oîsocurs de HLlipd George Londres, 15 déc. — Au cours d'un banquet. M. L'oyd -George a fait sur sa politique de guerre des déclarations générales que l'on peut résumer en cette pliraaj : Nous nous battrons jusqu'à ce que nous ayons vaincu l'Allemagne par les armes. Ii s'attaque d'abord à certains pacifistes : — Je ne crains pis les pacifistes avérés, ot ce n'est pas tant dans leur propagande que gît te vrai danger. Ceux contre lesquels je veux mettre la urtion c-n g^îo, .çfi-sont ceux qui croient possible de~choœir «n moyen t'rnie entre la victoire et la défaite. Oonstà'.uer une Ligue des nations, instaurer des tribunaux d'arbitrage et décré &r le désarmement, exiger d-es nations l'engagement solennel de s'y conformer et comminer de» châtiments contre ce'.l 's qui s'y refuseront : tout cela sera- d'excellente politique après la victoire, mais sans la victoire co n'est que de la farce. Pourquoi faisons-nous la guerre? Parce qu'on a appelé un traité solennel un chiffon d- papier. Conclure un nouveau traité avec les mêmes gens qui ont rompu le premier avant qu'on les en ait châtiés, ce serait faire tourner le draine au grotesque. Il ne faut pas nous laisser prendi-e à l'appât des mots : ligue des nations, désarmement, tribunaux d'arbitrage, etc., sont de nobï-e chose» assurément, mais si la victoire ne les vivifie pas, ce ne sont que des mots. Si nous n'étions pas décidée- à faire notra devoir jusqu'au bout, nous n'avions qu'à ne pas commencer. J'eusse compris, sans d'ailleurs lui garder mon estime, celui qui, nous aurait, lorsque la guerre a éclaté, conseillé de laisser envahir la Belgique et faire de la France tin amas de raines, du moment qu'on ne touchait pas à l'Angleterre. En revanche, je ne puis comprendre celui qui, après c'êt/i-e d'abord indigné des horreurs commises par les Allemands, nous dit brusquement aujourd'hui : Dounons la main à ces scélérats et faisons commerce avec eux à notre avantage réciproque ! Il y a des- gens qui disent qu'il ne faut pas mêmte réclamer d'indemnités aux malfaiteurs s'ils font des excuses, la paix étant possible à c°s conditions. L'Allemagne l'a dit, et l'Autriche, et le Pape : donc dit-on, cola doit être vrai. Bien sûr, c'eat vrai ! C'est pour eux ! Pourquoi refuse-raient-iîç. la paix à ces conditions et surtout si on leur laisse quelques-unes des phvs riches provinces et des, plus belles villes die la Russie? C'est absolument comme si un juge disait à un prisonnier incendiaire, cambrioleur, menteur et volexir de grand chemin : « Tu ne seras pas puni, à condition quo tu promettes d'aider la police, à la première occseion, à arrêter un cambrioleur; tu pourras même en ce cas garder l'argent- que tu as volé ». La paix mondiale ne peut être subordonnée à la- décision die faire grâce à une nation à qui ses professeurs ont toujours enseigné que tous les crimes sont permis à un peuple du moment qu'il les commet pour s'enrichir et s'agrandir. L'histoire nous apprend qu'il y a toujours eu des Etats criminels! — nous avons affaire en ce moment à l'un d'eux — et qu'il y en aura toujours, ou du moins jusqu'à ce que le rendement des crimes internationaux soit devrai u trop médiocre peur être rémunérateur, just-qu'à ce que le châtiment en eoit tellement bien assuré qu'ils n'aient plus rien d'alléchant. En présence de quelle alternative' sommer-mous? D'un» part, nous pouvons conclure! un accord avec un voleur dont les e-ntroprisies ont un tel succès que certains pays sans honneur lui achètent et lui paient leur sécurité : «n acceptant l'humiliation <cla mous oaurber ainsi devant l'injustice, nous proclamerions que le monde doit continuer à se laisser terroriser par des bandits s'ils sont victorieux. D'autre part, nous pouvons persister à remplir la tâche divine que noua noua sommes imposée, de revendiquer pour nous et pour nos enfarats le droit à une jnix équitable efc durable. II 11'cst aucune nation ayant sec- intérêts à cœur, l<i respect d'eile-mé.iie et le sentiment d.' l'hon-neur qui puis** un seul inrtan+4 hésiter sur le choix à faire. C'cwt parc:' que je suis convaincu que n-onS approchons de plus en plus de notre but, qu® j'estime qu- ce savait trahir noir- cause d'ouvrir des pourparlers de paix avec la Prusse, qui est eai cr: moment en proie au délire do la victoire-, L'Allemagne fait claironner par la monde les coups qu'elle frappe, mais de la misère qui règne chez elle on 11 e trouve un seul mot ni dans ses journaux, ni dans s d com-nmnTquég officiels, ni dans s's radiofé egram-re.es. Nous n 'en s avons p-s menu s que les coups de griffe d'- v.;tre flotte sont mortels et q«« la vaillance t! r.os armées nou^ donnera fina-IcmCnt la victoire. Nous com.truiaous le® fo '.dations d un pont qui, lorsqu'il sera achevé, nous donnera accès dans un Monde- nouveau. Le fleuve qu'il nous faut pssser rou e pour l'instant des <?anx torrentueuses qui démolissent, quelques pi!<s& d-a notre pont. Alors, cm voyant- !es flots eu emporter quelques matériaux, des g-'ns viennent nous dire : «Cessons de construire ce pont qui ooute horriblement cher et ne t ia tout de même jamais achevé. .Rem,pJaçonr>-lc plutôt par un pont de nouv aux traités et d'accords instaurant la Ligue des nations ! Je leur réponds que le pont qu'ils vailc-ut faire îcsis-tOra quelque temps peut-être, niais qu'il s»ra toujours faible et chancelant, qu'il ne supportera pas das charges lourdes et qu'il sera emporté à la première crue. Continuons à jeter des piles pour construire un pont eolide et du. rable. » M. Lioyd Gcoïgc fait, ensuite un court ex« posé de la situation militaire : — En ce mpmuit, cïit-ii, oHe n'_est pai- parti-cnîieretnent -• favorable. La Boa# menace da faire défection et d'abandonner la démocratie française à son sort. Le ca% rot grave. Si la I<usait- avaiv, fait pendant l'année qui va finir, les efforts cju'ii faMait, l'Entente pourvoit aujourd'hui dicter secs coudit -ous à' l'ennemi; eo. ne les faisant pas, elle a renforcé la puissance de-3 Jlohenzodîern et affaibli celle éh la démocratie. L'attitude adoptée par ia Jiussie r'a-bout ira- pas, connue ses dingranta se l'imaginent, à la conclusion d'une paix générale: elle ne fera que prolonger la lutte et la mettra cLe>iïfcenii& sous la dfMnki&liQai n^Jikairo dd i^^lkirïiagyio.^ La dissolu lion du front à l'Jiiftfc rend disponibles des masses d'hommes et da nmtoriel, et la tâche déjà lourde de F Angleterre, die la France et de l'Italie va. devenir plus lourde encore: il serait absurde de 11epas en convenir. Ifeiircusicaiisenl, la démocratie américaine reprend dans 1a bataille contre l'autocratie militaire la place abandonnée par Ja dwascratit- Misse. Ses ressources sont formidables et son peuple- est plein d'élan; mais jusqu'à ce qu'elle soit .prête, c'est l'Angleterre qui doit, vu la défaits do l'Italie, assumer la charge principale de la guerre. La Grande-Bretagne a une volonté de fer: elle Pase^ume et la supportera, si lourde qu'elle soit, jusqu'au bout. Ello a besoin de plus de soldats pour constituer, à côté dee armées qui tiennent le front, une armée d'opération qui soit en mesure d'intervenir rapidement sur tous les points menacés. Plus importante encore est Ja solution d'il problème du tonnage ; 1» victoire en dépend,-efc l'entrée en guerre de l'Amérique en a con-sidérabtameait accru les difficultés, à raison de? mesunea à prendre pour le transport de ses gros effectifs qt de ses avions. L'Allemagne fonde San espoi ; sur i'échoe de co transport: sc-.s chefs militaire® lui ont dit et ont dit à ses alliés que c?3 masses énormes n'arriveront jamais sur lcis lignes menacées. Cet espoir s'.ira. déçu, mais il faut que l'Amérique applique toutes ses ressources jusqu'à la dernière pour accroître le tonoa-ge. 'et que des restrictions dans la consommation des vivres soienti immédiatement décrétées en vuo d'une éconoi mie de tonnage. » M. Llovd George termine ainsi : —- Nous avons engagé la lutta contre île pouvoir p'ein de morgue qui menace le monde d® l'asservir. De*s millions de vaillants jeuno? PTï-ns meurent ave joie roui- témoianlsr de leui foi en le triomphe final de la justice, de la liberté et de l'honnceté. Si. le jlie.l sortait victorieux du combat,- l'obscurité des siècles passés retrioadrait couvrir ia terne- comme a un nuage. Il faut qua l'Angleterre, l'Europe et la monde échappent à cette malédiction, et c'est pourquoi tous les hommes ot toutes les femmes y doivent avoir la ferme résolution de mettre leur devoir au-clessus de leur convenances et de leur btteai-être. Nous vivons une heure qui doit marquer le sort de l'Humanité. Si nous nous' montrons dignes de rotre destin-, les générations futures rendirent grâces à Dieu de la foroe qu'il nous nous aura- donnée de tenir bon jusqu'au bout. La « Gazette de Cokxne » fait suivre ca discours ùes coonmeataires suivants: <c Nous n'aumons jamais cru M. Lloyd George aussi jiauvro d'idées que le fait apparaîtra cta dise-oraas. Le puéril bavardage ou il parie-d'une bande do scélérats qu'il faut punir avant qu'il puisse étro question de paix n'est plus pris au sérieux, même par ses compatriotes, mais les hommes d'Etat anglais y ont régulièrement recours chaque? fois que les affaires vont tellement mal pour i'Angleterre qu'il ne leur ost plus posaibe de fournir un argument raisonnable pour justifier la continuation de la guerre. Quand iis s'aperçoivent que l'homme le plus borné se rend compte de l'inefficacité de leurs méthodes de guerre ot qu'ils &eateï\J, la, menace d'être châtiés pour les mas sacres absurdes qu'ils décrètent, ces hypocrites prennent le masque de la- justice vengeresse et parlent des devoirs sacrés que l'Angleterre a à remplir vis-à-vis de l'humanité, alors qu'eu réalité ils ne eongent qu'à assurer et fortifier sa <ft>mination sur ls monde au prfaf de flots de «-amig et d'innombrables ])Orreurs. 11 est superflu de reproduire*" in e.xtenso, bien qu'il dépasse tous las précédents au point da vue du maqnuo de mesure, le couplet chant&-par M. Lloyd George sur co thème et dans lequel il prouve qu'il reste toujours le knockr-outman qui. ne veut rien entendre do la paix par compromis dés;réc par lond Lan-sdowno et les libéraux anglais ot tentée par les Busses. Nous ne pouvons que nous féliciter de sa franchise. Elle- nous_ apprend une fois de plus, tous voiles diplomatiques tombés, à uoi nous devons nous attendre de la part dis l'Angleterre do M. Lloyd George, et cela ne peut qu'être utile chez nous à maints revers. M. Loyd George et les siens ne veulent connaître que, le jugement du glaive ; efh! bien, le gîaiv© ré-j oondra à leurs grossièretés aussi isévèreSnenw année» ■ H" 1157 ■ Ed. B CENTIMES Mardi 18 Pécambra 1»i/

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Dit item is een uitgave in de reeks Le bruxellois: journal quotidien indépendant behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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