Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1917, 25 Maart. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Geraadpleegd op 30 september 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/wh2d79771s/
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G Rédacteur en Chef : BgftniiMaf gtîrsasQi ®Sf «*r« rn<m$ ira Rédaction. Administration, Publicité. Vente : A,-mo»a a jsnrnai montra wnepenasm n mvmiLts. «, bue to maus DERNIERS COMMUilIQUÉS OFFICIELS ANNONCES — La ligne Faits divers et Echos . fr. 5.00 Nécrologie 3.00 Annonces commerciales . 1.50 » financières. . . 1.00 PETITES ANNONCES La petite iigne 0.50 La grande ligne ECO TIRAGE :(fO.O0C PAR JOUR ABONNEMENT POSTAL. ÉD. 3 Bruxelles - Province - Etranger 3 mois : Fr. 4.50. - Mk. 3.60 tes bureaux de poste en Belgique et à l'Etranger n'acceptent que de» abonnements TRIMESTRIELS; ceux-ci prennent cours le» 1 Jant. 1 Avm 1 Jtmî.ET I Octob. On peut s'abonner toutefois p«ur(e« deux derniers mois ou même pour le dernier mois de chaque trimestre au prix de : 2 Mois I Mo» ft.3.00-Mk,2.40 Frt.50-Mk.1.29 TIRAGE .-ffO.OOO PAR JOUR BERLIN, 24 mars. — Officiel de midi : '.théâtre de la guerre à l'Ouest. Des deux côtés ae ia Somme et lie l'Oise, se déroi lent, chaque jour, des engagements entre nos poste de couverture et les troupes d'avant-garde de l'ai veisaire, qui, après de fréquentes rencontres, e elles essuient des pertes nombreuses, ne se hasai dent que d'une manière hésitante, se retranchei iouvent et sont sérieusement entravées dans leur l berté de mouvement par les mesures que nous avoti prises. Hier, les Français ont attaqué nos postes l'ouest île La F ère, le long du bas-fond de l'Ai.eUt et près de Neuville et de Margival. Partout, ils or été repoussés. En Champagne, nos troupes d'éclat reurs ont réussi dans plusieurs endroits du front, ramener des prisonniers des lignes françaises. l'béâtre de la guerre a l'Est. Groupe d'année du îeidmarechai général pnnee Lsopoid de Bavière: Des détachements d éclaireurs russes, qui, apiè préparation à artillerie,se sont avancés près de Smor gen, Baranowitschi et sur le Stochod, ont clé chas ses. Au sud-ouest de Riga, un avion ennemi, au la de Dryswjaty, un ballon captif ont été abattus pa nos aviateurs. i'ront d'ârmée du général colonel archiduc Joseph: Le feu efficace de notre artillerie et des lance-mi nés a préludé à des a.taques par lesquelles nos trou pes ont pris d'assaut, au sud de la vallée du Trotosul les positions russes dans la zone frontière entre h vallée de Solyont et celle d'Ezobanos, et eut rament 5G0 prisonniers. Des poussées russes déclanchés. aussitôt après au nord de Magyaros, ont échoué. troupe d'armée au leidmarôcùal général von Macisensen : Rien de nouveau. H'i&nt en macédoine: La situation ne s'est pas modifiée. Les combats entre les lacs a'Ochriaa et de Presjxi et près de Moms tir, paraissent avoir trouvé leur terminaison provi soire. Du 12 au 21 mars, les attaques françaises s.: sont renouvelées chaque four, et les Français 3 avaient consacré des parties considérables de leur: 76, 156e et 157e divisions, ainsi que plusieurs régi ments coloniaux. Un gain de territoire acquis pai l'ennemi du 15 au 18 mars, a été annulé par liât CCmXt&~4itiauii&i: . Oi- la havi'( .^r- culminantes dans la région montagneuse à l'est et è l ouest du bassin de Monastir, qui formaient le but des Français, sont solidement en notre pouvoir. Les troupes coalisées se sont comportées magnifiquement par leur tenace endurance au milieu du fei intense et au cours d'attaques vigoureuses. La coopération de l'infanterie, de Vartineri? et des arma auxiliaires a été exemplaire après une volonté éclairée et un sur commandement. La résultat en a cU que l'ennemi a essuyé des pertes très graves, qu, paraissent avoir imposé te calme actuel. Les troupej attendent avec pleine confiance dans leur turce la nouveaux combats. BERLIN, 23 mars. — Officiel da soir .-Dans la région de la Somme et de l'Oise, combats d'avant postes. Sinon, rien d'essentiel à l'ouest, n, à l'>-st. AUTRICHIEN VIENNE, 23 mars : .laaatïe ae la guerre à l'Est. Notre poussée en avant près do la tleiesina, qui nous avons mentionnée hier a valu à i ennemi d£ fortes et sanglantes perles. A part cela, rien à signa 1er. Théâtre de la guerre au Sud-Est. A l'est au lac d'OcHnda, une a Jaque jrauçaisa c de nouveau échoué. BULGARES SOFIA. 24 mars : k iont en iiacédoine : Entre Ochnda et le tac de Prespa, une faible attaque ennemie a été rcpaussée. Dans h région de Bi iolia feu roulant ennemi intermiitant. Dans la vahét du Varcar, à proximité de la Strouma injerieure e sur le rivage de la mer Egée, les aviateurs ont déployé teur activité. Le lieutenant allemand a abalti son 6e avion ennemi près de Drama. Le pilote e ïobserva.eur de l'avion, 'Meux lieutenants, ont éU faits prisonniers. i'ront roumain : Rien à signaler. RUSSE 1 . PETROGRAD, 22 mars. — Officiel. Dans la région de Lida, à la Beresina et dans U région des villages de Zaberisiana et de Potachnia l ennemi, après une longue préparation d'artillerie a attaqué nos positions et les a occupées.Notre conln attaque a rejeté l'ennemi du village de Potachnia. Ai nord-ouest de Brody, l'ennemi a attaqué nos posi lions dans la région de Baldusa, après une prépara lion d'ariiVerie. Après un combat opiniâtre, l'enne mi a été repoussé aans ses tranchées primitives. Su le restant du front, canonnade réciproque et cscar mouches de patrouilles. Front efl Koumasie: Dans ta direction de Focsani, l'ennemi a déploya uns intense activité d'artillerie et aérienne. Sur h restant du frent, feu réciproque. ITALIEN! ROME, 22 mars : Dans la nuit du 20 au, 21 mars des tentatives d'at toque de l'ennemi, dirigées conire nos positions a ■vancées sur les versants du Monte Sief (Haut-Corde vole) et le Mente Croce ( vajée du Sexten) ont ét nettement repoussées par nos troupes. Pendant h journée d'hier un temps très déjavoiable a entrav l'action de notre artillerie. L'activité de nos patrouil ■ les a provoqué de petites rencontres avec l'ennemi Qui se sont toutes terminées à notre avantage. FRANÇAIS PARIS, 23 mars. — Officiel de 3 h. p. m. : Au nord de Saint-Simon, i ennemi a decjanché hier eu fin de journée une violente attaque sur nos posi-,s tions en avant du village d'Arienips. D'cbord légèrement repoussées, nos troupes ont aussitôt comre-11 attaqué avec vigueur et ont réussi à rejeter l'ennemi lusquà Grand-barancourt. La lutte d'artillerie a été li assez vive entre Somme et Oise. Au sud de l'Oise, nos nouveaux détachements ont de nouveau franchi s l Ailette. Canonnade intermittente dans cette région. 1 Au nord de Soissons, nous avons reausé de nou-• veaux progrès. Il se confirme que les attaques diri-1 gées par l'ennemi sur le front Vrcgny-Cuivres, ont été extrêmement violentes. Sur un seul point, l'en-% nemi a lancé un régiment tout entier. Deux de nos compagnies de chasseurs, un instant isolées du gros de nos forces, ont réussi, après un combat acharné, à se dégager d'elles-mêmes et à ramener des prison-mers. Les pertes subies par l'ennemi au cours de ces tentatives infructueuses, ont été tiès elevées. Plusieurs coups de main ennemis au nora-ouest de Reims, vers Maisons-de-Champagne, au bois dAvo-' court et dans la région de Saint-Mihiel, ont échoué sous nos feux. PARIS, 23 mars. — Officiel de II h. p. m. : Entre Somme et Oise, au cours de la journée, nos troupes ont mené avec décision et entrain une action offensive qui a pleinement réussi. L'emetm, , malgré une résistance acharnée, a tic refoulé large->. ment à une distance variant de deux à quatre kilo-; mètres au nord et à l'est du canal de St-Qusiitm. ; Au nord-est de Tergnier, nous avons poussé des détachements sur les hauteurs qui dominent immédiatement la vallée de l'Oise. Dans cette région, l'ennemi a tendu des inondations ; la ville de La Fère est sons l'eau. Au sud ae l'Oise, nous avons continué à franchir l'Ailette. Dans la région au nord de Soissons, nos troupes ont, en combattrait, rca.isé des progrès sérieux vers Margival. Au nord-ouest de Reims, deux attaques ennemies sur nos tranchées '■ en avant de Thil ont échoué sous nos tirs de barrage et nos feux de mitrailleuses. Les pertes de l'ennemi ont été sensibles à en juger par les morts laissés par lui dans nos réseaux de fils de fer. Journée relativement calme sur le reste au front. Sur nier. PARIS, 23 TÛarS. — (Jlluiel : Le croiseur cuaassé u^Janton » a été torpillé le 19 mai s dans la Méditerranée et a sombré. 296 hommes ont péri. SOô ont été sauvés. ANGLAIS LONDRES, 22 mars : La résistance ae l ennemi augmente sur tout le front. A l ouest de St-Quentin jusqu'au sud d'Arras de violente ra,u.es de ne.ga ont eu lieu,rendant notte marche en avant plus di,jicile. Nous avons effectué un raid accompagné de succès au nord-est d'Arias et avons fad quelques prisonniers. L'ennemi a subi de sérieuses pertes au cours de la contre-attaque. Un détachement ennemi a réussi ce matin à pénétrer dans nos lignes au nord-est d'Arras. Il a été chassé après un dur combat. Au sud-ouest de Lens, un autre raid ennemi a échoué par le feu de nos mitrailleuses. Dans ia zone de retraite ennemie, l'activité de nos aviateurs nous a permis d'exécuter quelques reconnu^usantes très utiles. Un appareil ennemi a été descendu derrière nos lignes. Dernières Dépêches La Révolution en Russie La double texia du manifeste de MLjouàoS. Une ïalsiucation conscience iranç^ise. Berne, 22 mars. — Plusieurs journaux français, pajini lesquels l'« Echo de Paiis », la « Victoire » et l'« Homme Enchaîné », reproduisent un télégramme de Berne emprunté à 1 Agence « L'hn'or-mstion », qui s'occupe du double texte du mamiiesie de Miijoukcff. L'« Informatisa » se fait télégraphier : « Dans le texte du télégramme-circulaire de ftlil-jeukeff aux représentants de la Russie, on cherche vainement, comme l'a publié le bureau Wolfl, le passage cù est exprimé la volonté du gouvernement russe de continuer la guerre jusqu'au bout. Par une coïncidence singuliè. e, le même passage manque dans le texte que !a presse suisse publie aujourd'hui. Les journaux suisses y apportent des rectifications. /» L'« Echo de Paris » fait à ce sujet l'observation rédactionnelle suivants : « L'agence qui pourvoit au service d'informations pour le» journaux suisses, aurait eu facile à éviter cet accprd fatal. Elle n'avait qu'à lire le texte de la circulai.e d.e jVulioukoff, adressée aux journaux français ou dans les télégrammes qu'elle reçoit probablement de Paris Ce n'est pas du bureau Wolff qu on doit attendre le texte exact du document russiî. » Vis à-vis de ces lalsifieations et de ces tentatives d'obnubiiation françaises, qui renforcent le soupçon ; que le passage belliqueux a été fraudé à Londres et à , Paris à l'insu des Russes, il est de nouveau établi que l'Agence télégraphique suisse possède le télégramme original qui, dé-ivré et daté à St-Péîers-bourg, a été d'rectement télégraphié en Suhse via Paris. Ce télégramme original de l'Agence télégraphique de Saint-Pétersbourg ne coalisât pas le passage belliqueux et a été publié textuellement et complètement par l'Agence télégraphique suisse. Le bu- - reau Wolff n'a donc rien à faire, ni directement, ni 1 indirectement, avec le télégramme. Comme il ré- - suite du reste des journaux allemands, la Suède, d'où les nouvelles russes sont parvenues en Allemagne, a également reçu le même texte que celui de l'Agence suisse. US» KJ !js<S XSjisSilï» SB -éà Sfes I L'affirmation que les journaux suisses y ont ap porté des rectifications, est une tromperie consciente. L'Agence télégraphique suisse, qui a le même ca. ractère pour la Suisse, que le bureau Wolff pour l'Ai lemagne, ou Reuter, Havas et Stefani pour ieur pays a, il est vrai, reçu le manifes^ non beUqueux de Aliljoukofl, de Sa.nt Pétersb~ui£, via Paris, mais m.n pas la rectification que le gouvernement français s essayé de répandre le lendemain en Suisse ptr h « Nouvelle Correspondance <f une agence d'informations organisée en Suisse pendant la guerre ei qui a été reproduite par queia-ves journaux suissea, principalement de ia Suisse française. C'est justement la voie de cette « reeihe'.ûon » qui caractérise l'origine de la falsification.^" Le gouvernement p»7iscire reconnu. St-Pétersbotug, 22 mars. ®Â'g. Télégr. ce î^-Pét.) Les ambassadeurs d'Angiagtçne, de France, des Etats-Unis et d'I alie ont .r|E^nus aujourd'hui, collectivement, au ministre de S tatérieur, la reconnaissance offeielle du gouverna «n; provisoire lusse par leurs gouvernements respectif, tri .ui demandant ce fixer ie jour cù ils p'JurroaBrcuûuveler s>eanullement la communication de i&tte reconnaissance. Washington, 23 ma* s. t'i»uteir.) — Le département d'Etat des Etats-Unis,la formellement reconnu le nouveau gouvernement apas. dominations ot-nj is commandement de la âotte russe. Londres, 24 mats. — L) ajpjes l'Agence Havas, le gouvernement provisoire ,a > Uffiraé je vLo-amiral Zcdroff en qualité ae miii&re de la Marine et a appelé l'amiral Maximoff aux (pEtctions ce e^inman-dant de la flotte de la Ba.tiqu.'. X>'atui,uue du Jspfcial IvanoïL Berne, 25 mars. — La p res-. e irar.çajsc éprend de St-Pétersbourg, que le gva$rài Ivanoff fut ie seut qui ait tenté de sauver i aucitn i - âune. 11 couimanui. a la garnison de Isarikoje-Scîtj -e marcher contre ies révolutionnaires. GsJe ciJpp ctait oéja jussee nu cô.é des lévoiuîionnaircs, a$$fsu trois ce^gueo pour traiter avec Ivanoff CrJU-çi ht a»îeter sans Pius, aptes quoi on lui ht peu que li palais ou se trouvait la Tsarine avec ses^nîi. ...s serait i»mbarde si les délégués n'étaient'..."pas remis iinmeàlacme&t en liberté: Ivanoff, qui vit sa ^ usa perdue, prit la fuite. t •Xi'Assfciù&Iè^ constituant â'i^oscoaî Beme, 25 mars. —Le Conseil municipal Moscou a exigé que l'Assemblés constituante soit convoquée à Moscou. Uns Ûéxaaacne do l'Amérique Laiina. New-York, lffmars. (Radioté). Wolff ruarue.) — De Washing.an à !'« Associât.d Press » : Cinq gouvernement de l'Amérique Latine ont accsp.o en principe a motion formelle de Bouselois, d'après laquelle les députés de# républiques de i'Amér.que du Nord, de l'Amérique du Sud et de l'Amérique Centrale se réuniraient,aux- fins de piendre ies mesures nécessaires susceptioias Q atntoer un échange oe vues du continent, notamment en ce qui concerne la garantie des droits des neu res, et pour amoindrir si possible les rigueurs de la guerre. L'Equateur s'attend à ce que les autres Etats acceptent à bref délai ce3 propositions. au iront do l'Ouest. Berlin, 23 mars. — L'adversaire a pris contact en nombre d'endroi's avec notre cavalerie et notre infanterie, sur un terrain dévasta et évacué, et fut repoussé à l'occasion de ces entreprises, dans de nombreux combats, par les trcup--S de couverture allemandes. A l'est de Péronne, l'attaque r*c trois esc^ drons ennemis a été énsrgiquement repoussée avec de lourdes peries pour l'ennemi. En plusieurs autres localités, où l'ennemi s'avançait en tâtonnant, ii subit des pertes sensibles. Au nord d'Arras, une attaque anglaise, qui débuta par "un bref feu rou'ant, fut repoussée par nos troupes, qui n'essuyèrent que ' des pertes minimes. Uns initiative moxicaijjg. New-Yc-rk, 19 mars. (Radictélégr. Wolff retardé.) L'Associafed Press » mande de Aiexico : Le gouvernement du Mexique a adressé la note suivante aux Etats-Unis : « Se référant à la réponse des Etats-Unis, à la note que 1e général Carranza a adressée aux gouvernements des Etats neutres, dans l'intérêt de la paix, le gouvernement mexicain propose une colla boration en vue d'empêcher les pays de notre hémisphère de participer à la guerre européenne, et de continuer ses efforts en vue d'amener la paix en Europe. » ITouvelies nominations en France. Paris, 24 mars. — D'après le « Pc.Jt Parisien », M. Ribct a confirmé l'ancien ambassadeur Jules Camboo à son poste de secrétaire-général au ministère des Affaires étrangères. M. fanievé a nommé le général H& fouin chef de cabln:t militaire du département de la Guerre. L'emprunt italien, Rome, 24 mars. — Les souscriptions au dernier emprunt de guerre italien se sont montées à 3,600 millions de lires, dont 2,500 millions en nouvel emprunt, le restsnt en bons du trésor, coupons et titres étrangers. La guerre sous-marine. .. Ymuiden,23 mars. — Le trawler à vapeur «Océan IV » a ramené le canot de sauvetage du vapeur américain « Healdtown », qui a chaviré avec 20 occupants. Dans le canot de trouvait le seul -survivant de ces 20 hommes, un Norvégien qui avait réussi à retourner le canot. Il est blessé et il a les bras et les jambes gelés. Il a été amené à l'hôpitai de la Croix-Rouge. Rotterdam, 23 mars. — Les capitaines des vapeurs marchands anglais ont reçu l'ordre d'engager le plus possible et exclusivement des troupes de couleur "■«ams» t&fiîMS £ Jr S2 Ipour tes por-s allies, et des neutres pour # ports neutres. La plupart des engagements ss watractent < à bord, ois les intéressés doivent rester immédiatement, parce qu'au dernier moment beaucoup prennent la fuite ou ne retournent plus. Amsterdam, 23 mars. — L'agence télégraphique néerlandaise ccirimunique que ie vapeur néerianoais « juni », chaigé de 2,235 tonnes de mais pour compte du gouvernement, venant d'Amérique, est arrivé à Amsterdam. Christiania, 23 mars. — Le correspondant militaire de lu Aftonposten » écrit au sujet de la guerre sous-marine renforcée : Les Allemands disposent au moins de 250 sous-marins. Certes, leurs tentatives d effrayer n'ont pas réussi, mais l'effet s'en fait particulièrement sentir en Angleterre et dans les autres pays belligérants, de même que chcz les neutres. il ressort clairement des jouinaux anglais, de même que eu discours de Lloyd George, du 24 février, que l'influence du barrage allemand se fait sérieusement sentir à la longue, sous tous les rapports. "i liïfi—! "m i» m &&rÀCIàj£S (Repiofjuites ae l édition prï^ tue nie.j La iMuûfin m msm i lié 1 u# " i> l.( tCo . -»W) I «• . •«v'8 La iMuûfin m msm i i jA 1 u# " i> Ut t C J L«i» »• .-*W| I «• . •«v'8 r 1 i • » .. Ï-* r * <2..-^, ,. ri 1 t. ri Ol'«:naa /-îz» i- . - <-» si la La iMuûfin m msm BwlAC, t 11^ 1 .,. i ' t.j-.Co L.1. w li.'tl. - 1 pu ie a rregiei » de Lyon, arnvee ae Petro^rad, le g»aud-tiuc Cyri^e a remis le commandement ce la giirue ne ia marine russe. Zuricii, îiiiis. — ua mande ee La liaye à la « INouvelie Lia/eue de ^-ari^ù »; Dapus toutes i;s iiiio-iniatruns ïc^uc-s, «es cAlICuîc^» ia tupi iii.au- e-n eux. 41a oui uavaiué a i ejpptisoiiaeiiisnt ae ut nuatMi ust-periate a i^aiskeie-itio et qui txig-nt ia sa.s.e uts uGH&iH&â pii vt. â împciiâux, auioi tjue titcus cc-CiCïwS.oiiQUÊS L'1* tiiOviù'Xwo, A U» iZà membres ce la aynastie de Roaaavti et la procla-ma.iun officielle d.e ia république. L^udres, mars. (Ueuter.; — Le Tsar est arrivé à ïsatkoie ùslo. o-.'iuiutïufa id lut lân iseir.i,er. Amstercarir, 2o nui à tRctttii^. — ... ^u.cine-ment avi.it enVt»wa quatre coriitaiitaues a .i-> aîieii. rai Alexeitti. Le isar se tiouvf.it oaas ut uam i.u-pemij ou n pu. congé i-e sa mèi.. Lw, u. vti^^ tor-1.utu.es exigeront uni iteure enviion. L amir&i Àiuoii éxpnma le désir a accompagner le 'isar, niais tes coauùi.sanes s y reïussrent. Une louis n.uue..ae ©t MiencivuSe lut témoin qu ciepait du tiain. A 'isars-kuie-Selo .e train stoppa devant le pavmon îm; :-,ial. Le Tsar après avoir pris jsreaiab.ement congé de sa suite et de sa uomestici.é, sortit caimemtut au \ ag.u-baion. Il portait 1 unuotme du de bataillon de cosaques et l'orare de St-Gstr0es. Il avau la ligure tiree. Escorte par le prince Doigs.ouki, il prit p,ace cans l'automoaile qui l'altenoait. Personne a assista à 1 arrivée. o&iUa.eni ia xut lai.a pmoniûore. St-Petiisoourg, 23 mars. IKtutcr.) — u g«ùo-ral Kornilolf comtnanuant du uistiict de St-Péters-Dourg, a communique à ta Tsarine qu elle était prisonnière. 11 se renaît à ïsaiKoie-Seio, et deutanda de ia gare, par te.ephcne, au ciiambcLan, comte Bsttckeudcrti,quand .a Tsarine pour a.t ie recevoir. ti:uckendorlt pria le général a at.endrs a l'apparei] et revint apits quelques minutes eu disant que la Tsarine l'a.tendait cans une aemi-heure. Korniloff, suivi ce son état ma;or se rendit donc au crtra.au du petit Tsarskote-S-lo, et fut introduit dans les appartements privés de ia Tsarine où il iui lit lecture de la décision du gouveinement previsoke et lui communiqua, qu à pat tir de ce moment elie n était plus en liber4!--, que son ancienne garde était licen ciée et que le château éuilt l'objet d'une surveillance sévère. La Tsarine demanda qu on lui laissât ses serviteurs, ce qui fut accordé. Kormi.off ss rendit ensuite à la caserne ou il prit des dispositions pour la surveillance. L'ex-tsar fut reçu par Kornilolf a son retour à Tssiskcis-Sela, et am.né en automobile au palais. L'automebih était escorté de cavalerie.Une tentative pour sauver le Tsar. Amsterdam, 23 mars. — De St-Poi^ib^.i-rg c,. mande au « Times » que le général ivanoff a tenté ce sauver le Tsar avant son dopai t au quartier général. Le Tsar envoya l'ancien commandant du front mtri-dional, à St-Péterslicurg, pour y reprendre le co-m-mandcm.nt. Le générai qui lui-même ne croyait pas à la réussite, arriva jusque près de Tsarkoie-Selo où 1 attendait un colonei venu de St-Pétersbcuig, qui lui imuna l'ordre de îetcurner. Ivanoff essaya vainement de se mettre en comrnutitca.icn avec le l^ais. Un train fut envoyé et réexpédié, jusqu u, ce v,i.e finaiement le général Rousski, lui intima l'ordre de renoncer à ses tentatives. Le correspondant sjeute, que l'on a rendu les gêner. ,ux Chubaloff, commandant de Si-Pctetsbouig et Bjclajeii, ministre de ia guerre, respansaoks des pertes en vies humaines lors des bagarres de St-Pétersbourg, qu ils .ont laissé continuer, bien qu iiS n'eussent aucune chance de réussite dans leur résistance,Eriand, ambassadeur en Eussia? Lugano, 25 mars. — Le « Giornale d'ka.ia » mande de Paris que le bruit circule dans la Chatr'?-" que M. Briand aurait consenti à accepter le posta d'ambassadeur de France en Russie. L'attitude de l'Amérique. Divers journaux annoncent que le gouvernement des Etats-Unis a l'intention de continuer ses démarches pour que les navires marchands armés aient le droit d'entrer dans les ports neutres. Le professeur David-Star Jordan, président de l'Université de Le-land Stanford, en Californie, est arrivé à New-York, a (E.S kàiéSâ wasw pour assister à une séance organisée par la Société pacifiste. Il a déclaré que, dans l'ouest du pa>s, ou désire que M. Wiison fasse tout ce qui est en son pouvoir pour maintenir la patx, mais que, quels que soient les événements qui se produiront dans l'ouest il défendra M. Wiison. La France raisonne. Berlin, 22 mars. — Le « Gaulois » croit que l'ab-f .nce d'une autorité à ia tête de ja Russie est un grand dauger peur ie pays. Abandonner i; pouvoir suprêms aux caprices et aux passions de ia toule, exposerait ia nation à une destinée incertaine et à l ai.aichie. Le danger est d autant pipis grand, qu il n emane plus de ia droite, mais ces extrêmes-gau-chts, et qu il attise la révolte des entiers et aida ainsi, involontairement ou sciemment 1 ennemi. La Douma de l'Empire n'est qu un gouvernement pro viscire, un eniant de ia Révolution qu'on peut critiquer. On doit rendre justice à la générosité od soo programme, mais on peut bien rire de 1 enlan-til.age as ses illusions. Un changemt-it de scène surut-il pour moatiie-r toute la pièce V Cette éjjoqiua de- guerre est peu approprfee à de pareilles expériences. Doit on en taira l'essai justement en ce moment-ci? L'Allemagne est unanime. Baie, 22 mars. — Dans un art.e.e ce fond très remarquable le « Temps » prie le pub je da ne pas mettre ses espoirs aans un affaiblissement de la comba.tiviié de I Allemagne a ia suite de la revoiut^n n .i; ou de la retraite au front de l'Ouest, a. Le b.oc de l'unité allemande continue à exister, écrit ie journal ; ni la mort, ni les souffrances que ie blocus a provoquées,a a brisé cette uni.é. Notre ad-versaire est toujours debout et se préparé aux derniers combats. Les chefs socla.isies sont toujours avec le gouvernement. L'Allemagne est unanime dans ses visses convoiteus-s et aans sa rcs-ponsa-bLité. Si on en voulait encore un exemple, en la trouvera dans ia discipline pariaite, avec iaqueue ia retiai.e de liindenburg a été accueillie au front de l'ouest. » L'eirpeaition der Dardanelles. Le silence est d'or. Amsterdam, 22 mira. — A ,a Chambre des Communes lord Hsner a déclaré hier, cumins l'année cit-i nri OiiviTciziii Vï^îtina u Boîr: « Si le pays est en grand danger, il n'est pas opportun de souil'er de grands noms, d'injurier les moits et de divulguer notre apparente faiblesse a l'ennemi!, je ne parlerai donc pas ou rapport cos Daraaneties. j attendrai la lin de la guerre quand toute la vérité pourra être dite. » , L'amiral quitta ensuite la sa.le. Uns déclaration finlandaise. Stockholm, 23 mars. — Une irnp-^i .ante réunion, à laquelle ont pris part un grand nombre de Finlandais de tous ies partis et de toutes ics c.assos, a été tenue dans cette viLe. L'assemblée a voié une motion disant que le gouvernement provisoire ne saurait aucunement être considéré comme gouvernement définitif. Les assurances et les concessions russes ne sauraient pas plus maintenant qu autrefois constituer la base de la future exisîencs natio-na e et politique de la Finlande; seules des garanties interpsticna.es peuvent répondi-e à cette heure, aux revendications historiques da ta Finlande. Un nouveau corsaire allemand dans l'Océan Pacifique. Ls « Rousskoie Siovo » «.pprehd de Dalmy qu'un coisaira allemand terrorisera navigation dans 1 O-eéan Pacifique. Des navires de guerre japona.s donnent ia chasse à ce croiseur mais i.s n ont pu découvrir sa h ace. Le corsaire travaille comme naguère 1' « Emden ». la Retraite stratégique Aiisiiiâfuss a /«lues! Nous extrayons d un article du critiqua l. i-.ine bien connu au « Berner Bund », Hermann Stege-mann, 'es considéra ions suivantes : Ii est compi euensible que ies informations anglo-françaises, représentent ia retraite des Allemands par delà ia Somme et sur ia grande ligne liant vèisa.a Camoiai-St-Qeuntin-I-a Fère i^ion, cuïtme un gr„nd succès et accompagnent la marene en avant des troupes ce première ligne ang.o-françeisss a uavoi* les légions evacuces par l'ennemi, de joyeux commentants; cependant jamais, stratégiqucuuut parlant, n n y eut moins lieu ae coùs.c^ier u.-o rîtiatte comme un signe de iaialesse et de renonciation à la décision armee que cette fus-ci, jamais en tout cas, il n'y eut moins lieu ce considérer une reconcentra-tion comme une victoire de l'adversane poureui.autj non point qu il serait difficile d'apprecier un avantage tempoue sans obligation de vaincte, mais par suite de ce qua les narls sont tellement uses par la guerre, qu on n'est pius très maîtra de ses réhexîa nerveux. En attendan.il est impossible que la direction supérieure de l'armée angle-française pense, ce que la presse française écrit : Haigli et IN i ville savent certainement que l'état major allemand, par une décision qu'on ne saurait assez estimer, leur a escamoté le trempiin stratégique sous les pieds, au moment m%te où ils se disposaient à une nouvelle offensive, et que Hindenburg vient de s'acquérir une liberté d'action opérative entière, dans une des situations les ptus embrouillées que la guerre ait présentées jusqu'ici. Hindenburg et Lûdendorff sont les seuls qui dans ce stade de la guerre et au milieu de circonstances stratégiques et politiques aussi tendues, sùvent prendre en pleine liberté, une décision aussi) osée, et l'exécuter avec l'appui de leurs armées. Mais pour cela ils ont également besoin de la coa«k \ 4"" Année - N. 894 - Ed. E CIHS CEHTlMiS Dimanche 25 Mars 1917

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Dit item is een uitgave in de reeks Le bruxellois: journal quotidien indépendant behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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