Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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24 januari 1915
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s.n. 1915, 24 Januari. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Geraadpleegd op 18 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/6t0gt5gn54/
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cmyQ gayrriMM HDÏl1 'J£ Deuxième année.pf1 118 LE ' -1 ' ' ■ 1 ■ L ' " * - 1 " Dimanche 94 Janvier 10ls3 BRUXELLOIS ABONNEMENTS {; ,1 ta II fnuet, » 6 mois 7 traces* — 8 mois 4 fr«a<* 1 mois 2 fraaci, ■ mil I i——ta •suow " '«"■ ■ ' *—* Journal Quotidien lodèpendant Rédaction, Administration, Publicité i 45, RUE HENRI JSIAtïS, 45, BRUXELLES ANNONCES] FaiU-âiTtri, la ligne 8 ftanea. Nécrologie U lifne ljri Petites anaoneef, la ligna 20 coatimu L'Avenir de la Colonisation Le courant expansionniste 'des races-reines apparaît comme le corollaire et le prolongement des mouvements migrateurs qui emportèrent, dès les époques préhistoriques, les collectivités humaines et les firent s'essaimer jusqu'à d'incroyables distances de leur habitat originel. C'est ainsi que plusieurs siècles avant Jésus-Christ, des Northmans-Groenlandais, Danois, Scots, Suédo-Norwégiens, se répandirent sur les plages de l'Amérique du Nord ; que des Japonais débarquèrent au Mexique où l'on retrouve les traces de leur colonisation ; que les Tyriens s'éparpillèrent dans tout le bassin de la Méditerranée où ils fondèrent notamment Phocée (Marseille), Carthage et s'aventurèrent môme fort au delà des colonnes d'Hercule (l'actuel détroit de Gibraltar), et que, bien antérieurement à ces exodes, des colonies d'Egyptiens avaient apporté sur les plateaux des Andes, an Pérou et en Bolivie surtout, leur architecture, leur culte du Soleil et de la Lune et leurs caractères hiéroglyphiques, que Mgr Gaspari (l'ancien secrétaire du nonce à Bruxelles) a identifiés en ces dernières années. D'une façon absolue, on peut affirmer que la vague de colonisation n'a cessé de ballotter sur la planète l'humanité errante et perpétuellement déracinée : chasseurs et nomades, pasteurs ou agriculteurs plus ou moins sédentaires, les peuples n'ont cessé de vouloir reculer leurs horizons par instinct de curiosité de l'inconnu et surtout pour diminuer l'âpre concurrence originelle qui leur rendait l'existence et l'acquisition de la nourriture d'autant plus difficiles que le nombre des bouches se multipliaient sur l'unité de surface habitée. Ce fait essentiel est aujourd'hui encore et restera toujours la caractéristique de tous les courants d'émigration, officielle ou non. D'autre part, la capacité colonisatrice, c'est-à-dire en dernière analyse, le pouvoir d'absorption ou d'assimilation des éléments autochtones, varie selon les éléments do l'évolution historique de chaque race conquérante, la quantité de son afflux et aussi avec la valeur du stade de civilisation auquel a déjà atteint le peuple qui subit l'assaut de l'immigration en masse ou par « petits paquets ». Au surplus, les immigrants, s'ils ne s'installent à" poste fixe avec leurs familles et sans esprit de retour, perdent bientôt, au point de vue de la possession et de l'influence de leur race, tout le bénéfice de leur effort colonisateur. Tel semble devoir être le cas pour les Français et les Turcs, par exemple. Si leur natalité continue à baisser, leur race, malgré ses éclatantes qualités, qui ne suppléent point, hélas ! au nombre, est destinée à perdre toutes ses colonies. Toute guerre •étant pour le philosophe un acte de rapine ou de dépossession, il est à peu près certain qu'en cas de défaite, la saignée qu'elle subira, sera telle que ia France, à moins d'un miracle, sera reléguée définitivement au rang de puissance de second ordre et se verra éclipsée même par l'Italie, surtout si la « sœur latine », déjà installée à Vallona, s'arrondit dans les Balkans et au Tyrol. Toutes les colonies françaises passeront d'autant plus facilement à d'autres maîtres que les Français y auront laissé moins de racines ethniques. Ejn effet, la France n'envoie guère dans son superbe do-maline colonfifl que des fonctionnaires et des soldats qui, à peine débarqués, se préparent, dit Cler mencean, un fructueux retour dans la mère-patrie. La « Presse Coloniale » (numéro du 23 septembre), constate qu'à Tunis seulement il y a 52 000 Italiens contre 17,000 Français, corps d'occupation compris. Ces Italiens, la plupart Siciliens et Napolitains, y acquièrent le sel, s'y incrustent et, à la première guerre malheureuse, se soulèveront comme les Afrikaanders du Cap. La Tunisie passera alors à l'Italie comme la Tripolitqine, la Lybie et la Cyrénaïque. L'Indo-Chine entière avec le Siam* où les Japonais s'installent en silence par millieis et où, constate la « Presse Coloniale Française », leurs espions pénètrent partout, est destinée à devenir un des joyaux de l'empire nippon qui guigne aussi les Philippines que l'oncle Sam refuse de lui vendre et qu'il prendra lors de sa prochaine guerre avec les Etats-Unis. La colonisation des marchés de l'Est : Lorraine, Champagne et Franchecomté et du Sud-Est : Savoie et Provence continue. Elle semblait môme organisée systématiquement,l'infiltration germanique et italienne y avait créé un danger dont les journaux se firent l'écho. L'étranger colonise même Paris, dont un bon tiers de la population n'est plus française. Seuls, les "Canadiens français de Québec se sont maintenus depuis la défaite du marquis de Montcalm dans les plaines d'Abraham en 1752. Et encore, l'hégémonie du Dominion vient de leur échapper : la colonisation anglo-saxonne les submerge.L'éventualité la plus optimiste qu'envisagent les coloniaux français, est celle de la lente formation de nouvelles nationalités secondaires par suite do la symbiose et du mélange des races acclimatées dans leurs colonies. Ce cas se présente en Algérie où une nouvelle race néo-latine semble en voie de fusion. Mais là encore, le réveil de l'Islam, sous la poussée des Senoussis et des sociétés secrètes musulmanes, n'attend peut-être, en cas de défaite des Français, qu'un émir ou un khalife de génie pour reprendre l'œuvre d'Abd el Kader. M. Gabriel Ha-notaux n'a-t-il pas, en combattant le projet d'appeler les Japonais en France, écrit tout récemment que « la restauration de l'empire arabe apparaît comme une probabilité redoutable, si pas prochaine, et dont les conséauencës seront incalculables pour la civilisation moderne et l'hégémonie européenne ». La stérilité relative de nos efforts dans la colonisation du Katanga et notre faiblesse numérique dans le reste du Congo belge, sont de nature à nous faire craindre pour l'avenir de notre colonie africaine. Qui sait si, comme les abeilles de Virgile, nous ne travaillons pas pour l'Angleterre et surtout pour l'Allemagne ? « Sic vos non vobis »... Par contre, la race anglo-saxonne, colonisant sans esprit de retour, a pu créer le dominion canadien, le commonwealth australien, le Sud-Afri-cain anglais et jeté les bases de la formidable république yankee où l'élément anglo-saxon assir mile, absorbe et domine encore tous les autres apports ethniques. L'Hindoustan, où la mentalité indigène a résisté à la colonisation anglaise et où le nationalisme sonne le réveil de l'indépendance, s'affranchira tôt ou tard de la tutelle de la Grande-Bretagne. L'exemple du Japon et de la Chine a galvanisé le monde jaune et la suprématie de la race blanche n'y sera bientôt plus qu'un souvenir, se. Ion le mot de Guillaume II. Cette évolution des races-reines qui passent de leur apogée à l'inéluctable déchéance, en laissant comme les Grecs et les Bomains leur empreinte • ineffaçable dans les sillons qu'elles ont creusés, constitue une des plus saisissantes }egops (Je l'Hisr toire. Tour à tour, les peuples se succèdent à l'avant-plan, la civilisation marchant de l'Est à l'Ouest — comme le soleil paraît le faire lui-même — l'hégémonie passe de l'un à l'autre, après des périodes d'éclat et de sommeil, l'univers semblant marcher vers des destinées mystérieuses dont seule la Providence divine tient la clef et en mesure le terme. « L'homme s'agite et Dieu le mène. Tout passe et tombe dans l'infini de l'éternité où -règne seule la pensée insondable de l'Inconnu », MABC DE SALM. DÉPÉCHES Le raid des croiseurs aériens allemand! Détails complémentaires L'Ecluse, 22 janvier. — D'après les première: nouvelles communiquées du côté anglais, concer nant l'attaque des Zeppelins sur la côte oriental* de l'Angleterre, trois dirigeables ont entrepris a raid. A Yarmouth, on perçut le ronflement dumo ^eur d'un dirigeable. Sans tenir compte des instruc lions des autorités, la population, curieuse, se pré cipita dans les rues. On entendit cinq ou six ex plosions terribles dans différents quartiers de li Ville. Ce qui se passa ensuite, on ne peut le savoir, at tendu que la lumière électrique fut immédiatemen éteinte de manière que les habitants durent ren trer chez eux dans l'obscurité. Certains ont aperçi des projecteurs, d'autres parlaient de lumière a' magnésium. Entretemps, on ne vit plus rien du di rigeable. L'attaque sur Yarmouth ne se renouvela pas. Les troupes arrivèrent sur les lieux et aidèrent la police à ramasser les blessés. On croyait d'abord avoir à enregistrer de nombreuses pertes. Beaucoup de maisons privées ont î été touchées, entre autres, dans la rue St-Pierre, L'un des obus tomba très près de l'église Saint-5 Pierre. Les éclats furent projetés de tous les côtés. L'attaque ne dura pas- plus de 10 minutes. Le 5 service sanitaire ainsi que le corps des pompiers j intervinrent. On n'eut toutefois aucun incendie à éteindre. Vers minuit, on a reconnu le cadavre d'un cordonnier. Un journal paraissant à Norwich, annonce qu'un - des obus, tomba dans le quartier Suc] de Yarmouth 1 et y creusa un trou dans le pavé de la rue. Le reporter de ce journal examina les débris d'un explosif, mais ne put se rendre compte de la forme t ou du volume de l'obus. Un des obus tombé n'a causé aucun dégât. Un soldat, qui était de garde, 1 tira sur le dirigeable, 1 A Cromer, deux dirigeables passèrent, allant - vers l'Ouest. Quatre projectiles furent jetés sut LA GUERRE CommtmiqTi és officiels Allemands Berlin, 22 janvier. — La « Norddeutsche Allge-meine Zeitung » mande : Le ministre de la guerre et chef de l'état-major général de l'armée, von Fal-kenhayn, promu général d'infanterie, a été relevé, sur sa demande, de ses fonctions de ministre de la guerre. Le général-major Wild von Hohenborn, promu lieutenant-général, est nommé ministre d'Etat et de la guerre. Berlin, 22 janvier (après-midi). — La pluie persistante a rendu impossible une plus grande activité Sans les combats entre la côte et le canal de La Bassée. A Arras, des combats d'artillerie ont eu lieu. Une des tranchées enlevées aux Français avant-hier au Sud-Ouest de Berry-au-Bac a dû être évacuée et nous l'avons fait sauter à la suite de l'écroulement des murs d'une fabrique par lesquels elle avait été partiellement comblée. Une attaque française au Nord de Verdun a été facilement repoussée. Après les combats d'avant-hier au Sud de Saint-Mihiel, de petits détachements français tenaient encore non loin de nos positions. Par une poussée en avant, le terrain devant notre front, jusqu'à l'ancienne position des Français, fut débarrassée. Le combat autour de Croix-des-Carmes, au Nord-Ouest de Pont-à-Mousson, continue encore. Une vigoureuse attaque française contre la partie reconquise de nos positions fut repoussée avec des pertes graves pour l'adversaire. Dans les Vosges, au Nord de Sennheim, nos troupes ont débarrassé les hauteurs du « Hartmann-weiler Kopf » de l'ennemi et firent 2 officiers et 125 soldats prisonniers. Su . ïe théâtre do la guerre do l'Est, en Prusse orientale, la situation n'a pas subi de changement. Au secteur de Szucha, nos attaques progressent lentement, A l'Est de la Pilica, rien de nouveau à annoncer. Vienne, 22 janvier. — La situation est inchangée. Sur tout le front, il n'y a qu'un combat d'artillerie sur quelques points, Français Paris, 20 janvier (23 heures). — Hier soir, l'ennemi prit pied dans une de nos tranchées au Nord de Notre-Dame de Lorette, mais il en fut chassé ce matin à la suite d'une contre-attaque. Dans la nuit du 13 au 20, une attaque fut exécutée dans le territoire d'Alert, au Sud de Thiepval, jusqu'à notre abri en fils de fer barbelés, mais elle y tut repoussée. Trois attaques se succédant contre La Boiselle eurent le même sort. Dans les Argonnes, une attaque ennemie à Fontaine-aux-Garmes fut repoussée. Paris, 21 janvier (15 h. 15). — De la mer jusqu'à la Lys, des combats d'artillerie. De la Lys jusqu'à la Somme, un combat a eu lieu dans la nuit du 19 au 20 janvier sur le plateau de Notre-Dame de Lorette, dont le communiqué de hier soir parle. Au Sud de la Somme et à l'Aisne, quelques combats d'artillerie par intermittence, au cours desquels nous avons réduit quelques pièces ennemies au silence. En Champagne, à l'Est de Reims, dans la région de Frasnes-les-Marquis et de Maronvilliers, nous avons détruit quelques retranchements ennemis ; les Allemands ont dû évacuer quelques tranchées et un dépôt de munitions a fait explosion. Au Nord-Ouest de Beau-Séjour, nous avons progressé; nous nous sommes emparés par surprise de trois postes, dans lesquels nous nous sommes installés. Au Nord de Massigée, notre artillerie a bombardé les positions allemandes. Dans la forêt de l'Argonne, la situation n'a pas subi de changement. Au Sud-Est de Saint-Mihiel, dans la forêt d'A-premont, nous avons occupé 150 mètres de tranchées; une contre-attaque fut repoussée. Au Nord-Ouest de Pont-à-Mousson, dans la forêt de Le Prêtre, l'ennemi a réussi, par une contre-attaque violente, à reprendre une partie des tranchées que nous lui avions enlevées il y a quelques jours. Nous nous tenons solidement Sur les points, que nous tenons, Dans le secteur de Thann, dans la région de « Silberloch-Hartmannsweiler Kopf », un combat d'infanterie s'est livré dans la nuit du 19 au 20 janvier. Sur un terrain excessivement difficile, nous progressons lentement. Paris, 21 janvier (23 heures). — L'ennemi a bombardé avec grande violence notre position au Nord de Notre-Dame-des-Lorette et entreprit ensuite, à 5 heures du matin, une nouvelle attaque, qui fut toutefois repoussée. Dans la Champagne nous avons occupé deux des petits bois au Nord de la métairie de Beau-Séjour. L'ennemi a exécuté une contre-attaque. Dans les Argonnes, les Allemands ont tenté une sérieuse attaque contre le coin avancé de nos lignes dans le voisinage de Saint-Hubert. Après un violent bombardement qui a détruit nos tranchées, ils attaquèrent avec grande violence, cependant le feu de noire infanterie, soutenu par l'artillerie, les à arrêtés. Dans la Haute-Aifiace, les combats dans la région de « Hartmannsweiler Kopf » continuent. Turcs Constantinople, 22 janvier. — Les attaques des Russes sur le front du Caucase ont été arrêtées sur-toute la ligne. Sherringham. Vers 10 heures, un des dirigeables revint de l'Est, passa sur Bunton, entre S hé ri n-ghariï et Cromer et vogua vers le Nord-Ouest. Après avoir jeté des bombes sur Bunton, il se dirigea vers la mer. Un projectile qui a traversé une maison à une forme ronde. A Kings Lynn, on n'a vu un des dirigeables allemands que vers 11 heures. Ici la police, avertie par Yarmouth, avait pris toutes les mesures nécessaires. La lumière électrique avait été éteinte et quand l'ennemi parut au-dessus_de l'endroit, il y faisait noir. On évalue à sept le nombre d'obus lancés. Le « Nieuwe Rotterdamsche Courant » dit que les croiseurs aériens allemands ont d'abord été aperçus dans le voisinage de Bact-op, à 7 kilomètres au Sud de Mundesley. La garde de côte prétend qu'il y avait quatre Zeppelins, de la forme d'un saucission, avec deux nacelles très éloignées l'une de l'autre. Des pêcheurs de Mundesley prétendent avoir vu six de ces dirigeables géants dont trois se dirigèrent immédiatement après leur vol au-dessus de Bacton, dans la direction Sud-Est, vers Yarmbuth, pendant que les trois autres viraient le long de la côte, mais au-dessus <J,§ ia terre, dans la direction Nord-Ouest, yeys Cromer. Les dirigeables se trouvèrent au-dessus de Yarmouth à 8 h. 1/2 et jetaient douze bombes. Deux personnes furent tuées. A Cromer, aucun obus ne fut Jeté, Sur Sheringham, tombèrent quatre projectiles (8 h. 40); sur Heacham, un (10 h. 40) ; sur Snet-tisham, un (10 h. 45); sur Grimston, un (11 h.) ; ( sur Kings Lynn, sept (11 h. 5), tuant d.eux personnes et en blessant vingt. ANGLETERRE. — Les Anglais dans le golfe Per-sique. — Un officier anglais décrit comme suit les opérations d'une force indienne chargée de l'occupation de Bisra : Le 6 novembre, nous fûmes embarqués à Bombay et jetâmes l'ancre le 13 du même mois à l'em- , 11 bouchure du Schatl el Arab, en même temps que. d'autres transports de navires. Le départ paisible d'un navire pétrolier de l'embouchure commune de l'Euphrate et du Tigre ne donnait guère une impression de guerre. Le fleuve, que nous remontions dans les premiers jours à une vitesse de, 15 milles marins, est large d'environ 700 pieds (anglais). Nous passâmes de nombreux villages indigènes entourés de palmiers et à part Abbadam, le siège principal de la Société anglo-perse de pétrole, la nuit, sous ce climat généreux, est claire et infiniment fraîche, ce qui nous était très agréable à nous qui venions des Indes. Le matin, il y avait une forte rosée. Le débarquement commença le 15 novembre à un endroit nommé Sanigeh ; ce débarquement fut très érein-tant en raison de l'humidité et de la déclivité du quai de débarquement haut de 8 à 10 pieds. La brigade partie avant nous avait déjà combattu près de Seihan, appuyée des. canonnières tirant du fleuve. ^e '17, quand nous marchâmes à la rencontre d'un ennemi fortement retranché, le général Frey nous commanda. Nous fûmes reçus par le feu d'artillerie ennemi tirant du bois de palmiers, mais qui ne tira que trois ou quatre coups par eanon. Les balles de fusils nous passaient assez haut au-dessus de nos têtes. Pendant notre marche en avant, un « samal » ou tourbillon terrible nous surprit et fit couler beaucoup de nos canots. Le 21, à midi, arriva sir Arthur Barrett qui demanda deux bataillons pour tenter un, coup de main sur Basra, Nous avions bc-allcoup de travail quand le régiment de Norfolk et le 110» régiment furent embarqués sur des bateaux à roues. On dit que Rassorah était évacuée et que 400 Turcs seulement, avec 4 canons, avaient pris position près de Balijanisa. L'opération était rendue difficile parce que les Turcs avaient coulé, pour

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