Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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15 september 1918
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s.n. 1918, 15 September. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Geraadpleegd op 28 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/wd3pv6d23q/
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Le Bruxellois JOURNAL QUOTIDIEN U> ttJÉtfBiaaStstUW «• w «<&$> *Çf«iiiï*S *> ■ t» tf «*■ • M B "gtU\9 W\it ABONNEMENT ' Bruxelles - Province - Etranger ^'Les abonnements sont reçus exclusivement par tous !e» BUREAUX DE POSTES. ' | Les réclamations concernant les abonnements doivent être atjfëssées exclusivement au bureau de poste qui a tiélivri l'abonnement. PRIX DES ABONNEMENTS : r* 3 m'ois : 2 mois : 1 mois r Fr. 9.09 Fr. 6.00 Fr. 3,GO ^TBiSÀGe s 125,000 par Jour ANNONCES Faits divers et Echos . La ligne, fr. 5 00 Nécrologie 3 CO Annonces commerciales 2.00 Annonces financières 2/0 PETITES ANNONCES. • • La grande ligne. 2.00 Rédacteur en chef : Rem4 ARMANI) Rédaction, Administratlen, Publicité, Vente : BRUXELLES, 33-35, rue de la Casera® ?ii?AîsE : 125,©O© par jo«r Dimanche 15 Sersîereibra ISIS. ■' W° t^29 Blmancîte 15 Septembre 19î8. « 1420 QUINZE CENTIMES Un B«vcnttas<e imnossible SUS1 &ï\fj UÏ5|>UMÎMIV ( La campagne odieuse en vue de boycotter économiquement l'Allemagne après la guerre continue dans la presse de l'F.ntente, y compris la « Nation Belge ». Cette feuille officieuse et stipendiée avoue quecetteentreçrised'isoiement économique est une impossibilité, vu que l'industrie allemande possède un monopole de fait pour une foule de produits. Ecoutons-la se lamenter dans 'Bon numéro du 18 août dernier. L'article est intitulé L'autre internationalisme. « Les teintures, l'aspirine et. les contrefaçons allemandes empêchent le patriotisme de se compléter.Un seul internationalisme paraît subsister encore parmi tant d'autres qui ont failli dans l'écroulement des utopies sociales, humanitaires et diplomatiques : l'internationalisme dès affaires. Et ce n'est pas pour rendre celles-ci sympathiques aux patriotes qui n'y sont pas intéressés. « Des hommes très probes placent, avec orgueil et dédain, ces combinaisons très au-dessus de la mêlée, comme des choses sacrées inaccessibles aux sentiments simples des simples citoyens. Il y a, pour cet internationalisme, des secrets et des* conventions qui, bien des fois, même dans cette guerre, nous ont choqués. » Aussi le très chrétien et catholique confrère souhaite et espère que « la guerre se prolongera au delà des batailles d'armes, que le « Rideau de fer » est tombé entre nous et « l'ennemi héréditaire » — depuis 1914 ! ! — et que l'on ne pourra jamais jeter de pont sur le gouffre qui sépare les puissances de l'Entente des puissances centrales. M. Balfour répondait hier aux pacifistes par cetts dernière image. Aussi ce forcené compte exciter « contre les raccommodeurs trop pressés de l'internationalisme d'affaires, l'enthousiasme de la jeunesse et la foule. Pour la création d'une « longue tradition de boycottage », nous devons compter sur les exaspérations de la jeunesse et pur l'entêtement de la fouie. Dieu! comme tout cela est bien chrétien et catholique, et digne de M. Neuray. « Désormais, écrivait récemment dans « La Vi-ta Italiana » M. Pantaleoni, un autre bourreur de crânes, la guerre actuelle se présente comme la première des guerres médiques pu la première des guerres puniques et, dès maintenant,^ nous penserons à celles qui suivront. Cette pensée doit dominer tout examen des problèmes de pendant-guerre et d'après-guerre. Les batailles historiques ne durent pas un jour ou huit jours ou quatre années; elles durent une ou deux générations. » Et cela ne lui suffit pais encore ! car, dit-il, w deux générations suffiront-elles à épuiser cette rancune, ce besoin d'être venge? Rudyard Kipling, lui, un autr» enragé, ne délimite pas l'ère de confirmation de la victoire pendant ces longues années paisibles où la guerre des' corps étant finie, la guerre véritable commencera ». Nous aimons ces marins anglais qui, à chaque nouveau torpillage, ajoutent quelques mois à la durée du boycottage qu'ils ont fait serment d'organiser after-war. Et ils nous plaît de noter que, le premier, Alfred Capus a défini cette impérieuse nécessité d'une haine survivant à la guerre, enseignée dès l'enfance. Voilà bien la doctrine du Christ à rebours, telle que la pratiquent ces pharisiens éhontés. Devant ces appels, verrons-nous encore s'affliger nos financiers des grands groupes, nos gens des teintures et de l'aspirine ? » Cet article que nous avons reproduit à titre de spécirMn, caractérise la folie rabiqvie de ces inïerteés t;ai méconnaissent S."plaisir les lois clë l'économie moderne des nation?, dominées par le libre échange et l'interpénétration inéluctable des intérêts économiques solidaires. i Un autre bourreur de crânes, Llcyd George, vient à son tour de déclarer qu'il n'admettait pas une Société des Nations où l'Allemagne, dégui7-Bée en démocratie, entrerait. « La Commission commerciale interparlemen-tairc vient de tenir à Londres sa quatrième séance. Fondée en 191-1, elle avait tenu sa première réunion à Bruxelles quelques semaines avant la guerre. Depuis lors, elle s'est réunie à Paris et à Rome et elle vient de répondre, en se réunissant à Londres, à l'invitation de ses adhérents .anglais, membres du plus ancien des Parlements du monde. M le sénateur Halot qui a pris part à ses travaux déclare dans la «Nation belge» ■que l'idée maîtresse de la réunion des Alliés est &e se grouper pour assurer leur existence économique après la guerre, d'une façon indépendante des Empires centraux. Un rapport de Sir ■Watson Ruthsrford, membre de la Chamb-e des Communes, fit ressortir qu'après la paix, il faut qu'elles s'unissent pour combiner leur puissance économique et pouvoir vivre en dehors de l'Allemagne, et même contre elle ». Mais M. le sénateur Halot crie déjà casse-cou : «"Considérons la situation die la Belgique. Assurément* personne ne prétendra que le peuple belge n'ait pas fait son devoir pendant la guerre. La Belgique, placée entre trois des principaux belligérants, a vécu,_ dans le passe, surtout d'exportation, et lorsqu'elle renaîtra, elle devra de nouveau exporter une partie considérable de ses produits. Pouj, cela, il faudra <ie toute nécessité qu'elle trouve Ouvertes les portes de ses grands alliés. Il faut que ceux-ci lui assurent l'équivalent des exportations que jadis elle faisait vers l'Allemagne pour une somme que les statistiques indiquent comme ayant atteint plus de huit cents millions do francs par an. Si les grandes puissances veulent sortir de leurs anciens errements et montrer qu'elles ont . appris quelque chose dans, cette guerre, elles constateront : Que chacune d'elles, prise isolément, ne possède pas à elle seule les matières premières qu'il lui faut pour vivra s Elles doivent donc abaisser les barrières artificielles élevées par elles. Il faut que l'on considère la révision des tarifs douaniers ; il faut que l'on passe au do-' maine pratique. Les Alliés auront-ils l!esprit de se .grouper pratiquement, pour ne pas faire le jeu de leurs adversaires ? » ; M. Halot en dopte avec raison. ' La question des tarifs préférentiels ala-me le 'gouvernement du Havre. «Cette question, déclare ra «Nation Belge» (No du 8 août), ne touche pas que les ennemis de l'Angleterre, elle intéresse aussi -ses alliés et nous voulons croire que notre gouvernement fait tout ce qu'il faut pour garantir ks intérêts de la Belgique dans le régime international qui s'élabore. Un journal hostile à la politique nouvelle du tabinet feloyd George attirait l'autre jour l'at-lentiom sur la nécessité de ne. pas sacrifier les intérêts légitimes de la Belgique. Les droits d'après guerre à notre égard, é ripait la ((Daily Chrônkle» (31 juillet), ne peuve it être exagérés par personne et elle aura besoin de Ja plus large considération de se? alliés d'aujourd'hui, non seulement eu égard à ce qu'elle a soirffert, mais aussi pour la libérer de la dépendance économique. Ne serait-il pas extraordinaire que notre première mesure à^l'cgard. du commerce do la Belgique aiec notre paye fût de lui imposer des taxes qui n'ont pas existé jusqu'ici? La «Nation Bek'es se refuse à crore que «telle soit l'intention du gouvernement britannique.Les intérêts britanniques peuveçt "être conciliés avec les nôtres, mais il faut pour c-^a que ceux qui ont mission de parler ba notre nom éclairent nos alliés sur 1< s besoins de notre pavs et leur .fassent «comprendre que leur propre intérêt demande qu'il y soit pourvu ». Conclusion1: Les pauvres gouvernants da Havre sont eux-môrocs anxieux de la tour.'.are c;ùe prennent les choses à nos dépens. Ccrnras le légendaire turbot de Doinitien.î les petits Belges n'ont plus que le droit de discuter à Quelle sauce ils soient mangés car leurs cher.; «arajs». - ' " M. fio 3. LH GUERRE~ Communiqués Officiels ALLEMANDS BERLIN, H septembre. — Officiel 1 Tfté&trs ci a la guorra à l'Oisast Groupa d'srrr,ée3 du princa héritier RupprselU et du coloriai général von Bcehn Au nord-est de Bixschoote, noies avons fait des prisonniers an cours d'unie entreprise et en repoussant une attaque partielle ennemie. Dans le secteur du canal, nos attaques et celles de l'ennemi ont abouti à de violents combats près ie Meeuvres et d'ilavrincourt. Des attaques partielles de l'adversaire contre Gour.eaucourt, au nord de Vermanî et des deux côtés de la route Ham-Sl-Quentin ont été repoussées. Groupa d'armées du Kronprinz allemand Des attaques prononcées Vaprès-midi par l'en nemi entre Ailette et Aisne, après v.ne forte préparation d'artillerie, ont échoué devant nos lignes. D'es régiments ost-prussiens ont repoussé, le soir, de nouvelles attaques. Activité d'artillerie entre • Aisne et Veslc. Groupe d'arméos vcfn Callwltz Au siid d'Orties et sur la rouie Verdun-Etahi, nous avons repoussé des attaques de l'ennemi. Au front de combat entre la côte Lorraine et la Moselle, la journée .s'est écoulée au milieu d'une activité combattive modérée..L'ennemi n'a pas poursuivi ses attaques d'hier. A l'est de Combres et au nord-ouest de Thiaucouri, il a pris contact avec nos nouvelles lignes. Combats locaux à l'est de Thiaucouri. BERl.IN, 13 septembre. — Officiel du soir : fournée (aime aux fronts de combat. Entre M'euse et Moselle,. l'ennemi n'a point, renouvelé, jusqu'ici, ses attaques. BERLIN, 14 septembre. — Officiel 7. La guerre sous-cnartiH Dans la zone de barrage autour de l'Angleterre, nos sous-marins ont coulé 0,000 tonnes de jauge brute. AUTBfCHÏEM VIENNE, 13 septembre. — Officiel : Théâtre de la guerre italien / Au sud de Noventa, des troupes de reconnaissance italiennes ont tenté de gagner la rive orientale du Piave. Elles ont été repoussées. A part cela, fréquents combats d'artillerie. Théâtre c!e la guerre à î'Ouest . Dans le secteur de St-Mihiel, au sud ie la hauteur de Combres, des ré'giments custro-hon-grois ont assuré, par leur énergique défense, la ' retraite méthodique des troupes allemandes. Théâtre de la gtisrra en Albanie La situation est inchangée. — Le chef d'escadre Groslovic a abattu hier trois avions ennemis au-dessus de Durazso. BUL&ARS SOFIA, 11 septembre. — Officiel : Fiant do SWîcdcSclïio A l'ouest du lac d'Ochrida et à l'est de la Czema, noire artillerie a dispersé de forts détachements d'assaut ennemis. Au Sud du village de Radisnitsa, nos détachements d'attaque ont pénétré dans les positions ennemies et en ont ramené du matériel dt guerre divers. A l'ouest, du Dobropolje et au Varaar, le duel d'artillerie a été plus violent de temps à autre. Au sud. de Gezi/-gheli, nos détachements d'attaque ont pénétré dans les trarreieées ennemies et ont fait fiez *pri- sonniers anglais. A l'est de Doiran, une de nos batteries a incendié un grand dépôt de munitions ennemi, FRANÇAIS PARIS, 13 septembre. — Officiel, 3 h. p. m. A l'ouest de SC-QuctiUu, nous avons occupé le village de, Sayy. En Champagne, tin coup de main important ~a été repoussé dans la rçgion au nord-est de Mesnil-les-Htirlus. Dans la région de Verdun, plusieurs coups de main nous ont permis de faire des prisonniers. L'attaque améruai ne dans la région de Saint-Mihiel continue avec succès. ' " ' "")■> s "" «. 1 PARIS, 13 septembre. — Officiel, 1 h. p. m. Au cours de la journée nous avons progressé entre et la rouie de.St-Quentin à Ilam. Au sud de l'Ailette nous avons élargi nos positions au nord"de NanVèull-l'a-Fosge. ■ Deux contre-attaques ennemies ont été reponssées dans la région de Laffaux et de la ferme Mcisy. ITALIE!# - ROME, 12 septembre. — Officiel : A l'ouest dp M cri, après avoir traversé des obstacles en fil de fer barbelé| nos patrouilles ont trouvé v,n poste ennemi et ont ramené dans nos lignes U prisonniers, des armes et dît matériel. A l'embouchure du Piave, un de nos détachements, dont faisaient p'artie des marins, a exécuté un heureux coup de main sur la rive gauche d'à fleuve et fait prisonniers 1 officier et 11 hommes• en outre, nous avons pris une mitrailleuse. Dans la vallée de l'Ornico et près de Fener, sur le Piave, nos patrouilles ont harcelé l'ennemi, lui ont infligé des perles et fait du butin. Dans la Vallarsa. sur le haut plateau à'Asiago et dans le secteur de l'Assalone. violente canontiade. Trois avions ennemis ont été descendus au cours de combats aériens. / AM&LAIS ' LONDRES, 12 septembre. — Officiel : Nos troupes se sont emparées hier so:r d'Ai-Jilly, de Ver m and et de Vendelles et ont progressé la nuit d'ans la partie 'occidentale du bois d'Holnon. Nous avons exécuté, hier après-midi, des opérations locales dans les secteurs d'Iiavr incourt et de M oeuvres et avons brisé la forte résistance de l'ennemi. Nous avons franchi le canal du hlont att nôra-ouèsi d'IIavrhic'ourt et nous sommes fixés sur' la rive occidentale du canal, à l'est e t au nord de M œuvres. La nuit, nos troupes ont conquis la solide position connue sous le nom Se « Triangle dit chemin de fer » et située au sud-ouest de La ÈasSée; elles onl fait un certain nombre_ de prisonniers et fr.s des mitrailleuses. Malgré le mauvais temps, nous' avons efficace-ment poursuivi, es matin, nos opérations clans le secteur de IIavrincourt. Nos troupes ont attaqué Frescault et s'en sont emparées; elles onl aussi %r~s notre ancienne ligne de tranchées à l'est et au nOJiï. de Ta localité. Sur notre aile droite, des troupes r.én-nélan-d aise s ont avancé à l'est du bois du Gouzeau-court et J>riséla résistance acharnée d'une division de "clSsJSiïrs allemands. "FFcs d'UavrincoûrT, ld 'C.2e division du York-shire, qui ava:t conquis le village le SiO novembre 7JJ7, a de nouveau attaqué avec le.jfjCme succès (Cftn ce secteur. D'autres troupes anglaises ont prij l'offensive au delà jlu canal du Nord, au nord d'Havrincourt : après un combat violent, elles se ettipare'es du village, ainsi que du secteur de la lijzne. Hir:lenbt:rg comprise entre £1 avfiTîcolTrV"ël le canal'. Au nord de la route de Bapaums à C.ar.ibrai, des tron-hes du Lançashire ont achevé de conquérir M œuvres par uri combat acharné; elles ont fait "m"nîiUjer de Prisonniers.^ Dans la partie sepCer.trlo'iale de notre front, nous avons enf"T? -progressé au Sud, du càtfâl .Jç La cljiZ nord-ouest d'Armentières. - - ?»— ...... » DERNI ERES _D HPHC H ES L'OFFENSIVE ANQLO-FRANÇAISE Ca csira csGîa. ana tanttthra do pereé» Berlin, 13 sc\>t. — On mande de Calais viâ T.a Hat**» au «Lokal Anzeiger»Les premiers bleiss&'américains qui ont pris part à l'assaut du front en Flandre viennent d'arriver ici. Ils ïâconteœt que les chefs français ont exigé d'eux l'impossible et n'o;it pas voulu las épargner en dépit des graniclsa pertes éprouvées par les Américains. Des Beiges, commentant les expressions a défectistes des Sammies ajoutent que ce sera bientôt le tour de l'armée du roi Albert. Ou mande de Londres que les Canadiens fî^nçais ont subi de si lourdes pertes lors des tentatives infructueuses de percée près de Quéant, que quatre de ces régiments ont dû être retirés du 'o!lt front après les premiers jours d'assaut. Ils avaient été littéralement balayés par le feu de - . défense allemand. Les pertes élevées des Cana-diens français ont donné lieu à des divergences re~ de vues entre le gouvernement canadien et le , commandement des armées de l'Entente. Après les Canadiens, ce sont les Highlanders qui ont 'ats le plus souffert de l'infructueuse tentative de ■HP* ' - {ry p^rcee. "t'e tes combats devar?ï Cambrai et Eaint-IViihiel Berlin, 13 sept. — Hier 12, renouvellement des efforts anglais dans le but d'opérer une trouée dans la direction de Cambrai, avec mise en jeu en (je fortes masses, à partir.de six heures et*de-iré- mie du matin, en attaques résolues, qui, d'ailes. leurs, se sont écroulées sous le feu destructe.ir oir, de l'artillerie allemande en des réactions par itre groupements. Ce oui n'a pas empêché les Anglais de continuer leurs assauts. Le tir de fusillade et de mitrailleuses portait bien sur leurs vagues assaillantes, et les canons allemands ame-"J!> nés intervinrent efficacement dans le combat. Le Qu sergent-major Halbweiser dp 1er régiment d'ar-tillerie de la garde se distingua particuiièrc-ac' ment en recevant les Anglais à très pe->ur~ tite distance avec son feu destructeur. Au sud ci de la route Bapaumc-Cambrai, on en vint à 'des 'act combats partiels opiniâtres. Les Allemands éva-'est cuèrent le village d'Havrincourt et s'installèrent à demeure dans les tranchées anglaises situées r .• à l'est et au nord du village. Les Anglais vou>-itre 'aient se forcer le passage par la mise en jeu ',lê de nombreux canons pour le tir à petite dis-' tance, amenés devant les lignes allemandes et à proximité immédiate ; ces pièces furent détrui" tes l'une après l'autre par une batterie de mortiers faisant partie du 17e régiment d'artillerie ne, à pied et commandée par le capitaine Rielk. âge Puis, malgré la pluie et le vent, les Anglais continuèrent leurs assauts jusqu'au soir, mais sç^is gagner du terrain. La Lourdeur orageuse qui. depuis quelque /temps, prédominait au frorit de Lorraine, s'est traduite par une forte attaque franco-américaine jjS. contre ia saillie de Saint-Mihiéî. Mais comme en- les Allemands s'y attendaient, ils avaient fait le <art nécessaire pour l'évacuation depuis plusieurs jours. Aussi sont-ils installés à présent dans des positions préparées depuis longtemps le long de ■ la cord,e de cet arc. \ La guerre aérienne. °'j~ Berlin, 13 sept. — Le mois d'août a rapporté à nos forces de combat aériennes luttant avec un ennemi supérieur en nombre des succès sans précédent. La défense plus étendue et l'applica-iIre tion plus habile de nos forces de combat aérien-au- nés ont chaque fois fait é?houer, avec de lourdes pertes pour l'ennemi, des tentatives journellement lenouvelées en vue de forcer la suprématie aérienne sur les grands champs de bataille, par l'engagement sans merci de sa supériorité numérique. Le S août, au cours d'une la grande bataille aérienne, l'adversaire subit une !ta- perte de 61 avions, ce qui est la plus lourde dé age faite subie jusqu'ici au cours de la guerre aé-o;ii rienne. Nos observateurs en ballon se sont de Ta_ nouveau révélés des aides sur lesquels les trouva pes combattantes peuvent compter pour la re-élg connaissance des buis ennemis et pour les com-ëz'j- battre, en dépit d'une contre-?ction ennemie des ltré plus violentes. Avions et caiiory de défense aé-çyi- riens ont pris tréq"aemir.cnt une part décisive ',l0s aux combats terrestres. De nombreux tanks eut ô,ts succombé à leurs attaques prononcées à courte distance. Le canon d'automobile n. T9 en a détruit 7 le 8 août, le canon d'automobile n. 30 en a détruit 4 le 24 août. Nos escadrilles de bom-bardement ont attaqué des buts ennemis et ont le lancé la quantité la plus colossale connue jus-de qu'ici d'explosifs, notamment 1,157,957 kg. et au causèrent, outre de nombreux autres incendies de et destructions indiscutablement observés, de *>er- forts incendies parmi les hangars et dépôts, ain-~ai si que 9 explosions violentes dans les dépôts de vec munitions. D'après les dernieres constatations, nos adversaires ont perdu au total, par l'effet de nos armes, non seulement les 565 avions men-ssé tionnés par les communiqués, mais ls chiffre Au sans précédent de G92 avions, dont 251 sont en ons notre possession. Notre jîerte totale ne s'élève Ita- Qu'à 147 avions dont 79 sont tombés aux mains ion de l'ennemi. Lors des attaques contre notre sol, 23 avions ont été détruits au total, dont 24 sur hotre territoire. Nos canons de défense aérienne ont abattu au total G2 avions et ont obligé 16 autres à atterrir avec des avaries de l'autre côté. ^ La diminution des imputations en Franco ,l0s II résulte des statistiques publiées par le dé iel. parlement français des finances que les droits /jg. d'entrée, les impôts directs et les régies ont rap-,',fi porté pendant le mois d'août une somme de jj, 183,805,030 francs. Celte somme est de 75 mil--;m_ lions de francs inférieure aux prévisions. Eile ' „ est également inférieure de 19.24S,or,<) francs au çU'r produit des taxes pendant le «ois d'août 1917. J;;, La grippa espagnole à Tossion ans Berne, 14 sent. — L'état de santé général au ans P9rt de guerre empire. Les autorités» ont arrêté l'inscription de volontaires pour la flotte. au Nouvelle action pacifique de Lord Lansdowne ? Vienne, 13 sept. — De Copenhague à la «Revue de la Correspondance» : Des informations londonniennes dont on n'a pas pu contrôler jus-qu'ici l'exactitude, font pressentir une nouvelle action pacifique énergique imminente de Lord ,0'fs Lansdowne. Le «Daily Mail» annonce que Lloyd George aurait eu avant-hier une entrevue avec Lord Lansdowne au sujet des nouvelles publi-lirl cations de Lord Lansdowne concernant la nou-nce ve'l® situation internationale. du Maladie de M. Lloyd Georga im- La Haye, 14 sept. — L'Hollandsch Nituws-, à bureau apprend de Manchester que M. Lloyd George a pris un fort refroidissement pendant po- son voyage dans le Lancashire. Comme il a lie- beaucoup de fièvre, il ne sera probablement pas ée; à même de poursuivre son voyage. ers ta disette do vivre3 et de charSen en Angleterre Londres, 12 sept. — Par suite de l'accroisse-'ce~ ment des besoins de l'armée et surtout à cause , gu transport des troupes américaines, l'impor-luc. tation de la viande congelée a diminué dans de lSsl telles proportions que la carte de viande ne don-ne plus droit qu'à 4 pence de viande au lieu de 5 pence. an- Berne, 13 sept. — Du «Berner Tageblatt» : Le au- manque de charbon est tel en Angleterre que ivi- l'hiver y sera dur. Le gouvernement a l'intention d'établir un système pour l'alimentation en masse de la population^"afin d'économiser du bre ■charbon pour la suppression des cuisines pri-cès vées. La disette de charbon est tellement*gran-ont de en Angleterre que les chemins de fer angla:s au n'ont pu emmagasiner que DtK),000 tonnes ooiî-el- tre 1,800,000 tonnes le 1er sept, de l'année p*é-du rédenté. On a interdit le chauffage des salles ■ tre d'attente dans les stations autres que celles des points de jonction. rai, Londres, 12 Sept. — Du «Morning Pqst» : On ué- vient brusquement d'informer la population qu'il ont est indispensable que le charbon sait ménagé à l'extrême, f.e gouvernement semble avoir man- ■ nt, qi'.é complètement de prévoyance. Une fois de Je plus, il doit s'en prendre à lui-même, car c'««t lui qui, au lieu d'établir ie service persor.n'l obligatoire en Irlande, a préféré cr-ôI-t 73,0'0 mineurs au printemps dernier. Il faut que le j gouvernement mette sans tarder à la disposition <lfS charbonnages la main-d'œuvre indis-,c pensable, chose dont îl n^ semble pas s'être soucié jusqu'ici. L'œuvre d*: «îjbérriîîars» viâ Berlin, 1" sept. — Théodore RooSerelt a deniers né à New-York une cou érence où il a ergoté aiit sur les conditions -de paix de l'Entente, toujours Ils avec ênuraérafien d'une kyrielle de pays à libé-env rer du joug des Centraux: bien entendu, sans ?n souffler mot du traitement appliqué par i'Bn-é- tente à ses dominions. Il ferait mieux d'agir en as faveur des lndous, Boers, Nord-Africains, Phi- < ra lippins, Coréens, etc., nations dont pas une j )u seule n'obtient sa liberté, n'en déplaise aux dis- ( is cours les plus ronflants. Les alliés jugent in- ^ es supportable le régime appliqué par les Centraux c ie aux régions occupées ; peut-être croient-ils ces j lu peuples autrement faits que ceux dominés par ( ls l'Entente, que ces derniers ne sont pas des créa - t le tures humaines? Mais Roosevelt est témoin du a- lynchage des nègres par les Américains (qui les es brûlent tout vifs) et de leur fameuse cure d'eau le appliquée aux Philippins (une torture des plus es raffinées), des cas innombrables de hernie de nt la rate provenant des coups de pied octrovés par ] le les Anglais ; qu'il aille constater le traitement ( des lndous dans les prisons, alors il sera ca- j ;l pable d'émettre une vérité. Pour être juste, il faut être impartial; quand on se pose en libéra-teur des opprimés, on doit tout d'abord libérer r* ses propres victimes ; faute de quoi, tout ce ver- 0 vbiage n'est qu'hypocrisie destinée à illusionner 8 ;j" le monde, qu'échappatoire peur couvrir les hon- r teux traitements appliqués à ces malheureux peu- 1 ir plcs* I n_ La catastrophe de chemin de fer en Holfande 1 il- L£"~Haye, 14 sept. — La catastrophe de chers min de fer survenue à Weesp a coûté la vie à d e- une quarantaine de personnes ; 120 personnes ,e ont été blessées. Un train d'ambulance est parti r- .aussitôt d'Amsterdam pour Weesp. e- Saieicie d'un assassin e- Berne, 14 sept. — (In nommé Suter, qui avait 1 ;u assassiné à Zurich, l'année dernière, une dame r ;s russe dans une chambre à cou-her, et qui avait c: également avoué être l'auteur d'une tentative de ^t meurtre à Nidau (canton de Berne-, s'est pendu j -s dans la prison "de Zurich. f LES EVENEMENTS EN RUSSIE r.{ Lenine pour ainsi dire rétabli, i" Petrograd, 13 sept — Le docteur Obuch an-r- nonce que Lenine est pour ainsi dire déjà réta- ie bli. La température, le pouls, le sommeil et a !v. tous les phénomènes physiologiques ont repris ^ '.s leur cours normal. Interrogé sur la question de is savoir si le malade pourrait se lever d'ici une couple de semaines, le docteur Obuch a répondu : v « Peut-être plus tôt. » v Sinibirsk reconquis par les Eoîclievistes. I: ,g Moscou, 12 sept. (Ag. tél. russe.) — Notre cavalerie a talonné de près l'ennemi fuyant en e rs déroute. Vers le soir, nos troupes avaient dé- c ,s passé Simbirsk de 25 km. En poursuivant l'en- p je nemi, nos aviateurs épargnent la population, i- Des bombes ont été jetées sur des corps de trou- d pes ennemis. t: ^ Le général Eroussilof* fusillé f c Kharkoff, 14 sept. — Le général Broussiîoff n s a été fusillé à Moscou à proximité de la prison de Tagansk. o Maxinte Gerkl passe su canin maximaliste n r- Stockholm, 14 sept. — Maxime Gorki se-serait E r- affilié au parti bolcheviste. Le commissariat c u pour l'éducation <ki peuple a conclu avec lui i- une convention en vertu de laquelle il accepte •- la direction de la section de littérature. D'après e Gorki, c'est l'attentat contre Lenine qui l'au- e rait gagné à la cause maximaliste. „ Réouverîsire dîs écoles en Russie d Helsingfors, li sept. — La «Pravda» du 7 t; •° septembre annonce quie .le commissariat pour t: l'éducation du peuple fait des efforts énergiques .s en vue de la réouverture des éccles. Tous les ti instituteurs ont été invités à reprendre imœé- u dia.te.mcnt le travail. , p ~ La aar.5Oi?at!0n <ss LooîiharrJt et consorts i . Berlin, 13 sept. — Joffe, l'attaché russe à ( p Berlin, a déclaré au représentant berlinois d'une a . agence russe que des documents irréfutables qui a *T seront prochainement publiés, prouvent combien é n les diplomates franco-anglais abusèrent effronté- p l" ment et inconsidérément de leur situation en o 't Russie. Ils se sont rendus coupables de viola- p tion des usages internationaux suffisant à don- c ner au gouvernement russe le droit de les ar- b ;s rêter et de les livrer immédiatement à la jus- « e tice : ce*f>u'on s'est abstenu de faire. Mais quand I l" I.ockhardt reçut une g'arde particulière qui, bien n e entendu, allait servir également à le protéger e contre la fureur nationale, Litwinow, ambassa- n e deur russe en Angleterre, fut arrêté alors qu'il ^ eût dû jouir pour le moins de privilèges éqiiiva- r e lents à ceux dont bénéficiait Lockhardt. Puis, n lorsque, à la côte mourmane, le général anglais, e le brigand Pçol, en vint à supposer que d_ux of- s ficiers anglais avaient été condamnés à être fu- * sillés (leur conduite ne méritait d'ailleuis pas 'r mieux), il menaça subitement • de faire fusiller , e tous les commissaires russes retenus comme ota» 2 ,6 ges. Ce ne fut qu'à cette menace qu'on apprit i i. que les Anglais avaient pris en otages des ci- •toyens russes partout où ils s'étaient installés ^ en maîtres. Ainsi, d'une part, l'Angletene ton- p teste tout droit à la Russie et lui refuse le droit d lS d'interner les coupables sous prét.rxte qu'il n'y S a pas eu déclaration de guerre; d'autre part, la s *.e Grande-Bretagne ne se contente plus d'incarcé- a rer des citoyens lusses et d'arrêter 'es membiçs I l,e de la mission diplomatique de Russie, elle s'ar- I IU roge elle-même le droit de faire en territoire rvs- ;« se une guerre effective contre la nation russe, r et cela, en y appliquant les procédés barbares j. ■U qui, déjà abolis dé longue date chez tous les i té peuplps civilisés, ne pourraient même se consta- c ter que rarement dans des combats entre tribus 7 sauvages. Ordre du jour russe cor.tre lô clergé _ Moscou, 12 sept. — Lahzis, commandant so- 1 viet d'un frent russe, publie cet ordre du jour: ^ « On constate sur tout le front que les prêtres P j se livrent à des excitations effrénées contre ks e , pouvoirs soviets; dans les villes et villages qui, d'abord occupns par ks troupes soviets, ont été . temporairement évacués, en face d'une pression trop forte des gardes blanches et des bandes angle-françaises, le clergé accueille ,l'ennemi, lui r offre le pain et le sel. En présence de ces agissements contre-révolutionnaires du clergé, je s- donne ici instruction à toutes ks commissions 1 .-d extraordinaires du front de porter une attention nt toute particulière sur ks prêtres, de ks surveil-a 1er méticuleusement et de fusiller tous ceux qui ? as osent complcter, soit en actes, soit en paroles, s contre le gouvernement soviet. La commission {.g extraordinaire de la circonscription de l'Ouest a 1 découvert à _Smokn.sk une vaste conspiration c" contre-révolutionnaire. La majorité de l'état-ma-5e jor contre-révolutionnaire avec, en t< te, le gér.é-F~ ral Dormait, le dictateur militaire de cette cir-■° conscription, ont été arrêtés ainsi que des ca- dets de personnalité marquante. La liste des ota- ' îu ges qui seront fusillés en cas d'un nouvel atten- : tat contre ks bokhevistes, vient encore d'ê'tre J -e augmentée des noms du général Souwarow et ' le du cadet prof. Kusmin-Karav. aef ». ■ ECHOS ET NOUVELLES' ! n- L'EVACUAT 1QE< DES BOUCHES INUTILES . fs AU HAVRE n- Du « Nieuwe Rottardamsche Courant » : Le , é- gouvernement français, qui procède à ifne en- ' 2S quête au sujet de la situation t'es réfugiés belges es dans cette ville, a fait parv-®ir au gouvernement • ^ belge des formulaires à distribuer aux réfugiés ;f! avec prière d'y répendre. L'enquête vise à év^- } V cuer toutes les personnes non retenues au Havre a par leurs occupations, afin de faciliter la raVl-?" laillement de cette v.le. st TOUJOURS hA FP.AUDS ; ''I Nous avons annoncé, il y a trois jours, le truc 1 qu'emploient trois inconnus jusque maintenant i '.e qui se livrent au traiic d'unei substance sans va-:I" leur et nui rible même, qu'ils appellent du sa- ' von. Cette substance est contenue dans des baril-:e lets qui portent la bandelette de la centrale des huiles, banflelette'i qui est fausse évidemment, et doit le .contenu ne ressemble en r a à l'é-n- chantillon que ces individus e.;hilHcut. Une nou-té velle victime, M. V..., de la rue Haute, a porté ; rs plainte à charge des fraudeurs, toujov. s les é- rnême3. Nous mettons ros lecteurs en garde con- : ns tre ces trompeurs, (a.) -n" LES TAXES A SCHAARBEEK v:11 .M., le gouverneur général vient d'approuver la - décision du conseil communal de Schaarbeek ■ trappant d'une nouvelle taxe de 6 p. c. le revenu in cadastral des propriétés bâties, d'après la nou- „v velle péréquation cadastrale. Cette taxe^era per-5U2 . Pendant un terme de 5 ans à partir du ,^r ler janvier 1918. Les immeubles actuellement en , construction devront payer la taxe à partir du (j., trimestre de leur occupation. Ceux qui seront , exempts de la contribution foncière seront égale- au ment soumis à la taxe (a.) us PARG MELLAERTS, FONT DE WOLUWH Prolongation de la Kermesse flamande. Teudi 11. dimanche 15 et lundi 1<5, attinctions nou- ' vedes et médites. Réouverture du Gd Palais de la -•j- Uanse. Bouoins chauds: 1 fr. 75. <as4t> -a_ A KOEEELBERG er LE CONSEIL COMMUNAL ?r- Le conseil communal se réunira samedi à ic-T 8 h. du soir. A l'ordre du jour figure notam-m- ment la création d'un office intercommunal de :u- la protection de l'enfance et conclusion d'emprunts pour les dépenses extraordinaires et pour 1 approvisionnement, (a.) icv- L'ApérîtÈf îsléa! esttoojoiîrs àf'eau minérale gazeuza a de MOMTSHiHAT. Bureaux : 218, rus tls Mérade. " '^7S ■es rti COMMENT ON TRAITE LES SOLDATS BELGES Dans sa rubrique spéciale «La vie militaire», le journal «La Nation Belge», publié à Paris, ne mené chaque jour campagne contre ks abus oont souffrent les soldats belles. de L'été a commencé officielkment le 21 juin; lu j011 vient de distribuer, dans certaines unités, les vestes de toile et ks moustiquaires prévus pour la «chaude saison». Cela devrait avoir été fait en «mai». « Nous someies en septembre » ajoute la «Nation Belge». AU WiMYER a Lundi prochain, 16 sept., aura lieu la 2e et " dernière matinée de gala du «Procureur Haliers», . avec Victor Sternon dans ie rôle fameux du Pro-cureur, sa triomphale création. ie Pour remplacer VOS LUSTRES, demandez à 1: vos installateurs ks lustres en bois E.l.C O se vendant à partir de 27 fr. Salon de vente et d'exposition, 6,.Pi. DE LONDRES (Porte Xamur). re LA LIGUE LOCALE DU COIN DE TERRE :n et le Cercle Lakenois de Charité organisent le é- dimanche 15 sept. 1018, de 8 à 11 h. du matin, n- place Communale, place St-Lambert et parvis S*». n. Roch, de grandes ventes de charité de légumes u- de choix, gracieusement offerts par les cultivateurs et colons lakenois. Le produit sera versé en faveur des soldats lakenois, prisonniers en Alïe-iff magne. m LA FETE CHAMPETRE organisée par le cercle Les Inlassables, au profit de l'Adoption (aide aux éprouvés de la lit guerre), à la Drève Ste-Anne (Hôtel des Aca-at ciasj, à Laken, sera clôturée dimanche 15 et. ui —» Chronique Théâtrale u" AU WINTER. — Primerose. — La reprise de " Primerose » est un vif succès de plus à l'actif du Winter. La pièce connue, déshabille quelques 7 types, notamment ce descendant des croisés qui ir tira quelques mois de prison pour avoir sali une rs .statue. La jeunesse b.en pensante eut de tout es temps de nobles occupations. Mme Dherblav fut é- une Primerose de premier choix, et son admirable partenaire, M. Vermanrlele (Pierre de Lancrejt), lut en tant point digne d'elle. M. Emile Deluc à (le Cardin? 1 de Merance), porte la robe rouge ie avec la dignité et la bonhomie qui conviennent ui au personnag ;e ; et bien que sa robe le fît paraître ;n énorme, il tint son rôle avec la modestie d'un é- prélat bon enfant. Il convient de le féliciter en n outre de la mise on scène. A ce propos, les cha-a- peaux font-il partie de la mise en scène ? Dans n- ce cas, ne pourrait-il faire rogner légèrement les r- bords de celui, énorme, de Mme de Sermaize? s- « Mode, que de crimes l'on commet en ton nom ». id Les modistes prennent un pied petit, grand, 2n moyen, et elles collent un chapeau dessus; pour er elles, l'artiste n'est qu'un pied à chapeau et elles ne distinguent guère s'il s'agit d'une ingénue, !l d'une ducg e ou d'une matrone. Le résultat est qu'au 2e rcte, le public, préoccupé par l'abat-^ jour de Mme de Sermaize, oublié que* dessous V celui-ci se trouve Mme Duvivier, une excellente artiste, oui dit et joue un rôle que son impres-"" sionîiable chapeau oublie de saisir. M. Harzé, M, Charlier, bref le reste de l'in-terprétation est comme toujours au Wintgj^. par-r'jt faitement réussi. N'oublions pas l'orchestre de M. Delhaes et le virtuose violoniste Lagarde, qui charment les entr'actes. A. Gel. h- A L'OLYMPIA. — La nouvelle troupe du ihOAlro >jt de ta i"ue Anguste-Oris marche de progrès en pro-'v grès et obtient à chaque représjn'.alion un îégit'mé la succès. Les mardi, jeudi et samedi, il y a foule pour é- anpl'dufLr les talentueux artlsles-que sont MMir.es M. es ïfart, B. van Es, a'nsi que MM. W. Benoy, Cîerckx, ir- Dehacn, \an Bruaene, P. Janasens, etc., qui t'anrent s- les rôles fjrincipaux dans «Twee Wapens». tue-tes de ;e, Bhimenthal et Kadenburg. N'oubl'ons pas leu:-s par. es tenatres : M M nie s Avgusta et Autome et MM. Cor-es nelis, Wilems, Lauwens et Fransen, ainsi que i'or- a- chcstre qui méritent les plu® vafs éboges. (J. B.) us FAITS DIVERS^ r; LE MAUVAIS TEMPS. — Par suite des es pluies persistantes, les riverains du Mael'oeek, €S entre Ixelles et Sc'nq^rbeek. ont eu beaucoup a ai, souffrir; plusieurs fois pendant la semaine écouté lée, les eaux charriant les immondices et le con-on tenu des water-closets ont fait irruption dans n- les caves des habitations de la rue des Deux iui Tours,* des rues de Liedekerke, des Coteaux, etc. is- Le service de la ferme des boues a dû prêter son je concours aux habitants pour déblayer et assainir ns les sous-sols. (A.) on ' il- SlifêSAYilÛNfljEL !!I t LES n ©RI&INRL FEREZ on sar.t à a BRUXELLES-KERMESSE °^n La plus grands attraction du rstonda. (2460 LE DANGER DE S'ENIVRER. — Veth.., Auguste, machiniste-, rue de Cologne, à Evere, ayant bu "boire mesure, î-emonta hier soir en titubant la ch. de Lou-vain. A un moment donné, il allia se heurter à trois tre individus qui faisaient le même chemin. Ceux-ci se et fâ lièrent : ils s'emparèrent.dû poehard, le terrassèrent et le rouèrent de coups, puis ils lui enlevèrent son veslon dans lequel s» trouvait sen fenille awc 200 D'.. son chapeau et ses botlines ot ils » ' pr mit la fu te. (A.) LES VOLS A BRUXELLES. — Des cambr«leurs " qui se s nt introduis ch.z Féron, Jui-ia, n:e de l'As-éension, ont dér«>bé les bijoux, des fourrures et une l-'6 g ande quantité de vûtemenla « 1. de linge. !J1" — Rue des Plantes, chez M. Trii raax. hôle'.'Ar, on 'es a volé une bourse en argent avec 10 mark, ufcc canne :3}t à ponirrcan en or, une robe de s ie, etc. ;e3 — Rue çle la Consolation, 78, chez Mme Marie Fie-'3" rens, négociante, an a volé des v'1 raents, des chau.s-7? -s r s, u e sacoche en argent, etc., le tout va'ant Vl- L0,000 francs. — Dans la ea'it ne établie à l'école conunnnate du ïS square Brugmanin, à L'cc'e, on a \ oJé un plaieau en uc .argent massif à Mie Van HolVebeek, de la rh. d'Al- semb i g. iP_ — Dans le café de M. Croiser, rue de Flandre, on ;a_ a volé une centaine de bouiVcûlts de liqueurs di\er-;j. ses. les — Ru? Marché-au-Char!x.n, 13. chez M. Vanifenc 3t, l'i'.cke, hôtciiCj on a voie l.OOu kùos de cli.u'b.^n tt 'é- 70 boaie.lps de vin. ,a. — Riie Gdoybeelc, chez Mme Pélronllîe B,an.it, on rté a yolé ks vêlements, le l:nge, la literie, Jcî chcus-îes su t'es «t une grande quantité de b jeux, des den->n- r^cs, ct-c. — u. -v df,s Tannées. 25. cJiex M. Mazerus. on ^

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Dit item is een uitgave in de reeks Le bruxellois: journal quotidien indépendant behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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